Begonia majungaensis var. majungaensis

Découvert dans un ravin humide dans une région sèche à 10 kilomètres de la localité de Majunga par le botaniste François, à une date inconnue. Perrier de la Bâthie l’avait découvert en 1921 sur des roches calcaires, sans préciser le lieu.
André Guillaumin en fait la description dans le Bulletin du Muséum National d’Histoire Naturelle N° 34, en 1928.

Une planche descriptive de la plante figure dans la Flore de Madagascar et des Comores, de M. Keraudren–Aymonin parue en 1983.

J’ai réalisé un semis de cette espèce… mais la première plante qui est née de ce semis ne ressemble pas du tout à cela : et pour cause, cette plante est un Begonia Curtii !

Heureusement, j’ai d’autres plantules repiquées (avec, j’ai l’impression d’autres surprises), et j’ai deux autres semis de cette espèce en cours.

Discovered in a wet ravine in a dry area 10 km from the town of Majunga by the botanist François, on an unknown date. Perrier de la Bâthie had discovered it in 1921 on calcareous rocks, without specifying the place.
André Guillaumin describes it in the Bulletin du Muséum National d’Histoire Naturelle No. 34, in 1928.
A descriptive plate of the plant appears in the Flore de Madagascar et des Comores, by M. Keraudren-Aymonin published in 1983.
I made a seed of this species … but the first plant that was born from this seedling does not look like that at all (and here I am again with a beautiful unknown begonia on the back!)
Fortunately, I have other seedlings transplanted (with, I feel other surprises), and I have two other seedlings of this species in progress.

Begonia malabarica

Plante décrite en 1785 par Jean-Baptiste de Lamarck dans l’Encyclopédie méthodique – Botanique, page 393 du premier tome.

Il existe plusieurs variétés naturelles de cette plante qui pousse en Inde et au Sri Lanka

B. malabarica var. dipetala (Graham) C.B. Clarke
B. malabarica var. hydrophila C.B. Clarke
B. malabarica var. malabarica
B. malabarica var. rheedii A. DC.

Le Bégonia de Malabar est une herbe à tige souvent longue, à plusieurs feuilles. Les feuilles sont en forme de cœur, pointues, très inégales à la base, avec une marge dentée. Les fleurs sont de couleur rose, peu nombreuses.

Cette plante est utilisée abondamment comme fourrage, ou cuite, à la façon des épinards. On lui prête des vertus médicinales, du fait de ses principaux métabolites secondaires qui sont la luteoline, la quercétine et le β-sitostérol. Les feuilles sont utilisées pour le traitement des infections respiratoires, de la diarrhée, du cancer du sang et des maladies de la peau.

Plante described in 1785 by Jean-Baptiste de Lamarck in the Encyclopédie méthodique – Botanique, page 393 of the first volume.
There are several natural varieties of this plant that grows in India and Sri Lanka
B. malabarica var. dipetala (Graham) C.B. Clarke
B. malabarica var. hydrophila C.B. Clarke
B. malabarica var. malabarica
B. malabarica var. rheedii A. DC.
The Begonia of Malabar is a grass with a long stem, with several leaves. The leaves are heart-shaped, pointed, very uneven at the base, with a toothed margin. The flowers are pink, few in number.
This plant is used abundantly as forage, or cooked, like spinach. Its medicinal properties are attributed to its main secondary metabolites, luteolin, quercetin and β-sitosterol. The leaves are used for the treatment of respiratory infections, diarrhea, blood cancer and skin diseases.

Begonia malachosticta

Plante découverte le 26 avril 1984 par Martin Jonathan Southgate Sands (1938-) et R. Young à Bukit Dulong Lambu (Gomantong Cave) dans le district de Sabah Sandakan en Malaisie.
La note suivante accompagne la plante prélevée pour devenir le Type botanique : « Branching herb to 60 (75) cm. tall, somewhat woody at the base; stems dull green flushed red, or red; leaves deep mid-green above with metallic carmine pink spots; paler beneath the veins sometimes reddish near the base; stipules and bracts pale green; flowers ([male symbol]) greenish-cream to pale pink; stamens yellow. On the flanks of the Gomantong hill, limestone outcrop with a variable small tree cover; in disturbed ground near the path, amongst boulders and on cliff ledges in variable shade. [Living material to Kew]« 

Elle a été dénommée et décrite en 1990 par M. J. S. Sands (1938-) dans Kew Magazine numéro 7, page 61, planche 145.
L’espèce fait partie de la section Petermannia.
L’épithète spécifique est lié aux fleurs de la mauve (Malva) en grec Malache, le suffixe stiktos signifiant tacheté, pour faire allusion aux tache arrondies rose sur les feuilles.

Plante buissonnante, ramifiée, de 60 à 75 centimètres de haut, tiges vertes, rouge ou rouge vif, feuilles vert moyen avec des tâches rose carmin métallique, plus pâles au revers, nervures rougeâtres. Les feuilles les plus jeunes ont un ton légèrement rougeâtre. Fleurs rose verdâtre; peu visibles car cachées sous les feuilles.

Pousse dans les crevasses rocheuses dans les falaises abruptes, sur les flancs de la colline de Gomantong, affleurement calcaire avec une petite couverture arborée variable ; dans un sol perturbé près du sentier, entre des rochers et sur des falaises à l’ombre variable.

L’humidité est un avantage pour Begonia malachosticta.
Culture, de préférence en grand terrarium, ou en serre chaude.
Multiplication par boutures de tiges feuillées dans la vermiculite.

 

Je cultive également un hybride Begonia malachosticta x Begonia amphioxus

Plant discovered on April 26, 1984 by Martin Jonathan Southgate Sands (1938-) and R. Young at Bukit Dulong Lambu (Gomantong Cave) in the Sabah Sandakan District of Malaysia.
The following note accompanies the sampled plant to become the Botanical Type: « Branching herb to 60 (75) cm. tall, somewhat woody at the base; stems dull green flushed red, or red; leaves deep mid-green above with metallic carmine pink spots; paler beneath the veins sometimes reddish near the base; stipules and bracts pale green; flowers ([male symbol]) greenish-cream to pale pink; stamens yellow. On the flanks of the Gomantong hill, limestone outcrop with a variable small tree cover; in disturbed ground near the path, amongst boulders and on cliff ledges in variable shade. [Living material to Kew]« 
It was named and described in 1990 by J. S. Sands (1938-) in Kew Magazine number 7, page 61, plate 145.
The species is part of the Petermannia section.
The specific epithet is related to Malva flowers in Greek Malache, the suffix stiktos meaning spotted, to refer to the pink rounded spots on the leaves.
Bushy, branched plant, 60 to 75 centimeters high, green stems, red or bright red, medium green leaves with metallic carmine pink spots, paler on the reverse, reddish veins. The youngest leaves have a slightly reddish tone. Greenish-pink flowers; not visible because hidden under the leaves.
Grows in rocky crevices in steep cliffs, on the flanks of Gomantong Hill, limestone outcrop with a small, variable tree cover; in disturbed soil near the trail, between rocks and on cliffs with variable shade.
Moisture is an advantage for Begonia malachosticta.
Culture, preferably in large terrarium, or in a greenhouse.
Multiplication by cuttings of leafy stems in vermiculite.

Begonia manicata

Ce bégonia est originaire d’Amérique centrale, mais je ne sais pas qui l’a découvert, ni où ?
Les plus anciens spécimens que j’ai trouvé ont été récoltés par Henri Guillaume Galeotti (1814 – 1858) en février 1840 dans les ravins de la Cordillère au Mexique, et par Frederik Michael Liebmann (1813-1856) près de Mirador au Mexique, à une date inconnue.

Espèce décrite par Adolphe de Brongniart (1801-1876) dans Annales de Flore et de Pomone 10: 104–105, t. 32 en 1842 à la suite des travaux de F. Cels dans une publication du Jardin de Padoue en 1842.
Il avait également décrit la plante dans l’Herbier Général de L’Amateur Tome 3, planche 46 en cette même année 1842.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
L’épithète spécifique signifie « à longues manches ».

Synonymes :
B. U171;
B. U179 ;
B. lepidota Liebmann ;
B. schizolepis Liebmann ;
B. robustior Standley & Williams ;
B. manicata hort. Paris ex Otto & Dietrich
Gireoudia manicata (Brongn. ex F. Cels) Klotzsch

Tige couchée, rampante, basse, grosse, vert clair avec quelques stries blanches, feuilles très rapprochées, dont les pétioles pointillés de pourpre sont garnis au sommet de plusieurs rangs de manchettes rouge pourpre très vif bordées par des franges assez longues. Feuilles lisses en dessus, vert tendre, de 30 centimètres environs, légèrement obliques, finement dentées et ciliées, vert blanchâtre en dessous, couvertes de lamelles plus ou moins larges de la même couleur que les manchettes. Inflorescence en grosse panicules de nombreuses fleurs légèrement rosées.

Les botanistes ont reconnu un certain nombre de variétés :
B. manicata var. aureomaculata Ziesenh.
B. manicata var. manicata
B. manicata var. manicativiridi Ziesenh.
B. manicata var. ocozocoautlaensis Ziesenh.
B. manicata var. peltata L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. manicata var. tenuimanica Houghton

Il a beaucoup été utilisé pour des hybridations, ce qui lui fait une longue descendance :
B. ‘Alafia’ ; B. ‘Alamo’ ; B. ‘Aripeka’ ; B. ‘Bashful Bandit’ ; B. ‘Ben Algan’ ; B. ‘Ben Blue’ ; B. ‘Ben Clibrech’ ; B. ‘Ben Cruachan’ ; B. ‘Ben Lomond’ ; B. ‘Ben Venue’ ; B. ‘Bodacious Bandit’ ; B. ‘Erythrophylla’ ; B. ‘Feastii’ ; B. ‘Giant Roi’ ; B. ‘Hybrida’ ; B. ‘Honeymoon Island’ ; B. ‘Inglewood’ ; B. ‘Kissimmee’ ; B. ‘Kissing Bandit’ ; B. ‘Laguna’ ; B. ‘Langeana’ ; B. ‘Maccata’ ; B. ‘Magna Carta’ ; B. ‘Maximilian’ ; B. ‘Maxine Zinman’ ; B. ‘Phyllomaniaca’ ; B. ‘Pink Thunder’ ; B. ‘Professor Monoyer’ ; B. ‘Prolifera’ ; B. ‘Pyramidalis’ ; B. ‘Red Bluff’ ; B. ‘Thisbe’ ; B. ‘Verde Grande’ ; B. ‘Verschaffeltii’

Culture assez facile, ici, il est planté en pleine terre dans une banquette de la serre, floraison en mars / avril.
Multiplication par semis ou division, on peut aussi faire des boutures de rhizomes. Comme c’est quand même une grande plante, je n’ai jamais essayé de faire de boutures de feuilles.

This begonia comes from Central America, but I do not know who discovered it or where?
The oldest specimens that I found were harvested by Henri Guillaume Galeotti (1814 – 1858) in February 1840 in the ravines of the Cordillera in Mexico, and by Frederik Michael Liebmann (1813-1856) near Mirador in Mexico, in an unknown date.
Species described by Adolphe de Brongniart (1801-1876) in Annales de Flore et de Pomone 10: 104–105, t. 32 in 1842 following the work of F. Cels in a publication of the Garden of Padua in 1842.
He also described the plant in the Herbier Général de L’Amateur Volume 3, plate 46 in the same year 1842.
This species is part of the section Gireoudia.
The specific epithet means « long sleeves ».
Synonyms:
B. U171;
B. U179 ;
B. lepidota Liebmann ;
B. schizolepis Liebmann ;
B. robustior Standley & Williams ;
B. manicata hort. Paris ex Otto & Dietrich
Gireoudia manicata (Brongn. ex F. Cels) Klotzsch
Stem lying, creeping, low, large, light green with some white streaks, very close leaves, whose petioles dotted with purple are trimmed at the top of several rows of bright purple red cuffs bordered by long enough fringes. Leaves smooth above, tender green, about 30 centimeters, slightly oblique, finely toothed and ciliate, whitish green underneath, covered with more or less broad lamellae of the same color as the cuffs. Inflorescence in large panicles of many slightly pink flowers.
Botanists have recognized a number of varieties:
B. manicata var. aureomaculata Ziesenh.
B. manicata var. manicata
B. manicata var. manicativiridi Ziesenh.
B. manicata var. ocozocoautlaensis Ziesenh.
B. manicata var. peltata L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. manicata var. tenuimanica Houghton
It has been widely used for hybridizations, which makes it a long line:
B. ‘Alafia’ ; B. ‘Alamo’ ; B. ‘Aripeka’ ; B. ‘Bashful Bandit’ ; B. ‘Ben Algan’ ; B. ‘Ben Blue’ ; B. ‘Ben Clibrech’ ; B. ‘Ben Cruachan’ ; B. ‘Ben Lomond’ ; B. ‘Ben Venue’ ; B. ‘Bodacious Bandit’ ; B. ‘Erythrophylla’ ; B. ‘Feastii’ ; B. ‘Giant Roi’ ; B. ‘Hybrida’ ; B. ‘Honeymoon Island’ ; B. ‘Inglewood’ ; B. ‘Kissimmee’ ; B. ‘Kissing Bandit’ ; B. ‘Laguna’ ; B. ‘Langeana’ ; B. ‘Maccata’ ; B. ‘Magna Carta’ ; B. ‘Maximilian’ ; B. ‘Maxine Zinman’ ; B. ‘Phyllomaniaca’ ; B. ‘Pink Thunder’ ; B. ‘Professor Monoyer’ ; B. ‘Prolifera’ ; B. ‘Pyramidalis’ ; B. ‘Red Bluff’ ; B. ‘Thisbe’ ; B. ‘Verde Grande’ ; B. ‘Verschaffeltii’
Culture quite easy, here it is planted in the ground in a bench of the greenhouse, blooming in March / April.
Multiplication by sowing or division, one can also make cuttings of rhizomes. As it is still a big plant, I never tried to make leaf cuttings.

 

 

Begonia marinae

Plante découverte en Bolivie le 12 janvier 2012 sur la route entre Pucara et Alto Seco, à 2727 mètres d’altitude face à des pentes dégagées dans les restes de la forêt de Tucomano, près de Vallegrande, par Mark Tebbitt.
Un autre exemplaire de cette plante avait été découverte par une équipe composée de Julia Gutiérrez Romero, Hibert Huaylla, Ariel Ernesto Lliully, R. León, I. Guachalla Gutiérrez et E. Portal, le 2 décembre 2004, à 2702 mètres d’altitude, près de Chuquisaca (localité Puca Pampa à 7,5 km de la station de bétail. Quelques individus de Podocarpaceas, dans la couche d’arbustes,Asteraceae et dans la strate herbacée dominante présence de Poaceas, Cyperaceas. Espèce rare sur une colline rocheuse), mais la plante avait été déterminée par erreur Begonia pleiopetala A. DC.

Espèce nommée et décrite le 9 Janvier 2015 par Mark Tebbitt dans Novon volume 23, numéro 4, page 481.
L’épithète spécifique fait référence à Sainte Marina le Moine (VIe siècle) qui, depuis son enfance jusqu’à sa mort, s’est déguisée en moine pour pouvoir vivre dans un monastère. Les fleurs femelles ressemblent aux fleurs mâles.
L’espèce fait partie de la section Eupatorium.

Plante géophite de 40 centimètres, feuilles: pubescentes, tiges aqueuses, rougeâtres, fleurs à corolle rose avec des poils blancs sur les bords.

Plant discovered in Bolivia on January 12, 2012 on the road between Pucara and Alto Seco, 2727 meters above sea level facing untouched slopes in the remains of the Tucomano forest, near Vallegrande, by Mark Tebbitt.
Species named and described on January 9, 2015 by Mark Tebbitt in Novon volume 23, number 4, page 481.
The specific epithet refers to St. Marina the Monk (sixth century) who, from childhood to death, disguised himself as a monk to live in a monastery. The female flowers look like male flowers.
This species belongs to the section Eupatorium.

Begonia mariti

La plante a été trouvée pour la première fois par C. Rafael Torres, A. Luis Cortéz et Cipriano Martínez le 14 décembre 1985, près du Mirador de Amatepec à 5 kilomètres au Nord-Est de Totontepec, après Choapan. Mais ce sont les exemplaires découvert par John F. Utley et K. Burt-Utley le 30 décembre 1985 dans la région d’Oaxaca, le long de la Mex 175, à 1.8 kilomètre au Nord de Vista Hermosa et 26 kilomètres du pont de Valle Nacional, dans une zone de forêt noyée dans les nuages avec une abondance fougère arborescente, qui ont été retenus comme type de cette espèce.

Elle a été décrite en 1990 par Kathleen Burt-Utley dans Brittonia volume 42, numéro 1, pages 40 à 43, figure 2A–E
L’épithète spécifique est une dédicace à John F. Utley mari de la botaniste.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

Plante au rhizome ramifié, feuilles vert clair larges cordiformes, bords ciliés légèrement incisés, nervures bien apparentes. Inflorescences portées par des tiges de 80 centimètres de haut, fleur blanc rosé pour ou moins foncé à l’intérieur, plus claires à l’extérieur.  Floraison de décembre à février.

Je cultive cette espèce grâce à un semis de graines obtenues auprès du Clayton M. Kelly Seed Fund, le service de graines de l’ABS

 

The plant was found for the first time by C. Rafael Torres, A. Luis Cortéz and Cipriano Martinez on December 14, 1985, near Mirador de Amatepec, 5 kilometers north-east of Totontepec, after Choapan. But these are the copies discovered by John F. Utley and K. Burt-Utley on December 30, 1985 in the region of Oaxaca, along the Mex 175, 1.8 km north of Vista Hermosa and 26 km from the Valle bridge Nacional, in an area of ​​forest drowned in clouds with an abundant tree fern, which have been retained as the type of this species.
It was described in 1990 by Kathleen Burt-Utley in Brittonia Volume 42, Number 1, pages 40 to 43, Figure 2A-E
This species is part of the section Gireoudia.
Plant with branched rhizome, light green leaves wide cordiform, slightly incised ciliate margins, conspicuous veins. Inflorescences carried by stalks 80 cm high, pinkish white flower for less dark inside, lighter on the outside. Flowering from December to February.
I grow this species through a seeding of seeds obtained from the Clayton M. Kelly Seed Fund, the seed service of ABS

 

Begonia masarangensis

La plante a été découverte en Indonésie par le botaniste helvétique Karl Friedrich Sarasin (C. K. F. F. ; 1859-1942) le 23 avril 1894 sur les pentes proches du Masarang à proximité de Tomohon au nord de Sulawesi, ou « Les Célèbes », une île d’Indonésie qui compte 20 millions d’habitants. Situé à 25km de Manado, Tomohon est une étape incontournable lors d’un voyage dans le Nord de la Sulawesi.
Pourquoi ?
Tout simplement car cette ville est entourée par deux volcans dont l’un en activité, par des lacs et surtout car elle abrite un marché aux fleurs surprenant.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1914 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 50, pages 368 et 369.
L’épithète spécifique rappelle que la plante a été découverte sur les pentes du Marasang.
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

Plante arbustive érigée, basse, avec des tiges minces peu ramifiées couvertes de longs poils rougeâtre, feuilles oblongue dentelées, revers et nervures densément couverts de poils ferrugineux brun-rouge, bords serulés, inflorescences axillaires, peu fleuries, pendantes, fleurs blanches, les mâles à deux tépales, les femelles à 5 tépales arrondis, fruit ovale à 3 ailes égales triangulaires.

Culture en substrat humifère bien drainé, à la lumière.
Multiplication par semis ou boutures de tiges feuillées.

The plant was discovered in Indonesia by Swiss botanist Karl Friedrich Sarasin (CKFF, 1859-1942) on April 23, 1894 on the slopes near the Masarang near Tomohon north of Sulawesi, or « The Celebes », an island of Indonesia has 20 million inhabitants. Located 25km from Manado, Tomohon is a must stop on a trip to North Sulawesi.
Why ?
Simply because this city is surrounded by two volcanoes, one active, lakes and especially because it is home to a surprising flower market.
The species was named and described in 1914 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 50, pages 368 and 369.
The specific epithet reminds that the plant was discovered on the slopes of Marasang.
This species is part of the Petermannia section.
Erect shrubby plant, low, with thin, slightly branched stems covered with long reddish hairs, oblong, serrated leaves, cuffs and veins densely covered with brown-red ferruginous hairs, serrated margins, axilliary inflorescences, few flowers, dangling, white flowers, males with two tepals, females with 5 rounded tepals, oval fruit with 3 equal triangular wings.
Cultivation in humus substrate well drained, in the light.
Propagation by seedling or cuttings of leafy stems.

Begonia masoniana

Plante que l’on a longtemps pensé originaire de Chine ou d’Inde (Nouvelle Guinée).
Importé en Grande Bretagne en 1952 (ou en 1925 si Irmscher n’était pas dyslexique ?) par l’horticulteur britannique Maurice L. Mason (1912-1993), collectionneur de plantes, qui l’avait obtenu après du jardin Botanique de Singapour, dès le début, il lui a donné son nom vernaculaire de « Iron Cross » (Croix de Fer), en raison de la marque sombre sur les feuilles.
Sur la base d’un spécimen cultivé sous le N° 2341-54 au Jardin Botanique de Montréal fourni par Heinrich Teuscher, l’espèce fut nommée en septembre 1959 par le botaniste allemand Edgar Irmscher  (1887-1968) dans The Begonian volume 26, numéro 9, pages 202–203 et, pour la description en latin 231 du numéro d’octobre. Depuis il est considéré comme une espèce à part entière (et non comme un hybride horticole) et nommé par Irmscher en hommage à son importateur. Rudolf Christian Ziesenhenne (1911-), a traduit le texte de l’allemand à l’anglais pour sa publication.
Ce bégonia rhizomateux fait partie de la section des Coelocentrum et il est originaire du Guangxi, en Chine.
La texture de surface des feuilles est frisée et grossière avec des pustules aux poils roux. Les bords des feuilles sont dentelées et poilues. Les marques chocolatées se développent autour des nervures des jeunes feuilles et s’assombrissent avec l’âge.
C’est un bégonia de culture relativement difficile en appartement car il demande peu d’arrosage, mais beaucoup d’humidité, mais dont la beauté lui a valu un grand succès dans le monde entier.

Il existe même un laboratoire expérimental au Japon qui a produit des variétés transgéniques en 1976 :   B. ‘masoniana Big Cross’  ; B. ‘masoniana Kaede Iron’ ; B. ‘masoniana Mini-Mini Iron’  ; B. ‘masoniana Orange-Iron’.

Begonia masoniana dans la nature (photo Trọng Hưng‎)

Je le cultive, tant bien que mal, comme les Rex, en pleine terre, sinon, en pot, ils restent avec deux feuilles, une nouvelle apparait chaque fois qu’une autre se dessèche. Mais quand on voit la photo de mon ami Trọng Hưng‎, on comprend la difficulté de faire pousser cette plante « dans la terre ».

Multiplication délicate, par boutures de pédoncules feuillés ou tronçons de feuilles avec une grosse nervure, dans de la vermiculite.

 

A plant that has long been thought to originate from China or India (New Guinea).
Imported in Great Britain in 1925 (or in 1952?) By the British horticulturist Maurice L. Mason (1912-1993), collector of plants, who had obtained it after from the Botanical Garden of Singapore, from the beginning, he has given its vernacular name of « Iron Cross« , because of the dark mark on the leaves.
On the basis of a specimen cultivated under No. 2341-54 at the Montreal Botanical Garden provided by Heinrich Teuscher, the species was named in September 1959 by the German botanist Edgar Irmscher (1887-1968) in The Begonian volume 26, number 9, pages 202-203 and, for the Latin description 231 of the October issue. Since then it is considered a species in itself (and not as a hybrid horticultural) and named by Irmscher in tribute to its importer. Rudolf Christian Ziesenhenne (1911-) translated the text from German to English for publication.
This rhizomatous begonia is part of the Coelocentrum section and is native to Guangxi, China.
The surface texture of the leaves is curly and coarse with pustules with red hairs. The edges of the leaves are serrated and hairy. The chocolate marks develop around the veins of the young leaves and darken with age.
It is a relatively difficult growing begonia in an apartment because it requires little watering, but a lot of humidity, but the beauty of which has been a great success around the world.
There is even an experimental laboratory in Japan that produced transgenic varieties in 1976: B. ‘masoniana Big Cross’; B. ‘Masoniana Kaede Iron’; B. ‘masoniana Mini-Mini Iron’; B. ‘Orange-Iron masoniana’.
I cultivate it somehow, like the Rex, in the ground, otherwise, in pots, they stay with two leaves, a new one appears each time another dries up. But when you see the picture of my friend Trọng Hưng, we understand the difficulty of growing this plant « in the ground ».
Delicate multiplication by cuttings of leafy peduncles or stems of leaves with a large vein in vermiculite.