Begonia acetosa

Je n’ai aucune information à propos de la découverte de cette plante. Les spécimens auxquels s’est référencé Vellozo restent inconnus.

Plante dénommée par le botaniste brésilien José Mariano da Conceição Vellozo dans Florae Fluminensis Icones, edidit Domnus Frater Antonius de Arrabida. Parisiis volume 10, planche 50 en 1827 (mais publié le 29 Octobre 1831).
Son épithète spécifique vient du latin acetosus et signifie « vinaigré » par référence à la légère acidité du goût du feuillage quand on le consomme.
Cette espèce fait partie de la section Pritzelia.

Plus tard en 1881, la plante a été décrite dans les Archivos do Museu Nacional do Rio de Janeiro, volume 5, page 406.

Jack Golding lui a consacré un article très complet en 1996 dans The Begonian N° 63 pages 49 à 51.

Cette espèce a été introduite en 1946 aux USA par Mulford B. Foster qui l’avait récolté près de Rio de Janeiro. Suite aux recommandations de Jack Golding elle portait précédemment la référence Begonia U254. En effet, à la lecture de la description originale, plutôt maigre, de Vellozo, il avait visualisé un grand bégonia ressemblant à une canne à très grandes feuilles, qui ne correspondait aucunement à cette plante prostrée. Je ne connais pas de nouveaux spécimens de B. acetosa prélevés dans la nature ces dernières années. Les plantes que nous cultivons sont apparemment des clones de la plante apportée par Foster en 1946 des tropiques américains. A ce moment-là, il avait été identifié par le Dr. Lyman B. Smith comme étant Begonia acetosa Vellozo.

C’est un bégonia rhizomateux et très décoratif au port étalé et tombant, feuilles arrondies et veloutées, bords ciliés, tiges brun rouge. Le dessus du limbe est vert olive et est recouvert de poils blancs lui donnant un aspect velouté caractéristique, le revers des feuilles et brun-rouge foncé. L’inflorescence présente des fleurs blanches des deux sexes.
Cette espèce a été utilisée en 1986 par Ross Bolwell dans un croisement B. (soli-mutata x acetosa) qui ne semble pas avoir été suivi d’un franc succès.
La plante a également été utilisé pour créer les cultivars : B. ‘Black Raspberry’ (Paul P. Lowe, 1972) ; B. ‘Carolina Moon’ (Kit Jeans, 1977) ; B. ‘Christmas Theme’ (Sherer, 1960) ; B. ‘Holley’s Blues’ (Freda Holley dans les années 2000) ; B. ‘Laura Jane’ (Louise Schwerdtfeger, 1957) ; B. ‘Old Woman’ (Bob Cole, 1980) ; B. ‘Sunkist’ et B. ‘Trycola‘ (Hazel Burley – Australie) ; B. ‘Tuti Siregar’ (Hartutiningsih-M. Siregar – Bogor Botanical Gardens, Ouest Java, 2005) ; B. ‘Venice’ (Elsie Frey, 1957) ; B. ‘Yorke’s Delight’ (Bernard Yorke , 1980).
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La plante prospère sous une lumière peu abondante, sans soleil direct et dans une terre moyennement humide et même presque sèche en hiver, pour un repos plus marqué, mais dans une ambiance humide.
C’est une plante assez commune en culture qui reste délicate à conserver en hiver sous nos climats.
Multiplication par bouture de rhizome, ou mieux, par semis qui est très facile à réussir.

I have no information about the discovery of this plant. The specimens referred to by Vellozo remain unknown.
Plant named by the Brazilian botanist Jose Mariano da Conceição Vellozo in Florae Fluminensis Icones, Edidit Domnus Frater Antonius de Arrabida. Parisiis volume 10, plate 50 in 1827 (but published on October 29, 1831).
Its specific epithet comes from the Latin acetosus and means « vinegar » by reference to the slight acidity of the taste of the foliage when it is consumed.
This species is part of the section Pritzelia.
Later in 1881, the plant was described in the Archives of the National Museum of Rio de Janeiro, Volume 5, page 406.
Jack Golding devoted a very complete article in 1996 in The Begonian N ° 63 pages 49 to 51.
This species was introduced in 1946 in the USA by Mulford B. Foster who harvested it near Rio de Janeiro. Following the recommendations of Golding she previously carried the reference Begonia U254. In fact, after reading Vellozo’s rather lean description, he had visualized a large begonia looking like a cane with very large leaves, which did not correspond to this prostrate plant. I do not know any new specimens of B. acetosa taken from the wild in recent years. The plants we grow are apparently clones of the plant brought by Foster in 1946 from the American tropics. At that time, he had been identified by Dr. Lyman B. Smith as Begonia acetosa Vellozo.
It is a rhizomatous and very decorative begonia with spreading and falling habit, round and velvety leaves, ciliate margins, red-brown stems. The upper limb is olive green and is covered with white hairs giving it a characteristic velvety appearance, the underside of the leaves and dark brown-red. The inflorescence has white flowers of both sexes.
The plant thrives under scanty light, with no direct sun and in a moderately humid soil and even almost dry in winter, for a more pronounced rest, but in a humid atmosphere.
It is a fairly common plant in culture that remains delicate to keep in winter in our climate.
Multiplication by rhizome cutting, or better, by sowing which is very easy to succeed.
This species was used in 1986 by Ross Bolwell in a B. (soli-mutata x acetosa) cross, which does not seem to have been followed by much success.

The plant has also been used to create the cultivars: B. ‘Black Raspberry’ (Paul P. Lowe, 1972) ; B. ‘Carolina Moon’ (Kit Jeans, 1977) ; B. ‘Christmas Theme’ (Sherer, 1960) ; B. ‘Holley’s Blues’ (Freda Holley dans les années 2000) ; B. ‘Laura Jane’ (Louise Schwerdtfeger, 1957) ; B. ‘Old Woman’ (Bob Cole, 1980) ; B. ‘Sunkist’ et B. ‘Trycola‘ (Hazel Burley – Australie) ; B. ‘Tuti Siregar’ (Hartutiningsih-M. Siregar – Bogor Botanical Gardens, Ouest Java, 2005) ; B. ‘Venice’ (Elsie Frey, 1957) ; B. ‘Yorke’s Delight’ (Bernard Yorke , 1980).

 

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Begonia angulata

Ce bégonia est originaire du Brésil où il a probablement été découvert par George Gardner (1812-1849), dans la région de Parati, sur la rive d’un ruisseau. Je n’ai, cependant, pas retrouvé le type de cette espèce à ce jour, et je vous propose donc un syntype récolté en mai 1937 par G. Gardner près de Organ M.

L’espèce a été dénommée en 1827 par José Mariano da Conceição Velloso (1742-1811) dans Florae Fluminensis Icones Volume 10, planche 52.

Puis décrite dans les Archivos do Museu Nacional do Rio de Janeiro volume 5, page 407 en 1881.

L’espèce fait partie de la section Pritzelia.
L’épithète spécifique angulata signifie « angulaire« , par allusion à la forme du feuillage.
Il existe des variétés naturelles :
B. angulata var. angulata
B. angulata var. campos-portoi Brade
B. angulata var. serrana Brade

Begonia angulata dans la région de Santa Catarina – Photo Luiz A. Funez

 

Il s’agit d’une plante buissonnante à tiges grêles, dont les feuilles sont allongées, plus ou moins dentées et ondulées sur les bords, vert tendre, parfois tachées de blanc-argenté. Fleurs blanches d’avril à juin.

Multiplication par semis, boutures de tiges feuillées en été.

This begonia is native to Brazil where it may be discovered by George Gardner (1812-1849), in the region of Parati, on the bank of a stream. I have not, however, found the type of this species to date, so I propose you a syntype harvested in May 1937 by G. Gardner near Organ M.
The species was named in 1827 by José Mariano da Conceição Velloso (1742-1811) in Florae Fluminensis Icones volume 10, plate 52.
Then described in the Archivos do Museu Nacional do Rio de Janeiro volume 5, page 407 in 1881.
The species is part of the section Pritzelia.
The specific epithet angulata means « angular », referring to the shape of the foliage.
There are natural varieties:
B. angulata var. angulata
B. angulata var. campos-portoi Brade
B. angulata var. serrana Brade
It is a bushy plant with slender stems, whose leaves are elongate, more or less toothed and wavy at the edges, tender green, sometimes stained with silvery-white. White flowers from April to June.
Propagation by seedling, cuttings of leafy stems in summer.

 

 

 

 

Begonia herbacea

Curtis’s Botanical Magazine 99, planche 6039. 1873.

Sans aucune certitude, je pense que la plante a été découverte par Carl Friedrich Philipp von Martius, entre 1817 et 1820 lors de son séjour au Brésil, dans la région de Mandiocca. C’est en tout cas les spécimens les plus anciens que j’ai retrouvé.

Plante dénommée pour la première fois dans Florae Fluminensis Icones Vol 10 planche 53, en 1827 par José Mariano da Conceição Velloso (1742-1811). L’épithète spécifique herbacea signifie « herbacée » pour cette plante endémique du Brésil.
L’espèce fait partie de la section Trachelocarpus. Trachelocarpus (trachela « cou » + carpus « fruit »), indique pour cette section la situation particulière des parties de la fleur femelle par rapport au fruit ou à l’ovaire qui sont séparés par un allongement inhabituel.

En 1873, la plante est décrite par Joseph Dalton Hooker dans le Curtis’s botanical magazine volume 99 (série 3, volume 29) planche 6039 (voir la planche en haut de page).

En 1944, Alexander Curt Brade désigne la plante comme Begonia attenuata var. herbacea (Vell.) Brade dans le Boletim do Museu Nacional de Rio de Janeiro. Botanica volume 1, numéro 7.

En 1953, dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie Vol. 76 page 38 Edgar Irmscher a décrit deux sous-espèces :
B. herbacea var. ellipticifolia Irmsch.
B. herbacea var. typica Irmsch et B. herbacea var typica fo. minor Irmsch.
Il existe également plusieurs formes locales, j’en cultive certaines, entre autres, de Mogli das Cruzes, Salesopolis ou Teresopolis.

En septembre 1959, à l’occasion d’une suite d’articles sur les Begonias brésiliens, Moyses Kuhlmann consacre plusieurs pages à cette espèce dans The Begonian volume 26, numéro 9, pages 196, 197 et 209.

On rencontre cette espèce dans la forêt ombrophile de la mata Atlantica dans les régions de Rio de Janeiro, Paraná, et  Santa Catarina.

A permis de créer les cultivars B. ‘Ever Reddy’, B. ‘Pink African Violet Begonia’ et B. ‘Speckled Spear’ de Leslie Woodriff en 1978, ou B. ‘Midge’ de Belva Nelson Kusler en 1976, entre autres.
Je sais qu’il existe un Begonia (socotrana x herbacea) dont je n’ai jamais vu ni description, ni photo.

Dans cette section, on trouve également Begonia angraensis, Begonia depauperata, Begonia lanceolata et Begonia rhyzocarpa.

Les espèces de cette section croissent et vivent attachées aux troncs des arbres, sans aucun contact avec le milieu environnant, et, de la même manière que les orchidées, les broméliacées et une infinité d’autres plantes épiphytes, ces bégonias ne prennent rien aux arbres auxquels ils s’accrochent. Ils peuvent donc continuer à vivre sur des troncs morts et se développer admirablement sur le « xaxim » (Fougère géante arbustive). Espèce rhizomateuse de 25 centimètres de haut, dont une autre particularité sont les feuilles symétriques et lancéolées, avec une transition presque imperceptible entre la base longtemps atténuée de la feuille et le rhizome, tellement le pétiole est discret. Les fleurs mâles sont en inflorescences de 5 à 7 fleurs blanc crème. Les fleurs femelles sont solitaires, floraison en fin d’hiver.

La multiplication se fait facilement pas semis, division des souches.
Je cultive les jeunes plantes dans un substrat composé uniquement de compost à demi décomposé de feuilles et de frondes de fougères. Quand les plantes peuvent être mise en place, je les installe sur des branches couvertes de mousses, mais on peut utiliser des troncs de fougères arborescentes, ou des coques de noix de coco…
Les taches argentées des feuilles deviennent plus évidentes et les fleurs presque blanc neige sur les spécimens cultivés à l’ombre. Lorsque la plante est exposée au soleil, les taches ne sont pas aussi claires et les bords des fleurs, ainsi que le dos de la feuille deviennent teintés de rouge ou de rose.

 

Без сомнений, это растение было найдено ботаником Carl Friedrich Philipp von Martius между 1817 и 1820 в Бразилии в районе MandioccaБ Это самый древний экземпляр, который я обнаружил. Растение было описано в Florae Fluminensis Icones том10 – 53, в 1827 ботаником José Mariano da Conceição Velloso (1742-1811). Эпитет herbacea означает травянистое растение, произрастающее в Бразилии.
Этот вид относится к разделу Trachelocarpus. Trachelocarpus (trachela « шея » + carpus « фрукт »), в котором завязь и плод в женских цветках разделены необычно длинном соединением.
В 1873, растение было описано ботаником Joseph Dalton Hooker в журнале Curtis’s botanical том 99 ( 3, 29) рис 6039 (см иллюстрацию вверху страницы).
В 1944, Alexander Curt Brade дает этому растение название Begonia attenuata var. herbacea (Vell.) в Boletim do Museu Nacional в Rio de Janeiro. Журнал Botanica том 1, 7.
В 1953, в издении Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie том. 76 стр 38 Edgar Irmscher описывает два подвида:
Begonia herbacea var. ellipticifolia Irmsch и Begonia herbacea var. typica Irmsch.
Имеются многочисленные местные подвиды, я выращиваю некоторые из них ( Mogli das Cruzes, Salesopolis ou Teresopolis).
В сентябре 1959, в статьях, посвященных Begonias brésiliens, ботаник Moyses Kuhlmann посвящает несколько страниц этому растению в The Begonian том 26, номер 9.
Этот вид встречается в тенистых лесах в районах Rio de Janeiro, Paraná и Santa Catarina.
В 1978 был выведен подвил B. ‘Pink African Violet Begonia’ de Leslie Woodriff , а в 1976 B. ‘Midge’ de Belva Nelson Kusler.
В этом же разделе имеются Begonia attenuata, Begonia lanceolata и Begonia rhyzocarpa.
Эти растения растут, взбираясь по стволу деревьев, без всякой другой связи с окружающей растительностью, также как орхидеи, бромелиевые и другие виды эпифитов. Так как они ничего не потребляют от стволов еревьев, бегонии могут жить даже на сухих стволах, а также на « xaxim » (Гиганский папоротник). Вид rhizomateuse 25 см в высоту, с листьями симметричными и ланцетовидными, с таким незаметным переходом между основанием листа и корневищем, что стебель практически незаметен. Мужские цветки состоят из соцветием из 5-6 цветов кремовой расцветки. Женские цветки одиночные, цветение в конце зимы.. Я выразива это растение из семян,
Разведение семенами или разделением стеблями
Я выращаваю молодые растения в субстрате из компоста из листьев папоротника. Когда растение достигает размера, чтобы его можно было высаживать, я его прикрепляю к веткам, покрытым мхом. Но можно использовать также стволы деревообразных папоротников или скорлупу кокосового ореха.
Серебристые пятна на листьях становятся более заметными, а листья практически белыми на растениях, выращиваемых в тени. Когда растение находится на свету, эти пятна не такие светлые, а сам лист, а также его обратная сторона красного или розового цвета.

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Without any certainty, I think that the plant was discovered by Carl Friedrich Philipp von Martius, between 1817 and 1820 during his stay in Brazil, in the region of Mandiocca. In any case, the oldest specimens I found.
Plant named for the first time in Florae Fluminensis Icones Vol 10 plate 53, in 1827 by José Mariano da Conceição Velloso (1742-1811). The specific epithet herbacea means « herbaceous » for this plant endemic to Brazil.
This species belongs to the section Trachelocarpus (trachela « neck » + carpus « fruit »), indicates for this section the particular situation of the parts of the female flower with respect to the fruit or the ovary which are separated by an unusual elongation.
In 1873, the plant is described by Joseph Dalton Hooker in Curtis’s botanical magazine volume 99 (series 3, volume 29) plate 6039 (see the board at the top of the page).
In 1944, Alexander Curt Brade refers to the plant as Begonia attenuata var. herbacea (Vell.) Brade in the Boletim do Museu Nacional de Rio de Janeiro. Botanica volume 1, number 7.
In 1953, in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie Vol. 76 page 38 Edgar Irmscher described two subspecies:
Begonia herbacea var. ellipticifolia Irmsch
Begonia herbacea var. typica Irmsch.
There are also several local forms, I cultivate some, among others, Mogli das Cruzes, Salesopolis or Teresopolis.
In September 1959, in a series of articles on Brazilian Begonias, Moyses Kuhlmann devotes several pages to this species in The Begonian volume 26, number 9.
This species is found in the rainforest of Mata Atlantica in the Rio de Janeiro, Paraná, and Santa Catarina regions.
Created Leslie Woodriff‘s  
cultivars B. ‘Ever Reddy’, B. ‘Pink African Violet Begonia’ and B. ‘Speckled Spear’ in 1978, or B. ‘Midge’ by Belva Nelson Kusler in 1976, among others.
In this section, we also find Begonia attenuata, Begonia lanceolata and Begonia rhyzocarpa.
The species of this section grow and live attached to the trunks of the trees, without any contact with the surrounding environment, and in the same way as orchids, bromeliads and an infinity of other epiphyte plants, these begonias take nothing from trees. to which they cling. They can therefore continue to live on dead trunks and develop admirably on the « xaxim » (giant shrub fern). A rhizomatous species 25 centimeters high, another characteristic of which are the symmetrical and lanceolate leaves, with an almost imperceptible transition between the long attenuated base of the leaf and the rhizome, so the petiole is discreet. The male flowers are in inflorescences of 5 to 7 creamy white flowers. The female flowers are solitary, blooming in late winter.
The multiplication is easily done not sowing, division of the strains.
I grow the young plants in a substrate composed only of compost half-decomposed leaves and ferns fronds. When the plants can be put in place, I install them on branches covered with moss, but one can use trunks of tree ferns, or shells of coconut …
The silvery patches of the leaves become more obvious and the flowers almost snow-white on the specimens grown in the shade. When the plant is exposed to the sun, the spots are not so clear and the edges of the flowers, as well as the back of the leaf become tinged with red or pink.

Begonia lanceolata

Je n’ai aucune idée à propos de la façon dont cette plante a été découverte.
L’espèce a été dénommée en 1831 par José Mariano da Conceição Vellozo (1742-1811) dans Florae Fluminensis Icones numéro 10, planche 33. Puis décrite dans Arquivos do Museu Nacional do Rio de Janeiro volume 5 page 402. Enfin, en 2005, Mark Tebbitt a fourni une clef de détermination dans Begonias volume 5, pages 148 et 149 et publié une gravure planche 114.
L’espèce fait partie de la section Trachelocarpus avec, entre autres, B. fulvo-setulosa, B. herbacea et B. vellozianna, qui ont tous 56 chromosomes.

Synonymes :
Begonia angraensis Brade
Begonia attenuata (Klotzsch) A.DC.
Trachelanthus attenuatus Klotzsch
Trachelocarpus attenuatus C.Muell.

Herbe épiphyte de la forêt ombrophile côtière de la Mata Atlantica dans les régions de Rio de Janeiro et São Paulo, moins chaudes que l’Amazonie plus au nord. La plante de 20 centimètres environs possède des feuilles étroites en forme de lance qui proviennent directement d’un rhizome rampant. Des cristaux oxaliques naturels sont présents sur la face inférieure des feuilles. Les fleurs sont blanches, avec des fleurs femelles restant près du rhizome.

C’est une plante qui a la réputation d’être difficile à cultiver en raison de ses habitudes épiphytes.  Mais de toute évidence, il suffit de la cultiver comme les orchidées, sur un mur vertical, dans un panier suspendu, dans une gouttière, sur une plaque d’écorce… dans des substrats pour orchidées, ou composés de fougères et feuilles semi-décomposées, sable et écorces.
Multiplication par semis.

Je lui connais trois cultivars issus d’hybridations avec cette espèce B. ‘Baby Rosebud’, un Begonia de type Hiemalis obtenu par Leslie Woodriff en 1981 ; B. ‘Bebe’ un rhizomateux obtenu en 1974 par Beck ; B. ‘Golden Sands’ obtenu en 1982 par Patrick J. Worley en pollinisant Begonia plebeia. Le nombre de chromosomes de cette espèce devrait permettre son hybridation avec des espèces arbustives.

Je cultive deux formes locales : de Bertioga et de Caraguatatuba

 

I have no idea about how this plant was discovered.
The species was named in 1831 by José Mariano da Conceição Velloso (1742-1811) in Florae Fluminensis Icones number 10, plate 33. Then described in Arquivos do Museu Nacional do Rio de Janeiro volume 5 page 402. Finally, in 2005, Mark Tebbitt provided a key of determination in Begonias volume 5, pages 148 and 149 and published a plate etching 114.
The species is part of the Trachelocarpus section with, among others, B. fulvo-setulosa, B. herbacea and B. vellozianna, all of which have 56 chromosomes.
Synonyms:
Begonia angraensis Brade
Begonia attenuata (Klotzsch) A.DC.
Trachelanthus attenuatus Klotzsch
Trachelocarpus attenuatus C.Muell.
Epiphytic grass of the coastal rainforest of Mata Atlantica in the regions of Rio de Janeiro and São Paulo, warmer than the Amazon further north. The 20 cm long plant has narrow lance-shaped leaves that come directly from a creeping rhizome. Natural oxalic crystals are present on the underside of the leaves. The flowers are white, with female flowers remaining near the rhizome.
It is a plant that is known to be difficult to grow because of its epiphytic habits. But obviously, just grow it like orchids, on a vertical wall, in a hanging basket, in a gutter, on a bark plate … in substrates for orchids, or composed of semi-decomposed
ferns and
leaves, sand and bark.
Multiplication by sowing.
I know three cultivars hybridized with this species B. ‘Baby Rosebud’, a Begonia Hiemalis type obtained by Leslie Woodriff in 1981; B. ‘Bebe’ a rhizomatous obtained in 1974 by Beck; B. ‘Golden Sands’ obtained in 1982 by Patrick J. Worley pollinating Begonia plebeia. The number of chromosomes of this species should allow its hybridization with shrub species.

Begonia lanceolata, Mata Atlantica, Caraguatatuba – Source Atlantic Forest

Begonia lanceolata f. de Bertioga

Riveira de São Lourenço, Bertioga photographiée depuis un drone DJI Phantom 2 Vision le 10 juillet 2015 par Vansdrone (http://www.vansdrone.com/)

Bertioga est une ville balnéaire au sud de São Paulo, avec une plage paradisiaque célèbre, pas seulement par le fait que l’ancien officier SS et médecin d’Auschwitz Josef Mengele s’y est noyé en 1979 après une vie paisible au Brésil.  De fait, toute la frange côtière de la forêt a définitivement disparue sous le béton, avec ses espèces endémiques.

C’est dans cette forêt proche de Bertioga qu’a été découvert cette forme locale du Begonia lanceolata au feuillage maculé de points blancs et aux bords denticulés.

Je commence la culture de cette espèce, que j’ai obtenue de semis à partir de graines achetées chez Brazil plants, de façon très classique. Semis dans un mélange terreau semis 50%, vermiculite 50% à 25°C. Repiquage dans un substrat classique allégé avec de la vermiculite, et les jeunes plantes placées au chaud (entre 20 et 25°C) à l’étouffée en renversant un gobelet plastique transparent sur les godets.
Ce n’est que lorsque les plantes ont développées quelques feuilles adultes que je les repique dans un substrat qui convent mieux à leurs habitudes épiphytes : fougères et feuilles broyées en partie compostées dans la serre. Plus tard, les plantes adultes seront disposées sur les murs verticaux ou dans des paniers suspendus.

 

 

Bertioga is a seaside town south of São Paulo, with a famous paradise beach, not only because former SS officer and Auschwitz doctor Josef Mengele drowned there in 1979 after a peaceful life in Brazil. In fact, all the coastal fringes of the forest disappeared permanently under the concrete, with its endemic species.
It is in this forest near Bertioga that this local form of Begonia lanceolata has been discovered with foliage stained with white dots and denticulate margins.
I start the cultivation of this species, which I obtained from sowing from seeds bought from Brazil plants, in a very classical way. Sowing in a 50% potting mix, 50% vermiculite at 25 ° C. Transplanted in a conventional substrate lightened with vermiculite, and the young plants placed warm (between 20 and 25 ° C) with the smothered by reversing a transparent plastic cup on the buckets.
It is only when the plants have developed some adult leaves that I transplant them into a substratum that is better suited to their epiphyte habits: ferns and crushed leaves partly composted in the greenhouse. Later, adult plants will be placed on vertical walls or in hanging baskets.

Begonia lanceolata f. de Caraguatatuba

Caraguatatuba est une ville de la côte à 175 kilomètres au nord de São Paulo, au cœur de la forêt atlantique où la température annuelle moyenne est de 25°C. C’est l’une des quinze stations balnéaires de l’état de São Paulo.
Toute la frange côtière est urbanisée, au sud de la ville, la plaine est largement exploitée par l’agriculture, c’est dans les parties montagneuses, au nord et à l’ouest de la ville que la forêt atlantique reste plus ou moins préservée, bien que plusieurs endroit, même reculés de la forêt subissent une pression touristique importante.

Je cultive une forme locale du Begonia lanceolata, aux feuilles maculées de points blanc-argenté. Cette forme est en danger de disparition en raison de la pression touristique dans la zone géographique où elle pousse à l’état naturel.

Je commence la culture de cette espèce, que j’ai obtenue de semis à partir de graines achetées chez Brazil plants, de façon très classique. Semis dans un mélange terreau semis 50%, vermiculite 50% à 25°C. Repiquage dans un substrat classique allégé avec de la vermiculite, et les jeunes plantes placées au chaud (entre 20 et 25°C) à l’étouffée en renversant un gobelet plastique transparent sur les godets.
Ce n’est que lorsque les plantes ont développées quelques feuilles adultes que je les repique dans un substrat qui convent mieux à leurs habitudes épiphytes : fougères et feuilles broyées en partie compostées dans la serre. Plus tard, les plantes adultes seront disposées sur les murs verticaux ou dans des paniers suspendus.

Caraguatatuba is a coastal town 175 kilometers north of São Paulo, in the heart of the Atlantic Forest where the average annual temperature is 25 ° C. It is one of the fifteen seaside resorts of the state of São Paulo.
The entire coastal fringe is urbanized, south of the city, the plain is largely exploited by agriculture, it is in the mountainous parts, north and west of the city that the Atlantic forest remains more or less preserved although many, even remote, areas of the forest are under significant tourist pressure.
I cultivate a local form of Begonia lanceolata, with leaves spotted with white-silver dots.
I start the cultivation of this species, which I obtained from sowing from seeds bought from Brazil plants, in a very classical way. Sowing in a 50% potting mix, 50% vermiculite at 25 ° C. Transplanted in a conventional substrate lightened with vermiculite, and the young plants placed warm (between 20 and 25 ° C) with the smothered by reversing a transparent plastic cup on the buckets.
It is only when the plants have developed some adult leaves that I transplant them into a substratum that is better suited to their epiphyte habits: ferns and crushed leaves partly composted in the greenhouse. Later, adult plants will be placed on vertical walls or in hanging baskets.

Begonia olsoniae

Plante découverte par Alexander Curt Brade (1881-1971) le 20 novembre 1936, dans la Serra do Itatiaia, à 800 mètres au dessus du niveau de la mer, sur les rochers à l’ombre de la forêt, dans l’État de Rio de Janeiro au Brésil. Décrite par son inventeur dans les Arquivos do Jardim Botânico do Rio de Janeiro numéro 8 page 233 et 234, l’épithète spécifique honorant José Mariano da Conceição Vellozo (1742 – 1811), religieux franciscain et botaniste brésilien.

Un nouveau nom fut donné au Begonia velloziana Brade en 1965 par Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) dans Phytologia 12, page 250 pour éviter la confusion avec Begonia velloziana Walp.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia. La nouvelle épithète spécifique honore lady Bee Olson qui s’occupait, à l’époque de la publication du Begonian, la revue de l’American Begonia Society. (Il existe aussi un cultivar B. ‘Lady Bee Olson’)
Attention : ne pas confondre Begonia vellozoana Brade qui est synonyme de Begonia olsoniae L.B.Sm. & B.G.Schub. avec le nom accepté Begonia velloziana Walp.

Plante qui est capable d’occuper un espace d’une mètre cube, d’une hauteur pouvant atteindre 90 centimètres quand elle est en fleurs.
Les feuilles de cette plantes sont épaisses, verte avec les nervures bien marquées et de couleur vert pâle. Les jeunes feuilles sont rouges. Les fleurs sont pendantes de couleur blanche.

Difficile en culture d’intérieur car il a besoin de chaleur et d’humidité constante que l’on ne peut lui fournir dans un terrarium car il est trop imposant. Il faut donc avoir une serre chaude et humide et le planter dans un substrat constitué de sable et de terreau de feuilles décomposées.

Multiplication par semis, bouture de feuilles pétiolées, boutures de tronçons de pétioles.  Je cultive à partir d’un semis de graines.

Plant discovered by Alexander Curt Brade (1881-1971) November 20, 1936, in the Serra do Itatiaia, 800 meters above sea level, on the rocks in the shade of the forest, in the State of Rio from Janeiro to Brazil. Described by its inventor in the Arquivos do Jardim Botanico do Rio de Janeiro number 8 page 233 and 234, the specific epithet honoring José Mariano da Conceição Vellozo (1742 – 1811), Franciscan religious and Brazilian botanist.
A new name was given to Begonia velloziana Brade in 1965 by Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) in Phytologia 12, page 250 to avoid confusion with Begonia velloziana Walp.
The species is part of the section Pritzelia. The new specific epithet honors Lady Bee Olson who, at the time of the publication of the Begonian, was the editor of the American Begonia Society. (There is also a cultivar B. ‘Lady Bee Olson’)
Warning: do not confuse Begonia vellozoana Brade which is synonymous with Begonia olsoniae L.B.Sm. & B.G.Schub. with the accepted name Begonia velloziana Walp.
Plant that is able to occupy a space of one cubic meter, up to 90 cm high.
The leaves of this plant are thick, green with well marked veins and pale green. The young leaves are red. The flowers are dangling white.
Difficult in indoor cultivation because it needs heat and constant humidity that can not be provided in a terrarium because it is too imposing. It is necessary to have a greenhouse and wet and plant it in a substrate consisting of sand and potting of decomposed leaves.
Multiplication by sowing.

Begonia radicans

Découvert dès 1831, il dénommé par José Mariano da Conceição Vellozo, botaniste portugais, dans Florae Fluminensis Icones 10 planche 39, en 1827 (mais l’ouvrage n’a été publié qu’en 1931).

Il existe pas moins de 12 synonymes pour cette espèce : B. glaucophylla J. D. Hooker ; B. procumbens Vellozo ; B. limminghei Pynaert  ; B. limmingheana Morren ; B. liminghi hort. Wein ; B. dubia Vellozo ; B. sandersii hort. Kew ex A. de Candolle ; B. fritz-muelleri Brade ; B. glaucophylla J. D. Hooker var. scandens hort. ex fotsch ; B. coccinea W. J. Hooker var. A. de Liming Regel ; B. coccinea W. J. Hooker var. Comte Alfred de Limering Regel ; B. limminghei hort ex Gentil.

Begonia radicans Vell. est le dernier nom retenu par les botanistes en vertu de la règle d’antériorité (Begoniaceae : Annoted Species List L.B. Smith, D.C. Wasshausen, J. Golding et C.E. Karegeannes – 1986).
On peut le trouver à l’état sauvage au Brésil dans les régions de Paraná et Santa Catarina à moins de 1000 mètres d’altitude.

Liane glabre aux longues branches fines, mais sans être grêles, rougeâtres, feuilles asymétriques ovales à elliptiques vert luisant aux nervures saillantes, grosses grappes de fleurs rouge vif corail, teinté de blanc pour les fleurs femelles.
Floraison de janvier-février à avril, en condition lumineuse.

Culture facile, en suspension, ou en laissant la plante grimper sur un support, ou, dans une serre, comme bon lui semble en compagnie de Hoyas par exemple. Le long d’un tuteur couvert de mousse humidifiée régulièrement, la plante va prospérer surtout si on lui donne beaucoup de lumière pour conserver un feuillage bien vert, mais pas de soleil pour ne pas voir les pointes se racornir.

Multiplication par marcotage, bouture de tiges feuillées ou semis.
Ses 56 chromosomes permettent de le croiser facilement avec d’autres espèces comme B. alniflora (B. ‘Glenata’), B. dichroa (B. ‘Ellen Dee’), B. goegoensis (B. ‘Springtime’), B. incarnata (B. ‘Florence Carrell’), B. malabarica (B. ‘Annan Blush’), B. solanthera (B. ‘Fragrant Beauty’, B. ‘Fragrant Pink’) et tant d’autres.

 

Discovered in 1831, it is named by José Mariano da Conceição Vellozo, Portuguese botanist, in Florae Fluminensis Icones 10 Plate 39, in 1827 (but the work was only published in 1931).
There are no less than 12 synonyms for this species: B. glaucophylla J. D. Hooker; B. procumbens Vellozo; B. limminghei Pynaert; B. limmingheana Morren; B. liminghi hort. Wein; B. dubia Vellozo; B. sandersii hort. Kew ex A. de Candolle; B. fritz-muelleri Brade; B. glaucophylla J. D. Hooker var. scandens hort. Ex fotsch; B. coccinea W. J. Hooker var. A. de Liming Regel; B. coccinea W. J. Hooker var. Count Alfred de Limering Regel; B. limminghei hort ex Gentil.
Begonia radicans Vell. is the last name chosen by botanists under the rule of precedence (Begoniaceae: Annoted Species List, L.B. Smith, D.C. Wasshausen, J. Golding, and C.E. Karegeannes, 1986).
Liana glabrous with long thin branches, but not slender, reddish, asymmetrical leaves oval to elliptic green shiny with prominent veins, large clusters of bright red coral flowers, white tinted for female flowers.
Flowering from January-February to April, in light condition.
Cultivation easy, in suspension, or letting the plant climb on a support, or, in a greenhouse, as it sees fit with Hoyas for example. Along a tiller covered with regularly moistened moss, the plant will thrive especially if it is given a lot of light to preserve a green foliage, but no sun not to see the tips shrink.
Multiplication by marcotage, cuttings of leafy stems or seedlings.
Its 56 chromosomes make it easy to cross it with other species such as B. alniflora (B. ‘Glenata’), B. dichroa (B. ‘Ellen Dee’), B. goegoensis (B. ‘Springtime’), B. incarnata (B. ‘Florence Carrell’), B. malabarica (B. ‘Annan Blush’), B. solanthera (B. ‘Fragrant Beauty’, B. ‘Fragrant Pink’) and many others.

Begonia radicans f. à feuilles rouges

Liane glabre aux longues branches fines, mais sans être grêles, rougeâtres, feuilles asymétriques ovales à elliptiques pourpre clair luisant aux nervures saillantes, grosses grappes de fleurs rouge vif corail, teinté de blanc pour les fleurs femelles.
Floraison de janvier-février à avril, en condition lumineuse.
Forme à feuillage rouge, issue d’un semis.

 

Liana glabrous with long, thin branches, but not slender, reddish, asymmetrical leaves ovate to elliptic bright purple shiny with prominent veins, large clusters of bright red coral flowers, tinged with white for female flowers.
Flowering from January-February to April, in bright conditions.
Form with red foliage, resulting from a sowing.

Begonia radicans f. à feuilles vertes

Découvert dès 1831, il dénommé par José Mariano da Conceição Vellozo, botaniste portugais, dans Florae Fluminensis Icones 10 planche 39, en 1827 (mais l’ouvrage n’a été publié qu’en 1931).
Begonia radicans Vell. est le dernier nom retenu par les botanistes en vertu de la règle d’antériorité (Begoniaceae : Annoted Species List L.B. Smith, D.C. Wasshausen, J. Golding et C.E. Karegeannes – 1986).
On peut le trouver à l’état sauvage au Brésil dans les régions de Paraná et Santa Catarina à moins de 1000 mètres d’altitude.

Espèce très polymorphe.
Ici, c’est la forme à feuillage vert tendre qui est cultivée à partir d’un semis de graines.

Discovered as early as 1831, it was named by José Mariano da Conceição Vellozo, a Portuguese botanist, in Florae Fluminensis Icones 10 plate 39, in 1827 (but the work was published only in 1931).
Begonia radicans Vell. is the last name retained by botanists under the rule of precedence (Begoniaceae: Annoted Species List L. B. Smith, D. C. Wasshausen, J. Golding and C. E. Karegeannes – 1986).
It can be found wild in Brazil in the areas of Paraná and Santa Catarina at less than 1000 meters above sea level.
Very polymorphic species.
Here, it is the soft green foliage form that is grown from a seedling.