Begonia arborescens var. confertiflora

La plante a été découverte au Brésil par George Gardner (1812-1849) en mars 1837, dans la forêt vierge, dans les « Organ Moutains » (la Serra dos Órgãos), à 900 mètres d’altitude.

George Gardner l’a décrite dans sa Flora of Brazil comme une nouvelle espèce, Begonia confertiflora Gardner, en 1845 dans London Journal of Botany numéro 4, page 134.

A la suite des travaux de Carl F. P. von Martius (1794-1868) en 1861 Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841) a renommé la plante Begonia arborescens var. confertiflora (Gardner) A.DC. dans Flora Brasiliensis volume 4, numéro 1, page 378, considérant que la plante n’est pas une espèce, mais une variété de Begonia arborescens Raddi.

Feuille et nervures glabres, fleurs blanches ou roses.

The plant was discovered in Brazil by George Gardner (1812-1849) in March 1837, in the virgin forest, in the « Organ Moutains » (Serra dos Órgãos), 900 meters above sea level.
George Gardner described it in his Flora of Brazil as a new species, Begonia confertiflora Gardner, in 1845 in London Journal of Botany number 4, page 134.
Following the work of Carl F. P. Martius (1794-1868) in 1861 Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841) renamed the plant Begonia arborescens var. confertiflora (Gardner) A.DC. in Flora Brasiliensis volume 4, number 1, page 378, whereas the plant is not a species, but a variety of Begonia arborescens Raddi.
Leaf and veins glabrous, white or pink flowers.

 

 

Begonia aspleniifolia

Espèce décrite et dénommée Begonia ficifolia par Nicolas Hallé en 1972 dans Adansonia volume 2, numéro12, page 363, planche 2 : figures 3–3a ; planche 3.

Mais l’espèce avait déjà été décrite en 1864 par Augustin Pyramus de Candolle (1806-1893), sur la base des travaux de Joseph Dalton Hooker (1817-1911), description publiée dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, page 392, publié à Paris par Victor Masson, et au bénéfice de l’antériorité, c’est ce nom et cette description qui ont été retenues par les botanistes.
L’épithète spécifique aspleniifolia signifie « à feuille d’Asplenium« , en référence à la forme du feuillage finement découpé.

Plante endémique du Gabon, limitée aux monts Cristal et au massif du Chailu, appartenant à la section Filicibegonia.

Herbe pouvant atteindre 1 mètre de haut, aux tiges fortement ramifiées, parfois pubescentes, parfois non. Feuilles très dissymétriques, étroites très découpées, en 6 à 11 lobes d’un côté, 5 à 8 de l’autre. Inflorescences de fleurs blanches diaphanes ou légèrement teintées de jaune pâle à sommet rosâtre.

Cette plante rare pousse sur les pentes rocheuses en situation semi-ombragée dans la forêt primaire, entre 350 et 800 mètres d’altitude.

On la trouve en culture dans certaines collection où elle reste quand même de distribution confidentielle, bien que sa culture ne soit pas des plus délicates et que les minuscules fleurs se produisent facilement.
Multiplication facile par bouture de branches feuillées, et même par boutures de feuilles pédonculées.

Par erreur, on voit parfois l’épithète spécifique écrite B. asplenifolia.

 

Species described and named Begonia ficifolia by Nicolas Hallé in 1972 in Adansonia Volume 2, Number 12, page 363, Plate 2: Figures 3-3a; board 3.
But the species had already been described in 1864 by Augustin Pyramus de Candolle (1806-1893), based on the work of Joseph Dalton Hooker (1817-1911), description published in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, page 392, published in Paris by Victor Masson, and for the benefit of anteriority, it is this name and this description which have been retained by botanists. The specific epithet aspleniifolia means « Asplenium leaf », with reference to the shape of finely cut foliage.
Endemic plant of Gabon, limited to the Crystal Mountains and the Chailu Massif, belonging to the Filicibegonia section.
Grass up to 1 meter tall, with strongly branched stems, sometimes pubescent, sometimes not. Leaves very dissymmetrical, narrow very cut, in 6 to 11 lobes on one side, 5 to 8 on the other. Inflorescences of diaphanous white flowers or slightly tinged pale yellow to pinkish summit.
This rare plant grows on rocky slopes in semi-shaded conditions in the primary forest, between 350 and 800 meters above sea level.
It is found in culture in some collections where it remains still a confidential distribution, although its culture is not the most delicate and the tiny flowers occur easily.
Easy propagation by cuttings of leafy branches and even cuttings of pedunculate leaves.
By mistake, we sometimes see the specific epithet written B. asplenifolia.

 

 

Begonia bidentata var. insularum

La plante a été découverte par Ludwig Riedel (1790-1861) sur les pentes du Corcovado, au dessus de Rio de Janeiro, mais également près de Mandiocca dans l Serra d’Estrella. Plus tard, il a récolté l’échantillon ci-dessous dans la province de Bahia, à Tijuca.

A la suite des travaux de Carl F. P. von Martius (1794-1868) en 1861 Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841) a nommé et décrit la plante dans Flora Brasiliensis volume 4, numéro 1, page 381, planche 99 figure 2.

The plant was discovered by Ludwig Riedel (1790-1861) on the slopes of Corcovado, above Rio de Janeiro, but also near Mandiocca in Serra d’Estrella. Later, he collected the sample below in the province of Bahia, Tijuca.
Following the work of Carl F. P. Martius (1794-1868) in 1861 Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841) named and described the plant in Flora Brasiliensis volume 4, number 1, page 381, plate 99 figure 2.

Begonia oxyphylla

Plante découverte par Heinrich Wilhelm Schott, lors de l’expédition autrichienne à laquelle il a participé au Brésil entre 1817 et 1821.

Désigné comme Begonia oxyphylla A. DC en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 140.

En 1861, Augustin Pyramus de Candolle a ensuite indiqué différentes localités types dans la description de B. oxyphylla dans Flora Brasiliensis, page 379, notant pour la première fois que les collections provenaient de Rio de Janeiro, avant de préciser que la localité était incertaine car les spécimens avaient été mal étiqueté. L’auteur a enfin mentionné la localité comme “in umbrosis ad rivos in radice M. Serra d´Itaguahi; Pohl; in Serra de Macacu: Schott”.

Augustin de Candole fait donc référence aux spécimens laissé à Vienne par Johann Baptist Emanuel Pohl (1782-1834).

Dans son ouvrage original, Alphonse de Candolle a décrit Begonia oxyphylla à partir de matériaux brésiliens déposés dans l’herbier de Vienne. Aucune information exacte concernant la localité type de l’espèce n’a toutefois été fournie, la citation se bornant à indiquer: « In Brasilia (h. Vind.)« .
Augustin de Candolle a ensuite indiqué différentes localités types dans la description de B. oxyphylla dans Flora Brasiliensis, avant de préciser que la localité était incertaine car les spécimens avaient été mal étiqueté.
Dans le traitement taxonomique des Begoniaceae pour son Prodromus en 1864, Augustin de Candolle fournit des informations sur la localité qui coïncident, au moins en partie, avec celles mentionnées dans ses travaux précédents. La citation diffère toutefois en ce que le nom de Pohl a été cité à deux reprises, mais pas en tant que Pohl et Schott mais en tant que « Basso di Serra. Pohl. Serra de Mocao, Pohl. ».

Johan Pohl prend part à l’expédition scientifique autrichienne au Brésil commandée par la couronne en 1817 et retourne en Autriche en 1821. Le contingent de quatorze naturalistes inclut Johann Christian Mikan (1769-1844), Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868), Giuseppe Raddi (1770-1829), Heinrich Wilhelm Schott (1794-1865), Johann Baptist von Spix (1781-1826), Johann Baptist Emanuel Pohl (1782-1834), Johann Natterer (1787-1843), Ferdinand Dominik Sochor (chasseur impérial et empailleur habile) et les artistes naturalistes Thomas Ender (1793-1875) pour les paysages et Johann Buchberger pour la partie botanique. Pendant son séjour au Brésil, il explore les provinces de Minas Gerais, Minas, Goias, Bahia, Rio de Janeiro et une trentaine de fleuves brésiliens. Il recueille environ quatre mille espèces inconnues jusqu’alors. Il effectue également des recherches en minéralogie et en entomologie. Il découvre des gisements d’or et de diamants.
Dans son rapport sur son expédition à Rio de Janeiro en 1832, Johan Pohl a déclaré que les membres de l’équipe avaient quitté cette ville dans trois directions différentes. Lui-même s’est rendu par voie terrestre en direction d’Angra dos Reis et d’Ilha Grande. Heinrich Schott se dirigea par voie terrestre vers Cabo Frio et une autre équipe se rendit en bateau à Santa Cruz. Au cours de ces expéditions, Pohl se rendit à la Serra de Itaguahi (aujourd’hui Itaguaí) le 6 mars, arrivant au pied des montagnes de la Serra de Itaguaí à Fazenda do Ribeiro, à quatre lieues (environ 6,2 km) de Sepetiba. Dans la version allemande de son livre, Pohl décrit le nom portugais de la localité comme « Basso de Serra Itaguahy ». Il a également noté que des plantes avaient été récoltées à la Serra de Itaguaí, sans les nommer en détail, citant des collections d’espèces de Dorstenia, Cassia, Begonia, Polygala, Piper et des fougères. Des analyses du type nomenclaturel de B. oxyphylla déposé à Vienne ont révélé une étiquette de collection portant la description « in terro bosco Basso di Serras Pohl. — Serra de Mocao, Schott ». La localité « Baixo de Serra » a été mentionnée dans les travaux de Pohl. Augustin de Candolle a peut-être noté que le « Basso di Serra » (Baixo de Serra, en italien) n’est pas une localité de collection exacte. Il n’avait pas, non plus noté « Serra de Mocao » à Rio de Janeiro.

Cette espèce a été reclassée par Stephen F. Smith et Dieter C. Wasshausen dans Selbyana – The Journal of the Marie Selby Botanical Gardens numéro 20 page 28 en 1999 comme une variété Begonia arborescens var. oxyphylla (A. DC.) S.F. Sm. dans un article qui a pour titre New Taxa in Begonia (Begoniaceae) from Brazil pages 16 à 29. Mais je n’ai pas eu accès à cet article.
Augustin de Candolle aurait peut-être tenté d’améliorer les informations fournies sur les spécimens déposés à Vienne contenant deux spécimens, l’un de B. oxyphylla et l’autre de B. dentatiloba, comme indiqué dans de précédentes publications. La localité type de B. oxyphylla aurait donc été située dans la partie inférieure des montagnes de la Serra de Itaguaí, localité qui coïncide avec la répartition connue de l’espèce. Cette interprétation laisse à penser que le matériel fourni par Schott appartient à B. dentatiloba et qu’il a été mélangé à une collection de B. oxyphylla de Pohl. Cette interprétation est corroborée par le fait que B. dentatiloba est présent dans la Serra de Macacu (actuellement Cachoeiras de Macacu), localité que Schott a probablement visitée alors qu’elle tentait de se rendre à Cabo Frio (l’équipe de Schott n’est pas arrivée à sa destination finale car l’un de ses membres, Johann Buchberger, a été blessé et ils sont rentrés à Rio de Janeiro, Buchberger est mort en 1826 des suites de son accident).
Stephen Smith et Dieter Wasshausen ont interprété cela comme signifiant que Augustin de Candolle avait analysé deux collections différentes de Pohl déposées à Vienne. Comme à la suite des travaux de « simplification » de la taxonomie du genre Begonia commencé par Lyman Smith, ils étaient dans une démarche qui consistait à réduire le nombre d’espèces, ce prétexte a été suffisant pour considérer B. oxyphylla comme une variété de Begonia arborescens.

En décembre 2018 Eliane de Lima Jacques a publié Re-establishment of Begonia oxyphylla (Begoniaceae), a species from the coastal forests of Brazil dans Phytotaxa volume 381, numéro 1, pages 22 à 26.

Comme Begonia oxyphylla se distingue facilement de Begonia arborescens par son indumentum tomenteux ferrugineux dense avec des poils étoilés brièvement épineux trouvés sur la plante entière (en particulier les parties les plus jeunes), et en particulier les nervures sur le revers des feuilles, le rachis de l’inflorescence, des pédicelles et des fleurs (vs pubères glabrescent, jamais ferrugineux), feuilles oblongues, allongées (vs obovales), avec des trichomes étoilés peu épineux (vs trichomes simples), le taxon est rétabli en tant qu’espèce distincte.
L’épithète fait allusion au sommet acuminé du limbe foliaire : oxy signifiant pointu, et phylla feuille.
L’espèce appartient à la section Pritzelia.

L’espèce est limitée à la région sud de l’État de Rio de Janeiro, au Brésil. la plante pousse dans des endroits ombragés, en particulier près des cours d’eau, dans des forêts sous-montagnardes situées à une altitude comprise entre 120 et 790 mètres. Si dans la nature, cette espèce une aire de répartition plus restreinte que  Begonia arborescens, donc qui est plus rare, c’est celle qui est la plus rencontrée dans les collections et auprès des horticulteurs spécialisés sous le nom, désormais erroné de Begonia arborescens var oxyphylla.

Petit buisson, érigé, terrestre, ombrophile, pouvant atteindre 2 mètres de hauteur, présence de cystolithes, plus facilement observable dans les structures hyalines, tige avec des entre-nœuds verdâtres, rouille, pubéruleuse à glabrescente, avec des trichomes étoilés brièvement épineux, stipules précoces et caduques, naviculaires, feuilles simples, pétioles cylindriques, verdâtres, ferrugineuses, surface supérieure hirsute avec trichomes stellaires épineux, légèrement pubescente à glabrescent, surface inférieure tomenteuse ferrugineuse avec peu trichomes étoilés épineux, peu pubescents sur une grande partie du limbe mais denses sur les veines principales, limbes foliaires elliptiques, bords dentelés, apex acuminé, base obtuse, légèrement asymétrique, inflorescence de 8 à 15 cm de long, fleurs mâles avec 4 tépales largement obovés, blancs, fleurs femelles à 5 tépales, rarement 6, blancs, pubéruleux au tiers inférieur, capsules oblates à elliptiques. Floraison de décembre à février.

Begonia arborescens var. oxyphylla
Photos Marcelo Rodrigues Miranda

Plante facile à cultiver, laisser un repos bien marqué en hiver, avec très peu d’arrosages, et, par contre, bassiner régulièrement et copieusement en été.

Multiplication par semis ou bouturage de tiges feuillées en été.

J’ai toutefois de gros doutes par rapport à cette plante obtenue dans une bourse aux plantes.

Plant discovered by Heinrich Wilhelm Schott, during the Austrian expedition in which he participated in Brazil between 1817 and 1821.
Designated as Begonia oxyphylla A. DC in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle (1806-1893), when he wrote his Mémoire sur la Famille des Begoniaceae in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 number 11, page 140.
In 1861, Augustin Pyramus de Candolle then indicated different typical localities in the description of B. oxyphylla in Flora Brasiliensis, page 379, noting for the first time that the collections came from Rio de Janeiro, before specifying that the locality was uncertain because the specimens had been mislabeled. The author has finally mentioned the locality as « in umbrosis ad rivos in radice Mr. Serra d’Itaguahi; Pohl; in Serra de Macacu: Schott « .
Augustin de Candole therefore refers to the specimens left in Vienna by Johann Baptist Emanuel Pohl (1782-1834).
In his original work, Alphonse de Candolle described Begonia oxyphylla from Brazilian materials deposited in the Vienna herbarium. However, no exact information concerning the type locality of the species has been provided, the quotation being limited to « In Brasilia (H. Vind.)« .
Augustin de Candolle then indicated different typical localities in the description of B. oxyphylla in Flora Brasiliensis, before stating that the locality was uncertain because the specimens had been mislabeled.
In the taxonomic treatment of Begoniaceae for his Prodromus in 1864, Augustin de Candolle provides information on the locality that coincides, at least in part, with those mentioned in his previous work. The quotation differs, however, in that the name of Pohl has been quoted twice, but not as Pohl and Schott but as « Basso di Serra, Pohl, Serra de Mocao, Pohl. »
Johan Pohl took part in the Austrian scientific expedition to Brazil commissioned by the crown in 1817 and returned to Austria in 1821. The contingent of fourteen naturalists includes Johann Christian Mikan (1769-1844), Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) , Giuseppe Raddi (1770-1829), Heinrich Wilhelm Schott (1794-1865), Johann Baptist von Spix (1781-1826), Johann Baptist Emanuel Pohl (1782-1834), Johann Natterer (1787-1843), Ferdinand Dominik Sochor ( imperial hunter and skilful stuffer) and the naturalist artists Thomas Ender (1793-1875) for the landscapes and Johann Buchberger for the botanical part. During his stay in Brazil, he explores the provinces of Minas Gerais, Minas, Goias, Bahia, Rio de Janeiro and about thirty Brazilian rivers. It collects about four thousand previously unknown species. He also conducts research in mineralogy and entomology. He discovers deposits of gold and diamonds.
In his report on his expedition to Rio de Janeiro in 1832, Johan Pohl stated that the team members had left the city in three different directions. He himself traveled by land to Angra dos Reis and Ilha Grande. Heinrich Schott went by land to Cabo Frio and another team went by boat to Santa Cruz. During these expeditions, Pohl traveled to Serra de Itaguahi (present-day Itaguaí) on 6 March, arriving at the foot of the Serra de Itaguaí mountains at Fazenda do Ribeiro, four leagues (about 6.2 km) from Sepetiba. In the German version of his book, Pohl describes the Portuguese name of the locality as « Basso de Serra Itaguahy ». He also noted that plants had been harvested from the Serra de Itaguaí, without naming them in detail, citing collections of species of Dorstenia, Cassia, Begonia, Polygala, Piper and ferns. Analyzes of the B. oxyphylla nomenclatural type filed in Vienna revealed a collector’s label bearing the description « In terro bosco Basso di Serras Pohl. » – Serra de Mocao, Schott. The locality « Baixo de Serra » has been mentioned in the works of Pohl. Augustin de Candolle may have noted that the « Basso di Serra » (Baixo de Serra, in Italian) is not an exact collection town. He also did not write « Serra de Mocao » in Rio de Janeiro.
This species has been reclassified by Stephen F. Smith and Dieter C. Wasshausen in Selbyana – The Journal of the Selby Botanical Gardens No. 20 page 28 in 1999 as a variety Begonia arborescens var. oxyphylla (A. DC.) S.F. Sm. in an article entitled New Taxa in Begonia (Begoniaceae) from Brazil pages 16 to 29. But I did not have access to this article.
Augustin de Candolle might have tried to improve the information provided on specimens deposited at Vienna containing two specimens, one of B. oxyphylla and the other of B. dentatiloba, as indicated in previous publications. The typical locality of B. oxyphylla would have been located in the lower part of the Serra de Itaguaí mountains, which coincides with the known distribution of the species. This interpretation suggests that the material provided by Schott belongs to B. dentatiloba and has been mixed with a collection of Pohl B. oxyphylla. This interpretation is corroborated by the fact that B. dentatiloba is present in the Serra de Macacu (now Cachoeiras de Macacu), a locality that Schott probably visited while attempting to travel to Cabo Frio (Schott’s team). did not arrive at his final destination because one of his members, Johann Buchberger, was injured and they returned to Rio de Janeiro, Buchberger died in 1826 as a result of his accident).
Stephen Smith and Dieter Wasshausen interpreted this to mean that Augustin de Candolle had analyzed two different collections of Pohl deposited in Vienna. As following the « simplification » of the Begonia taxonomy started by Lyman Smith, they were in a process of reducing the number of species, this pretext was sufficient to consider B. oxyphylla as a variety of species. Begonia arborescens.
In December 2018 Eliane de Lima Jacques published Re-establishment of Begonia oxyphylla (Begoniaceae), a species from the coastal forests of Brazil in Phytotaxa volume 381, number 1, pages 22 to 26.
As Begonia oxyphylla is easily distinguished from Begonia arborescens by its dense ferruginous tomentose indumentum with slightly spiny stellate hairs found on the whole plant (especially the youngest parts), and especially the veins on the underside of the leaves, the spine of the inflorescence, pedicels and flowers (vs. glabrescent, never ferruginous pubescent), oblong elongated leaves (vs. obovate), with spiny trichomes sparsely (vs. simple trichomes), the taxon is reestablished as a distinct species.
The epithet refers to the acuminate apex of the leaf blade: oxy meaning sharp, and phylla leaf.
The species belongs to the section Pritzelia.
The species is restricted to the southern region of Rio de Janeiro State, Brazil. the plant grows in shady areas, particularly near rivers, in submontane forests at altitudes between 120 and 790 meters. If, in the wild, this species has a more restricted distribution than Begonia arborescens, which is more rare, it is the one most frequently encountered in the collections and with specialized horticulturists under the name, now erroneous, of Begonia arborescens var. oxyphylla.
Small bush, erect, terrestrial, ombrophilous, up to 2 meters in height, presence of cystoliths, more easily observable in hyaline structures, stem with greenish internodes, rust, puberulous to glabrescent, with slightly spiny stellate trichomes, stipules early and deciduous, navicular, leaves simple, petioles cylindrical, greenish, ferruginous, upper surface shaggy with stellate trichomes spiny, slightly pubescent to glabrescent, lower surface tomentose ferruginous with few spiny stellate trichomes, little pubescent over a large part of the limbus but dense on main veins, elliptical leaf blades, serrated edges, apex acuminate, obtuse base, slightly asymmetrical, inflorescence 8 to 15 cm long, male flowers with 4 widely obovate tepals, white, female flowers with 5 tepals, rarely 6, white, puerperular to the lower third, oblate to elliptic capsules. Flowering from December to February.
Plant easy to cultivate, leave a well marked rest in winter, with very little watering, and, for against, to baste regularly and copiously in summer.
Multiplication by sowing or cuttings of leafy stems in summer.