Begonia gehrtii

La plante a été découverte par par Augusto Gehrt (1897 – ?) avant 1944 en un lieu inconnu, puis cultivée au Jardin Botanique de Sao Paulo où elle a été recueillie en fleur le 1 juin 1944 pour réaliser l’holotype qui a été utilisé pour la description de l’espèce.

L’espèce a été décrite en 1959 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 78, page 188 et 189, planche 9, figure 1.
L’épithète spécifique est un hommage à son inventeur, Augusto Gehrt.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Plante rhizomateuse au feuillage très particulier, les feuilles sont grandes, ovales, succulentes, brillantes, rugueuses et de couleur vert moyen, avec une fine laine beige sur la face supérieure. Les feuilles ont un lobe basal allongé qui se chevauche pour former une petite ouverture à la base de la feuille, nervures de couleur vert pâle, le dessous des feuilles est vert pâle un tomentum beige pâle sur les nervures, les pétioles sont cylindriques et tomenteux. Fleurs sont blanches en hiver.

Il y a deux plantes qui ressemblent beaucoup à B. gehrtii : B. paulensis A. DC. et B. moysesii Brade. Les deux plantes ont la même couleur et la même texture que B. gehrtii, mais il existe des différences nettes. La feuille de B. paulensis est peltée, de forme plus arrondie. La base des feuilles de B. moysesii est plus allongée que celle de B. gehrtii, leurs pétioles diffèrent aussi : B. moysesii a un pétiole à quatre côtés et aucun poil.
Il y a une autre ressemblance entre B. gehrtii et B. paulensis : les boutures de tronçons de feuilles vont s’enraciner facilement, mais ne formeront jamais une plantule.

C’est une espèce qui se développe mieux avec des températures fraîches, entre 18 et 25°C. Il est préférable de le cultiver à la maison ou dans un endroit ombragé dans la serre, sous les tablettes par exemple, pendant les mois d’été, car les flétrissures causées par le vent et les températures excessivement chaudes vont endommager les feuilles en très peu de temps. Une bonne lumière est essentielle, mais ne placez pas ce bégonia au soleil, l’humidité idéale est de 50-60%. Donnez de l’eau lorsque le sol est légèrement sec au toucher, si on laisse sécher au-delà de ce point, les feuilles auront un aspect pâle et mou.
Les feuilles de cette espèce ont tendance à se fendre lorsqu’elles sont manipulées, le moment idéal pour transplanter, rempoter ou manipuler B. gehrtii est lorsque le sol est légèrement sec, car les feuilles seront plus souples.
Multiplication par division, boutures de rhizomes et, surtout, semis.

Quelques hybrides horticoles créés avec cette espèce : B. ‘Alhambra’, B. ‘Dale Kramer’ et B. ‘Paul Hernandez’ (Patrick J. Worley) ; B. ‘Emerald Maiden’, B. ‘Iron Maiden’ et B. ‘Twacks’ (Brad Thompson, 2003) ; B. ‘Gothol’ ; B. ‘Jabberwocky’ (Logee Greenhouses, 1981) ; B. ‘Sierra Jade’ et B. ‘Sierra Lorraine’ (Cynthia Bishop, 2001) …

The plant was discovered by Augusto Gehrt (1897 -?) before 1944 in an unknown place, then cultivated at the Botanical Garden of Sao Paulo where it was collected in bloom on June 1, 1944 to make the holotype that was used to the description of the species.
The species was described in 1959 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie number 78, page 188 and 189, plate 9, figure 1.
The specific epithet is a tribute to its inventor, Augusto Gehrt.
The species is part of the section Pritzelia.
Rhizomatous plant with very particular foliage, the leaves are large, oval, succulent, shiny, rough and of medium green color, with a fine beige wool on the upper face. The leaves have an elongated basal lobe that overlaps to form a small opening at the base of the leaf, pale green veins, the underside of the leaves is pale green, a pale beige tomentum on the veins, the petioles are cylindrical and tomentose. Flowers are white in winter.
There are two plants that are very similar to B. gehrtii: B. paulensis A. DC. and B. moysesii Brade. Both plants have the same color and texture as B. gehrtii, but there are clear differences. The leaf of B. paulensis is peltate, of more rounded form. The base of the leaves of B. moysesii is longer than that of B. gehrtii, their petioles also differ: B. moysesii has a petiole with four sides and no hair.
There is another similarity between B. gehrtii and B. paulensis: leaf cuttings will easily root, but will never form a plant.
It is a species that develops best with cool temperatures between 18 and 25 ° C. It is best to grow it at home or in a shady place in the greenhouse, under the shelves for example, during the summer months, as wilts caused by wind and excessively hot temperatures will damage the leaves in very little time. of time. Good light is essential, but do not put this begonia in the sun, the ideal humidity is 50-60%. Give water when the soil is slightly dry to the touch, if allowed to dry beyond this point, the leaves will have a pale and soft appearance.
Leaves of this species tend to crack when handled, so the best time to transplant, repot or handle B. gehrtii is when the soil is slightly dry because the leaves will be more flexible.
Multiplication by division, cuttings of rhizomes and, especially, sowing.
Some cultivar from this species: B. ‘Alhambra’, B. ‘Dale Kramer’ and B. ‘Paul Hernandez’ (Patrick J. Worley) ; B. ‘Emerald Maiden’, B. ‘Iron Maiden’ and B. ‘Twacks’ (Brad Thompson, 2003) ; B. ‘Gothol’ ; B. ‘Jabberwocky’ (Logee Greenhouses, 1981) ; B. ‘Sierra Jade’ and B. ‘Sierra Lorraine’ (Cynthia Bishop, 2001) …

Begonia gesneriifolia

Le parc national de Phong Nha Ke Bang se situe dans la province de Quang Binh, au centre du Vietnam. Créé en 2001 et classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le parc fait partie d’une zone de calcaire de 4000 km², partagée équitablement entre les territoires vietnamiens et laotiens. Couvrant une superficie totale de plus de 857km², le parc national de Phong Nha Ke Bang, possédant son propre écosystème, a été créé pour protéger une des plus grandes régions de karsts du monde.
Surnommé « le royaume des grottes et cavernes », le parc compte plus de 300 systèmes de cavités naturelles, s’étirant sur quelques 70 kilomètres, dont 20 seulement ont été explorés jusqu’aujourd’hui. Parmi elles : Hang Son Doong, la plus grande grotte du monde découverte en 2009.

La forêt sur kartz de Phong Nha Ke Bang National Park – photo T. Ziegler

C’est dans cette région que, le 2 février 2005, une équipe de botanistes comprenant L. Averyanov, P.K. Loc, P.V. The et d’autres ont découvert la plante, dans la municipalité de Son Trach, dans la forêt secondaire à feuilles larges persistantes et feuillues et garrigues sur des pentes rocheuses escarpées de montagnes restantes composées de calcaire gris profond cristallin fortement érodé, à une altitude de 300 à 400 mètres. Cette herbe lithophyte pousse sur une falaise ombragée verticale.

L’espèce a été dénommée et décrite en 2012 par Leonid V. Averyanov dans Turczaninowia volume 15, numéro 2, pages 12 et 13, dans un article ayant pour titre Eleven New Species of Begonia L. (Begoniaceae) From Laos And Vietnam.
L’épithète spécifique fait référence à la ressemblance des feuilles avec celles de certaines gesneriaceae (comme des espèces appartenant aux genres Boea Lam., Calcareoboea H.W. Li, Paraboea Ridl., etc.).
L’espèce fait partie de la section Reichenheimia.

Plante rhizomateuse saxatile, parfois terrestre, rhizome épais, corpulent, rampant, brun, de nombreuses bractées persistantes brun foncé, stipules persistantes, roses (puis marron clair), ovales, feuilles disposées en une grappe ressemblant à une rosette au sommet du rhizome, symétriques (rarement légèrement asymétriques), réniformes, cordés à la base, arrondis à l’apex, légèrement crénelés, avec 5 à 7 nervures palmées, vert foncé brillant uniforme à presque noir verdâtre, glabres, revers vert pâle uniformément brillant à vert blanchâtre, poilu le long des nervures, iInflorescence axillaire, dressée en cyme très fleurie, fleurs blanc pur en février – mars.

C’est une plante saxatile qui affectionne les crevasses dans du calcaire cristallin rocheux très érodé, ressemblant à un marbre, à l’ombre.
C’est tout dire si la culture de cette espèce serait à réserver à des mains expertes !

Phong Nha Ke Bang National Park is located in Quang Binh Province, central Vietnam. Created in 2001 and listed as a UNESCO World Heritage Site, the park is part of a 4000 km² limestone area, shared equitably between Vietnamese and Laotian territories. Covering a total area of ​​more than 857km², the Phong Nha Ke Bang National Park, with its own ecosystem, was created to protect one of the largest karst areas in the world.
Nicknamed « the kingdom of caves and caves », the park has more than 300 systems of natural cavities, stretching over 70 kilometers, of which only 20 have been explored until today. Among them: Hang Son Doong, the largest cave in the world discovered in 2009.
It is in this region that, on February 2, 2005, a team of botanists including L. Averyanov, P.K. Loc, P.V. The and others discovered the plant, in the municipality of Son Trach, in the secondary broadleaf forest. persistent and leafy and scrubland on steep rocky slopes of remaining mountains composed of deep eroded crystalline deep gray limestone, at an altitude of 300 to 400 meters. This lithophyte grass grows on a vertical shaded cliff.
The species was named and described in 2012 by Leonid V. Averyanov in Turczaninowia volume 15, number 2, pages 12 and 13, in an article entitled Eleven New Species of Begonia L. (Begoniaceae) From Laos And Vietnam.
The specific epithet refers to the resemblance of the leaves to that of certain gesneriaceae (such as species belonging to the genera Boea Lam., Calcareoboea H. W. Li, Paraboea Ridl., Etc.).
This species is part of the Reichenheimia section.
Rhizomatous saxatile, sometimes terrestrial plant, thick, corpulent, crawling, brown rhizome, many persistent dark brown bracts, evergreen stipules, pink (then light brown), oval, leaves arranged in a rosette-like cluster at the apex of the rhizome, symmetrical (rarely slightly asymmetrical), kidney-shaped, cordate at base, rounded at apex, slightly serrated, with 5-7 veined webs, glossy dark green uniform to almost greenish black, hairless, pale green lapel uniformly shiny to whitish-green, hairy along the veins, iInflorescence axillary, erect in cyme very flowery, flowers pure white in February – March.
It is a saxatile plant that likes crevasses in very eroded crystalline limestone, resembling a marble, in the shade.
That is to say if the culture of this species would be to reserve to expert hands!

Begonia gironellae

La plante a été découverte le 19 décembre 2014 près de la localité de Barangay Tanabag, sur une pente rocheuse abrupte, moussue, le long de la rivière Tanabag sinueuse, exposée à mi-ombre à une altitude d’environs 30 mètres au nord de l’île de Palawan, dans la région de Puerto Princesa, par Elizabeth P. Gironella lors d’une expédition de Ching-I Peng avec Chien-I Huang, Rosario R. Rubite, M. A. Suzuki, T. Cardona.
Deux populations ont été observées par les auteurs dans la localité type sur le cours inférieur de la rivière Tanabag, dont une était localement abondante. L’espèce est susceptible de croître plus haut sur les berges sinueuses et relativement inaccessibles.

La plante a été décrite en mai 2018 par C.-I Peng, Rosario Rubite et Che-Wei Lin dans PLOSone 10.1371: pages 16 à 18 dans un article ayant pour titre Chloroplast and nuclear DNA exchanges among Begonia sect. Baryandra species (Begoniaceae) from Palawan Island, Philippines, and descriptions of five new species auquel ont collaborés Mark Hughes, C.-I Peng, C-.W. Lin, Rosario Rubite, Patrick Blanc et K.-F. Chung.
L’épithète spécifique rend hommage au professeur Elizabeth P. Gironella qui a guidé l’équipe lors de la visite sur le terrain.
L’espèce fait partie de la section Baryandra.

Rhizome court, rampant aux entre-nœuds très congestionnés. Stipules persistantes, vert jaunâtre pâle ou rosé, largement triangulaires, fortement carénées, très peu veloutées ou presque glabres, feuilles alternes, pétiole cylindrique, vert jaunâtre pâle à rougeâtre, poils peu laineux, glabrescents, charnus fusionnés en un anneau à la base du pétiole, limbe asymétrique, oblique, ovale à largement ovale, parfois polygonal, base cordée, apex obtus à aigu, bords denticulés, peu veloutés, poils blancs, feuilles épaisses, chartacées, succulentes, vertes, vert olive foncé à marron, panachées de zones gris argenté à vert pâle le long de la nervure médiane et vers l’extrémité des nervures primaires près du bord des feuilles, parfois limbe uniformément vert foncé à marron ou avec une nervure sous-jacente, surface glabre, le dessous des feuilles vert pâle ou rougeâtre, peu velouté sur toutes les nervures, nervures palmées avec environs 8 nervures, nervure médiane distincte, avec environs 2 veines secondaires de chaque côté, inflorescences en panicule axillaire, bisexuée et protandre, ramifiée cymosée, cymes dichasiales, provenant directement du rhizome, ramifiée de 3 à 6 fois, dressée ou ascendante, vert jaunâtre à rougeâtre, peu laineuses, bractées vert jaunâtre pâle, hyalines, caduques, en forme de bateau, puis au sommet de l’inflorescence ovales, fleur mâle à 4 tépales, blanc à rosâtre, glabre, externe 2 largement ovée ou obovale à suborbiculaire, interne 2 obovale ou oblancéolée, fleur femelles avec un ovaire vert pâle à rougeâtre, corps trigone-ellipsoïde, avec 4 tépales, blancs à rosés, glabres, externes 2 obovales, largement ovales ou obovales, internes 2 oblancéolées à largement obovales, capsule pendante à 3 ailes inégales, ailes latérales de 2 ± 4 mm de large, aile supérieure de 9 ± 16 mm de large.

Photos Irene Ngoo – Singapour, mars – avril 2020

La nouvelle espèce n’a été trouvée que dans une zone limitée. La plupart des plantes de cette population ont des feuilles panachées avec des taches pâles sur la marge et la nervure médiane sur la surface supérieure.
Les feuilles largement ovales et panachées ressemblent à celles de Begonia cleopatrae, une belle espèce également originaire du nord de Palawan. Les deux espèces ont également des poils charnus fusionnés en un anneau à la base du pétiole foliaire. Cependant, Begonia gironellae se distingue de B. cleopatrae par son port de rosette avec un rhizome plus court à 5 cm (contre plus de 40 cm) de long, des entre-nœuds très congestionnés (contre environ 1 cm), des stipules largement triangulaires (contre lancéolées), 5 ± 6 × 6 ± 7 mm (environ 6 × 3 mm), lame à 12,5 × 9,5 cm (vs 6 × 6 cm), bractées 6 ± 9 × 4 ± 4,5 mm (vs 3 ± 4 × 2 mm ), capsule à ailes abaxiales plus larges (jusqu’à 16 mm contre 12 mm). De plus, B. gironellae est une espèce de plaine qui se trouve dans les forêts de feuillus au bord de la mer, tandis que B. cleopatrae pousse sur les forêts de collines à environs 400 mètres d’altitude.

Begonia gironellae en culture chez un collectionneur allemand – Photo Robert Gall

The plant was discovered on December 19, 2014 near the locality of Barangay Tanabag, on a steep, mossy rocky slope, along the winding Tanabag river, exposed to partial shade at an altitude of about 30 meters north of the Island of Palawan, in the region of Puerto Princesa, by Elizabeth P. Gironella during an expedition of Ching-I Peng with Chien-I Huang, Rosario R. Rubite, M.A. Suzuki, T. Cardona.
Two populations were observed by the authors in the type locality of the lower Tanabag rivers, one of which was locally abundant. The species is likely to grow higher on the winding and relatively inaccessible banks.
The plant was described in May 2018 by C.-I Peng, Rosario Rubite and Che-Wei Lin in PLOSone 10.1371: pages 16 to 18 in an article entitled Chloroplast and nuclear DNA exchanges among Begonia sect. Baryandra species (Begoniaceae) from Palawan Island, Philippines, and descriptions of five new species in which cooperate Mark Hughes, C.-I Peng, C-.W. Lin, Rosario Rubite, Patrick Blanc and K.-F. Chung.
The specific epithet pays homage to Professor Elizabeth P. Gironella who guided the team during the field visit.
The species is part of the Baryandra section.
Rhizome short, crawling with very congested internodes. Stipules persistent, pale yellowish green or pinkish, broadly triangular, strongly keeled, very little velvety or almost glabrous, alternate leaves, cylindrical petiole, pale yellowish green to reddish, hairs slightly woolly, glabrescent, fleshy fused in a ring at the base of the petiole , asymmetrical, oblique, oval to broadly oval, sometimes polygonal, cordate base, apex obtuse to acute, denticulate edges, not very velvety, white hairs, thick leaves, chartaceous, succulent, green, dark olive green to brown, variegated with gray areas silvery to pale green along the midrib and toward the tip of the primary veins near the edge of the leaves, sometimes uniformly dark green to brown or with an underlying vein, glabrous surface, the underside of the leaves pale green or reddish , slightly velvety on all the ribs, webbed ribs with around 8 ribs, distinct midrib, with around 2 secondary veins on each side, inflorescences in panillum axill area, bisexual and protander, branched cymose, dichasial cymes, coming directly from the rhizome, branched 3 to 6 times, erect or ascending, yellowish green to reddish, slightly woolly, pale yellowish green bracts, hyaline, deciduous, boat-shaped, then at the top of the inflorescence oval, male flower with 4 tepals, white to pinkish, glabrous, external 2 broadly ovate or obovate to suborbicular, internal 2 obovate or oblanceolate, female flower with a pale green to reddish ovary, trigone-ellipsoid body , with 4 tepals, white to rosy, glabrous, external 2 obovate, broadly ovate or obovate, internal 2 oblanceolate to broadly obovate, pendant capsule with 3 unequal wings, lateral wings 2 ± 4 mm wide, upper wing 9 ± 16 mm wide.
The new species has only been found in a limited area. Most plants in this population have variegated leaves with pale spots on the margin and midrib on the upper surface.
The broadly oval and variegated leaves resemble those of Begonia cleopatrae, a beautiful species also native to the north of Palawan. Both species also have fleshy hairs fused into a ring at the base of the leaf petiole. However, Begonia gironellae is distinguished from B. cleopatrae by its rosette habit with a shorter rhizome at 5 cm (against more than 40 cm) long, very congested internodes (against approximately 1 cm), largely triangular stipules (against lanceolate), 5 ± 6 × 6 ± 7 mm (approx. 6 × 3 mm), blade 12.5 × 9.5 cm (vs 6 × 6 cm), bracts 6 ± 9 × 4 ± 4.5 mm (vs 3 ± 4 × 2 mm), capsule with larger abaxial wings (up to 16 mm versus 12 mm). In addition, B. gironellae is a lowland species found in deciduous forests by the sea, while B. cleopatrae grows in hill forests at approx. 400 m above sea level.

Begonia glabra

Cette espèce a été décrite en 1775 par Christophe Fusée Aublet dans son Histoire des plantes de la Guiane Françoise : rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur différens objects intéressans, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane Françoise.

Dans le tome second à la page 916 puis 917, on trouve la description de la plante qu’il a découvert dans des forêts situées entre la rivière de Sinémari et la crique des Galibis en Guyane française.

Dans le quatrième et dernier volume, on trouve une planche descriptive de la plante :

En 1941, Lyman B. Smith (1904-1997) et Bernice G. Schubert (1913-2000) décrivent la plante avec précision dans Publications of the Field Museum of Natural History, Botanical Series volume 13 (4/1), page 190.

Cette espèce a une aire de répartition importante, du Mexique, dans le Chiapas, au Nord, jusqu’en Guyane, au sud-est et au Pérou au sud-ouest, ainsi que dans les Caraïbes (Cuba, Jamaïque…).
L’espèce fait partie de la section Wageneria.

Dans la nature, c’est une liane qui s’accroche aux troncs d’arbres. Il semble qu’il y ait des pieds exclusivement porteurs de fleurs mâles, et d’autre, uniquement femelles.

Les botanistes ont distingué des variétés naturelles :

B. glabra var. amplifolia (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub. (Colombie)
B. glabra var. cordifolia (C. DC.) Irmsch. (Costa Rica, Équateur)
B. glabra var. coralipetiolis
B. glabra var. glabra
B. glabra var. physalifolia Liebm. ex Buxton

Photo Sébastien Sant

En culture, il est possible de le faire grimper ainsi qu’il le fait si bien dans la nature, mais les jardiniers amateurs préfèrent l’utiliser en suspension, d’où il retombe avec grâce. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le multiplier pour le planter dans le mur végétal où il devrait se plaire.
J’ai testé Begonia glabra sur le mur végétal et il a de suite retrouvé ses habitudes de liane qui s’accroche :

Les grandes inflorescences très graphiques apparaissent en avril-mai. Comme la plante fructifie assez aisément si on a la chance d’avoir un pied de fleurs femelles, les hybridations sont possibles et faciles. C’est pourquoi cette espèce est à l’origine de nombreux cultivars.

Multiplication par marcotage ou bouture de tiges.

 

This species was described in 1775 by Christophe Fusée Aublet in his Histoire des plantes de la Guiane Françoise : rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur différens objects intéressans, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane Françoise.
In the second volume on page 916 and then 917, we find the description of the plant that he discovered in forests located between the river Sinemari and the creek of the Galibis.
In the fourth and last volume, we find a descriptive plate of the plant:
This species has a significant range, from Mexico, in Chiapas, in the north, to Guyana, south-east and Peru in the south-west, as well as in the Caribbean (Cuba, Jamaica …).
In nature, it is a vine that clings to the trunks of trees. It seems that there are solely male flower-bearing feet, and only females.
Botanists have distinguished natural varieties:
B. glabra var. amplifolia (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub. (Colombia)
B. glabra var. cordifolia (C. DC.) Irmsch. (Costa Rica, Ecuador)
B. glabra var. glabra
B. glabra var.
physalifolia Liebm. Ex Buxton
In culture, it is possible to climb it as it does so well in nature, but amateur gardeners prefer to use it in suspension, from where it falls gracefully.
I have not yet had the opportunity to multiply it to plant it in the vegetal wall where it should be pleasing.
Large, highly graphic inflorescences appear in April-May. As the plant fructifies quite easily if one is lucky to have a foot of female flowers, hybridizations are possible and easy. This is why this species is the source of many cultivars.
Multiplication by marcotage or stem cutting.

Begonia glabra var. amplifolia

La plante aurait été découverte par Eduard Friedrich Poeppig (1798-1868), mais je n’ai trouvé aucune indication sur la date, et un doute subsiste sur le lieu.

A. de Candolle a nommé cette plante Begonia scandens var. amplifolia A. DC. en 1864 dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, numéro 1, page 362 qui localise la découverte de cette plante par E. F. Poeppig dans la forêt subandine près de Papayaco et Tocache au Pérou.

En 1941, Lyman B. Smith (1904-1997) et Bernice G. Schubert (1913-2000) renomment la plante Begonia glabra var. amplifolia (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub. dans Publications of the Field Museum of Natural History, Botanical Series volume 13 (4/1), page 191, mais il indiquent que la découverte à été faite près de Tocache, dans la région de Sàn Martin et à Pampayacu, dans la région de Huàlnuco en Colombie.
L’épithète de la variété signifie « a grandes feuilles » et, en effet, c’est la principale caractéristique par rapport à l’espèce type.

Les feuilles font plus de 20 centimètres de long et 15 de large. L’aile sur l’ovaire est également plus grande.

The plant was discovered by Eduard Friedrich Poeppig (1798-1868), but I found no indication of the date, and a doubt remains about the place.
A. de Candolle named this plant Begonia scandens var. amplifolia A. DC. in 1864 in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, number 1, page 362 which locates the discovery of this plant by E. F. Poeppig in the subandine forest near Papayaco and Tocache in Peru.
In 1941, Lyman B. Smith (1904-1997) and Bernice G. Schubert (1913-2000) renamed the plant Begonia glabra var. amplifolia (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub. in Publications of the Field Museum of Natural History, Botanical Series 13 (4/1), page 191, but indicate that the discovery was made near Tocache, in the region of Sàn Martin and Pampayacu, in the region of Huànuco in Colombia.
The epithet of the variety means « large leaves » and, indeed, it is the main characteristic with respect to the type species.
The leaves are more than 20 centimeters long and 15 wide. The wing on the ovary is also larger.

Begonia glabra var. coralipetiolis

La plante a été découverte par Florence Carrell, avant 1946, au Costa Rica, trouvé dans la partie supérieure de la forêt qui est constamment dans les nuages, sans plus de précision… elle a été mentionnée pour la première fois, comme une variété de Begonia Glabra dans The Begonian volume 13, numéro 8, page 153, paru en aout 1946.
Il en a de nouveau été fait mention au mois de décembre de la même année dans la même publication à la page 241.

La plupart des formes de cette espèce, soit nous étaient inconnues à cette époque, soit moins connues en raison de leur rareté. De nos jours encore, les variétés de Begonia glabra sont très peu cultivées, à l’exception de quelques jardins botaniques.

Ressemble au B. glabra typique mais plus robuste, feuilles, capsules et fleurs plus grandes. Les fleurs sont vert pâle à blanches, feuilles vert clair. Tiges pâles à corail rose ou brun rouge, carmin près des nœuds. Elle semble être une variété plus colorée de B. scandens var. cordifolia.

Cultivé dans le mur végétal :

Cultivé en panier suspendu :

The plant was discovered by Florence Carrell, before 1946, in Costa Rica, found in the upper part of the forest which is constantly in the clouds, without any more precision … it was mentioned for the first time as a variety of Begonia glabra in The Begonian volume 13, number 8, page 153, published in August 1946.
It was mentioned again in December of the same year in the same publication.
Most forms of this species, either we were unknown at that time, or less known because of their rarity. Even today, the varieties of Begonia glabra are very poorly cultivated, with the exception of a few botanical gardens.
Looks like a typical but more robust B. glabra, leaves, capsules and larger flowers. The flowers are pale green to white, light green leaves. Pale stems with pink coral, carmine close to the nodes. It seems to be a more colorful variety of B. scandens var. cordifolia.

 

Begonia glandulosa

En février 1840, Jean Jules Linden récolte la plante au Mexique, dans des forêts de pins près de Jicotol, au Chiapas.

Une espèce nommée Begonia pinetorum en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 131.

Depuis le Costa Rica, ce même Jean Jules Linden envoie à William Jackson Hooker (1785-1865) une plante sous le nom de Begonia nigro-venia qui a été récoltée par Carl Hoffmann (1823-1859 ) en janvier 1856. Le naturaliste et médecin allemand, né le 7 décembre 1823 à Stettin, en Prusse, a voyagé et recueilli au Costa Rica de janvier 1854 jusqu’à sa mort le 11 mai 1859 à Puntarenas. William J. Hooker explique en juillet 1861 dans Botanical Magazine 87, planche 5256, que cette plante ressemble à Begonia glandulosa qu’il a dans son herbarium, et que Alphonse de Candolle, lui même, lui a fait parvenir.

Begonia glandulosa A. DC. ex Hook. et Begonia pinetorum A. DC. sont désormais considérés comme la même espèce (ainsi que Begonia tuerckheimii C. DC. qui avait été collecté par Hans Freiherr von Türckheim en Février 1886 au Guatemala, dans la région d’Alta Verapaz, à l’altitude de 1100 mètres).
Begonia pinetorum A. DC. serait le nom à retenir désormais.

Histoire de corser encore un peu les choses (et de compliquer les identifications par les simples amateurs), on notera qu’ils existe également un Begonia rubrovenia Hook. dénommé par William J. Hooker dans Botanical Magazine 79, gravure 4689 en 1853 et un Begonia glandulosa Donn. Sm. dénommé par John Donnell Smith dans Enumeratio Plantarum Guatemalensium . . . 4, page 182 en 1895, qui est, de nos jours appelé Begonia plebeja Liebm.

L’épithète spécifique signifie glanduleux, c’est-à-dire qui possède une ou plusieurs glandes, et comme son nom ne l’indique plus, ses feuilles arrondies sont vert clair avec les veines noires.

C’est un petit Begonia rhizomateux de la section Platycentrum, a feuilles légèrement succulentes, vert aux nervures sombres, et dont les fleurs blanches apparaissent sur de longues tiges au dessus du feuillage à la fin de l’hiver.

Culture assez facile.
Multiplication par division, boutures de rhizomes ou boutures de feuilles pétiolées.

Cette espèce est à l’origine d’une longue lignée d’hybrides horticoles, dont beaucoup sont australiens.

In February 1840 Jean Jules Linden collected in Mexico, in the pine forests near Jicotol, in Chiapas, a species that Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893) named in 1859 Begonia pinetorum in the Annales des Sciences Naturelles; Botany, Series 4 11, page 131.
From Costa Rica, this same Jean Jules Linden sent to William Jackson Hooker (1785-1865) a plant under the name of Begonia nigro-venia which was harvested by Carl Hoffmann (1823-1859) in January 1856. The naturalist and doctor German, born December 7, 1823 in Stettin, Prussia, a traveled and collective in Costa Rica from January 1854 until his death on May 11, 1859 in Puntarenas. William J. Hooker explains in 1861 in the Botanical Magazine 87, Plate 5256, that this plant resembles Begonia glandulosa it has in her herbarium and Alphonse de Candolle, itself, makes it done.
Begonia glandulosa A. DC. ex Hook. and Begonia pinetorum A. DC. They are now different names as the same species (as well as Begonia tuerckheimii C. DC, which was collected by Hans Freiherr von Türckheim in February 1886 in Guatemala, in the Alta Verapaz region, at an altitude of 1100 meters).
Begonia pinetorum A. DC. would be the name to remember now.
History to bolster things a bit (and to complicate identifications by the simple amateurs), on note also have available Begonia rubrovenia Hook. denominated by William J. Hooker in Botanical Magazine 79, engraving 4689 in 1853 and a Begonia glandulosa Donn. Sm. denominated by John Donnell Smith in Enumeratio Plantarum Guatemalan. . . 4, page 182 en 1895, which is nowadays called Begonia plebeja Liebm.
The specific epithet means glandular, that is to say, which possesses one or more glands, and as its name no longer indicates, its rounded leaves are light green with black veins.
It is a small rhizomatous Begonia of the Platycentrum section, with slightly succulent leaves, green with dark veins, and white flowers appear on long stems above the foliage at the end of winter.
Cultivation fairly easy.
Multiplication by division, cuttings of rhizomes or cuttings of petiolate leaves.
This species is the origin of a long line of horticultural hybrids, many of which are Australian.

Begonia goegoensis

La plante a été découverte sur l’île de Goego en Indonésie par Charles Curtis.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1882 par le botaniste Nicholas Edward Brown (1849-1934) dans The Gardeners’ Chronicle, new series page 71
L’épithète spécifique signifie « de Goego » en référence à l’île où a été découverte cette plante et dont elle est endémique.
L’espèce fait partie de la section Reichenheimia et a 34 chromosomes.

Plante rhizomateuse, rhizome court, rampant, avec des entre-nœuds très courts, stipules ovales-acuminées, teintées de rouge avec des poils rouges sur les bords, pétioles à quatre côtés, ce qui leur donne un aspect carré très distinct, vert pâle teinté de rouge, feuilles en forme d’œuf, apex effilé, peltées, de couleur vert foncé-bronze soyeux, le dessous et les bords des feuilles sont rouge terne, avec de rares poils rouges sur les bords et les nervures, ce qui leur donne un aspect fortement matelassé, nervures vert pâle, fleurs petites, rose, fleurs mâles à quatre tépales et fleurs femelles à cinq tépales, capsule avec des ailes inégales. Floraison modérée durant l’été et l’automne.

 

Begonia goegoensis – Photos Yu Zhang

Culture relativement facile si l’on apporte lumière (mais pas de soleil), chaleur et humidité (mais pas trop d’arrosages).
Multiplication par boutures de feuilles pédonculées.

Begonia goegoensis – Photo Yu Zhang

En France, on peut se procurer cette plante chez Ezavin, Le Monde des Fougères.

Cette espèce est à l’origine de nombreux hybrides horticoles et cultivars.

The plant was discovered on Goego Island in Indonesia by Charles Curtis.
The species was named and described in 1882 by botanist Nicholas Edward Brown (1849-1934) in The Gardeners’ Chronicle, new series page 71
The specific epithet means « from Goego » in reference to the island where this plant was found and of which it is endemic.
The species is part of the Reichenheimia section and has 34 chromosomes.
Rhizomatous plant, short rhizome, crawling, with very short internodes, ovate-acuminate stipules, tinged with red with red hairs on the edges, petioles with four sides, which gives them a very distinct square appearance, pale green tinted of red, egg-shaped leaves, tapered apex, peltate, dark green-silky bronze, the underside and edges of the leaves are dull red, with rare red hairs on the edges and veins, which gives them a strongly quilted appearance, pale green veins, small flowers, pink, male flowers with four tepals and female flowers with five tepals, capsule with unequal wings. Moderate flowering during summer and autumn.
Culture relatively easy if we bring light (but no sun), heat and humidity (but not too much watering).
Multiplication by cuttings of pedunculated leaves.

Begonia goldingiana

Begonia goldingiana L. Kollmann & A. P. Fontana, une nouvelle espèce de Begonia, section Pritzelia, de la forêt Atlantique des municipalités de Guaratinga et Itamaraju, région de Bahia, au Brésil. Cette espèce est proche de Begonia novalombardiensis L. Kollmann, Begonia aguiabrancensis L. Kollmann, Begonia umbraculifera Hook. et Begonia fellereriana Irmsch.

La plante a été découverte le 23 avril 2009, presque à mi chemin de Cajuita et Guaratinga, à Corrego Jacutinga, à une altitude de 370 mètres, par une équipe de botanistes composée de Ludovic Jean Charles Kollmann, André Paviotti Fontana, E. Leme & C. Esgario. C’est une région qui est réputée pour sa biodiversité et son haut degré d’endémisme.

La nouvelle espèce a été décrite en 2010 dans Candollea 65(2), pages 185 à 188. L’épithète spécifique est un hommage posthume à Jack Golding, pour l’ensemble de son travail qui s’est traduit par une meilleure connaissance des Begonias.

Begonia goldingiana a été trouvé dans la litière et l’humus sur les inselbergs en association avec B. lossiae L. Kollmann, B. reniformis Dryand., Alcantarea sp. (Bromeliaceae), Stillingia sp. (Euphorbiaceae) et Tibouchina sp. (Melastomataceae).
On a également constaté qu’il se développait dans une forêt de canopée faible sur un sol sablonneux sur une formation granitique, en association avec Anthurium sp. et Philodendron sp. (Araceae), Cryptanthus sp., Hohenbergia sp., Neoregelia sp. (Bromeliaceae), Pseudo bombax sp. (Malvaceae), Smilax sp. (Smilacaceae) et Syagrus sp. (Arecaceae).

Herbe terrestre ou saxatile d’environs 1 mètre de haut, feuilles vertes couvertes de trichomes étoilés blancs, aux pétioles rougeâtres, inflorescences vermeil de fleurs blanches avec du rouge foncé à la base des pétales.

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Begonia goldingiana L. Kollmann & A. P. Fontana, a new species of Begonia, sect. Pritzelia, from the Atlantic Forest of the municipalities of Guaratinga and Itamaraju, Bahia region, Brazil. This species is close to Begonia novalombardiensis L. Kollmann, Begonia aguiabrancensis L. Kollmann, Begonia umbraculifera Hook. and Begonia fellereriana Irmsch.
The plant was discovered on April 23, 2009, almost halfway from Cajuita and Guaratinga, at Corrego Jacutinga, at an altitude of 370 meters, by a team of botanists composed of Ludovic Jean Charles Kollmann, André Paviotti Fontana, E. Leme & C. Esgario. It is an area renowned for its biodiversity and high degree of endemism.
The new species was described in 2010 in Candollea 65 (2), pages 185 to 188. The specific epithet is a posthumous tribute to Jack Golding, for all his work for a better knowledge of the Begonias.
Begonia goldingiana was found in litter and humus on the inselbergs in association with B. lossiae L. Kollmann, B. reniformis Dryand., Alcantarea sp. (Bromeliaceae), Stillingia sp. (Euphorbiaceae) and Tibouchina sp. (Melastomataceae).
It was also found to grow in a low canopy forest on sandy soil on a granitic formation in association with Anthurium sp. and Philodendron sp. (Araceae), Cryptanthus sp., Hohenbergia sp., Neoregelia sp. (Bromeliaceae), Pseudo bombax sp. (Malvaceae), Smilax sp. (Smilacaceae) and Syagrus sp. (Arecaceae).
Ground or saxatile about 1 meter high, green leaves covered with white star trichomes, with reddish petioles, inflorescences vermeil of white flowers with dark red at the base of the petals.

Begonia goudotii

Plante découverte à Madagascar, en un lieu qui reste inconnu, par Jules Prosper Goudot, dit Mose Bibikely (1803-1865 ?, le frère de Justin Goudot), probablement entre 1833 et 1837.
L’espèce a été décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 131.
L’épithète spécifique rend hommage à son inventeur.
Également nommé Begonia fragilis Baker en 1886 dans le Journal of the Linnean Society, Botany volume 22, page 479, par John G. Baker (1834-1920) d’après un exemplaire récolté par Richard Baron (1847-1907).
L’espèce fait partie de la section Quadrilobaria.

Depuis la plante a souvent été récoltée, dans les régions de Antsiranana ou Mahajanga à des altitudes variant de 135 à 1000 mètres.

Espèce tubéreuse de Madagascar où elle pousse sur des formations de calcaire dans le nord de l’île. La plante ressemble à un cyclamen par ses grandes feuilles, plus ou moins veinées de blanc ou de vert, qui forment un dôme de feuillage obscurcissant le gros tubercule. Une ou quelques courtes tiges pérennes vêtues de stipules séchées coiffent le tubercule. C’est une plante d’été qui a besoin d’une dormance sèche en hiver. La floraison suit la période de repos et ressemble à un nuage de petites fleurs roses.

De culture très délicate, cette espèce nécessite des conditions chaudes toute l’année et apprécie une humidité élevée et une ombre partielle en période de croissance. Les feuilles sont sujettes à l’oïdium.
La multiplication semble possible par boutures de fragment de pétioles dans certaines conditions. Je n’ai jamais assisté à le formation de petits tubercules ni à la fructification de l’espèce.

Plant discovered in Madagascar, in a place that remains unknown, by Jules Goudot (1803-1865, the son of Justin Goudot), probably between 1833 and 1837.
The species was described in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candole (1806-1893), in the Annales des Sciences Naturelles ; Botanique, series 4, volume 11, page 131. The specific epithet pays tribute to its inventor.
Also named Begonia fragilis Baker in 1886 in the Journal of the Linnean Society, Botany Volume 22, page 479, by John G. Baker (1834-1920) from a copy collected by Richard Baron (1847-1907).
This species is part of the Quadrilobaria section.
Since the plant was often harvested, in the regions of Antsiranana or Mahajanga at altitudes ranging from 135 to 1000 meters.
Tuberous species from Madagascar where it grows on limestone formations in the north of the island. The plant looks like a cyclamen by its large leaves, more or less veined with white or green, which form a dome of foliage obscuring the big tubercle. One or a few short perennial stems dressed in dried stipules cover the tuber. It is a summer plant that needs dry dormancy in winter. Flowering follows the rest period and looks like a cloud of small pink flowers.
This very delicate crop requires warm conditions all year round and appreciates high humidity and partial shade during the growing season. The leaves are prone to powdery mildew.
Propagation seems possible by leaf cuttings of petioles under certain conditions. I have never witnessed the formation of small tubers or the fruiting of the species.

Références bibliographiques :

  • Doorenbos, J., M. S. M. Sosef & J. J. F. E. de Wilde. 1998. The sections of Begonia including descriptions, keys and species lists (Studies in Begoniaceae VI). Wageningen Agric. Univ. Pap. 98(2): 1–266.
  • Keraudren, M. 1983. Begoniacées. Fl. Madagasc. 144: 1–108.
  • Sands, M. J. S. 2001. 407. Begonia goudotii, Begoniaceae. Curtis’s Bot. Mag., New Ed. 18(1): 12–17.
  • Schatz, G. E., S. Andriambololonera, P. P. Lowry II, P. B. Phillipson, M. Rabarimanarivo, J. I. Raharilala, Rajaonary, N. Rakotonirina, R. H. Ramananjanahary, B. Ramandimbisoa, A. Randrianasolo, N. Ravololomanana, C. M. Taylor & J. C. Brinda. 2017. Catalogue of the Plants of Madagascar.