Ces petites abeilles solitaires forment un genre très fourni. Elles ont des manières de nicher très différentes selon les espèces
rdre : Hymenoptera Sous-ordre : Apocrita Infra-ordre : Aculeata Super famille : Apoidea Famille : Megachilidae Sous-famille : Megachilinae Tribu : Osmiini Genre :Osmia Espèce :
Difficulté de détermination du genre
Identification
• corps assez massif • 2 cellules cubitales • présence d’arolium entre les griffes
Mâle • 13 articles antennaires • 7 segments abdominaux • pas de dents latérales sur T6
Femelle • présence d’une scopa ventrale • mandibule courte et large, à longue marge masticatoire • 12 articles antennaires • 6 segments abdominaux
Alors que certaines espèces sont faciles à identifier, d’autres sont très complexes. Je classerais ici celles qui n’ont pas pu être nommées. Il existe 90espèces en Europe, au moins 354 dans le monde.
Étymologie
Osmia vient du grec « Osme = odeur, parfum »
Taille
6 à 16mm
Répartition géographique
Genre répandu dans les régions paléarctique et néarctique, quelques espèces sont également présentes dans la région orientale et néotropicale. Carte GBIF
Période d’observation
Hivernation
Adulte formé à l’intérieur de son cocon, avant la sortie du nid qui aura lieu au printemps
Biologie
Les Osmia garnissent les cellules de leur nid avec du pollen qui servira de nourriture à leurs larves. Les méthodes de nidification sont très variées chez ce genre. Selon les espèces, elles peuvent nicher dans des terriers creusés dans le sol, des tiges moelleuses ou du bois mort. Certaines creusent elles-mêmes leur galerie mais d’autres utilisent des cavités déjà existantes. Elles peuvent alors également nicher dans les trous de galles, les coquilles d’escargot vides, les fissures ou les trous des roches. D’autres encore construisent des nids exposés à l’air libre (aux parois faites de petits cailloux par exemple). Les matériaux utilisés pour délimiter les cellules et boucher l’entrée du nid sont variés : la boue, les cailloux, la pulpe des feuilles, les pétales entiers ou la moelle.
• Le genre Hoplitis est très semblable. Les mâles possèdent des dents latérales sur T6, les mandibules des femelles sont courtes mais larges avec une marge masticatoire plus courte que la mandibule. Les Hoplitis ont des bandes pileuses limitées aux bandes apicales des tergites, ce qui n’est pas souvent le cas chez le genre Osmia. • Le genre Megachile peut être semblable mais ne possède pas d’arolium
Celle-ci, avec sa brosse ventrale entièrement rousse, photographiée en Ariège, pourrait appartenir à au moins 3 espèces : Osmia leaiana, Osmia niveata et Osmia labialis. Pour aller plus loin, il aurait fallu une meilleure vue du clypéus. Voir le sujet correspondant sur insecte.org
La chenille de cette espèce a la particularité de garder les capsules céphaliques de ses anciennes mues sur la tête
Ordre : Lepidoptera Sous-ordre : Glossata Infra-ordre : Heteroneura Super famille : Noctuoidea Famille : Nolidae Sous-famille : Nolinae Tribu : Nolini Genre : Meganola Espèce : Meganola togatulalis
Difficulté de détermination de la chenille
Statut de conservation
Non évalué Espèce déterminante ZNIEFF
Identification
Chenille • blanchâtre • très longues soies • cumule les capsules céphaliques des anciennes mues sur la tête
Taille
18 à 27mm d’envergure
Habitat
Milieux boisés
Répartition géographique
Toute l’Eurasien sauf le nord. Partout en France, plus commune dans le sud Carte INPN Carte GBIF
Période de vol
Il y a 2 générations, surtout dans les régions les plus méridionales
Plantes hôtes
Quercus coccifer, Quercus ithaburensis, Quercus pubescens, Crataegus azarolus. A été élevée sur Prunus dulcis, Prunus spinosa, Rubus sanctus
Biologie
La chenille ne mange pas les nervures des feuilles, les laissant comme un squelette. Le cocon est tissé sur une tige ou une branchette et est camouflé avec des débris végétaux.
Espèces semblables
Pour la chenille : Aucune, c’est la seule à cumuler les capsules céphaliques de ses anciennes mues sur sa tête.
Cette petite mouche aux ailes joliment bariolées vit sur les bryones
Ordre : Diptera Sous-ordre : Brachycera Infra-ordre : Muscomorpha Super famille : Tephritoidea Famille : Tephritidae Sous-famille : Tephritinae Tribu : Carpomyini Genre : Goniglossum Espèce : Goniglossum wiedemanni
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
• grosse tête jaune à face allongée • thorax orangé à taches noires • 3 taches noires sur le scutellum, dont une grosse au milieu • abdomen orange plus ou moins sombre • tergites pouvant présenter des taches brunâtres à la base, à marge apicale jaunâtre • ailes à bandes brunes bordées de noir • une bande en « V » près de l’apex • une bande médiane • une autre petite bande près de la base
Les larves se développent dans les baies de diverses espèces de bryones
Plantes hôtes
• Cucurbitaceae : Bryonia alba, Bryonia dioica
Espèces semblables
• Carpomya schineri possède 4 taches sur le scutellum, dont deux sur la pointe de ce dernier (contre une grosse pour G. wiedemanni). Cette espèce se développe sur Rosa. • Ceratitis capitata n’a pas la tête aussi allongée. Son abdomen est jaune à deux bandes grises. La tache apicale des ailes n’est pas aussi large et forme deux traits distincts. La moitié basale des ailes présente des petits traits et points noirs assez marqués et particuliers. Cette espèce est polyphage mais n’est pas notée sur Bryonia.
Cette espèce d’Amérique latine, introduite accidentellement en Europe, a longtemps été confondue avec Trichopoda pennipes, autre espèce américaine à priori absente de chez nous
Ordre : Diptera Sous-ordre : Brachycera Infra-ordre : Muscomorpha Super famille : Oestroidea Famille : Tachinidae Sous-famille : Phasiinae Tribu : Trichopodini Genre : Trichopoda Espèce : Trichopoda pictipennis
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
• vivement colorée • thorax noir et jaune • ailes a costa orange, suivie d’une bande noire, puis le bord interne est hyalin • série de larges soies en forme de plumes sur la 3ème paire de pattes
Mâle • abdomen orangé • partie postsuturale du thorax souvent marquée de jaune • costa de l’aile largement orange • pulvillus bien développés (caractère constant contrairement à ceux de couleur qui peuvent varier)
Femelle • abdomen noirâtre • partie postsuturale du thorax souvent entièrement noire • costa de l’aile pouvant être envahie de brun • pulvillus beaucoup plus petits
Étymologie
• Trichopoda vient du grec « tricho = poil, cheveu » et « podos, pous = pied » en référence aux longs poils de ses pattes postérieures • Pictipennis vient du latin « pictus = peindre, peint » et « penna = plume, aile », en référence à la coloration de ses ailes
Taille
6 à 10mm
Répartition géographique
Espèce originaire d’Amérique du sud, introduit comme moyen de lutte biologique contre Nezara viridula en Nouvelle-Zélande et en Australie, introduite accidentellement en Europe. Carte INPN Carte GBIF
Période d’observation
Hivernation
Larve dans l’hôte
Biologie
Elle parasite les punaises de la famille des Pentatomidae. La femelle pond un ou plusieurs œuf sur le corps de la punaise (on peut régulièrement voir ces œufs blancs très fortement fixés sur les punaises). Après éclosion, la larve pénètrera dans le corps de celle-ci puis se nourrira de ses fluides internes. A la fin de son développement qui prend environ deux semaines, la larve quitte le corps de la punaise puis se nymphose dans le sol. L’adulte émergera environ 2 semaines plus tard. Il peut y avoir jusqu’à 3 générations par an.
Hôtes
Punaise Pentatomidae : Nezara viridula (seul hôte connu pour l’instant en Europe)
Régime
Tandis que les larves sont endoparasites de punaises, les adultes sont floricoles
Espèces semblables
Elle ressemble à première vue à une Tachinidae du genre Phasia ou Ectophasia, mais ces dernières n’ont pas ces longues soies aux pattes postérieures.
Ces pucerons se développent sur les ronciers, provoquant un enroulement des feuilles. Cette espèce a de nombreux parasitoïdes, dont plusieurs sont important pour la lutte biologique en agriculture. Aphis ruborum est donc un précieux réservoir à parasitoïde en Europe.
Ordre : Hemiptera Sous-ordre : Sternorrhyncha Infra-ordre : Super famille : Aphidoidea Famille : Aphididae Sous-famille : Aphidinae Tribu : Aphidini Genre : Aphis Espèce : Aphis ruborum
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
• déformation sur les feuilles terminales, qui sont fortement enroulées vers l’intérieur • vit aussi sur les pousses vertes en colonies denses
Aptère • corps globuleux • bleu-vert foncé à jaune-vert pâle • cornicules courtes et pâles, souvent avec la base et l’apex sombre • cauda pâle • pattes et antennes pâles
Ailé • vert foncé ou vert pâle avec quelques bandes dorsales pâles • cornicules foncées
Taille
1 à 2,2 mm pour les formes aptères
Répartition géographique
Largement répandu à travers l’Europe en Afrique du Nord et en Asie centrale. Carte INPN Carte GBIF
Période d’observation
Hivernation
Œufs à la base des bourgeons
Biologie
Au printemps, des colonies denses se développent sur les jeunes pousses de ronciers. Un enroulement des feuilles finit par se produire. À la fin de l’été, on peut trouver des aptères nains vivant seuls sur la face inférieure de la feuille entre les nervures. Les formes sexuées se produisent en automne. Cette espèce est surveillée par les fourmis.
Plantes hôtes
• Rosaceae : Rubus bifrons, Rubus caesius, Rubus fruticosus, Rubus plicatus, Rubus silesiacus, Rubus ulmifolius, parfois sur Fragaria × ananassa, Fragaria vesca. Presque jamais sur Rubus idaeus.
Ce puceron est assez facile à reconnaitre sur les ronciers grâce aux déformations des feuilles terminales dont il est à l’origine. Certaines espèces peuvent également causer de telles déformations lorsque les colonies sont nombreuses (Macrosiphum funestum et Amphorophora rubi) mais ces derniers ont un corps moins globuleux avec de plus longues cornicules et de plus longues antennes.
Cette tordeuse se nomme ainsi car elle est connue pour causer des dégâts dans les cultures d’œillets, mais elle est en réalité très polyphage
Ordre : Lepidoptera Sous-ordre : Glossata Infra-ordre : Heteroneura Super famille : Tortricoidea Famille : Tortricidae Sous-famille : Tortricinae Tribu : Archipini Genre : Cacoecimorpha Espèce : Cacoecimorpha pronubana
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
• assez trapue, costa des ailes antérieure nettement bombée • ailes postérieures orange vif
Mâle • ailes antérieures brun orangé à brun foncé • bande médiane sombre pouvant être interrompue en son centre, souvent à teinte violacée • marge des ailes assombrie également, bande sombre rejoignant la bande médiane sur la costa • parfois tache sombre près de la base de l’aile, sur le bord interne
Femelle • ailes antérieures brun-beige et réticulées de brun plus sombre • tache médiane plus sombre au bord interne • souvent une autre tache un peu plus haut au niveau de la costa • ces deux taches résultent d’une bande médiane en grande partie effacée • parfois tache sombre près de la base de l’aile, sur le bord interne
Chenille • verte plus ou moins foncée • courtes soies raides blanches • tête brune • bouclier thoracique vert brunâtre à brun jaunâtre, généralement à taches sombres sur l’arrière
Oeufs • aplatis et ovales • d’abord vert clair puis jaune
Taille
14 à 24mm d’envergure
Habitat
Parcs, jardins, vergers, serres, surtout à basse altitude
Répartition géographique
Afrique du nord, Europe occidentale jusqu’en Asie Mineure. Introduite en Afrique du Sud et en Amérique du Nord, où elle est présente dans le nord-ouest du Pacifique (Oregon et Washington). Semble répandue partout en France. Carte INPN Carte GBIF
Période d’observation
Dans le sud, jusqu’à 4 générations peuvent se succéder, contre 2 dans le nord
Biologie
Les œufs sont pondus en petits groupes sur les feuilles. Les chenilles vivent dans des feuilles reliées entre elles par de la soie, mais sur les plantes à cuticule épaisse elles peuvent être mineuses au premier stade.
Aucune, en tout cas pour le mâle (je n’ai pas encore rencontré de femelles). Certaines formes peuvent faire penser à Acleris notana mais chez cette dernière la zone marginale des ailes n’est pas assombrie et ses ailes sont plus longues, à costa moins bombée. Pareil pour le genre Pandemis, la marge des ailes n’est pas assombrie sur toute sa longueur, il y a au plus une tache sombre sur la costa dans la zone marginale.
Cette plante méditeranéenne ressemble à un chardon à fleur de centaurée
Famille : Asteraceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle nationale et européenne Espèce déterminante ZNIEFF
Identification
• plante recouverte d’une pilosité blanche filamenteuse • capitules roses, à fleurs extérieures grandes et rayonnantes • involucre aranéeux à bractées droites et dressées • feuilles très étroites et épineuses, tachées de blanc • les fruits sont des akènes bruns et luisants
• Galactites vient du grec « gála = lait », allusion aux taches blanches des feuilles • Tomentosus signifie en latin « couvert de petits poils » en référence à la pilosité tomenteuse des tiges et des rameaux.
Type végétatif
Vivace
Habitat
Terrains incultes et bords de chemins
Répartition géographique
France, Portugal, Espagne, Italie, Grèce, Afrique septentrionale En France, région méditerranéenne et Corse, remonte au Sud-Ouest la vallée de la Garonne et celle du Tarn, dans le Lot-et-Garonne et la Gironde Carte INPN Carte GBIF
Cette espèce est assez facile à reconnaitre avec ses capitules à fleurs extérieures plus grandes que les autres et rayonnantes, ses bractées droites et dressées et ses feuilles étroites et épineuses.
Cette plante vigoureuse et grimpante est dioïque, les fleurs mâles et femelles sont portées sur des pieds différents
Famille : Cucurbitaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle nationale
Identification
• plante rampante et grimpante • plante recouverte de soies • tige munie de vrilles spiralées en tire-bouchon opposées aux feuilles • fleurs vert pâle à 5 lobes nervurés de vert plus sombre • fleurs disposées en cyme à l’aisselle des feuilles • fleurs mâles plus grandes, longuement pédonculées et portant 5 étamines soudées entre elles par deux, la 5ème restant libre • fleurs femelles plus petites, à pédoncule court et à 3 stigmates velus • sépales triangulaires, deux fois plus courts que les pétales • feuilles en cœur à la base, divisées en 5 à 7 lobes • le fruit est une baie globuleuse, lisse et rouge, contenant 6 graines
Autres noms
Bryonia cretica subsp. dioica
Étymologie
• Bryonia vient du grec « bryo, bryein = pousser très fort », car cette plante est très vigoureuse et pousse vite. • Dioica vient du grec « di = deux » et « oïkos = maison », car les fleurs mâles et les fleurs femelles sont sur des pieds différents
Type végétatif / Sexualité
Vivace / Dioïque
Taille
1 à 3m pour la plante, 5 à 7 mm pour une fleur
Habitat
Haies et sous-bois de 0 à 1400m
Répartition géographique
Toute la France et Corse Europe centrale et méridionale, Asie occidentale, Afrique septentrionale. Cartes INPN et GBIF
• La Bryone blanche (Bryonia alba) a des fruits noirs, ses feuilles ont des dents irrégulières et plus aigues, les dents du calice égalent les pétales et le stigmate est glabre. Elle est monoïque. Je n’arrive pas à connaitre sa répartition chez nous, les cartes de l’INPN et de Tela Botanica sont très différentes (confusion avec B. dioica ?).
Cette grande fougère se rencontre, pour la France, dans les régions montagneuses
Famille : Athyriaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Espèce protégée
Préoccupation mineure à l’échelle nationale Espèce déterminante ZNIEFF
Identification
• frondes en touffes • pétiole court et écailleux • frondes lancéolées, à limbe finement découpé, à pennes nombreuses, les inférieures plus courtes • pennes divisées en pinnules dentées • sores arrondis, à indusie très réduite et très rapidement caduque
Autres noms
Fougère alpestre, Athyrium des Alpes, Athyrium à feuilles distendues
Étymologie
• Athyrium vient du grec « thurion = petite porte », en référence aux indusies d’Athyrium filix-femina qui se révèlent d’un côté lors de la maturation des sporanges. • Distentifolium vient du latin « distentus = étendu, étalé » et « folium = feuille » car ses feuilles sont étalées
Type végétatif
Vivace
Taille
30 à 80cm de haut
Habitat
Surtout montagnarde au-dessus de 1000m et jusqu’à 2500m, dans les pentes herbeuses, les mégaphorbiaies, les aulnaies vertes et les éboulis. Se trouve également à basse altitude en Europe du nord.
Répartition géographique
Europe, Asie Mineure, Caucase, Amérique boréale. En France, Vosges, Jura, Alpes, Forez et Auvergne, Pyrénées. Cartes INPN et GBIF
• Lors de l’identification de cette fougère, j’hésitais avec le genre Dryopteris, mais chez ce dernier les indusies sont en général bien développées (elles peuvent cependant disparaitre après libération des spores, d’où mon doute). Les sores et les pinnules colleraient mieux pour Athyrium. • La Fougère femelle (Athyrium filix-femina), seule autre espèce du genre en Europe, lui ressemble mais ses sores sont disposés en forme de croissant à indusie persistante.
Cette plante possèderait la caractéristique de soigner les verrues grâce à son suc. Ses graines sont dispersées par les fourmis
Famille : Papaveraceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle nationale et européenne
Identification
• tige fragile, dressée et ramifiée, velue • produit un latex jaune lorsqu’on casse les tiges • fleurs disposées en petites ombelles, à pédoncules inégaux • 4 pétales jaunes et nombreuses étamines • sépales verdâtres poilus rapidement caducs • feuilles profondément découpées en 5 à 7 segments ovales et lobés • le fruit est une longue capsule subcylindrique et bosselée, plus ou moins contournée, s’ouvrant par deux valves de bas en haut à maturité
Autres noms
Grande chélidoine, Chélidoine élevée, Herbe à la verrue, Éclaire, Grande éclaire, Chélidoine éclaire
Étymologie
• Chelidonium vient du grec « khelidốn = hirondelle » car cette plante fleurit à l’arrivée des hirondelles et fane à leur départ. On croyait aussi que les hirondelles frottaient les yeux de leurs petits avec des fragments de cette plante pour les ouvrir. • Majus est un comparatif neutre de « magnus = grand »
Type végétatif / Sexualité
Vivace / Hermaphrodite
Taille
15 à 80cm de haut, 15 à 20mm pour une fleur
Habitat
Vieux murs, décombres, bords des chemins et des cours d’eau, jusqu’à 1500m
Répartition géographique
Toute la France Europe, Asie, Afrique et Amérique septentrionales Cartes INPN et GBIF
Ce lycopode pousse dans les sous-bois montagnards sur sol acide
Famille : Lycopodiaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Espèce protégée
Préoccupation mineure à l’échelle nationale et européenne Espèce déterminante ZNIEFF
Identification
• tige longuement rampante et ramifiée, à rameaux dressés • sporophylle en épi cylindrique vert clair, solitaire et sessile au sommet des rameaux • feuilles étalées, presque perpendiculaires à l’axe de la tige, coriaces, lancéolées, à extrémité aigue et sans soie
Autres noms
Lycopodium annotinum
Étymologie
• Spinulum vient du latin « spina = épine » et fait allusion à l’extrémité épineuse des feuilles • Annotinum signifie « annuel, âgé d’un an » en référence aux constrictions qui marquent la croissance des rameaux et permettent de distinguer les pousses de l’année passée.
Type végétatif
Vivace
Taille
3 à 30cm, 10 à 16mm de haut pour l’inflorescence
Habitat
Sous-bois montagnards sur sol acide, parmi les mousses et les myrtilles, jusqu’à 2400m
Répartition géographique
Régions froides et tempérées de l’hémisphère nord En France, dans les bois et les montagnes de l’est ainsi que dans les Pyrénées. Cartes INPN et GBIF
Floraison
Êtres vivants associés
• Champignon : Phaeosphaeria lycopodina
Espèces semblables
• Le Lycopode en massues (Lycopodium clavatum) possède une longue soie blanche à l’extrémité de ses feuilles. Les épis sont portés par un pédoncule généralement long, mais attention car il est parfois très court chezLycopodium clavatum ssp.monostachyon (il suffit alors de vérifier le présence de la soie blanche à l’apex des feuilles).
Cette plante forme de denses coussins sur les rochers
Famille : Caryophyllaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle nationale Espèce déterminante ZNIEFF
Identification
• pousse en coussins au ras du sol • petites fleurs roses et solitaires • pétales plus ou moins échancrés, à écailles courtes à la base • calice en cloche, rougeâtre à 10 nervures et à dents obtuses • feuilles linéaires et ciliées sur les bords • le fruit est une capsule oblongue plus longue que le calice, s’ouvrant par 6 dents
Étymologie
• Silene vient du dieu grec du même nom, père adoptif de Dionysos, car il était ventru comme le calice de plusieurs espèces de ce genre • Acaulis vient du grec « kaulos = tige » avec le préfixe privatif -a et signifie « sans tige », bien qu’elle possède une petite tige parfois assez développée.
Type végétatif / Sexualité
Vivace / Dioïque ou hermaphrodite
Taille
1 à 3cm de haut pour la plante, 6 à 9mm de diamètre pour une fleur
Habitat
Milieux rocailleux, pierriers, jusqu’à 3700m
Répartition géographique
En France, Alpes et Pyrénées. Régions alpines et zone arctique de l’Europe jusqu’à l’Islande et au Spitzberg, Asie et Amérique boréales jusqu’au Groenland. Cartes INPN et GBIF
Aucune. La Saponaire de Montpellier (Saponaria ocymoides) pousse aussi en touffe à ras du sol et peut à première vue y ressembler, mais ses feuilles sont plus grandes et ses calices sont cylindriques, plus étroits
Les larves de ce syrphe se développent dans de petits points d’eau riches en végétation en décomposition
Ordre : Diptera Sous-ordre : Brachycera Infra-ordre : Muscomorpha Super famille : Syrphoidea Famille : Syrphidae Sous-famille : Eristalinae Tribu : Sericomyiini Genre : Sericomyia Espèce : Sericomyia silentis
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle européenne
Identification
• corps large • face allongée vers le bas • yeux glabres • arista plumeuse • thorax brun sombre • scutellum foncé, parfois à teinte rougeâtre • larges bandes jaunes se touchant presque au milieu de l’abdomen • apex de l’abdomen jaune • pattes jaunâtres, fémurs noirs à la base • ailes légèrement teintées de brun • zone costale orangée
Le mâle a les yeux qui se touchent
La femelle a les yeux espacés
Taille
14 à 18mm
Habitat
Tourbières et marécages, également landes à bruyères en Suède
Répartition géographique
Europe centrale et du nord, à travers l’Asie jusqu’au Japon En France, semble répartie dans le nord et en montagne Cartes INPN et GBIF
Période d’observation
Larve
De type ver à queue de rat, elle se développe dans de petits points d’eau riches en végétation en décomposition
Espèces semblables
C’est la seule du genre à posséder l’apex de l’abdomen jaune (valable au moins pour l’Europe du nord et la France). En France, la seule autre espèce de Sericomyia est Sericomyia lappona, qui en plus d’avoir l’apex de l’abdomen noir a des taches abdominales blanchâtres et des pattes oranges.
Ce syrphe se rencontre dans les tourbières et les marécages
Ordre : Diptera Sous-ordre : Brachycera Infra-ordre : Muscomorpha Super famille : Syrphoidea Famille : Syrphidae Sous-famille : Eristalinae Tribu : Sericomyiini Genre : Sericomyia Espèce : Sericomyia lappona
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle européenne Espèce déterminante ZNIEFF
Identification
• corps large • face allongée vers le bas • yeux glabres • arista plumeuse • haltères à tête noire • thorax noir • scutellum rougeâtre • bandes abdominales blanchâtres et étroites, assez rapprochées au centre de l’abdomen • apex de l’abdomen noir • pattes oranges, base des fémurs noire • ailes légèrement teintées de brun • zone costale orangée
Le mâle a les yeux qui se touchent
La femelle a les yeux espacés
Taille
12 à 14mm
Habitat
Tourbières et marécages
Répartition géographique
Europe centrale et du nord, en Asie jusqu’à la côte Pacifique Cartes INPN et GBIF
Période d’observation
Larve
De type ver à queue de rat, elle se développe dans les mares tourbeuses ou la tourbe humide
Espèces semblables
En France, l’autre espèce du genre est Sericomyia silentis qui a l’apex de l’abdomen jaune. En Europe du nord, il existe deux autres espèces : Sericomyia jakutica et Sericomyia arctica. Leur scutellum serait un peu plus sombre. La tête des haltères est brun-orangé. Les bandes abdominales sont plus largement séparées et d’un jaune plus intense (je ne sais pas si ce dernier critère sur la couleur des bandes est systématiquement valable). Il y a aussi en Europe du nord Sericomyia nigra dont le scutellum est noir.
La larve de ce coléoptère se développe dans le bois mort de conifères. En France, on rencontre cette espèce dans les Alpes et les Pyrénées
Ordre : Cleoptera Sous-ordre : Polyphaga Infra-ordre : Cucujiformia Super famille : Chrysomeloidea Famille : Cerambycidae Sous-famille : Lepturinae Tribu : Lepturini Genre : Lepturobosca Espèce : Lepturobosca virens
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle européenne, mais Quasi menacé en Rhône-Alpes Espèce déterminante ZNIEFF
Identification
• corps robuste et allongé • bords latéraux du pronotum arrondis • épaules saillantes • élytres devenant plus étroits vers l’apex • corps recouvert d’une dense pilosité jaune verdâtre, parfois jaune grisâtre ou jaune brunâtre • base des articles antennaires orangée • pattes longues et robustes
Mâle : • antennes atteignant le tiers apicel des élytres • élytres plus nettement atténués à l’apex
Femelle : • antennes atteignant le milieu des élytres • élytres moins nettement atténués à l’apex
Taille
14 à 22mm
Habitat
En France, c’est une espèce de montagne, que l’on trouve dans les clairières et les forêts de conifères jusqu’à 2000m. Dans le nord de son aire, se rencontre à basse altitude.
Répartition géographique
Alpes et Pyrénées Europe septentrionale, Sibérie, Mongolie, Chine du nord. En Europe moyenne dans les régions montagneuses, des Pyrénées à l’Ukraine. Carte INPN Carte GBIF
Période d’observation
Plantes hôtes
Abies, Picea abies, Pinus, noté aussi sur Betula
Biologie
Les œufs sont pondus dans l’écorce ou dans les fissures des vieux troncs et des grosses branches tombés au sol. La larve se développe en plusieurs années dans le bois mort. Elle se nymphose dans le bois à la fin du printemps ou au début de l’été. Les adultes sont souvent observés sur les troncs et les fleurs, en particulier d’ombellifères.