Beurre d’Allanblackia

Allanblackia floribunda est un arbre de moyenne grandeur, atteignant les 30 mètres, et se rencontre dans la zone de forêt pluviale d’Afrique centrale. L’amande, qui représente jusqu’à 60% de la graine, contient environ 72% de lipides. 

Présentation

  • Nom scientifique : Allanblackia floribunda
  • Famille : Clusiaceae
  • Nom commun : Allanblackia
  • Partie de la plante extraite : Amande
  • Procédé d'obtention : première pression à froid
  • Qualité : 100% pure et naturelle, première pression à froid sans aucun traitement chimique, qualité cosmétique  

Origine


  • Pays d'origine : Cameroun
  • Zone de production : Périphérie de la Réserve de Biosphère du Dja
  • Saison de collecte : Juillet-Septembre
  • Collecte et traitement : collecte par les communautés forestières (groupements de femmes) vivant autour de la réserve du Dja, traitement par l’ONG locale TFRD et sa plateforme de transformation TFFC à Yaoundé. 

Caractéristiques


Propriétés organoleptiques

  • Aspect : solide à température ambiante
  • Couleur : blanc
  • Odeur : peu caractéristique
  • Point de fusion : 42°C
  • Solubilité : huile soluble

Caractéristique physico-chimiques

  • Indice de saponification : 207 mg KOH/g
  • Indice d’acide : 0.57 mg KOH/g

Composition en acide gras

  • Acides gras essentiels poly-insaturés (AGPI ou AGE) ou vitamine F : acide linoléique (oméga-6) (0%)
  • Acides gras mono-insaturés (AGMI) : acide oléique (oméga-9) (36%)
  • Acides gras saturés (AGS) : acide stéarique (60%)

Critères de qualité

  • Indice d’acide : 0.57 mg KOH/g 

Propriétés et utilisations traditionnelles


Également appelé « beurre de bouandjo », il existe une forte demande sur le marché international pour le beurre d’Allanblackia, du fait de son taux en acide stéarique très important (>50%). Sa composition et son point de fusion élevé en font une matière première intéressante en substitut du beurre de cacao par exemple. 

Intérêt pour la biodiversité et les communautés locales

 
La valorisation des Produits Forestiers Non-Ligneux (PFNL) permet d’améliorer les revenus générés pour les populations, et ainsi, qu’elles trouvent un intérêt économique à protéger et gérer durablement la forêt tropicale. En parallèle, les communautés sont appuyées à la mise en place de pépinières pour planter proche des habitations et des champs pour faciliter la cueillette et pour renouveler les ressources en PFNL et compenser l’impact de la cueillette sur la régénération naturelle.