Begonia hatacoa

La plante a été découverte dans le Haut Népal par Francis Buchanan-Hamilton (1762-1829) (près de Suembu ?).

Elle a été décrite en 1825 par David Don (1799-1841), à la suite des travaux de F. Buchanan-Hamilton dans Prodromus Florae Nepalensis, page 223.
L’épithète spécifique pourrait faire référence à un nom de localité en népalais.
Cette espèce fait partie de la section Platycentrum.
Synonymes :
Begonia hetacoa H. Haraorth. var.
Begonia rubronervia hort. ex Klotzsch
Begonia rubrovenia Hook.
Begonia rubrovenia var. rubrovenia
Platycentrum rubrovenium (Hook.) Klotzsch

Plante rhizomateuse, feuilles glabres oblongues asymétriques, apex acuminé, base arrondie, face supérieure verte, brillantes, plus ou moins marquées et ponctuées de taches blanches; le dessous varie du vert clair au violet, ou tout violet ou tout rouge, bords denticulés.

Il existe quatre variétés :
Begonia hatacoa var. hatacoa
Begonia hatacoa var. aubergine
Rekha Morris
Begonia hatacoa var. meisneri (C.B. Clarke) Golding
Begonia hatacoa var. rubrifolia Golding & Rekha Morris
Begonia hatacoa var. viridifolia Golding & Rekha Morris

Cette espèce a longuement alimenté les discussions des spécialistes, et continue de provoquer des publications récurrentes pour démêler les imbroglios divers. La publication originale de D. Don était fort peu précise, notamment quand à l’aspect et la couleur des feuilles. En réalité, c’est la description de Begonia rubrovenia donnée par W. J. Hooker en 1853 qui est la plus précise, sauf que l’artiste, en réalisant la planche, a commis une erreur sur le coloris des feuilles, omettant les parties argentées.

En 2006, Jack Golding puis Rekha Morris vont publier dans The Begonian volume 73 deux articles complémentaires, fort complets, qui lèvent les doutes permis sur Begonia hatacoa et ses variétés.

L’espèce est largement répandue, de la Chine à la Thaïlande, du Bhoutan et du Népal jusqu’à l’Inde.
Cultivée depuis longtemps, elle est à l’origine de nombreux cultivars dont : B. ‘Candy Apple’ (Patrick J. Worley, 1980 – USA) ; B. ‘Charles Jaros’ (Paul P. Lowe, 1980 – USA) ; B. ‘Eximia’ (Verschaffelt ou Lemoine ?, 1860) ; B. ‘Frances Hunter’ (Paul P. Lowe, 1978 – USA) ; B. ‘Gandavensis’ (1858) ; B. ‘Indra’ (Susie Zug, 1952 – USA) ; B. ‘Marmorea’ ou B. ‘Xanthina Marmorea’ (Verschaffelt, 1853) ; B. ‘Miranda’ (Verschaffelt, 1858) ; B. ‘Mme. Wagner’ (Verschaffelt, 1858) ; B. ‘Regal Minuet’ (Leslie Woodriff, 1981 – USA) ; B. ‘Reichenheimi’ (Jacob-Makoy) ; B. ‘Rubit’ (Susie Zug, 1952 – USA) ; B. ‘Saber Dance’ (Patrick J. Worley, 1981 – USA) ; B. ‘Solid Silver’ (J. Nisbet, 1948 – USA) ; B. ‘Spanish Lace’ (Patrick J. Worley, 1984 – USA) ; B. ‘Troubetskoi’ (Verschaffelt, 1858) ; B. ‘Vendia’ (Susie Zug, 1952 – USA)…

Culture comme Begonia rex.

Le jus du rhizome est utilisé pour tuer les vers intestinaux ou est utilisé comme anthelminthique à Pharping, dans le district de Kathmandu (centre du Népal) par la communauté Newar.

The plant was discovered in Upper Nepal by Francis Buchanan-Hamilton (1762-1829) (near Suembu?).
It was described in 1825 by David Don (1799-1841), following the work of F. Buchanan-Hamilton in Prodromus Florae Nepalensis, page 223.
The specific epithet could refer to a place name in Nepali.
This species is part of the section Platycentrum.
Synonyms:
Begonia hetacoa H. Haraorth. var.
Begonia rubronervia hort. ex Klotzsch
Begonia rubrovenia Hook.
Begonia rubrovenia var. rubrovenia
Platycentrum rubrovenium (Hook.) Klotzsch
Rhizomatous plant, leaves asymmetrical oblong oblong, apex acuminate, rounded base, green upper side, shiny, marked and dotted with white spots; the underside varies from light green to violet, or all violet or all red, denticulate edges.
There are four varieties:
Begonia hatacoa var. hatacoa
Begonia hatacoa var. meisneri (C.B. Clarke) Golding
Begonia hatacoa var. rubrifolia Golding & Rekha Morris
Begonia hatacoa var. viridifolia Golding & Rekha Morris
This species has long fed the discussions of specialists, and continues to provoke recurrent publications to unravel the various imbroglios. The original publication of D. Don was very imprecise, especially when the appearance and color of the leaves. In reality, it is the description of Begonia rubrovenia given by W. J. Hooker in 1853 which is the most precise, except that the artist, in realizing the plate, made an error on the color of the leaves, omitting the silver parts.
In 2006, Jack Golding then Rekha Morris will publish in The Begonian volume 73 two complementary articles, very complete, which remove the doubts allowed on Begonia hatacoa and its varieties.
The species is widespread, from China to Thailand, Bhutan and Nepal to India.
Cultivated for a long time, it is at the origin of many cultivars including: B. ‘Candy Apple’ (Patrick J. Worley, 1980 – USA); B. ‘Charles Jaros’ (Paul P. Lowe, 1980 – USA); B. ‘Eximia’ (Verschaffelt or Lemoine, 1860); B. ‘Frances Hunter’ (Paul P. Lowe, 1978 – USA); B. ‘Gandavensis’ (1858); B. ‘Indra’ (Susie Zug, 1952 – USA); B. ‘Marmorea’ or B. ‘Xanthina Marmorea’ (Verschaffelt, 1853); B. ‘Miranda’ (Verschaffelt, 1858); B. ‘Mme. Wagner’ (Verschaffelt, 1858); B. ‘Regal Minuet’ (Leslie Woodriff, 1981 – USA); B. ‘Reichenheimi’ (Jacob-Makoy); B. ‘Rubit’ (Susie Zug, 1952 – USA); B. ‘Saber Dance’ (Patrick J. Worley, 1981 – USA); B. ‘Solid Silver’ (J. Nisbet, 1948 – USA); B. ‘Spanish Lace’ (Patrick J. Worley, 1984 – USA); B. ‘Troubetskoi’ (Verschaffelt, 1858); B. ‘Vendia’ (Susie Zug, 1952 – USA) …
Culture as Begonia rex.
Juice of the rhizome is used to kill intestinal worms or used as anthelmintic in Pharping, Kathmandu district (central Nepal) by Newar community.

Begonia leptoptera

La plante a été découverte au Népal le 10 septembre 1970 à Kalingchok, Thala – Tale Bisauna, à 2500 mètres d’altitude, par Hiroo Kanai, C. Chuna et Iwao Nagano (1930-1994).

Elle a été décrite en 1973 par Hiroshi Hara (1911-1986) dans le Journal of Japanese Botany volume 48, numéro 4, pages 98 et 99, planche 1 gauche.
L’espèce fait partie de la section Diploclinium.

Plante tubéreuse, stolonifère, feuilles avec de longs pétioles pubescents, cordées, apex acuminé, base cordée, bords irrégulièrement dentelés, vertes avec des macules blanches entre les nervures, duveteuses et avec des poils raides sur les nervures sur les deux faces, inflorescence en ombelle, fleurs roses, les mâles avec 4 tépales, les femelles avec 5 tépales, fruits avec trois ailes inégales.

L’espèce est apparentée à Begonia joseρhii A. DC, mais se distingue de celle-ci par des feuilles maculées non peltées, des inflorescences ombellées généralement simples et une aile de gélule étroite et allongée.
Bien que B. adscendens C. B. Clarke ressemble à cette espèce par la forme de ses fruits, le spécimen type de l’ancienne espèce de Kew, originaire de Naga Hills, a des feuilles glabres sur le dessus et pileuses uniquement sur les nerfs dessous. Les spécimens fructifères récoltés à l’est du Népal en 1963 ont des feuilles densément pubescentes au-dessus.
Les pétioles rouges sont consommés crus comme des cornichons à Dolakha par des Tamang, des Sherpas, des Brahmines, des Chettries et des Newars, ainsi que par des Gurungs dans le district de Kaski (centre du Népal).

Multiplication par semis.

The plant was discovered in Nepal on September 10, 1970 in Kalingchok, Thala – Tale Bisauna, at an altitude of 2500 meters, by Hiroo Kanai, C. Chuna and Iwao Nagano (1930-1994).
It was described in 1973 by Hiroshi Hara (1911-1986) in the Journal of Japanese Botany volume 48, number 4, pages 98 and 99, plate 1 left.
The species is part of the Diploclinium section.
Tuberous, stoloniferous plant, leaves with long pubescent petioles, cordate, acuminate apex, cordate base, irregularly serrated edges, green with white maculae between veins, downy and with stiff hairs on veins on both sides, umbel inflorescence , pink flowers, males with 4 tepals, females with 5 tepals, fruits with three unequal wings.
The species is related to Begonia joseρhii A. DC, but is distinguished from it by unpelted spotted leaves, generally simple umbel shaped inflorescences and a narrow, elongated capsule wing.
Although B. adscendens C. B. Clarke resembles this species by the shape of its fruit, the typical specimen of the ancient Kew species, native to Naga Hills, has glabrous leaves on top and pilers only on the nerves below. Fruiting specimens collected in eastern Nepal in 1963 have densely pubescent leaves above.
The red petioles are eaten raw or as pickle in Dolakha by Tamangs, Sherpas, Brahmins, Chettries, and Newars, and by Gurungs in Kaski district (central Nepal).

Begonia megaptera

La plante a été découverte au Népal par Thomas Thomson (1817-1878) et Joseph Dalton Hooker (1817-1911).

L’espèce a été décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 134.
L’épithète spécifique vient du grec et signifie « grandes ailes ».
L’espèce fait partie de la section Platycentrum.

Plante tubéreuse, tiges et pétioles verts avec de courtes rayures blanches, grandes feuilles irrégulières, vertes sur le dessus, ovées, lobes pointus et bords dentés,nervures rouges dessous, panicule individuelle d’une dizaine de fleurs chacune, fleurs faisant penser à celles des pommiers, blanches ombrées de rose, fleurs mâles avec deux grands sépales arrondis et deux pétales étroits, fleurs femelles semblent beaucoup plus grandes, fruit a trois ailes assez grandes teintées de rouge.

Le grand bégonia ailé est une plante rare et intéressante, originaire du nord-est de l’Inde entre 500 et 2000 mètres d’altitude facile à acclimater.

The plant was discovered in Nepal by Thomas Thomson (1817-1878) and Joseph Dalton Hooker (1817-1911).
The species was described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 number 11, page 134.
The specific epithet comes from Greek and means « big wings ».
Tuberous plant, stems and petioles green with short white stripes, large irregular leaves, green on top, ovate, pointed lobes and toothed edges, red veins below, individual panicle of ten flowers each, flowers reminiscent of those of apple trees, white shaded with pink, male flowers with two large rounded sepals and two narrow petals, female flowers seem much larger, fruit has three rather large wings tinged with red.
The great winged begonia is a rare and interesting plant, native to northeastern India between 500 and 2000 meters altitude easy to acclimatize.

The Begonian - février 1957 page 27

The Begonian - février 1957 page 45

 

Begonia picta

La plante a été découverte dans le Haut Népal par Francis Buchanan-Hamilton (1762-1829) le 21 juillet 1802, poussant parmi les mousses, sur des rochers.

Elle a été décrite en 1806 par James Edward Smith (1759-1828) dans Exotic Botany 2, page 81, planche 101.
L’épithète spécifique signifie « peinte », en référence à l’aspect bariolé de cette plante.
L’espèce fait partie de la section Diploclinium.

Synonyme :
Begonia echinata Royle

Ne pas confondre avec :
Begonia picta Wall. A Numerical List of Dried Specimens 129, no. 3685A. 1831.
Begonia picta hort. ex Hend. 1: sub, pl. 11. 1857[1859].

Herbe entière rugueuse avec de petits poils hérissés, racine vivace, tubéreuse arrondie, tige herbacé, de 3 ou 5 cm de long, simple, rond, rampant et projetant des racines fibreuses au niveau des nœuds, feuilles, sur de longs pédoncules arrondis, en forme de cœur, pointus, veineux, très robustes, à double dentelure, tachetés de différentes couleurs, le plus pourpre en dessous, ceux de la tige plus petits que ceux radicaux et alternes, une ou deux inflorescences terminales, paniculées, fleurs tombantes, de couleur rose, stériles et fertiles dans la même panicule.

Toutes les feuilles ont un goût acide et servent de nourriture.
Multiplication par semis, division, boutures de rhizomes ou boutures de feuilles pétiolées.

En Californie, Eva Kenworthy Gray l’a utilisé pour créer Begonia ‘May Queen’.

Cette plante est encore couramment utilisé dans de nombreuses régions du Népal comme plante en pot ornementale.
Les pousses tendres sont fermentées et consommées en cornichons. B. picta est consommé cru ou en conserve dans la région de Sikles par Gurungs et dans les zones adjacentes de Pokhara. Les feuilles ont un goût acide et sont mangées crues et cuites pour leur délicieux goût aigre à Palpa ou sous la forme de «Chatni» par les habitants de Daman et Dolakha, ainsi que des pétioles marinés à l’apéritif dans la zone Karnali. La fleur sert également à la fabrication de marinades dans la région de Daman, district de Makwanpur.
Dans la plupart des régions situées au centre du Népal central et oriental, le jus de toute la plante de B. picta est utilisé par les tribus locales comme protection contre les sangsues.
Le jus de feuille de Begonia picta, connu localement sous le nom de «Prakyung» par Tamang, est utilisé pour le traitement des plaies aux orteils dans le district de Rasuwa ainsi que dans d’autres districts comme Kavrepalanchok, Dolakha, Dhading, Pyuthan, Gulmi, Baglung, Parbat, Tanahu, et il est utilisé pour le traitement des plaies aux pieds causées par la boue.
L’infusion des racines de B. picta est prise par voie orale dans la région de Sikles, dans le district de Kaski, pour soigner la constipation.
La pâte de jeunes pousses est appliquée sur les coupures et les plaies, mais également contre les infections des voies respiratoires et lors de maux de tête dans le district de Dolakha. Les feuilles écrasées sont appliquées sur les mamelons douloureux après la naissance d’un enfant.
À Gulmi, Parbat, Baglung, dans les districts de Pyuthan (ouest du Népal), il a été découvert que des personnes utilisaient des tiges de racines mûres et des pétioles de B. picta pour préparer des teintures rouges pour peindre les mains et les pieds en mélangeant son jus avec les feuilles broyées d’Impatiens spp. . spécialement au mois de juillet / août pour marquer le festival spécial «Srawane Sankranti», qui est célébré dans tout le Népal.
Peindre les mains et les pieds pendant le festival est une tradition qui n’existait que dans l’ouest du Népal, mais cette tradition est maintenant pratiquée dans tout le Népal. B. picta est encore utilisé pour les peintures des mains lors de ‘Srawane Sankranti’ par des femmes Brahman, Chettri et Newar du district de Nawalparasi et du district d’Arghakhanchi. Les tiges de racines mûries de toutes les variétés de bégonia sont utilisées pour préparer des colorants rouges en mélangeant son jus avec les feuilles broyées d’Impatiens sp. est également utilisé par les Nagas au Nagaland.

Begonia picta dans la Flora of Pakistan, dessin de M.Y. Saleem

The plant was discovered in Upper Nepal by Francis Buchanan-Hamilton (1762-1829) on July 21, 1802, growing among mosses on rocks.
It was described in 1806 by James Edward Smith (1759-1828) in Exotic Botany 2, page 81, plate 101.
The specific epithet means « painted », in reference to the mottled appearance of this plant.
The species is part of the Diploclinium section.
Synonym:
Begonia echinata Royle
Not to be confused with:
Begonia picta Wall. A Numerical List of Dried Specimens 129, no. 3685A. 1831.
Begonia picta hort. ex Hend. 1: sub, pl. 11. 1857 [1859].
Rough whole grass with small spiky hairs, perennial root, tuberose rounded, stem herbaceous, 3 or 5 cm long, simple, round, creeping and projecting fibrous roots at nodes, leaves, on long rounded peduncles, heart-shaped, pointed, venous, very robust, with double serration, mottled in different colors, the most purple below, those of the stem smaller than those radical and alternate, one or two terminal inflorescences, paniculate, drooping flowers, pink color, sterile and fertile in the same panicle.
All leaves have an acid taste and serve as food.
Propagation by seed, division, rhizome cuttings or cuttings of petiolate leaves.
In California, Eva Kenworthy Gray used it to create Begonia ‘May Queen’.
This plant is still commonly used in many parts of Nepal as an ornamental pot plant.
The tender shoots are fermented and consumed in gherkins. B. picta is consumed raw or canned in the Sikles area by Gurungs and in adjacent areas of Pokhara. The leaves have an acid taste and are eaten raw and cooked for their delicious sour taste in Palpa or in the form of « Chatni » by the inhabitants of Daman and Dolakha, as well as petioles marinated as an aperitif in the Karnali area. The flower is also used for making marinades in the Daman area, Makwanpur district.
In most of central central and eastern Nepal, the juice of the entire B. picta plant is used by local tribes as protection against leeches.
The leaf juice of Begonia picta, known locally as « Prakyung » by Tamang, is used for the treatment of toe wounds in Rasuwa district as well as in other districts such as Kavrepalanchok, Dolakha, Dhading, Pyuthan, Gulmi, Baglung, Parbat, Tanahu, and it is used for the treatment of foot sores caused by mud.
Infusion of B. picta roots is taken orally in the Sikles area of ​​Kaski district to treat constipation.
The seed of young shoots is applied to cuts and wounds, but also to respiratory tract infections and headaches in Dolakha district. Crushed leaves are applied to sore nipples after the birth of a child.
In Gulmi, Parbat, Baglung, Pyuthan Districts (western Nepal), it was discovered that people were using ripe root stems and B. picta petioles to prepare red dyes to paint their hands and feet. mixing its juice with the crushed leaves of Impatiens spp. . especially in July / August to mark the special festival « Srawane Sankranti », which is celebrated throughout Nepal.
Painting the hands and feet during the festival is a tradition that existed only in western Nepal, but this tradition is now practiced throughout Nepal. B. picta is still used for hand painting during ‘Srawane Sankranti’ by Brahman, Chettri and Newar women from Nawalparasi district and Arghakhanchi district. The ripe root stems of all Begonia varieties are used to prepare red dyes by mixing their juice with the crushed leaves of Impatiens sp. is also used by Nagas in Nagaland.

 

Begonia roxburghii

La plante a été découverte à une date inconnue par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) et Thomas Thomson (1817-1878) à Khasia, à l’altitude de 750 mètres, en Inde, l’étiquette indique Col. J.D.H.V.T.T., mais l’écriture a été interprétée comme étant J.D.H.V.J.J. par certains, est enregistrée à KEW en tant que tel : Joseph Dalton Hooker et Thomas Thomson.

L’espèce a été décrite en 1856 sous le basionyme Diploclinium roxburghii par Friedrich Anton Wilhelm Miquel (1811-1871) dans Flora van Nederlandsch Indië volume 1, tome 1, page 692, puis elle a été recombinée dans le genre Begonia en 1864 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, tome 1, page 398.
L’épithète spécifique rend hommage au botaniste écossais William Roxburgh (1759-1815).
L’espèce appartient à la section Platycentrum.

Plante rhizomateuse vivace de 60 à 120 centimètres de haut, rhizome souterrain, court, tiges dressées, peu ramifiées, feuilles alternes glabres, asymétriques, cordiformes amples, avec 7 nervures palmées, vert vif, revers vert pâle, fleurs blanches, odorantes, à proximité de la tige, généralement cachées, dioïques. Floraison de février à octobre. Fruits pendants, sans ailes de juillet à octobre.

Begonia silletensis est assez proche, mais B. roxburghii est distinct en ce qu’il a une tige principale et des inflorescences à l’aisselle des feuilles, et non sur les pédoncules émergeant du rhizome. L’espèce est complètement glabre sauf quelques petits poils sur les inflorescences, contrairement à B. silletensis qui a des poils fins sur les pétioles et les feuilles.
Il est possible que des hybrides naturels apparaissent avec des espèces de B. sect. Platycentrum, comme celle collectée par Ward sous le N° 19131. Cet échantillon contient des fleurs femelles en grappes à l’aisselle des feuilles et munies de petites ailes. Il a été initialement identifié comme étant B. dux mais les fleurs sont plutôt petites et le spécimen est mieux interprété comme un hybride de B. roxburghii.

En 2009, Freda Holley, de Choudrant en Californie, a utilisé cette espèce pour créer le B. ‘Louisiana Moonlight’ (B. ‘Comet Hale Bopp’ x B. roxburghii).

Plante sensible à l’oïdium, à cultiver dans un espace aéré.
Multiplication pas semis ou division.

The plant was discovered at an unknown date by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) and Thomas Thomson, (1817-1878) at Khasia, at an altitude of 750 meters, in India, the label says Col. J.D.H.V.T.T., but the writing has been interpreted as J.D.H.V.J.J. by some, is registered with KEW as such: Joseph Dalton Hooker and Thomas Thomson.
The species was described in 1856 under the basionymm Diploclinium roxburghii by Friedrich Anton Wilhelm Miquel (1811-1871) in Flora van Nederlandsch Indië volume 1, volume 1, page 692, then it was recombined in the genus Begonia in 1864 by Alphonse Pyramus de Candolle (1806-1893) in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, volume 1, page 398.
The specific epithet pays tribute to Scottish botanist William Roxburgh (1759-1815).
The species belongs to the section Platycentrum.
Perennial rhizomatous plant 60 to 120 cm high, rhizome subterranean, short, stems erect, little branched, alternate leaves glabrous, asymmetrical, broadly cordate, with 7 veined webs, bright green, pale green lapel, white flowers, fragrant, close stem, usually hidden, dioecious. Flowering from February to October. Hanging fruit, without wings from July to October.
Begonia silletensis is fairly close, but B. roxburghii is distinct in that it has a main stem and inflorescences in the axils of the leaves, not on the peduncles emerging from the rhizome. The species is completely hairless except for a few small hairs on the inflorescences, unlike B. silletensis which has fine hairs on the petioles and leaves.
It is possible that natural hybrids appear with B. sect species. Platycentrum, such as that collected by Ward under No. 19131. This sample contains female flowers in clusters in the axils of the leaves and with small wings. It was originally identified as B. dux but the flowers are rather small and the specimen is better interpreted as a hybrid of B. roxburghii.
In 2009, Freda Holley, of Choudrant in California, used this species to create B. ‘Louisiana Moonlight’ (B. ‘Comet Hale Bopp’ x B. roxburghii).
Plant sensitive to powdery mildew, to grow in a ventilated space.
Multiplication not sowing or division.

Begonia rubella

La plante a été découverte au Népal le 10 septembre 1802 par Francis Buchanan-Hamilton (1762-1829) dans la localité de Narain hetty.

Elle a été décrite en 1825 par David Don (1799-1841), à la suite des travaux de F. Buchanan-Hamilton dans Prodromus Florae Nepalensis, page 223.
L’épithète spécifique signifie « rouge pâle », qui se teinte de rouge.
L’espèce fait partie de la section Diploclinium.
Homonymes :
Begonia rubella Webbia (Webbia)
Begonia rubella Miq. 3: 18. 1852.
Synonymes :
Begonia scutata Wall. ex A.DC.
Begonia scutata Wall.nom. nud.

Plante herbacée tubéreuse vivace, érigée, tubercules globuleux de couleur orange, pétiole succulent vert, feuilles de 6 centimètres de long, les boutons floraux sont rose foncé, les fleurs roses en grappes de longue durée,
On trouve cette espèce principalement dans les forêts situées entre 600 et 1700 m d’altitude, sous des lisières de forêt sombres et ombragées. Il est connu localement sous le nom de Bhir amilo, où « Bhir » signifie «pentes» et « Amilo », un goût acidulé, il s’agit d’une plante ayant un gout acide et poussant sur des pentes.

La plante se met en dormance pendant l’hiver, elle est résistante au froid.

Cette espèce est localement importante pour diverses utilisations populaires.
Les pétioles sont consommés crus dans le district de Palpa, tandis qu’une pâte de feuille est appliquée sur les coupures et les blessures aux orteils en raison d’une longue période dans la boue, en particulier pendant la mousson dans de nombreux endroits du centre du Népal comme Parbat, Arghakhanche, Gulmi, Palpa, Baglung, le district de Tanahu et Pyuthan.
Dans le district de Tehrathum les feuilles de B. rubella sont utilisées pour soulager des douleurs à la poitrine, dans les communautés ethniques Rai, Limbu, Sherpa, Tamang, Magar, Gurung et Newar.
Les Tamangs utilisent une pâte de la plante entière à l’extérieur pour soigner les furoncles dans le district de Rasuwa.
Les Magars utilisent la pâte de feuilles de Begonia rubella mélangée à celle de Phyllanthus emblica pour préparer une teinture pour cheveux noirs dans le district de Palpa. Les Tamangs préparent également du colorant noir à partir de Begonia rubella et de Begonia picta dans le district de Rasuwa.

Begonia rubida – Photo Hymalayan Gardens

A cultiver sans un sol drainé, mélange de sable de de feuilles décomposées.
Bien arroser régulièrement pendant la période de croissance.

The plant was discovered in Nepal on September 10, 1802 by Francis Buchanan-Hamilton (1762-1829) in the locality of Narain hetty.
It was described in 1825 by David Don (1799-1841), following the work of F. Buchanan-Hamilton in Prodromus Florae Nepalensis, page 223.
The specific epithet means « pale red », which is tinged with red.
The species is part of the Diploclinium section.
Homonyms:
Begonia rubella Webbia (Webbia)
Begonia rubella Miq. 3: 18. 1852.
Synonyms:
Begonia scutata Wall. ex A.DC.
Begonia scutata Wall.nom. node.
Perennial, upright tuberous herbaceous plant, globular orange-colored tubercles, green succulent petiole, leaves 6 cm long, flower buds are dark pink, long-lasting pink flowers in clusters,
This species is found mainly in forests between 600 and 1700 m altitude, under dark and shaded forest edges. It is known locally as Bhir amilo, where « Bhir » means « slopes » and « Amilo », a tangy taste, it is a plant with an acid taste and growing on slopes.
The plant goes dormant during the winter, it is resistant to cold.
This species is locally important for various popular uses.
The petioles are eaten raw in the Palpa district, while a leaf paste is applied on the cuts and toe injuries due to a long time in the mud, especially during the monsoon in many central locations from Nepal like Parbat, Arghakhanche, Gulmi, Palpa, Baglung, Tanahu District and Pyuthan.
In Tehrathum district, B. rubella leaves are used to relieve chest pain in the Rai, Limbu, Sherpa, Tamang, Magar, Gurung and Newar ethnic communities.
The Tamangs use a whole plant paste on the outside to cure boils in Rasuwa district.
Magars use Begonia rubella leaf paste mixed with Phyllanthus emblica to prepare a black hair dye in Palpa District. The Tamangs also prepare black dye from Begonia rubella and Begonia picta in Rasuwa district.
To be cultivated without a drained soil, mixture of sand of decomposed leaves.
Water regularly during the growth period.