Cette tenthrède à la face entièrement noire apprécie passer du temps dans les fleurs (en particulier les géraniums et les renoncules) et s’y laisse parfois enfermer pour la nuit
Ordre : Hymenoptera Sous-ordre : Symphyta Infra-ordre : Super famille : Tenthredinoidea Famille : Tenthredinidae Sous-famille : Tenthredininae Tribu : Sciapterygini Genre : Elinora Espèce : Elinora koehleri
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
• tête entièrement noire • antennes noires, parfois la base jaune • ptérostigma bicolore, jaune et brun • fémurs en partie noirs • tibias jaunes à apex orangé • tarses orangés
Femelle • bande jaune sur les tergites 1, 4, 5, 6 et 10 • possède une scie à l’apex de l’abdomen
Mâle • bande jaune sur les tergites 1, 4 et 5 • pas de scie à l’apex de l’abdomen
Taille
10 à 12mm
Habitat
Sous bois, bordures de ruisseaux, jusqu’à 2000m.Elle est donnée comme étant montagnarde, mais j’ai vu qu’il y a des observations à basse altitude
Les œufs sont pondus dans le limbe des feuilles, parallèles à la nervure médiane, près de celle-ci ou près du bord de la feuille. Ils éclosent au bout de 8 jours environ, plus si la température est fraiche. La larve passe par 4 stades avant de devenir adulte. Vivant aux abords de l’eau, elle ne se laisse pas tomber lorsqu’elle est dérangée mais reste accrochée à la plante. Si elle tombe par mégarde dans l’eau, elle reste tendue jusqu’à ce qu’elle soit ramenée sur le bord par le courant ou le vent. Sa cuticule est hydrophobe et lui permet de rester sèche. La larve a la tête jaunâtre, le corps gris bleuâtre dorsalement et gris blanchâtre ventralement (y compris les pattes). Elle est piquetée de taches noirâtres irrégulières. La nymphose a lieu dans le sol.
Espèces semblables
A priori elle est assez facile à reconnaitre. la couleur des pattes, le pattern des bandes de l’abdomen et la face entièrement noire ne correspondent à aucune autre espèce.
Cette jolie plante épineuse pousse dans les milieux arides du sud du bassin méditerranéen
Famille : Zygophyllaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Inconnu
Identification
• plante rampante • tige ramifiée et teintée de rouge • tiges épineuses à la base des feuilles • fleurs roses à 5 pétales, rétrécis à la base • étamines jaunes • feuilles opposées et courtement pétiolées, trifoliées et coriaces, terminées par une pointe
Type végétatif
Vivace
Étymologie
• Fagonia fait référence à Guy-Crescent Fagon, botaniste et premier médecin de Louis XIV (1638-1718) • Cretica signifie « de Crête »
Taille
10 à 50cm pour la plante, 14 à 24mm de diamètre pour la fleur
Habitat
Milieux secs et arides, côtes rocailleuses méditerranéennes, de 0 à 800m
Ce genre comprends plus d’espèces que ce que l’on pensait jusqu’à présent. Les Buthus sont des scorpions de coloration jaunâtre. En journée, ils se cachent sous les pierres, ne sortant que de nuit pour chasser
Ordre : Scorpiones Sous-ordre : Neoscorpionina Infra-ordre : Super famille : Famille : Buthidae Sous-famille : Tribu : Genre : Buthus Espèce :
Difficulté de détermination du genre
Difficulté de détermination des espèces
Identification
• coloration jaune à brunâtre • pédipalpes relativement fins • abdomen rétréci formant une queue • le dernier segment globuleux est le telson et se termine par un aiguillon • peignes sensoriels sur la face ventrale
Ce genre comprend plus d’espèces que ce que l’on pensait il y a quelques années. Il se trouve que Buthus occitanicus est en réalité un groupe d’espèces étroitement apparentées mais distinctes. Beaucoup on été découvertes récemment, et leur identification photo n’est pas aisée. On peut pour certaines se baser sur des critères géographiques, mais ils ne sont pas suffisants à eux seuls dans certaines zones (en Espagne par exemple où j’ai photographié ce spécimen) pour confirmer une identification spécifique.
En France, nous avons 3 espèces : Buthus occitanicus (Alpes-de-Haute Provence, Ardèche, Aude, Bouches-du-Rhône, Drôme, Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales, Var, Vaucluse), Buthus pyrenaeus (Pyrénées-Orientales) et Buthus balmensis (Massif de la Sainte-Baume). En Espagne, il existe au moins 15 espèces, beaucoup ayant été découvertes dans les années 2020 Il y a au moins 75 espèces dans le monde.
Taille
40 à 85mm
Habitat
Milieux arides et semi arides
Répartition géographique
Période d’observation
Toute l’année
Biologie
Ce sont des animaux nocturnes. En journée, ils se cachent dans des terriers peu profonds, généralement sous des pierres. Les femelles sont ovovivipares et peuvent avoir de 30 à 60 petits. Les jeunes restent sur le dos de leur mère jusqu’à la première mue.
Ce liseron grimpant peut atteindre plusieurs mètres de haut. Ses grandes fleurs blanches se ferment par temps pluvieux, mais peuvent s’ouvrir au clair de lune, se faisant alors butiner par les papillons nocturnes
Famille : Convolvulaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Espèce protégée
Préoccupation mineure à l’échelle nationale et mondiale
Identification
• plante grimpante • grandes fleurs blanches solitaires, en forme d’entonnoir, rarement roses et blanches • deux grandes bractées ovales recouvrant une grande partie du calice • feuilles en forme de fer de flèche • le fruit est une capsule glabre et subglobuleuse
Autres noms
Grand liseron, liseron blanc
Étymologie
• Convolvulus vient du latin « convolvere » qui signifie « s’enrouler autour de », en référence aux tiges volubiles des liserons • “Sepium” vient du latin “sepes” qui signifie “haie” et veut donc dire « des haies »
Type végétatif / Sexualité
Vivace / Hermaphrodite
Taille
30cm à 3m pur la plante, 35 à 60mm de diamètre pour la fleur
Cette espèce grimpante est assez facile à reconnaitre avec ses grandes fleurs et ses bractéoles recouvrant le calice. Il existe deux autres espèces grimpantes possédant des bractéoles de ce type, qui sont des espèces introduites : • Le Liseron des bois (Convolvulus silvaticus) qui fait des fleurs encore plus grandes et a des feuilles d’aspect gaufré. Ses bractéoles sont plus grandes et recouvrantes, cachant entièrement le calice. • le Liseron douteux (Convolvulus dubius), qui a des fleurs plus grandes lui aussi, panachées de rose (certains C. sepium ont également des fleurs en partie roses). Chez lui aussi, les bractéoles sont plus grandes et recouvrantes, cachant entièrement le calice. • On pourrait aussi confondre cette espèce avec le Liseron des champs (Convolvulus arvensis) mais ses fleurs sont plus petites, et ses bractéoles, en plus d’être très petites, sont placées plus bas sur le pédoncule, ne recouvrant pas le calice. De plus, cette espèce grimpe rarement très haut, elle s’étale plutôt sur le sol et les plantes environnantes.
Ces deux espèces sont très similaires et ne peuvent être différenciées qu’en examinant les genitalias des mâles. Leurs larves se développent dans les excréments.
Ordre : Diptera Sous-ordre : Brachycera Infra-ordre : Muscomorpha Super famille : Muscoidea Famille : Anthomyiidae Sous-famille : Anthomyiinae Tribu : Hydrophoriini Genre : Hydrophoria Espèce :
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
• coloration générale gris brunâtre • bandes noires sur le thorax, interrompues au niveau de la suture • base des ailes jaunie • arista plumeuse • setules entre les soies AC • setules sur le disque du scutellum • soie préalaire au moins aussi longue que la soie notopleurale postérieure • cuilleron inférieur développé, dépassant le cuilleron supérieur • pattes noires, tibias brunâtres à jaunâtres • deux soies postéro dorsales sur le tibia 3 • deux soies antéroventrales sur le tibia 3 • une soie subapicale sur le fémur 2
Le mâle a les yeux très rapprochés La femelle a les yeux largement espacés
Ces deux espèces sont très semblables et ne peuvent être différenciées qu’en examinant l’épandrium des mâles. Chez H. diabata, il est en vue de profil plus long que haut, et ses côtés sont distinctement brillants, alors que chez H. lancifer il est plus court et à peine brillant sur les côtés
Taille
4 à 11mm
Habitat
Bocage, lisières de bois
Répartition géographique
Hydrophoria lancifer est originaire d’Europe et a été introduite aux Etats-Unis en 1920. Je ne trouve pas d’informations au sujet d’Hydrophoria diabata mais elle serait présente en France. Le carte est donc réalisée pour H. lancifer, et est probablement incomplète par manque de données.
Période d’observation
Biologie
La larve se développe dans les excréments
Espèces semblables
•Hydrophoria linogriseaa les fémurs 2 et 3 jaunes • Hydrophoria ruraliset Hydrophoria sylvicolapossèdent une bande transversale noire à la base des tergites. Chez ces deux espèces, la soie préalaire est plus courte que la soie notopleurale postérieure • A priori (car il n’y a pas beaucoup de documentation sur cette famille), le seul autre genre d’Anthomyiidae à posséder l’arista plumeuse est le genre Hylemya. Chez ce dernier, le disque du scutellum ne possède pas de setules, ni la zone entre les soies AC et le cuilleron inférieur est moins développé. La base de leurs ailes semble moins largement ambrée (observation personnelle qui n’est peut être pas toujours valable). • En faisant cette fiche, j’apprends l’existence de Zaphne divisa, qui a l’arista plumeuse, mais ses cuillerons sont blanchâtres et non jaunes, et sur la plupart des photos que j’ai pu voir de cette espèce (mais pas toutes) les mouches étaient plutôt noires. Cela ne semble pas être le cas des femelles. Cette espèce possède aussi quelques petites soies juste derrière la soie notopleurale postérieure (pas facile à voir sur une photo d’un animal vivant). Sa soie préalaire est plus courte que la soie notopleurale postérieure. Elle ne possède pas de soie préapicale sur le fémur 2. • J’apprends également en cours de route l’existence de Pegoplata annulata qui serait assez similaire. Chez cette espèce, les cuillerons sont un peu plus blanchâtres (mais pas la base des ailes), elle ne possède qu’une soie antéroventrale sur le tibia 3 et ses genoux seraient jaunes, en particulier sur la patte 1.
Cette Chrysis entièrement verte semble assez rare et cantonnée au sud du pays
Ordre : Hymenoptera Sous-ordre : Apocrita Infra-ordre : Super famille : Chrysidoidea Famille : Chrysididae Sous-famille : Chrysidinae Tribu : Chrysidini Genre : Chrysis Espèce : Chrysis fasciata
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
• entièrement verte à vert bleuâtre • base des tergites bleue, l’apex apparaissant plus clair • dernier tergite avec des fossettes préapicales • 6 dents à l’apex de l’abdomen, les latérales petites, se présentant comme un angle marqué
La femelle possède un ovipositeur saillant
Taille
7 à 12mm
Habitat
Milieux forestiers et ripisylves thermophiles
Répartition géographique
Semble mal connue précisément.
Période d’observation
Biologie
Comme toutes les chrysides, c’est une guêpe coucou qui va pondre dans le nid d’autres hyménoptères. Sa larve se développera en mangeant les réserves de nourritures accumulées par les hôtes pour leur propre larve.
Les autres genres ont l’apex de l’abdomen différent, soit sans fossettes préapicales, soit sans épines, soit avec un nombre d’épines différent, soit avec des épines bien plus petites. Les Chrysis entièrement vertes ne sont pas si nombreuses que ça. Il y a : • Chrysis iris est la plus similaire. Elle ne possède que 4 dents à l’apex de l’abdomen (mais attention car les dents latérales de C. fasciata sont discrètes) et elle est de forme plus élancée. • Chrysis ragusae n’a pas l’apex des tergites plus clair et elle est plus petite (autour de 5mm) • Chrysis indigotea qui a le mésoscutum plus foncé au milieu que latéralement
Ces punaises vivement colorées se rencontrent sur les cistes. Les espèces ne sont pas si faciles à différencier, il faut pour cela une mesure précise de la taille et si possible une vue ventrale pour voir la longueur du rostre
Ordre : Hemiptera Sous-ordre : Heteroptera Infra-ordre : Cimicomorpha Super famille : Miroidea Famille : Miridae Sous-famille : Phylinae Tribu : Phylini Genre : Pachyxyphus Espèce :
Difficulté de détermination du genre
Difficulté de détermination des espèces
Identification
• corps ovale • beige orangé à lignes longitudinales rouges sur les hémélytres • pubescence noire sur le dessus
Il existe 3 espèces de ce genre chez nous. Leur identification n’est pas toujours aisée si on suit les clés. Voici ce que dit le Faune de France (qui visiblement n’est pas à jour, puisque P. cistii y est noté d’Espagne mais est bien présent en France). Il est donc possible que les espèces remontent, se fier uniquement à la répartition connue pour les identifier est hasardeux.
1 (2) Longueur totale supérieure à 5,8 mm. Tête, dans une vue frontale, plus large que haute => caesareus. 2 (1) Longueur totale inférieure à 5,4 mm. Tête, dans une vue frontale, aussi haute que large. 3 (4) Le rostre atteint à peine le sommet des hanches postérieures. Hémélytres unicolores, cunéus concolore, sans teintes rouges. Vertex 2-2,1 fois chez le mâle, 2,15 fois chez la femelle plus large que l’œil (Espagne) => machiae 4 (3) Le rostre dépasse les hanches postérieures nettement. Hémélytres souvent avec des lignes longitudinales rouges, cunéus entièrement ou en partie d’un rouge de sang. 5 (6) Le rostre atteint le segment génital chez le mâle, le milieu du ventre chez la femelle. Taille grande et robuste, le mâle 2,8 fois, la femelle 2,9 fois plus longs que la largeur du pronotum. Vertex 1,95-2,05 fois chez le mâle, 2,1-2,3 fois chez la femelle plus large que l’œil => lineellus. 6 (5) Le rostre s’étend jusqu’au segment III ou IV de l’abdomen. Taille plus petite, le mâle 3,25 fois, la femelle 3,1 fois plus longs que la largeur du pronotum. Vertex 1,67 fois chez le mâle, 1,8-1,9 fois chez la femelle plus large que l’œil (Espagne) => cisti
Cette espèce vivant sur la végétation halophile a des couleurs qui sont vives mais très efficaces pour la camoufler sur ses plantes hôtes
Ordre : Hemiptera Sous-ordre : Heteroptera Infra-ordre : Pentatomorpha Super famille : Pentatomoidea Famille : Pentatomidae Sous-famille : Pentatominae Tribu : Nezarini Genre : Brachynema Espèce : Brachynema cinctum
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
• corps de couleur vert clair • apex du scutellum jaune • bords latéraux du corps jaunes ou rouges • petit point noir à l’angle postérieur des paratergites sur le connexivum • petit point noir devant l’angle huméral du pronotum • clypéus enclos par les jugas • membrane brunâtre ou rosée • rostre atteignant les hanches intermédiaires
Taille
7,5 à 11,5mm
Habitat
Sansouires, abords des grands deltas
Répartition géographique
Espèce à distribution méditerranéenne, répandue sur les rives et salines du bassin méditerranéen, les îles du Cap-Vert et les Canaries, la péninsule arabique et jusqu’en Afghanistan vers l’est. Carte réalisée à partir des données GBIF.
Valable au moins pour la France : • Brachynema germarii est plus élancée et plus grande (10,5 à 15mm), elle ne possède pas ce petit point noir devant l’angle huméral du pronotum, sa membrane est transparente et non teintée et son rostre atteint les hanches postérieures. Elle est beaucoup plus rare. • Les espèces du genre Chlorochroa ont le clypéus libre, non enclos par les jugas, et leur connexivum ne possède pas ce petit point noir à l’angle postérieur des paratergites
Cette plante est une plante carnivore. Ses feuilles sont recouvertes d’une sécrétion collante qui piège les insectes. Ils sont ensuite digérés grâce à des enzymes
Famille : Lentibulariaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Espèce protégée
Préoccupation mineure à l’échelle nationale Espèce déterminante ZNIEFF
Identification
• plante velue glanduleuse à hampe dressée • grandes fleurs violettes, sauf chez la subsp. rosea des Préalpes du nord qui a des fleurs roses • marque blanche rectangulaire striée de violet à la gorge • long éperon droit • calice glanduleux à lobes ovales • feuilles oblongues, disposées en rosette basale à marge enroulée vers l’intérieur • le fruit est une capsule brunâtre et conique
Étymologie
• Pinguicula vient du latin « pinguis » qui signifie « gras », en référence aux feuilles épaisses, grasses et visqueuses • Grandiflora vient du latin « grandis » = « grand » et « flos » = « fleur », car les fleurs de cette espèces sont particulièrement grandes par rapport à celles des autres Pinguicula
Type végétatif
Vivace
Taille
5 à 15 cm de haut pour la plante, 20 à 35 mm de long pour la fleur
Habitat
Prairies humides et rochers suintants, de 400 à 2000m
Répartition géographique
Floraison
Êtres vivants associés
• Champignon : Microbotryum pinguiculae
Espèces semblables
De manière générale, on reconnait facilement cette espèce à la marque rectangulaire blanche striée de violet à la gorge des fleurs, fleurs qui sont plus grandes que chez les autres espèces de grassettes. Les autres espèces ont également des éperons plus courts, sauf : • La Grassette à longues feuilles (Pinguicula longifolia) mais elle a un éperon plus long et plus fin, ses feuilles sont plus allongées • La Grassette de Reichenbach (Pinguicula reichenbachiana) qui ne pousse que dans les Alpes Ligures Ces deux espèces ont de plus grandes marques blanches non striées sur la corolle • La Grassette commune (Pinguicula vulgaris) peut parfois avoir la tache blanche de la gorge des fleurs légèrement striée, mais ce n’est jamais aussi net que chez P. grandiflora, et la tache blanche n’est pas aussi nettement rectangulaire
Sources
• Flora Gallica, Biotope éditions • Plantes de montagne, Biotope éditions • Dictionnaire étymologique de la flore française, A. GENTIL • Dictionnaire étymologique de la flore française, Jean-Patrick FERRARI • INPN • GBIF • FLOREALPES • Dionée • Plant Parasites of Europe
Ce géranium à grandes fleurs violettes est souvent butiné par les diptères Empididae
Famille : Geraniaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Espèce protégée
Préoccupation mineure à l’échelle nationale Espèce déterminante ZNIEFF
Identification
• tige robuste, dressée et ramifiée • inflorescence en cyme corymbiforme • grandes fleurs violacées à 5 pétales entiers, veinés de sombre et beaucoup plus longs que les sépales • fleurs groupées par deux sur un pédoncule • pédicelles dressés après la floraison • feuilles profondément découpées en 5 à 7 segments dentés • les fruits sont composés d’akènes glanduleux appliqués contre un bec épais et long de 3cm
Étymologie
• Geranium vient du grec “geranos” qui signifie “grue”, en référence à la forme de ses fruit en bec de grue. • Sylvaticum vient du latin « silva » qui signifie « forêt » et veut dire « des forêts, des bois »
Type végétatif / Sexualité
Vivace / Gynodioïque
Taille
30 à 60 cm de haut pour la plante, 20 à 30 mm de diamètre pour la fleur
Habitat
Sous-bois frais, prairies, lisières, pâturages de 400 à 2500m
• Le Géranium des prés (Geranium pratense) a les fleurs rose à violet pâle. Ses fruits sont penchés et non dressés. Ses feuilles sont plus profondément découpées. • Le Géranium sanguin (Geranium sanguineum) a les fleurs solitaires sur leurs pédoncules, ses feuilles semblent souvent plus profondément découpées • Le Géranium des marais (Geranium palustre) pousse dans les Vosges, en Alsace, dans le Jura et les Préalpes du nord. Ses pédicelles sont réfléchis après la floraison • Le Géranium des ruisseaux (Geranium rivulare) lui ressemble beaucoup mais ses fleurs sont blanches
Préoccupation mineure à l’échelle nationale et européenne Espèce déterminante ZNIEFF
Identification
• sous-arbrisseau formant de petits buissons • rameaux anguleux-ailés • fleurs en clochette globuleuse pendante, rouges à verdâtres, à lobes courts et réfléchis • fleurs solitaires ou par deux à l’aisselle des feuilles • feuilles ovales, dentées et à pointe aiguë • feuilles vert tendre, rougissant à l’automne • les fruits sont des baies globuleuses, noir violet et pruineuses
Autre nom
Airelle myrtille
Type végétatif
Vivace
Taille
10 à 50cm de haut pour la plante, 5 à 7 mm de long pour la fleur
Habitat
Landes, sous-bois, tourbières, brousses d’arbustes nains, sur sol acidifié, de 0 à 2600m
Répartition géographique
Abondante dans les massifs montagneux, le nord ouest et les Ardennes, plus sporadique ailleurs
• La Myrtille des marais (Vaccinium uliginosum), qui produit des fruits similaires,fait des fleurs plus pâles et en clochette plus allongée, disposées en grappe terminale sur les rameaux de l’année précédente, ses feuilles ne sont pas dentées et ont un apex obtus
Cette fleur de montagne est très facile à reconnaitre avec son inflorescence en ombelle, constituée de grandes fleurs blanches
Famille : Ranunculaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Espèce protégée
Préoccupation mineure à l’échelle nationale Espèce déterminante ZNIEFF
Identification
• tige dressée et velue • inflorescence en ombelle de 2 à 8 fleurs longuement pédicellées • fleurs blanches, pouvant être lavées de rose à l’extérieur • nombreuses étamines à anthères jaunes • nombreux carpelles verts • bractées de l’involucresessiles et divisées en lanières • feuilles profondément découpées en 3 à 5 segments divisés en lanières • les fruits sont de grands carpelles glabres, comprimés latéralement, à bec plus court que la moitié du carpelle
Type végétatif / Sexualité
Vivace / Hermaphrodite
Taille
20 à 50cm de haut pour la plante, 20 à 30mm de diamètre pour la fleur
Habitat
Pelouses d’altitude, généralement sur calcaire, de 800 à 2500m
Cette plante poussant sur les rochers possède à la marge des feuilles basales des pores qui sécrètent un dépôt calcaire blanc
Famille : Saxifragaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Espèce protégée
Préoccupation mineure à l’échelle nationale Espèce déterminante ZNIEFF
Identification
• tige dressée, souvent rougeâtre et velue glanduleuse au moins au sommet • inflorescence en panicule dans le haut de la tige • fleurs blanches, pétales pouvant être ponctués de rouge • feuilles caulinaires espacées et peu nombreuses, oblongues • feuilles basales en rosette, coriaces, de forme oblongue à linéaire, à apex obtus et à marges finement et régulièrement dentées • pores à la marge des feuilles, sécrétant un dépôt calcaire blanc
Étymologie
• Saxifraga vient du latin « saxum » qui signifie « rocher, pierre » et « frangere » qui signifie « briser », en référence au biotope de ces plantes • Paniculata vient de « panicula » qui signifie « panicule », et veut dire qui porte un panicule, en référence à l’inflorescence de cette espèce
Type végétatif / Sexualité
Vivace / Hermaphrodite
Taille
5 à 40cm de haut pour la plante, 8 à 13mm de diamètre pour la fleur
• Saxifraga cotyledon a une inflorescence démarrant plus bas sur la tige et possédant plus de rameaux primaires. Ses feuilles sont un peu plus grandes et allongées, de couleur verte. • Il faut savoir que S. paniculata peut s’hybrider avec d’autres espèces de saxifrages, rendant l’identification difficile
Cette plante possède de longs rejets rampants feuillés, contrairement à sa cousine la Bugle de Genève
Famille : Lamiaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle nationale
Identification
• tige dressée et carrée, velue uniquement sur deux faces opposées • longs rejets rampants et feuillés • inflorescence en épi assez lâche • fleurs bleues ou violettes • calice velu • bractées ovales et entières, les supérieures petites • feuilles oblongues, opposées et faiblement dentées • feuilles basales en rosette
Étymologie
• Ajuga est une altération du mot abiga qui vient du latin « abigere« , « chasser », en référence aux prétendues vertus de ces végétaux qui faciliteraient l’accouchement. • Reptans vient du latin « reptare » qui signifie « ramper », en référence à ses rejets rampants
Type végétatif / Sexualité
Vivace / Hermaphrodite
Taille
8 à 30cm de haut pour la plante, 10 à 17mm de long pour la corolle
Habitat
Sous-bois, lisières et prairies fraiches, de 0 à 2000m
• La Bugle de Genève (Ajuga genevensis) est très similaire mais ne possède pas de rejets rampants, sa tige est velue sur les 4 faces, elle pousse dans des milieux plus ouverts et ensoleillés
Ce coléoptère fait partie d’un genre assez difficile à identifier. C’est la couleur rouge sans des élytres de la femelle qui lui a donné son nom
Ordre : Coleoptera Sous-ordre : Polyphaga Infra-ordre : Cucujiformia Super famille : Chrysomeloidea Famille : Cerambycidae Sous-famille : Lepturinae Tribu : Lepturini Genre : Anastrangalia Espèce : Anastrangalia sanguinolenta
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle européenne Espèce déterminante ZNIEFF en Auvergne-Rhône-Alpes
Identification
• corps fin et allongé • tête noire • pronotum noir, sans ligne longitudinale lisse au centre • pattes noires • longues pattes, surtout la troisième paire
Mâle • plus petit • antennes atteignant presque l’apex des élytres • élytres brillants, de couleur brun jaune, noirs à l’apex, parfois avec une étroite bande latérale noire • élytres rétrécis à l’apex
Femelle • plus grande • antennes dépassant à peine le milieu des élytres • élytres mats, entièrement rouges • élytres subparallèles
Étymologie
Sanguinolenta vient du latin « sanguis » qui signifie « sang » et veut dire de teinte rouge sang
Taille
9 à 13mm
Habitat
Forêts de conifères, souvent observés sur les ombellifères et les composées
Répartition géographique
Période d’observation
Hivernation
Larve
Biologie
La larve se développe dans divers conifères, de préférence morts récemment ou brûlés. Elle semble se développer en deux ans. La nymphose a lieu dans le bois.
Pour la femelle, je n’ai pas encore rencontré le mâle :
Celle-ci a été confirmée sur insecte.org. • Anastrangalia dubia est très similaire. Son pronotum est un peu plus allongé et possède une ligne longitudinale médiane lisse plus ou moins visible. La femelle, lorsque ses élytres sont rouges ou oranges (ils peuvent aussi être noirs), possède une bordure noire plus ou moins visible sur la côte des élytres. • Anastrangalia reyi est aussi très ressemblant. Comme chez A. dubia, son pronotum est un peu plus allongé et possède une ligne longitudinale médiane lisse plus ou moins visible. Chez cette espèce, les tempes sont courtes et très effacées. En France, on rencontre cette espèce dans les Alpes et les Pyrénées. • Pseudovadonia livida a le corps recouvert d’une pilosité dressée plus apparente, ses élytres sont brillants • Stictoleptura fontenayi a le pronotum plus court et plus bombé sur les cotés