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Linnaeus, 1758

Ce cousin du Moro-sphinx, moins abondant, butine lui aussi à la manière d’un colibri, prenant appui sur les fleurs avec sa première paire de pattes. Ses ailes sont couvertes d’écailles à l’émergence, mais ces dernières disparaissent lors du premier vol. Elles deviennent alors transparentes, avec une large marge rouge qui subsiste.

Ordre : Lepidoptera
Sous-ordre : Glossata
Infra-ordre : Heteroneura
Super famille : Bombycoidea
Famille : Sphingidae
Sous-famille : Macroglossinae
Tribu : Dilophonotini
Genre Hemaris
Espèce Hemaris fuciformis

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Menaces

Les pratiques modernes de gestion des forêts ont considérablement réduit ses effectifs.

Identification

Le Sphinx-gazé (Hemaris fuciformis) a un corps trapu et velu, de couleur brun verdâtre dessus, blanchâtre sur les côtés. Il possède deux segments abdominaux rouges et une touffe de poils noirs à l’apex de l’abdomen. Lors de l’émergence, les ailes sont recouvertes d’écailles brun clair, qui disparaissent après le premier vol. Elles deviennent alors transparentes, à marge et nervures rouges.
Le mâle a les antennes discrètement pectinées, un peu plus épaisses que celles de la femelle.
La femelle a les antennes parfaitement cylindriques, un peu plus fines que celles du mâle.

Autres noms

Sphinx fuciforme, Sphinx du chèvrefeuille.

Étymologie

Hemaris vient du grec « haîma » qui signifie « sang », en référence à la bordure de ses ailes.
Fuciformis vient du latin « fucus » qui signifie « frelon » et « formis » qui signifie « à forme de », en raison de son aspect trapu et velu rappelant un frelon.
• Sphinx gazé fait référence à la transparence de ses ailes, tandis que Sphinx du chèvrefeuille réfère à sa principale plante hôte.

Taille

38 à 48 mm d’envergure.

Habitat

Chemins forestiers, lisières de bois, du niveau de la mer jusqu’à plus de 2000m. S’aventure parfois jusque dans les jardins.

Répartition géographique

Comportement

On l’observe souvent butiner en plein vol diverses fleurs, principalement celles de couleur bleue ou violette, prenant appui sur celles-ci avec sa première paire de pattes. Il vole de jour.

Période d’observation

Deux générations, une seule génération au nord de son aire.

Hivernation

Chrysalide

Plantes hôtes

Principalement Chèvrefeuilles (Lonicera), mais aussi Gaillets (Galium), Knauties (Knautia), Symphorines (Symphoricarpos), Succise des prés (Succisa pratensis), Lychnis (Lychnis), Deutzies (Deutzia).

Cycle

Les œufs sont pondus individuellement ou par deux sur la face inférieure des feuilles (en mai-juin puis en juillet-août), de préférence sur des plantes poussant à mi-ombre. Ils éclosent au bout d’une quinzaine de jours. Les chenilles se tiennent sous les feuilles, puis se nymphosent dans une loge peu profondément enterrée dans le sol. Les adultes émergent en fin d’été ou au printemps suivant selon le moment de la nymphose.

Oeufs

Ils sont ronds, lisses, brillants et vert pâle, mesurant 1mm de diamètre.

Chenille

Elle peut atteindre 35mm de long. Elle est de couleur vert clair avec deux lignes latérodorsales blanches. Le ventre est brun. Lorsqu’elle est adulte, ses stigmates sont entourés de brun. Elle possède un long scolus brun violet sur le 8ème segment abdominal. La tête est verte. A terme, son corps devient entièrement brun. La chenille se premier stade se nourrit en grignotant les feuilles par le centre, créant des trous au milieu du limbe.

Chrysalide

Elle mesure 23 à 25 mm de long. Elle est de couleur brun noirâtre. Elle est formée dans un cocon de soie lâchement filé entrelacé de débris.

Parasitoïdes

Diptère Tachinidae : Carcelia rasella, Masicera sphingivora, Tachina praeceps
Hyménoptère Braconidae : Cotesia coryphe, Cotesia glomerata
Hyménoptère Ichneumonidae : Amblyjoppa fuscipennis

Réseau trophique

La chenille est une source de nourriture non négligeable pour les oiseaux au printemps. Ils ont besoin de beaucoup de protéines pour nourrir leurs petits. Elle sert aussi de garde manger aux larves des parasitoïdes listés ci-dessus. Elles sont également directement consommées par d’autres arthropodes, comme certaines punaises prédatrices par exemple. On y pense pas, mais leurs crottes participent activement à la minéralisation du sol.
Le papillon est un pollinisateur. Il est surtout mangé par les araignées lorsqu’il se prend dans leurs toiles. Je suppose qu’une grosse thomise peut très bien l’attraper aussi.

Espèces semblables

Pour la France :
• Le Sphinx-bourdon (Hemaris tityus) a la marge des ailes de couleur plutôt brune que rouge et un peu plus étroite, il ne possède pas une ceinture rouge vers le milieu de l’abdomen, mais une ceinture noire suivie de bandes de poils oranges. La cellule des ailes antérieure n’est jamais divisée par une nervure.
• Le Moro-sphinx (Macroglossum stellatarum) n’a pas les ailes transparentes ni de ceinture rouge abdominale.

Sources

• Guide des papillons nocturnes de France, Les guides du naturaliste.
• Guide des chenilles d’Europe, Les guides du naturaliste.
GBIF
INPN
Sphingidae of the Western Palaearctic
lepinet.fr
La Bête à Images
Permaforêt
Lepiforum e.V.
Les pages entomologiques d’André Lequet
Quel est cet Animal ?
Forêt de Fontainebleau
Les Sphingidae de France

2023

2022

Fabricius, 1794

La chenille de ce papillon très coloré se nourrit de bois en décomposition

Ordre : Lepidoptera
Sous-ordre : Glossata
Infra-ordre : Heteroneura
Super famille : Gelechioidea
Famille : Oecophoridae
Sous-famille : Oecophorinae
Tribu : Oecophorini
Genre : Dasycera
Espèce : Dasycera oliviella

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Menaces

Cette espèce a tendance à se raréfier, la chenille ayant besoin de bois mort pour se développer, en particulier de gros bois mort qui ne gèle pas à cœur en hiver. La sylviculture intensive ne laisse pas ou trop peu de place aux vieux arbres morts et sénescents. L’agriculture intensive demande beaucoup d’espace et le bocage disparait. L’urbanisation est aussi une menace.

Identification

La Dasycère d’Olivier (Dasycera oliviella) a les ailes antérieures noirâtres, à reflets pourpres et cuivrés variables. Elle possède une tache jaune triangulaire partant de la base de l’aile, suivie d’un trait transversal métallique. Il y a ensuite une bande transversale jaune complète, suivie elle aussi d’un petit trait métallique. La zone postmédiane de l’aile est parsemée d’écailles allongées jaunâtres à bleuâtres. Les ailes postérieures sont noires. Les antennes sont noires à bande blanche près de l’apex. Les palpes sont jaunes. Les pattes sont noires annelées de blanc.
Pour le sexe, je trouve deux versions et ne sais pas quelle est la bonne. Sur BritishLepidoptera, qui montre des individus disséqués, les antennes sont plus épaisses chez la femelle que chez le mâle. Dans Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France, Volume 11, ils disent l’inverse. Les deux sites sont d’accord sur la forme de l’abdomen : terminé en pointe pour la femelle, terminé par une touffe de poil lui donnant un aspect large chez le mâle.

Autres noms

Esperia oliviella

Étymologie

Dasycera vient du grec « dasús » qui signifie « velu, poilu » et « ceros » qui signifie « corne, antenne ».
Oliviella est un hommage à Guillaume-Antoine Olivier, voyageur et entomologiste français (1756-1814).

Taille

6 à 8 mm LAA, 14 à 17 mm d’envergure.

Habitat

Clairières dans d’anciennes forêts de feuillus, vergers.

Répartition géographique

Période de vol

Juin-juillet.

Hivernation

Chenille

Plantes hôtes

Bois en décomposition des Chênes (Quercus), Noisetiers (Corylus), Poiriers (Pyrus), Épine noire (Prunus spinosa).

Chenille

Elle est gris sombre avec deux rangées de taches noires sur le dessus. Sa tête est brune.
Elle se développe sous l’écorce du bois en décomposition, en particulier le bois mort sur pied. Elle vit dans une légère toile de soie.

Réseau trophique

La chenille, avec son régime saproxylophage, participe à la transformation des arbres morts en humus, enrichissant le sol. Ce recyclage joue un rôle important dans la résilience des forêts. Elle sert de repas à d’autres larves d’insectes qui chassent dans le bois mort, et à certains oiseaux, en particulier les pics qui sont capables de creuser le bois pour trouver leur nourriture. L’adulte participe à la pollinisation et sert de nourriture à d’autres insectes comme par exemple les Asilidae, les odonates et les araignées.

Espèces semblables

La Dasycère soufrée (Esperia sulphurella) a la bande jaune postmédiane des ailes antérieures interrompue, formant deux triangles se faisant face. La tache basale jaune est plus étroite et plus longue.

Sources

• Field Guide to the Micro Moths of Great Britain and Ireland, Phil Sterling and Mark Parsons
INPN
Tout un monde dans mon jardin … et au delà
Lepiforum e.V.
Lepidoptera Mundi
Hants Moths
Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France – Jean Baptiste Godart – Google Livres
British Lepidoptera
UKMoths
Wikipedia
Suffolk Moths

2022

Linnaeus, 1753

Ce bel et délicat œillet se reconnait à ses pétales étroits et tachetés de blanc. Les longues bractées herbacées sont également caractéristiques.

Famille : Caryophyllaceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Espèce protégée

Préoccupation mineure en France, mais Quasi menacé en Picardie et Vulnérable dans le Nord-Pas-de-Calais.

Menaces

Bien que classée en Préoccupation mineure, l’espèce décline. En Angleterre, où elle a été largement suivie, elle a disparu de 93% de son aire d’origine entre les années 1950 et 2003. Elle a besoin de milieux ouverts avec peu de végétation herbacée et buissonnante pour se développer. A l’époque, le pâturage extensif (avec une faible densité d’animaux) ainsi que les nombreux chemins non goudronnés et leurs ornières reliant les différentes parcelles lui convenaient très bien. Mais après les années 1950, le drainage et l’amendement des prairies, la destruction des chemins ou leur goudronnage, le développement urbain, le débroussaillage régulier des lisières, sans oublier les pesticides, on fait drastiquement chuter les populations.

Identification

L’Œillet armérie (Dianthus armeria) est une plante velue, surtout dans le haut, sans rejets stériles et à tige raide.
Les fleurs, hermaphrodites, sont regroupées par 2 à 8. Elles sont roses, avec un fin cercle pourpre près du centre, et tachetées de blanc. Chaque fleur est formée de 5 pétales ovales, denticulés et étroits, discrètement poilus à la gorge. Il y a 10 étamines et 2 styles. Elle possède de longues bractées herbacées. Le calice est cylindrique.
Les feuilles sont opposées, étroites et linéaires.
Le fruit est une capsule cylindrique et glabre, s’ouvrant au sommet par 4 dents, contenant de petites graines noires.

Autres noms

Œillet velu, Armoirie, Œillet à bouquet.

Étymologie

Dianthus vient du grec « Dios » signifiant « Zeus (=Jupiter) » et « anthos » qui signifie « fleur », hommage rendu à la beauté de ses fleurs.
Armeria réfère aux fleurs du genre Armeria. Les inflorescences ne se ressemblent pas vraiment (si ce n’est que leurs fleurs sont serrées en capitules denses), et il est possible qu’Armeria réfère en réalité au genre Phlox, un peu plus ressemblant, qui s’appelait à l’époque Armeria (l’actuel genre Armeria se nommait alors Statice).

Type végétatif

Annuel ou bisannuel. Les graines germent au printemps et donnent une rosette de feuilles qui, selon les conditions climatiques, soit passera l’hiver et fleurira l’année suivante, soit fleurira dans la foulée en été.

Taille

15 à 50 cm de haut, 8 à 14 mm de diamètre pour la fleur.

Habitat

Pelouses, friches, bois, côteaux, bords de routes, préfère les sols secs et sablonneux, de 0 à 1200m.

Répartition géographique

Originaire d’Europe, introduite ailleurs.

Floraison

De mai à octobre

Parasites

Coléoptère Buprestidae : Sphenoptera laportei
Diptère Agromyzidae : Amauromyza flavifrons
Lépidoptères Noctuidae : Hadena bicruris, Hadena compta
Lépidoptère Tortricidae : Cacoecimorpha pronubana
Champignons : Erysiphe buhrii, Microbotryum dianthorum, Puccinia arenariae, Thecaphora saponariae, Uromyces dianthi

Réseau trophique

Comme tous les végétaux, l’œillet d’armérie est dit autotrophe, c’est un producteur primaire dans la chaine alimentaire. Il produit du nectar et du pollen enfouis profondément dans la fleur, et ne peut donc être butiné que par les insectes à longue trompe comme les papillons et les bombyles. Quelques chenilles se nourrissent de ses fruits, une larve de coléoptère vit dans ses racines et une larve de diptère vit en tant que mineuse dans ses feuilles.

Reproduction

Elle se reproduit grâce aux insectes qui transportent le pollen de fleurs en fleurs, mais il semblerait qu’en réalité elle pratique largement l’autopollinisation. Les graines sont quant à elles disséminées par transport via le pelage ou le plumage des animaux. Elles ont besoin de subir le froid hivernal pour pouvoir germer.

Espèces semblables

• L’Œillet à delta (Dianthus deltoides) a lui aussi des petites taches blanches sur les pétales et un trait plus foncé vers leur base, formant un cercle. Ses pétales sont tout de même plus larges, les taches blanches plutôt concentrées près du cercle pourpre de la base, et il ne possède pas ces longues bractées herbacées.
• L’Œillet de Séguier (Dianthus seguieri) peut parfois avoir des taches plus pâles que le fond des pétales près de la base de ces derniers. Il possède également un cercle pourpre au centre de la corolle mais ses fleurs sont plus grandes (15 à 25 mm de diamètre) et ses pétales nettement plus larges.

Sources

• Flora Gallica, Biotope éditions
FLOREALPES
Wikipédia
• Dictionnaire étymologique de la Flore Française, A. Gentil
Plante Méditerranéenne
INPN
GBIF
Tela Botanica
Wikipédia
Belles Fleurs de France
Infoflora.ch
ANAB Association Nature Alsace Bossue
Identification Assistée par Ordinateur
Zoom Nature
Plantes à fleurs, arbres et arbustes
Plant Parasites of Europe

2022

Fallén, 1819

Cette mouche est commune sur le littoral de l’Europe de l’ouest. Sa larve se développe dans les algues en décomposition.

Ordre : Diptera
Sous-ordre : Brachycera
Infra-ordre : Muscomorpha
Super famille : Muscoidea
Famille : Scathophagidae
Sous-famille : Scathophaginae
Tribu : Scathophagini
Genre Scathophaga
Espèce : Scathophaga litorea

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué pour la France, Préoccupation mineure pour la Norvège et la Suède.

Identification

Scathophaga litorea est de coloration générale gris terne. Ses ailes sont teintées de brunâtre, mais les nervures transverses ne sont pas ombrées. La couleur des pattes est variable, mais les fémurs sont généralement noirs (plus rarement jaunes), et les tibias varient de jaune à brun sombre. La bande frontale est orange, souvent noire dans sa partie supérieure. Les antennes sont noires à arista glabre et les palpes entièrement jaunes. Le thorax possède deux rangées de setulae ac, ainsi que 2+3 dc (rarement 3+3dc). Le scutellum possède deux paires de fortes soies. Sur les côtés du thorax, on distingue une seule soie sternopleurale, et l’anépimeron (=ptéropleuron) est couvert de soies. Le tibia 3 possède de fortes soies, et le fémur 1 ne possède que de longues soies fines.
Le mâle a de nombreuses soies dressées sur l’abdomen, son fémur 3 ne possède pas de fortes soies.
La femelle n’a pas de soies dressées sur l’abdomen, la distance entre la rangée de soies dc et la rangée adjacente d’ac est à peu près égale à la distance entre les deux rangées d’ac. Elle possède une soie postéro dorsale distincte près de l’apex du fémur 3, ce dernier avec une rangée de fortes soies antérodorsale.

Étymologie

• Le nom de genre Scathophaga vient du grec « skatós » qui signifie « excrément » et « phágos » qui signifie « mangeur », car les larves de certaines espèces de ce genre se développent dans les excréments ; certains adultes y sont également très fréquemment observés.
• Le nom d’espèce litorea vient du latin et signifie « appartenant au bord de mer », en référence à l’habitat de cette espèce.

Taille

4,5 à 7 mm.

Habitat

Commune sur les côtes, également dans les marais salants. Peut être trouvée un peu plus à l’intérieur des terres, notamment sur les fleurs.

Répartition géographique

Période d’observation

Toute l’année.

Larve

Elle se développe dans les algues pourrissantes des plages et des rivages rocheux, probablement dans d’autres végétaux en décomposition.

Réseau trophique

Les larves recyclent les nutriments. Elles décomposent les matières organiques, les rendant alors plus facilement assimilables par d’autres organismes saprophages plus petits et par les plantes. Elles servent elles-mêmes de nourriture à d’autres invertébrés (acariens et coléoptères prédateurs par exemple), mais aussi aux oiseaux, notamment les passereaux et les limicoles cherchant à manger sur les plages.
Les adultes participent à la pollinisation lorsqu’ils butinent les fleurs. Ils sont eux mêmes une source de nourriture pour divers oiseaux, araignées et libellules.

Régime

La larve se nourrit de matière organique en décomposition, les adultes sont floricoles mais peuvent aussi se délecter d’excréments.

Espèces semblables

Valable au moins pour la Norvège et la France.
Scathophaga callida est la plus proche. Les mâles ne possèdent pas de fortes soies sur le tibia 3 (ce dernier possède de fines soies denses comme sur le fémur, avec seulement une à deux paires de soies plus longues mais restant fines sur la moitié apicale du tibia). Chez les femelles, les deux rangées d’ac sont plus proches l’une de l’autre que de la rangée de soies dc, les pattes sont plus velues, sans soie postéro dorsale distincte près de l’apex du fémur 3 et le front est généralement noir.
Ceratinostoma ostiorum a le front noir et les palpes plus longs.
Scathophaga stercoraria, qui a elle aussi les antennes noires, est de couleur en général plus orangée (notamment pour les mâles) et son arista est longuement plumeuse.
Les espèces suivantes ne figurent pas dans la clé du Royaume-Uni mais sont présentes en Norvège d’après cette liste (p45) :
• Je n’ai pas trouvé beaucoup d’informations sur le genre Allomyella (Allomyella albipennis et Allomyella portenkoi). Sur les photos de Allomyella albipennis que j’ai pu trouver, l’abdomen est plus brillant et semble moins velu.
• Je n’ai pas trouvé grand chose non plus pour Bostrichopyga borealis. Dans ce document, il est dit que le genre a les palpes spatulés et les soies de la tête et du thorax jaunes.
Staegeria kunzei a l’air moins velue, elle semble avoir la face jaune (voir ici).
Scathophaga apicalis a les nervures transverses généralement ombrées (parfois une seule), l’anépimeron est glabre, les soies ac ne sont pas différenciées des autres longues soies du scutum (voir ici).
Scathophaga obscura a l’anépimeron velu (comme S. litorea) mais elle ne possède pas d’ac et les soies de son corps sont plus courtes (voir ici p.202).
• Je ne sais pas à quoi ressemble Cochliarium cuneiventris mais elle ne possède qu’une dc postsuturale (voir ici).

Sources

Le Monde des insectes
Steven Falk | Flickr
Scathophagidae – key
A review of the genus Scathophaga Meigen, 1803 (Diptera : Scathophagidae) of Russia
Artsdatabanken
Naturforskaren.se
Welcome to Fauna Europaea
INPN
GBIF
LPSN
AquaPortail

2021

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Fonscolombe, 1838

Cette libellule se reconnait à sa coloration, évoquant une tenue militaire de camouflage. Elle vole souvent au crépuscule, ce qui est plutôt rare chez les odonates.

Ordre : Odonata
Sous-ordre : Anispotera
Infra-ordre :
Super famille : Aeshnoidea
Famille : Aeshnidae
Sous-famille : Brachytroninae
Tribu : Gomphaeschnini
Genre : Boyeria
Espèce : Boyeria irene

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Espèce protégée

Préoccupation mineure au niveau national, européen et mondial. Elle est toutefois classée Quasi-menacée en Franche-Comté, dans le Limousin et le Poitou-Charentes.

Menaces

Bien que classée en Préoccupation mineure, l’assèchement des rivières menace plusieurs populations, notamment dans les régions où elle est considérée comme Quasi-menacée. L’artificialisation des berges lui nuit également, car elle a besoin que ces dernières soient bien végétalisées pour le développement des larves. Les ripisylves lui sont donc importantes, tant pour les larves que pour les adultes qui apprécient les berges ombragées. L’eutrophisation de l’eau semble lui nuire (eutrophisation qui est limitée lorsque la ripisylve est préservée).

Identification

L’Aeschne paisible (Boyeria irene) est de couleur terne, avec des dessins semblables à un camouflage militaire. Elle est brun grisâtre, avec des marbrures vert grisâtre ou vert bleuâtre, formant de larges bandes à la base des segments. L’abdomen est large à la base, fortement rétréci au centre de S3. Elle possède une zone sombre indistincte sur le front. Les yeux sont verts, bruns chez les individus immatures. Le champ médian des 4 ailes possède 2 à 4 nervures transverses. Nrs et Nms sont surmontées de deux rangées de cellules. L’IR3 n’est pas fourchue.
• Le mâle a une tache sombre à l’apex des ailes, le dessus des deux derniers segments abdominaux est entièrement vert, il possède des oreillettes latérales sur S2 et un triangle anal aux ailes postérieures.
• La femelle peut parfois posséder une tache sombre à l’apex des ailes, le dessus des deux derniers segments abdominaux n’est pas particulièrement plus clair, elle ne possède pas d’oreillettes sur les côtés de S2 ni de triangle anal. Il existe deux formes, une à cerques courts (f. brachycerca) et une à cerques longs (f. typica).

Autres noms

Spectre paisible, Aeschne Irène

Étymologie

• Le nom de genre Boyeria a été créé en l’honneur d’Étienne Boyer de Fonscolombe, descripteur de l’espèce (qu’il avait initialement nommée Aeshna irene).
• Pour le nom d’espèce irene, j’ai trouvé deux versions : la première fait référence au grec eirênê qui veut dire « paix, pacifique », en référence au comportement calme et peu craintif de cette espèce. La seconde, qui je pense est la plus juste, fait référence au prénom Irène, fille d’Étienne Boyer de Fonscolombe. Le spécimen type a été capturée à Saint-Zacharie (Var), où Irène de Fonscolombe avait hérité de sa mère  le domaine du Moulin Blanc.

Taille

63 à 71 mm de long, 78 à 90 mm d’envergure. 32 à 44 mm de long pour la larve au dernier stade.

Habitat

Ruisseaux, rivières et fleuves aux berges ombragées. Parfois aussi dans les lacs, notamment en Suisse et dans les Alpes françaises. Jusqu’à 1300m d’altitude.

Répartition géographique

Comportement

Son vol est lent et discret, souvent à l’ombre en journée. Elle sort dans des zones plus dégagées au crépuscule pour chasser, pouvant s’éloigner des cours d’eau, et est alors régulièrement observée posée sur les murs de divers bâtiments.

Période de vol

De fin juin à fin septembre, avec un pic en juillet-août.

Hivernation

Larve.

Cycle

La femelle pond seule dans la mousse, la terre humide et les racines tendres, au niveau des berges là où la végétation plonge dans l’eau (en particulier les racines des arbres). Ils éclosent rapidement. Les larves, trapues et au côtés de l’abdomen épineux, vivent surtout dans la végétation aquatique des rives, particulièrement dans les racines immergées. La phase larvaire dure de 2 à 3 ans. Les émergences ont lieu surtout de nuit. Les imagos se dispersent ensuite et deviennent matures au bout de 2 semaines.

Réseau trophique

La larve se nourrit de larves de divers invertébrés, comme par exemple les larves de moustiques, de chironomes, d’éphémères, de larves de libellules plus petites, de petits crustacés comme les gammares, mais aussi parfois de petits alevins ou de têtards. Elles servent de nourriture à d’autres invertébrés aquatiques comme les dytiques, aux oiseaux, aux poissons et aux amphibiens.
L’adulte se nourrit d’insectes volants, en particulier de mouches et de moustiques, mais aussi d’autres odonates, de papillons, de plécoptères, de trichoptères, d’éphémères, voire d’hyménoptères. Il sert de nourriture à quelques espèces oiseaux et à certaines araignées tissant des toiles, ainsi qu’aux grenouilles.

Régime

Larve et adulte sont carnassières. La larve chasse surtout à l’affût, cachée dans la végétation aquatique ou les sédiments, attrapant les proies qui passent à sa portée.

Espèces semblables

Sa tenue de camouflage est caractéristique.
La nervation est également unique. Chez les autres membres de la famille, le champ médian ne possède pas de nervures transverses. Les Aeshna ont en plus la nervure Ir3 fourchue, Nrs et Nms sont surmontées de minimum trois rangées de cellules.
La femelle de la forme brachycerca (à appendices anaux courts) est encore plus facile à reconnaitre du premier coup d’œil car chez les femelles des autres Aeshnidae de France, les appendices anaux sont longs.

Sources

• Guide des libellules de France et d’Europe, Les guides du naturaliste
Le blog de jean-yves cordier
• Les Libellules de France, Belgique et Luxembourg, Parthénope collection
Poitou-Charentes Nature
INPN
GBIF
Les Odonates, biologie et écologie
Réseau trophique à la mare
Shna-Ofab
Dragonfly Guide

2022

Lorsqu’il est posé, ce papillon a la forme ovale d’une graine de melon. Sa chenille se nourrit de lichen.

Hübner, 1803

Ordre : Lepidoptera
Sous-ordre : Glossata
Infra-ordre : Heteroneura
Super famille : Noctuoidea
Famille : Erebidae
Sous-famille : Arctiinae
Tribu : Lithosiini
Genre Eilema
Espèce Eilema griseola

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

La Lithosie grise (Eilema griseola) a de larges ailes à côte convexe, lui conférant une forme très ovale au repos. Les ailes antérieures sont grises à fine bande jaune sur la côte. Les ailes postérieures sont jaune grisâtre pâle. Le thorax est gris, la tête est jaune. Il existe une forme à ailes et thorax jaunes, la f. straminola, connue uniquement du Royaume-Uni.

Étymologie

Eilema vient du grec eilema qui signifie un voile, en référence à la manière qu’on beaucoup d’espèces de ce genre d’enrouler leurs ailes comme un rouleau de tissu.
Griseola signifie grisâtre.

Taille

27 à 35 mm d’envergure

Habitat

Bois et forêts humides, tourbières, falaises marines, de 0 à 1000m.

Répartition géographique

Plantes hôtes

Lichens des arbres, en particulier la Peltigère des chiens (Peltigera canina). Peut-être aussi mousses et feuilles mortes.

Période de vol

De juin à août en une génération.

Hivernation

Chenille

Cycle

Les œufs sont pondus en juillet-août sur les écorces près des lichens. Les chenilles naissent an août et se nourrissent jusqu’au mois de septembre. Elles passent l’hiver puis redeviennent actives au printemps, finissant leur développement fin mai. Elles tissent ensuite un cocon mêlant soie et fragments de lichen dans des anfractuosités de l’écorce. Le papillon éclot entre juin et août.

Oeufs

Ils sont blanc jaunâtre, ronds et lisses.

Chenille

Elle peut atteindre 25 mm de long. Elle est de couleur noir velouté dessus, brun foncé dessous. Elle possède deux séries de taches orangées sur le dessus, parfois réunies en bandes continues. Ces taches sont plus larges sur les segments thoraciques. Le corps est parsemé de courtes touffes de soies grisâtres partant de petites verrues. la tête est noir brillant.

Espèces semblables

• La Lithosie plombée (Eilema lurideola) et la Lithosie ocre (Eilema depressa) ont une coloration similaire mais n’ont pas une forme aussi ovale au repos, la côte des ailes étant plus droite (attention, leurs ailes sont tout de même assez larges).
• Le Manteau pâle (Eilema caniola) et le Manteau à tête jaune (Eilema complana) ont une forme encore plus fine au repos, les ailes se superposant, ayant un aspect enroulé.
• Le mâle de la Lithosie quadrille (Lithosia quadra) a lui aussi une forme un peu moins ovale, son thorax est jaune contrastant avec ses ailes grises.
• Le Manteau jaune (Eilema sororcula) a aussi une forme assez large et ovale au repos, mais ses ailes sont jaunes (à noter qu’il existe une forme jaune de E. griseola, présente uniquement au Royaume-Uni).

Sources

Le Monde des insectes
• Guide des papillons nocturnes de France, Les guides du naturaliste.
• Guide des chenilles d’Europe, Les guides du naturaliste.
Le blog de jean-yves cordier
Lepiforum e.V.
LodeS-Abromeitiella-Euphorbia_O.pdf (cactuspro.com)
INPN
GBIF
lepinet.fr
Sysbio, Base de données de systématique
Butterflies of Bulgaria
UKMoths
West Midlands Moths

2022

Ces cloportes aquatiques se trouvent dans la zone de l’estran mais aussi en eau douce. les espèces sont très difficiles à distinguer les unes des autres.

Ordre : Isopoda
Sous-ordre : Asellota
Infra-ordre :
Super famille : Janiroidea
Famille : Janiridae
Sous-famille : 
Tribu 
Genre Jaera
Espèce 

Difficulté de détermination du genre

Difficulté de détermination des espèces

Statut de conservation

Non évalué

Identification

Le genre Jaera a un corps ovale et aplati avec des uropodes très courts et logés dans une encoche sur le pléotelson. Les yeux sont généralement bien développés ainsi que les antennes qui sont longues.
Le genre comprend 19 espèces, la plupart européennes. Pour les déterminer, il faut disséquer les mâles afin de les examiner de très près.

Taille

1 à 5 mm.

Habitat

Zone intertidale, sous les pierres et les algues, eau saumâtre ou d’eau douce peu profonde.

Répartition géographique

Genres semblables

L’identité de ceux présentés ici a été confirmée sur insecte.org. Dans la famille des Janiridae, le genre se reconnait facilement avec les longues antennes, les yeux et les uropodes ne dépassant pas le telson. En cherchant, je n’ai pas trouvé autre chose de ressemblant.

Sources

Le Monde des insectes
estran22
L’évolution du genre Jaera Leach (Isopodes; Asellotes) et ses rapports avec l’histoire de la Méditerranée
GBIF

2021

Ce cornouiller est une espèce qui pousse en tapis près du sol. Il forme parfois des groupes très importants.

Famille : Cornaceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Préoccupation mineure pour la Norvège

Identification

Le Cornouiller de Suède (Cornus suecica) est une plante basse à tige dressée qui pousse en colonies.
L’inflorescence est faite de petites fleurs à 4 pétales mauve foncé entourées de 4 bractées blanches et ressemble beaucoup à une fleur unique. Chaque petite fleur possède 4 étamines saillantes.
Les feuilles sont entières, sessiles, ovales et opposées, à nervures parallèles.
Le fruit est une drupe charnue rouge et globuleuse. Ils sont regroupés en têtes.

Étymologie

• « Cornus » vient de « Cornu » qui signifie « corne », en raison du bois dur comme de la corne de la plupart des espèces de ce genre.
• « Suecica » signifie « de Suède ».

Type végétatif

Vivace

Taille

10 à 25 cm de haut

Habitat

Milieux ouverts, zones rocheuses, falaises, rivages, lisières des bois.

Répartition géographique

Floraison

Juin-juillet.

Utilisation

Son fruit est comestible mais aigrelet. Il est utilisé dans la fabrication de confitures et de sirops, mélangé à d’autres baies.

Espèces semblables

Pour les fruits :
• L’Airelle rouge (Vaccinium vitis-idaea) fait des fruits semblables. Elle a des feuilles plus petites et plus épaisses, de forme plus ovale.
• La Canneberge (Vaccinium oxycoccos) fait également des fruits semblables, mais chez elle aussi les feuilles sont plus petites et ovales.

Sources

NatureGate
Wikipédia
PictureThis
• Dictionnaire étymologique de la flore française, A. Gentil
Artsdatabanken
GBIF

2022

2021

Cette gentiane est une espèce nordique. Elle est répandue en Islande et en Norvège et est surtout présente sur les côtes.

Famille : Gentianaceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Préoccupation mineure en Norvège.

Identification

La Gentiane dorée (Gentianella aurea) est une plante à tige dressés, simple, parfois ramifiée à la base.
Les fleurs sont petites, violet pâle, parfois blanc jaunâtre. Elles sont regroupées en tête serrée au sommet de la tige, juste au-dessus de 4 grandes feuilles. Il y a également quelques fleurs à l’aisselle des feuilles caulinaires. Chaque fleur possède 4 ou 5 pétales nettement mucronés. Les lobes du calices sont lancéolés et mucronés.
Les feuilles sont larges et ovales.

Étymologie

• Le nom de genre Gentianella signifie « petite gentiane » (le genre a été séparé du genre Gentiana en 1912). Le nom de genre Gentiana est dédié à Gentius, roi d’Illyrie, qui fut le premier à mettre cette plante stomachique en usage.
Aurea vient du latin « aureus« , qui signifie « d’or ». Je ne sais pas d’où ça vient.

Type végétatif

Annuelle ou bisannuelle.

Taille

5 à 25cm de haut.

Habitat

Prairies en bord de mer, zones rocheuses en montagne, surtout sur sol sec et calcaire.

Répartition géographique

Floraison

Juillet-août

Espèces semblables

Ayant photographié ces individus en Norvège, j’ai donc recherché les espèces ressemblantes présentes dans ce pays.
• La Gentiane amène (Gentianella amarella) est plus grêle, ses fleurs ne sont pas aussi densément regroupées et le tube de la corolle est plus allongé.
• La Gentiane champêtre (Gentianella campestris) possède 4 pétales, de longs cils à la gorge, son calice a les deux dents externes bien plus larges que les internes.
• La Gentianelle des marais (Gentianella uliginosa) a de longs cils à la gorge, le tube de la corolle est plus allongé.
• La Gentiane tondue (Gentianopsis detonsa) est plus grêle, avec le tube de la corolle plus long. Les pétales sont frangés sur les bords.

Sources

Artsdatabanken
Gentianaceae (olsvik.info)
Thumbnails :p (bergianska.se)
GBIF
Gentian Research Network
• Dictionnaire étymologique de la flore française, A. Gentil
Wikipédia
Global Plants on JSTOR
Náttúrufræðistofnun Íslands
Natural History of Iceland

2021

Cette guêpe creuse des trous dans le sable dans lesquels elle dépose des chenilles paralysées qui serviront de nourriture aux larves

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre : Aculeata
Super famille : Apoidea
Famille : Sphecidae
Sous-famille : Ammophilinae
Tribu : Ammophilini
Genre Podalonia
Espèce : Podalonia hirsuta

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

L’Ammophile hérissée (Podalonia hirsuta) est de coloration entièrement noire, sauf les tergites 1, 2 et la base du 3ème qui sont orangés. Elle possède une pilosité hirsute sur la tête et le thorax. La zone dorsale du propodeum est rugueuse. Le pétiole de l’abdomen est court. L’aile antérieure possède 3 cellules cubitales, les deux nervures récurrentes aboutissent dans la seconde cellule cubitale.
• Le mâle a la pilosité du thorax en partie claire, celle de la tête est noire. Il possède 13 articles antennaires et 7 segments visibles. L’abdomen présente quelques reflets argentés. Le corps est plus fin que celui des femelles.
• La femelle a la pilosité du thorax et de la tête entièrement noire. Elle possède 12 articles aux antennes et 6 segments abdominaux. Elle possède un peigne tarsal assez court sous le tarse 1. Le corps est plus trapu que celui des mâles.
• En Corse, il existe une sous-espèce dont la femelle est entièrement noire et a les ailes fortement enfumées (Podalonia hirsuta mervensis).

Taille

12 à 21 mm

Habitat

Milieux sablonneux, prairies, lisières forestières, de 0 à 2500m.

Répartition géographique

Incomplète, il est probable que l’espèce soit présente dans tous le pays et plus largement répartie en Europe.

Période de vol

De mars à octobre, les mâles à partir de juin.

Hivernation

Femelle adulte

Nid

Il est généralement creusé dans un sol sablonneux et est fait d’une galerie oblique de 6 à 7 cm, terminée par une seule cellule, garnie d’une seule proie. La femelle capture et paralyse ses proies avant de creuser le nid. Elle laisse ensuite la chenille cachée dans une touffe de végétation, creuse le nid, puis emmène la proie dans la cellule. Elle pond un oeuf puis referme l’entrée du terrier avec du sable et des débris. Il arrive que des femelles ouvrent les nids d’autres femelles afin de leur voler leurs proies.

Proies

Le plus souvent chenilles nocturnes de Noctuidae, s’enterrant la journée. L’Ammophile doit donc les déterrer pour les capturer. Parfois, elle capture aussi des chenilles de Nymphalidae.

Parasites

• Diptère Sarcophagidae : Hilarella sp, Taxigramma sp.

Régime

Les adultes se nourrissent de pollen et de nectar, les larves de chenilles paralysées.

Espèces semblables

A compléter, car j’ai éliminé certaines espèces en fonction de la répartition géographique (l’individu présenté ici a été photographié dans le Tarn).
Podalonia affinis a le premier tergite taché de noir à la base
Podalonia alpina est une espèce montagnarde que l’on trouve dans les Alpes, les Pyrénées et l’Aveyron. Elle est plus petite (9 à 13 mm).
Podalonia fera se trouve en Provence, dans les Alpes et les Pyrénées-Orientales.
Podalonia luffii se rencontre sur le littoral atlantique. La pilosité du thorax est en grande partie grise. Le peigne tarsal de la femelle est plus long.
Podalonia tydei a la pilosité de la tête et du thorax plutôt blanchâtre, l’abdomen est plus largement rouge.
• Les genres Ammophila et Hoplammophila ont le pétiole de l’abdomen plus long.
• Les genres Palmodes, Sphex et Prionyx ont les nervures récurrentes qui aboutissent l’une dans la seconde, l’autre dans la 3ème cellule submarginale.
• Les Pompilidae ont le pronotum qui atteint les tegula, avec un lobe pronotal moins apparent, les mandibules sont plus courtes.

Sources

Le Monde des insectes
INPN
GBIF
Atlas Hymenoptera
Faune de France 82, Hyménoptères Sphecidae V2, J. BITCH
Wikipédia
BWARS
Les Ammophilini de France continentale et de Corse (Hymenoptera : Sphecidae)
Insectarium
Steven Falk | Flickr

2021

Cette plante assez variable est très utilisée en homéopathie. Elle fait des fleurs jaunes vif.

Famille : Asteraceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Préoccupation mineure à l’échelle nationale (même statut dans toutes les régions) et européenne.

Identification

La Verge d’or (Solidago virgaurea) est une plante assez variable, à tige dressée souvent ramifiée en haut.
L’inflorescence est en panicule multilatérale dressée généralement assez dense. Les fleurs sont jaunes, les intérieures tubulées, les extérieures ligulées et espacées les unes des autres. Les bractées de l’involucre sont de taille inégale et disposées sur plusieurs rangs.
Les feuilles sont alternes, lancéolées, pétiolées, entières ou irrégulièrement dentées. Elles possèdent de nombreuses nervures secondaires.
Les fruits sont des akènes côtelés jaunâtres cylindriques surmontés d’une aigrette de poils.

En France, il existe deux sous-espèces :
Solidago virgaurea subsp. virgaurea, répartie dans presque tout le pays de 0 à 2300m.
Solidago virgaurea subsp minuta, poussant dans le Jura, les Alpes, les Pyrénées et le Massif central, de 1500 à 2800m. Cette sous-espèce est plus petite que la nominale (5 à 30cm contre 10 à 150cm) et ses capitules sont plus gros.

Autres noms

Solidage verge-d’or, Baguette d’Aaron, Herbe des Juifs

Étymologie

Solidago vient du latin « solidor » qui signifie « consolider », ou du latin « solidum » qui signifie « solide, sain » et « agere » qui signifie « faire, rendre » en référence à ses propriétés vulnéraires.
virgaureae vient de « virga » qui en latin signifie « baguette, verge », et « aurea » qui signifie « or », en référence à la disposition des fleurs jaunes, en grappes allongées.
• Le nom d’Herbe des Juifs est le surnom donné aux plantes utilisées du 13ème siècle au 18ème siècle par les Juifs du Comtat Venaissin pour teindre en jaune les chapeaux qu’ils étaient obligés de porter comme signe distinctif (Solidago virgaurea mais aussi Reseda luteola étaient utilisées).

Type végétatif

Vivace

Taille

5 à 150cm de haut

Habitat

Landes, dunes, lieux rocailleux, lisières forestières, berges de rivières, de 0 à 2800m.

Répartition géographique

Floraison

De juillet à octobre.

Parasites

Coléoptère Cerambycidae : Phytoecia nigricornis
Coléoptère Curculionidae : Orthochaetes setiger
Diptères Agromyzidae : Calycomyza solidaginis, Liriomyza eupatorii, Nemorimyza posticata, Ophiomyia curvipalpis, Ophiomyia maura, Ophiomyia paramaura, Phytomyza solidaginis, Phytomyza virgaureae
Diptère Anthomyiidae : Pegomya nigrisquama
Diptère Cecidomyiidae : Dasineura virgaeaureae
Diptère Syrphidae : Cheilosia caerulescens
Diptères Tephritidae : Campiglossa grandinata, Campiglossa loewiana, Campiglossa solidaginis, Cornutrypeta spinifrons
Homoptères Aphididae : Brachycaudus helichrysi, Pemphigus trehernei, Uroleucon solidaginis
Hyménoptères Tenthredinidae : Pachyprotasis rapae, Pachyprotasis simulans
Lépidoptères Coleophoridae : Coleophora amellivora, Coleophora proterella, Coleophora ramosella, Coleophora virgaureae
Lépidoptère Crambidae : Anania fuscalis, Anania terrealis
Lépidoptères Gelechiidae : Gnorimoschema epithymella, Gnorimoschema valesiella
Lépidoptères Geometridae : Chloroclystis v-ata, Eupithecia absinthiata, Eupithecia catharinae, Eupithecia cauchiata, Eupithecia centaureata, Eupithecia expallidata, Eupithecia orphnata, Eupithecia subfuscata, Eupithecia virgaureata, Eupithecia vulgata
Lépidoptère Glyphipterigidae : Digitivalva solidaginis
Lépidoptères Noctuidae : Cucullia asteris, Cucullia dracunculi, Cucullia gnaphalii, Lacanobia contigua, Lacanobia thalassina, Xestia ashworthii
Lépidoptères Pterophoridae : Hellinsia chrysocomae, Hellinsia osteodactylus, Hellinsia pectodactylus, Hellinsia tephradactyla, Platyptilia calodactyla
Lépidoptère Pyralidae : Phycitodes albatella
Lépidoptères Tortricidae : Argyrotaenia ljungiana, Cochylis dubitana, Cochylidia heydeniana, Cochylidia implicitana, Cochylidia subroseana, Eriopsela quadrana, Eucosma aemulana, Eucosma aspidiscana, Eupoecilia angustana, Falseuncaria ruficiliana, Pelochrista decolorana, Phalonidia curvistrigana, Syndemis musculana
Thysanoptères Thripidae : Thrips flavus, Thrips trehernei
Champignons : Bremia lactucae, Cercosporella virgaureae, Coleosporium asterum, Fusicladium virgaureae, Golovinomyces asterum, Plasmopara solidaginis, Puccinia eriophori-alpini, Puccinia virgae-aureae, Synchytrium aureum, Uromyces sommerfeltii

Utilisation

Elle est utile contre l’insuffisance hépatique, l’arthrite et les rhumatismes. Elle a des vertus digestives. Appliquée en compresse, elle accélère la cicatrisation des coupures.
En infusion, les fleurs sont utilisées pour lutter contre les calculs rénaux, les cystites et les calculs vésicaux.

Espèces semblables

• Le Solidage géant (Solidago gigantea) et la Verge d’or du Canada (Solidago canadensis) sont des espèces nord américaines naturalisées. Les inflorescences sont horizontales ou retombantes, à fleurs plus petites et serrées, placées toutes du même côté des rameaux. Les nervures secondaires des feuilles sont moins nombreuses (de 2 à 4).
• Les genres Senecio et Jacobea ont les bractées de l’involucre disposées sur un seul rang et ayant toutes à peu près la même taille.
• Il y a une espèce pour laquelle je n’ai pas trouvé de critères nets de différenciation : l’Inule visqueuse (Dittrichia viscosa). Cette espèce est absente de Norvège, où j’ai photographié l’individu présenté ici. Elle serait glanduleuse.

Sources

• Flora Gallica, Biotope éditions
• Guide expert des plantes de montagne; Biotope éditions
• Dictionnaire étymologique de la flore française, A. Gentil
Maflorefc
notesdeterrain.over-blog.com
Wikipédia
INPN
GBIF
Fondation David Suzuki – Un monde. Une nature
solidage_verge_dor_page_1.pdf (cooperative-apicole.fr)
Monaco Nature Encyclopedia
Plant Parasites of Europe

2021

Ces petits diptères des bords de rivières sont des prédateurs, ils se servent de leurs longues pattes avant pour saisir leurs proies. Les larves sont aquatiques et prédatrices également.

Ordre : Diptera
Sous-ordre : Brachycera
Infra-ordre : Asilomorpha
Super famille : Empidoidea
Famille : Empididae
Sous-famille : Hemerodromiinae
Tribu : Hemerodromiini
Genre : Chelifera
Espèce :

Difficulté de détermination du genre

Difficulté de détermination des espèces

Statut de conservation

Non évalué

Identification

Les diptères du genre Chelifera on un corps fin et allongé. Leur première paire de pattes à la coxa très allongé et le fémur élargi. La nervation est utile pour l’identification. La cellule discale est présente, le veine r4+5 bifurquée et la cellule anale est deux fois plus courte que la seconde cellule basale.
Les mâles ont l’extrémité de l’abdomen plutôt arrondie, avec plusieurs appendices dont la forme permet de différence les espèces.
Les femelles possèdent un ovipositeur pointu à l’apex de l’abdomen.

Les espèces sont très complexes à identifier, en particulier les femelles. Il existe une clé pour les espèces du Royaume-Uni (14 espèces). Dans cette clé, les spécimens noirs n’appartiennent qu’à deux espèces. Sinon, pour identifier les autres, tout ce qui peut être utile est : une vue rapprochée des côtés du thorax, le dessus du thorax également, une bonne vue des antennes, du dessus et du profil des appendices génitaux des mâles, du stigma de l’aile, du dessous du fémur 2. Pour les femelles, la coloration de l’abdomen peut aider (idéalement il faudrait une vue de dessus et de côté).

En France, nous avons 18 espèces (INPN). Il en existe 79 à travers le globe (YANG et AL. 2007, WANG et AL 2014), 89 selon Wikipédia. La plupart sont distribuée dans la zone Paléarctique.

Taille

3 à 6 mm de long.

Habitat

Près des ruisseaux et des rivières, principalement dans les régions montagneuses. On les observe souvent sur le feuillage et les pierres.

Répartition géographique

Incomplète

Larve

Elle est aquatique en eau douce et de forme allongée.

Régime

Les adultes sont prédateurs et se nourrissent d’autres petits insectes. Les larves sont elles aussi prédatrices et se nourrissent de larves de chironomes et de larves de simulies.

Genres semblables

J’ai photographié l’individu présenté ici en Norvège, la liste suivante est donc valable pour ce pays mais reste à vérifier/compléter pour les autres.
Les genres Phyllodromia, Metachela et Hemerodromia n’ont pas de cellule discale.
Le genre Chelipoda n’a pas la veine r4+5 bifurquée.
Le genre Bergenstammia a la cellule discale plus longue et la cellule anale est aussi longue que la seconde cellule basale.
Les autres n’ont pas la première paire de pattes aussi allongée.

Sources

Key Empididae genera Mike Hackston (2015)
Genus Chelifera
Fauna Europaea
A new species of Chelifera Macquart, with a key to the species from China (Diptera: Empididae)
• New records of the rare species Chelifera aperticauda Collin, 1927 (Diptera: Empididae: Hemerodromiinae) from Poland
(PDF) Two new species of Chelifera Macquart from China (Diptera: Empididae)
INPN
GBIF

2021

Pour cet individu qui est une femelle, j’ai essayé la clé des espèces du Royaume-Uni sans succès. D’après FE, il y aurait 6 espèces en Norvège, dont une (C. frigelii) ne figurant pas dans la clé. Cette femelle n’étant pas noire, l’identification est plus ardue. Je n’ai pas de très bonne vue des antennes et n’ai pas assez d’expérience pour apprécier les subtilités de la coloration abdominale, et en plus il y a cette C. frigelli dont je ne sais rien. Je m’arrête donc au genre.

Ce coléoptère devient presque invisible lorsqu’il se tient sur de l’écorce. Il est associé à divers champignons qui poussent sur le bois mort ou malade.

Ordre : Coleoptera
Sous-ordre : Polyphaga
Infra-ordre : Cucujiformia
Super famille : Curculionoidea
Famille : Anthribidae
Sous-famille : Anthribinae
Tribu : Platyrhinini
Genre Platyrhinus
Espèce Platyrhinus resinosus

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué, sauf dans les régions Auvergne Rhône-Alpes et Limousin où il est classé en préoccupation mineure.

Identification

L’Anthribe bois vermoulu (Platyrhinus resinosus) a un corps allongé et d’aspect bosselé. Il est de couleur gris foncé ou brun, avec des motifs cryptiques beiges et noirs sur les élytres. La face et l’apex des élytres sont recouverts d’une pilosité beige. Le rostre est large et plat, terminé par de fortes mandibules. Le front présente un sillon médian longitudinal. Les yeux sont ronds et saillants. Les antennes sont relativement courtes, grêles et fines, avec une massue de 3 articles. Il possède une carène transversale incomplète près de la base du pronotum. Les pattes sont annelées de beige grisâtre. Le dessous de l’abdomen possède une large bande longitudinale blanche.
Les sexes sont semblables, mais le mâle possède une impression longitudinale plus ou moins marquée sur les sternites et il est plus petit que la femelle.

Autres noms

Anthribe licheneux

Étymologie

• Le nom de genre « Platyrhinus » vient du grec « platy » qui signifie « aplati » ou « large » et « rhino » qui signifie « nez », en référence à son large rostre plat.
• Le nom d’espèce « resinosus » signifie en latin « mélangé de résine, résineux, relatif à la résine ». Je ne sais pas vraiment d’où cela vient car il se développe dans les feuillus.

Taille

7 à 15 mm.

Habitat

Zones boisées, y compris les parcs et les jardins, de 0 à 1200m.

Répartition géographique

Période d’observation

Toute l’année, mais plus actif au printemps et en été.

Plantes hôtes

L’espèce est associée au champignon Daldinie concentrique (Daldinia concentrica) qui se développe surtout sur les Frênes (Fraxinus), mais parfois aussi sur les Hêtres et d’autres feuillus. On le trouve aussi sur l’Hypoxylon en forme de fraise (Hypoxylon fragiforme‎‎) qui pousse principalement sur les Hêtres (Fagus), Hypoxylon multiforme et Hypoxylon fuscum qui poussent sur les Bouleaux (Betula), Daldinia loculata‎‎ qui pousse sur les Bouleaux endommagés par le feu, l’Ustuline brûlée (Ustulina deusta‎‎) qui pousse sur de nombreuses espèces de feuillus et sur l’Amadouvier (Fomes fomentarius) qui pousse lui aussi sur divers feuillus.

Cycle

L’accouplement a lieu au printemps, et les œufs sont pondus à la fin de cette saison ou en été. Plusieurs œufs sont pondus dans le champignon qui accueillera les larves jusqu’à ce qu’elles pénètrent dans le bois sous jacent pour y compléter leur développement pendant 1 an ou 2. Elles construisent ensuite des loges nymphales dans le bois en fin d’été ou en automne, où les adultes fraichement formés resteront jusqu’à l’année suivante.

Régime

Larves et adultes se nourrissent de mycélium.

Espèces semblables

Platystomos albinus est de teinte générale plus souvent brune, avec généralement une bande transversale blanche sur la première moitié des élytres et des touffes rondes de poils noirs sur les élytres. Les côtes élytrales sont moins saillantes. Il est plus petit (7 à 10 mm) et possède de plus longues antennes (atteignant le bord postérieur du pronotum chez la femelle, le dépassant largement chez le mâle), avec un anneau blanc juste avant la massue.
Dissoleucas niveirostris a l’écusson blanc et une tête moins allongée.
Tropideres albirostris a les yeux placés plus haut sur la tête et très rapprochés l’un de l’autre.

Sources

UK Beetles
INPN
GBIF
Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales
Quel est cet Animal ?
Faune de France 44, Coléoptères Bruchides et Anthribides
Wikipédia
Animateur-nature.com
Insektarium
Naturbasen
Nature en NRW

2023

2022

Retour aux Anthribidae Retour aux Coléoptères

Cette plante originaire d’Europe du nord et d’Asie est cultivée pour ses propriétés aromatiques et médicinales.

Famille : Apiaceae

Statut de conservation

Espèce protégée

Préoccupation mineure (faible risque de disparition) au niveau européen, pas de statut national car espèce introduite.

Identification

L’Angélique archangélique (Angelica archangelica) est une grande plante à tige épaisse et ramifiée en haut.
L’inflorescence est ramifiée, formant des ombelles globuleuses. Les fleurs sont hermaphrodites, à 5 pétales verts et anthères vertes.
Les feuilles sont longuement pétiolées, divisées en folioles dentées sur les bords, la foliole terminale trilobée. Elles sont pubescentes sur le dessous.
Le fruit est un diakène.

Autres noms

Angélique officinale, Angélique vraie, Angélique des prés, Angélique des jardins, Herbe aux anges, Grande angélique, Racine du Saint-Esprit, Herbe du Saint-Esprit, Herbe impériale.

Étymologie

Angelica vient du latin angelus qui signifie ange, car ses propriétés aromatiques et médicinales l’ont fait considérer comme une plante venue du ciel.
Archangelica vient d’une légende selon laquelle l’Archange Raphaël, lors d’un songe, aurait révélé à un moine les propriétés des racines de cette plante pour lutter contre la peste.

Type végétatif

Bisannuelle ou triannuelle

Taille

80 à 200cm.

Habitat

Berges des zones humides, mégaphorbiaies, bords des fossés.

Répartition géographique

Cette espèce est originaire d’Europe du nord, de l’est, localement en Europe centrale, en Islande, Groënland, Sibérie et Himalaya. Elle est cultivée dans le reste de l’Europe où elle s’est naturalisée.

Floraison

De mars à août.

Parasites

Coléoptère Chrysomelidae : Phaedon tumidulus
Coléoptère Curculionidae : Liophloeus tessulatus
Diptères Agromyzidae : Melanagromyza angeliciphaga, Melanagromyza sativae, Phytomyza angelicae, Phytomyza archangelicae
Diptère Cecidomyiidae : Dasineura angelicae, Kiefferia pericarpiicola, Lasioptera carophila
Diptère Syrphidae : Cheilosia illustrata
Diptère Tephritidae : Euleia heraclei
Hémiptère Miridae : Orthops basalis
Homoptère Aleyrodidae : Aleyrodes lonicerae, Trialeurodes vaporariorum
Homoptère Aphididae : Aphis fabae, Cavariella archangelicae, Dysaphis angelicae
Homoptère Cicadellidae : Evacanthus interruptus
Homoptère Triozidae : Trioza carpathica
Hyménoptère Tenthredinidae : Tenthredo crassa
Lépidoptère Epermeniidae : Epermenia chaerophyllella
Lépidoptère Geometridae : Eupithecia orphnata
Nématode : Ditylenchus dipsaci
Champignon : Erysiphe heraclei, Plasmopara angelicae, Protomyces macrosporus, Puccinia angelicae

Utilisation

C’est un fortifiant et un tonique naturel, efficace pour lutter contre la fatigue et l’asthénie. Elle a des propriétés anticoagulantes, anxiolytiques, antispasmodiques, sédatives. Elle est utilisée pour lutter contre les colites, les spasmes intestinaux, les douleurs de l’estomac, les migraines, les troubles du sommeil et les vertiges. Elle soigne aussi l’aérophagie et les ballonnements.
Les pétioles et les tiges sont utilisées en pâtisserie et confiseries sous forme de fruits confits ou comme liqueur.

Espèces semblables

Aucune espèce semblable sauf en Russie et Amérique du nord (les autres du genre ont des fleurs blanches ou rosées).

Sources

• Flora Gallica, Biotope éditions
INPN
• Dictionnaire étymologique de la flore française, A. Gentil
Quelleestcetteplante.fr
Votre Magazine Santé & Bien-être
Jardin ! l’Encyclopédie
Wikipédia
Au jardin, conseils en jardinage
Plant Parasites of Europe

2021

Cette plante très ancienne a de nombreuses propriétés curatives. Elle ressemble un peu à une mousse, et se reconnait à ses longues tiges rampantes et ses feuilles longuement aristées.

Famille : Lycopodiaceae

Statut de conservation

Espèce protégée

Préoccupation mineure (faible risque de disparition) au niveau national et européen, mais Quasi menacée en Auvergne, Rhône-Alpes, Limousin et Aquitaine, Vulnérable en Champagne-Ardenne, En danger en Bretagne et Basse-Normandie, En danger critique en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Ile-de-France, Centre, Haute-Normandie, Bourgogne et Nord-Pas-de-Calais, Disparue de Picardie, des Pays de la Loire et de Poitou-Charentes.

Identification

Le Lycopode en massues (Lycopodium clavatum) forme des tiges rampantes aux rameaux dressés.
L’inflorescence est cylindrique et de couleur vert pâle, portée par un long pédoncule. Elles sont souvent groupées par 2 ou 3.
Les feuilles sont étroites, molles, non plaquées contre les tiges, à longue soie apicale blanchâtre.

Autres noms

Herbe aux massues, Lycopode officinal.

Type végétatif

Vivace.

Étymologie

Lycopodium vient du grec lukos qui signifie loup et podion qui signifie pied, car certaines pousses ressemblent à une patte velue de loup.
Clavatum signifie à épis en massue.

Taille

5 à 300cm de long, 30 à 60 mm de haut pour l’inflorescence.

Habitat

Landes acides, pelouses de montagne, bois clairs, où les températures n’excèdent pas les 20°C, de 200 à 2500m. L’espèce se raréfie de plus en plus en plaine et se rencontre surtout dans les régions montagneuses de l’est et du centre.

Répartition géographique

Floraison

De juillet à octobre

Parasites

• Lépidoptère Crambidae : Catoptria staudingeri.

Utilisation

Cette plante est très utilisée en homéopathie pour son action en gastro-entérologie, urologie, dermatologie, ORL, pneumologie et sur les troubles du comportement et du métabolisme.
Les spores étant fortement hydrofuges, ils ont été utilisés dans l’enrobage des pilules pour éviter l’agglutinement.
La poudre de spores forme une huile essentielle extrêmement inflammable, cette propriété est utilisée par les artificiers dans les feux de Bengale.

Espèces semblables

On reconnait cette espèce à la longue arrête blanchâtre prolongeant ses feuilles. Valable au moins pour la France, la Norvège et la Suède.

Sources

• Flora Gallica, Biotope éditions
Champis.net
FLOREALPES
• Dictionnaire étymologique de la flore française, A. Gentil
La Gazette des Plantes
Plant Parasites of Europe
INPN
GBIF
Flore
Wikipédia
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2021