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Begonia chlorosticta

Espèce des Hose Mountains dans le Sarawak, au centre de l’île de Bornéo dont elle est endémique, en Malaisie où elle a été collectée par Brian L. Burtt (1913-2008) et Martin le 5 août 1967, dans la forêt de dipterocarpus des basses terres, sur les pentes rocheuses et les falaises humides, à 450 mètres d’altitude, et depuis introduite en culture, mais elle n’avait plus été retrouvée dans la nature.
Le 22 avril 2017, Lars Fehlandt, un spécialiste des amphibiens a retrouvé cette espèce dans ces mêmes montagnes et a pu la photographier.

Elle a été décrite par Martin Jonathan Southgate Sands (1938-) dans Botanical Magazine volume 183, numéro 4, page 134, planche 827 en 1982.
L’épithète spécifique mais allusion aux taches particulières sur les feuilles : chloros (vert) sticta (taché).
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

Plante à racines fibreuses rhizomateuse à tiges érigées à la manière des bambusiformes, de 60 centimètres de haut, les feuilles persistantes sont vert foncé presque noir, avec les taches vert pâle et une marge dentelée vert pâle également. Les fleurs mâle sont blanche avec le centre rose vif, les fleurs femelles sont rose clair avec l’ovaire rouge foncé.

Il existe des formes à fleurs blanches, à feuillage plus clair, ou à nervures rouges foncé, une forme à feuilles presque noires ainsi qu’une forme à feuilles presque rouges.

La déforestation liée à la culture du palmier à huile menace cette espèce.

Le Begonia chlorosticta exige un mélange de sol humide, humifère, drainant mais qui devrait rester humide (il est probable que les roches sur lequel pousse ce Begonia soient calcaires, mais aucune information à ce sujet ne nous est parvenue), une hygrométrie importante et une température moyenne de 25°C (entre 23 et 31°C c’est parfait).
Espèce recommandée seulement pour le cultivateur expérimenté, en terrarium.

Multiplication par boutures de tiges feuillées, ou, plus long, de feuilles pétiolées.

 

 

Species from the Hose Mountains in Sarawak, in the center of the island of Borneo from it’s endemic, in Malaysia, where it was collected by Brian L. Burtt (1913-2008) and Martin on August 5, 1967, in the forest of dipterocarpus in lowlands, on rocky slopes and wet cliffs, 450 meters above sea level, and since introduced into cultivation, but it has not been found in the wild recently.
It has been described by Martin Jonathan Southgate Sands (1938-) in Botanical Magazine volume 183, number 4, page 134, plate 827 in 1982.
The specific epithet but alludes to the particular spots on the leaves: chloros (green) sticta (stained).
The species is part of the section Petermannia.
Plant with rhizomatous fibrous roots with stems erected in the manner of canes, 60 cm high, the evergreen leaves are dark green almost black, with pale green spots and a serrated margin pale green too. The male flowers are white with bright pink center, the female flowers are light pink with dark red ovary.There are white flowers with lighter foliage, or dark red veins, almost black leaves and red-leaf.
Deforestation threatens this species.
Begonia chlorosticta requires a mixture of humid, moist, draining soil that should remain moist (it is likely that the rocks on which Begonia pushes are limestone, but no information on this subject has reached us), a significant humidity and an average temperature of 25 ° C (between 23 and 31 ° C is perfect).
Species recommended only for the experienced grower, in terrarium.

Begonia chlorosticta forme à feuilles noires

Le Begonia chlorosticta est une espèce des Hose Mountains dans le Sarawak, au centre de l’île de Bornéo dont elle est endémique, en Malaisie où elle a été collectée par Brian L. Burtt (1913-2008) et Martin le 5 août 1967, dans la forêt de dipterocarpus des basses terres, sur les pentes rocheuses et les falaises humides, à 450 mètres d’altitude, et depuis introduite en culture, mais elle n’a plus été retrouvée dans la nature récemment.

Elle a été décrite par Martin Jonathan Southgate Sands (1938-) dans Botanical Magazine volume 183, numéro 4, page 134, planche 827 en 1982.
L’épithète spécifique mais allusion aux taches particulières sur les feuilles : chloros (vert) sticta (taché).
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

Plante à racines fibreuses rhizomateuse à tiges érigées à la manière des bambusiformes, de 60 centimètres de haut, les feuilles persistantes sont vert foncé presque noir, avec les taches vert pâle et une marge dentelée vert pâle également. Les fleurs mâle sont blanche avec le centre rose vif, les fleurs femelles sont rose clair avec l’ovaire rouge foncé.

Il existe des formes à fleurs blanches, à feuillage plus clair, ou à nervures rouges foncé, une forme à feuilles presque noires ainsi qu’une forme à feuilles presque rouges. Ces formes sont apparues en culture, lorsqu’on multiplie la plante par semis issus d’une fécondation croisée. Il est donc probable que ces formes puissent exister à l’état sauvage.

La déforestation liée à la culture du palmier à huile menace cette espèce.

Le Begonia chlorosticta exige un mélange de sol humide, humifère, drainant mais qui devrait rester humide (il est probable que les roches sur lequel pousse ce Begonia soient calcaires, mais aucune information à ce sujet ne nous est parvenue), une hygrométrie importante et une température moyenne de 25°C (entre 23 et 31°C c’est parfait).
Espèce recommandée seulement pour le cultivateur expérimenté, en terrarium.

Begonia chlorosticta it’s an species from the Hose Mountains in Sarawak, in the center of the island of Borneo from it’s endemic, in Malaysia, where it was collected by Brian L. Burtt (1913-2008) and Martin on August 5, 1967, in the forest of dipterocarpus in lowlands, on rocky slopes and wet cliffs, 450 meters above sea level, and since introduced into cultivation, but it has not been found in the wild recently.
It has been described by Martin Jonathan Southgate Sands (1938-) in Botanical Magazine volume 183, number 4, page 134, plate 827 in 1982.
The specific epithet but alludes to the particular spots on the leaves: chloros (green) sticta (stained).
The species is part of the section Petermannia.
Plant with rhizomatous fibrous roots with stems erected in the manner of canes, 60 cm high, the evergreen leaves are dark green almost black, with pale green spots and a serrated margin pale green too. The male flowers are white with bright pink center, the female flowers are light pink with dark red ovary.There are white flowers with lighter foliage, or dark red veins, almost black leaves and red-leaf. These forms appeared in culture, when the plant is multiplied by seedlings resulting from cross fertilization. It is therefore likely that these forms may exist in the wild.
Deforestation threatens this species.
Begonia chlorosticta requires a mixture of humid, moist, draining soil that should remain moist (it is likely that the rocks on which Begonia pushes are limestone, but no information on this subject has reached us), a significant humidity and an average temperature of 25 ° C (between 23 and 31 ° C is perfect).
Species recommended only for the experienced grower, in terrarium.

Begonia cinnabarina

Plante découverte en 1845 par Hugh A. Weddell dans les Andes, dans la Province d’Acero en Bolivie. Des graines furent envoyées en Angleterre par M. Bridges à messieurs Henderson de Pine Apple Place qui ont transmis des exemplaires à Hoocker. 

Elle a été décrite en 1849 par William Jackson Hooker (1785-1865) dans Botanical Magazine numéro 75, planche  4483.
L’épithète spécifique signifie couleur de cinnabre, fait référence aux fleurs rouge orangées.
L’espèce fait partie de la section Eupetalum.

Plante compacte qui pousse à partir d’un tubercule semblable à celui des bégonias tubéreux hybrides, presque globuleux et déprimé au sommet et en partie au-dessus de la ligne du sol. Le contraste entre les feuilles allongées, dentelées, pointues, vert sombre velouté et les fleurs rouge vermillon très vif est saisissant.

Espèce à l’origine de nombreux cultivars dont : B. ‘Arago’ ; B. ‘Aurelia’ ; B. ‘Cininc’ ; B. ‘Colonel Laussedat’ ; B. ‘Corsair’ ; B. ‘Deuringeri’ ; B. ‘Excelsior’ ; B. ‘Henri Mantion’ ; B. ‘Le Correge’ ; B. ‘Massiliensis’ ; B. ‘Mastodonte’ (1875 – Victor Lemoine) ; B. ‘Meme’ ; B. ‘Mme. Vincent’ ; B. ‘Modiola’ ; B. ‘Prestoniensis’ ; B. ‘Prestoniensis Superba’ ; B. ‘Rory’

La période de croissance s’étale de la fin du printemps à l’automne avec des fleurs d’août à octobre.
Culture à l’extérieur en situation ombragée. Déterrer et ranger les bulbes au sec pour l’hiver et les replanter dès que les bourgeons rose pointent.
Multiplication par semis, ou, plus aléatoire et technique, par bouture des jeunes pousses au début du printemps.

 

 

Plant discovered in 1845 by Hugh A. Weddell in the Andes, in the Province of Acero in Bolivia. Seeds were sent to England by Mr. Bridges to Henderson from Pine Apple Place, who sent copies to Hoocker.
It was described in 1849 by William Jackson Hooker (1785-1865) in Botanical Magazine Number 75, Plate 4483.
The specific epithet means cinnabar color, refers to orange-red flowers.
This species is part of the section Eupetalum.
A compact plant that grows from a tuberous tuberous begonias tubercle, almost globose and depressed at the top and partly above the soil line. The contrast between elongated, serrated, pointed, velvety dark green leaves and vividly bright red flowers is striking.
The growing season extends from late spring to autumn with flowers from August to October.
Outdoor cultivation in shaded situation. Dig up and store the bulbs dry for the winter and replant them as soon as the buds are pink.
Propagation by seedling, or, more randomly and technically, by cutting young shoots in early spring.

Begonia circularis

Les botanistes Leonid V. Averyanov et H. Q. Nguyen ont estimé, en 2002, le nombre réel total d’espèces de Begonia dans l’Indochine orientale à 180-200 espèces dont beaucoup restent encore à découvrir.

L’espèce est endémique du district de Thach, dans la province de Cao Bang au Vietnam, près de la frontière chinoise où elle a été découverte et des graines collectées par Etsuo Kobayashi le 7 juillet 2014. Elle pousse à l’état naturel dans les fissures de roches couvertes de mousses sur des falaises calcaires semi-ombragées, dans des forêts de feuillus, vers 600 mètres d’altitude.

Cao Bang est à 272 km au nord de Hanoi et bordé par les provinces de Ha Giang, Tuyen Quang, Bac Kan et Lang Son ainsi que le Guangxi de Chine. Ce nom reste de triste mémoire dans l’histoire française car de la bataille de Le Hong Phong II en version vietnamienne ou la bataille de la Route Coloniale 4 à la française, la bataille de Cao Bang en Octobre 1950 a marqué l’internationalisation de la guerre coloniale franco-vietnamienne, avec l’entrée de la Russie et de la Chine dans le conflit, où l’armée française a perdu quelque 7.000 hommes, dont la plupart ont été faits prisonniers par l’armée vietnamienne. Cette région abrite de nombreux groupes ethniques minoritaires, notamment les Tay, Nung, Dzao et H’mong.

Cette nouvelle espèce a été dénommée et décrite en mai 2015 dans Botanical Studies, par Ching-I Peng (1950 – 2018) et Che-Wei Lin dans un article titré Six new species of Begonia (Begoniaceae) from limestone areas in Northern Vietnam.

 

L’épithète de l’espèce fait référence au dessin circulaire sur les feuilles.

Begonia circularis ressemble quelque peu à Begonia lantenaria Irmsch. et Begonia picturata Yan Liu, S.M. Ku & C.-I Peng (SO du Guangxi, Chine), tous les deux membres de la section Coelocentrum.

La plante se cultive à peu près de la même manière que Begonia sizemoreae présent désormais dans beaucoup de collections, la culture en terrarium n’étant pas indispensable.

Outre le semis, la multiplication est possible par division des rhizomes, boutures de feuilles pédonculées et boutures de fragments de pétioles.

Botanists Leonid V. Averyanov and H. Q. Nguyen estimated in 2002 the total actual number of Begonia species in eastern Indochina at 180-200 species, many of which still remain to be discovered.
The species is endemic to Thach District, Cao Bang Province, Vietnam, near the Chinese border where it was discovered, and seeds collected by Etsuo Kobayashi on July 7, 2014. It grows naturally in cracks of moss-covered rocks on semi-shaded limestone cliffs, in deciduous forests, at about 600 meters altitude.
Cao Bang is 272 km north of Hanoi and bordered by the provinces of Ha Giang, Tuyen Quang, Bac Kan and Lang Son as well as Guangxi of China. This name remains sad memory in French history because of the battle of The Hong Phong II in Vietnamese version or the Battle of the Colonial Route 4 in the French, the Battle of Cao Bang in October 1950 marked the internationalization of the Franco-Vietnamese colonial war, with the entry of Russia and China into the conflict, where the French army lost some 7,000 men, most of whom were taken prisoner by the Vietnamese army.
This region is home to many ethnic minority groups, including the Tay, Nung, Dzao and H’mong.
This new species was named and described in May 2015 in Botanical Studies, by Ching-I Peng and Che-Wei Lin in an article titled Six new species of Begonia (Begoniaceae) from Limestone areas in Northern Vietnam.
The epithet of the species refers to the circular pattern on the leaves.
Begonia circularis is somewhat similar to Begonia lantenaria Irmsch. and Begonia picturata Yan Liu, S.M. Ku & C.-I Peng (SO of Guangxi, China), both members of the Coelocentrum section.
The plant is cultivated in much the same way as Begonia sizemoreae is now present in many collections, the cultivation in terrarium not being indispensable.
In addition to sowing, multiplication is possible by dividing rhizomes, cuttings of stalk leaves and cuttings of petiole fragments.

Begonia clypeifolia

La plante a été découverte en juillet 1862 en Haute Guinée par Gustav Mann (1836-1916) dans les mont des Cristal, près de la rivière Gabon.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) à la suite des travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa volume 2, page 576.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.
Il existe trois sous-espèces :
Begonia clypeifolia ssp. celer Sosef
Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia
Begonia clypeifolia ssp. mayombensis Sosef
Synonyme : B. scutulum auct. non W. J. Hooker: van den Berg

Plante de 30 à 55 centimètres de haut, stipules étroitement à largement triangulaires, feuilles peltées, plus ou moins asymétrique, parfois très asymétrique et non peltée, largement elliptique ou largement obovale, à elliptique ou obovale, rarement étroite, base arrondie sur un coté, fortement cordée sur l’autre, bords légèrement dentés, face supérieure sans poils, souvent lavée de rouge vineux, nervures palmées, inflorescence de 2 à 7 fleurs mâles et 1 à 2 fleurs femelles, jaunes, fruits avec 3 à 5 ailes triangulaires à elliptiques. Floraison en juillet.

Begonia clypeifolia Hook. f. – Gabon: Monts de Cristal, concession forestière SEEF. Transect TS7, sur une crête
Photo : Tariq Stévart – 24 octobre 2011

On trouve ces plantes sur un sol plat humide et argileux, sur les pentes, sur les talus plus ou moins escarpés, généralement près des ruisseaux, parfois dans le lit des rivières, parfois sur des rochers moussus, sur des arbres en décomposition ou en épiphyte jusqu’à 2 mètres au dessus du sol, en forêt pluviale primaire dans des biotopes très ombragés, entre 100 et 1000 mètres d’altitude.

Photo Ehoarn Bidault – 2015

B. clypeifolia était considéré comme assez facile à reconnaître grâce à son ovaire et à son fruit plus ou moins légèrement obtriangulaires, à ses feuilles lisses pourvues d’un bord tout à peu sinueux-denté et à l’absence de longs poils sur l’ovaire et le fruit, ainsi que sur le pétiole et le nervures.

Sous le même nom d’espèce on trouve des plantes fort variées, il existe des formes à fleurs blanches en Guinée Équatoriale, au Gabon, on trouve sous ce nom une plante avec un long rhizome rampant qui porte une inflorescence qui apparaît avant les feuilles, certaines plantes ont des feuilles peltées très asymétriques, d’autres ont des feuilles non peltées et presque symétriques, les ovaires peuvent avoir des couleurs très variées, blancs à vert pâle à bruns, rouge foncé ou roses, et quelques collections comprenant de grandes plantes avec des bractées extrêmement grandes. Il semblait évident que sous un même nom, on confondait des espèces différentes, suffisant pour soupçonner que cette « espèce », dans son concept actuel, comprenait en fait un « complexe » d’éléments taxonomiques.
En juillet 2014, Marc S.M. Sosef du Meise Botanic Garden a publié dans Plant Ecology and Evolution volume 147, numéro 2, pages 224 à 236 les résultats d’une étude morphologique détaillée commencée 20 ans auparavant, qui a été réalisée sur du matériel d’herbier. Les pratiques standard de la taxonomie des herbiers ont été appliquées.
Les documents ont révélé l’existence de deux nouvelles espèces et de deux nouvelles sous-espèces. Tous sont endémiques à la région notoirement riche en espèces située entre le sud du Cameroun et le sud-ouest de la République du Congo.

Les nouveaux taxons sont : Begonia monte-alenensis Sosef , Begonia puberula Sosef , Begonia clypeifolia subsp. mayombensis Sosef et Begonia clypeifolia subsp. celer Sosef.
Les cinq nouvelles hypothèses sur les distinctions taxonomiques dans le complexe Begonia clypeifolia, reposant sur une étude morphologique approfondie, devraient de préférence être testées à l’aide de méthodes moléculaires.

La plante qui est trop grande pour une culture en terrarium d’amateur exige une chaleur constante et un taux d’humidité élevé dans un sol lourd et argileux. Autant de conditions qui rendent sa culture difficile pour des amateurs, et même pour beaucoup de spécialistes des jardins botaniques.
Multiplication pas semis, bouture de rhizome, plus aléatoirement, boutures de feuilles pétiolées.

The plant was discovered in July 1862 in Upper Guinea by Gustav Mann (1836-1916) in the Mont des Cristal, near the river Gabon.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) following the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 576.
The species is part of the section Scutobegonia.
There are three subspecies:
Begonia clypeifolia ssp. celer Sosef
Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia
Begonia clypeifolia ssp. mayombensis Sosef
Synonym: B. scutulum auct. no W. J. Hooker: van den Berg
Plant 30 to 55 centimeters high, narrowly to widely triangular, peltate leaves, more or less asymmetrical, sometimes very asymmetrical and unpelate, broadly elliptical or widely obovate, elliptic or obovate, rarely narrow, base rounded on one side, strongly cordate on the other, slightly serrated edges, upper surface without hair, often washed with vinous red, webbed veins, inflorescence of 2 to 7 male flowers and 1 to 2 female, yellow flowers, fruits with 3 to 5 triangular to elliptic wings . Flowering in July.
These plants are found on moist, clayey flat soil, on slopes, on more or less steep slopes, usually near streams, sometimes in river beds, sometimes on mossy rocks, on decaying trees, or in epiphytes. up to 2 meters above the ground, in primary rainforest in very shady biotopes, between 100 and 1000 meters above sea level.
B. clypeifolia was considered fairly easy to recognize because of its more or less slightly obtriangular ovary and fruit, smooth leaves with a sinuously toothed margin and the absence of long hairs on the nose. ovary and fruit, as well as on the petiole and veins.
Under the same species name there are very varied plants, there are white flowering forms in Equatorial Guinea, in Gabon, we find under this name a plant with a long creeping rhizome which bears an inflorescence which appears before the leaves, some plants have very asymmetrical pelt leaves, others have unpeated and almost symmetrical leaves, the ovaries can have very varied colors, white to pale green to brown, dark red or pink, and some collections including large plants with extremely large bracts. It seemed obvious that under the same name, different species were confused, enough to suspect that this « species », in its current concept, actually comprised a « complex » of taxonomic elements.
In July 2014, Marc SM Sosef of the Meise Botanic Garden published in Plant Ecology and Evolution volume 147, number 2, pages 224 to 236 the results of a detailed morphological study started 20 years ago, which was carried out on material of herbarium. Standard practices of herbarium taxonomy have been applied.
The documents revealed the existence of two new species and two new subspecies. All are endemic to the region notoriously rich in species located between southern Cameroon and the south-west of the Republic of Congo.
The new taxa are: Begonia monte-alenensis Sosef, Begonia puberula Sosef, Begonia clypeifolia subsp. mayombensis Sosef and Begonia clypeifolia subsp. celer Sosef.
The five new hypotheses on taxonomic distinctions in the Begonia clypeifolia complex, based on a thorough morphological study, should preferably be tested using molecular methods.
The plant that is too large for an amateur terrarium crop requires constant heat and high humidity in heavy, clay soil. So many conditions that make it difficult for amateurs, and even for many botanical garden specialists.
Multiplication no seedlings, rhizome cuttings, more randomly, cuttings of petiolate leaves.

Begonia clypeifolia ssp. celer

La plante a été trouvée au Gabon, le 19 juin 1986, par J. M. Reitsma et B. Reitsma, près de Ogooué-Ivindo, dans la réserve de la Lopé, sur le chantier Leleidi de la SOFORGA, dans la forêt pluviale primaire, sur un sol plat sur la rive escarpée d’un ruisseau sec, entre 210 et 550 mètres d’altitude.

Décrite en 2014 par Marc S. M. Sosef dans Plant Ecology and Evolution volume 147, numéro 2, page 229.
L’épithète sous-spécifique qui signifie « rapide » désigne à la fois les rhizomes à croissance rapide et le fait qu’ils produisent rapidement une inflorescence avant même l’apparition des feuilles.

Semblable à Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia, mais avec l’inflorescence portée sur la partie apicale des rhizomes horizontaux avant l’apparition des feuilles, limbe des feuilles généralement elliptique à elliptique-ovale, avec une partie apicale arrondie parfois légèrement acuminé, le sommet généralement peu acuminé.

Considéré comme vulnérable en raison de l’activité humaine liée à l’exploitation forestière bien que les populations semblent importantes dans au moins 7 sites différents, bien que la plupart des localités se situent dans les limites du parc national de la Lopé et du parc national des monts Doudou.

The plant was found in Gabon, on June 19, 1986, by J.M. Reitsma and B. Reitsma, near Ogooue-Ivindo, in the Lopé Reserve, on the Leleidi site of SOFORGA, in the primary rain forest, on a flat ground on the steep bank of a dry stream, between 210 and 550 meters above sea level.
Described in 2014 by Marc S. M. Sosef in Plant Ecology and Evolution volume 147, number 2, page 229.
The sub-specific epithet that means « fast » refers to both fast-growing rhizomes and the fact that they rapidly produce an inflorescence even before the appearance of the leaves.
Similar to Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia, but with the inflorescence on the apical part of the horizontal rhizomes before the appearance of the leaves, leaf blade generally elliptical to elliptical-oval, with a rounded apical part sometimes slightly acuminate, the apex generally not very acuminate.
Considered vulnerable due to human activity related to logging although populations appear to be important in at least 7 different sites, although most localities are within the boundaries of Lopé National Park and National Park Doudou mountains.

Begonia clypeifolia ssp. mayombensis

Plante découverte au Gabon, le 19 avril 2005 par Johan van Valkenburg et son équipe dans la province de l’Ogooué-Maritime, sommet méridional du plateau, sur le Mont Igoumbi, dans la forêt pluviale primaire, forêt relativement ouverte, sous-montagnarde au sommet (avec la canopée à 15 mètres), près de la source d’un petit ruisseau, à 770 mètres d’altitude.

Décrite en 2014 par Marc S. M. Sosef dans Plant Ecology and Evolution volume 147, numéro 2, pages 228 et 229.
L’épithète sous-spécifique fait référence aux collines du Mayombe au sud-ouest de la République du Congo dont la plante est endémique.

Semblable à Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia, mais pétioles de 20 à 40 cm de long, limbes foliaires de 20 à 30 × 9 à 18 cm, à sommet émoussé à brièvement acuminé, vert foncé brillant au-dessus, bord lisse, bractées ovales, 11 à 28 mm de long, rouge foncé; fruit sur un pédicelle atteignant 15 mm de long, rouge foncé, la partie loculaire de 9 à 15 mm de diamètre, avec des ailes atteignant 18 mm de long.

Plante considérée en danger de disparition en raison de sa distribution restreinte et de sa rareté apparente (seulement trois collections connues avec peu de spécimens). Les deux collections de la République du Congo proviennent de la forêt non protégée de Mayombe, connue pour être sujette à un taux de dégradation élevé, principalement du fait d’une exploitation forestière intensive.

Dans les notes à propos de sa description, Marc S. M. Sosef indique :
« J’hésite à ajouter un spécimen mis en culture par l’amateur de Begonia M. Jacky Duruisseau de Bois, dans le sud de la France. Ce spécimen, originaire de la route Méla – Asok, des Monts de Cristal dans le nord-ouest du Gabon (et donc d’une région différente des autres), et que j’ai vu dans sa serre en 2011, présente incontestablement des feuilles plus grandes d’environ 12 mm de long et des bractées rouge foncé caractéristiques de Begonia clypeifolia ssp. mayombensis. Cependant, les fruits sont vert clair tandis que les feuilles ne sont pas peltées et ont une marge dentée. Bien que je considère qu’aucune de ces caractéristiques ne suffise à elle seule à établir une distinction entre taxons au sein de ce groupe, le fait qu’elles soient combinées dans un seul spécimen, par opposition à un petit groupe d’autres, me fait décider pour le moment: ne pas la considérer comme appartenant à cette sous-espèce. Il est également possible que, comme les bractées ont tendance à se contracter lorsqu’elles sont conservées sous forme de collection d’herbiers, la taille des bractées ne se situe qu’à l’extérieur de la plage normale de Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia. Du matériel avec des feuilles de forme similaire mais des bractées plus petites et collectées dans la même région des Monts de Cristal est disponible. Le spécimen cultivé illustre bien la complexité de la taxonomie de ce groupe d’espèces et les limites de créer un cadre taxonomique solide basé uniquement sur des observations morphologiques. »

Plant discovered in Gabon, on 19 April 2005 by Johan van Valkenburg and his team in the province of Ogooué-Maritime, southern summit of the plateau, on Mount Igoumbi, in the primary rainforest, relatively open forest, submontane at summit (with the canopy at 15 meters), near the source of a small stream, at 770 meters above sea level.
Described in 2014 by Marc S. M. Sosef in Plant Ecology and Evolution volume 147, number 2, pages 228 and 229.
The sub-specific epithet refers to the Mayombe Hills in southwestern Republic of Congo whose plant is endemic.
Similar to Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia, petioles 20 to 40 cm long, leaf blades 20 to 30 × 9 to 18 cm, blunt to shortly acuminate, dark green above, smooth margin, oval bracts, 11 to 28 mm long , dark red; fruit on pedicel up to 15 mm long, dark red, locular portion 9 to 15 mm in diameter, with wings up to 18 mm long.
Plant considered endangered due to its restricted distribution and apparent rarity (only three known collections with few specimens). The two collections of the Republic of Congo come from the unprotected forest of Mayombe, known to be subject to a high rate of degradation, mainly due to intensive logging.
In the notes about his description, Marc S. M. Sosef states:
« I hesitate to add a specimen grown by Begonia mister Jacky Duruisseau de Bois, in the south of France, a specimen from the Mela-Asok road, the Monts de Cristal in the north of France. western Gabon (and therefore from a different region), and that I saw in his greenhouse in 2011, undeniably presents larger leaves about 12 mm long and dark red bracts characteristic of Begonia clypeifolia ssp. mayombensis, the fruits are light green whereas the leaves are not peltate and have a toothed margin, although I consider that none of these characteristics alone is sufficient to distinguish between taxa within this group. the fact that they are combined in one specimen, as opposed to a small group of others, makes me decide for the moment not to consider it as belonging to this subspecies. bracts have tend to contract when kept as a collection of herbaria, the size of the bracts is only outside the normal range of Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia. Material with similar shaped leaves but smaller bracts collected in the same area of the Monts de Cristal is available. The cultivated specimen illustrates the complexity of the taxonomy of this group of species and the limitations of creating a strong taxonomic framework based solely on morphological observations. « 

 

Begonia coccinea

La plante a été découverte au Brésil par Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868), qui a indiqué qu’elle vit dans les roches au sommet de la Serra do Mar près de Sebastianopolim dans la province de Brasilia. On n’a pas de date quand à cette découverte.

L’espèce a été décrite en 1843 par William Jackson Hooker (1785-1865) dans Botanical Magazine numéro 69, planche 3990 qui a utilisé pour sa description du matériel découvert en 1841 par William Lobb (1809-1863) dans la Serra dos Orgãs, dans l’état de Rio de Janeiro. Ce collectionneur de plantes de Cornouailles, frère de Thomas Lobb, employé par la Veitch Nurseries de Exeter, est responsable de l’introduction commerciale en Angleterre de l’Araucaria araucana (arbre du « Monkey-Puzzle ») du Chili et du gigantesque Sequoiadendron giganteum ( « Wellingtonia ») d’Amérique du Nord et a exploré plusieurs régions d’Amérique du sud dont l’Argentine, le Chili, l’Équateur, le Pérou…
L’épithète spécifique signifie écarlate.
L’espèce appartient à la section Gaerdtia.

Il s’agit d’une plante vivace qui fait partie des bégonias bambusiformes dont les tiges vertes et glabres, parfois rougissantes, peuvent atteindre 3 mètres de haut, feuilles obliques, ovales ou oblongues, aux bords sinueux, teintés de rouge, fleurs rouge écarlate brillant, fruits écarlates à trois ailes.
Cette espèce très ornementale est à l’origine d’un très grand nombre de cultivars, parmi lesquels B. ‘Aozuru’ ; B. ‘Gloire de Lucerna’ ; B. ‘Orange Parade’ et tant d’autres…

Multiplication par boutures de tiges feuillées.

On peut se procurer cette espèce au Jardin de Rochevieille.

The plant was discovered in Brazil by Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868), who said she lives in the rocks at the top of the Serra do Mar near Sebastianopolim in the province of Brasilia. We have no date for this discovery.
The species was described in 1843 by William Jackson Hooker (1785-1865) in Botanical Magazine Number 69, Plate 3990 which used for its description of the material discovered in 1841 by William Lobb (1809-1863) in the Serra dos Orgãs, in the state of Rio de Janeiro. This collector of Cornwall plants, brother of Thomas Lobb, employed by Veitch Nurseries of Exeter, is responsible for the commercial introduction in England of the Araucaria araucana (tree of « Monkey-Puzzle ») of Chile and the gigantic Sequoiadendron giganteum (« Wellingtonia ») of North America and has explored several areas of South America including Argentina, Chile, Ecuador, Peru …
The specific epithet means scarlet.
The species belongs to the section Gaerdtia.
It is a perennial plant that is part of the bambusiforme begonias whose green, glabrous stems, sometimes reddening, can grow up to 3 meters high, oblique, oval or oblong leaves, with sinuous edges, tinged with red, scarlet red flowers gloss.
Multiplication by cuttings of leafy stems.

Les formations rocheuses dans le parc national de la serra dos Órgãos ; le pic Dedo de Deus est visible à l’arrière-plan à gauche.

Begonia comperei

La plante a été découverte en République Démocratique du Congo (alors Congo Belge) par Pierre Compère (1934-2016) le 4 août 1959 dans la localité de Kimbula, à l’altitude de 400 mètres, sur une pente dans une vieille forêt hétérogène.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1969 par Rudolf Wilczek (1903-1984) dans le Bulletin du Jardin Botanique de l’État à Bruxelles numéro 39, pages 92 et 93 dans sa Flore du Congo du Rwanda et du Burundi: Begoniaceae. p 41.
L’épithète spécifique honore l’inventeur de la plante.
L’espèce appartient à la section Scutobegonia.

Herbe rhizomateuse rampante acaule, rhizome ligneux, atteignant 3 centimètres de long, stipules plus ou moins persistantes ovales-lancéolées, pétiole densément pubescent à longs poils; feuille asymétrique obliquement ovale, obliquement cordé à la base, plus développée d’un côté que de l’autre, subaigu à arrondi au sommet, légèrement denticulé, cilié, pubérulent-glanduleux sur les 2 faces et pubescent sur les nervures en dessous, 7 à 9 nervures rayonnantes, ramifiées vers le sommet, légèrement saillantes en dessous, inflorescences axillaires avec 2 à 4 fleurs dont 1 fleur femelle à 2 tépales ovales éparsement pubérulents-glanduleux, l’un jaune, l’autre rouge, capsule obtriangulaires, densément pubérulents-glanduleux, 4 ailes presque égales, prolongées jusqu’à la base du fruit.

Marc Simon Maria Sosef en 1991 dans Glacial rain forest refuges and speciation in Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia publié dans Acta Botanica Neerlandica volume 40 puis en 1994 dans Wageningen Agric. Univ. Papers volume 94 numéro 1 sous le titre REFUGE BEGONIAS – Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial rain forest refuges in Africa va remettre en cause les déterminations, description et taxonomies jusque là éditées, en considérant que :
Begonia ciliobracteata auct. non Warb.
Begonia comperei Wilczek
Begonia hirsutula Hook.f.
Begonia klainei Pierre ex Pellegrin
Begonia subfalcata De Wild.
… ne constituent qu’une seule et même espèce très variable, tellement variable qu’il est obligé de faire une description de plusieurs pages, et que des plantes avec des allures générales, des taille, tiges, feuilles, fleurs totalement différentes, sont, désormais considérées comme « identiques ».

The plant was discovered in the Democratic Republic of Congo (then Belgian Congo) by Pierre Compère (1934-2016) on August 4, 1959 in the locality of Kimbula, at the altitude of 400 meters, on a slope in an old heterogeneous forest.
The species was named and described in 1969 by Rudolf Wilczek (1903-1984) in the Bulletin du Jardin Botanique de l’État à Bruxelles number 39, pages 92 and 93 in its Flore du Congo du Rwanda et du Burundi: Begoniaceae. p. 41.
Rhizomatous creeping grass, woody rhizome, up to 3 cm long, more or less persistent oval-lanceolate stipules, petiole densely pubescent with long hairs; asymmetrical leaf obliquely oval, obliquely cordate at the base, more developed on one side than the other, subacute to rounded at the tip, slightly denticulated, ciliate, puberulous-glandular on both sides and pubescent on the veins below, 7 with 9 radiating nerves, branched towards the apex, slightly prominent below, axillary inflorescences with 2 to 4 flowers, 1 female flower with 2 oval tepals, rarely puberulous-glandular, one yellow, the other red, capsule obtriangular, densely puberulent -glandular, 4 wings almost equal, extended to the base of the fruit.
Marc Simon Maria Sosef in 1991 in Glacial forest rain refuges and speciation in Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia published in Acta Botanica Neerlandica volume 40 and then in 1994 in Wageningen Agric. Univ. Papers volume 94 number 1 under the title REFUGE BEGONIAS – Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial forest refuges in Africa will question the determinations, description and taxonomies previously published, considering that:
Begonia ciliobracteata auct. no Warb.
Begonia comperei Wilczek
Begonia hirsutula Hook.f.
Begonia klainei Pierre ex Pellegrin
Begonia subfalcata De Wild.
… are only one and very variable species, so variable that it is necessary to make a description of several pages, and that plants with general appearance, size, stems, leaves, flowers totally different, are now considered « identical ».

Begonia conchifolia

L’espèce type, découverte en février 1847 par Anders Sandoe Oersted au Costa-Rica au monte Candelaria est une plante épiphyte que l’on a dénommée Begonia scutellata Liebm dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn, page 9 en 1853 (planche d’herbier ci-dessus). Paul H. Allen a découvert le 31 décembre 1939 à Cerro Campana, au Panama, une plante qui est désormais considérée comme le type Begonia conchifolia A. Dietr (planche d’herbier ci-dessous).

Toutefois, Albert Gottfried Dietrich dans sa description de la plante le 16 août 1851 dans Allgemeine Gartenzeitung volume 19, numéro 33, pages 257 à 259 attribue la paternité de la découverte de la plante à Joseph von Rawicz Warszewicz,qui l’aurait trouvée au Costa-Rica, dans la cordillère de Chiriqui en janvier 1850. Je n’ai pas retrouvé de planche d’herbier de ce spécimen, ni même de la trace de cette espèce récoltée par Warszewicz. Il nomme alors la plante Begonia conchaefolia.
L’épithète spécifique conchifolia signifie « à feuilles en forme de conque ».
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

Il existe une sous-espèce : Begonia conchifolia var. rubrimacula Golding
La plante affectionne les forêts moyennes à feuillage persistant, en situation semi-ombragée, où elle pousse dans les creux des arbres.
Récemment, Mariano Calderón a trouvé cette espèce le 4 Septembre 1988 à Santa Anna au Salvador, et R. M. Rueda, L.D. Paguaga, N. Toval & J. Masís le 19 mars 2001 à proximité de Jinotega au Nicaragua.

Herbe rhizomateuse, généralement très ramifiée, feuilles obliques, légèrement asymétrique, ovale à base peltée, irrégulièrement denticulées, non ciliées au revers tomenteux. Inflorescences en cyme asymétrique avec de nombreuses fleurs roses.

Multiplication par boutures de feuilles pétiolées.

The type species, discovered in February 1847 by Anders Sandoe Oersted in Costa Rica at the monte Candelaria, is an epiphytic plant that has been named Begonia scutellata Liebm in Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening and Kjøbenhavn, page 9 in 1853 (herbarium plate above). Paul H. Allen discovered on December 31, 1939 a plant that is now considered to be the type Begonia conchifolia A. Dietr (herbarium board below).
However, Albert Gottfried Dietrich in his description of the plant on August 16, 1851 in Allgemeine Gartenzeitung volume 19, number 33, pages 257 to 259 attributes the paternity of the discovery of the plant to Joseph von Rawicz Warszewicz, who would have found it in Costa-Rica, in the cordillera of Chiriqui in January 1850. He then names the plant Begonia conchaefolia.
The specific epithet conchifolia means « conch-shaped leaves ».
This species is part of the section Gireoudia.
There is one subspecies: Begonia conchifolia var. rubrimacula Golding
The plant likes medium evergreen forests, in a semi-shaded area, where it grows in tree trenches.
Rhizomatous herb, generally very branched, oblique leaves, slightly asymmetrical, ovate with peltate base, irregularly denticulate, not ciliate with tomentose back. Inflorescences in asymmetric cyme with many pink flowers.
Multiplication by cuttings of petiolate leaves.