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Klug, 1817

Cette tenthrède à la face entièrement noire apprécie passer du temps dans les fleurs (en particulier les géraniums et les renoncules) et s’y laisse parfois enfermer pour la nuit

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Symphyta
Infra-ordre :
Super famille : Tenthredinoidea
Famille : Tenthredinidae
Sous-famille :  Tenthredininae
Tribu : Sciapterygini
Genre Elinora
Espèce 
Elinora koehleri

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• tête entièrement noire
• antennes noires, parfois la base jaune
• ptérostigma bicolore, jaune et brun
• fémurs en partie noirs
• tibias jaunes à apex orangé
• tarses orangés

Femelle
• bande jaune sur les tergites 1, 4, 5, 6 et 10
• possède une scie à l’apex de l’abdomen

Mâle
• bande jaune sur les tergites 1, 4 et 5
• pas de scie à l’apex de l’abdomen

Taille

10 à 12mm

Habitat

Sous bois, bordures de ruisseaux, jusqu’à 2000m.Elle est donnée comme étant montagnarde, mais j’ai vu qu’il y a des observations à basse altitude

Répartition géographique

Période d’observation

Plantes hôtes

Arabidopsis halleri, Cardamine amara, Cardamine raphanifolia

Biologie

Les œufs sont pondus dans le limbe des feuilles, parallèles à la nervure médiane, près de celle-ci ou près du bord de la feuille. Ils éclosent au bout de 8 jours environ, plus si la température est fraiche. La larve passe par 4 stades avant de devenir adulte. Vivant aux abords de l’eau, elle ne se laisse pas tomber lorsqu’elle est dérangée mais reste accrochée à la plante. Si elle tombe par mégarde dans l’eau, elle reste tendue jusqu’à ce qu’elle soit ramenée sur le bord par le courant ou le vent. Sa cuticule est hydrophobe et lui permet de rester sèche. La larve a la tête jaunâtre, le corps gris bleuâtre dorsalement et gris blanchâtre ventralement (y compris les pattes). Elle est piquetée de taches noirâtres irrégulières. La nymphose a lieu dans le sol.

Espèces semblables

A priori elle est assez facile à reconnaitre. la couleur des pattes, le pattern des bandes de l’abdomen et la face entièrement noire ne correspondent à aucune autre espèce.

Sources

• Symphytes d’Europe, Jean Lacourt, NAP éditions
Le Monde des insectes
Plant Parasites of Europe
Nature Yvelines – Le blog de Gilles
INPN
Hyménoptères Tenthredoïdes, Faune de France
Life history and larva of Tenthredo (Elinora) koehleri KLUG, 1817
Une communauté pour naturalistes · iNaturalist
GBIF

2022

Linnaeus, 1753

Cette jolie plante épineuse pousse dans les milieux arides du sud du bassin méditerranéen

Famille : Zygophyllaceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Inconnu

Identification

• plante rampante
• tige ramifiée et teintée de rouge
• tiges épineuses à la base des feuilles
• fleurs roses à 5 pétales, rétrécis à la base
étamines jaunes
• feuilles opposées et courtement pétiolées, trifoliées et coriaces, terminées par une pointe

Type végétatif

Vivace

Étymologie

Fagonia fait référence à Guy-Crescent Fagon, botaniste et premier médecin de Louis XIV (1638-1718)
Cretica signifie « de Crête »

Taille

10 à 50cm pour la plante, 14 à 24mm de diamètre pour la fleur

Habitat

Milieux secs et arides, côtes rocailleuses méditerranéennes, de 0 à 800m

Répartition géographique

Floraison

Êtres vivants associés

Homoptère Aphididae : Acyrthosiphon ilka, Aphis craccivora, Aphis frangulae
Lépidoptère Gelechiidae : Athrips fagoniae
Lépidoptère Geometridae : Scopula asellaria
Lépidoptère Tortricidae : Clepsis coriacanus, Cnephasia longana, Cnephasia longana

Espèces semblables

Aucune (en tout cas pour l’Espagne où j’ai rencontré celles présentées ici)

Sources

FLOREALPES
En route avec Jean Paul
Wikipedia, the free encyclopedia
Plant Parasites of Europe
GBIF
iNaturalist
Plants of the World Online

2023

Retour aux Zygophyllaceae Retour aux Plantes à fleurs

Leach, 1815

Ce genre comprends plus d’espèces que ce que l’on pensait jusqu’à présent. Les Buthus sont des scorpions de coloration jaunâtre. En journée, ils se cachent sous les pierres, ne sortant que de nuit pour chasser

Ordre : Scorpiones
Sous-ordre : Neoscorpionina
Infra-ordre :
Super famille :
Famille : Buthidae
Sous-famille :
Tribu :
Genre Buthus
Espèce 

Difficulté de détermination du genre

Difficulté de détermination des espèces

Identification

• coloration jaune à brunâtre
• pédipalpes relativement fins
• abdomen rétréci formant une queue
• le dernier segment globuleux est le telson et se termine par un aiguillon
• peignes sensoriels sur la face ventrale

Ce genre comprend plus d’espèces que ce que l’on pensait il y a quelques années. Il se trouve que Buthus occitanicus est en réalité un groupe d’espèces étroitement apparentées mais distinctes. Beaucoup on été découvertes récemment, et leur identification photo n’est pas aisée. On peut pour certaines se baser sur des critères géographiques, mais ils ne sont pas suffisants à eux seuls dans certaines zones (en Espagne par exemple où j’ai photographié ce spécimen) pour confirmer une identification spécifique.

En France, nous avons 3 espèces : Buthus occitanicus (Alpes-de-Haute Provence, Ardèche, Aude, Bouches-du-Rhône, Drôme, Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales, Var, Vaucluse), Buthus pyrenaeus (Pyrénées-Orientales) et Buthus balmensis (Massif de la Sainte-Baume).
En Espagne, il existe au moins 15 espèces, beaucoup ayant été découvertes dans les années 2020
Il y a au moins 75 espèces dans le monde.

Taille

40 à 85mm

Habitat

Milieux arides et semi arides

Répartition géographique

Période d’observation

Toute l’année

Biologie

Ce sont des animaux nocturnes. En journée, ils se cachent dans des terriers peu profonds, généralement sous des pierres. Les femelles sont ovovivipares et peuvent avoir de 30 à 60 petits. Les jeunes restent sur le dos de leur mère jusqu’à la première mue.

Sources

The genus Buthus Leach, 1815 (Scorpiones: Buthidae) in France with description of a new species from the Sainte-Baume Massif
The southwesternmost scorpion species in Europe: Buthus gabani sp. n. from Cape St. Vincent, Algarve, Portugal (Scorpiones: Buthidae)
Wikipedia, the free encyclopedia
Les scorpions de France

2023

Retour aux Scorpions

Linnaeus, 1753

Ce liseron grimpant peut atteindre plusieurs mètres de haut. Ses grandes fleurs blanches se ferment par temps pluvieux, mais peuvent s’ouvrir au clair de lune, se faisant alors butiner par les papillons nocturnes

Famille : Convolvulaceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Espèce protégée

Préoccupation mineure à l’échelle nationale et mondiale

Identification

• plante grimpante
• grandes fleurs blanches solitaires, en forme d’entonnoir, rarement roses et blanches
• deux grandes bractées ovales recouvrant une grande partie du calice
• feuilles en forme de fer de flèche
• le fruit est une capsule glabre et subglobuleuse

Autres noms

Grand liseron, liseron blanc

Étymologie

Convolvulus vient du latin « convolvere » qui signifie « s’enrouler autour de », en référence aux tiges volubiles des liserons
• “Sepium” vient du latin “sepes” qui signifie “haie” et veut donc dire « des haies »

Type végétatif / Sexualité

Vivace / Hermaphrodite

Taille

30cm à 3m pur la plante, 35 à 60mm de diamètre pour la fleur

Habitat

Haies, roselières et sous bois, de 0 à 1500m

Répartition géographique

Floraison

Êtres vivants associés

Acarien Eriophyidae : Aceria malherbae
Acarien Tetranychidae : Tetranychus turkestani
Coléoptère Chrysomelidae : Galeruca rufa, Hypocassida subferruginea, Longitarsus longipennis, Longitarsus pellucidus, Longitarsus rubiginosus, Spermophagus calystegiae
Homoptère Aphididae : Macrosiphum euphorbiae, Myzus persicae
Homoptère Cixiidae : Hyalesthes obsoletus
Lépidoptère Bedelliidae : Bedellia somnulentella
Lépidoptère Crambidae : Anania hortulata, Hydriris ornatalis
Lépidoptère Gelechiidae : Helcystogramma triannulella
Lépidoptère Nepticulidae : Stigmella freyella
Lépidoptère Noctuidae : Acontia trabealis, Aedia funesta, Aedia leucomelas, Agrochola litura, Caradrina morpheus
Lépidoptère Pterophoridae : Emmelina argoteles, Emmelina monodactyla, Pterophorus pentadactyla
Lépidoptère Sphingidae : Agrius convolvuli
Lépidoptère Tortricidae : Cnephasia incertana, Pandemis dumetana
Champignon : Ascochyta kleinii, Erysiphe convolvuli var. calystegiae, Leveillula taurica, Puccinia convolvuli, Septoria calystegiae, Septoria convolvuli, Thecaphora seminis-convolvuli, Venturia convolvulorum

Espèces semblables

Cette espèce grimpante est assez facile à reconnaitre avec ses grandes fleurs et ses bractéoles recouvrant le calice. Il existe deux autres espèces grimpantes possédant des bractéoles de ce type, qui sont des espèces introduites :
• Le Liseron des bois (Convolvulus silvaticus) qui fait des fleurs encore plus grandes et a des feuilles d’aspect gaufré. Ses bractéoles sont plus grandes et recouvrantes, cachant entièrement le calice.
• le Liseron douteux (Convolvulus dubius), qui a des fleurs plus grandes lui aussi, panachées de rose (certains C. sepium ont également des fleurs en partie roses). Chez lui aussi, les bractéoles sont plus grandes et recouvrantes, cachant entièrement le calice.
• On pourrait aussi confondre cette espèce avec le Liseron des champs (Convolvulus arvensis) mais ses fleurs sont plus petites, et ses bractéoles, en plus d’être très petites, sont placées plus bas sur le pédoncule, ne recouvrant pas le calice. De plus, cette espèce grimpe rarement très haut, elle s’étale plutôt sur le sol et les plantes environnantes.

Sources

• INPN
• GBIF
FLOREALPES
Tela Botanica
Fleurs sauvages de l’Yonne et d’ailleurs
Plant Parasites of Europe
iNaturalist

2022

Retour aux Convolvulaceae Retour aux Plantes à fleurs

Harris, 1780 / Pandellé, 1899

Ces deux espèces sont très similaires et ne peuvent être différenciées qu’en examinant les genitalias des mâles. Leurs larves se développent dans les excréments.

Ordre : Diptera
Sous-ordre : Brachycera
Infra-ordre : Muscomorpha
Super famille : Muscoidea
Famille : Anthomyiidae
Sous-famille : Anthomyiinae
Tribu : Hydrophoriini
Genre Hydrophoria
Espèce 

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• coloration générale gris brunâtre
• bandes noires sur le thorax, interrompues au niveau de la suture
• base des ailes jaunie
• arista plumeuse
• setules entre les soies AC
• setules sur le disque du scutellum
• soie préalaire au moins aussi longue que la soie notopleurale postérieure
• cuilleron inférieur développé, dépassant le cuilleron supérieur
• pattes noires, tibias brunâtres à jaunâtres
• deux soies postéro dorsales sur le tibia 3
• deux soies antéroventrales sur le tibia 3
• une soie subapicale sur le fémur 2

Le mâle a les yeux très rapprochés
La femelle a les yeux largement espacés

Ces deux espèces sont très semblables et ne peuvent être différenciées qu’en examinant l’épandrium des mâles. Chez H. diabata, il est en vue de profil plus long que haut, et ses côtés sont distinctement brillants, alors que chez H. lancifer il est plus court et à peine brillant sur les côtés

Taille

4 à 11mm

Habitat

Bocage, lisières de bois

Répartition géographique

Hydrophoria lancifer est originaire d’Europe et a été introduite aux Etats-Unis en 1920.
Je ne trouve pas d’informations au sujet d’Hydrophoria diabata mais elle serait présente en France.
Le carte est donc réalisée pour H. lancifer, et est probablement incomplète par manque de données.

Période d’observation

Biologie

La larve se développe dans les excréments

Espèces semblables

Hydrophoria linogrisea a les fémurs 2 et 3 jaunes
Hydrophoria ruralis et Hydrophoria sylvicola possèdent une bande transversale noire à la base des tergites. Chez ces deux espèces, la soie préalaire est plus courte que la soie notopleurale postérieure
• A priori (car il n’y a pas beaucoup de documentation sur cette famille), le seul autre genre d’Anthomyiidae à posséder l’arista plumeuse est le genre Hylemya. Chez ce dernier, le disque du scutellum ne possède pas de setules, ni la zone entre les soies AC et le cuilleron inférieur est moins développé. La base de leurs ailes semble moins largement ambrée (observation personnelle qui n’est peut être pas toujours valable).
• En faisant cette fiche, j’apprends l’existence de Zaphne divisa, qui a l’arista plumeuse, mais ses cuillerons sont blanchâtres et non jaunes, et sur la plupart des photos que j’ai pu voir de cette espèce (mais pas toutes) les mouches étaient plutôt noires. Cela ne semble pas être le cas des femelles. Cette espèce possède aussi quelques petites soies juste derrière la soie notopleurale postérieure (pas facile à voir sur une photo d’un animal vivant). Sa soie préalaire est plus courte que la soie notopleurale postérieure. Elle ne possède pas de soie préapicale sur le fémur 2.
• J’apprends également en cours de route l’existence de Pegoplata annulata qui serait assez similaire. Chez cette espèce, les cuillerons sont un peu plus blanchâtres (mais pas la base des ailes), elle ne possède qu’une soie antéroventrale sur le tibia 3 et ses genoux seraient jaunes, en particulier sur la patte 1.

Sources

Le Monde des insectes
BugGuide.Net
Commanster.eu
Welcome to our Garden Safari
Insectarium
Diptera.info
INPN
GBIF

2022

Retour aux Anthomyiidae Retour aux Diptères

Olivier, 1790

Cette Chrysis entièrement verte semble assez rare et cantonnée au sud du pays

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre :
Super famille : Chrysidoidea 
Famille : Chrysididae
Sous-famille : Chrysidinae
Tribu : Chrysidini
Genre Chrysis
Espèce 
Chrysis fasciata

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• entièrement verte à vert bleuâtre
• base des tergites bleue, l’apex apparaissant plus clair
• dernier tergite avec des fossettes préapicales
• 6 dents à l’apex de l’abdomen, les latérales petites, se présentant comme un angle marqué

La femelle possède un ovipositeur saillant

Taille

7 à 12mm

Habitat

Milieux forestiers et ripisylves thermophiles

Répartition géographique

Semble mal connue précisément.

Période d’observation

Biologie

Comme toutes les chrysides, c’est une guêpe coucou qui va pondre dans le nid d’autres hyménoptères. Sa larve se développera en mangeant les réserves de nourritures accumulées par les hôtes pour leur propre larve.

Hôtes

Hyménoptère Crabronidae : Crabro clypeatus, Pemphredon lethifer
Hyménoptère Eumenidae : Discoelius zonalis, Odynerus laevipes, Pareuodynerus rubiculus, Pareuodynerus simplex, Discoelius zonalis, Odynerus laevipes
Hyménoptère Megachilidae : Osmia tridentata, Osmia tridentata 
Hyménoptère Sphecidae : Trypoxylon figulus, Cemonus lethifer

Espèces semblables

Les autres genres ont l’apex de l’abdomen différent, soit sans fossettes préapicales, soit sans épines, soit avec un nombre d’épines différent, soit avec des épines bien plus petites.
Les Chrysis entièrement vertes ne sont pas si nombreuses que ça. Il y a :
Chrysis iris est la plus similaire. Elle ne possède que 4 dents à l’apex de l’abdomen (mais attention car les dents latérales de C. fasciata sont discrètes) et elle est de forme plus élancée.
Chrysis ragusae n’a pas l’apex des tergites plus clair et elle est plus petite (autour de 5mm)
Chrysis indigotea qui a le mésoscutum plus foncé au milieu que latéralement

Sources

Le Monde des insectes
INPN
Chrysis.net
Guêpes de Biélorussie
GBIF

2022

Retour aux Chrysididae Retour aux Hyménoptères

Fieber, 1858

Ces punaises vivement colorées se rencontrent sur les cistes. Les espèces ne sont pas si faciles à différencier, il faut pour cela une mesure précise de la taille et si possible une vue ventrale pour voir la longueur du rostre

Ordre : Hemiptera
Sous-ordre : Heteroptera
Infra-ordre : Cimicomorpha
Super famille : Miroidea
Famille : Miridae
Sous-famille : Phylinae
Tribu : Phylini
Genre Pachyxyphus
Espèce 

Difficulté de détermination du genre

Difficulté de détermination des espèces

Identification

• corps ovale
• beige orangé à lignes longitudinales rouges sur les hémélytres
• pubescence noire sur le dessus

Il existe 3 espèces de ce genre chez nous. Leur identification n’est pas toujours aisée si on suit les clés. Voici ce que dit le Faune de France (qui visiblement n’est pas à jour, puisque P. cistii y est noté d’Espagne mais est bien présent en France). Il est donc possible que les espèces remontent, se fier uniquement à la répartition connue pour les identifier est hasardeux.

1 (2) Longueur totale supérieure à 5,8 mm. Tête, dans une vue frontale, plus large que haute => caesareus.
2 (1) Longueur totale inférieure à 5,4 mm. Tête, dans une vue frontale, aussi haute que large.
3 (4) Le rostre atteint à peine le sommet des hanches postérieures. Hémélytres unicolores, cunéus concolore, sans teintes rouges. Vertex 2-2,1 fois chez le mâle, 2,15 fois chez la femelle plus large que l’œil (Espagne) => machiae
4 (3) Le rostre dépasse les hanches postérieures nettement. Hémélytres souvent avec des lignes longitudinales rouges, cunéus entièrement ou en partie d’un rouge de sang.
5 (6) Le rostre atteint le segment génital chez le mâle, le milieu du ventre chez la femelle. Taille grande et robuste, le mâle 2,8 fois, la femelle 2,9 fois plus longs que la largeur du pronotum. Vertex 1,95-2,05 fois chez le mâle, 2,1-2,3 fois chez la femelle plus large que l’œil => lineellus.
6 (5) Le rostre s’étend jusqu’au segment III ou IV de l’abdomen. Taille plus petite, le mâle 3,25 fois, la femelle 3,1 fois plus longs que la largeur du pronotum. Vertex 1,67 fois chez le mâle, 1,8-1,9 fois chez la femelle plus large que l’œil (Espagne) => cisti

Taille

3,6 à 6,3 mm

Répartition géographique

Période d’observation

Hivernation

Œufs

Plantes hôtes

Cistaceae : Cistus albidus, Cistus clusii, Cistus creticus, Cistus laurifolius, Cistus monspeliensis, Cistus salviifolius

Sources

Le Monde des insectes
Plant Parasites of Europe
Hétéroptères Miridae (faunedefrance.org)

2022

Retour aux Miridae Retour aux Punaises

Fabricius, 1775

Cette espèce vivant sur la végétation halophile a des couleurs qui sont vives mais très efficaces pour la camoufler sur ses plantes hôtes

Ordre : Hemiptera
Sous-ordre : Heteroptera
Infra-ordre : Pentatomorpha
Super famille : Pentatomoidea
Famille : Pentatomidae
Sous-famille : Pentatominae
Tribu : Nezarini
Genre Brachynema
Espèce Brachynema cinctum

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• corps de couleur vert clair
apex du scutellum jaune
• bords latéraux du corps jaunes ou rouges
• petit point noir à l’angle postérieur des paratergites sur le connexivum
• petit point noir devant l’angle huméral du pronotum
• clypéus enclos par les jugas
• membrane brunâtre ou rosée
• rostre atteignant les hanches intermédiaires

Taille

7,5 à 11,5mm

Habitat

Sansouires, abords des grands deltas

Répartition géographique

Espèce à distribution méditerranéenne, répandue sur les rives et salines du bassin méditerranéen, les îles du Cap-Vert et les Canaries, la péninsule arabique et jusqu’en Afghanistan vers l’est. Carte réalisée à partir des données GBIF.

Période d’observation

Plantes hôtes

Amaranthaceae : Atriplex semilunaris, Chenopodium, Salicorna, Salsola, Suaeda maritima, Suaeda vera, Suaeda vermiculata, Traganum moquinii

Espèces semblables

Valable au moins pour la France :
Brachynema germarii est plus élancée et plus grande (10,5 à 15mm), elle ne possède pas ce petit point noir devant l’angle huméral du pronotum, sa membrane est transparente et non teintée et son rostre atteint les hanches postérieures. Elle est beaucoup plus rare.
• Les espèces du genre Chlorochroa ont le clypéus libre, non enclos par les jugas, et leur connexivum ne possède pas ce petit point noir à l’angle postérieur des paratergites

Sources

• Les Punaises Pentatomoidea de France, Roland Lupoli et François Dusoulier
INPN
GBIF
Plant Parasites of Europe

2022

Retour aux Pentatomidae Retour aux Punaises

Lam., 1789

Cette plante est une plante carnivore. Ses feuilles sont recouvertes d’une sécrétion collante qui piège les insectes. Ils sont ensuite digérés grâce à des enzymes

Famille : Lentibulariaceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Espèce protégée

Préoccupation mineure à l’échelle nationale
Espèce déterminante ZNIEFF

Identification

• plante velue glanduleuse à hampe dressée
• grandes fleurs violettes, sauf chez la subsp. rosea des Préalpes du nord qui a des fleurs roses
• marque blanche rectangulaire striée de violet à la gorge
• long éperon droit
calice glanduleux à lobes ovales
• feuilles oblongues, disposées en rosette basale à marge enroulée vers l’intérieur
• le fruit est une capsule brunâtre et conique

Étymologie

Pinguicula vient du latin « pinguis » qui signifie « gras », en référence aux feuilles épaisses, grasses et visqueuses
Grandiflora vient du latin « grandis » = « grand » et « flos » = « fleur », car les fleurs de cette espèces sont particulièrement grandes par rapport à celles des autres Pinguicula

Type végétatif

Vivace

Taille

5 à 15 cm de haut pour la plante, 20 à 35 mm de long pour la fleur

Habitat

Prairies humides et rochers suintants, de 400 à 2000m

Répartition géographique

Floraison

Êtres vivants associés

Champignon : Microbotryum pinguiculae

Espèces semblables

De manière générale, on reconnait facilement cette espèce à la marque rectangulaire blanche striée de violet à la gorge des fleurs, fleurs qui sont plus grandes que chez les autres espèces de grassettes. Les autres espèces ont également des éperons plus courts, sauf :
• La Grassette à longues feuilles (Pinguicula longifolia) mais elle a un éperon plus long et plus fin, ses feuilles sont plus allongées
• La Grassette de Reichenbach (Pinguicula reichenbachiana) qui ne pousse que dans les Alpes Ligures
Ces deux espèces ont de plus grandes marques blanches non striées sur la corolle
• La Grassette commune (Pinguicula vulgaris) peut parfois avoir la tache blanche de la gorge des fleurs légèrement striée, mais ce n’est jamais aussi net que chez P. grandiflora, et la tache blanche n’est pas aussi nettement rectangulaire

Sources

• Flora Gallica, Biotope éditions
• Plantes de montagne, Biotope éditions
• Dictionnaire étymologique de la flore française, A. GENTIL
• Dictionnaire étymologique de la flore française, Jean-Patrick FERRARI
• INPN
• GBIF
FLOREALPES
Dionée
• Plant Parasites of Europe

2022

Retour aux Lentibulariaceae Retour aux Plantes à fleurs

Linnaeus, 1753

Ce géranium à grandes fleurs violettes est souvent butiné par les diptères Empididae

Famille : Geraniaceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Espèce protégée

Préoccupation mineure à l’échelle nationale
Espèce déterminante ZNIEFF

Identification

• tige robuste, dressée et ramifiée
inflorescence en cyme corymbiforme
• grandes fleurs violacées à 5 pétales entiers, veinés de sombre et beaucoup plus longs que les sépales
• fleurs groupées par deux sur un pédoncule
pédicelles dressés après la floraison
• feuilles profondément découpées en 5 à 7 segments dentés
• les fruits sont composés d’akènes glanduleux appliqués contre un bec épais et long de 3cm

Étymologie

• Geranium vient du grec “geranos” qui signifie “grue”, en référence à la forme de ses fruit en bec de grue.
Sylvaticum vient du latin « silva » qui signifie « forêt » et veut dire « des forêts, des bois »

Type végétatif / Sexualité

Vivace / Gynodioïque

Taille

30 à 60 cm de haut pour la plante, 20 à 30 mm de diamètre pour la fleur

Habitat

Sous-bois frais, prairies, lisières, pâturages de 400 à 2500m

Répartition géographique

Floraison

Êtres vivants associés

Acarien Eriophyidae : Aceria dolichosoma, Aceria geranii, Epitrimerus geranii
Coléoptère Cerambycidae : Brachyta interrogationis, Neoglanis ovalis, Zacladus geranii
Coléoptère Curculionidae : Limobius borealis
Diptère Agromyzidae : Agromyza nigrescens
Diptère Cecidomyiidae : Dasineura geranii
Hétéroptère Miridae : Dicyphus constrictus
Homoptère Aphididae : Acyrthosiphon malvae malvae, Aulacorthum solani
Homoptère Cicadellidae : Bathysmatophorus reuteri
Homoptère Membracidae : Centrotus cornutus
Hyménoptère Cimbicidae : Corynis obscura
Hyménoptère Tenthredinidae : Ametastegia carpini, Fenella minuta, Fenella monilicornis, Macrophya albipuncta
Lépidoptère Geometridae : Xanthorhoe montanata
Lépidoptère Lycaenidae : Aricia agestis, Aricia eumedon, Aricia nicias
Lépidoptère Noctuidae : Diarsia brunnea, Xestia triangulum
Thysanoptère Thripidae : Mycterothrips latus, Taeniothrips picipes, Thrips dilatatus, Thrips vulgatissimus
Champignon : Ascochyta geraniicola, Erysiphe geraniacearum, Passalora minutissima, Plasmopara geranii-silvatici, Plasmopara praetermissa, Podosphaera fugax, Pseudocercosporella magnusiana, Puccinia geranii-silvatici, Puccinia morthieri, Puccinia polygoni-amphibii, Ramularia geranii, Uromyces geranii, Venturia geranii

Espèces semblables

• Le Géranium des prés (Geranium pratense) a les fleurs rose à violet pâle. Ses fruits sont penchés et non dressés. Ses feuilles sont plus profondément découpées.
• Le Géranium sanguin (Geranium sanguineum) a les fleurs solitaires sur leurs pédoncules, ses feuilles semblent souvent plus profondément découpées
• Le Géranium des marais (Geranium palustre) pousse dans les Vosges, en Alsace, dans le Jura et les Préalpes du nord. Ses pédicelles sont réfléchis après la floraison
• Le Géranium des ruisseaux (Geranium rivulare) lui ressemble beaucoup mais ses fleurs sont blanches

Sources

• Plantes de montagne, Biotope éditions
• FLOREALPES
Wikipédia
Préservons la Nature
• Plant Parasites of Europe
• INPN
• GBIF

2022

Retour aux Geraniaceae Retour aux Plantes à fleurs

Linnaeus, 1753

La célèbre myrtille et ses délicieux fruits

Famille : Ericaceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Espèce protégée

Préoccupation mineure à l’échelle nationale et européenne
Espèce déterminante ZNIEFF

Identification

• sous-arbrisseau formant de petits buissons
• rameaux anguleux-ailés
• fleurs en clochette globuleuse pendante, rouges à verdâtres, à lobes courts et réfléchis
• fleurs solitaires ou par deux à l’aisselle des feuilles
• feuilles ovales, dentées et à pointe aiguë
• feuilles vert tendre, rougissant à l’automne
• les fruits sont des baies globuleuses, noir violet et pruineuses

Autre nom

Airelle myrtille

Type végétatif

Vivace

Taille

10 à 50cm de haut pour la plante, 5 à 7 mm de long pour la fleur

Habitat

Landes, sous-bois, tourbières, brousses d’arbustes nains, sur sol acidifié, de 0 à 2600m

Répartition géographique

Abondante dans les massifs montagneux, le nord ouest et les Ardennes, plus sporadique ailleurs

Floraison

Êtres vivants associés

Acarien Eriophyidae : Phyllocoptes vaccinii
Acarien Tetranychidae : Bryobia praetiosa
Coléoptère Chrysomelidae : Neocrepidodera corpulenta, Timarcha metallica
Coléoptère Curculionidae : Otiorhynchus carinatopunctatus, Otiorhynchus fagi, Otiorhynchus subdentatus, Sciaphilus asperatus
Diptère Cecidomyiidae : Dasineura myrtylli, Hygrodiplosis vaccinii, Jaapiella vacciniorum
Hétéroptère Acanthosomatidae : Elasmucha ferrugata
Hétéroptère Miridae : Closterotomus biclavatus, Globiceps flavomaculatus, Globiceps fulvicollis, Heterotoma merioptera
Hétéroptère Tingidae : Stephanitis oberti, Stephanitis pyri
Homoptère Aleyrodidae : Aleurolobus wunni, Asterobemisia carpini
Homoptère Aphididae : Aphis vaccinii, Aulacorthum rufum, Aulacorthum vaccinii
Homoptère Aphrophoridae : Aphrophora corticea
Homoptère Cicadellidae : Aguriahana pictilis, Ophiola decumana
Homoptère Cixiidae : Cixius similis, Tachycixius pilosus
Homoptère Coccidae : Eulecanium franconicum, Phyllostroma myrtilli
Homoptère Diaspididae : Chionaspis salicis, Diaspidiotus bavaricus, Lepidosaphes ulmi
Homoptère Eriococcidae : Acanthococcus uvaeursi
Homoptère Ortheziidae : Arctorthezia cataphracta
Homoptère Pseudococcidae : Peliococcus calluneti
Homoptère Psyllidae : Cacopsylla myrtilli
Hyménoptère Tenthredinidae : Caliroa annulipes, Euura schlueteri, Pristiphora carinata, Pristiphora cincta, Pristiphora mollis
Lépidoptère Chimabachidae : Dasystoma salicella, Diurnea lipsiella
Lépidoptère Coleophoridae : Coleophora vacciniella
Lépidoptère Crambidae : Metaxmeste schrankiana
Lépidoptère Erebidae : Arctia caja, Euproctis similis, Hypena crassalis, Lymantria monacha, Orgyia antiqua, Orgyia recens
Lépidoptère Gelechiidae : Athrips pruinosella, Neofaculta infernella, Prolita sexpunctella
Lépidoptère Geometridae : Agriopis aurantiaria, Agriopis marginaria, Alcis bastelbergeri, Alcis repandata, Angerona prunaria, Arichanna melanaria, Cepphis advenaria, Charissa ambiguata, Charissa pullata, Chloroclysta miata, Cleora cinctaria, Crocallis elinguaria, Deileptenia ribeata, Dysstroma citrata, Dysstroma truncata, Ectropis crepuscularia, Elophos dilucidaria, Elophos vittaria, Ematurga atomaria, Entephria caesiata, Epirrita autumnata, Epirrita dilutata, Erannis defoliaria, Eulithis populata, Eulithis testata, Eupithecia subfuscata, Eupithecia vulgata, Hydria undulata, Hydriomena furcata, Hypomecis punctinalis, Idaea aversata, Idaea sylvestraria, Jodis lactearia, Jodis putata, Macaria brunneata, Macaria fusca, Mesotype didymata, Odontopera bidentata, Operophtera brumata, Operophtera fagata, Pasiphila debiliata, Phigalia pilosaria, Plagodis pulveraria, Rheumaptera subhastata, Scopula floslactata, Scopula nigropunctata, Scopula ternata, Selenia dentaria, Selenia lunularia, Venusia cambrica, Xanthorhoe incursata
Lépidoptère Incurvariidae : Incurvaria masculella, Incurvaria oehlmanniella, Incurvaria vetulella
Lépidoptère Lasiocampidae : Eriogaster arbusculae, Lasiocampa quercus, Macrothylacia rubi, Phyllodesma ilicifolia, Trichiura crataegi
Lépidoptère Lycaenidae : Callophrys rubi, Celastrina argiolus, Plebejus optilete
Lépidoptère Nepticulidae : Stigmella myrtillella
Lépidoptère Noctuidae : Acronicta auricoma, Acronicta euphorbiae, Acronicta menyanthidis, Agrochola helvola, Amphipyra perflua, Autographa pulchrina, Ceramica pisi, Cerastis leucographa, Coenophila subrosea, Conistra vaccinii, Cosmia trapezina, Diarsia brunnea, Diarsia dahlii, Diarsia mendica, Diarsia rubi, Eugnorisma depuncta, Eugraphe sigma, Eurois occulta, Eurois occulta, Lacanobia contigua, Lacanobia thalassina, Lacanobia thalassina, Noctua comes, Noctua comes, Orthosia gothica, Orthosia incerta, Papestra biren, Phlogophora meticulosa, Polia bombycina, Polia hepatica, Polia nebulosa, Protolampra sobrina, Sideridis reticulata, Syngrapha interrogationis, Tiliacea aurago, Xestia baja, Xestia borealis, Xestia castanea, Xestia collina, Xestia ditrapezium, Xestia speciosa, Xestia stigmatica, Xestia triangulum, Xylena solidaginis
Lépidoptère Nymphalidae : Euphydryas maturna
Lépidoptère Pieridae : Colias palaeno
Lépidoptère Saturniidae : Saturnia pavonia
Lépidoptère Tortricidae : Acleris caledoniana, Acleris laterana, Acleris lipsiana, Acleris maccana, Acleris variegana, Ancylis myrtillana, Ancylis unculana, Aphelia paleana, Apotomis sauciana, Archips betulana, Argyrotaenia ljungiana, Capua vulgana, Celypha lacunana, Celypha rivulana, Choristoneura hebenstreitella, Clepsis rogana, Clepsis senecionana, Clepsis steineriana, Ditula angustiorana, Epinotia mercuriana, Eulia ministrana, Gypsonoma imparana, Gypsonoma nitidulana, Hedya nubiferana, Lozotaenia forsterana, Olindia schumacherana, Orthotaenia undulana, Pandemis cerasana, Pandemis heparana, Paramesia gnomana, Phiaris bipunctana, Phiaris metallicana, Phiaris obsoletana, Rhopobota myrtillana, Rhopobota naevana
Lépidoptère Zygaenidae : Rhagades pruni
Thysanoptère Thripidae : Chirothrips manicatus, Thrips tabaci
Champignons : Asteroma vaccinii, Exobasidium aequale, Exobasidium arescens, Exobasidium myrtilli, Leptosphaerulina myrtillina, Naohidemyces vacciniorum, Podosphaera myrtillina var. myrtillina, Valdensia heterodoxa

Espèces semblables

• La Myrtille des marais (Vaccinium uliginosum), qui produit des fruits similaires, fait des fleurs plus pâles et en clochette plus allongée, disposées en grappe terminale sur les rameaux de l’année précédente, ses feuilles ne sont pas dentées et ont un apex obtus


Sources

• Flora Gallica, Biotope éditions
• Plantes de montagne, Biotope éditions
FLOREALPES
Infoflora
Préservons la Nature
• Plant Parasites of Europe
• INPN
• GBIF

2022

Retour aux Ericaceae Retour aux Plantes à fleurs

(L.) Holub, 1973

Cette fleur de montagne est très facile à reconnaitre avec son inflorescence en ombelle, constituée de grandes fleurs blanches

Famille : Ranunculaceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Espèce protégée

Préoccupation mineure à l’échelle nationale
Espèce déterminante ZNIEFF

Identification

• tige dressée et velue
inflorescence en ombelle de 2 à 8 fleurs longuement pédicellées
• fleurs blanches, pouvant être lavées de rose à l’extérieur
• nombreuses étamines à anthères jaunes
• nombreux carpelles verts
bractées de l’involucre sessiles et divisées en lanières
• feuilles profondément découpées en 3 à 5 segments divisés en lanières
• les fruits sont de grands carpelles glabres, comprimés latéralement, à bec plus court que la moitié du carpelle

Type végétatif / Sexualité

Vivace / Hermaphrodite

Taille

20 à 50cm de haut pour la plante, 20 à 30mm de diamètre pour la fleur

Habitat

Pelouses d’altitude, généralement sur calcaire, de 800 à 2500m

Répartition géographique

Floraison

Êtres vivants associés

Diptère Agromyzidae : Phytomyza hendeli, Phytomyza narcissiflorae, Phytomyza ranunculi
Homoptère Aphididae : Acyrthosiphon malvae malvae
Hyménoptère Tenthredinidae : Pseudodineura parvula, Tenthredo silensis
Champignons : Erysiphe aquilegiae var ranunculi, Leveillula taurica, Puccinia vesiculosa, Urocystis anemones, Urocystis anemones-narcissiflorae

Espèces semblables

Aucune, les fleurs groupées en ombelle sont caractéristiques

Sources

• Plantes de montagne, Biotope éditions
FLOREALPES
Tela Botanica
Infoflora
• Plant Parasites of Europe
• INPN
• GBIF

2022

Retour aux Ranunculaceae Retour aux Plantes à fleurs

Mill., 1768

Cette plante poussant sur les rochers possède à la marge des feuilles basales des pores qui sécrètent un dépôt calcaire blanc

Famille : Saxifragaceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Espèce protégée

Préoccupation mineure à l’échelle nationale
Espèce déterminante ZNIEFF

Identification

• tige dressée, souvent rougeâtre et velue glanduleuse au moins au sommet
inflorescence en panicule dans le haut de la tige
• fleurs blanches, pétales pouvant être ponctués de rouge
• feuilles caulinaires espacées et peu nombreuses, oblongues
• feuilles basales en rosette, coriaces, de forme oblongue à linéaire, à apex obtus et à marges finement et régulièrement dentées
• pores à la marge des feuilles, sécrétant un dépôt calcaire blanc

Étymologie

Saxifraga vient du latin « saxum » qui signifie « rocher, pierre » et « frangere » qui signifie « briser », en référence au biotope de ces plantes
Paniculata vient de « panicula » qui signifie « panicule », et veut dire qui porte un panicule, en référence à l’inflorescence de cette espèce

Type végétatif / Sexualité

Vivace / Hermaphrodite

Taille

5 à 40cm de haut pour la plante, 8 à 13mm de diamètre pour la fleur

Habitat

Rochers et pelouses rocailleuses de 400 à 2800m

Répartition géographique

Floraison

Êtres vivants associés

Diptère Agromyzidae : Chromatomyia aizoon
Homoptère Aphididae : Aphis fabae fabae, Nasonovia dasyphylli
Homoptère Ortheziidae : Arctorthezia cataphracta
Homoptère Triozidae : Trioza saxifragae
Lépidoptère Tortricidae : Eana penziana
Lépidoptère Yponomeutidae : Kessleria albescens, Kessleria alpicella, Kessleria alternans, Kessleria helvetica, Kessleria inexpectata, Kessleria klimeschi, Kessleria saxifragae, Kessleria zimmermanni
Champignons : Arcticomyces warmingii, Puccinia huteri, Puccinia pazschkei

Espèces semblables

Saxifraga cotyledon a une inflorescence démarrant plus bas sur la tige et possédant plus de rameaux primaires. Ses feuilles sont un peu plus grandes et allongées, de couleur verte.
• Il faut savoir que S. paniculata peut s’hybrider avec d’autres espèces de saxifrages, rendant l’identification difficile

Sources

• Flora Gallica, Biotope éditions
• Plantes de montagne, Biotope éditions
• Dictionnaire étymologique de la flore française, A. GENTIL
FLOREALPES
Préservons la Nature
Plant Parasites of Europe
• INPN
• GBIF

2022

Retour aux Saxifragaceae Retour aux Plantes à fleurs

Linnaeus, 1753

Cette plante possède de longs rejets rampants feuillés, contrairement à sa cousine la Bugle de Genève

Famille : Lamiaceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Préoccupation mineure à l’échelle nationale

Identification

• tige dressée et carrée, velue uniquement sur deux faces opposées
• longs rejets rampants et feuillés
inflorescence en épi assez lâche
• fleurs bleues ou violettes
calice velu
bractées ovales et entières, les supérieures petites
• feuilles oblongues, opposées et faiblement dentées
• feuilles basales en rosette

Étymologie

Ajuga est une altération du mot abiga qui vient du latin « abigere« , « chasser », en référence aux prétendues vertus de ces végétaux qui faciliteraient l’accouchement.
Reptans vient du latin « reptare » qui signifie « ramper », en référence à ses rejets rampants

Type végétatif / Sexualité

Vivace / Hermaphrodite

Taille

8 à 30cm de haut pour la plante, 10 à 17mm de long pour la corolle

Habitat

Sous-bois, lisières et prairies fraiches, de 0 à 2000m

Répartition géographique

Originaire d’Europe, introduite ailleurs

Floraison

Êtres vivants associés

Acarien Eriophyidae : Aceria ajugae
Coléoptère Chrysomelidae : Apteropeda globosa, Apteropeda orbiculata, Apteropeda splendida, Cassida viridis
Coléoptère Curculionidae : Orthochaetes setiger
Diptère Agromyzidae : Amauromyza labiatarum, Amauromyza morionella, Liriomyza strigata
Hétéroptère Tingidae : Tingis reticulata
Homoptère Aleyrodidae : Bemisia tabaci
Homoptère Aphididae : Myzus ajugae
Homoptère Cicadellidae : Eupteryx vittata
Hyménoptère Tenthredinidae : Athalia circularis, Athalia cordata
Lépidoptère Tortricidae : Cnephasia stephensiana, Cnephasia stephensiana, Endothenia ustulana
Thysanoptère Thripidae : Firmothrips firmus, Neohydatothrips abnormis, Taeniothrips picipes
Champignons : Ascochyta lamiorum, Golovinomyces biocellatus, Neoërysiphe galeopsidis, Phyllosticta ajugae, Ramularia ajugae, Synchytrium aureum

Espèces semblables

• La Bugle de Genève (Ajuga genevensis) est très similaire mais ne possède pas de rejets rampants, sa tige est velue sur les 4 faces, elle pousse dans des milieux plus ouverts et ensoleillés

Sources

• Flora Gallica, Biotope éditions
• Dictionnaire étymologique de la flore française, A. GENTIL
FLOREALPES
Tela Botanica
• Plant Parasites of Europe
• INPN
• GBIF

2024

2022

Retour aux Lamiaceae Retour aux Plantes à fleurs

Linnaeus, 1761

Ce coléoptère fait partie d’un genre assez difficile à identifier. C’est la couleur rouge sans des élytres de la femelle qui lui a donné son nom

Ordre : Coleoptera
Sous-ordre : Polyphaga
Infra-ordre : Cucujiformia
Super famille : Chrysomeloidea
Famille : Cerambycidae
Sous-famille : Lepturinae
Tribu : Lepturini
Genre Anastrangalia
Espèce Anastrangalia sanguinolenta

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Préoccupation mineure à l’échelle européenne
Espèce déterminante ZNIEFF en Auvergne-Rhône-Alpes

Identification

• corps fin et allongé
• tête noire
• pronotum noir, sans ligne longitudinale lisse au centre
• pattes noires
• longues pattes, surtout la troisième paire

Mâle
• plus petit
• antennes atteignant presque l’apex des élytres
• élytres brillants, de couleur brun jaune, noirs à l’apex, parfois avec une étroite bande latérale noire
• élytres rétrécis à l’apex

Femelle
• plus grande
• antennes dépassant à peine le milieu des élytres
• élytres mats, entièrement rouges
• élytres subparallèles

Étymologie

Sanguinolenta vient du latin « sanguis » qui signifie « sang » et veut dire de teinte rouge sang

Taille

9 à 13mm

Habitat

Forêts de conifères, souvent observés sur les ombellifères et les composées

Répartition géographique

Période d’observation

Hivernation

Larve

Biologie

La larve se développe dans divers conifères, de préférence morts récemment ou brûlés. Elle semble se développer en deux ans. La nymphose a lieu dans le bois.

Plantes hôtes

Pinaceae : Abies, Picea abies, Pinus nigra, Pinus sylvestris

Espèces semblables

Pour la femelle, je n’ai pas encore rencontré le mâle :

Celle-ci a été confirmée sur insecte.org.
Anastrangalia dubia est très similaire. Son pronotum est un peu plus allongé et possède une ligne longitudinale médiane lisse plus ou moins visible. La femelle, lorsque ses élytres sont rouges ou oranges (ils peuvent aussi être noirs), possède une bordure noire plus ou moins visible sur la côte des élytres.
Anastrangalia reyi est aussi très ressemblant. Comme chez A. dubia, son pronotum est un peu plus allongé et possède une ligne longitudinale médiane lisse plus ou moins visible. Chez cette espèce, les tempes sont courtes et très effacées. En France, on rencontre cette espèce dans les Alpes et les Pyrénées.
Pseudovadonia livida a le corps recouvert d’une pilosité dressée plus apparente, ses élytres sont brillants
Stictoleptura fontenayi a le pronotum plus court et plus bombé sur les cotés

Sources

• Coléoptères Cerambycidae de la faune de France continentale et de Corse, Pierre Berger
Le Monde des insectes
Anastrangalia sp.
Plant Parasites of Europe
• INPN
• GBIF

2023

2022

Retour aux Cerambycidae Retour aux Coléoptères