Begonia acutifolia

La plante a été découverte à la Jamaïque par Julius Philip Benjamin von Rohr (1737–1793) sur le « montibus coeruleus » (montagne bleue).

L’espèce a été décrite et dénommée Begonia acuminata Dryand. dans Transactions of the Linnean Society of London volume 1, page 166, planche 14, figures 5 et 6, par Jonas Carlson Dryander (1748-1810) en 1791, puis en 1843 par William Jackson Hooker (1785-1865) dans Curtis’s Botanical Magazine numéro 69, planche 4025.

Elle a été dénommée Begonia acutifolia Jacq. et décrite en 1787 par le botaniste néerlandais Nikolaus Joseph von Jacquin (1727-1817) dans Collectanea ad botanicam, chemiam, et historiam naturalem spectantia, cum figuris volume 1, page 128.
L’espèce fait partie de la section Begonia.
L’épithète spécifique, signifie « à lobe aiguisé », en référence au feuillage en forme de faux.

Ne pas confondre avec :
Begonia acutifolia Sw.later homonym, non Jacq. qui est : Begonia jamaicensis A.DC.
Begonia acutifolia Herb.Vindob. ex A.DC. qui est : Begonia dentatiloba A.DC.

Plante érigée aux tiges plutôt robustes, charnues, rougeâtres, ayant quelques poils vernis épars, formant un buisson ramifié d’une hauteur de 90 à 100 centimètres. Feuilles sur des pétioles courts et arrondis, longues de deux ou trois centimètres, succulentes, très obliques ou, en d’autres termes, semi-cordato-ovées, hispides, tressées au niveau des nervures, acuminées, lobées et aux bords inciso-serrés, pédoncules axillaires, plus longs que les feuilles, hispides, portant trois ou cinq fleurs, les mâles à quatre pétales blancs, deux grandes et aigus, deux obtus plus petits, fleurs femelles à cinq pétales blancs, fruits avec une grande et deux petites ailes membraneuses.

Cette espèce a été utilisée pour créer deux cultivars, aujourd’hui probablement disparus :
B. ‘Carolinae’ créé en 1956 suite à un croisement avec B. ‘Carmen’
B. ‘Legia’ créé en Belgique par Leod, jardinier du Jardin Botanique de Liege, en 1936, après un croisement avec Begonia minor.

Multiplication par semis ou boutures de tiges foliées.

The plant was discovered in Jamaica by Julius Philip Benjamin von Rohr (1737-1793) on the « montibus coeruleus » (blue mountain).
The species has been described as Begonia acuminata Dryand. in Transactions of the Linnean Society of London Volume 1, page 166, Plate 14, Figures 5 and 6, by Jonas Carlson Dryander (1748-1810) in 1791, then in 1843 by William Jackson Hooker (1785-1865) in Curtis’s Botanical Magazine Number 69, plate 4025.
It has been named Begonia acutifolia Jacq. and described in 1787 by the Dutch botanist Nikolaus Joseph von Jacquin (1727-1817) in Collectanea ad botanicam, chemiam, and historiam naturalem spectantia, cum figuris volume 1, page 128.
The species is part of the section Begonia.
The specific epithet means « sharp lobe », in reference to the fake foliage.
Not to be confused with:
Begonia acutifolia Sw.later homonym, non Jacq. which is: Begonia jamaicensis A.DC.
Begonia acutifolia Herb.Vindob. ex A.DC. which is: Begonia dentatiloba A.DC.
Erect plant with stems rather robust, fleshy, reddish, with some scattered varnished hairs forming a branched bush with a height of 90 to 100 centimeters. Leaves on petioles short and rounded, two or three centimeters long, succulent, very oblique or, in other words, semi-cordato-ovate, hispid, braided at the level of the veins, acuminate, lobed and with inciso-tight edges axillary peduncles, longer than leaves, hispid, bearing three or five flowers, males with four white petals, two large and treble, two smaller obtuse, female flowers with five white petals, fruit with one large and two small wings membranous.
This species has been used to create two cultivars, probably extinct today:
B. ‘Carolinae’ created in 1956 following a cross with B. ‘Carmen’
B. ‘Legia’ created in Belgium by Leod, gardener of the Botanical Garden of Liege, in 1936, after a cross with Begonia minor.
Propagation by seedling or cuttings of foliated stems.

 

Begonia albococcinea

Cette espèce a été décrite en 1845 par le botaniste britannique William Jackson Hooker (1785-1865) dans le Botanical Magazine N° 71, figure 4172 et l’épithète spécifique, albococcinea, signifie « blanc et rouge » (on trouve également B. albo-coccinea qui n’est plus accepté depuis le 13 mai 2009).
La description a été faite sur des sujets issus de semis, on n’a aucune indication sur la découverte de cette espèce.
L’exemplaire, daté, le plus ancien que je connaisse a été récolté par Robert Wight (1796-1872) en mars 1835 à Courtallum (Courtallem), dans la région de Madras.
L’espèce fait partie de la section Reichenheimia.

Ce bégonia est originaire de l’Inde (Karnataka, Kerala, Tamil Nadu).

Begonia albococcinea présente des feuilles vertes, simples et alternes. Elles sont cordées et pétiolées avec un bord entier. La floraison a lieu d’avril à août. Les plantes présentent des fleurs, organisées en cyme, à quatre pétales de couleur rose.

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This species was described in 1845 by the British botanist William Jackson Hooker (1785-1865) in Botanical Magazine No. 71, Figure 4172 and the specific epithet, albococcinea, means « white and red » (also found in B. albo -coccinea which has not been accepted since May 13, 2009).
The description was made on subjects from seedlings, there is no indication of the discovery of this species.
This begonia is native to India (Karnataka, Kerala, Tamil Nadu).
Begonia albococcinea presents green leaves, simple and alternate. They are strung and stalked with an entire edge. Flowering occurs from April to August. The plants present flowers, organized in cyme, with four petals of pink color.

 

 

Begonia borneensis

La plante a été découverte par James Motley (1822-1859) à Labuan, en Malaisie, entre 1851 et 1853, quand il explorait pour le compte de William Jackson Hooker, ces régions limitrophes de la mine qu’il exploitait pour l’Eastern Archipelago Company, en compagnie de Edmund Scott Barber qui lui succèdera à la direction de la mine et la coopération avec J. Hooker. Motley quitta l’Eastern Archipelago Company en 1853, explora la côte de Sumatra, obtint un poste de surintendant de la mine privée Julia Hermina à Kalangan, au sud-est de Banjarmasin au sud-est de Bornéo où lui, sa femme, ses deux filles et un fils furent massacrés lors d’un soulèvement local au début de la guerre de Bandjermasin, avec tous les autres Européens vivant dans la région.
Le genre Motleyia lui a été dédié par Heinrich Wilhelm Schott en 1858 et le nom spécifique d’un certain nombre de plantes de Malaisie également, dont le Baccaurea motleyana.

Isotype du Begonia borneensis récolté par J. Motley, conservé au Royal Botanic Gardens, Kew

L’espèce fut dénommée et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, pages 128 et 129.
L’épithète spécifique signifie « de Bornéo ».
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

Plante herbacée, buissonnante, aux feuilles glabres, vert vif, luisantes, obliques à la base inégalement cordée, dont les bordures sont denticulées. Inflorescences terminales de fleurs rose pâle en été.

La culture de cette plante exige chaleur et humidité, dans un sol riche en humus de feuilles.
Multiplication par bouture de tiges feuillées.

The plant was discovered by James Motley (1822-1859) in Labuan, Malaysia, between 1851 and 1853, when he explored on behalf of William Jackson Hooker, these areas adjacent to the mine he operated for the Eastern Archipelago Company along with Edmund Scott Barber who will succeed him to the direction of the mine and the cooperation with J. Hooker. Motley left the Eastern Archipelago Company in 1853, explored the coast of Sumatra, and was appointed superintendent of the private Julia Hermina mine in Kalangan, southeast of Banjarmasin in southeastern Borneo, where he, his wife, his two girls and a son were massacred during a local uprising at the beginning of the Bandjermasin war with all the other Europeans living in the area.
The genus Motleyia was dedicated to him by Heinrich Wilhelm Schott in 1858 and the specific name of a number of Malaysian plants as well, including Baccaurea motleyana.
The species was named and described in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candole in the Annals of Natural Sciences; Botany, Series 4, Volume 11, page 128. The specific epithet means « from Borneo ».
The species is part of the Petermannia section.
Herbaceous plant, bushy, with glabrous leaves, bright green, glistening, oblique at the base unequally corded, whose borders are denticulate. Terminal inflorescences of pale pink flowers in summer.
The cultivation of this plant requires heat and humidity, in a soil rich in leaf humus.
Multiplication by cuttings of leafy stems.

Begonia cinnabarina

Plante découverte en 1845 par Hugh A. Weddell dans les Andes, dans la Province d’Acero en Bolivie. Des graines furent envoyées en Angleterre par M. Bridges à messieurs Henderson de Pine Apple Place qui ont transmis des exemplaires à Hoocker. 

Elle a été décrite en 1849 par William Jackson Hooker (1785-1865) dans Botanical Magazine numéro 75, planche  4483.
L’épithète spécifique signifie couleur de cinnabre, fait référence aux fleurs rouge orangées.
L’espèce fait partie de la section Eupetalum.

Plante compacte qui pousse à partir d’un tubercule semblable à celui des bégonias tubéreux hybrides, presque globuleux et déprimé au sommet et en partie au-dessus de la ligne du sol. Le contraste entre les feuilles allongées, dentelées, pointues, vert sombre velouté et les fleurs rouge vermillon très vif est saisissant.

Espèce à l’origine de nombreux cultivars dont : B. ‘Arago’ ; B. ‘Aurelia’ ; B. ‘Cininc’ ; B. ‘Colonel Laussedat’ ; B. ‘Corsair’ ; B. ‘Deuringeri’ ; B. ‘Excelsior’ ; B. ‘Henri Mantion’ ; B. ‘Le Correge’ ; B. ‘Massiliensis’ ; B. ‘Mastodonte’ (1875 – Victor Lemoine) ; B. ‘Meme’ ; B. ‘Mme. Vincent’ ; B. ‘Modiola’ ; B. ‘Prestoniensis’ ; B. ‘Prestoniensis Superba’ ; B. ‘Rory’

La période de croissance s’étale de la fin du printemps à l’automne avec des fleurs d’août à octobre.
Culture à l’extérieur en situation ombragée. Déterrer et ranger les bulbes au sec pour l’hiver et les replanter dès que les bourgeons rose pointent.
Multiplication par semis, ou, plus aléatoire et technique, par bouture des jeunes pousses au début du printemps.

 

 

Plant discovered in 1845 by Hugh A. Weddell in the Andes, in the Province of Acero in Bolivia. Seeds were sent to England by Mr. Bridges to Henderson from Pine Apple Place, who sent copies to Hoocker.
It was described in 1849 by William Jackson Hooker (1785-1865) in Botanical Magazine Number 75, Plate 4483.
The specific epithet means cinnabar color, refers to orange-red flowers.
This species is part of the section Eupetalum.
A compact plant that grows from a tuberous tuberous begonias tubercle, almost globose and depressed at the top and partly above the soil line. The contrast between elongated, serrated, pointed, velvety dark green leaves and vividly bright red flowers is striking.
The growing season extends from late spring to autumn with flowers from August to October.
Outdoor cultivation in shaded situation. Dig up and store the bulbs dry for the winter and replant them as soon as the buds are pink.
Propagation by seedling, or, more randomly and technically, by cutting young shoots in early spring.

Begonia coccinea

La plante a été découverte au Brésil par Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868), qui a indiqué qu’elle vit dans les roches au sommet de la Serra do Mar près de Sebastianopolim dans la province de Brasilia. On n’a pas de date quand à cette découverte.

L’espèce a été décrite en 1843 par William Jackson Hooker (1785-1865) dans Botanical Magazine numéro 69, planche 3990 qui a utilisé pour sa description du matériel découvert en 1841 par William Lobb (1809-1863) dans la Serra dos Orgãs, dans l’état de Rio de Janeiro. Ce collectionneur de plantes de Cornouailles, frère de Thomas Lobb, employé par la Veitch Nurseries de Exeter, est responsable de l’introduction commerciale en Angleterre de l’Araucaria araucana (arbre du « Monkey-Puzzle ») du Chili et du gigantesque Sequoiadendron giganteum ( « Wellingtonia ») d’Amérique du Nord et a exploré plusieurs régions d’Amérique du sud dont l’Argentine, le Chili, l’Équateur, le Pérou…
L’épithète spécifique signifie écarlate.
L’espèce appartient à la section Gaerdtia.

Il s’agit d’une plante vivace qui fait partie des bégonias bambusiformes dont les tiges vertes et glabres, parfois rougissantes, peuvent atteindre 3 mètres de haut, feuilles obliques, ovales ou oblongues, aux bords sinueux, teintés de rouge, fleurs rouge écarlate brillant, fruits écarlates à trois ailes.
Cette espèce très ornementale est à l’origine d’un très grand nombre de cultivars, parmi lesquels B. ‘Aozuru’ ; B. ‘Gloire de Lucerna’ ; B. ‘Orange Parade’ et tant d’autres…

Multiplication par boutures de tiges feuillées.

On peut se procurer cette espèce au Jardin de Rochevieille.

The plant was discovered in Brazil by Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868), who said she lives in the rocks at the top of the Serra do Mar near Sebastianopolim in the province of Brasilia. We have no date for this discovery.
The species was described in 1843 by William Jackson Hooker (1785-1865) in Botanical Magazine Number 69, Plate 3990 which used for its description of the material discovered in 1841 by William Lobb (1809-1863) in the Serra dos Orgãs, in the state of Rio de Janeiro. This collector of Cornwall plants, brother of Thomas Lobb, employed by Veitch Nurseries of Exeter, is responsible for the commercial introduction in England of the Araucaria araucana (tree of « Monkey-Puzzle ») of Chile and the gigantic Sequoiadendron giganteum (« Wellingtonia ») of North America and has explored several areas of South America including Argentina, Chile, Ecuador, Peru …
The specific epithet means scarlet.
The species belongs to the section Gaerdtia.
It is a perennial plant that is part of the bambusiforme begonias whose green, glabrous stems, sometimes reddening, can grow up to 3 meters high, oblique, oval or oblong leaves, with sinuous edges, tinged with red, scarlet red flowers gloss.
Multiplication by cuttings of leafy stems.

Les formations rocheuses dans le parc national de la serra dos Órgãos ; le pic Dedo de Deus est visible à l’arrière-plan à gauche.

Begonia glandulosa

En février 1840, Jean Jules Linden récolte la plante au Mexique, dans des forêts de pins près de Jicotol, au Chiapas.

Une espèce nommée Begonia pinetorum en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 131.

Depuis le Costa Rica, ce même Jean Jules Linden envoie à William Jackson Hooker (1785-1865) une plante sous le nom de Begonia nigro-venia qui a été récoltée par Carl Hoffmann (1823-1859 ) en janvier 1856. Le naturaliste et médecin allemand, né le 7 décembre 1823 à Stettin, en Prusse, a voyagé et recueilli au Costa Rica de janvier 1854 jusqu’à sa mort le 11 mai 1859 à Puntarenas. William J. Hooker explique en juillet 1861 dans Botanical Magazine 87, planche 5256, que cette plante ressemble à Begonia glandulosa qu’il a dans son herbarium, et que Alphonse de Candolle, lui même, lui a fait parvenir.

Begonia glandulosa A. DC. ex Hook. et Begonia pinetorum A. DC. sont désormais considérés comme la même espèce (ainsi que Begonia tuerckheimii C. DC. qui avait été collecté par Hans Freiherr von Türckheim en Février 1886 au Guatemala, dans la région d’Alta Verapaz, à l’altitude de 1100 mètres).
Begonia pinetorum A. DC. serait le nom à retenir désormais.

Histoire de corser encore un peu les choses (et de compliquer les identifications par les simples amateurs), on notera qu’ils existe également un Begonia rubrovenia Hook. dénommé par William J. Hooker dans Botanical Magazine 79, gravure 4689 en 1853 et un Begonia glandulosa Donn. Sm. dénommé par John Donnell Smith dans Enumeratio Plantarum Guatemalensium . . . 4, page 182 en 1895, qui est, de nos jours appelé Begonia plebeja Liebm.

L’épithète spécifique signifie glanduleux, c’est-à-dire qui possède une ou plusieurs glandes, et comme son nom ne l’indique plus, ses feuilles arrondies sont vert clair avec les veines noires.

C’est un petit Begonia rhizomateux de la section Platycentrum, a feuilles légèrement succulentes, vert aux nervures sombres, et dont les fleurs blanches apparaissent sur de longues tiges au dessus du feuillage à la fin de l’hiver.

Culture assez facile.
Multiplication par division, boutures de rhizomes ou boutures de feuilles pétiolées.

Cette espèce est à l’origine d’une longue lignée d’hybrides horticoles, dont beaucoup sont australiens.

In February 1840 Jean Jules Linden collected in Mexico, in the pine forests near Jicotol, in Chiapas, a species that Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893) named in 1859 Begonia pinetorum in the Annales des Sciences Naturelles; Botany, Series 4 11, page 131.
From Costa Rica, this same Jean Jules Linden sent to William Jackson Hooker (1785-1865) a plant under the name of Begonia nigro-venia which was harvested by Carl Hoffmann (1823-1859) in January 1856. The naturalist and doctor German, born December 7, 1823 in Stettin, Prussia, a traveled and collective in Costa Rica from January 1854 until his death on May 11, 1859 in Puntarenas. William J. Hooker explains in 1861 in the Botanical Magazine 87, Plate 5256, that this plant resembles Begonia glandulosa it has in her herbarium and Alphonse de Candolle, itself, makes it done.
Begonia glandulosa A. DC. ex Hook. and Begonia pinetorum A. DC. They are now different names as the same species (as well as Begonia tuerckheimii C. DC, which was collected by Hans Freiherr von Türckheim in February 1886 in Guatemala, in the Alta Verapaz region, at an altitude of 1100 meters).
Begonia pinetorum A. DC. would be the name to remember now.
History to bolster things a bit (and to complicate identifications by the simple amateurs), on note also have available Begonia rubrovenia Hook. denominated by William J. Hooker in Botanical Magazine 79, engraving 4689 in 1853 and a Begonia glandulosa Donn. Sm. denominated by John Donnell Smith in Enumeratio Plantarum Guatemalan. . . 4, page 182 en 1895, which is nowadays called Begonia plebeja Liebm.
The specific epithet means glandular, that is to say, which possesses one or more glands, and as its name no longer indicates, its rounded leaves are light green with black veins.
It is a small rhizomatous Begonia of the Platycentrum section, with slightly succulent leaves, green with dark veins, and white flowers appear on long stems above the foliage at the end of winter.
Cultivation fairly easy.
Multiplication by division, cuttings of rhizomes or cuttings of petiolate leaves.
This species is the origin of a long line of horticultural hybrids, many of which are Australian.

Begonia hatacoa var. meisneri

La plante a été découverte en Inde, dans la localité de Churra, dans la région des monts Khasia, par Nathaniel Wallich (1786-1854) puis par Charles Baron Clarke (1832 – 1906) à l’altitude de 1100 mètres.

Décrit comme Begonia meisneri par Nathaniel Wallich (1786-1854), Numer. List page 213, no. 6294 en 1832, puis par C. B. Clarke dans la Flora of Britanic India de Joseph Dalton Hooker, page 645 en 1879 où il le nomme alors B. rubro-venia W.J. Hooker var. meisneri C.B. Clarke.

C’est la nomenclature de Jack Golding,  dans Phytologia 40 page 19 en 1978 qui s’impose désormais.
L’espèce fait partie de la section Platycentrum et est originaire d’Inde.
L’épithète de la variété pourrait rendre hommage au botaniste suisse Carl Daniel Friedrich Meisner (1800-1874).

Plante rhizomateuse de la même allure que l’espèce type, mais dont le feuillage lancéolé est parfaitement maculé d’argent en dehors de la proximité immédiate des nervures verts vif, très tomenteuses au dessous. Fleurs roses veinées de rouge au printemps.

Culture facile, demande une forte hygrométrie et de la chaleur en été, et une période de repos très marquée en hiver.
Multiplication par division, bouture des tiges ou de feuilles pétiolées.

Antoon Hoefnagels l’a utilisé pour créer B. ‘Luxemburg’ en pollinisant ses fleurs avec du pollen d’un Begonia Rex Cultorum.

Begonia ‘Luxenburg’ – North Haven Gardens
ABS Convention in Houston – Mai 2008

The plant was discovered in India, in the Churra locality, in the Khasia Mountains region, by Charles Baron Clarke (1832 – 1906) at an altitude of 1100 meters.
Described as Begonia meisneri by Nathaniel Wallich (1786-1854), Numer. List page 213, no. 6294 in 1832, then by C. B. Clarke in Joseph Dalton Hooker‘s Flora of Britanic India, page 645 in 1879 where he then named it B. rubro-venia W.J. Hooker var. meisneri C.B. Clarke.
This is the nomenclature of Jack Golding, in Phytologia 40 page 19 in 1978 which is now essential.
The species is part of the platycentrum section and is native to India.
The epithet of the variety could pay tribute to the Swiss botanist Carl Daniel Friedrich Meisner (1800-1874).
Rhizomatous plant of the same pace as the type species, but whose lanceolate foliage is perfectly stained with silver outside the immediate vicinity of the bright green veins, very tomentose below. Pink flowers veined with red in spring.
Easy cultivation, requires a high hygrometry and heat in summer, and a very marked rest period in winter.
Multiplication by division, cuttings of stems or petiolate leaves.

Begonia heracleifolia var. nigricans

Espèce rhizomateuse originaire du Mexique.

Variété décrite par William Jackson Hooker, dans Botanical Magazine volume 83, planche 4983 en 1857.

C’est le synonyme de Gireoudia heracleifolia var. punctata (Link, Klotzsch & Otto) Klotzsch décrit dans Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin page 215 en 1855. C’est également le synonyme de Begonia heracleifolia var. nigricans A. DC. dont on trouve la description dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis 15, page 335 en 1864.

Plante a petit rhizome fin courant sur le sol, feuille profondément palmées, ciliées, brun-rouge foncé et vert clair près des nervures, devenant vert-sombre, presque noir, avec des pétioles couverts de pilosités claires. Floraison blanche en hiver.

Multiplication par boutures de rhizomes ou de feuilles pétiolées.

Rhizomatous species originating from Mexico.
Variety described by William Jackson Hooker, in Volume 83 of the Botanical magazine, Plate 4983 in 1857.
This is the synonym of Gireoudia heracleifolia var. punctata (Link, Klotzsch & Otto) Klotzsch described in Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin page 215 in 1855. It is also the synonym of Begonia heracleifolia var. nigricans A. DC. witch the description is in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis 15, page 335 in 1864.
Plant a small rhizome thin running on the ground, leaf deeply palmate, ciliate, dark brown-red and light green near the veins, becoming dark green, almost black, with petioles covered with clear hair. White flowering in winter.
Multiplication by cuttings of rhizomes or petiolated leaves.

Begonia hydrocotylifolia

La plante a été découverte en mars 1842 par Frederik Michael Liebmann dans l’État de Veracruz au Mexique, en un lieu désigné comme Barranca de Mirador sur la pente est du Pico de Orizaba.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1842 par le botaniste britannique William Jackson Hooker (1785-1865), à la suite des travaux de son homologue allemand Christoph Friedrich Otto (1783-1856), dans Botanical Magazine numéro 69, planche 3968.
L’épithète spécifique signifie à feuille d’Hydrocotyle un genre botanique de plantes aquatiques ou semi-aquatiques dont le nom populaire est écuelles d’eau.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

Il existe une sous espèce : Begonia hydrocotylifolia var. asarifolia (Liebm.) A. DC.

Plante rampante de faible hauteur des forêts sèches, dont le rhizome reste près du sol afin de limiter les déperditions en eau. Feuilles arrondies, épaisses, lustrées, d’un aspect brillant, vert vif, ombré autour des nervures. Les inflorescences sont largement au dessus du feuillage, fleurs roses aux pétales arrondis.

Vous l’avez compris, l’eau est la plus grande ennemie de cette espèce qui appréciera une ombre diffuse et un substrat assez sec.  Ce qui est quand même un comble pour une plante qui imite une plante aquatique. En dessous de 15°C, la plante se met en repos. Multiplication par boutures de feuilles pétiolées, boutures de tronçons de feuilles ou semis.

Cette espèce a été utilisée pour créer de nombreux cultivars : B. ‘Alice Faye’ ; B. ‘Anne Louise’ ; B. ‘Bel-Air’ ; B. ‘Chop Suey’ ; B. ‘Clara Elizabeth’ ; B. ‘Ed Hummel’ ; B. ‘Encinitas’ ; B. ‘Erythrophylla’ ; B. ‘Feastii’ ; B. ‘Gertrude Nelson’ ; B. ‘Ginger Circles’ ; B. ‘Heracleicotyle’ ; B. ‘Interessanta’ ; B. ‘Jimmie Decker’ ; B. ‘Lapeyrousei’ ; B. ‘Lil O’Neill’ ; B. ‘Manahydro’ ; B. ‘Marjorie Sibley’ ; B. ‘Mockingbird’ ; B. ‘Mohegan Summer’ ; B. ‘Mrs. Townsend’ ; B. ‘Pat Burdick’ ; B. ‘Penny O’Day’ ; B. ‘Posy Wahl’ ; B. ‘Question Mark’ ; B. ‘Rip van Winkle’ ; B. ‘Rusty Nail’ ; B. ‘Sahara’ ; B. ‘Sazanami’ No. 1, 2 et 3 ; B. ‘Shades of Grey’ ; B. ‘Spaulding’ ; B. ‘The Dish’ ; B. ‘Toltec’ ; B. ‘Two Hairs’ ; B. ‘Wanita’

 

The plant was discovered in March 1842 by Frederik Michael Liebmann in the state of Veracruz in Mexico, at a place designated as Barranca de Mirador on the eastern slope of Pico de Orizaba.
The species was named and described in 1842 by the British botanist William Jackson Hooker (1785-1865), following the work of his German counterpart Christoph Friedrich Otto (1783-1856), in Botanical Magazine number 69, plate 3968.
The specific epithet means to Hydrocotyle leaf a botanical genus of aquatic or semi-aquatic plants whose popular name is Pennywort.
This species is part of the section Gireoudia.
Creeping plant of low height of dry forests, whose rhizome remains close to the ground in order to limit the losses in water. Leaves rounded, thick, lustrous, shiny, bright green, shaded around veins. The inflorescences are largely above the foliage, pink flowers with rounded petals.
You understand that water is the biggest enemy of this species, which will appreciate a diffuse shadow and a rather dry substrate. Below 15 ° C, the plant starts to rest. Multiplication by cuttings of petiolate leaves, leaf cuttings or seedlings.

Begonia pearcei

Cette espèce fut découverte en Bolivie, dans la région de La Paz, à 3600m d’altitude, par Richard W. Pearce, collecteur pour les établissements horticoles James Veitch & Sons, qui la firent introduite en Angleterre en octobre 1865 après qu’elle fut cultivée en Bolivie.
Cette même année, William Jackson Hooker a décrit et dénommée la plante en l’honneur de son inventeur dans Botanical Magazine, volume 91, planche 5545 paru au mois de novembre.
L’espèce fait partie de la section Eupetalum.

C’est une plante tubéreuse, naine, de 15 à 20 centimètres de haut Les petites feuilles, étroites sont ovales-obliques, cordiformes à la base, de couleur vert foncé à revers plus ou moins rouge et aux nervures claires. Floraison estivale jaune vif, jusqu’à la mise en repos et à la disparition complète de la plante.

Culture délicate, ce qui explique sa rareté dans les collections d’amateurs. Il aime la lumière et la chaleur, mais craint tout excès d’humidité pendant toute la période où il est en végétation, ce qui en fait une plante de serre. Lorsque la plante est au repos, il est préférable de le conserver au frais, aux alentour de 10°C, dans une cave. Un caisse remplie de tourbe convient bien pour la conservation hivernale.
Multiplication par semis ou bouture de tiges.

Il a servi pour l’obtention de nombreux cultivars de Begonias x Tuberhybrida.

This species was discovered in Bolivia, in the region of La Paz, at 3600m altitude, by Richard W. Pearce, collector for horticultural establishments James Veitch & Sons, who introduced it to England in October 1865 after it was grown in Bolivia.
That same year, William Jackson Hooker described and named the plant in honor of its inventor in Botanical Magazine, volume 91, plate 5545 published in November.
This species is part of the section Eupetalum.
It is a tuberous, dwarf plant, 15 to 20 centimeters high. Small, narrow leaves are ovate-oblique, heart-shaped at the base, dark green with more or less red cuffs and light veins. Bright yellow summer flowering, until resting and the complete disappearance of the plant.
Delicate culture, which explains its rarity in amateur collections. It likes light and heat, but fears all excess moisture during the whole period it is in vegetation, making it a greenhouse plant. When the plant is at rest, it is best to keep it cool, around 10 ° C, in a cellar. A crate filled with peat is well suited for winter conservation.
Multiplication by sowing or cutting of stems.
It has been used to obtain many cultivars of B. x Tuberhybrida.