DES PLANTES MIRACULEUSES POUR

Boko Pascal Akabassi

Cassia siebériana (Fr: Pomme de Sodome; Fon: Hinhami; Bambara: Baki; Yoruba: Efo), Sena occidentalis (Fr : Kinkéliba; Fon: Ayahouèman, Gbessinman), Cassia occidentalis (Fr : Faux Kinkéliba ou Casse des Indes) et Cassia alata (Fr: Dartrier ; Fon: Amassou) sont toutes des plantes riches en tanins, en hétérosides anthracéniques, en flavonoïdes, en stérols et en anthraquinones. Elles ont des vertus contre les maux d’estomac, les ulcères, la diarrhée, l’asthénie sexuelle, la fièvre typhoïde, les hémorroïdes, la lèpre, les maux d'estomac, l’hypoglycémie, les parasitoses, l’inflammation des seins, les vertiges, la fièvre, l’hépatite virale, la courbature, les douleurs dentaires, les gonorrhées chez les femmes. En application locale, elles guérissent les dartres, l’eczéma, la pleurésie ou les brûlures. En décoction, elles constituent de puissants remèdes contre les hémorroïdes, la bilharziose, la lèpre, la diarrhée, la dysménorrhée, l’infertilité, la dysenterie, la dysenterie sanguine, la trypanosomiase, la toux, les vomissements, l’anémie, l’hydropisie et les vers intestinaux, le ténia y compris.

1 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente 2 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente REMERCIEMENTS Mes sincères remerciements à vous tous, mes informateurs qui n’avez ménagé aucun effort à m’ouvrir l’esprit aux richesses insondables et inépuisables de la médecine naturelle dont les arcanes sont d’habitude dits réservés aux seuls initiés. Merci à vous tous pour la grande disponibilité et l’honnêteté dont vous avez toujours fait preuve et la patience exquise qui vous a toujours animés à chaque rencontre. Ma reconnaissance particulière à vous sieurs: AGOSSOU Nounagnon Marcel, laïc exorciste à Cotonou AHLEGNAN Émile, médecin traditionnel à Calavi. AHOUANGAN Koffi Lucien, médecin traditionnel à Banamè-Awolokpodji AKABASSI Benjamin, médecin traditionnel à Za-Kpota Centre ALLINHLENON Sylvain, médecin traditionnel, spécialiste des fractures et luxations à Tindji. ATTINHOUHOU Thomas, médecin traditionnel à Za-Kpota Centre AWONON Bienvenu, médecin traditionnel à Za-Kpota Centre AWONON Pierre, médecin traditionnel à Za-Kpota Centre Daa Bokonon Segan, médecin traditionnel, devin, prêtre de Fa (Bokonon) à Affossogba Daa Yanon : guérisseur traditionnel et de devin prêtre de Fa (Bokonon) à Tindji GOGBE Elie, médecin traditionnel, spécialiste des maladies mentales à Davègo. HOUNNON GAHOU Miwakponhami, prêtre du Vodun Thron et médecin traditionnel à Za-Kpota Centre HOUNON Pascal, médecin traditionnel à Za-Kpota centre KPOHAZOUNDE Alain, Pasteur du Christianisme céleste à Agondokpé KOUDJÈ Thon Jérôme, médecin traditionnel à Za-Kpota Centre 3 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente KOUDJE Didier, médecin traditionnel à Za-Kpota Centre KOUDJÈ Toussaint, médecin traditionnel à Za-Kpota Centre KPONHINTO Gérard, médecin traditionnel à Za-Kpota Centre LANGBEGNON Hervé, médecin traditionnel à Bohicon. SONON Pascal, Évangéliste du christianisme céleste à Za-Kékéré 4 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente 5 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente DÉDICACE Je dédie cet ouvrage : - À vous tous professeurs, formateurs et chercheurs en médecine, en biochimie, en pharmacie, en psychologie, en psychiatrie, en anthropologie médicale appliquée, en ethnomédecine, en pharmacopée, en herboristerie, - À vous tous médecins et agents de santé qui vous évertuez chaque jour à sauver la vie malgré les conditions de vie et de travail parfois délicates et difficiles, - À vous hommes de Dieu, évêques, prêtres, pasteurs et charismatiques, vous institutions religieuses, qui vous dédiez de tout cœur à la pastorale sanitaire, - À vous, médecins tradithérapeutes (Amawato) et devins (Bokonon) et prêtres de Vodouns (Vodounnon) qui utilisez avec responsabilité et circonspection nos patrimoines traditionnels médicaux holistiques au service de la vie, - À vous malades du monde entier qui espérez soulagement et guérison, - À vous hommes et femmes en quête de plénitude de la vie. - À vous jeunes gens et jeunes filles qui m’avez aidé et soutenu dans mes enquêtes, - À vous mes chers parents Benjamin AKABASSI et Madeleine ZOUNKPEGANDJI, qui m’avez très tôt intéressé à l’usage des plantes et de leurs dérivés. - À vous ma sœur Élisabeth AKABASSI qui m’accompagnez sans cesse de vos prières dans cette entreprise audacieuse de recherches pour le bien-être de tout être humain. 6 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente SIGLES ET ABREVIATIONS ACS : Amercan Chemical Society ADN : Acide désoxyribonucléique Ag : argent (oligo-élément) Al : aluminium (oligo-élément) AMP : Adénosine monophosphate, également appelée acide 5'-adénylique. ANC : Apports Nutritionnels Conseillés ANC : Apports Nutritionnels Conseillés ANR : Apports nutritionnels Recommandés ANSES : Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. ARN: Acid ribonucléque As: arsenic ATP: Adénosine Triphosphate Ba : bryum (oligo-élément) Br. : brome (oligo-élément) Ca : calcium (minéral) CAM : Crassulacée Acid Metabolism = métabolisme acide des Crassulacées. CAS : Chemical Abstracts Service. Cd: cadium (oligo-élément) CIMAP (Central Institute of Medicinal and Aromatic Plants (en Inde). Cl : chlore (minéral) CMP Cytidine monophosphate Co : cobalt (oligo-élément) Cr : chrome (oligo-élément) Cu : cuivre (oligo-élément) 7 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Cu : cuivre (oligo-élément) EFSA (European Food Safety Autority EFSA : Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire EPPO: European and Mediterranean Plant Protection Organization. ER : Équivalent Rétinol ER. Équivalent Rétinol F: fluor FAD: Flavine adénine dinucléotide FDA: Food and Drug Administration Fe: fer (oligo-élément) FMN: Flavine Mononucléotide G6PD : Glucose-6-phosphote déshydronénase GABA: Gamma-Aminobutyric Acid (Acide γ-Aminobutyrique). GBIF: Global Biodiversity Information Facility1 GMP: Guanosine monophosphate GRAS: Generally Recognized As Safe HDL : Night Density Lipoproteins (Lipoprotéines de Haute Densité)2 Hg : mercure (oligo-élément) I : iode (oligo-élément) ICT : isothiocynate INPN : Inventaire National du Patrimoine Naturel IPP : Inhibeur de la Pompe à Protons. Il s’agit d’un réseau international et d’une infrastructure de données financés par les gouvernements du monde et visant à fournir à tous et partout, un accès ouvert aux données sur tous les types de vie sur Terre. 2 Ces lipoprotéines interviennent notamment pour décharger les vaisseaux sanguins des amas de cholestérol susceptibles de s'y accumuler, par exemple lorsque leur quantité en circulation dépasse les besoins de nos cellules. 1 8 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente LC : Least concern (en Français: en biologie et en écologie, il s’agit d’une espèce de préoccupation mineure, une espèce pour laquelle le risque de disparition est faible. Il s'agit notamment d'un des statuts utilisés par la liste rouge de l’UICN. LDL: Low Density Lipoproteins (Protéines de basse densité)3 MCV : Maladies Cardio-Vasculaires Mg : magnesium (minéral) Mn : manganèse (oligo-élément) Mo : molybdène (oligo-élément) Na : sodium (minéral) NAD : Nicotinamide Adénine Dinucléotide NADPH : Nicotinamide Adénine Dinucléotide Phosphate Ni: nickel (oligo-élément) NIH: National Institute of Health NLM: National Library of Medecine P: phosphore (minéral) Pb : plomb (oligo-élément) PC : Porphyrie cutanée Potassium: K (minéral) POWO: Plants of the World Online. PROTA : Plant Resources of Tropical Africa (Ressources végétales de l’Afrique Tropicale) PTH : La parathormone, aussi appelée hormone parathyroïdienne (ou PTH de l'anglais Parathyroid hormone, voire est une hormone peptidique hypercalcémiante et hypophosphatémiante sécrétée par les glandes parathyroïdes. Son antagoniste est la calcitonine sécrétée par les cellules parafolliculaires de la thyroïde. 3 LDL : représente le taux de cholestérol dans le sang qui est considéré comme du « mauvais cholestérol » et qui contribue donc au risque de développer une maladie cardiovasculaire (MCV). 9 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente PTHi : La parathormone intacte RDI: Reference Daily Intake S: soufre (minéral) Se : sélénium (oligo-élément) SFE : Société Française d’Ethnopharmacologie Si : silicium (oligo-élément) SIB : Système d’Information de la Biodiversité Sn : étain (oligo-élément) SNC : Système Nerveux Central SRO : solutés de réhydratation oraux ThDP : Thiamine Diphosphate Ti : titane (oligo-élément) TPP : thiamine pyrophosphate UI : Unité Internationale UICN4 : Union internationale pour la conservation de la nature ; en anglais IUCN). UMP : Uridine monophosphate V : vanadium (oligo-élément) Zn : zinc (oligo-élément). 4 UICN est créée en 1964, dont la mission est d'influencer, d'encourager et d'assister les sociétés du monde entier, dans la conservation de l'intégrité et de la biodiversité de la nature, ainsi que de s'assurer que l'utilisation des ressources naturelles est faite de façon équitable et durable. 10 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente INTRODUCTION GÉNÉRALE Les mouvements de convergence, de divergence et de coulissage des plaques tectoniques du globe terrestre ne se suffisent pas à eux seuls pour expliquer la fréquence de certaines espèces de plantes sur la plupart des continents. La nature y participe activement à travers les eaux des océans et mers, des lacs, des fleuves et des rivières qui transportent plantes, fruits et graines. Aussi, le vent est-il un agent très puissant qui transporte sur son passage, des fruits entiers, des graines, des pollens. Les espèces animales prennent un grande part au transport de la flaore dans leurs mobilités, leurs alimentations, leurs efforts d’adaptation et toute l’écologie environnementale qui constitue leurs habitats naturels. Toutefois, la grande extension des plantes est réalisée surtout grâce aux migrations des hommes à travers l’agriculture, l’élevage, le commerce, les cultures médicinales, les explorations, les recherches et les essais d’adaptations au climat, aux conditions de vie et de santé. Ceci est particulièrement vrai des plantes médicinales qui se sont rapidement répandues sur la plupart des continents grâce aux grands mouvements migratoires esclavagistes, aux conquêtes colonialistes et néocolonialistes, aux trafics commerciaux entre continents et régions. Tout ceci révèle que l’être humain s’adapte à la nature pour la dompter et la mobiliser au service de la vie. Notre étude s’intéressera à quatre plantes, toutes présentes sur la plupart des continents et qui constituent de véritables miracles naturels de santé et qui s’emploient chez les populations surtout celles des zones tropicales en fonction des inspirations et des arcanes médicaux ainsi que des pathologies auxquelles elles doivent s’affronter. Malgré la diversité des dénominations qui leur sont attribuées, la plupart des peuples leur reconnaissent les propriétés anti-infammatoires, antidiabétiques, antihelminthiques, antipyrétiques, antiparasitaires, anti-diarrhéiques, 11 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente antidotes, antiascitique, antidiabétiques antioxydantes, antifongiques, anti- asthmatiques, antispasmodiques, antimycosiques, antiallergiques, anticancéreuses, antibactériennes, diurétiques, fébrifuges, sudorifiques, et hypotensives, antibiotiques, laxatives, cholagogues, ocytociques, sédatives, aphrodisiaques, épuratives. Elles servent particulièrement cardiovasculaires, les à traiter les affections cutanées, les maladies difficultés dentaires, les rhumatismes, les brûlures, les paralysies, les maladies oculaires, la fièvre typhoïde, les hémorroïdes, la lèpre, les maladies vénériennes, les maux d'estomac. Les analyses biochimiques viennent à leur tour confirmer ces vertus médicinales par la présence de : flavonoïdes, alcaloïdes xanthones, cassiolline, sucres mono ou di- saccharide, dérivés phénoliques, hétérosides, rhéine, anthraquinones purgatives, anthracénosides, flavones, en flavonols, tanins catéchiques, stérols, stérosides anthracéniques et beaucoup d’autres. La méthode descriptive qui nous sert de cheminement d’analyse nous conduira à présenter de chacune des plantes: la répartition géographique et les dénominations, la description botanique, les propriétés biochimiques et phtothérapeutiques, la toxicité. Il s’agira plus précisément des quatre plantes suivantes : - Cassia siebériana (Fr: Pomme de Sodome; Fon: Hinhami; Bambara: Baki; Yoruba: Efo), - Sena occidentalis (Fr : Kinkéliba; Fon: Ayahouèman, Gbessinman) - Cassia occidentalis (Fr : Faux Kinkéliba ou Casse des Indes) - Cassia alata (Fr: Dartrier; Fon: Amassou). Les points 5 et 6 de notre travail s’intéresseront particulièrement à une étude morphologique des plantes et à un lexique phytochimique et biomédical. . 12 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente 1. Cassia siebériana (Français: Pomme de Sodome; Fon: Hinhami) Appelée en Français Pomme de Sodome, en Fon Hinhami, la Cassia siebériana est un arbuste des régions très sèches se trouvant souvent en association avec des groupes d'autres plantes. Très répandue en Afrique, elle contient de l’oxalate de calcium, des flavonoïdes, des flavones (quercitrine, isoquercitrine), des tanins catéchiques, des anthraquinones, des stérols, des hétérosides anthracéniques. Elle a des propriétés dépuratives, diurétiques, vertus aphrodisiaques, anti-inflammatoires. Ses extraits sont efficaces contre les maux d’estomac, les ulcères, la diarrhée, les affections dermiques, les hémorroïdes, la bilharziose, la lèpre, l’hydropisie et la dysenterie, la pleurésie, la maladie du sommeil, les vers intestinaux, les maladies vénériennes, la stérilité et la dysménorrhée. 1.1 Répartition géographique et dénominations La Cassia siberiana se trouve dans plusieurs parties de l'Afrique, y compris la partie sud du Sahel, Sénégal, Soudan et Ouganda, en Afrique de l'Est. Elle pousse dans les sols humides bien drainés avec une précipitation annuelle d'environ 20 pouces, comme arbuste dans des régions très sèches dans des groupes d'autres plantes. C’est un genre de la famille des Caesalpiniaceae (Césalpiniacées) dans la classification classique de Cronquist (1981)5, ou de la famille des Fabaceae, sousfamille des Caesalpinioideae dans la classification phylogénétique APG II (2003)6. Des espèces du genre Cassia sont des plantes qui servent d'aliment aux larves de 5 Arthur Cronsquist, An Integrated System of Classification of Flowering Plants, New York, Columbia University Press (1981). 6 Angiosperm Phylogeny Group, « An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants: APG II », Botanical Journal of Linnean Society, vol. 141, no 4, 28/03 (2003) p. 399–436. 13 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente certaines espèces de lépidoptères, parmi lesquelles Endoclita malabaricus. La plante est désignée en Français : Pomme de Sodome, Casse de Sieber ; en Bambara : Sindjanfin; en Dioula : Sindjan; en Moré : Kumbrissaka7. L'arbre est nommé Sindia en langue Wolof et Sinjan en langue Bambara, ce qui signifie littéralement « longue poitrine », une référence à la forme des gousses. Au Niger, elle est appelée Malga (Zarma), Gama - houda 8, Malga (Hausa), Sinsan (Zarma); au Burkina-Faso : Sisanghi (Fulani), Kumbrisaka (Moore), Kaset, Buseit (Diola), Sindan, Sindâ (Wolof), Sindian, Sendian (Bambara), (Malinké), (Dioula), Bédelé, (Niarafolo), Pangouelémé (Tagouana), Naoublé, Naoulobo (Senoufo), Démené (Niénengué), Tiopon (Gourounsi), Linto (Lobi), Kombresaka, Kombissaka (Mossi) , Alui iasouai (Baoulé)9Olonkwo, Tekar (Lobi), Jambayiga (Bissa)10 ; au Burkina Faso : Gbangbanbere (Goin)11 ; (pays San, Nord-Ouest du Burkina Faso) Gisîi (Sanan)12, Burkina Faso (région de la Comoé ) : Sindjan (Dioula) , Kumbr-Saga (Mooré)13 ; en Ouganda: Mweramaino (Lusoga)14 ; au Sénégal (Bassari et Tandanké du Sénégal oriental) : Ganaté Bembo, Madanga 7 Bassirou Belem, « Plantes sollicitées par les communautés mais rares dans les zones tampons des forêts classées de Tissé, de Oualou, de Sâ, du Sourou et du Parc national des Deux Balés », Projet Gestion de Zones tampons d’Aires Protégées au Burkina Faso 12 (2015) p.12. G Astor et als, « Pharmacopée nationale des plantes traditionnelles. Niger“, Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ) GmbH, Eschborn (1992). 9 J.Kerharo et al., Plantes médicinales et toxiques de la Côte-d'Ivoire - Haute-Volta ». Mission d'étude de la pharmacopée indigène en A.O.F. Editions Vigot Frères, Paris, 300 p., (1950) 10 H.H., Tamboura et als, « Ecological distribution, morphological characteristics and acute toxicity of aqueous extracts of Holarrhena Floribunda (G. Don) Durand & Schinz, Leptadenia hastata (Pers.) Decne and Cassia sieberiana (DC) used by veterinary healers in Burkina Faso”. African Journal of Traditional, Complementary and Alternative Medicines 2/1 (2005) p. 13 – 24. 11 P Ouôba et als, « La flore médicinale de la Forêt Classée de Niangoloko (Burkina Faso) », Etudes flor. vég. Burkina Faso 10 (2006). 12 P Zerbo et ls, « Plantes médicinales et pratiques médicales au Burkina Faso : cas des Sanan », Bois et Forêts des Tropiques,, 307/1 (2011). 13 A Traoré et als, « Connaissances ethnobotaniques et pratiques phytothérapeutiques des tradipraticiens de santé de la Comoé pour le traitement du paludisme : processus d’une recherche scientifique de nouveaux antipaludiques au Burkina Faso », Ethnopharmacologia 43/07 (2009) p 35- 46. 14 J.R.S Tabuti, “Herbal medicines used in the treatment of malaria in Budiope county, Uganda”. Journal of Ethnopharmacology 116 (2008) p. 33-42. 8 14 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente (Tandanké), Akéjé Kéjé (Bassari)15, Sindian16 (Wolof, Socé, Bambara), Sindia (Peuhl)17; chez le peuple Peul de la région du Sine salum: Samba sinnjan18; en Afrique de l’Ouest: Malga (Hausa), Sisangahi (Peuhl), Singian (Bambara)19, Sindia (Fulfulde-Fula, Malinké), Sindian (Bambara-Mali), Signan (Ouolof), Dieisse (Samo), Poupougou (Senoufo), Bamba, Bang boua (Susu) ; en Sierra Leone : Gba Gba, Gbangbei (Cibemba)20 ; en Côte d'Ivoire: Gbé, Sissénouvo (Malinké)21 ; au Soudan : Sindian (Bambara, Malinke, Kasombe,Sominke)22, Soudan occidental (Kordofan Ouest): Umm Kasho23, Umm kashmode 24 ; en République de Guinée, Guinée Conakry: Sindia (Malinke) et (Foula du Fouta-Djalon), Bangboua (Soussou)25 Sindja (Pular)26, Sindyan (Manika), Gbangba (Soso)27 ; au Nigéria: Malga, Gamma Fada28, 15 J. Kerharo et al., « Note sur quelques plantes médicinales des Bassari et des Tandanké du Sénégal oriental », Bulletin de l' I.F.A.N., Tome 26, série A, 2 (1964). 16 J. Kerharo et al., « Les plantes médicinales, toxiques et magiques des Niominka et des Socé des Iles du Saloum (Sénégal) », Acta tropica, Suppl. 8 (1964) p. 279 – 334. 17 J.-L Pousset, Plantes médicinales africaines. Utilisation pratique. Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1989) 156 p. 18 L. Pordié et al., « Soins vétérinaires populaires en pays peul. Le cas de la trypanosomiase animale », Ethnopharmacologia 27 /09 (2001) p.12 – 30. 19 Y.A Ake-Assi, Contribution au recensement des espèces végétales utilisées traditionnellement sur le plan zootechnique et vétérinaire en Afrique de l'Ouest. Thèse de doctorat (Sc. Vétérinaires), Lyon, Université Claude Bernard (1992) 220 p. 20 N. Krüger et al., „Beobachtungen zur traditionellen Medizin der Mende in Sierra Leone“, Curare, Sonderband, 3, 325 -336, (1985). 21 A Bouquet et al., Plantes médicinales de la Côte d'Ivoire. Travaux et Documents de l' O.R.S.T.O.M., Paris, 32 (1974) p. 232. 22 S. Ben Saï, « Médecine indigène et plantes médicinales au Soudan », . Notes Africaines 21 (1944) p. 6 - 8 23 I.G Doka et al., “Ethnobotanical Survey of Medicinal Plants in West Kordofan (Western Sudan)”, Ethnobotanical Leaflets 13 (2009) p. 1409-1416. 24 I.G Doka et al., “Ethnobotanical Survey of Medicinal Plants in West Kordofan (Western Sudan)”, Ethnobotanical Leaflets 13. (2009) p. 1409-1416. 25 M. Pobeguin, Les plantes médicinales de la Guinée. Paris. (1912). Agriculture pratique des pays chauds, : T1 (1911) p. 279 – 295 ; 387 – 394 ; 484 – 496. T2 : (1911) p. 37 45, 133 - 144, 233 - 238 26 A.S Somopogui, « Médecine vétérinaire traditionnelle en République de Guinée (Note de synthèse des activités) », Le N'Dama, n° 1 & 2, 4 - 7 (1998) Journal du Sous-Réseau PRELUDE numéros 11 et 12 /04 (1998) 27 S. M. Keita et al., « Etude ethnopharmacologique traditionnelle de quelques plantes médicinales anthelminthiques de la Haute-Guinée (République de Guinée) », Rev. Méd. Pharm. Afr. 13 (1999) p. 49 – 65. 28 Lely, H.V., The useful trees of Northern Nigeria, Crown Agents for the Colonies, 4 Millbank, London, S.W.1,., (1925) p. 128 p. 15 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Nigeria du centre-nord (État de Kogi): Itolo (Igala)29 ; au Congo : Ratu (Zande)30; Au Bénin : Hinhami (Fon)31 ; Ghana (région du Nord) Kù `Kpàryòò (Dagomba)32; Sierra Leone (District de Moyamba): Gbangbay (Kpaa Mende)33 ; Mali : Sindia34, Sinja, Sinjan, Sinsan, Banga (Bambara)35, Sinzan (Malinké), Birikanwo, Birikanyi, Shinanga (Minyanka), Zango Cige, Zangwo, Jirintonon (Sénoufo), È'èbinu (Bwa), Nyedo balambele, Saria da (Bobo-fing), Munjun-Dengele (Dogon), Gama Fadahi (Peuhl)36 ; au Cameroun : Seindiegne, Signan (Ouolof), Sindian (Mandingue), Kaseit (Diola), Sindion (Foulla), Bamba, Bangbua (Soussou), Sinia, Sinedian (Bambara), Alui Iasoua (Baoulé), Samdiani (Gourmantché), Kombissaka (Mossi), Gama Fadahi, Malgahi (Peuhl), Malga, Gama Fada (Haoussa), Mundyu Degele (Dogon), Malgami, Serremi (Fulfulde)37; Sud-Soudan (Zone Dinka) : Beel38; Burkina (Sanan)39 ; Faso (pays Guinée Conakry : Bangboua40 , Bamba (Soussou); San, Nord-Ouest du Burkina Faso): Gisîi Sindia (Malinké), Sindia, Sindion (Poular), au Nigeria: Ukosei (Esan), Margaa (Hausa), A. D Musa et als, “Screening of Eight Plants Used In Folkloric Medicine for the Treatment of Typhoid Fever”, Journal of Chemical and Pharmaceutical Research , 2(4): (2010) p.7-15. 30 A.M De Graer, L'art de guérir chez les Azande. Congo, tome 1, n°2, (1929) p. 220 – 254 ; 3(1929) p. 361 – 408. 31 R., Apema et als., « Les plantes médicinales utilisées dans le traitement de l'hypertension artérielle par les tradipraticiens à Bangui », (http://www.gfmer.ch/Activites_internationales_Fr/PDF/HTA-Apema-2011.pdf) 32 R.Blench, “ Dagomba plant names (Preliminary circulation draft)” , Published on WWW. (2006). 33 A. R., Lebbie et al., “Ethnobotanical value and conservation of sacred groves of the Kpaa Mende in Sierra Leone”, Economic Botany, 49 /3 (1995) p. 297-308. 34 H Nordeng et als, “Traditional medicine practitioners' knowledge and views on treatment of pregnant women in three regions of Mali”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 9/67 (2013). 35 N Bizimana et als, « Evaluation of medicinal plants from Mali for their in vitro and in vivo trypanocidal activity”, Journal of Ethnopharmacology 103 (2006) p. 350 – 356. 36 Malgras, D. (R.P.), Arbres et arbustes guérisseurs des savanes maliennes. Editions Karthala, 22 - 24, boulevard Arago, 75013 Paris, (1992) 480 p. 37 Aubréville, A., Flore forestière Soudano-guinéenne (A.O.F - Cameroun - A.E.F) Office Recherche Scientifique d'Outre-Mer, Soc. Edit. Maritim. Col., Paris. (1950) p. 523 p, 38 Fison, T., “Some ethnoveterinary information from South Sudan Document”, non daté http://www.vetwork.org.uk/evkfison.pdf 39 P. Zerbo et als, « Plantes médicinales et pratiques médicales au Burkina Faso : cas des Sanan », Bois et Forêts des Tropiques 307/1 (2011). 40 M.Carrière, Plantes de Guinée à l' usage des éleveurs et des vétérinaires Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement département d'élevage et de médecine vétérinaire. CIRAD-EMVT 10, rue Pierre-Curie 94704 Maisons-Alfort Cedex –France. 29 16 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Margaje (Fulani), Aridan-Tooro (Yoruba), African Laburnum ; Drumstick Tree (Anglais local)41 ; Nord-ouest du Nigéria Malga (Fulani, Hausa), West African Laburnum (Anglais local)42 ; ; Nord Cameroun : Malgoihi = Malgahi (Fulfuldé); Nord-Bénin: Guiédanéhi, Kohi (Peuhl)43 ; Pèle Pèle, Nomamoudjou (Dogon), Sinzan (Bambara)44, Sinjan (Malinké)45 ; Guinée-Bissau: N’sansan (Nalu)46, P’fonante (Balanta), Bissindje, Bussindja (Biafada), Caquecequece, Equenó (Bijagó), Canafistra, Canafístula, Sambassinhague (Guinean creole), Sama-Sidjam, SambaSindjandje Samba-Sinhangho, Sambasinhanha, Sambassinhamé, Sandjoné, Sanjoué (Fula), Sindjam-Ô (Mandinga), Bentape, N’tame, Untame (Manjaco), betame (Pepel)47. 1.2 Description botanique Les arbres de cette espèce mesurent entre 10 et 20 m de hauteur. L'écorce va du gris foncé au noir. Les lenticelles sont horizontales et de couleur rougeâtre. Les feuilles sont disposées en folioles contenant 7 à 10 paires de feuilles opposées. La face supérieure de la feuille est modérément brillante tandis que la face inférieure Udoamaka F.Ezuruike n, J.M.Prieto “The use of plants in the traditional management of diabetes in Nigeria: Pharmacological and toxicological considerations”, Journal of Ethnopharmacology 155, (2014) p. 857–924. 42 T. S Shinkafi et als, “An ethnobotanical survey of antidiabetic plants used by Hausa–Fulani tribes in Sokoto, North west Nigeria” Journal of Ethnopharmacology 172 (2015) p. 91–99. 43 H. G Dassou et als, « Diversité, usages vétérinaires et vulnérabilité des plantes médicinales au NordBénin », Int. J. Biol. Chem. Sci. 8/1/02 (2014) p. 189-210. 44 D Sangare, Etude de la prise en charge du paludisme par les thérapeutes traditionnels dans les aires de santé de Kendie (Bandiagara) et de Finkolo AC (Sikasso). Thèse présentée et soutenue publiquement le 20 Decembre 2003 devant la faculté de medecine de pharmacie et d’odonto-stomatologie de l'Université de Bamako (République du Mali), 115p. http://www.keneya.net/fmpos/theses/2004/pharma/pdf/04P27.pdf 45 M Traore, « Le Recours à la Pharmacopée Traditionnelle Africaine dans le Nouveau Millénaire : Cas des Femmes Herboristes de Bamako » , http://www.codesria.org/Archives/ga10/Abstracts%20GA%201-5/AIDS_Traore.htm Repris dans la section Littérature grise 46 A Frazão-Moreira, “The symbolic efficacy of medicinal plants:practices, knowledge, and religious beliefs amongst the Nalu healers of Guinea-Bissa”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 12/24 (2016). 47 L Catarino et als, “Medicinal plants of Guinea-Bissau: Therapeutic applications, ethnic diversity and knowledge transfer”, Journal of Ethnopharmacology 183 (2016) p. 71–94. 41 17 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente présente des nervures très fines avec des stipules caduques. Les fleurs sont d'un jaune très vif pendant la saison sèche, qui s'étend de février à mars. Les fleurs sont disposées soit dressées, soit en grappes pendantes allant de 30 à 50 cm. Il y a cinq sépales avec 5 bractées. Les pétales mesurent 15 à 20 cm de long tandis que les sépales verts mesurent 6 à 7 mm de long. Il y a un total de 10 étamines. Le fruit va du brun foncé au noir. Il est indéhiscent dans le sens où il reste attaché à l'arbre pendant une période prolongée. De septembre à février, le fruit atteint sa maturité48. 1.3 Propriétés biochimiques et phytothérapiques Cassia siebériana contient de l’oxalate de calcium en abondance. Les feuilles détiennent des flavones (quercitrine, isoquercitrine), une anthraquinone (la rhéine) et des tanins (11%). Les racines conservent des tanins (jusqu’à 17%), des anthraquinones et des stérols. L’action purgative peut être attribuée aux anthraquinones. Les flavones provoquent la diurèse et ont une activité antibactérienne et anti-inflammatoire. Les racines comme les feuilles contiennent des hétérosides anthracéniques responsables de l'action dépurative et des flavonoïdes et tanins catéchiques qui expliquent l'action diurétique. L'accroissement du volume d'urines est multiplié par deux avec une macération des racines ou des feuilles. L’infusion de la plante entière lutte contre les maladies infantiles. La poudre s’applique sur les dents pour soigner les douleurs dentaires. Elle est mélangée à du beurre pour traiter les maladies de la peau. Le bain de vapeur de rameaux feuillés bouillis dans l’eau lutte contre les crises de paludisme et la fièvre. L’infusion de feuilles sucrée avec du miel guérit les maux d’estomac, les ulcères et la diarrhée. Les feuilles fraîches bouillies et pressées s’appliquent en emplâtre pour soigner la 48 Von Maydell et al., Trees and Shrubs of the Sahel: Their Characteristics and Uses. Verlag Josef Margraf, Scientific Books (1990). 18 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente pleurésie ou les brûlures. La poudre de feuilles mélangée à la nourriture soigne les gonorrhées chez les femmes. La tisane des rameaux guérit la maladie du sommeil, tandis que les racines bouillies dans l’eau, servent à traiter les hémorroïdes, la bilharziose, la lèpre, l’hydropisie et la dysenterie sanguine. La décoction se prend à forte dose pour traiter les vers intestinaux, le ténia compris. L’infusion d’écorces de racine lutte contre les maladies vénériennes, la stérilité et la dysménorrhée. Les racines trempées dans l’eau donnent un mélange dont le bain lutte contre la fatigue et sert à masser le corps. La décoction de racines détient des vertus aphrodisiaques. Les racines décortiquées séchées et transformées en poudre sont consommées en pincée à la fin de chaque repas pour prévenir le paludisme. Les maux de tête sont guéris lorsque le malade se frotte les tempes avec des racines broyées. On fait bouillir des racines écorcées avec de l’écorce de Terminalia macroptera pour combattre l’eczéma. Les gélules à base d’écorce de racine guérissent le Sida. La pulpe jaune qui entoure les graines et l’infusion de gousses sont de véritables laxatifs. La décoction d’écorces, de feuilles ou de racines traitent la diarrhée, la dysenterie et les vomissements. Les racines et les graines servent de poison de pêche. Les mères de famille dès que leurs enfants ressentent un peu de fatigue leur font boire de la tisane des feuilles. Les feuilles et les racines sont utilisées en macération comme dépuratif, fébrifuge, diurétique et antianémique. Au Mali, l'écorce de la racine de Cassia sieberiana est utilisée comme purgatif et pour combattre l'infertilité49. Le marché de Médine offre la possibilité de traiter le paludisme, les maux d'estomac par la macération de racines de Cassia sieberiana avec du miel50. En Région du Sud, chez les Bambara, la trypanosomiase se traite 49 Nordeng, H., W. Al-Zayadi, D. Diallo, N. Ballo, B.S. Paulsen, “Traditional medicine practitioners' knowledge and views on treatment of pregnant women in three regions of Mali”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 9/67 (2013). 50 Ahua, K. M., J-R. Ioset, D. Diallo, J. Mauël, K. Hostettmann, “Antileishmanial activities associated with plants used in the Malian traditional medicine”, Journal of Ethnopharmacology, 110 (2007) p. 99- 104. 19 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente avec les racines de Cassia sieberiana en décoction51 ou infusion ou macération52. Les populations des régions de Siby et Dioila traitent la dysménorrhée, en prenant la décoction de racines de Ximenia americana, Bridelia ferruginea, Cassia sieberiana, Securidaca longepedunculata et Securinega virosa avec du sel de mer et du riz53. Celles du Nord Cameroun soignent les douleurs costales en prenant la décoction des feuilles de Cassia sieberiana54 tandis qu’elles traitent la toux des bovidés avec les feuilles de Cassia sieberiana en fumigations. Les racines souterraines sans écorce coupées trempées dans l’eau avec du millet écorcé, le tout macéré pendant quelques heures servent à soigner chez les animaux les œdèmes. Ces bêtes traitées ne doivent boire que cette mixture. On peut aussi mélanger les racines pilées, réduites en poudre avec du mil pillé ou son, de la potasse, en galette (bol), 1/2 bol par jour. Un autre procédé consiste à associer les racines et feuilles de la plante appelée Korongoï, Korongouin, Korongue à la Cassia sieberiana, le tout pris en décoction d’1 à 1,5 litre par jour, tout en lavant l'animal contre les œdèmes, puis en fumigations le soir. Il est aussi possible d’utiliser les graines de Gossypium sp. des piments Guiera senegalensis, des écorces tiges d’Acacia sp. (Balanzan), du jus de Commiphora africana. Chez les populations Bambara, les racines en décoction, macération ou infusion traitent la trypanosomiase.55 En Régions de Siby et Diolla, procède à la décoction de poudre de racines de Ximenia americana, de Bridelia ferruginea, de Cassia sieberiana, de Securidaca longepedunculata et de Securinega virosa avec du Bizimana, N., U. Tietjen, K-H Zessin, D. Diallo, C. Djibril, M. F. Melzig, P.H. Clausen, “Evaluation of medicinal plants from Mali for their in vitro and in vivo trypanocidal activity”. Journal of Ethnopharmacology 103 (2006) p. 350-356. 52 N Bizimana et als, « Evaluation of medicinal plants from Mali for their in vitro and in vivo trypanocidal activity”, Journal of Ethnopharmacology, Volume 103, (2006) p. 350-356. 53 T Grønhaug et als, « Ethnopharmacological survey of six medicinal plants from Mali, West-Africa”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine, 4/26 (2008). 54 Malzy, P., « Quelques plantes du Nord Cameroun et leurs utilisations », Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol. 1/5-6 (1954) p. 148-179. 55 D Diallo et als, “Production of traditional medicine: preparations accepted as medicines in Mali”, K Hostettmann et als (Eds.), Chemistry, Biological and Pharmacological Properties of African Medicinal Plants., University of Zimbabwe Publications, Harare (1996 ) p. 235–241. 51 20 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente sel marin et riz, en bain corporel et en usage oral pour traiter la dysménorrhée56. Quant ’aux Malinké, ils soignent l’inflammation des seins, les vertiges, la toux, la fièvre, le paludisme, la courbature, le rhumatisme, les maux de rein, en faisant usage de Cassia sieberiana57. La pseudo peste aviaire “New castle disease” est traitée avec l’infusion d'écorces de Cassia sieberiana58. En Régions de Kendie et de Finkolo chez les peuples Dogon et Bambara, le paludisme se guérit par la simple de décoction de racines profondes de Cassia sieberiana et de Balanites aegyptiaca, en bain et par voie orale. Le massage avec la poudre des racines des deux plantes mélangées à du beurre de karité ou la poudre avec la bouillie produit les mêmes effets. La décoction de feuilles de Cassia sieberiana et de Combretum micranthum à parts égales en bain et par voie orale, pendant 2 à 7 jours guérit le paludisme simple. La décoction de feuilles de Cassia sieberiana, de Trichilia emetica, de Securidaca longepedunculata dans des proportions égales est prise en bain et en voie orale, matin et soir pendant 2 jours pour guérir le paludisme simple. Il est possible faire aussi usage de la décoction de racines profondes de Cassia sieberiana, de Cochlospermum tinctorium, ou poudre écorces des racines, en bain et en voie orale durant 1 jour pour soigner le paludisme simple. Un autre procédé selon le guérisseur du village de Kouloukan consiste à disposer de la décoction de feuilles ou des racines profondes de Cassia sieberiana et de Nauclea latifolia pour un usage oral durant 7 jours avec la décoction renouvelée quotidiennement contre le paludisme. Aussi, la décoction de feuilles de Cassia sieberiana et de Combretum velutinum à parties égales, en bain et usage oral, durant 3 jours selon un guérisseur du village de Mamabougou produit les mêmes effets antipyriques. Il en est de même pour la décoction de racines profondes de Cassia T. E Grønhaug et sls, “Ethnopharmacological survey of six medicinal plants from Mali, West-Africa”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 4/ 26 (2008). 57 M Traore, « Le Recours à la Pharmacopée Traditionnelle Africaine dans le Nouveau Millénaire : Cas des Femmes Herboristes de Bamako » http://www.codesria.org/Archives/ga10/Abstracts%20GA%201 5/AIDS. 58 M. Nomoko, Cassia sieberiarza DC. (Caesalpiniacées). Le Flamboyant 43 (1997) 4-6. 56 21 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente sieberiana de Securidaca longepedunculata à parties égales en bain et par voie orale durant 4 jours selon un guérisseur du village de Tionabougou. Chez les populations Bambara, les racines en décoction, macération ou infusion traitent la trypanosomiase.59 Les régions de Siby et Diolla, procèdent à la décoction de poudre de racines de Ximenia americana, de Bridelia ferruginea, de Cassia sieberiana, de Securidaca longepedunculata et de Securinega virosa avec du sel marin et riz, en bain corporel et en usage oral pour traiter la dysménorrhée60. Quant aux Malinké, ils soignent l’inflammation des seins, les vertiges, la toux, la fièvre, le paludisme, la courbature, le rhumatisme, les maux de rein, en faisant usage de Cassia sieberiana61. Il est important de noter que la décoction de feuilles de Combretum micranthum, est prise en bain ou par voie orale. Les racines de Cassia sieberiana sont prises en poudre, en fumigation et massage dans du beurre de karité, matin et soir pendant 3 jours selon un guérisseur du village de Irguily62 pour les mêmes effets. La plante sert au Tchad et au Nigeria à traiter le diabète avec les racines ou écorces en décoction (racines, feuilles, écorce- tige), à raison de 1 verre 3 fois par jour pendant une semaine63. 59 D Diallo et als, “Production of traditional medicine: preparations accepted as medicines in Mali”, K Hostettmann et als (Eds.), Chemistry, Biological and Pharmacological Properties of African Medicinal Plants., University of Zimbabwe Publications, Harare,. (1996 ) p. 235–241. 60 Grønhaug, T. E., S.G. Glaeserud, M. Skogsrud, N. Ballo, S. Bah, D. Diallo & S. Paulsen, “Ethnopharmacological survey of six medicinal plants from Mali, West-Africa”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 4/26 (2008). 61 Traore, M., « Le Recours à la Pharmacopée Traditionnelle Africaine dans le Nouveau Millénaire :<< Cas des Femmes Herboristes de Bamako », http://www.codesria.org/Archives/ga10/Abstracts%20GA%201-5/A. 62 Sangare, D., Etude de la prise en charge du paludisme par les thérapeutes traditionnels dans les aires de santé de Kendie (Bandiagara) et de Finkolo AC (Sikasso). Thèse présentée et soutenue publiquement le 20 Decembre 2003 devant la faculté de medecine de pharmacie et d’odonto-stomatologie de l'Université de Bamako (République du Mali), 115p. http://www.keneya.net/fmpos/theses/2004/pharma/pdf/04P27.pdf 63 Nguemo Dongock et als, « Étude ethnobotanique et phytochimique des plantes médicinales utilisées dans le traitement d/es maladies cardiovasculaires à Moundou (Tchad) », Int. J. Biol. Chem. Sci. 12/1/02 (2018) p. 203-216. 22 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Au Soudan occidental (Kordofan Ouest), la morsure de serpent se soigne avec la décoction de racines de Cassia sieberana64. Les populations de la Zone Dinka au Sud-Soudan soignent la péripneumonie (jok puoth, abuot pwow, abuot piu), en prenant l'écorce de la racine de l'arbre appelé Beel (Cassia sieberiana), à piler et mélanger à de l’eau. La potion est consommée le matin et le soir durant plusieurs jours65. Au Sénégal (Ferlo-Nord), les affections dermatologiques, les parasitoses, la fatigue, les maux de ventre, l’asthénie sexuelle, l’hypoglycémiant, les parasitoses se traitent avec les racines de Cassia sieberiana seules ou en association pour une décoction66. Dans la Région d’entre les villes Kédougou et Yukunkun), pour soigner les reins, on se couche au-dessus de feuilles couvrant les cendres67. Aux Iles du Saloum, les populations utilisent la plante pour ses propriétés purgatives, vermifuges en consommant le décocté de racine en boisson68. Les Peuls de la Région du Sine salum, associent la pratique magique à celle médicale69. En milieux Bassari et Tandanké, la plante sert à traiter le paludisme, la fièvre, lorsqu’on prend le décocté de rameaux feuillés70. Les Soudanais utilisent les feuilles de Cassia sieberiana en décoction par voie orale pour traiter la blennorragie. Les racines fermentées dans de I.G Doka et al., “Ethnobotanical Survey of Medicinal Plants in West Kordofan (Western Sudan)”, Ethnobotanical Leaflets 13 (2009) p.1409-1416. 65 T Fison, “Some ethnoveterinary information from South Sudan Document”, non daté http://www.vetwork.org.uk/evkfison.pdf 66 A Cisse et als, « Ethnobotanique des plantes médicinales chez les bergers peuls de Widou Thiengoly de la commune de Téssékéré (Ferlo-Nord Sénégal) », Journal of Applied Biosciences 98 (2016). 67 M .P Ferry et als, M. Gessain & R. Gessain, « Ethnobotanique Tenda », Documents du Centre de recherches anthropologiques du Musée de l'Homme.Laboratoire associé au Centre national de la recherche scientifique,., 01/05/ (1974)180 p. 68 Kerharo, J. & J.G. Adam, « Les plantes médicinales, toxiques et magiques des Niominka et des Socé des Iles du Saloum (Sénégal) », Acta tropica, Suppl. 8 (1964) p. 279-334. 69 L Pordié et al., « Soins vétérinaires populaires en pays peul. Le cas de la trypanosomiase animale », Ethnopharmacologia 27/09 (2001) p.12-30. 70 J Kerharo et al., « Note sur quelques plantes médicinales des Bassari et des Tandanké du Sénégal oriental », Bulletin de l' I.F.A.N 26/2 (1964). 64 23 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente l’eau durant 1 semaine avec du mil prises par voie orale produisent les mêmes effets71. Au Burkina Faso, la plante est utilisée comme remède diurétique, les racines, les graines et les feuilles de Cassia sieberiana ont prises en macération. Le paludisme se traite avec l’infusion de fruits mûrs de Tamarindus indica et des racines de Cassia. Le mélange rafraîchit en cas de fièvre72. Dans la région de la Comoé (Burkina Faso), les maux de tête, la migraine, la céphalée, de paludisme avec inflammation de la rate, anémie, des douleurs rhumatismales, d’hémorragies, de la crise de foie, les feuilles, les racines, les écorces de tronc de Cassia sieberiana sont prises en infusion73. En cas de fièvre, il est possible de d’associer les feuilles de Xeroderris stuhlmannii, de Cassia sieberiana, à faire bouillir et prendre le décocté en bain, en boisson. Et lorsqu’il s’agit de la fièvre jaune, il faut mélanger les feuilles de Cassia sieberiana avec celles de Maranthes polyandra, de Parinari curatellifolia et de Lophira lanceolata. La décoction sert pour le bain et pour la boisson 4 fois par jour. En cas d’algie diffuse, le remède consiste à mélanger les feuilles de Cassia sieberiana, de Flueggea virosa et de Pericopsis laxiflora à bouillir et à prendre le décocté en bain et en boisson74. Chez les populations du pays San au Nord-Ouest, les troubles cutanés, nutritionnels et digestifs se soignent avec les écorces du tronc, les racines, les feuilles de Cassia sieberiana en décoction, en mâchant, en trituration pour la boisson et pour le bain75. Les écorces de la partie souterraine de Cassia sieberiana, en décoction sont efficaces contre le paludisme. On procède aussi à la décoction des abeilles, des feuilles de Cassia sieberiana pour se laver. En cas de cystite, les 71 S Ben Saï, « Médecine indigène et plantes médicinales au Soudan », Notes Africaines 21 (1944) p. 6-8. A Sereme et als, « Propriétés thérapeutiques des plantes à tanins du Burkina Faso », Pharmacopée et Médecine traditionnelle Africaines; 15 (2008) 41-49. 73 A Traoré et als, « Connaissances ethnobotaniques et pratiques phytothérapeutiques des tradipraticiens de santé de la Comoé pour le traitement du paludisme : processus d’une recherche scientifique de nouveaux antipaludiques au Burkina Faso », Ethnopharmacologia 43/07 (2009) p. 35-46. 74 P Ouôba et als, « La flore médicinale de la Forêt Classée de Niangoloko (Burkina Faso) », Etudes flor. vég. Burkina Faso 10 (2006) p. 5-16. 75 P Zerbo et als, « Plantes médicinales et pratiques médicales au Burkina Faso : cas des Sanan », Bois et Forêts des Tropiques 307/1 (2011). 72 24 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente racines de Cassia sont prises en décoction avec du miel. Les racines souterraines en décoction avec du miel est très efficace contre le paludisme. Pour le traiter la fièvre du nourrisson, il faut associer des tiges feuillées de Cassia occidentalis et des feuilles de Cassia sieberiana en décoction pour le lavement et le bain de vapeur. Le paludisme se traite avec l’écorce de la partie souterraine, les graines de Sorghum guineense, les fruits mûrs de Capsicum frutescens en macération ou à sécher et réduire en poudre, à mélanger avec de l’eau. On peut aussi soigner le paludisme avec la tige feuillée de Cassia en décoction pour se laver et procéder aussi au bain de vapeur. L’écorce de la partie souterraine est associée aux graines de Sorghum guineense avec le fruit mûr de Capsicum frutescens en macération, ou à sécher et réduire en poudre pour une consommation par voie orale. Lorsqu’il s’agit d’une hépatite virale, la tige feuillée de Cassia sieberiana, et le rhizome de Cochlospermum tinctorium sont bouillis en décoction et bus.76 La bilharziose se traite avec la macération des racines mélangées avec du miel et de l’eau77. Au Burkina Faso et en Côte-d’Ivoire, les racines amères en décoction ou en infusion servent à lutter contre les maux de ventre78. Ceux-ci sont guéris avec des feuilles, en décoction avec du miel par voie orale. En cas de pleurésie, les feuilles pilées bouillies servent de cataplasme. Le ténia est traité avec des racines en décoction. Les Ivoiriens guérissent la blennorragie avec l’écorce en poudre ou en décoction. Les racines de Cassia sieberiana, de Xylopia aethiopica et de 76 C Fernandez de la Pradilla, Des plantes qui nous ont guéris. Jeunesse d'Afrique, Ouagadougou, Burkina Faso,Tome 1, 208 p., (1981), Tome 2, (1985) 101 p. Plantes médicinales contre les hépatites. Pabre, Ouagadougou, Burkina Faso, 62 p., (1988) 77 S Guinko et als, « Apithérapie: quelques usages médicaux du miel dans l'ouest du Burkina-Faso », Bull. Méd. Trad. Pharm., Vol. 3, n° 2, , (1989) p. 111-115 78 O AuHoffmann, «Les plantes en pays Lobi (Burkina et Côte d'Ivoire)Lexique des noms Lobi-Latin et Latin-Lobi.Institut d'élevage et de médecine vétérinalre des pays tropicaux », Département du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Etudes et synthèses de L'IEMVT (1987) 155 p. 25 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Aframomum melegueta sont utilisées en poudre sur la viande pour produire les mêmes effets79. Au Cameroun, la pulpe jaune qui enveloppe les graines est laxative, diurétique anti-blennorragique, aphrodisiaque. On peut procéder l’infusion d'écorces de racines comme diurétique et l’infusion des feuilles comme fébrifuge ou la décoction ou l’infusion d'écorces de racines à haute dose contre ténia80. Au Nigéria, il existe des usages médicinaux de la plante pour des usages: vétérinaires antimicrobiens, antiparasitaires, contre l’impotence, la convulsion, l’inflammation, les douleurs, le paludisme, la dysménorrhée81. Au Nord-ouest du Nigéria, pour soigner le diabète, on utilise en macération les feuilles et les racines en macération ou en décoction82. Au Centre-nord (État de Kogi), la fièvre typhoïde se traite avec les feuilles ou l'écorce de Cassia sieberiana en décoction ou en infusion dans l'eau, et la solution est bue sur une période de temps selon la gravité de la fièvre. Les feuilles broyées sont imbibées d'alcool et se prisent sur une période plus courte. Les feuilles seules peuvent être utilisées pour le traitement du paludisme et les racines pour le traitement de convulsions83. Les habitants de la Région de l'état de Ondo associent à la fois Senna alata, Senna sibreriana, Allium ascalonium, Piper guineese, Aspilia africana ou les utilisent séparément pour les traitements règles douloureuses, les pertes vaginales, le fibrome. Les plantes sont trempées dans l'eau de maïs fermenté. Le liquide est placé sous le soleil chaud et couvert pendant 4 jours 79 J Kerharo et al., Plantes médicinales et toxiques de la Côte-d'Ivoire - Haute-Volta ». Mission d'étude de la pharmacopée indigène en A.O.F. Editions Vigot Frères, Paris, (1950) 300 p. 80 A Aubréville, Flore forestière Soudano-guinéenne (A.O.F - Cameroun - A.E.F) Office Recherche Scientifique d'Outre-Mer, Soc. Edit. Maritim. Col., Paris, (1950) 523 p. 81 F Udoamaka et als, “The use of plants in the traditional management of diabetes in Nigeria : Pharmacological and toxicological considerations”, Journal of Ethnopharmacology 155 (2014) p. 857-924. 82 Shinkafi, T. S., L. Bello b, S. W.Hassan, S. Ali, “An ethnobotanical survey of antidiabetic plants used by Hausa–Fulani tribes in Sokoto, North west Nigeria” Journal of Ethnopharmacology 172, , (2015) p. 91-99. 83 A D Musa et als, “Screening of Eight Plants Used In Folkloric Medicine for the Treatment of Typhoid Fever”, Journal of Chemical and Pharmaceutical Research 2/4 (2010) p. 7-15. 26 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente et la solution est prise à raison de 250 ml par voie orale pendant 2 jours84. Dans la région du Nord du Ghana, la plante appelée Kù est utilisée pour guérir les maux d'estomac85. En Guinée-Bissau, Cassia sieberiana est employée pour traiter les courbatures et l’impuissance à l’aide des racines macérées86. Tandis qu’au Niger, la plante sert au traitement des hémorroïdes, de la jaunisse, avec les fleurs ou/et les racines87. Au Nord-Bénin, la fièvre aphteuse se traite avec l’écorce en décoction, en petite quantité, 1 fois /jour, pendant 3 jours. Pour traiter les helminthoses, il faut disposer de l’écorce de Cassia sieberiana, de Prosopis africana et de Khaya senegalensis avec la chaume de Sorghum bicolor, du sel et de la poudre en petite quantité, à raison d’1 fois / jour pendant une semaine. Pour soigner la pseudo peste aviaire, il est indiqué de récolter des écorces de Khaya senegalensis et de Cassia sieberiana, en macération. Il est conseillé de prendre 1/2 à 1 litre à volonté, jusqu'à la guérison. Lorsqu’il s’agit de la pasteurellose bovine, il suffit de recueillir des écorces de Khaya senegalensis, de Cassia sieberianaet de Mangifera indica avec de la potasse, le tout en décoction est à boire 2 litres pour les adultes et 1 litre pour les jeunes, une fois par jour, jusqu'à la guérison. En cas de trypanosomiase, les écorces de Cassia sieberiana, de Prosopis africana et de Khaya senegalensis sont associées à de la chaume de Sorghum bicolor avec du sel, de la poudre en petite quantité, à boire M K Olanipekun et als, “Ethnobotanical survey of medicinal plants used in the treatment of women related diseases in Akoko Region of Ondo-State, Nigeria”, Journal of Medicinal Plants Research. Vol. 10(20), 25/05 (2016) p. 270-277. 85 R Blench, “Dagomba plant names (Preliminary circulation draft)” , Published on WWW. (2006) http://www.rogerblench.info/Ethnoscience%20data/Dagbani%20plant%20names.pdf 86 Frazão-Moreira, A, “The symbolic efficacy of medicinal plants:practices, knowledge, and religious beliefs amongst the Nalu healers of Guinea-Bissa”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 12:24 (2016) 87 A Wezel, « Plantes médicinales et leur utilisation traditionnelle chez les paysans au Niger », Etudes flor.vég. Burkina Faso 6/08 (2002) p. 9-18. 84 27 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente une fois par jour, pendant une semaine88. Les Béninois utilisent aussi contre la pasteurellose bovine, l’écorce de Cassia sieberiana et l’écorce de Aganope stulhmannii en décoction à raison d’un litre pour les adultes et 1/2 litre pour les jeunes, à boire, une fois par jour, jusqu'à la récupération. Lorsqu’il s’agit de la pasteurellose bovine, l’écorce de Cassia sieberiana est associée à celles de Pseudocedrela kotschyi, de Khaya senegalensis, de Prosopis africana et les racines de Mitragyna inermis avec du sucre en décoction à boire le décocté 1/4 litre pour les jeunes et 1/2 litre pour les adultes à raison de deux fois par jour, jusqu'à la récupération totale89. Selon les informations du marché d’Abomey-Calavi), la plante appelée Hinhami (Fon), sert à traiter les infections internes, en procédant à la décoction de la tige feuillée90. Les morsures de serpent se soignent en décoction de racines de Cassia sieberana91. Au Togo, les racines et feuilles contenant des aglycones flavonoïdiques sont utilisées contre le paludisme92. En Guinée-Bissau, la plante sert à traiter les douleurs, l’impuissance masculine, l’anémie, les troubles sanguins, les symptômes non identifiés de maladies, les affections en décoction des racines, feuilles de Cassia sieberiana93. Tandis qu’en Guinée Conakry, la plante est utilisée pour ses propriétés diurétiques, ténifuges, antiblennorragiques, aphrodisiaques par l’usage de l’écorce et de la racine de Cassia sieberiana en décoction. Lorsque les graines sont enfouies dans le sol d'une case, elles 88 H. G. Dassou et als, « Diversité, usages vétérinaires et vulnérabilité des plantes médicinales au NordBénin » , Int. J. Biol. Chem. Sci. 8(1): 189-210, February (2014) 89 Ogni, C. A. , M. Kpodekon, J. Dougnon , H. Dassou, J. Enagnon Goussanou, C. Boko, B. Koutinhouin, I. Youssao, A. Akoegninou, « Dominant bacterial diseases in the extensive and semi-intensive animal breeding and their treatment method by ethnoveterinary medicine in Benin », Journal of Applied Pharmaceutical Science 6/04 (2016) p. 150-158. 90 R . Apema et als, « Les plantes médicinales utilisées dans le traitement de l'hypertension artérielle par les tradipraticiens à Bangui », http://www.gfmer.ch/Activites_internationales_Fr/PDF/HTA-Apema-2011.pdf 91 I.G Doka et al., “Ethnobotanical Survey of Medicinal Plants in West Kordofan (Western S.udan)”, Ethnobotanical Leaflets 13 (2009) p. 1409-1416. 92 K-K, Hodouto, « Etude chimique des plantes à flavonoïdes du Togo », Bull. Méd. Trad. et Pharm. 4/1 (1990) p. 31-48. 93 L. Catarino et als, “Medicinal plants of Guinea-Bissau: Therapeutic applications, ethnic diversity and knowledge transfer”, Journal of Ethnopharmacology 183 (2016) p. 71-94. 28 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente (dit-on), elles rendent volages les femmes qui y habitent94. Les jeunes feuilles ont des propriétés antihelminthiques. Les écorces sont écrasées et mélangées avec de l’eau à prendre pour boisson95. En Sierra Leone, on soigne le paludisme, la jaunisse avec les feuilles fraîches de Canthium glabriflorum bouillies avec celles de Cassia sieberiana et Ocimum viride en décoction pour un usage oral. Et pour soulager la constipation et utiliser la plante comme vermifuge, les racines et feuilles de Nauclea latifolia sont bouillies avec celles de Cassia sieberiana et la décoction est en usage oral96. La constipation se guérit avec les racines mises en petits morceaux et fermentées durant plusieurs jours. La potion amère, provoque une diarrhée. Le paludisme se traite avec les feuilles, en décoction pour usage oral et en bain ou avec des feuilles mises en fermentation. Pour traiter la gonococcie, il faut précéder à la fermentation de petits morceaux de racines durant une nuit et boire la potion obtenue97. Au Congo République démocratique98, les racines sont consommées en décoction99 contre les troubles visuels, la constipation, l’onchocercose, l’asthénie. Il est possible de procéder à la macération de racines de Cassia sieberiana, de Securidaca longipedunculata, pour des usages galactogènes, purgatifs, diurétiques, fébrifuges, hémostatiques. La plante est aussi efficace contre le paludisme, les maux de tête, les maux de ventre, l’asthénie, l’impuissance sexuelle, les maladies vénériennes. On peut adopter les modes de décoction de racines, d’infusion de 94 M Carrière, Plantes de Guinée à l' usage des éleveurs et des vétérinaires Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement département d'élevage et de médecine vétérinair, CIRAD-EMVT 10, rue Pierre-Curie 94704 Maisons-Alfort Cedex France 95 Lans Cheryl , Tonya Khan, Family poultry and Newcastle disease in Africa: the role of ethnoveterinary medicine. University of Victoria, Vancouver (1999). 96 A R Lebbie et al., “Ethnobotanical value and conservation of sacred groves of the Kpaa Mende in Sierra Leone”, Economic Botany 49/3 (1995) p. 297-308. 97 N Krüger et al, „Beobachtungen zur traditionellen Medizin der Mende in Sierra Leone“, Curare, Sonderband 3 (1985) p. 325 -336. 98 A M De Graer, L'art de guérir chez les Azande. Congo, 1/2 (1929) p. 220-254 ; 3 (1929) p. 361 – 408. 99 M Pobeguin, Les plantes médicinales de la Guinée. Paris. (1912). Agriculture pratique des pays chauds, : 1 (1911) 279 - 295, 387 - 394, 484 – 496 ; 2 (1911) p. 37 - 45, 133 144, 233 – 238. 29 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente feuilles, d’écorces du tronc, de fleurs séchées, de la pulpe jaune des fruits, le tout pilé comme purgatif et laxatif. Les écorces de Khaya senegalensis, de Guiera senegalensis et de Cassia sieberana, sont associées en macération, comme un remède diurétique. Pour traiter le ténia, il suffit de prendre une infusion d'écorces de racines de Cassia sieberiana. La plante a aussi les propriétés de faciliter l'accouchement, par la décoction de racines pour bain et usage oral. En cas de paludisme, il faut associer Cassia sieberiana et Nauclea latifolia, pour des bains et fumigations. La décoction de racines de Cassia sieberiana et de Guiera senegalensis régule les règles, traite l’ascite, l’hydropisie. La macération de racines de Piliostigma reticulatum et de Cassia sieberiana produit les mêmes effets thérapeutiques100. 1.4 Toxicité Une étude d’évaluation de la toxicité subaigue des écorces de racine de Cassia sieberiana menée selon Soro Tianga Yaya, Coulibaly Sirabana et Abizi Georges a constaté que l’administration quotidienne sur 28 jours par voie orale des doses de 100 150 et 200 mg/kg de poids corporel (PC) d’extrait aqueux d’écorce de racine de Cassia sieberiana (EACS), n’a eu aucun effet significatif sur la croissance des rats, ni sur le poids, ni sur le foie, ni sur la rate, ni sur les reins des rats traités. Les doses administrées n’ont aucune influence sur les paramètres biochimiques que sont les transaminases, la bilirubine, la créatinine et l’urée, ni sur les paramètres hématologiques. L’observation des coupes histologiques du foie et des reins n’a révélé aucune lésion au niveau de ces organes. Les résultats obtenus au cours de cette études montrent que Cassia sieberiana n’est pas toxique aux doses étudiées et par cette voie d’administration101. 100 D Malgras, (R.P.), Arbres et arbustes guérisseurs des savanes maliennes. Editions Karthala, 22 - 24, boulevard Arago, 75013 Paris, (1992) 480 p. 101 Célestin Ndouffou et als, « Évaluation de la toxicité subaiguë des écorces de racine de Cassia sieberiana. DOI: 10.21474/IJAR01/15189 http://dx.doi.org/10.21474/ijar01/15189. 30 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente 2. Sena occidentalis (Français: Kinkéliba; Fon: Ayahouèman, Gbessinman) Originaire de l’Amérique tropicale, la Senna occidentalis est très répandue en Argentine, en Amérique Centrale, aux Antilles, dans les pays tropicaux, dans tous les continents. Elle est spécialement riche en polyphénols, tels que des tanins, les catéchines, en anthraquinones, en huit flavonoïdes, en xanthones, en stérols. C’est un antioxydant, un antibactérien, un cicatrisant, un hydratant, un cholagogue, un fébrifuge. Elle aide à traiter les maux de ventres, les diarrhées, le paludisme, les courbatures, le stress oxydatif. Elle est très efficace pour la régulation de la tension 31 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente artérielle, ralentit le développement de maladies cardio-vasculaires, traite les affections de la peau. 2.1 Répartition géographique et dénominations La Senna occidentalis est originaire de l’Amérique tropicale depuis le Mexique au nord jusqu'à l'Argentine au sud tout aussi bien l'Amérique centrale et les Antilles, l’Amérique du Sud des pays comme le Brésil (Parama, Rio Grande do Sud, Santa Catarina), la Venezuela, la Guyane, la Colombie, l'Équateur, l'Urugauay et le Paraguay. La plante s’est progressivement répandue dans les pays tropicaux et s'est naturalisée dans tous les continents : en Afrique (de la Libye à l'Afrique du Sud et du Sénégal à l'Éthiopie), en Asie tempérée (Arabie Saoudite, Yémen, Iran, Irak, Liban, Chine), en Asie tropicale : sous-continent indien, en Asie du Sud-Est (Indonésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon, Cambodge, Laos, Thaïlande, Vietnam, Malaisie, Philippines, Singapour), ainsi qu'en Australie et en Océanie (Hawaï, îles Marshall, Micronésie, îles Mariannes du Nord, Palaos, Polynésie française, Pitcairn, Fidji, Nauru, Nouvelle-Calédonie, Nioué, Samoa, Tonga). La plante s'est également naturalisée dans certains États des États-Unis (Alabama, Arkansas, Floride, Géorgie, Mississippi, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Oklahoma, Tennessee, Texas, Virginie). Le Kinkéliba a pour noms : en Français : Café bâtard, Café moka femelle, Café des noirs, Café-nègre102, Café puant, Casse-café, Casse-puante, Cassie puante, Dartrier, Faux kinkéliba, Herbe puante, Indigo, Gros indigo sauvage, Séné à café, Souveraine, Zépyant. Il est appelé en République dominicaine: Brusca; en Dominique: Café moucha ; à Honduras: Frijolillo ; à Guatemala: Frijolillo ; en Haïti: Terrier rouge, Pwa piant, Pwa piyant; à Nicaragua : pico de Pajaro, sin sin ; en 102 « Senna occidentalis (PROSEA) - PlantUse English », sur Pl@ntUse (consulté le 11 novembre 2023). 32 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Barbade (Barbados) : Senna103. La plante est nomméeTalika ou Gumuni en Peuhl, Sekhew ou Duté en langue Wolof du Sénégal. 2.2 Description botanique C’est une herbacée pouvant atteindre 2 m de haut, en forme de mince quenouille. Les feuilles sont alternes, pennées, disposées en spirales. Les folioles formant 3 à 6 paires, ovés à lancéolés, aigus à acuminés. Le pétiole s’exhibe avec une glande à la base, sessile, arrondie ou conique. Les stipules sont linéaire-lancéolées à triangulaires, acuminées, caduques. Les grappes sont axillaires avec fleurs jaunes tandis que les sépales oblongs sont, obtus. Les pétales sont ovés ou elliptiques. Quant aux fruits, ils se présentent sous forme de gousses linéaires, obtuses, mucorinées, dressées, plus ou moins arquées, avec de nombreuses graines ovoïdes. Le kinkéliba ou le combretum micranthum est de la grande famille des combrétacées. Plante typiquement africaine elle est un arbrisseau touffu et buissonnant. Ses fleurs sont petites. « Senna occidentalis », TRAMIL, Programme de recherche appliquée à l’usage populaire des plantes médicinales dans la Caraïbe, Consulté le 11/11/2023 (https://www.tramil.net/fr/plant/senna-occidentalis) p. 1-2. 103 33 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente 2.3 Propriétés biochimiques et phytothérapeutiques La feuille contient des anthraquinones: acide chrysophanique, 1-1´bis(4,4´,5,5´tétrahydroxy, 2,2´diméthyl) anthraquinone104, émodine, physcion et ses glucosides physcion dianthrone8; des flavonoïdes : vitéxine105, matteucinol et jacéidine rhamnosides106, des alcanes107. Quant à la racine, elle contient des flavonoïdes : quercétine108; des anthraquinones : aloémodine109, chrysacine110, acide chrysophanique, helminthosporine, islandicine, physcion, xanthorine111, rhéine112; des xanthones : pinséline, 1-7dihydroxy-3-méthyl xanthone113; des stérols : campestérol, β-sitostérol114, stigmastérol115. L’extrait aqueux (décoction) lyophilisé de racine fraîche, (dose unique de 2 g/kg) par voie orale à la souris NGP (5 mâles et 5 femelles), a augmenté le transit intestinal avec une différence significative (p≤0,05 ; parcours moyen du groupe contrôle = 50,99% ± 3,81% ; parcours moyen du groupe traité = 66,24% ± 2,53%. La RD Tiwari, et al., J, 1977 , “Anthraquinone pigments from Cassia occidentalis”. Planta Med Suppl 32(4):375-377. 105 R Anton et al., « Contribution à l'étude chimique du Cassia occidentalis L ». Annales Pharmaceutiques Françaises 26/2 (1968) p. 673-680. 106 RD Tiwari et al., “Flavonoids from the leaves of Cassia occidentalis”, Phytochemistry 16/7 (1977) p. 1107-1108. 107 Majumdar et al., “Surface hydrocarbons from the leaves of some Cassia species”, J Indian Chem Soc 64/4 (1987) p. 259-260. 108 AC Alves, « Pharmacological study of the root of Cassia occidentalis”, An Fac Farm Porto 24 (1964) p. 65-119. 109 PP Rai et al., “Anthraquinone glycosides from plant parts of Cassia occidentalis”, Indian J Pharm Sci 45/2 (1983) p. 87-88. 110 AC Alves et al., “Pharmacological study of the root of Cassia occidentalis”, An Fac Farm Porto 24:(1964) p. 65-119. 111 NA Kudav, “Chemical investigation on Cassia occidentalis. II. Isolation of islandicin, helminthosporine, xanthonin and NMR spectral studies of cassiollin and its derivatives”. Indian J Chem 12: (1974 ) p. 10421044. 112 R Anton et al., « Contribution à l'étude chimique du Cassia occidentalis L ». Annales Pharmaceutiques Françaises 26(2) (1968) :673-680. 113 GR Wader et al., “Chemical investigation of Cassia occidentalis Linn. with special reference to isolation of xanthones from Cassia spp”, Indian J of Chemisitry 26/B7 (1987) p. 703. 114 Lal Jawahar et al., “Physcion and phytosterol from the roots of Cassia occidentalis”, Phytochemistry 12/5 (1973) p. 1186. 115 NA Kudav, “Chemical investigation on Cassia occidentalis. II. Isolation of islandicin, helminthosporine, xanthonin and NMR spectral studies of cassiollin and its derivatives”. Indian J Chem 12 (1974 ) p.10421044. 104 34 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente décoction de feuille séchée, de racine et de graine (1 ml/plaque) in vitro, a inhibé Epidermophyton floccosum, Microsporum gypseum, Trichophyton mentagrophytes et T. rubrum16. L’extrait hydroalcoolique (50%) de feuille in vitro a été actif (CIM = 50 µg/ml) contre Trichophyton rubrum, mais pas contre Epidermophyton floccosum ni Microsporum gypseum116. L’extrait hydroalcoolique (50%) de feuille in vitro contre Neisseria gonorrhoea a été inactif à une concentration de 50 µl/disque117. L’extrait aqueux de racine séchée à une concentration de 6% in vitro, a eu un effet contre Candida albicans sur plaque d’agar-agar118. Les extraits méthanoliques de feuille et de graines séchées (2 mg/ml) in vitro ont été inactifs contre Pseudomonas aeruginosa, Streptococcus Spp, Staphylococcus aureus, Streptobacillus spp, Salmonella spp, Corynebacterium diphtheriae et Neisseria spp119. L’extrait éthanolique (95%) de feuilles séchées a montré une activité insecticide à une concentration de 50 µg sur Rhodnius neglectus120. L’extrait éthanolique in vitro sur Plasmodium falciparum a produit une inhibition de 60%. L’extrait dichlorométhanique de feuille (6 mg/mL) in vitro, sur Plasmodium falciparum a montré une activité antiprotozoaire en inhibant sa croissance dans une proportion de 81,7%121. L’extrait de feuille in vivo suivant la méthode expérimentale d’œdème de patte de rat induit par carraghénine et granulome de coton (1-2 g/kg) a montré une A Caceres et als, “Plants used in Guatemala for the treatment of dermatophytic infections. 1. Screening for antimycotic activity of 44 plant extracts”, J Ethnopharmacol 31/3 (1991) p. 263-276. 117 A Caceres et als., “Antigonorrhoeal activity of plants used in Guatemala for the treatment of sexually transmitted diseases”, J Ethnopharmacol 48/2 (1995) p. 85-88. 118 C Perez et al., “Antifungal activity of plant extracts against Candida albicans”, Amer J Chinese Med 25/2 (1997) p. 181-184. 119 HSN Hussain et al, “Plants in Kano ethomedicine; screening for antimicrobial activity and alkaloids”, Int J Pharmacog 29 (1991) p. 51-56. 120 G Schmeda-Hirschmann et al., “A screening method for natural products on triatomine bugs”, Phytother Res 6(2): (1992) 68-73. 121 L Tona et als., “Antimalarial activity of 20 crude extracts from nine African medicinal plants used in Kinshasa, Congo”, J Ethnopharmacol 68/1/3 (1999) p. 193-203. 116 35 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente action anti-inflammatoire, mécanisme obtenu après inhibition de la synthèse des prostaglandines122. L’extrait éthanolique (95%) de feuilles séchées, (100 mg/kg/5 jours) par voie orale au rat mâle, a montré une action antihépatotoxique123. L’extrait hydroalcoolique (50%) de feuilles séchées, (500 mg/kg) par voie orale au rat, a eu une action antihépatotoxique124. L’extrait éthanolique (95%) de feuilles et de tiges (33 mL/L) sur duodénum isolé de lapin a eu un effet relaxant de muscle lisse, et spasmogène sur iléon isolé de cobaye125. Quant ’aux vertus thérapeutiques, le kinkeliba est un antioxydant beaucoup utilisé dans la cosmétique. Il est aussi un antibactérien, un cicatrisant et un hydratant. On retrouve le kinkeliba dans des compositions de savons et de sérums. Il est très recommandé pour ses propriétés cholagogues. Les feuilles fraîches mâchées apaisent les maux de ventres et les diarrhées. Il a aussi des vertus fébrifuges. En effet, ses feuilles et les racines sont traditionnellement consommées pour guérir le paludisme. La décoction des feuilles et des racines bouillies et bue plusieurs fois par jour soulagent la fièvre et les courbatures. Son pouvoir antioxydant lui permet de lutter contre le stress oxydatif. Il contient spécialement des polyphénols, tels que des tanins, les catéchines, et huit flavonoïdes, reconnus pour leurs propriétés antioxydantes. Ils ralentissent le vieillissement des cellules contre le stress oxydatif et préservent le corps des maladies dégénératives. Le kinkéliba est un véritable régulateur de la tension artérielle. En effet, ses feuilles sont riches en tanins et catéchines, qui sont des antioxydants qui contribuent à diminuer la tension artérielle. Cela est bénéfique J Sadique et als, “Biochemical modes of action of Cassia occidentalis and Cardiospermum halicacabum in inflammation”, J Ethnopharmacol 19/2 (1987) p. 201-212. 123 S Saraf et als., “Antihepatotoxic activity of Cassia occidentalis, Int J Pharmacog 32/2 (1994) p. 178183. 124 MA Jafri et als, “Hepatoprotective activity of leaves of Cassia occidentalis against paracetamol and ethyl alcohol intoxication in rats”, J Ethnopharmacol 66/3 (1999) p. 355-361 125 PC Feng et als, “Pharmacological screening of some West Indian medicinal plants”. J Pharm Pharmacol 14 (1962) p. 556-561. 122 36 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente pour ralentir le développement de maladies cardio-vasculaires. Il est aussi efficace contre l’obésité. On peut aussi boire la tisane combinée à un régime amaigrissant, pour lutter contre l’obésité, et les risques cardiovasculaires. La plante est efficace pour le traitement des affections de la peau, de la plaie ou de la teigne avec des folioles écrasés et appliqués localement en quantité suffisante sur la zone affectée et le tout recouvert d’une compresse ou d’un linge propre et changer 3-4 fois par jour. Les douleurs générales, la fièvre ou la jaunisse se traitent avec une décoction de 30 grammes de feuilles avec 4 tasses (1 litre) d’eau, à faire bouillir 5 minutes dans un récipient couvert. Le décocté refroidi est filtré et bu, à raison d’1 tasse 3 fois par jour126. Les maux d’estomac se guérissent avec une décoction de 15 grammes de feuilles et 15 grammes de racine dans 4 tasses (1 litre) d’eau à faire bouillir pendant 10 minutes. Lorsqu’il s’agit de l’infusion, il faut ajouter 4 tasses (1 litre) d’eau chaude à 30 grammes de feuilles et les recouvrir, puis les laisser refroidir, filtrer et boire 1 tasse 3 fois par jour 36. Pour traiter le mal de tête, il faut laver soigneusement 1 ou 2 feuilles, les essorer légèrement et les appliquer sous forme de cataplasme sur le front ou la tête. Il est indiqué de se recouvrir avec une compresse ou un linge propre et changer 4 fois par jour. En somme, la plante sert à traiter les affections de la peau, les maux d’estomac, la fièvre, la jaunisse, la mauvaise qualité du sang. L’emploi de la graine guérit les plaies et la teigne. Cependant, si l’état du patient se détériore, si la fièvre ou le mal de tête dure plus 2 jours, ou si la jaunisse ou les maux d’estomac ou de gorge durent plus de 3 jours, ou encore si l’affection cutanée, la plaie ou la teigne persiste au-delà de 5 jours, il faut impérativement consulter un médecin. 126 V Albornoz, Medicina Tradicional Herbaria. Caracas, Venezuela: Editorial Instituto Farmacoterápico Latino S.A. (1993) 174 p. 37 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente 2.4. Toxicité Les extraits aqueux (décoction) lyophilisés de feuille et de racine fraîches, (2 g/kg/jour) par voie orale à la souris NGP (5 mâles et 5 femelles), 5 jours par semaine pendant 35 jours, avec une période d’observation supplémentaire de 7 jours, n’ont pas entraîné de mortalité ni de signes évidents de toxicité. Le jus lyophilisé de 500 g de feuille, appliqué avec un patch de gaze stérile sur la peau rasée de 14 lapins albinos mâles New Zealand sains (2-3 kg), et sur 16 cobayes blancs Hartley des deux sexes (450-500 g), à des doses de 0,5 ml et de 0,75 ml, les animaux étant évalués 24 et 72 heures après l’application, a montré un indice d’irritation primaire < 5. L’analyse histopathologique par biopsie n’a pas montré d’irritation cutanée évidente127. L’extrait aqueux de feuilles (600 mg/mL), obtenu après avoir passé au mixeur la matière végétale fraîche, (1 mL/jour/5 jours) a été appliqué par voie topique sur une zone de la peau du bas du dos de 10 x 5 cm, abimée à l’aide d’un bistouri, de 3 lapins New Zealand, suivant le protocole de l’USP27 NF22, OECD404. Le contrôle a été réalisé avec de l’eau distillée et déionisée sur le côté opposé du traitement des mêmes animaux. On n’a pas enregistré de symptômes ni d’érythèmes ou œdèmes pendant l’expérience, ni au cours de la période d’observation de 12 jours qui l’a suivie128. Les extraits aqueux de racine fraîche (13,07 mg/mL) et de graine fraîche (30,5 mg/mL), broyées, ont été appliqués séparément et par voie topique (100 µL/jour/5 jours), sur une seule paupière de 3 lapins New Zealand, suivant le protocole OECD405. Le témoin a été réalisé avec de l’eau distillée et déionisée sur l’autre paupière du même animal, dans les mêmes conditions. On n’a pas constaté de signes anormaux pendant l’expérience, ni au cours de la période d’observation de 12 L Pazos, “Estudio de irritabilidad dérmica, en piel lesionada de conejo, de hoja fresca de Senna occidentalis”, Informe TRAMIL. Laboratorio de Ensayos Biológicos LEBi, Universidad de Costa Rica, San Pedro, Costa Rica. 2003. 127 L Pazos, “Estudio de irritabilidad dérmica, en piel lesionada de conejo, de hoja fresca de Senna occidentalis”, Informe TRAMIL. Laboratorio de Ensayos Biológicos LEBi, Universidad de Costa Rica, San Pedro, Costa Rica. 2003. 128 38 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente jours qui l’a suivie129. L’extrait éthanolique (95%) de feuilles séchées, (100 mg/kg) administré par voie intrapéritonéale à la souris, n’a pas montré de toxicité générale 130. L’extrait hydroalcoolique (50%) de feuilles séchées (1 g/kg) administré par voie intrapéritonéale à la souris, n’a pas montré de toxicité générale131. La feuille administrée par voie orale au lapin a eu un effet cardiotoxique132. La ration alimentaire de 70 porcs, contaminée à des doses variables par la graine, a provoqué une ataxie ainsi que d’autres dysfonctionnements neuromusculaires133. La gousse fraîche administrée oralement à des porcs a eu une action toxique accompagnée de signes de dégénérescence musculaire, ainsi que de toxicité hépatique et rénale134. La gousse fraîche administrée par voie orale pendant 10 jours à des bovins, et représentant 21,5% de leur diète, a provoqué une myopathie dégénérative toxique à phases et à foyers multiples135. On ne dispose pas d’informations garantissant l’innocuité de son emploi sur des enfants, ni sur des femmes enceintes ou allaitantes. La jaunisse représentant un risque pour la santé, consulter un médecin au préalable. L’emploi de ce remède doit être considéré comme un complément du traitement médical, sauf contre-indication. Toute application locale doit se conformer à de strictes mesures d’hygiène pour éviter la contamination ou une infection supplémentaire. Il faudra éviter de procéder à l’application aux femmes enceintes ou allaitantes, ni aux enfants de moins de 3 ans. GM Garcia et als, “Toxicidad sub-crónica en ratones, del extracto acuoso de hojas frescas de Senna occidentalis”, Informe TRAMIL”, Laboratorio de Ensayos Biológicos LEBi, Escuela de Medicina, Universidad de Costa Rica, San Pedro, Costa Rica (1998). 130 S Saraf et als, “Antihepatotoxic activity of Cassia occidentalis”, Int J Pharmacog 32/2 (1994) p. 178183. 131 MA Jafri et als, “Hepatoprotective activity of leaves of Cassia occidentalis against paracetamol and ethyl alcohol intoxication in rats”, J Ethnopharmacol 66/3 ( 1999) p. 355-361. 132 P O'hara et al., A toxic cardiomyopathy caused by Cassia occidentalis. II Biochemical studies in poisoned rabbits”, Vet Pathol 11/2 (1974) p. 110-124. 133 BM Colvin, “Cassia occidentalis toxicosis in growing pigs”, J Am Vet Med Assoc 189/4 (1986) p. 423426. 134 E Martins, “Intoxicação por Cassia occidentalis (Leguminosae) em suínos”, Pesq Vet Bras 6/2 (1986) p. 35-38. 135 B AT Arth et als, Coffee senna (Senna occidentalis) poisoning in cattle in Brazil. Vet Hum Toxicol 36/6 (1994) p. 541-545. 129 39 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente 3. Cassia occidentalis (Français: Faux kinkéliba ; Fon : Kassiaman; chez les Malinké: Badja) La Cassia occidentalis est connue en français sous le nom de Faux kinkéliba, en Fon Kassiaman, et chez les Malinké Badja est d’origine Sud-américaine. Elle est aujourd’hui répandue dans les régions chaudes du globe et particulièrement en Afrique, surtout sur les terrains vagues et les décombres autour des habitations. Elle a des propriétés antipyrétiques, dépuratives, hépato-protectrices, fébrifuges, sudorifique, antihelminthiques et antifongiques. Elle comporte des xanthones, du chrysophanol contre les bactéries tels que : Staphylococus aureus, Bacillus subtilis, Bacillus proteus, Vibrio cholerae et contre les champignons comme : Aspergillus flavus, Aspergillus niger, Penicillium chrysogenum. Ses dérivés anthracéniques sont antiseptiques et vésicants tandis que les dérivés anthracéniques contenus dans les feuilles ont des appropriés purgatives, diurétiques, laxatives, cholagogues et dépuratives. Les anthraquinones agissent directement sur la musculature au niveau du côlon. Quant’ aux flavonoïdes assurent la fonction diurétique. Les dérivés anthracéniques des feuilles ont des effets ocytociques stimulants de la musculature lisse qui à forte dose, favorisent les contractions au moment de l’accouchement. Les extraits aqueux sont efficaces sur le sarcome. La asthmatiques. plante a des effets anti- 40 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente 3.1 Répartition géographique et dénominations La Cassia occidentalis est originaire de l’Amérique de Sud (sud-est des États unis, Mexique, Porto Rico). Elle s’est progressivement répandue à l’Ile de la Réunion, en Afrique, dans les régions chaudes du globe. En Afrique, cette plante se trouve sur toute la côte, depuis le Sénégal jusqu’au Cameroun en passant par le Nigéria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte-d’Ivoire. Les Cassia ne sont pas normalement grégaires, les tiges se disséminent irrégulièrement dans les peuplements de préférence dans les clairières ou les endroits bien éclairés. Plantes de lumière, elles disparaissent lorsque l’étage dominant devient épais. Cassia occidentalis pousse partout et surtout dans les terrains vagues et les décombres autour des habitations. La cassia occidentalis, encore appelée le faux Kinkéliba est de l’espèce communément appelée kinikinika. En Côte-d’Ivoire, elle est désignée Bébé n'dé chez les tribus Aabbey, M'Bêchil- ê Gnilê-té chez les Attié, Badja chez les Malinké, Álouklou-Sê-rê-Sêrê, Sango-Sêrê-Sêrê chez les Baoulé, et Sêrê-Noumbrou chez les Orodougou. 3.2 Description botanique Les feuilles sont composées généralement pari-pennées, alternes avec un long rachis de 10 cm à 25 cm. Elles ont 5 à 8 paires de folioles opposées, ovales, elliptiques, subsessiles, longues de 3 à 8 cm, larges de 15 à 40 mm à base dissymétrique arrondie ou en coin large. Les folioles sont à marge entière, sommet à pointe acuminée avec 5 à 10 paires de nervures secondaires; la paire terminale est plus grande que les autres. Les stipules sont filiformes, caduques. Le pétiole est long de 2 à 4 cm. Avant la première partie de foliole, on note une gouttière au-dessus et avant la base épaissie une forte verrue (glande) violacée. Une bractée linéaire est notée au sommet du 41 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente rachis. Lorsqu’on froisse les feuilles, elles dégagent une odeur peu agréable. D’où son nom d’herbe puante en français. Les fleurs sont jaunes, regroupées en courtes grappes. Elles sont réunies par 2 à 5 seulement au sommet des rameaux ou au sommet d’un pédoncule axillaire de 2 à 4 cm. Le pédicelle de la fleur mesure 6 à 8 cm. Il présente une bractée à sa base. Le calice est composé de 4 sépales, linéaires, inégaux, elliptiques avec une forme ovale pour l’inférieur. La corolle se déploie large de 3 à 4 cm, a 5 pétales inégaux vernés, concaves, bien séparés. Le pétale supérieur est plus large (développé). Il y a deux verticilles de 5 étamines chacun. Sur les 5 étamines superposées aux sépales, deux sont fertiles, plus grandes, arquées. Des 5 oppositipétales, 4 sont fertiles et petites. Le fruit est une gousse plate, oblongue, dure, de deux couleurs quand elle sèche. Le bord des valves est marron clair, l’intérieur est brun foncé de 10 à 15 cm de long et de 7 à 8 mm de large souvent arqué à sommet obtus. Ses parois sont ondulées, à bande marginale (bourrelet épais, résistant) à sutures proéminentes. Ce fruit contient 10 à 30 graines disposées obliquement à l’extérieur des valves. Le fruit s’ouvre à maturité en 2 valves par 2 fentes, l’une suivant la ligne de suture du placenta, l’autre suivant les nervures dorsales. Les 2 valves se séparent de haut en bas et chacune porte des graines sur son bord placentaire. Le fruit présente des cloisons transversales qui délimitent les logettes monospermes. Les graines sont gris-verdâtres, arrondies ou ovales, petites, dures, variables, aplaties, apiculées mais non arillées. Elles ont un diamètre de 4 mm (5 mm de long sur 3 mm de large). 3.3 Propriétés biochimiques et vertus phytothérapeutiques La plante comporte des xanthones. Le profil phytochimique de cette plante met en évidence des composés en : alcaloïdes, flavonoïdes, leucoanthocyanes, tanins, triterpénoïdes, stéroïdes, quinones, saponines et d’autres composés phénoliques. On 42 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente retrouve dans la racine, la cassiolline identifiée comme étant le 1,7-dihydroxy-5methoxy carbonyl-3 méthyl xanthone de formule brute C16H12O6 (27). Elle exerce une activité anti-inflammatoire par inhibition de la phospholipase A2 entraînant une réduction de la disponibilité de l’acide arachidonique, précurseur des prostaglandines et/ou une stabilisation de la membrane lysosomiale. Cette action a été étudiée en Inde par une méthode « in vitro » et « in vivo » à partir de l’extrait éthanolique de la poudre de feuille de Cassia occidentalis et de Cardiospermum halicacabum chez les rats mâles albinos. La plante a aussi des vertus antihelminthiques. En effet, l’activité antihelminthique des extraits chloroformique, mèthanolique et éthéropétrolique des graines et des feuilles de Cassia occidentalis est confirmée par l’essai in vitro sur des parasites de la peau au Nigeria et en Inde. Elle exerce aussi des effets antibactériens et antifongiques grâce à l’huile volatile et aux formes réduites du chrysophanol. Le chrysophanol sous la forme réduite, manifeste une forte action inhibitrice sur la division cellulaire des bactéries telles: Staphylococus aureus, Bacillus subtilis, Bacillus proteus, Vibrio cholerae et les champignons (Aspergillus flavus, Aspergillus niger, Penicillium chrysogenum), d’où leur utilisation dans les affections cutanées. L’arbuste a des actions sur les affections cutanées grâce aux propriétés conjuguées des groupements OH des dérivés anthracéniques qui sont antiseptiques et vésicants. Quant ‘aux actions purgative et diurétique, elles sont dues aux dérivés anthracéniques contenus dans les feuilles qui sont purgatifs à dose très élevée, laxative à dose élevée, cholagogue et dépurative à faible dose. Les anthraquinones, administrés par voie orale agissent directement sur la musculature au niveau du côlon. L’action diurétique est due à la présence des flavonoïdes. Les activités ocytociques sont le fait des dérivés anthracéniques des feuilles. Ce sont des stimulants de la musculature lisse. À forte dose, une stimulation prononcée favorise les contractions au moment de l’accouchement d’où sa contre-indication chez la femme enceinte dans la médecine moderne. Les propriétés anticancéreuses 43 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente proviennent des extraits aqueux des tiges et des feuilles qui sont efficaces sur le sarcome. Quant’ aux effets anti-asthmatiques, ils proviennent des graines torréfiées réduites en poudre. Les vertus antidiabétique et hypotensive proviennent des graines torréfiées en association avec les écorces de tronc séchées de Terminalia macroptera et de tiges séchées de Tapinanthus sp. Quant ‘aux propriétés antispasmodiques M’Bao a mis en évidence l’activité spasmolytique de l’extrait aqueux des racines de Cassia occidentalis par la méthode curative sur l’intestin isolé de rat. La concentration de 0,96 mg/ml de cet extrait aqueux inhibe les contractions provoquées par l’acétyle choline de 53,8%, l’atropine étant le produit de référence. Cependant, l’extrait aqueux de Cassia occidentalis renferme des composés reconnus par ailleurs comme pouvant posséder des propriétés antispasmodiques : les flavonoïdes, les alcaloïdes. L’utilisation de décocté de racines de Cassia occidentalis comme calmant des douleurs abdominales du nouveau-né est justifiée parce qu’il permettrait à la fois d’éviter les constipations sources de troubles abdominaux chez le nouveau-né et de lutter contre les spasmes. Cassia occidentalis ou Casse des indes est une plante très utilisée aussi bien par les guérisseurs que par les matrones accoucheuses et les populations. Les graines sont généralement récoltées comme substituant du café, d’où le nom « café nègre » ; elles sont utilisées comme boisson réconfortante. Les feuilles sont utilisées en boisson comme fébrifuge, diurétique, sudorifique, antiascitique sous forme de décocté et de macéré. Elles sont aussi prescrites par les matrones accoucheuses au moment de l’accouchement. Une utilisation contre l’asthme consiste à macérer des feuilles dans l’eau (une partie pour 5 parties d’eau) et le liquide obtenu est donné à boire aux malades. En usage interne, une utilisation de la plante a été signalée dans le traitement de l’impuissance, des maladies vénériennes, des helminthiases et des hépatites. En usage externe, on signale l’utilisation de Cassia occidentalis dans le traitement des 44 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente rhumatismes, des brûlures, des paralysies, des maladies oculaires. Au Congo, les feuilles fraîches sont utilisées pour soigner les hémorroïdes : un décocté d’une poignée de feuilles fraîches de Cassia occidentalis dans un litre d’eau est donné aux malades à raison d’un demi-verre de décocté 2 fois par jour. Toujours au Congo, les fractures sont soignées avec le décocté aqueux des feuilles fraîches de Cassia occidentalis associées à celles de Arachis hypogaea, de Ocimum gratissimum et aux pétioles de Musa paradisiaca. En République de Centrafrique, au Mali, au Sénégal et à la Dominique, la pulpe de feuilles fraîches imbibée de sang de coq est appliquée sur les points de morsures de serpent et une cuillerée de suc des feuilles est donnée à boire en même temps. Toujours en Centrafrique, les Mozambos utilisent le décocté aqueux des racines pour combattre les parasitoses intestinales. Au Bénin, les graines sont utilisées dans le traitement de la diarrhée. Pour cela elles sont grillées et réduites ensuite en poudre qui est donnée à manger aux malades. La racine fraîche est aussi utilisée sous forme de décocté aqueux contre l’hépatite virale, à raison de 150 ml 3 fois par jour. Enfin, on note l’utilisation de la poudre de graines grillées dans le traitement de l’azoospermie : le malade est tenu de prendre une cuillerée à café chaque matin pendant un mois puis une cuillerée à café tous les 15 jours pendant 2 à 3 mois. Dans certains pays comme les Caraïbes, le Kenya, les Seychelles, la racine fraîche est utilisée sous forme de macéré pour soigner les douleurs abdominales. Ce macéré aqueux est donné à boire aux malades à raison d’un verre de thé (75 ml), 3 fois par jour. Au Sénégal, les feuilles de Cassia occidentalis sont utilisées sous forme de macéré (15 à 20 g de feuilles dans un litre d’eau), et la racine sous forme de décocté dans le traitement des dyspepsies. La décoction des racines sert à 3 bains par jour contre le paludisme et les états fiévreux. En cas d’albuminurie, la décoction des feuilles est bue plusieurs fois par jour. La macération des feuilles est bue matin, midi et soir pendant 45 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente plusieurs jours contre l’asthme. La macération est obtenue en triturant les feuilles dans de l’eau froide, à filtrer après 2 ou 3 heures lors que le liquide devient vert. Le malade qui souffre de la cataracte doit appliquer en instillations oculaires l’extrait des feuilles trois fois par jour. Le mélange est obtenu en e produit s’obtient en écrasant les feuilles de faux Kinkéliba et une gousse du poivre de Guinée (Xylopia aethiopica) appelé en Fon atakun avec un peu d'eau. Aussi, les fleurs triturées et incorporées dans la pâte du beurre de karité donnent un mélange pour le pansement matin et soir de la plaie du cordon ombilical jusqu’à la cicatrisation complète. La plante conserve des vertus diurétiques et est consommée en infusion ou en décoction des feuilles le matin, le midi et le soir à boire en quantité importante. Les feuilles du faux Kinkéliba sont un véritable fébrifuge lorsqu’on en boit un grand verre de décoction matin, midi et soir. Il en est de même lorsqu’on en prend un bain à vapeur le matin, le midi et le soir. En cas de jaunisse (houessivo assu), le malade doit boire un grand verre, matin, midi et soir, de la décoction des feuilles. Il est possible d’en prendre un bain à vapeur pour avoir les mêmes effets. La décoction des racines prise en boisson 3 fois par jour guérit le Kwashiorkor. Les vertus laxatives ou cholagogues s’observent particulièrement lorsque les feuilles sont macérées dans de l'eau froide, pour servir de bain trois fois par jour en lavement le soir. Il est important de noter que la pâte obtenue après écrasement des feuilles et délayée dans de l'eau tiède, donne solution verte qui sert de bain pour faciliter l’évacuation des voies des voies extra- hépatiques. Lorsque les feuilles associées dans une décoction avec des portions de fruits murs d'ananas, sont consommées en boisson, elles guérissent de la fatigue générale. 3.4 Toxicité 46 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente La toxicité des graines de Cassia occidentalis est due à la présence de toxalbulmine. L’administration des graines aux doses de 0,25 à 3% de poids corporel chez les lapins a permis d’observer une cardiomyopathie fatale et la mort des veaux aux doses de 0,05% à 2% de poids corporel ainsi que celle d’un cheval de 380kg dix jours après l’administration journalière de 250g de graines mélangées à l’avoine. La toxalbulmine est antigénique et elle peut immuniser les chiens lorsqu’on l’administre à ces animaux par injections sous-cutanées répétées. Les graines de la plante sont toxiques car non consommées naturellement par le bétail et il est aussi recommandé d’éloigner les animaux de ces graines en raison de la toxalbumine une enzyme qui cause des intoxications. Toutefois, elle perd cette toxicité grâce à la chaleur ce qui explique l’ingestion facile pour l’humain lorsque les graines sont torréfiées comme les graines de café. 4. Cassia alata (Français : Dartrier ; Fon : Amassou) La Cassia alata, connu sous les noms de Dartrier ou Casse ailé en Français et de Amassou en Fon appartient à la famille botanique des Ceasalpiniaceae, ou des Fabaceae. Elle est originaire du Mexique et s’est étendue à différents pays d'Austronésie, en Martinique, en Amérique du Sud, en Inde, en Indonésie et très 47 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente répandue en Afrique. Elle est riche en flavones, en flavonols en flavonoïdes, flavonoïdes glycosides, l'alatinon, l'alanonal en sucres mono ou di-saccharide, en dérivés phénoliques tels que l'acide para-hydroxybenzénique, des anthraquinones et des acides gras, en hétérosides, en rhéine, en anthraquinones purgatives (aloeémodine, acide chryso-phanique), en anthracénosides (dérivés de la rhéine et de l'anthraquinone). Elle a des propriétés purgatives énergiques, antibiotiques, antimycosiques et antiparasitaires, laxatives, antiallergiques, anti-inflammatoires, antioxydantes, anticancéreuses, antidiabétiques, antifongiques, antihistaminique. Elle est efficace contre les dermatoses diverses: eczéma surinfecté; ulcères tropicaux, herpès circiné (mycose cutanée), parasitoses cutanées surinfectées, la constipation, la dyspepsie, les maladies bucco-dentaires et carie dentaire, les troubles hépatiques, la bronchite, la helminthiase, les douleurs comme celles de piqûres d'épingles, la fracture, les morsures de serpent, les hémorroïdes, la fièvre 4.1 Répartition géographique et dénominations Le Dartrier ou casse ailé, Senna alata est une plante arborescente de la famille des Ceasalpiniaceae, ou des Fabaceae, sous-famille des Ceasalpinioidea, selon la classification phylogénétique. Il appartient à la tribu des Cassieae. Senna alata est originaire du Mexique et peut être trouvé dans divers habitats. Sous les tropiques, il pousse jusqu'à une altitude de 1200 m. Il est considéré comme une espèce invasive dans différents pays d'Austronésie. Il se trouve aussi en Martinique, en Amérique du Sud, en Inde, en Indonésie et très répandue en Afrique. Au Sri Lanka, il est connu sous le nom Ranawara. 48 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Au Bénin la Cassia alata est appelée : Amanssou 136 ou Amassou yovoto en Fon et Goun ; Asun won oyibo (Goun)137 ; Zokou en Sahouè ; Fakantibou, Pertibou en Waama ; Madossohomê, Hontomadassè en Watchi ; Ewèasson en Yoruba138 ; Kangagni, Mandosophoné en Mina ; Mandonsohomé en Adja ; Éwé Assouwan en Nago, Zokou en Sahoué ; Moumonta Kpétimou en Somba ; Fakatibou, Partibou en Waama, Dartrier en Français139 ; Bénin sud, départements du sud (Atlantique, Mono et Ouémé), Au Gabon, la plante est nommée : Movino-Vino (Apindi) ; Difuga-diwissiguenda (Balumbu) ; Itsamuna (Bapunu) ; Guitsamuna (avarama, Bavungu, Eshira) ; Mutotolo (Bavili) ; Ekayi-akira (Benga) ; Eveghe-ngoghe, Ndawule- ntangha, Ndem-ngoghe (Fang) ; Antsovino (Galoa) ; Moviyo-viyo (Miitsogo ivéa) ; Ivondjony'akira ; Igondjo ny'y intsége, Igondjo ny'Akira (Mpongwé); Avon-owanga (Nkomi,Orungu) ; Mavono-Banga (Ngowé)140 ; ngoghe, Évèghengoghe, Ndawule-ntangha Ékayi-Akira (Benga) ; Ndèm- (Fang) ; Vurubanga, Gitsamuna, Magwèra-ma-wisi (Eshira, Bavarama) ; Gitsamuna (Bavungu) ; Movino-vino (Apindji) ; moviyo-viyo (Mitsogo, Ivéa), Mutotolo (Bavili) ; Dadogwè (Bakèlè) ; Lifuluku-li-bwisi-lutsu (Loango) ; Vido (Béséki) ; Difuka-di-wisi-gwènda (Balumbu)141. Au Burkina Faso, elle est désignée sous les noms de : N'kombo (Tagouana), Basa (Guimini), Monmonbougro (Dioula), Kraba, Kaaba (Maho), Zadiago ; Saïkloho (Krou) ; Kogoué (Gagou), Douflabo (Shien), Gobléï (Bété), Nia A.C Adomou et als, « Etude Ethnobotanique des plantes médicinales vendues dans le marché d’AbomeyCalavi au Bénin », Int. J. Biol. Chem. Sci. 6/2/04 (2012) p. 745-772. 137 M. Hounzangbe-Adote, « L'élevage face à la pharmacopée en médecine vétérinaire au sud du. Bénin », Bulletin de la recherche agronomique 33/09 (2001). 138 E Adjanohoun et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques en République populaire du Bénin », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris, 895 p. (1989). 139 F. Natabou Dégbé, Contribution à l'étude de la médecine et de la Pharmacopée traditionnelles au Bénin: Tentatives d'intégration dans le système de santé officiel. Thèse pour l'obtention du diplôme de Docteur en Pharmacie de l'Université Cheikh Anta Diop (Diplôme d'état) (1991) 138 p. 140 E. Adjanohoun et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques au Gabon », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris, (1984) 294 p. 141 A. Raponda-Walker et al., Les Plantes utiles du Gabon. Encyclopédie biologique, Editions Paul Lechevalier, 12 rue de Tournon, Paris VI (1961) 478 p. 136 49 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente adro (Agni), Yamadro (Abron) ; Bendassidio (Koulango)142. La République démocratique du Congo lui réserve des noms comme: Mokolo (Azande)143 ; Nzazi (Kiyaka, bwalu mbala (Kikongo) ; Bombwase (Batiabetuwa)145; Mbata (Wolof) ; Muyiebuissi (Beembe)144 ; Balii (Kiboa) ; Washa wa singa (Tecla) ; Diwuha (Kikusu) ; Makuwa (Swahili) ; Tunda (Lingala)146 ; Bensi – kia147 . En RDC (Ville de Mbandaka, Centre de Bikoro, Cité de Karawa, de Bumba, Gemena (Boyademele, Bogbaguma), Cité de Bosobolo, de Karawa, d’Ingende, de Lokolela, de Libenge, Libenge (Bosa), Tandala (Ngumu), la Cassia alata a pour noms : Ofuele (Kitembo) ; Awata bala, Lotoloto (Ngombe), Imanga lolo (Lomongo), Nsoso (Mpama), Imanga lolo (Lonkundo), Fizizi (Mono) ; dombunzu ; (Tshiluba)148 ; Elokoi, Boongo (Nkundo)149. Gbadowe (Ngwaka) ; Au Congo Tshilongo (Brazzaville), elle est appelée : Baanga ndzazi, Mundzaa ndzazi (Laadi) ; Lifuku (Yoombe) ; Muyili nbusi (Laali) ; Nzama, Kibama (Yaa) ; Mooti (Tié) ; Ngali (Mbaamba), Busila (Tsaangi), Ndungu (Nzabi), Tsinga (Mbôsi), Folele, Oha (Kôyô), Ondzendzeke (Akwa)150. Muyiebuissi (Beembé)151. 142 J. Kerharo et al., Plantes médicinales et toxiques de la Côte-d'Ivoire - Haute- Volta.Mission d'étude de la pharmacopée indigène en A.O.F. Editions Vigot Frères, Paris (1950) 300 p. 143 K. Chifundera, “Antivenomous plants used in the Zairean pharmacopoeia”, African Study Monographs 7/03 (1987) p. 21 -35. 144 H. Hirt, BindandaLa médecine naturelle en Afrique. Comment se soigner par les plantes tropicales. Editions Centre de vulgarisation agricole, B.P. 4008, Kinshasa 2, République du Zaïre, (1993) 144 p. 145 U.U Kawukpa, « Plantes utiles chez les Batiabetuwa de l'ile de Mbie, Kisangani, Zaïre ». African study monographs 15/2 (1994) 49-68. 146 M Nyakabwa et al., « Plantes médicinales cultivées dans la zone de Kabondo à Kisangani (Zaïre) », African study monographs, 11, 2, , (1990) p. 87-99. 147 R.P. Wellens, Sur des plantes médicinales ou utiles du Mayumbe Congo belge d'après des notes du Rév. Père Wellens 1891 - 1924 / par E. De Wildeman, membre de l'Académie de médecine de Paris. Bruxelles : G. Van Campenhout, 8° (1938). 148 Konda ku Mbuta et als, Plantes médicinales de traditions. Province de l'Equateur – R.D. Congo , Kinshasa (2012) 419 p., Institut de Recherche en Sciences de la Santé (I.R.S.S.) in Kinshasa. ISBN 9780955420856 149 A.Verbeeck, « Anticonceptionele Middelen AEQUATORIA » , Revue des Sciences Congolaises, n°1, 14ème année, (1951) p 26 – 28. 150 A Bouquet, « Féticheurs et médecines traditionnelles du Congo (Brazzaville) », Mém. O.R.S.T.O.M., 36 (1969) 282 p. 151 E. Adjanohoun et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques en République populaire du Congo », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris., (1988) 605 p. 50 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Au Nigéria, en région du Akwa Ibom, Cassia alata est désignée Ndaya okon (Ibibio)152 ; au Sud-Ouest: Asunwon, Ogala (Ibo)153; Ringworm Plant, Candle bush (Anglais local)154 (Anglais local)155 ; Asunwon oyibo, Asunron (Yoruba)156; Ufu uguma (Igede)157 : Elle est appelée en République de Guinée : Kötanbalen tyèman (Manika) ; Sinya görkö (Pular) ; Wongele khèmè (Soso)158 ; Ko tambalèn (Malinké), Yaya (Kissi), Sendhyo ouel, Sendyenguèl, Senyamma (Poular), Dartrier (Français)159. En République Centrafricaine (Oubangui), on l’appelle: Odo (Banda), Ihina gbwe zolo (Manja), Gbado (Gbaya), Ngalafo (Linda)160. Au Togo, la plante a pour noms: Madonsohomé en Mina, Kakoka e Nawdem, Kitchingtchig'a en Tem161. Tandis qu’en Côte d'Ivoire, elle est désignée : Djorouba - Brou en Dioula162 ; Côte d'Ivoire : K Ajibesin et als, “Ethnobotanical survey of Akwa Ibom State of Nigeria”, Journal of Ethnopharmacology, Volume 115 (2008) p. 387-408. 153 R.B. Bhat et als, “Some Medicinal Plants of Nigeria”, Journal of Economic and Taxonomic Botany, Vol. 6/1 (1985). 154 F Udoamaka, « The use of plants in the traditional management of diabetes in Nigeria: Pharmacological and toxicological considerations”, Journal of Ethnopharmacology 155, 857–924 (2014) 155 K. A Abo, “Ethnobotanical studies of medicinal plants used in the management of diabetes mellitus in South Western Nigeria”, Journal of Ethnopharmacology, Volume 115, pp. 67- 71, (2008) 156 J.R. Ainslie, “A list of plants used in native medicine in Nigeria”, Imperial Forestry Institute.University of Oxford, Institute Paper, n° 7, (1937) 157 J.O Igoli et als, « Traditional medicine practice amongst the Igede people of Nigeria. Part II”, African Journal of Traditional, Complementary and Alternative Medicines (2) pp. 134 - 152 (2005) 158 S. M.Keita et al., « Etude ethnopharmacologique traditionnelle de quelques plantes médicinales anthelminthiques de la Haute-Guinée (République de Guinée) », Rev. Méd. Pharm. Afr. 13 (1999) p. 49 – 65. 159 M Carrière, Plantes de Guinée à l'usage des éleveurs et des vétérinaires Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement département d'élevage et de médecine vétérinaire . CIRAD-EMVT 10, rue Pierre-Curie 94704 Maisons-Alfort Cedex France 160 A-M Vergiat, « Plantes magiques et médicinales des féticheurs de l'Oubangui (Région de Bangui) (3e partie) », Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol. 16/9-10 (1969)p. 418-456; Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée 17/1-4, (1970) p. 60-91; Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol. 17, n°5-6, Mai-juin 1970. pp. 171-199; Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol. 17/7-9 (1970) p. 295-339. 161 E. Adjanohoun et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques au Togo », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1986) 671 p. 162 G Ambe et al., « Les plantes utilisées dans la médecine et la pharmacopée traditionnelles d'une population Malinke en Côte d'Ivoire », Rev. Méd. Pharm. Afr., Vol. 14 (2000) p. 121 – 130, complétée par: « Diversité des plantes médicinales et ethnotaxonomie en pays malinke de Côte d'Ivoire. Des sources du savoir aux médicaments du futur » p. 331 -338. 152 51 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente akiaki akiagon (Ebrié), nialouba (Ashanti)163 ; On l’appelle en Sierra Leone : Nje pai (Mende), Aiyani (Temne)164; au Cameroun : Datrier, (Français) ; Ngom-Ntangan en Ewondo165 ; au Sénégal : Mbâta (Wolof)166 ; au Ghana: Asentin (Adangbe)167 ; Osempe (Asante-Twi)168 ; Ghana !région des Ashanti) : Simpe169 ; au Burkina Faso : Kasia (Sanan)170; en Sierra Leone : Njepa (Kpaa Mende)171 ; en République de Guinée : Kotambatye (Manike), Sinyagorko (Pular), Wongele khene (Susu) ; en Guinea-Bissau : Cortalinde, Sindjô-el (Fula)172à Madagascar : Anjananjana173, Quatre épingles (Français)174 ; Andrabay en région du Nord175 ; Madagascar du Nord : andrabay, ; quatre épingles, (Antakarana) , Anjananjana (Malgache) ; Candlebush, Ringworm tree (Anglais)176 ; 163 en forrêt de Tampolo: Katrepingle A. Bouquet ET AL., « Plantes médicinales de la Côte d'Ivoire », Travaux et Documents de l' O.R.S.T.O.M., Paris 32 (1974) 232 p. 164 E.S Sawyerr, Medicinal plants of West Africa.Vol. 1 Solomon Islands (1983) 88 p. 165 B.A. Nkongmeneck, « Voies de recours thérapeutiques du diabète et plantes utilisées par les diabètiques au Cameroun: cas de Yaounde et ses environs », Rev. Méd. Pharm. Afr. 14, (2000) p. 89 - 98 166 J.-L.Pousset, Plantes médicinales africaines. Utilisation pratique. Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris, (1989) 156 p. 167 A Asase, “Ethnopharmacological use of herbal remedies for the treatment of malaria in the Dangme West District of Ghana”, Journal of Ethnopharmacology, 129, (2010) p. 367- 376. 168 C. Agyare et als, “An Ethnopharmacological survey and in vitro confirmation of ethnopharmacological use of medicinal plants used for wound healing in Gosomtwi-Atwima-Kwanwoma area, Ghana”, Journal of Ethnopharmacology 125 (2009) p. 393- 403. 169 G Komlaga et als, « Medicinal plants and finished marketed herbal products used in the treatment of malaria in the Ashanti region, Ghana”, Journal of Ethnopharmacology 172 (2015) p. 333–346. 170 P Zerbo et als, « Plantes médicinales et pratiques médicales au Burkina Faso : cas des Sanan », Bois et Forêts des Tropiques,, N° 307/1 (2011). 171 A. R Lebbie, “Ethnobotanical value and conservation of sacred groves of the Kpaa Mende in Sierra Leone”, Economic Botany, 49 /3 (1995) p. 297-308. 172 L. Catarino, “Medicinal plants of Guinea-Bissau: Therapeutic applications, ethnic diversity and knowledge transfer”, Journal of Ethnopharmacology 183 (2016) 71–94. 173 P Boiteau, Médecine traditionnelle et pharmacopée. Précis de matière médicale malgache. Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris 141 p., À partir de la banque de données PHARMEL 2 (réf. HP 10) (1986) 174 M Debray, « Contribution à l'inventaire des plantes médicinales de Madagascar » Travaux et documents de l'O.R.S.T.O.M., n°8, 150 p., (1971) 175 C. Rivière et als, « Les plantes médicinales de la région nord de Madagascar : Une approche ethnopharmacologique », Ethnopharmacologia, 36/11 (2005) p. 36 - 50. Bulletin de la société française d'ethnopharmacologie et de la société européenne 176 J.-P. Nicolas, Plantes médicinales du Nord de Madagascar. Ethnobotanique antakarana et informations scientifiques. Editions Jardins du monde 15, rue saint Michel - 29 190 Brasparts (2012) 296 p. 52 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente (betsimisaraka)177 ; en Tanzanie de l'Est : Mchingu (Zaramo)178 ; en République Centrafricaine : Dotarate (Gbaya dialecte Bossangoa)179 ; au Mali : Kontaba, Kotaba (Bambara), Kontaba, Jaramaa (Malinké)180 ; en Angola : Mangeriobabranca (Kmibundu, Portugais)181 ; Katirepengla182 ; aux Seychelles : Catépen (local), Candle Bush, Ringwormplant (Anglais)183 ; aux Comores : Moegné (île de Anjouan)184 ; à Maurice et Rodrigues : Katrepen185 ; en Ouganda : Mpologoma tekiika186 ; Ile Maurice : Catépen ou Dartier (Créole) ; Seirmé-agahti (Tamoul)187 ; à la Réunion : Quatre épingles, Catréping, Dartrier188 ; en Tanzanie (Région de la Kagera, arrondissement de Katoro) : Mgalula189 ; au Gabon : Moviovio190 ; (Mo- 177 C Sattler et al., « Les outils novateurs de protection et de valorisation des patrimoines culturels et naturels liés aux plantes médicinales : jardin pédagogique, recueil ethnobotanique et éducation populaire », Ethnopharmacologia 58/10 (2017) p. .44-60 . Bulletin de la société française d'ethnopharmacologie et de la société européenne d'ethnopharmacologie. 178 S.C Chabra et als, « Plants used in traditional medicine in Eastern Tanzania.I. Pteridophytes and Angiosperms (Acanthaceae to Canellaceae)”, Journal of Ethnopharmacology, 21 (1987) p. 253- 277. 179 M Boulesteix et al., « Plantes médicinales utilisées par les Gbayas dans la région de Bouar (Empire Centrafricain) », Quatrième colloque du Conseil africain de Malgache pour l'enseignement supérieur (C.A.M.E.S.), Libreville, Gabon, , (1979) p. 23-52. 180 D. Malgras (R.P.), Arbres et arbustes guérisseurs des savanes maliennes. Editions Karthala, 22 -24, boulevard Arago, 75013 Paris, 480 p. (1992) 181 E .Bossard, « La médecine traditionnelle au centre et à l'ouest de l'Angola », Ministério da ciênciae da tecnologia. Instituto de investigaçâo cientifica tropical. Lisboa - p. 531 (1996) (ISBN : 972-672-858-4 182 N. Andriamanga, « Les plantes médicinales anthelmintiques Malagasy », Département de recherches zootechniques et vétérinaires, Cotonou, 48p., (1995) 183 H Bilo, et al., « Herbalism in Seychelles », Curare, Sonderband, 3, 393 - 402, (1985) 184 .Adjanohoun, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques aux Comores», Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris, 216 p., (1982) 185 E. Adjanohoun et als., « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques à Maurice (Iles Maurice et Rodrigues) », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1983) 214 p. 186 P Ssegawa, “Medicinal plant diversity and uses in Sango bay area, Southern Uganda”. Journal of Ethnopharmacology, Volume 113, pp., (2007) p. 521-540. 187 C Daruty, Plantes Médicinales de l'Ile Maurice et des Pays Intertropicaux (p. 215) , General Steam Printing Company, 6, rue du Gouvernement - Maurice (1886) 188 R. Lavergne, Etude ethnobotanique des plantes utilisées dans la pharmacopée traditionnelle à la Réunion. Médecine traditionnelle et pharmacopée », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1989) 236 p. 189 J. Mainen Moshi et als, « Anke WeisheitEthnomedicine of the Kagera Region, north western Tanzania. Part 2: The medicinal plants of Katoro Ward, Bukoba District” Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 2010, 6:19 doi:10.1186/1746-4269-6-19 190 J. Kwenzi-Mikala et al, “Pharmacopée et médecine traditionnelles chez les Pygmées du Gabon. Barimba et Baghama (Nyanga), Babongo (Ngounié, Ogooué Lolo et Haut Ogooué ) et les Bakoya (Ogooué Ivindo) , Programme : Société-Nature chez les Pygmées du Gabon. (Publication UNESCO) 53 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente )viyo+viyo, (Mo-)kéba+kéba (langue Eviya)191 ; dans les provinces du Nord-Ouest et du Sud Est): Novonga192 ; en Angola (province de Uíge) : Balakasa (Kik.)193 ; Guatemala : Barajo ; République dominicaine : Guajabo ; Vénézuela : Majagüillo, Tarantantán ; Martinique : kasyalata ; Saint-Vincent- et- les Grenadines : River grava, River senna ; Trinité-et-Tobago : Wild guava, Wild senna. 4.2 Description botanique Le dartrier a une hauteur variant d’1-4 mètres selon la nature du sol et les conditions climatiques. Ses feuilles sont composées-pennées qui mesurent de 50-80 cm de long. Le feuillage ornemental s’ouvre le matin et se ferme le soir. Les fleurs sont grandes, en longs épis jaune-orangé ressemblant à une bougie jaune d'où son surnom d'arbre candélabre. Les feuilles et fleurs ont une odeur fétide.Les fruits sont des gousses presque droites, brun foncé devenant noires, d'environ 15 cm de long et 15 mm de large. Sur les deux côtés des ailes entourent le long de la nacelle. Les gousses contiennent de 50 à 60 graines triangulaires. Ces graines sont disséminées par l'eau ou les animaux. 4.3. Propriétés biochimiques et phytothérapiques 191 L.J Van der Vee et al, « Une société traditionnelle noire africaine et ses plantes utiles : les Eviya du Gabon », Document soumis à publication http://www.ddl.ish-lyon.cnrs.fr/fulltext/Van der Veen/Van der Veen_à paraître_a.pdf 192 G. R Feuya Tchouya, « Ethnopharmacological surveys and pharmacological studies of plants used in traditional medicine in the treatment of HIV/AIDS opportunistic diseases in Gabon”, Journal of Ethnopharmacology 162 (2015) p. 306–316. 193 T. Lautenschläger, “First large-scale ethnobotanical survey in the province of Uíge, northern Angola”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 14:51 (2018). 54 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente L’arbuste Cassia alata contient notamment des flavonoïdes, des sucres mono ou di-saccharide, des dérivés phénoliques tels que l'acide para-hydroxybenzénique, des anthraquinones et des acides gras. Les feuilles contiennent des hétérosides, de la rhéine, des anthraquinones purgatives (aloe-émodine, acide chryso- phanique) dont la teneur serait équivalente au séné officinal. Toutes les parties de la plante contiennent des anthracénosides (dérivés de la rhéine et de l'anthraquinone) en quantité supérieure au séné officinal. Il est certes vrai que le dartrier est potentiellement un purgatif énergique, mais il a surtout des propriétés antibiotiques, antimycosiques et antiparasitaires. La pulpe jaune brun à noirâtre à maturité est riche en pectine et mucilage,et contient 0,2 à 3% de dérivés anthracéniques et de composants analogues aux sennosides A et B du séné. La pulpe est donc laxative mais de façon plus douce que le véritable séné. De plus, Cassia alata a des propriétés antiallergiques, antiinflammatoires, antioxydantes, anticancéreuses, antidiabétiques et antifongiques. Les composés métabolites isolés comprennent les flavones, les flavonols, les flavonoïdes glycosides, l'alatinon, l'alanonal et le β-sitostérol-β-D-glucoside. Les composés ont été isolés principalement des feuilles. Une identification plus approfondie est nécessaire pour découvrir les métabolites secondaires provenant d'autres parties de la plante, telles que les graines, les fleurs et l'écorce, qui auraient une puissante activité antibactérienne et antifongique194. Les extraits aqueux (10%)’ et hydroalcoolique (95%) de feuille fraîche, in vitro, testés sur Staphylococcus aureus, Trichophyton rubrum, Microsporum canis et Candida albicans, n’ont inhibé la croissance d’aucune souche. L’extrait hydroalcoolique a eu une action sur tous les micro-organismes étudiés, spécialement Trichophyton rubrum (100%) et Microsporum canis (83%)195. Le jus de plante 194 Fatmawati Sri et als, « Chemical constituents, usage and pharmacological activity of Cassia alata », National Library of Medecine 07 (2020). 195 M Fiallo et al., “Evaluación in vitro de plantas usadas en afecciones de la piel: Extractos vegetales antimicóticos y antimicrobianos. Informe TRAMIL. CIBIMA, Fac de Ciencias, Universidad Autónoma UASD, Santo Domingo, Rep. Dominicana (1992). 55 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente entière in vitro a été inactif sur Epidermophyton floccosum, Microsporum gypseum, Trichophyton rubrum et Candida albicans196. L’extrait de feuille séchée in vitro, a eu une action antibactérienne contre Staphylococcus aureus (souches sensibles et résistantes à la pénicilline) et Pseudomonas aeruginosa, isolés de sécrétions et par grattage de la peau de patients. Une autre bactérie sensible a été Streptomyces pyogenes197. L’infusion de jeune feuille séchée in vitro (5%) a totalement inhibé la croissance de Trichophyton mentagrophytes, T. rubrum, Microsporum canis, M. gypseum et Epidermophyton floccosum inguinalis, mais elle n’a pas été active à 2,5%. Ces mêmes extraits (2,5 et 5%) n’ont pas inhibé la croissance de Candida albicans ni de Cryptococcus neoformans198. Les décoctions de feuille, d’écorce de la tige et de la racine (1 mL) in vitro, ont été inactives contre Epidermophyton floccosum, Microsporum gypseum, M. canis et Trichophyton mentagrophytes. L’extrait éthanolique sec de feuille appliqué en pommade (10% en base polyéthylène glycol) sur peau de lapin, a montré une action cicatrisante199. L’extrait aqueux de feuille appliqué localement (en concentration de 100, 90 et 80% selon la zone corporelle) sur l’être humain atteint de Pityriasis versicolor, a éliminé le champignon Malassezia furfur cause de la maladie200. L’extrait hydroalcoolique (50%) de feuille séchée s’est vu attribuer une action antihistaminique201. Le Cassia alata est un remède universel, dans les pays pauvres, pour soigner des dermatoses diverses: eczéma surinfecté; ulcères tropicaux, herpès circiné (mycose cutanée), parasitoses cutanées surinfectées. Le jus des feuilles hachées et C Achararit et als, “Inhibitory action of some Thai herbs”, Mahidol Univ Fac Pharm Bangkok, Thailand (1983). TV Benjamin et als, “Investigation of Cassia alata, a plant used in Nigeria in the treatment of skin diseases”, Quart J Crude Drug Res 19(2/3) (191) p. 93-96. 198 A Caceres et als, “Plants used in Guatemala for the treatment of dermatophytic infections. 1. Screening for antimycotic activity of 44 plant extracts”, J Ethnopharmacol 31/3 (1991) p. 263-276. 199 PALANICHAMY S, AMALA BHASKAR E, BAKTHAVATHSALAM R, NAGARAJAN S, 1991 Wound healing activity of Cassia alata. Fitoterapia 62(1):153-156. 200 DAMODARAN S, VENKATARAMAN S, 1994 A study on the therapeutic efficacy of Cassia alata, Linn. Leaf extract against pityriasis versicolor. J Ethnopharmacol 42(1):19-23. 201 MOKKHASMIT M, NGARMWATHANA W, SAWASDIMONGKOL K, PERMPHIPHAT U, 1971 Pharmacological evaluation of Thai medicinal plants (cont.). J Med Assoc Thai 54(7):490-504. 196 197 56 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente pressées avec ou sans jus de citron sert à préparer une pâte en mélangeant de la poudre de feuilles séchées et de l'eau ou de la graisse, de l'huile ou de la vaseline. Les tradipraticiens exigent de bien frotter les lésions mycosiques avec cette pâte. L'infusion de feuille est laxative: 8 feuilles dans un litre d'eau bouillante, une à deux tasses par jour. Au Bénin, la constipation se traite avec la tige feuillée de Cassia alata, de Ocimum gratissimum, en décoction par voie orale. Les folioles de Cassia alata, les feuilles de Jatropha curcas sont prises en décoction pour les mêmes effets, de même que la décoction de la tige feuillée de Eriosema griseum, de Cassia alata, de Eriosema psoraleoides. Pour lutter contre la dyspepsie, les Béninois ont recours à l’infusion de la tige feuillée de Cassia alata, par voie orale. Les feuilles de Spoindias mombin, de Cassia alata en décoction est aussi efficace contre la dyspepsie ainsi que le décocté de Spondias. Les feuilles de Cassia alata, le fruit mûr de Xylopia aethiopica, en décoction prise par voie orale produit le même effet202. Dans les communes de Dassa-Zoume et de Savè, les maladies bucco-dentaires et carie dentaire se guérissent avec les feuilles de Senna alata pilées en pansement une fois par jour203. Au Sud du Bénin, dans les départements du sud (Atlantique, Mono et Ouémé), la plante est utilisée pour ses vertus contre la gale, les parasitoses externes204. Parmi les plantes médicinales vendues au marché d’Abomey-Calavi, figure Senna alata qui sert à soigner les troubles hépatiques par l’usage de la décoction de la tige feuillée par voie orale205. Les Béninois utilisent aussi la plante comme un purgatif en infusion salée de feuilles et de fruits pour un usage oral. Pour 202 E Adjanohoun et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques en République populaire du Bénin », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1989) 895 p. 203 O. E. I. Djakpa, Ethnobotanique des plantes à usages buccodentaires dans les communes de DassaZoume et de Save. Pour l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle. Université d’Abomey-Calavi. Année académique : 2014-2015 , République du Bénin. 204 M. Hounzangbe-Adote, « L'élevage face à la pharmacopée en médecine vétérinaire au sud du. Bénin », Bulletin de la recherche agronomique 33/09 (2001). 205 A.C Adomou et als, « Etude Ethnobotanique des plantes médicinales vendues dans le marché d’AbomeyCalavi au Bénin », Int. J. Biol. Chem. Sci. 6/2/04 (2012) p. 745-772. 57 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente traiter les dartres, la teigne, les habitants procèdent à l’infusion de feuilles ou à la décoction de feuilles fraîches par voie orale, à raison d’un verre à bière, trois fois par jour durant huit jours206. Au Mali (Bamako), les fruits et feuilles toxiques à trop forte dose, peuvent provoquer la diarrhée. Mais associée en décoction aux feuilles de Afrormosia laxiflora et de Euphorbia hirta, ils sont un véritable remède contre les effets toxiques207. Les feuilles et fruits sont efficaces contre le paludisme et la constipation. Les feuilles pilées de Cassia alata associées à la sève de Euphorbia sudanica dans un bouillon constituent un purgatif. L’infusion des feuilles est efficace contre les maux de ventre, les maladies de la peau. Les feuilles de Cassia, pilées et macérées en onguent sur les affections de la peau, l’herpès sont très efficaces. Les racines en décoction guérissent la blennorragie208. La décoction des feuilles traite la constipation209. Toutefois, la dose doit être modérée pendant la grossesse210. Au Tchad (Logone occidental), les feuilles de Senna alata sont prise en décoction contre le diabète, selon une fréquence de 2 fois / jour pendant deux jours211. 206 F.Natabou Dégbé, Contribution à l'étude de la médecine et de la Pharmacopée traditionnelles au Bénin: Tentatives d'intégration dans le système de santé officiel. Thèse pour l'obtention du diplôme de Docteur en Pharmacie de l'Université Cheikh Anta Diop (Diplôme d'état) (1991) 138 p. 207 Ababacar Maiga et als, “A survey of toxic plants on the market in the district of Bamako, Mali: traditional knowledge compared with a literature search of modern pharmacology and toxicology”, Journal of Ethnopharmacology 96 (2005) p.183-193. 208 D. Malgras (R.P.), Arbres et arbustes guérisseurs des savanes maliennes. Editions Karthala, 22 - 24, boulevard Arago, 75013 Paris, 480 p. (1992). 209 M Traore, Le Recours à la Pharmacopée Traditionnelle Africaine dans le Nouveau Millénaire : Cas des Femmes Herboristes de Bamako, http://www.codesria.org/Archives/ga10/Abstracts%20GA%2015/AIDS_Traore.htm. 210 H. Nordeng et als, “Traditional medicine biology and Ethnomedicine 9:67 (2013). 211 D Nguemo Dongock et als, « Etude ethnobotanique et phytochimique des plantes médicinales utilisées dans le traitement des maladies cardiovasculaires à Moundou (Tchad) », Int. J. Biol. Chem. Sci. 12(1): 203216, February 2018 58 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente En Ouganda, les feuilles de Cassia alata sont consommées en décoction ou en poudre mélangée à de l’eau durant la grossesse212. Les populations du Territoire de la baie de Sang) traitent la jaunisse avec l’infusion de feuilles de Cassia alata213. En République Centrafricaine (Oubangui), les feuilles en décoction sont un véritable laxatif. En cas d’abcès aux pieds causés par des épines ou par des chiques, ou lorsqu’il s’agit de boutons ouverts, elles sont pilées ou écrasées pour une application locale214. Lorsqu’il s’agit de la de varicelle, elles sont prises en décoction par voie orale ou en bain215. À Bangui, les populations traitent l’hypertension avec 500 g à 1 kg de feuilles de Senna alata bouilles dans 2 litres d’eau. La solution obtenue est bue à raison de un verre bambou matin et soir216 En République démocratique du Congo, les feuilles (parfois associées aux fleurs) sont prises en décoction ou infusion ou en poudre contre les ulcères, les herpès, les dartres, la bronchite217. Elles sont triturées et utilisées en friction comme vermifuges et purgatives218. Elles sont aussi pilées, ou utilisées en décoction avec un peu de poivre à boire contre la helminthiase. La décoction peut servir aussi de bain.219 La même recette est valable pour les cas de maladie de la poitrine, des Adjanohoun et al., “Contribution to ethnobotanical and floristic studies in Uganda”, O.U.A./C.S.T.R., Lagos (1993) 213 P Ssegawa, “Medicinal plant diversity and uses in Sango bay area, Southern Uganda”. Journal of Ethnopharmacology 113 (2007) 521-540. 214 A.-M Vergiat, « Plantes magiques et médicinales des féticheurs de l'Oubangui (Région de Bangui) (3e partie) », Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée 16/9-10 (1969) p. 418-456; Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée 17/1-4 (1970) p. 60-91; Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée 1/5-6 (1970) p. 171-199; Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, . 17/7-9 (1970) p. 295-339. 215 M Boulesteix et al., « Plantes médicinales utilisées par les Gbayas dans la région de Bouar (Empire Centrafricain) », Quatrième colloque du Conseil africain de Malgache pour l'enseignement supérieur (C.A.M.E.S.), Libreville, Gabon, (1979) p. 23-52. 216 R Apema etals, “Les plantes médicinales utilisées dans le traitement de l'hypertension artérielle par les tradipraticiens à Bangui », http://www.gfmer.ch/Activites_internationales_Fr/PDF/HTA-Apema-2011.pdf 217 R.P. Wellens, Sur des plantes médicinales ou utiles du Mayumbe Congo belge d'après des notes du Rév. Père Wellens 1891 - 1924 / par E. De Wildeman, membre de l'Académie de médecine de Paris. Bruxelles : G. Van Campenhout; 8 (1938) 97 p. 218 P. Ngoi, « La grossesse et l'enfantement chez les Nkundo », AEQUATORIA, Revue des Sciences Congolaises » 7 (1944) p. 121. 219 M Nyakabwa et al., « Plantes médicinales cultivées dans la zone de Kabondo à Kisangani (Zaïre) », African study monographs, 11/2 (1990) p. 87-99. 212 59 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente douleurs comme celles de piqûres d'épingles220. Mais lorsqu’il s’agit des maux d’estomac, les habitants du District de Manianga prennent l’infusion ou la décoction des racines221. Chez les populations de Mbonga sur la rivière Momboyo les fractures se soignent avec de l’huile mélangée aux feuilles chauffées au feu et en frottant l'endroit de la fracture222. Dans la région de Kisangani, pour soigner le mal d’estomac, les habitants disposent d’un litre de vin de palme avec 8 graines Capsicum frutescens et d’une poignée de feuilles de Cassia alata. L’ensemble est bouilli en 20 minutes, puis filtré et bu à raison d’1/2 verre, deux fois par jour223. Chez les populations de Kisantu, Kisangani, Musenge, Walikale, mokolo (Azande), les morsures de serpent se soigent avec la macération de feuilles fraîches de Cassia alata par voie orale224. Dans la Province du Katanga, les racines de Senna alata sont pilées et prises en décoction 1 à 2 verres par jour pendant 2 à 3 jours contre les parasitoses gastro-intestinales225. Dans la ville de Mbandaka, Centre de Bikoro, Cité de Karawa, de Bumba, Gemena (Boyademele, Bogbaguma), la Cité de Bosobolo, de Karawa, d’Ingende, de Lokolela, de Libenge, Libenge (Bosa), Tandala (Ngumu), on utilise le pilat des feuilles de Cassia alata, associé au sel végétal et au calcinat des arêtes du poisson Mungusu en friction contre les mycoses. Les feuilles sont macérées pour le lavement 2 fois par jour et 3 fois par semaine. Le décocté des feuilles de 220 A.M De Graer, « L'art de guérir chez les Azande », Congo, tome 1, n°2, 220 - 254, (1929), n°3, , (1929) p. 361-408. 221 W. Arkinstall, “Medicinal and useful plants collected in the Manianga district of the Republic of Zaïre”, Revue de recherche scientifique. Spécial Médecine traditionnelle au Zaïre Presses de l'Institut de Recherche Scientifique (1979) p .135-158. 222 A Verbeeck, « Inlandse Geneesmiddelen », AEQUATORIA, Revue des Sciences Congolaises 1/1 (1948) p. 23-31, parties 1 à 4 ; AEQUATORIA, Revue des Sciences Congolaises 2/11/5/7 (1948) p. 70-75; AEQUATORIA, Revue des Sciences Congolaises 3/11/ 8/13, (1948) p. 98-102; AEQUATORIA, Revue des Sciences Congolaises 4/11/14-19 (1948) p. 148 – 152. 223 K. Kalanda et als, « Contribution à la connaissance des plantes médicinales du Haut Zaïre: plantes utilisées dans le traitement des maux d'estomac dans la ville de Kisangani », Rev. Méd. Pharm. Afr. 9/1 (1995) p. 59-69. 224 K. Chifundera, “Antivenomous plants used in the Zairean pharmacopoeia”, African Study Monographs 7/03 (1987) p. 21-35. 225 V.Okombe Embeya, Activité antihelminthique de la poudre d’écorce de racine de Vitex thomasii De Wild (Verbenaceae) sur Haemonchus contortus chez la chèvre. Thèse présentée en vue de l’obtention du grade d’Agrégé en Médecine Vétérinaire. Université de Lubumbashi. Faculté de Médecine Vétérinaire (2011) 242 p. 60 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Oncoba welwitschii de Barteria fistulosa, de Senna alata et d’amandes de noix de palme pris par voie orale constitue un remède anti-abortif. Le pilat des feuilles (sur le thorax) en friction est efficace contre la pneumopathie tandis que le décocté ou le macéré des feuilles utilisé pour le lavement est efficace contre l’épilepsie et les filaires à raison d’un verre 3 fois par jour. Le décocté des feuilles par voie orale est efficace contre la blennorragie, la jaunisse226. Dans la région de Kisangani les maux d’estomac se soignent à l’aide du mélange d’un litre de vin de palme, 8 graines Capsicum frutescens, une poignée de feuilles de Cassia alata, le tout est bouilli en 20 minutes et filtré pour un usage d’un demi verre, deux fois jour227. Une poignée de feuilles de cassia alata séchées en infusion dans un litre d’eau permet d’avoir les mêmes résultats. Une autre méthode consiste à mélanger une poignée d’écorces séchées avec un lire d’eau en décoction pendant 10 minutes à usage oral. Pour traiter la mycose, la teigne, la gale, les feuilles fraiches sont pilées et le jus recueilli utilisé en friction sur les parties s infectées du corps228. Au Congo-Brazzaville la décoction d’un litre des feuilles bue matin et soir et celle des racines de 200 ml, matin et soir sont efficaces contre le paludisme. Les racines de Senna occidentalis, de Carica papaya, de Senna alata, de Nauclea latifolia en décoction dans du vin de palme soit ml, matin et soir produisent les mêmes effets. Il en est de même pour la décoction des feuilles de Hiragana madagascariensis, de Senna alata, décoction à raison de 200 ml, et deux fois par jour229. À Brazzaville, les populations se servent de Cassia alata pour se purger. Elles utilisent aussi la Mbuta Konda ku et als, Plantes médicinales de traditions. Province de l'Equateur – R.D. Congo, Kinshasa (2012) 419 p. 227 K. Kalanda et als, « Contribution à la connaissance des plantes médicinales du Haut Zaïre: plantes utilisées dans le traitement des maux d'estomac dans la ville de Kisangani », Rev. Méd. Pharm. Afr. 9/1 (1995) p. 59-69. 228 H. Hirt, La médecine naturelle en Afrique. Comment se soigner par les plantes tropicales. Editions Centre de vulgarisation agricole, Kinshasa 2, (1993) 144 p. 229 A J P Diafouka, Analyse des usages des plantes médicinales dans 4 régions de Congo-Brazzaville. Thèse de doctorat, Université libre de Bruxelles, Faculté des Sciences, Laboratoire de Botanique Systématique et de Phytosociologie (1997) p. 431. 226 61 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente décoction des feuilles de Cayratia debilis, de Bridelia ferruginea, de Pentadiplandra brazzeana de Cassia alata en décoction contre la bilharziose, la blennorragie. Elles font parfois la décoction de la racine de cassia alata pour le même but230. Au Sénégal, les feuilles de Cassia alata, en décoction sont un puissant purgatif. Le suc des feuilles est en application locale est efficace contre les maladies cutanées. Les feuilles, les écorces de la partie souterraine peuvent aussi servir d’application locale. La grippe se soigne avec les feuilles, les inflorescences de Cassia en décoction pour un usage oral. La décoction de feuilles peut aussi servir de bain231. Il est aussi possible que le suc seul de la feuille soit en application locale232. Au Cameroun, les feuilles sont utilisées en décoction contre les maladies parasitaires et infectieuses. Le suc des feuilles en application locale lutte contre les infections cutanées. Les feuilles de Cassia alata, les racines de Carica papaya, le fruit mûr de Citrus medica et la plante entière de Spilanthes filicaulis sont associés en décoction pour usage oral contre les mêmes maladies233. Les feuilles de Cassia alata peuvent être triturées en usage de friction et application locales. Elles peuvent également être triturées, délayées, filtrées, pour le bain. Les feuilles de Spilanthes filicaulis, de Cassia alata et de Ocimum gratissimum pilées peuvent être utilisées par voie vaginale. On peut aussi piler et macérer les feuilles de Cassia ou en décoction pour le lavement. Pour lutter contre la dartre, les populations écrasent les feuilles de Senna alata, avec du sel gemme et huile de palmiste dont elles font l’onction jusqu'à disparition des tâches. Pour faire disparaitre la teigne, elles frottent la partie affectée avec des feuilles, 2 fois par jour. Elles guérissent la fièvre jaune à l’aide de la 230 Bouquet A, « Féticheurs et médecines traditionnelles du Congo (Brazzaville) », Mém. O.R.S.T.O.M. 36 (1969) 282 p. 231 J. Kerharo, La pharmacopée sénégalaise traditionnelle. Plantes médicinales et toxiques. Editions Vigot Frères, Paris (1974) 1011 p. 232 J.-L.Pousset, Plantes médicinales africaines. Utilisation pratique. Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1989) 156 p. 233 J. Mapi, Contribution à l'étude éthnobotanique et analyses chimiques de quelques plantes utilisées en médecine traditionnelle dans la région de Nkongsamba (Moungo). Thèse de Doctorat, Université de Yaoundé, (1988). 62 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente décoction de feuilles avec le sel gemme pour un usage oral, à raison de d’1,5 litre par jour pendant 2 jours. Pour soigner l’erythème fessier, elles procèdent à la macération des feuilles pour une purge par jour, jusqu'à la guérison234 Au Cameroun, on peut traiter le paludisme (timeki, Ewondo) (nnect, Bamikele), en disposant de la décoction de 100 g de jeunes feuilles de Annona senegalensis, avec 100 g de jeunes feuilles de Piptostigma thonningii, 100 g de feuilles de Senna alata, 100 g de Chrysanthellum americana, 100 g de Lippia multiflora, 300 g de Terminalia glaucescens, 300 g de racines de tiges de Nauclea latifolia, 100 g de Ocimum gratissimum dans 5 litres d’eau. La décoction est réduite à 3 litres. Les racines de Nauclea latifolia récoltées tôt le matin ou en soirée sont consommées en décoction, par voie orale à raison d’un verre de 250 ml, matin et soir235. À Yaoundé, 50 g de feuilles macérées dans 1,5 litre d’eau pendant 10 heures donnent une solution consommée par voie orale, soit 1 verre matin, midi, soir pendant 7 jours contre le paludisme236. Dans la vallée supérieure de la forêt du Nyong, les populations utilisent la plante contre la constipation, la fièvre, la helminthiase intestinale, les empoisonnements alimentaires, la jaunisse par l’usage des jeunes feuilles, les écorces de tiges de Senna alata 237 En forêt tropicale de Korup, les mycoses, les infections fongiques se soignent avec la purée de feuilles de Cassia alata frottée sur la peau. Les mycoses, les infections fongiques se guérissent avec la décoction d'écorces en bain. L’hépatite et la jaunisse se soigent avec l’infusion chaude de feuilles de Cassia alata en lavement238. Aux marchés de Douala E Nnanga Nga et als, “Inventaire et caractérisation des plantes médicinales utilisées en thérapeutique dans le département de la Sanaga Maritime: Ndom, Ngambe et Pouma (Cameroun) », Journal of Applied Biosciences 106 (2016) p. 10333-10352. 235 N. Tsabang, « Ethnopharmacological survey of Annonaceae medicinal plants used to treat malaria in four areas of Cameroon”, Journal of Ethnopharmacology 139 (2012) p. 171-180. 236 B.A. Nkongmeneck, « Voies de recours thérapeutiques du diabète et plantes utilisées par les diabètiques au Cameroun: cas de Yaounde et ses environs », Rev. Méd. Pharm. Afr. 14 (2000) p. 89-98. 237 T Jiofack et als, “Ethnobotany and phytomedicine of the upper Nyong valley forest in Cameroon”, African Journal of Pharmacy and Pharmacology 3/4, April, (2009) p. 144-150. 238 A Abondo et als, “Ethnobotany and the medicinal plants of the Korup rainforest project area, Cameroon”, Traditional Medicinal Plants. Dar Es Salaam University Press - Ministry of Health - Tanzania, (1991) 391 p. 234 63 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente et spécialement aux étalages d’ingrédients de la médecine naturelle, on trouve des remèdes contre le paludisme et la jaunisse comme celui des feuilles de Carica papaya destinées pour des usages à voie orale)239. Les dartres, les teignes, les mycoses, les gales, les démangeaisons, la fièvre typhoïde se traitent avec les feuilles et les fleurs de Cassia alata avec loum (Crotonogyne impedita Prain), le tout est écrasé et trituré pour un usage oral et pour la friction sur la peau, à raison de trois à quatre jours240. Aux marchés de Douala Est, sont exposées les feuilles de Senna alata à triturer et à frotter les dartres, les dermatoses. On peut aussi les triturer et presser le suc de feuilles de Senna alata sur la partie à traiter241. Au Centre et Littoral, les populations traitent la gale, les hémorroïdes, la fièvre typhoïde à l’aide des feuilles de Senna alata et Cymbopogon citratus avec un citron (en cas de fatigue) en décoction pour un usage oral, une fois par jour et durant 4 jours242. En milieu Bamileke, les dartres, les dermatoses se soignent avec les feuilles de Cassia alata ramollies à la flamme pour une application locale ou avec la décoction de 40 g de poudre de feuilles et de graines dans 1 litre d’eau pour baigner les parties malades243. Au Nord de l’Angola, les feuilles de Cassia alata écrasées, application locale servent à soigner les maladies de la peau. Les feuilles écrasées et appliquées en compresses autour de la tête calment le mal de tête. La baume de feuilles grillées et 239 S D Dibong et als, « Ethnobotanique et phytomédecine des plantes médicinales de Douala, Cameroun », Journal of Applied Biosciences 37 (2011) p. 2496-2507. 240 J-P. Ngene et als, « Importance dans la pharmacopée traditionnelle des plantes à flavonoïdes vendues dans les marchés de Douala est (Cameroun) », Journal of Applied Biosciences 88 (2015) p. 8194– 8210 241 E Mpondo et als, “Valorisation des plantes médicinales à coumarines des marchés de Douala Est (Cameroun) », Journal of Applied Biosciences 85: (2015) p. 7804-7823. 242 S. D. Dibong et als, « Ethnobotanique des plantes médicinales anti hémorroïdaires des marchés et villages du Centre et du Littoral Cameroun », Journal of Applied Biosciences 96: (2015) p. 9072-9093. 243 E.Vanhee, Contribution à l'étude de plantes médicinales inhérentes au système de santé traditionnel Bamileke (Cameroun). Thèse pour le diplôme d'état de docteur en pharmacie. Faculté de Pharmacie. Université de Lille II, (1996) 125 p. 64 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente huile en application locale traitent la lèpre244. Dans la province de Uíge, les populations soignent les maladies de la peau avec les feuilles de Senna alata, en pâte sur la peau245. Dans tout le pays, l’infusion des feuilles de Cassia alata est un remède purgatif. En application locale par friction, les feuilles sont efficaces contre l’eczéma, les dartres, les dermatoses. Les écorces, feuilles et fleurs associées en décoction servent de bain pour les mêmes effets246. Au Gabon, les folioles de Cassia alata en décoction pour usage oral sont destinées à ceux qui ont au moins 6 ans247. Dans les provinces du Nord-Ouest et du Sud-Est, le SIDA et les maladies opportunistes sont guéries par l’usage de la Cassia alata. Il en est de même pour les éruptions cutanées, les maladies vénériennes, les maux d'estomac, grâce à l’association des feuilles et des tiges248. Le paludisme est traité avec les feuilles de Cyclosorus afer, de Senna alata, de Tetrapleura tetraptera et de Thaumatococcus daniellii en décoction consommée par voie orale. Le paludisme seul peut se guérir avec les feuilles de Dioscorea dumetorum, de Terminalia catappa et de Senna alata en décoction. Un autre remède est celui des feuilles de Mangiferaindica, de Senna alata et de Tetrapleura tetraptera en décoction. Pour guérir le paludisme, il est aussi possible d’utiliser la décoction des feuilles de Thaumatococcus daniellii, de Senna alata, de Tetrapleura tetraptera et de Cyathula prostrata. La décoction de l’écorce, de la tige de Spathodea campanulata avec feuilles de Senna alata et de Citrus aurantiifolia fruits est efficace contre le A Göhre et als, “Plants from disturbed savannah vegetation and their usage by Bakongo tribes in Uíge, Northern Angola”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 12/42 (2016) DOI 10.1186/s13002-0160116-9. 245 T. Lautenschläger, “First large-scale ethnobotanical survey in the province of Uíge, northern Angola”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 14:51 (2018) 246 E .Bossard, « La médecine traditionnelle au centre et à l'ouest de l'Angola », Ministério da ciênciae da tecnologia. Instituto de investigaçâo cientifica tropical. Lisboa - (1996) p. 531 (ISBN : 972-672-858-4) 244 247 E. Adjanohoun et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques au Gabon », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris. (1984) 294 p. 248 G. R Feuya Tchouya, « Ethnopharmacological surveys and pharmacological studies of plants used in traditional medicine in the treatment of HIV/AIDS opportunistic diseases in Gabon”, Journal of Ethnopharmacology 162, 306–316 (2015) 65 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente paludisme249. Les feuilles de Cassia alata écrasées et mélangées avec l'eau, puis filtrées et le mélange tiédi servent de purgatif. Pour traiter les dartres, il faut écraser les feuilles fraîches et frotter sur la partie concernée250. Les feuilles écrasées sont aussi un remède contre le psoriasis251. Pour traiter la dysenterie, les Gabonais écrasent les feuilles de Cassia alata qu’ils mélangent avec de l’eau, filtrent et tiédissent un peu pour le bain. Pour soigner les dartres, ils frottent les feuilles fraîches écrasées de Cassia alata sur la partie concernée252. En Sierra Leone la Cassia alata sert de laxatif lorsqu’on boit la décoction des feuilles sèches253. Cette solution est aussi efficace contre l’herpès. Aussi, est-il possible de presser les feuilles entre les mains et appliquer le jus sur l'herpès. Une autre méthode est d’écraser les feuilles et de les frotter sur le corps et si possible avec des cendres froides254. En Côte-d’Ivoire, les feuilles de Cassia alata est un puissant purgatif255. En forêt du Haut-Sassandra les feuilles servent à guérir la teigne256. Les racines en 249 G Komlaga et als, « Medicinal plants and finished marketed herbal products used in the treatment of malaria in the Ashanti region, Ghana”, Journal of Ethnopharmacology 172, 333–346, (2015) 250 H-P Bourobou-Bourobou et als, Pharmacopée et médecine traditionnelle chez les Pygmées du Gabon, Barimba et Baghama (Nyanga), Babongo (Ngounié, Ogooué Lolo et Haut Ogooué) et les Bakoya (Ogooué Ivindo), Publication de l' UNESCO (2008) http://unesdoc.unesco.org/images/0018/001868/186858fo.pdf. 251 B Akendengue et al., « Medicinal plants used by the Masango people in Gabon”, Journal of Ethnopharmacology 41, (1994) p. 193- 200. 252 J. Kwenzi-Mikala et al, “Pharmacopée et médecine traditionnelles chez les Pygmées du Gabon. Barimba et Baghama (Nyanga), Babongo (Ngounié, Ogooué Lolo et Haut Ogooué ) et les Bakoya (Ogooué Ivindo) , Programme : Société-Nature chez les Pygmées du Gabon. (Publication UNESCO). 253 C A Mac Foy et al., “Medicinal plants in Pujehun district of Sierra Leone”, Journal of Ethnopharmacology, Volume 8, (1983) p. 215-223. 254 G. Barnish et al, “Some medicinal plant recipes of the Mende, Sierra Leone”, Medical research council laboratory P.O.Box 81, Bo, Sierra Leone (l992) 96 p. DVV sponsored, SLADEA Publication Kew 633.88 (10.2). 255 G.Ambe et al., « Les plantes utilisées dans la médecine et la pharmacopée traditionnelles d'une population Malinke en Côte d'Ivoire », Rev. Méd. Pharm. Afr. 14 (2000) 121-130 ; complétée par: « Diversité des plantes médicinales et ethnotaxonomie en pays Malinke de Côte d'Ivoire. Des sources du savoir aux médicaments du futur p 331-338. 66 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente décoction servent de remède laxatif. Pour traiter l’herpès, il suffit de cueillir les feuilles jeunes, les triturer et les passer en friction. Les feuilles triturées et délayées dans de l’eau, servent de lavement. Les feuilles associées aux écorces tige, rameau, tronc de Blighia unijugata, graine de Aframomum melegueta sont pilées et délayées pour servir au lavement et à l’onction avec de l’eau tiède257. Dans le Département d' Issia, le paludisme se soigne avec la décoction de feuilles de Cassia alata par voie orale258. Dans d’autres régions du pays, les populations emploient l’infusion de feuilles de Senna alata, de Senna occidentalis, des écorces de racines de Enantia polycarpa écrasées pour se laver, pour le bain à vapeur contre le paludisme et pour se purger. Dans la ville d’Abidjan beaucoup préfèrent utiliser la décoction des feuilles de Cassia alata pour guérir du paludisme, de la dermatose de la constipation, de l’hypertension artérielle259. Au Nigéria, la constipation se soigne avec les feuilles de Carica papaya séchées au soleil, puis écrasées avec du sulfate d'aluminium pour un usage oral à raison de 2 cuillères à café jusqu'à guérison. La teigne se guérit en frottant la partie affectée avec des feuilles écrasées dans l’eau260. Les populations de la région de l'état de Ondo utilisent collectivement ou séparément Senna alata, Senna sibreriana, Allium ascalonium, Piper guineese, Aspilia africana pour les traitements de règles douloureuses, de pertes vaginales, de fibrome. Les plantes sont trempées dans l'eau de 256 H.Tra Bi Fézan, Utilisations des plantes, par l'homme, dans les forêts classées du Haut-Sassandra et de Scio, en Côte-d'Ivoire. Thèse de Doctorat, 3ème cycle, Université de Cocody-Abidjan, Faculté des Sciences et Techniques (1997). H Tra Bi Fézan, Utilisations des plantes, par l’homme, dans les forêts classées du Haut-Sassandra et de Scio, en Côte-d’Ivoire. Thèse de Doctorat, 3ème cycle, Université de Cocody-Abidjan, Faculté des Sciences et Techniques, (1997). 257 E. Adjanohoun et al., « Contribution au recensement des plantes médicinales de Côte d'Ivoire », Centre Nat. Florist. Univ. Abidjan (1979) 358 p. 258 N Zirihi Guédé et als, « Ethnopharmacological study of plants used to treat malaria, in traditional medicine, by Bete Populations of Issia (Côte d’Ivoire)”, Journal of Pharmaceutical Sciences and Research 2 /4 (2010) p. 216-227. 259 H Tra Bi Fézan et als, « Études de quelques plantes thérapeutiques utilisées dans le traitement de l’hypertension artérielle et du diabète : deux maladies émergentes en Côte d’Ivoire », Sciences & Nature Vol. 5 N°1 : 39 - 48 (2008) R.B.,Bhat et5 als, „Some Medicinal Plants of Nigeria”, Journal of Economic and Taxonomic Botany, Vol. 6 N° 1 (1985) 260 67 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente maïs fermenté. Le liquide est placé sous le soleil chaud et couvert pendant 4 jours. La posologie est de 250 ml par voie orale pendant 2 jours. Senna alata, Senna podocarpa, Allium ascalonium, Allium sativum sont utilisées collectivement ou séparément pour traiter les pertes vaginales, améliorer la capacité sexuelle et soigner les déséquilibres hormonaux. L'eau chaude est versée sur les plantes dans un récipient fermé pendant vingt-quatre heures. La dose normale est de 100 ml par voie orale chaque matin pendant 3 jours261. Parfois, les fleurs de Cassia alata sont réduites en poudre puis délayées pour un usage oral. Les fleurs de Cassia alata, les graines de Piper guineense sont réduites en poudre pour un usage oral. La poudre peut être mélangée avec de la bouillie. Le fruit mûr de Cassia alata peut être réduit en poudre ou utilisé en décoction. Les racines de Cassia podocarpa, de Cassia alata, de Croton zambesicus peuvent être pilées et mélangées avec du sucre pour un usage oral. Les fleurs de Cassia alata, les feuilles de Cassia podocarpa peuvent être réduites en poudre pour un usage oral. Les feuilles jeunes de Cassia alata sont pilées séchées et la poudre consommée par voie orale. Les feuilles jeunes de Cassia sont pilées et le jus mélangé avec de l’eau et du sucre. Les feuilles de Cassia peuvent être réduites en poudre avec de l’alun. Les racines de Cassia podocarpa, de Cassia alata, de Croton zambesicus sont pilées puis mélangées au sucre et à la bouillie. Le fruit mûr de Citrullus lanatus et la racine de Cassia alata, de Anthocleista djalonensis, de Curculigo pilosa sont pilés et mélangés à de l’eau. Le mélange est filtré pour un usage oral. La pulpe fruit de Citrullus lanatus, la racine de Cassia alata, de Anthocleista djalonensis, l’écorce de la partie souterraine de Curculigo pilosa sont utilisées en macération dans de l’alcool pour un usage oral. On peut faire le mélange avec l’eau de Zea mays fermentée. Les feuilles de Cassia alata sont séchées et pilées pour un usage oral. On peut mélanger la poudre avec de l’eau et de l’alun contre le 261 M.K. Olanipekun et als, « Ethnobotanical survey of medicinal plants used in the treatment of women related diseases in Akoko Region of Ondo-State, Nigeria”, Journal of Medicinal Plants Research. Vol. 10(20), pp. 270-277 (25 May, 2016) Article Number: 9BBEEA958735 http://www.academicjournals.org/JMPR 68 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente paludisme. Les racines de Cassia podocarpa, de Cassia alata, de Croton zambesicus sont pilées et mélangées avec du sucre et la bouillie. Les graines pilées en poudre de Aframomum melegueta, les folioles séchées et pulvérisées de Cassia alata sont mélangées avec de la bouillie pour un usage oral. Les fleurs de Cassia alata et les graines de Piper guineense, réduites en poudre sont mélangées au sucre. Les racines de Cassia podocarpa, de Cassia alata, de Croton zambesicus sont pilées et mélangées avec du sucre pour un usage oral. La pulpe fruit de Citrullus lanatus, la racine de Cassia alata, de Anthocleista djalonensis, la partie souterraine écorcée de Curculigo pilosa sont délayées et macérées dans l’eau; le mélange filtré est consommé par voie orale. Les racines de Anthocleista djalonensis, de Cassia alata, de Zanthoxylum dinklagei sont à délayer, macérer dans alcool et filtrer pour un usage oral. Parfois, ces racines peuvent être macérées dans l’eau de Zea mays fermentée. La partie souterraine écorcée de Curculigo pilosa, les feuilles de Cassia alata et les racines de Anthocleista djalonensis, de Zanthoxylum dinklagei sont délayées, macérées dans l’alcool ou l’eau de Zea mays fermentée, le mélange filtré est consommé par voie orale. Il est aussi possible d’associer les racines de Cassia podocarpa, de Cassia alata, de Croton zambesicus et les piler et de leur ajouter du sucre pour un usage oral. Les racines, écorces tige, rameau, tronc de Anthocleista djalonensis, de Cassia alata, du fruit mûr de Citrullus colocynthis, de Xylopia aethiopica peuvent être associés aux écorces, tige, rameau, tronc de Spondias mombin, racines de Rauvolfia vomitoria, de Cassia siamea, le rhizome de Curculigo pilosa, la bulbe de Gladiolus psittacinus en infusion pour un usage par voie orale262. Au Nigéria Ovia Nord - Est de l'état d'Edo, l’eczéma et l’herpès se guérissent avec la décoction de feuilles de Cassia alata et de kérosène pour une application locale. La 262 E Adjanohoun et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques en République populaire du Bénin », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1989) 895 p. 69 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente décoction de feuilles et de jeunes pousses est utilisée avec du savon noir pour le bain263. Chez les populations Yoruba, la décoction des racines de Cassia alata et de Cassia sieberiana est un remède anti emménagogue. Les feuilles pilées mélangées à de la Vaseline sont prise par voie orale comme un remède purgatif. Les feuilles peuvent être associées au poivre pour être pilées comme remède contre la gonococcie, la lèpre. La décoction des feuille de Cassia alata avec un peu de sel gemme est efficace contre la gonorrhée et la gonococcie. Il en est de même pour les jeunes pousses et racine qui soignent la gonococcie. La soupe feuille de Cassia alata est particulièrement efficace contre la gonorrhée persistante. La décoction de la racine avec du sel et l’ananas (pineapple), de Securidaca longipedunculata, du Citrullus vulgaris est bue trois fois par semaine contre la gonorrhée264. Au Sud-Ouest, la macération de feuilles de Cassia alata est bue comme un remède efficace contre le diabète pour un traitement de 1 à 6 mois265. Les Yoruba du Sud-ouest pilent une grande quantité de fruits des champignons Termitomyces microcarpus et la pulpe du fruit de Cucurbita pepo, les feuilles de Cassia alata qu’elles mélangent à d’autres ingrédients pour un usage oral contre la gonorrhée266. Au Sud du Nigéria, les feuilles de Cassia alata, servent à traiter la drépanocytose267. Dans la Région du Akwa Ibom, les maladies de peau se soignent avec poudre de feuilles de Cassia alata, application locale. Il est également possible d’utiliser la décoction de poudre de 263 R K A Egharevb et al., « Ethno- Medical Uses of Plants in the Treatment of Various Skin Diseases in Ovia North East, Edo State, Nigeria”, Research Journal of Agriculture and Biological Sciences, 4/1 (2008) p. 58-64. 264 J R Ainslie, “A list of plants used in native medicine in Nigeria”, Imperial Forestry Institute. University of Oxford, Institute Paper 7 (1937). 265 K. A Abo, “Ethnobotanical studies of medicinal plants used in the management of diabetes mellitus in South Western Nigeria”, Journal of Ethnopharmacology 115 (2008) p. 67- 71. 266 B. A.Oso, « Mushrooms in Yoruba Mythology and Medicinal Practices”, Economic Botany 32 (1971) p. 367-371. 267 O O Amujoyegbe, « Ethnomedicinal survey of medicinal plants used in the management of sickle cell disorder in Southern Nigeria”, Journal of Ethnopharmacology 185 (2016) p. 347-3 70 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente feuilles de Cassia alata, par voie orale, deux fois par jour et durant 5 jours268. Dans l’État de Benue, le peuple Igede affectionne traiter les affections cutanées avec les feuilles de Cassia alata pressées dont le jus est employé en application locale269. Dans l’État de l'Ekiti, feuilles de Senna alata servent aussi contre la helminthiase et les hémorroïdes270. Au Sud-est dans la plaine centrale d’Igbo, l’hypertension se soigne avec un extrait de feuilles bouillies de Cassia alata271. Au Ndokwa Delta State, l’extrait de feuilles pressées de Senna alata est massé sur les parties affectées d'herpès et de craw-craw272. Au Sud du Nigéria, les populations traitent le diabète avec la décoction des feuilles, fleurs, racines, tige, écorce de Cassia alata. D’autres régions du Sud emploient pour ses effets purgatifs ou contre la teigne, l’eczéma, le prurit, les morsures de serpent, ou comme analgésique ou contre la constipation, l’hypertension ou comme anti-infectieux ou contre l’inflammation273. Quant aux marchés de la ville de Lagos, les étalages d’herboristes recommandent contre la leucorrhée, les racines de Glyphea brevis, les racines et feuilles de Senna podocarpa, de Senna alata, d’Allium ascalonicum et de la potasse, le tout versé dans un récipient avec de l’eau chaude laissé au repos jusqu'au jour suivant. La posologie est d’une tasse tous les matins avant le petit déjeuner pendant 3 jours. La préparation est également appropriée pour l'éjaculation chez l'homme274. Dans l’État de Lagos, il existe un usage abortif abortif qui consiste à cuire les feuilles de Cassia alata, les racines de Curculigo pilosa et le fruit de Colocynthis citrullus dans de l'eau provenant K Ajibesin et als, “Ethnobotanical survey of Akwa Ibom State of Nigeria”, Journal of Ethnopharmacology 115 (2008) p. 387-408. 269 J.O Igoli et als, « Traditional medicine practice amongst the Igede people of Nigeria. Part II”, African Journal of Traditional, Complementary and Alternative Medicines 2 (2005) p. 134-152. 270 J Kayode, “Medicobotanical Studies in Relation to Veterinary Medicine in Ekiti State, Nigeria: Checklist of Botanicals used for the Treatment of Poultry Diseases”, Ethnobotanical Leaflets 13 (2009) 40-46. 271 J Okafor, « Identification, utilisation et conservation des plantes médicinales dans le sud-est du Nigeria. Thèmes de la biodiversité africaine, Le Programme d'Appui à la Biodiversité, Numéro 3/07 (1999). 272 E.A Ogie-Odia et al., “Assessment of Some Therapeutic Plants of the Abbi People in Ndokwa West L.G.A of Delta State, Nigeria”, Ethnobotanical Leaflets 13 (2009) p. 989-1002. 273 F Udoamaka, « The use of plants in the traditional management of diabetes in Nigeria: Pharmacological and toxicological considerations”, Journal of Ethnopharmacology 155 (2014) p. 857-924. 274 J D Olowokudejo et als, “An Ethnobotanical Survey of Herbal Markets and Medicinal Plants in Lagos State of Nigeria”, Ethnobotanical Leaflets 12 (2008) p. 851-865. 268 71 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente de la fermentation de fruits moulus de Zea mays durant 45' pour un usage oral. Le mélange est consommé à raison d’un petit verre et trois fois par jour. En usage contraceptif, il faut couper les racines de Cassia alata, de Citrus medica, et de Anthocleista vogelii en décoction dans de l'eau provenant de la fermentation de fruits moulus de Zea mays durant 60 minutes pour un emploi par voie orale d’un petit verre et deux fois par jour. La fertilité est retrouvée lorsqu’on cesse de boire la préparation275. Dans la province du Kwara, les populations récoltent les tiges fraîches avec inflorescences de Cassia alata avant midi ou au couché du soleil pour un usage laxatif. L’inflorescence écrasée est mélangée à de la bouillie. Pour traiter l’herpès et d’autres maladies de la peau, le jus des feuilles et tiges est pressé et appliqué sur les parties affectées. Pour accélérer la délivrance lors de l’accouchement, une forte décoction de feuilles est utilisée. En cas d’indigestion, les feuilles séchées de Cassia alata sont pilées avec celles de Piper guineense dans des proportions égales, le tout est divisé en petites portions qui sont consommées graduellement276. Au Ghana dans la région des Ashanti, le paludisme se traite avec la décoction des feuilles de Senna alata utilisées comme lavement. La décoction des feuilles séchées de Senna alata, Xylopia aethiopica produit les mêmes effets. Ladite décoction est aussi utilisée comme laxative et contre la teigne277. Dans le district de Gosomtwi-Atwima-Kwanwoma, les blessures chroniques, le zona et les brûlures se soignent avec les feuilles de Cassia alata en cataplasme278. Et les populations du Ghana (Ouest du district de Dangme) traitent le paludisme en faisant bouillir une K Bablola et al., “An Examination of the Usage of Herbal Contraceptives and Abortifacients in Lagos State, Nigeria”, Ethnobotanical Leaflets 13: (2009) p. 140-146. 276 R B Bhat et als, “Ethnobotanical studies fron central Nigeria”. Economic Botany 44 /3, (1990) p. 382-390. 277 D K Abbiw, “Misuses and abuses in self-medication with medicinal plants: the case of Erythrophleum in Ghana”, (1996) p.714-718. 275 C Agyare et als, “An Ethnopharmacological survey and in vitro confirmation of ethnopharmacological use of medicinal plants used for wound healing in Gosomtwi-Atwima-Kwanwoma area, Ghana”, Journal of Ethnopharmacology 125 (2009) p. 393- 403. 278 72 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente feuille de Senna alata dans un litre d’eau pour une consommation orale à raison d’une tasse pleine, une seule fois279. Au Togo, les analyses biochimiques ont montré les feuilles de la Cassia alata contiennent des flavones et des flavonols280. Aussi, les populations se servent-elles des feuilles de Crateva religiosa, de Cassia alata en décoction pour le bain et l’usage oral. Le suc des feuilles de Cassia alata s’emploie en application locale contre les affections cutanées. Les feuilles, écorces de la partie souterraine de Cassia alata sont pilées et appliquées localement pour les mêmes besoins. Pour traiter la dyspepsie, les tradithérapeutes utilisent la décoction des feuilles de Acanthospermum hispidum, de Cassia alata par voie orale. Ils utilisent parfois les feuilles seules en décoction281. La région maritime utilise la décoction des feuilles de la plante pour guérir les maladies du foie282. Au Burkina Faso, les dermatoses, mycoses, herpès se soignent avec les feuilles fraîches, la pulpe ou le suc, en application locale. La décoction pour usage oral ou bain des feuilles est un remède efficace contre la blennorragie 283 . Au Niger, les feuilles de Cassia alata en décoction servent à traiter la mycose. Et lorsque les feuilles sont pilées pour une application locale, elles servent à guérir toutes affections cutanées284. A Asase, “Ethnopharmacological use of herbal remedies for the treatment of malaria in the Dangme West District of Ghana”, Journal of Ethnopharmacology 129, (2010) p. 367- 376. 280 K. - K.Hodouto, « Etude chimique des plantes à flavonoides du Togo », Bull. Méd. Trad. et Pharm. 4/1 (1990) p. 31-48. 281 E. Adjanohoun et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques au Togo », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris, 671 p., (1986). 282 M Kpodar, “An ethnobotanical study of plants used to treat liver diseases in the Maritime region of Togo”, Journal of Ethnopharmacology 181 (2016) p. 263–273. 283 J. Kerharo et al., Plantes médicinales et toxiques de la Côte-d'Ivoire - Haute- Volta.Mission d'étude de la pharmacopée indigène en A.O.F. Editions Vigot Frères, Paris, (1950) 300 p. 284 E. Adjanohoun et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques au Nige », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1980) 250 p. 279 73 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Au Madagascar (forrêt de Tampolo), les feuilles de de Senna alata servent à traiter la mycose de la peau (tampano)285. Les feuilles sont utilisées en macération contre les éruptions cutanées (dartres, eczéma, acné). Le jus filtré est utilisé en application locale avec du vinaigre. Les folioles de Cassia alata, les feuilles de Protorhus sp., de Siegesbeckia orientalis, le style et les stigmates, en décoction dans le l’eau du Zea mays, avec le Musa sp produisent les mêmes effets. Les folioles de Cassia alata, racines de Cocos nucifera, le rhizome de Cynodon dactylon, les sommités fleuries de Passiflora incarnata, la plante entière de Viscum sp., l’écorce de la partie souterraine de Cabucala madagascariensis en décoction pour usage oral produisent les mêmes effets286. La plante est aussi un remède dépuratif et vermifuge287. Dans la région du Nord du Madagascar, les plaies, la gale se soignent avec les feuilles de Cassia alata par application locale288. Et pour traiter la constipation, les populations utilisent la décoction de feuilles de Senna alata qui est également un remède purgatif par voie orale289. À l’Est du pays, la communauté rurale d'Ambalabe traite la bilharziose avec la décoction de feuilles de Senna alata en usage oral290. Les habitants de baie de Rigny-Antsiranana au Madagascar soignent l’hypertension artérielle, les maux de ventre avec l’infusion de feuilles de Senna 285 C Sattler et al., « Les outils novateurs de protection et de valorisation des patrimoines culturels et naturels liés aux plantes médicinales : jardin pédagogique, recueil ethnobotanique et éducation populaire », Ethnopharmacologia 58/10 (2017) p .44-60 . Bulletin de la société française d'ethnopharmacologie et de la société européenne d'ethnopharmacologie. 286 P Boiteau, Médecine traditionnelle et pharmacopée. Précis de matière médicale malgache. Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1986). 287 R Pernet, « Les plantes médicinales malgaches.Catalogue de nos connaissances chimiques et pharmaceutiques », Mémoires de l'Institut scientifique de Madagascar. Série B 8 (1957) p. 217-303. 288 C. Rivière et als, « Les plantes médicinales de la région nord de Madagascar : Une approche ethnopharmacologique », Ethnopharmacologia 36/11 (2005) p. 36-50. Bulletin de la société française d'ethnopharmacologie et de la société européenne. 289 J.-P. Nicolas, Plantes médicinales du Nord de Madagascar. Ethnobotanique antakarana et informations scientifiques. Editions Jardins du monde 15, rue saint Michel - 29 190 Brasparts (2012) 296 p. 290 N. H Rakotoarivelo, “Medicinal plants used to treat the most frequent diseases encountered in Ambalabe rural community, Eastern Madagascar”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 11:68 (2015) DOI 10.1186/s13002-015-0050-2. 74 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente alata, les plaies avec le jus de la plante, les maux de ventre avec l’écorce de la racine infusion291. En Guinea-Bissau, les feuilles de Senna alata sont efficaces contre problèmes intestinaux292. En Guinée Conakry, le fruit de Cassia alata décoction sert d’antiseptique et d’anti-infectieux293. Les Guinéens traitent la diarrhée par la décoction de racine de Cassia alata. Les feuilles et fruits étaient jadis utilisés pour fabriquer de l'encre par les enfants fréquentant l'école coranique294. En Sierra Leone, les feuilles séchées traitent les maladies parasitaires de la peau. Elles sont séchées et pilées, puis mélangées avec du jus citron ou huile en cataplasme. Les feuilles et le jus en décoction produisent le même effet thérapeutique295. En milieu Moyamba, les feuilles de Cassia alata sont pilées avec de l'argile pour faire une compresse appliquée à des furoncles pour favoriser l'apparition de pus296. Au Gabon la poudre de feuilles fraîches mélangées à de l'huile de palme ou du jus de citron est efficace contre la blennorragie. Au Gabon (habitat des Eviya), les feuilles fraîches de Cassia sont réduites en poudre et incorporées à de l’huile de palme ou imbibées de jus de citron comme antiherpétique, contre les dartres et autres maladies cutanées. En décoction pour voie orale, les feuilles sont un puissant 291 S Rakotonandrasana et als, « Plantes médicinales des formations végétales de la baie de RignyAntsiranana à Madagascar », Bois et Forèts des tropiques 331/1 (2017). 292 L Catarino, “Medicinal plants of Guinea-Bissau: Therapeutic applications, ethnic diversity and knowledge transfer”, Journal of Ethnopharmacology 183 (2016) p. 71-94. 293 F.B Magassouba et als, « Ethnobotanical survey and antibacterial activity of some plants used in Guinean traditional medicine”, Journal of Ethnopharmacology 114 (2007) p. 44-53. 294 M Carrière, Plantes de Guinée à l'usage des éleveurs et des véterinaires Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement département d'élevage et de médecine vétérinaire. CIRAD-EMVT 10, rue Pierre-Curie 94704 Maisons-Alfort Cedex –France. 295 E S Sawyerr, Medicinal plants of West Africa.Vol. 1 Solomon Islands,. (1983) 88 p. 296 Lebbie A. R., “Ethnobotanical value and conservation of sacred groves of the Kpaa Mende in Sierra Leone”, Economic Botany, 49/3 (1995) p. 297-308. 75 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente remède contre les blennorragies297. Au Nord de la province de l'estuaire, Makokou, les dermatoses, les troubles hépatiques sont soignés avec les écorces et fruits298. À l’Ile Maurice et Rodrigues, la décoction des feuilles sert à traiter le ténia299. À l’Ile Maurice, le sirop de Cassia alata est un dépuratif, constitué à l’aide de 120 g des plantes suivantes: Phyllanthus niruri (curanellie blanche), Phyllanthus urinaria (curanellie rouge), Sigesbeckia orientalis (herbe de Flacq), les racines de Smilax anceps (salsepareille), l’Oxalis repens (petit trèfle), la Davallia tenuifolia (petite fougère), les feuilles de Cassia alata (catépen), l’Embelia micrantha (liane poilly), les feuilles et tiges et racines de Cassia occidentalis (casse puante). Le tout est pilé, puis on procède à deux décoctions avec 12 grammes de sucre. Le mélange est bien cuit en sirop de façon à obtenir 12 bouteilles. La posologie consiste à administrer 2 cuillérées à soupe par jour. Le traitement est à répéter. Pour soigner l’eczéma, le psoriasis, il faut un bain chaud avec des poignées de feuilles de Hydrocotyle asiatica (bevilaqua), de Cassia alata (catépen), de Pittosporum senacia (bois de cerf), de Premna serratifolia (bois de sureau), de Guazuma tomentosa (cacapoule). Au sortir du bain, le malade doit s'enduire avec de l'huile de catépen. Quant ’à l’eczéma et le psoriasis, le sirop est fait à base de 125 g de feuilles de Cassia alata (catépen) en macération dans du rhum durant 24h. La décoction des feuilles mélangée au rhum avec 3 kg de sucre blanc est aromatisée avec Pittosporum senacia (faham), la vanille et la cannelle pour un usage oral à raison d’une cuillérée et trois fois par jour. Pour l’herpès circiné, il faut 100 feuilles de Cassia alata (dartrier) avec 450 grammes d’acide acétique dilué avec 2/3 d’eau en macération durant 12 jours. Le mélange est filtré et évaporé jusqu'à obtenir 22 grammes. Le 297 L J Van der Vee et al, « Une société traditionnelle noire africaine et ses plantes utiles : les Eviya du Gabon », Document soumis à publication http://www.ddl.ish-lyon.cnrs.fr/fulltext/Van der Veen/Van der Veen. 298 M. Lamidi, « Enquête ethnobotanique auprès des tradipraticiens dans 3 régions du Gabon. Iième partie: les plantes actives dans les affections hépatiques et antiparasitaires », Ethnopharmacologia 39 (2007) p. 4451. 299 E Adjanohoun et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques à Maurice (Iles Maurice et Rodrigues) », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1983) 214 p. 76 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente remède obtenu est étendu sur les dartres. La plante est aussi utilisée par les populations mauriciennes pour le traitement purgatif, tambave ou l’athrepsie nutritionnelle, la dartre. Les graines servent souvent de vermifuge300. À l’Ile de la Réunion, on soigne les dartres, les dermatoses avec le suc ou la pulpe de Cassia alata en application locale et en décoction de 3 folioles par voie orale à raison d’une tasse pendant trois jours. Quant ’au vertige, à l’asthme et à l'essoufflement, le malade prend la tisane de 3 feuilles mûres dans 1 litre d’eau. En cas d’oppression, d’hypertension, la tisane est faite dans 1 litre d’eau avec une feuille de Pouzolzia laevigata (Plante Tension), une feuille de Cassia alata, une tige feuillée de Eupatorium riparium (Orthochifon). La potion est usage oral, soit 3 fois la première semaine, 2 fois la deuxième et une fois la troisième301. Aux Seychelles, les feuilles sont utilisées pour des applications locales contre la teigne302. Il est important de retenir que lorsqu’il s’agit des affections cutanées ou les boutons, il faut laver soigneusement 2-3 feuilles avant d’en détacher les folioles, hacher 30 grammes de folioles et les ajouter à 4 tasses (1 litre) d’eau bouillante. Le tout laissé au repos pendant 12 heures sert à laver la zone affectée 2-3 fois par jour. Lorsqu’il s’agit de la teigne ou des champignons (mycose interdigitale), il faut nettoyer la lésion à l’eau bouillie et au savon. Les folioles d’une feuille de Cassia alata soigneusement détachées, lavées et écrasées et appliquées à raison de 5 grammes de matière végétale sur la peau de la zone affectée. La partie est recouverte d’une compresse ou d’un linge propre à changer 3-4 fois par jour. Quant’ au lota (Pityriasis versicolor), il faut disposer de la décoction ou infusion de 30 grammes de feuilles dans un litre d’eau. La décoction est bouillie pendant 5 minutes dans un récipient couvert tandis que l’eau bouillante est ajoutée aux 30 grammes de feuilles, 300 C Daruty, Plantes Médicinales de l'Ile Maurice et des Pays Intertropicaux (p. 215) , General Steam Printing Company, 6, rue du Gouvernement - Maurice (1886). 301 R. Lavergne, Étude ethnobotanique des plantes utilisées dans la pharmacopée traditionnelle à la Réunion. Médecine traditionnelle et pharmacopée », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris, 236 p., (1989) 302 H Bilo et al., « Herbalism in Seychelles », Curare, Sonderband 3 (1985) p. 393-402. 77 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente tout en couvrant le récipient. La solution filtrée et refroidie est dédiée au lavement de la zone affectée, à raison de 2-3 fois par jour pendant 20-30 jours. Une autre procédure consiste à cueillir des folioles d’1-2 feuilles, de les piler dans un mortier en ajoutant quelques gouttes d’eau bouillie, jusqu’à en extraire le jus filtré qui servira à laver la zone affectée, soit 2-3 fois par jour pendant 20-30 jours. 4.4 La toxicité de la Cassia alata La décoction de feuille fraîche (30%) (rendement de l’extrait 13,6 mg/ml), à une dose unique de 6154 mg de matière végétale/kg de poids corporel (volume maximum 2 ml/100 g), a été administrée par voie orale à 6 rats Sprague Dawley (3 mâles et 3 femelles). Le témoin a été réalisé avec de l’eau distillée sur un même nombre d’animaux de caractéristiques identiques. Ils ont fait l’objet d’une période d’observation de 24 heures, prolongée pendant 14 jours. Il n’a pas été constaté de mort ni de signes cliniques adverses303; les études histopathologies n’ont mis en évidence aucune lésion organique. L’extrait n’a pas montré de toxicité dans cet essai. La feuille fraîche écrasée, (0,6 g de matériel végétal en patch de 4 x 3 cm sur peau rasée durant 24 heures), par voie topique sur le rat Wistar (5 mâles et 5 femelles), selon le modèle de toxicité aigüe topique, n'a pas provoqué de mort ni d'autres signes de toxicité durant les 14 jours d'observation. L'étude histopathologique n'a montré aucune lésion. La macération aqueuse de feuille fraîche (à 20%), (0,6 ml, 0,12 g de matériel végétal frais sur une surface d’à peu près 6 cm 2) a été appliquée sur la peau du lapin albinos mâle New Zealand. Au bout de 4 heures, on a retiré le patch pour lecture de l’érythème et l’œdème 24, 48 et 72 heures après. Aucun signe clinique adverse n’a été remarqué, de sorte que cette application a été classée dans la catégorie M J Martinez et als, “Clases Toxicidad Aguda (CTA) de hoja fresca de Senna alata (L.) Roxb”. Informe TRAMIL. Laboratorio Central de Farmacología, Facultad de Ciencias Médicas (2005). 303 78 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente non irritante304. La macération hydroalcoolique (57,28%) de feuille sèche, par voie orale à la souris Swiss albinos (poids 18 à 22 g) a montré une DL50 = 1459.32 mg/kg, selon la méthode OECD-1987305. L’extrait hydroalcoolique de feuille, (10 g de plante séchée/kg) par voie orale et sous-cutanée à la souris, n’a pas montré de signes évidents de toxicité306. L’extrait hydroalcoolique (30%) de feuillage, administré en concentrations de 0,50 à 2,91 mg de solides totaux/ml, lors de l’essai in vitro avec Aspergillus nidulans D30 (ségrégation mitotique) et aux doses de 0,60, 1,21, 2,43 et 1313, 2625, 5250 mg/kg lors de l’expérience in vivo d’induction de micronoyaux, n’a pas montré d’activité mutagène307. 5. Esquisse d’une étude morphologique des plantes Pour mieux nous imprégner de la richesse de nos investigations et approfondir la teneur thérapeutique des plantes, il importe de procéder à une esquisse morphologique de la plante. Chaque partie selon qu’elle soit aérienne, souterraine et aquatique tire de son milieu biologique les substances nécessaires à la photosynthèse, à la croissance de la plante, à son inflorescence, à la production de fruits, à la formation des tiges souterraines, des rhizomes, des bulbes et tubercules ainsi qu’aux transformations particulières du système radiculaire. De l’apex aérien jusqu’à l’apex des racines, tous éléments végétaux et leurs extraits participent des remèdes en 304 M, Lopez et als, Irritabilidad dérmica primaria de la maceración acuosa de hoja fresca de Senna alata (L.) Roxb. Informe TRAMIL. Laboratorio Central de Farmacología, Facultad de Medicina “Dr. Salvador Allende”, La Habana, Cuba (2005). 305 Parra A Logarto et als, “Comparative study of the assay of Artemia salina L. and the estimate of the medium lethal dose (LD50 value) in mice, to determine oral acute toxicity of plant extracts”, Phytomedicine 8/5 (2001) p. 395-400. 306 M Mokkhasmit et als, “Study on toxicity of Thai medicinal plants”. Bull Dept Med Sci 12/2-4 (1971) p. 36-65. 307 A Vizoso et als, Passiflora incarnata L. y Senna alata (L.) Roxo: Estudio toxicogenético que emplea 2 sistemas de ensayos a corto plazo. Rev Cubana Plant Med 7/1 (2002) p. 27-31. 79 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente phytothérapie. Notre méthodologie consistera en une présentation en cinq étapes : la tige, les racines, les feuilles, les fleurs et les fruits. (Source: Parlons Sciences, 26/01/2023)308 5.1 La tige « Les parties d’une plante », Parlons Sciences 26/01 (2023) 1-3, Consulté le 25/06/ 2023 (https://parlonssciences.ca/ressources-pedagogiques/documents-dinformation/les-parties-dune-plante). 308 80 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente La tige est la structure qui forme l’élément essentiel du système radiculaire. Elle est divisée en deux parties : les nœuds et les entre-nœuds. Les nœuds sont les endroits où les bourgeons apparaissent et deviennent des feuilles, d’autres tiges ou des fleurs. Les entre-nœuds sont les parties de la tige entre les nœuds. La tige est la partie aérienne de l’anatomie d’une plante qui la soutient et la structure en soutenant ses autres organes végétaux aériens, tels que les feuilles et les fleurs. Une autre de ses principales caractéristiques est qu'elle a un géotropisme négatif, ce qui signifie qu'elle pousse dans la direction opposée à la gravité. Les tiges peuvent être classées selon le milieu de croissance. Les tiges aériennes se présentent en formes érigées, rampantes, grimpantes et volubiles, ou avec des épines, des stolons ou des vrilles. Les tiges de la plupart des plantes poussent au-dessus du sol, mais les tiges de certaines plantes, comme les pommes de terre, poussent également sous le sol. La partie de la pomme de terre est une tige spécialisée, appelée tubercule, qui sert à entreposer les nutriments de la plante. Le tronc est le nom donné aux tiges des arbres. Les tiges souterraines sont subdivisées en tubercules, rhizomes et bulbes. La tige a pour rôle de transporter les nutriments et les substances à l'intérieur de la plante. De la racine, la sève dite brute monte vers les feuilles à travers les canaux de la tige, où elle s'enrichit en gaz carbonique et donne naissance à la sève élaborée. Elle soutient la plante et permet aux feuilles, aux fleurs et aux fruits de pousser; d’orienter les feuilles face au soleil. Elle conduit l’eau et les nutriments captés par les racines, ainsi que les produits de la photosynthèse effectuée par les feuilles. Il existe quatre catégories de tiges aériennes : la tige dressée qui est suffisamment robuste pour se développer à la verticale ; la tige montante dont la souche est vivace et robuste mais dont les tiges aériennes sont grêles et herbacées ; la tige couchée ou rampante qui est étalée au sol et ne monte pas ou peu, elle est aussi 81 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente dite prostrée ; la tige volubile qui entoure un support pour y prendre appui ; la tige grimpante se fixant sur un support par des crampons qui sont des racines adventives ou par des vrilles, qui sont des feuilles transformées. Les tiges aériennes sont : les cladodes, la chaume des graminées, le stipe (exemple: les palmiers), les tiges caulescentes, les tiges succulentes, le stolon, la tige radicante, les rameaux spécialisés (épines, vrilles). Les tiges souterraines sont : les rhizomes qui poussent horizontalement ou obliquement dans le sol. Ils portent des racines ou seulement un bouquet de feuilles ; les tubercules qui se développent dans le sol, se remplissant de matières nutritives, ils portent des bourgeons appelés "yeux" ; les bulbes dont la courte tige est appelée plateau. Ils portent à leur partie supérieure un bourgeon terminal entouré de feuilles réduites à des écailles charnues imbriquées, gorgées de matière nutritives. 82 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Tiges souterraines : rhizomes, tubercules et bulbes : Source : « Multiplication végétative », Larousse, Consulté le 28/06/2023 (https://www.larousse.fr/encyclopedie/images/Multiplication_v%C3%A9g%C3%A9tative/1010168 ) Les tiges aquatiques qui vivent immergées dans l'eau (hydrophytes). Elles sont des dispositions physiologiques qui lui permettent d'absorber directement l'eau, le dioxyde de carbone et l’oxygène, ainsi que des sels nutritifs. Ainsi, les plantes comme Ceratophyllum, Utricularia et Wolffia, ne possèdent pas de racines qui leur seraient inutiles pour se nourrir. La paroi cellulaire des cellules épidermiques des tiges de ces plantes est recouverte par une mince cuticule perméable aux gaz, à l'eau et aux solutés. La présence de tissus de soutien n'est pas nécessaire en raison de la poussée d’Archimède. D'autre part, la plupart des plantes aquatiques présentent un développement remarquable des espaces intercellulaires, qui, en enfermant de l'air, améliorent la flottabilité ainsi que la diffusion de gaz dans la plante309 (voir aérenchyme). 309 E. Strassburger, Tratado de Botánica, 8va. edición. Omega, Barcelona, 1994, 1088 p. (ISBN84-7102-990-1) 83 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Sources : Tiges aquatiques, Consulté le 28/06/2023 (https://www.google.com/search?q=tiges+acquatiques&tbm=isch&ved=2ahUKEwis06H3meX) 5.2 Les racines La racine vient du bas latin radīcīna, diminutif du latin radix (racine, base, source, fondement) dont est issu l'ancien français rais (racine) qui donne raifort et radis. C’est généralement l’organe souterrain des plantes vasculaires, qui les fixe au sol et qui assure leur ravitaillement en eau et en sels minéraux. Il existe quatre sortes de racines : les racines échasses, qui soutiennent le tronc au-dessus du sol ou de l'eau (palétuvier) ; les racines aériennes (orchidées épiphytes) les racines lianes (banyan) les racines ventouses (vanillier). Leur rôle est : d’ancrer la plante dans le sol; de capter l’eau et les minéraux nécessaires pour la croissance de la plante; d’entreposer des aliments et des nutriments; de fournir un moyen de reproduction appelé multiplication végétative (asexuelle). Elles trouvent généralement dans les sous-sols le peu d’oxygène dont elles ont besoin entre les grains de sol, mais si le sol est saturé (rempli d’eau), l’oxygène est chassé hors de la terre. Si elles ne trouvent pas d’oxygène sous le sol, les plantes commenceront à produire des racines au-dessus du sol. Les racines peuvent être minces et ressembler à des cheveux (racines fibreuses) [A], courtes et épaisses (racines pivotantes) [B], ou entre les deux (p. ex., racines d’ancrage) [C]. 84 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Racines fibreuses d'un plant de tomates (A), racines pivotantes des plantes carottes (B) racines d'ancrage d'un arbre figuier (C) (Sources : (A) Rasbak at Dutch Wikipedia [CC BY-SA] via Wikimedia Commons; (B) Joe Larson / SDA Natural Resources Conservation Service [domaine public] via Wikimedia Commons; (C) Patti Neumann [CC BY-SA] via Wikimedia Commons). On distingue plusieurs types de racines selon l’écologie de la plante. La racine pivotante qui va chercher l’eau en profondeur. Elles sont propres aux arbres et aux plantes des régions sèches. Les racines fasciculées sont les racines qui courent sous la surface du sol. La racine adventive prenant naissance sur une tige (souterraine ou aérienne) tel que les stolons du fraisier. Elle sert souvent à la multiplication végétative et au bouturage des plantes. La racine traçante s’étend horizontalement, elle peut donner des tiges adventives ou drageons. Les racines étant le premier organe que les plantes développent lorsqu'elles germent, elles se font distinguer de par l’ancrage procuré à la plante : les racines contractiles, les racines d'échasses, les racines épiphytes. En considérant leur forme, on peut les classer en racines axonomorphes, fasciculées, napiformes, ramifiées, tubéreuses. Elles peuvent aussi se classer selon le sens de la croissance en racines adventives, aquatiques, suceuses, aériennes et en racines de stockage. Elles ont pour fonction principale d'absorber l'eau et les nutriments grâce aux petits poils absorbants qu'elles possèdent, des aliments qu'elles transmettent ensuite au reste de la plante par l'intermédiaire de la tige. Elles ancrent toute la structure de la plante à l'environnement, soit par des racines souterraines qui s'accrochent profondément, soit par des racines aériennes qui s'ancrent à d'autres plantes ou 85 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente surfaces. Certaines racines font de la photosynthèse, ou se fixent à d'autres plantes pour en absorber les nutriments. Il est important de noter que lorsqu’il s’agit des racines pivotantes, le radicule s'enfonce à la verticale et se développe en racine pivot (B). Il arrive fréquemment que le système racinaire pivotant évolue, des racines adventives émergeant de la partie supérieure du pivot qui régresse, ce qui aboutit à un système racinaire adventif (A). Une racine pivotante est une racine de plante relativement droite et fuselée à orthogravitropisme positif. Elle forme un pôle à partir duquel d'autres racines poussent latéralement. Les plantes avec des racines pivotantes sont difficiles à déraciner et à transplanter. Leur système racinaire pivotant diffère du syastème racinaire fasciculé et traçant. Quant à la forme des racines pivotantes, il faut noter les catégories suivantes : la racine conique, par exemple, la racine tubérisée de carotte; la racine fusiforme comme la racine de radis, les racines napiforme comme celle de navet. 86 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Racine conique racine fusiforme racine napiforme On distingue : les racines pivotantes ou axonomorphes, les racines fasciculées, les acines napiformes, les acines ramifiées, les racines tubéreuses. Mais lorsqu’il s’agit des racines selon le sens de la croissance, on distingue : les racines adventives, les racines aquatiques, les racines suçoirs, les racines acines aériennes, les racines de de stockage. Puis lorsqu’on considère les racines selon l’ancrage, on distingue : les racines contractiles, les racines fulviques ou échasses et les racines épiphytes. La racine pivotante ou axonomorphique se caractérise par une racine principale, d'une épaisseur et d'une taille beaucoup plus importante, à partir de laquelle se ramifient des racines secondaires de longueur et d'épaisseur plus faibles. Racine pivotante Image: Sites Google Ciencias Naturales 87 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente La racine facsiculée encore appelée racine atypique ou fibreuse n’a pas de racine principale, donc toutes les branches sont d'égale importance et peuvent atteindre des tailles similaires. C'est l'un des types que l'on retrouve le plus chez les plantes de jardin. Racines fasciculées Lorsqu’il s’agit des racines nappiformes, la plante contient une grande racine principale qui a évolué pour pouvoir stocker des réserves de nutriments et d'autres substances vitales. Il s'agit donc de racines très épaisses, dont beaucoup sont comestibles. Racines nappiformes La structure de la racine ramifiée rappelle celle des branches d'un arbre. Elle n'a pas de racine principale et se ramifie de manière très marquée. 88 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Racine ramifiée Les racines tubéreuses ont également la capacité de se développer et de croître en stockant des substances de réserve. Cela pouvant se produire dans plusieurs racines et non pas juste dans une principale. Elles sont généralement connues comme tubercules. Racine tubéreuse Les racines adventives sont des racines qui poussent au-dessus du sol. Elles restent en contact avec le sol afin d'en absorber les nutriments et l'eau, mais se développent au-dessus de celui-ci, sans s'enterrer. Ces racines se subdivisent dans les catégories suivantes : foliaires, fibreuses et adventives. Racine adventive 89 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Les racines aquatiques sont caractéristiques des plantes aquatiques. Elles ne sont pas en contact avec le sol et puisent les nutriments dont les plantes ont besoin qui et qui poussent dans les milieux aquatiques. Généralement, ce sont des plantes qui ne sont pas fixées à des surfaces et qui flottent simplement sur l'eau. Racine aquatique Les plantes parasites peuvent développer des racines qui pénètrent dans les branches ou les tiges des plantes qu'elles parasitent ; elles en absorbent les nutriments dont elles ont besoin. On les appelle suçoirs ou racines parasites. Racine parasite ou « suçoir » Les racines aériennes concernent des plantes parasites qui développent leurs racines vers le bas et peuvent arriver à étrangler la plante hôte. Racine aérienne 90 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Les racines de stockage appartiennent à la catégorie des tubercules et autres racines qui sont capables de stocker l'eau et les nutriments sous terre, afin de les protéger contre les prédateurs herbivores et de pouvoir les utiliser en fonction des besoins de la plante. Racine de stockage Les racines contractiles sont également une sorte de racine adventive. Ce sont des racines dont la fonction est de déplacer la pousse vers un endroit proche de la surface du sol. Les racines contractiles sont longues et charnues, dont une partie se consomme lorsque la plante pousse. Racine contractile Les racines fluviques ou racines échasses. Ces racines partent de la base du tronc ou de la tige avant d'atteindre le sol. À partir de là, elles poussent et s'étendent dans le sol, passant même dans l'eau, de sorte qu'une partie reste visible. On les trouve généralement chez de grands arbres, qui nécessitent d'une plus grande stabilité en raison de l'environnement dans lequel ils poussent. 91 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Racine fluvique Les racines épiphytes sont développées par des plantes qui poussent à la surface d'autres plantes mais elles ne les parasitent pas. En effet, elles n'absorbent pas les nutriments de la plante de support et se contentent de s'y ancrer. Racine épiphyte Parmi les racines comestibles, citons : le gingembre, le curcuma, le yucca, la betterave, la pomme de terre, la carotte, la réglisse, le panais, le radis, la valériane, le ginseng, le manioc, l’igname, la patate, le tarot. Ces espèces sont généralement riches en hydrates de carbone et amidon. Parmi les espèces sauvages comestibles, il faut noter : le Mandil – Trifolium alpinum, l’Ail sylvestre – Allium vineale, Carotte sylvestre – Daucus carota. Racines comestibles 5.3 Les feuilles La feuille est, l’organe spécialisé dans la photosynthère chez les plantes vasculaires, insérée sur les tiges des plantes au niveau des nœuds. C'est aussi le siège 92 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente de la respiration et de la transpiration. Elles peuvent se spécialiser, notamment pour stocker des éléments nutritifs et de l'eau. Elle est généralement formée d'une lame plate et fine aérienne, le limbe, qui lui permet d'exposer à la lumière un maximum de surface. Par contre, d’autres feuilles ayant le limbe très réduit, ne jouent plus de rôle photosynthétique. Elles sont transformées en vrilles, cataphylles, écailles sur les bourgeons, aériens (épines, aiguilles de conifères) ou souterrains (comme dans les bulbes, cormes), feuilles succulentes. C'est le parenchyme palissadique, un type particulier de tissu de la feuille, qui effectue la photosynthèse grâce à ses cellules contenant les chloroplastes, et donne à la feuille sa couleur verte. La feuillaison ou foliaison est un nom indénombrable qui désigne, pour les plantes annuelles, l'apparition des feuilles, phase saisonnière concomitante au débourrement. Les feuilles de certains les légumes, tel le navet, sont appelés « fanes » ; d'autres feuilles comestibles sont des brèdes. . Les différentes parties de la feuille : un limbe plan (a) parcouru de nervures (b), avec souvent un pétiole (c) qui rattache la feuille à la tige, parfois élargi en gaine (d). Celle-ci peut « embrasser » la tige comme chez les poacées. Le pétiole peut être absent, la feuille est alors dite sessile. Il peut parfois être ailé, ou muni à sa base de stipiles plus ou moins développés. Au point d'insertion du pétiole et de la tige, se trouve un bourgeon axiliaire. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Feuille. 93 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Le bourgeon auxiliaire est au point d’insertion de la feuille sur la tige et donnera naissance à un nouveau rameau ou à une fleur. Le limbe est sillonné de nervures qui forment un réseau vasculaire où circule la sève. À la nervure principale (ou médiane) se rattachent les nervures secondaires et ensuite, éventuellement, les nervilles. Sur la face supérieure, les nervures sont, en général, en creux, alors qu’elles sont plutôt saillantes sur la face inférieure. Source310 : Différentes parties d’une feuille Les feuilles simples ont un limbe unique et continu, alors que les feuilles composées sont constituées de plusieurs folioles rattachées au pétiole par des pétioles . Les folioles ne sont pas des feuilles, mais des éléments d’une seule et unique feuille. 310 « La feuille, description globale », Les Jardins du Gué 27/12 (2010), Consultté le 25/06/2023 (https://www.jardinsdugue.eu/la-feuille-description-globale/) 94 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Les folioles ne sont jamais rattachées à la tige, mais au pétiole et ils n’ont jamais de bourgeon axillaire. Les feuilles se distinguent de par leur forme propre : entière, ovale, obovale, elliptique, lancéolée, oblancéolée. La feuille entière est le limbe limbe qui n’a ni division, ni dent, ni découpure et sans saillie comme le laurier et la cerise (Prunus laurocerasus). La feuille ovale a un limbe qui a la forme d’un œuf, c’est-à-dire dont la base est un peu plus large que le sommet, comme l’Hypericum androsaemum (une des espèces de Millepertuis). La feuille obovale est également de la forme d’un œuf, mais la partie la plus large se trouve cette fois-ci au sommet (préfixe ob=à l’envers), comme chez l’Arctostaphylos uva-ursi. La feuille elliptique a un limbe en forme d’ellipse comme la feuille de l’Asclepias cornutii. La feuille lancéolée a un limbe en forme de fer de lance, 3 à 4 fois plus long que large, la partie la plus large étant du côté du pétiole comme la 95 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente feuille de l’Olea europea (olivier). La feuille est dite oblancéolée lorsque que le limbe est en forme de fer de lance, 3 à 4 fois plus long que large, mais la partie la plus large étant au sommet et non à la base comme la feuille du Daphne mezereum. La feuille est dite réniforme quand le limbe est en forme de rein, plus large que long, échancré à sa base et arrondi au sommet comme celle de Farfugium japonicum. Elle est dite incisée lorsque le limbe découpé de manière irrégulière et dont les incisions sont plus profondes que de simples dents sans toutefois atteindre la nervure principale comme la feuille de Veronica austriaca ssp. Teucrium. La feuille est lyrée ou lyriforme pour un limbe constitué d’un lobe supérieur nettement plus grand et arrondi au-dessus de lobes inférieurs beaucoup plus petits comme la feuille de rutabaga. Elle est dite roncinée lorsque le limbe est à dents profondes, aiguës et rabattues vers la base, comme la feuille de pissenlit (Taraxacum dens-leonis). Lorsque le limbe a la forme d’une pointe de flèche on dit que la feuille est sagitée comme celle de Arisarum vulgare. Mais lorsque le limbe est en forme de hallebarde, les deux lobes de la base étant presque horizontaux par différence avec une feuille sagittée, on parle de feuille hastée, comme la feuille de Atriplex hastata. 96 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente La feuilleest dite falciforme ou falquée lorsque le limbe est en forme de faux ou de faucille. Comme la feuille de Iris acutiloba. niveau de la nervure centrale que sur les bords, comme la feuille de Eryngium yuccifolium. Mais lorsque le limbe est en forme d’alène de cordonnier, à bords plutôt parallèles et terminé par une pointe, on dit qu’elle est subulée, comme celle de Sagina subulata. Et lorsque le limbe est en forme d’aiguille (du latin « acicula »=aiguille), allongé, mince et se terminant en pointe, la feuille est dite aciculaire ou aciculée ou encore aculéiforme, comme celle des aiguilles des conifères. Elle est dite oblongue lorsque le limbe est nettement plus long que large, aux bords quasiment parallèles, comme celle de Aster lateriflorus. Mais lorsque le limbe est tout en longueur étroit et à bords parallèles, on parle e feuille linéaire, comme celle d’œillet (Dianthus). Et lorsque le limbe est en forme de ruban et dont les deux extrémités sont d’une largeur à peu près égale, on dit que la feuille est rubanée, comme celle de Clivia nobilis. Lorsque la feuille est orbiculaire (du latin « orbis » = sphère), le limbe a quasiment la forme d’un cercle. C’est le cas de la feuille de Cercis chinensis. Et lorsque le limbe a la forme d’un losange, la feuille est dite rhomboïdale ou rhombique ou rhomboïde (du grec rhombos : toupie, losange). C’est le cas de la feuille de Cissus rhombifolia. La feuille est dite cordée ou cordiforme lorsque le limbe est en forme de cœur, comme celle de Peperomia marmorata. Aussi, est-elle dite obcordée lorsque le limbe a une forme de cœur, mais avec la pointe en bas, par différence avec les feuilles cordées. C’est le cas de la feuille de Oxalis stricta. La feuille est dite spatulée lorsque le limbe est en forme de spatule, large au sommet, 97 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente étroit et allongé à la base, comme la feuille de Primula frondosa. Et lorsque le limbe est étranglé dans la partie médiane ou inférieure, un peu comme un huit ou comme un violon, la feuille est dite panduforme. C’est le cas de celle de Rumex pulcher. La feuille est dite acutilobée lorsque le limbe a les lobes pointus, voire piquants, comme la feuille de Hepatica acutiloba. Elle est lunée quand le limbe détient la forme d’une demi-lune. Cette forme, ainsi que la suivante s’applique notamment aux pinnules de fougères, c’est-à-dire les petites subdivisions des frondes de fougères. Lorsque le limbe est en forme de croissant de lune, plus réduite que pour la feuille lunée, on parle de feuille lunulée. Par contre, elle est dite cunéiforme ou cunéaire lorsque le limbe est en forme de coin ou de triangle renversé, c’est-àdire avec la pointe en bas. C’est le cas de la feuille de Echeveria ciliata. La feuille peltée est la feuille dont le pétiole est fixé non pas sur la base du limbe mais pratiquement au centre de sa surface, laquelle est en générale orbiculaire. Citons comme exemple la feuille de capucineTropaelum majus. Et lorsque le limbe est de forme triangulaire, comme la lettre delta majuscule grecque, la feuille est dite deltoïde. C’est le cas de la feuille de Populus deltoides. 98 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Ici, il faut considérer à la fois le réseau de nervures et la profondeur des échancrures dans le limbe. Les nervures sont dites pennées lorsqu’elles sont disposées comme les barbes des plumes d’un oiseau ou comme les dents d’un peigne, comme la feuille de poirier. Elles sont palmées lorsqu’elles partent toutes du même endroit à la base de la feuille et s’écartent comme les doigts d’une main, comme une feuille de vigne. Elles sont dites pédatées ou pédalées lorsque la base du limbe émet deux nervures principales très divergentes qui portent sur leur seul côté intérieur des nervures secondaires perpendiculaires aux principales, comme la feuille d’hellébore. Concernant la profondeur des échancrures, et en l’appliquant d’abord aux feuilles à nervation pennée : lorsque les échancrures sont douces ou peu profondes, il s’agit d’un limbe pennatilobé. Lorsque les échancrures atteignent environ le milieu de 99 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente chaque demi-limbe, on dit que la feuille est pennatifide (latin fidus, fendu). Lorsque les échancrures dépassent le milieu du demi-limbe sans atteindre le limbe principal, on dit que la feuille est pennatipartite (latin partitus, partagé). Puis, lorsque les échancrures atteignent la nervure principale, on dit que la feuille est pennatiséquée (latin sectus, coupé). La même logique appliquée aux feuilles à nervation palmée donnera les termes suivants ; feuille palmatilobée, palmatifide, palmatipartite et palmatiséquée. Et pour les feuilles à nervation pédatée, nous aurons les feuilles pédatilobées, les feuilles pédatifides, les feuilles pédatipartites et les feuilles pédatiséquées. Qu’il nous soit permis de rappeler qu’une feuille composée est une feuille constituée de plusieurs folioles. Et lorsqu’une feuille est dite pennée lorsque les folioles sont disposées comme les barbes d’une plume d’oiseau, symétriquement de chaque côté du rachis. Le rachis, c’est le prolongement du pétiole pour les feuilles pennées. Lorsqu’il y a, au bout du rachis, une foliole terminale, et qu’alors donc le nombre de folioles est impair, on dit que la feuille est imparipennée comme la feuille de vesce commune (Vicia sativa). Lorsque le nombre de folioles est pair, on dit que la feuille est paripennée comme celle de Indigofera tinctoria. La feuille pectinée est constituée de fines lamelles disposées comme les dents d’un peigne de chaque côté du rachis. Tel est le cas des feuilles de l’if (Taxus). Et la feuille trifoliolée est une feuille composée de trois folioles, toutes rattachées au sommet du pétiole comme la feuille de Acer griseum. NB : le terme trifoliolé est à différencier du terme terné qui signifie disposé par trois. Ainsi, trois feuilles partant du même point sont dites 100 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente ternées, et non trifoliolées, car ce ne sont pas des folioles. On trouve aussi des dispositions biternées (ternée deux fois) ou triternées (ternées trois fois). La feuille est dite palmée lorsqu’il y a plus de 3 folioles fixées sur le sommet du pétiole et partant en éventail, on dit que c’est une feuille palmée comme chez les marronniers Aesculus californica. La feuille pédalée est constituée de folioles disposées comme attachées sur le pétiolule de la foliole précédente comme la feuille d’hellébore (Helleborus viridis). À propos des feuilles pennées, si les folioles sont elles-mêmes pennées, on dit que la feuille est bipennée. Et si les folioles de deuxième niveau sont elles aussi pennées, la feuille est dite tripennée. Il existe même, chez les fougères des feuilles quadripennées. Les feuilles ont trois fonctions principales. Elles réalisent la photosynthèse et obtiennent ainsi de l'énergie chimique à partir des rayons du soleil. Elles permettent à la plante de respirer, en échangeant des gaz la nuit. Elles peuvent même transpirer, permettant à l'excès d'eau de sortir à travers elles. Les feuilles sont les parties vertes et aplaties des plantes appelées limbes. Elles sont fixées à la tige grâce au pétiole. La plupart des feuilles ont ces parties, mais pas toutes. Les feuilles sont habituellement larges et plates afin d’exposer le plus possible leurs chloroplastes aux rayons du soleil. Les aiguilles du pin et des autres conifères sont des feuilles. Leur faible surface combinée à un revêtement cireux permet de minimiser la perte d’eau. 101 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Les bractées rouges d’un poinsettia311 En somme, la fonction première des feuilles est la photosynthèse chlorophyllienne réalisée selon trois étapes : l’exploitation de la lumière grâce au limbe comme un capteur solaire efficace ; l’échange de gaz (CO2, O2 et évaporation d'H2O) ; le transport de la sève brute et de la sève élaborée via un réseau très étendu de nervures. Les feuilles peuvent aussi absorber des nutriments autres que le CO2. Ce transfert, qui semble se faire lentement au travers de la cuticule et/ou plus rapidement via les stomates est parfois un facteur déterminant du transfert des métaux de l'air vers la plante. La morphologie des feuilles est l'un des facteurs qui favorise ou non le dépôt puis l'adsorption ou l'absorption et l'internalisation des particules atmosphériques. Il peut poser des problèmes de santé environnementale par exemple quand il concerne des légumes ou autres cultures alimentaires humaine ou à destination animale (fourrages...), surtout si le toxique est principalement stocké dans les parties comestibles (feuilles, fruits, graines, tubercules). Les feuilles participent également à la défense des plantes contre les herbivores par synthèse de tanins, d'alcaloïdes ou de protéines PR, à la protection foliaire contre la photo-oxydation. Notons que dans les milieux aquatiques, les feuilles absorbent les nutriments dissous dans l'eau, parfois plus que les racines qui servent principalement à l'ancrage. Les plantes épineuses, transforment souvent leurs feuilles en épines issues de la modification des folioles, ou des stipules, ou simplement des poils. Comme les 311 Ce qu’on croit être de grosses fleurs rouges sont en fait des structures spécialisées appelées bractées. Ce sont des feuilles spécialisées dont le rôle est d’attirer les pollinisateurs comme les abeilles et les oiseaux. Les fleurs sont les petites structures jaunes au centre des bractées. Plusieurs fleurs sont attrayantes pour les animaux, comme les oiseaux et les abeilles, qui transportent le pollen (qui contient les cellules reproductrices mâles) d’une fleur à l’autre. Ces animaux sont appelés pollinisateurs parce qu’ils aident à distribuer le pollen. 102 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente plantes xérophiles, il s'agit d'un mécanisme de défense contre la sécheresse, ou bien de défense contre le broutage des animaux herbivores. Certaines épines très fines, ainsi que des cils, permettent à la plante de collecter de la rosée. Les plantes carnivores prennent des formes très spécialisées, en urne chez les Népenthes, en piège chez les Dionées qui ont un limbe en deux parties munies d'aiguillons et capables de se replier l'une sur l'autre pour emprisonner des insectes. Les feuilles des plantes grasses ou succulentes sont souvent transformées en organes de réserves. Les feuilles ou folioles des plantes grimpantes se transforment en vrilles leur permettant de s'accrocher à leur support. Ce rôle est parfois joué par le pétiole. Les plantes aquatiques peuvent transformer leurs feuilles en comme la Jacinthe d’eau. Les feuilles des plantes adaptées à la sécheresse (xérophiles) peuvent se réduire à des écailles (elles sont dites « squamiformes ») ou aiguilles (conifères). La plante diminue sa surface foliaire afin de limiter l'évapotranspiration. Ainsi le chêne vert peut avoir plusieurs formes de feuilles : en milieu favorable, où l'humidité de l'air n'est pas limitante, il aura des feuilles à limbe presque ovale, tandis qu'en milieu sec, les feuilles seront pour la plupart dentées. Certaines espèces d'épiphytes se servent de leurs feuilles pour collecter et stocker de l'eau comme les Broméliacées. 5.4 La fleur La fleur est une tige à la croissance limitée qui développe à son extrémité des feuilles modifiées qui ont une fonction reproductrice. Ces structures sont appelées anthophylles (ce sont les pétales et les sépales) et elles comportent différentes parties, chacune spécialisée dans une ou plusieurs fonctions, comme la formation des gamètes, la dispersion des fruits et des graines, la pollinisation et d'autres structures de protection. 103 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Source312 : Les spermatophytes ou phanérogames sont les plantes qui produisent des graines et qui possèdent au niveau des fleurs la partie de la plante qui abrite les structures reproductives313. Ainsi, au niveau des fleurs se développent les gamètes mâles et femelles, partie de la fleur où se produit la fécondation et où se créent les graines. Elles possèdent aussi des structures pour leur protection et leur germination. Les fleurs sont responsables de la reproduction de la plante. C'est pourquoi elles sont souvent de couleurs vives pour attirer les insectes pollinisateurs. Mais toutes les plantes ne se reproduisent pas par les fleurs. Elles sont multiples et multiformes selon les tailles, les couleurs, les formes et les parfums. La fleur possède un calice, une corolle, des étamines, un filament et des pistils. Dans les étamines, l'organe 312 Antoine Decrouy, « Composition d'une fleur - les différentes parties d'une fleur », Projet Ecolo 12/05 (2023) 1-3 , Consulté le 25/06/2023 (https://www.projetecolo.com/composition-d-une-fleur-les-differentesparties-d-une-fleur-192.html). 313 La partie de la fleur qui n'a pas de fonction de reproduction est appelée le périanthe et est formée par le calice composé des structures stériles qui sont : les sépales, la corolle, formée par les pétales. Les parties d'une fleur aux fonctions reproductives sont : l'androcée, formé par les étamines avec leurs grains de pollen (organes reproducteurs mâles), le gynécée, formé par les pistils avec leurs carpelles (organes reproducteurs femelles), les carpelles qui sont encore divisés en ovaire, style et stigmate. 104 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente sexuel mâle de la plante, se trouve le pollen qui, transporté vers les pistils, l'organe sexuel femelle, donne lieu au processus de création d'une nouvelle plante. Source314 Les différentes parties de la fleur ont leurs fonctions. Les pédoncules : c'est la tige qui soutient la fleur. Il ne fait pas partie des parties florales ; le réceptacle florale ou thalamus qui est un élargissement du pédoncule où s'insèrent les anthophylles ou pièces florales. Il ne fait pas partie des parties florales ; le calice est la partie de la fleur constituée de structures en forme de feuilles, généralement vertes et appelées sépales. La fonction du calice est de protéger le bouton de la fleur ; la corolle est la partie de la fleur formée par des structures en forme de feuilles, généralement colorées et appelées pétales. Les pétales sont formés après les sépales et leur fonction est d'être pollinisées, pour ce faire, ils utilisent leurs formes et leurs Antoine Decrouy, « Composition d'une fleur - Les différentes parties d'une fleur », Projet Ecolo 12/05 (2023) 1-3 , consulté le 25/06/2023 (https://www.projetecolo.com/composition-d-une-fleur-les-differentesparties-d-une-fleur-192.html). 314 105 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente couleurs vives pour attirer les pollinisateurs ; l’androcée est la partie de la fleur qui comporte les organes reproducteurs mâles : les étamines. Dans la partie mâle de la fleur, chaque étamine est constituée d'un filament à l'extrémité duquel elle s'élargit pour former l'anthère, où sont produits les gamètes mâles ou grains de pollen, également appelés micro gamétophytes ; le gynécée est la partie de la fleur qui porte les organes reproducteurs femelles. Cette partie femelle de la fleur est formée par le pistil qui, à son tour, est formé par les carpelles. Un carpelle est divisé en trois parties. L'ovaire, qui est la partie élargie où se trouve l'ovule. Le style est la zone allongée située entre l'ovaire et le stigmate. Et enfin, le stigmate, qui est la partie finale du style et qui est une structure collante, puisque sa fonction est de capturer les grains de pollen. Il existe diverses variétés de fleurs. Les fleurs des plantes angiospermes, qui sont les typiques fleurs, peuvent être classées selon différents points de vue. Si on classifie les fleurs des angiospermes selon leur partie reproductrice, on différencie les espèces avec des fleurs masculines (uniquement les étamines), des fleurs femelles (uniquement les pistils) et des fleurs hermaphrodites (les deux types d'organes reproducteurs). Si on les classe en fonction de la présence de toutes les structures florales (sépales, pétales, étamines et pistil), on les divise en deux catégories : les fleurs complètes qui comptent sur les quatre éléments d'une fleur typique. Un 106 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente exemple type est la rose. Ce sont des fleurs hermaphrodites ; les fleurs incomplètes ne sont pas constituées des quatre éléments. Un exemple est le bégonia, qui se compose d'étamines ou de pistils, mais jamais des deux. Elles correspondraient aux fleurs qui n'ont qu'un seul sexe. Une autre façon de les classer est de tenir compte du nombre de cotylédons dans lesquels se développe la graine. Ainsi, on distingue: les monocotylédons chez qui la fleur se développe sur un seul cotylédon fourni par la graine. Leurs feuilles n'ont qu'une seule nervure parallèle. Comme exemple de ce type de fleur, on pourrait vous citer les lys, les orchidées, les tulipes, les crocus, les jonquilles ou les campanules ; les dicotylédons où la fleur se développe sur deux cotylédons simples fournis par la graine. Leurs veines partent du fond et se ramifient vers la surface comme les roses, les marguerites, les capucines et les bégonias. Prenons l’exemple de l’inflorescence du maïs. Il s’agit ici d’une plante monoïque, comportant des fleurs unisexuées (c'est-à-dire, des fleurs mâles et femelles séparées sur la même plante). L'inflorescence mâle est appelée la panicule et l'inflorescence femelle est appelée l'épi. L'épi est recouvert de feuilles spécialisées appelées spathes. À l'induction florale315, le méristème apical de la tige devient un méristème apical d'inflorescence qui produit la panicule316. La formation de celle-ci commence lorsque le méristème apical d'inflorescence produit une série de méristèmes latéraux; les premiers sont appelés méristèmes de rameau et sont responsables de former les rameaux principaux de la panicule317. Les méristèmes latéraux suivants (plus éloignés de la tige végétative) développent des méristèmes de pair d'épillets, qui peuvent se former sur les méristèmes des rameaux318. Chaque méristème de pair d'épillets produit un petit rameau comportant 2 méristèmes d'épillet, qui produisent chacun une glume primordiale et développent 2 méristèmes 315 Le passage d'une croissance végétative à une croissance reproductive. Jackson, S.D. 2009, Plant responses to photoperiod. The New Phytologist 181:517–531. 317 Colasanti J. et Muszynski, M. 2009. The maize floral transition. In: Bennetzen JL, (eds) Handbook of Maize: Its Biology, Springer, New York, USA, pp 41-55. 318 Norman, M. J. T., Pearson, C. J. et Searle, P. 1995. The ecology of tropical food crops. Cambridge University Press. 316 107 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente floraux (supérieur et inférieur). Chaque méristème floral produit les organes floraux (la paléa, deux glumellules, trois étamines, un pistil) et est supporté par le lemme. Le développement du pistil est arrêté, ce qui entraîne la formation d'une inflorescence mâle unisexuée. La plupart des méristèmes auxiliaires demeurent en dormance. Par contre, certains des méristèmes inférieurs peuvent générer des talles et certains des méristèmes supérieurs peuvent générer des épis319. Les épis se forment à partir de méristèmes auxiliaires qui sont devenus des méristèmes d'inflorescence et se sont ensuite développés en épis grâce à un processus réitératif de formation de méristème et de différenciation des organes320. Chaque méristème de pair d'épillets déclenchera la formation d'un méristème d'épillet et deviendra lui-même un méristème d'épillet. Chaque méristème d'épillet déclenchera ensuite la formation d'un méristème floral et deviendra lui-même un méristème floral. La durée et l'intensité de ce processus réitératif de formation de méristèmes de pair d'épillets déterminent le nombre de florules dans la formation de l'épi adulte. Certaines observations suggèrent que les génotypes qui produisent des inflorescences plus tardivement développent plus de florules par rangée321. Chaque inflorescence est entourée de feuilles modifiées qui agissent comme des enveloppes protectrices (c'est-à-dire des spathes)322. Les épis forment des soies à partir de leurs ovules. Le développement des soies commence à la base de l'épi et continue vers son sommet au cours de plusieurs jours. Normalement, il y a synchronie de la libération du pollen et de l'apparition des soies, ce qui entraîne une production élevée de grains. Par contre, des stress sévères comme la sécheresse peuvent retarder l'apparition des soies et réduire la production de grains de pollen323. C. W. Smith et als, Corn: Origin, history, technology, and production. John Wiley & Sons (2004). P. McSteen et als, “A floret by any other name: control of meristem identity in maize”, Trends in Plant Science 5 (2000) p. 61–66. 321 R.M. Bonhomme et als, « Flowering of diverse maize cultivars in relation to temperature and photoperiod in multilocation field trials”, Crop Science 34 (1994) p. 156-164. 322 B. G. Cook et als, “Tropical Forages: an interactive selection tool”, Consulté le 24/08/2023 (https://www.tropicalforages.info/text/intro/index.html ) p. 1. 323 A.J. Hall et als, « Water stress before and during flowering in maize and its effects on yield, its components, and their determinants”, Maydica 26 (1981) p. 26:19–38. 319 320 108 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Le délai entre la libération du pollen et l'émergence des soies est appelé l'intervalle anthèse-floraison324. La libération du pollen se fait de manière continue pendant une semaine ou plus; une libération d'environ 10 millions de grains de pollen pour chaque panicule de maïs325. Le pollen peut être libéré facilement (par exemple en réaction à des vibrations ou des vents faibles) et se disperser sur de courtes distances allant jusqu'à 30 m326. La viabilité du pollen diminue une fois que celui-ci est libéré de la panicule327. Dans certains cas, les vents horizontaux permettent au pollen de se déplacer sur plusieurs centaines de mètres328. Les grains de pollen tombent de la panicule (ce qu'on appelle anthèse) sur les soies de l'épi, couvertes de poils collants qui capturent les grains de pollen329. Les grains de pollen germent immédiatement et un tube pollinique s'introduit dans la soie, transférant ainsi le matériel génétique à l'ovule femelle et provoquant la fécondation. J. Bolaños et al, “The importance of the anthesis-silking interval in breeding for drought tolerance in tropical maize”, Field Crops Research 48 (1996) P. 65-. 325 M.Bannert et al, “Cross-pollination of maize at long distance”, European Journal of Agronomy 27/1 (2007) p. 44-51. 326 D.E. Aylor, “Rate of dehydration of corn (Zea mays) pollen in the air”. Journal of Experimental Biology 54/391 (2003) p. 2307-2312. 327 E. H. Coe et als, « The genetics of corn." (1988) p. 81–257 in F. Sprague, J. W. Dudley, eds. Corn and Corn Improvement (Third Edition), Madison, Wisconsin, USA. 328 D.E. Aylor, 2003. “Rate of dehydration of corn (Zea mays) pollen in the air”. Journal of Experimental Biology 54/391 (2003) p. 2307-2312. 329 A. S Hitchcock,. 1971, Manual of the grasses of the United States. Courier Corporation, US Department of Agriculture (1971). 324 109 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente 110 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente 5.5 Les fruits Le fruit est l'organe végétal contenant une ou plusieurs graines. Caractéristique des Angiospermes, il succède à la fleur par transformation du pistil. La paroi de l'ovaire forme lepéricarpe du fruit et l'ovule donne la graine330. Il peut s’agir 330 Bernard Boullard, Plantes & Champignons, Éditions Estem, 1997, 878 p 111 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente biologiquement d’un fruit ou d’un faux-fruit (pomme, ananas...). Un fruit biologique (ou un faux-fruit) peut être désigné couramment comme légume (avocat, tomate...), épice (poivre, piment...) ou céréale (blé, riz...). Le fruit favorise la reproduction de l'espèce, en protégeant la ou les graines et en favorisant leur dissémination par le biais des animaux pour les fruits en général colorés, sucrés (mûres) ou riche en nutriments, par le vent pour les fruits disposant de parachute ou d'une aile, par l'eau pour les fruits flotteurs pour les noix de cocos. Structure schématique d'une drupe typique, La pêche, montrant à la fois le fruit et la graine. Le fruit, produit par la fleur pollinisée peut se présenter sous les formes de drupe, baie, gousse, capsule, akène, etc. La formation du fruit résulte de la transformation du pistil après la fécondation, ou parfois sans fécondation (on parle dans ce cas de parthénocarpie). C'est plus précisément la paroi de l'ovaire (partie du pistil qui renferme l'ovule) qui devient la paroi du fruit, appelée péricarpe, entourant les graines. Dans certains cas, le fruit ne résulte pas de la transformation du pistil et peut avoir une origine plus complexe, c'est un faux-fruit. Sa formation peut résulter soit : de la 112 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente transformation d'une autre partie de la fleur, le réceptacle floral. L'exemple le plus connu de faux-fruit est la pomme ou la fraise. Elle peut aussi résulter de la transformation d'une autre partie de la fleur, les carpelles, devenant des drupéoles. Ces fruits multiples sont donc des petites drupes agglomérées, on parle alors de polydrupes. C'est le cas de la framboise et de la mûre (fruit de la ronce). Elle peut provenir de la transformation de plusieurs fleurs d'une inflorescence que l'on appelle une infrutescence. C'est par exemple le cas de l'ananas, de la figue ou de la mûre (fruit du mûrier). Framboise Ananas Figue mûre (fruit du mûrier) Le péricarpe est formé de trois couches :l'épicarpe, généralement coloré, usuellement nommé la peau ; le mésocarpe, qui donne la partie juteuse des fruits charnus ; l'endocarpe, parfois lignifié et appelé noyau. L'épicarpe ou exocarpe est en botanique la paroi extérieure d'un fruit. Il recouvre la couche appelée mésocarpe. Il est généralement coloré. Il est usuellement appelé peau ou écorce. Dans le cas particulier des agrumes, l'exocarpe se nomme flavédo. Le mésocarpe constitue la partie intermédiaire du fruit communément appelée pulpe quand il s'agit de fruits charnus. Il dérive de la transformation du parenchyme de la paroi de l’ovaire. Dans le cas particulier des agrumes, la partie externe du mésocarpe, blanche et spongieuse, se nomme albédo. L'endocarpe est le feuillet le plus interne du péricarpe, tissu du fruit entourant la graine. Il permet notamment de différencier une baie d'une dupe parmi les fruits charnus. S'il est sclérifié, il forme un noyau autour de la graine (le fruit sera une drupe), s'il ne l'est pas, la graine sera nommée pépin (le fruit sera une baie). Ainsi, en botanique, on considérera par exemple que l'avocat contient un pépin et la pêche un noyau. 113 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente En typologie botanique, on distingue : les fruits charnus : baie comme le raisin, la tomate, l’avocat, l’orange, etc ; les fruits en drupe tels que la prune, la pêche, l’olive, la cerise. Ils sont caractérisés par une graine à enveloppe dure (endocarpe lignifié). Il faut noter aussi les fruits secs déhiscents (qui finissent par s'ouvrir) comme hellébore, la pivoine. La gousse est un fruit caractéristique des Fabacées, appelé aussi légumineuses tels que le petit pois, le soja, le robinier, la luzerne. Il faut aussi (septicide) comme distinguer les fruits en capsule à déhiscence par fentes le colchique, le tabac, la gentiane. Il existe la capsule loculicide comme la tulipe, le lys, la violette, la silique : D’autres sont à déhiscence paraplacentaire. Ce sont des fruits caractéristiques des brassicacées comme le chou, le colza. D’autres sont des pyxides, à déhiscence circulaire comme le mouron rouge. Il en existe à capsule à déhiscence apicale comme l’œillet, le pavot. Les fruits secs indéhiscents (qui ne s'ouvrent pas) sont des akènes comme le pissenlit, la valériane, le fraisier (une fraise est un faux fruit parsemé d'akènes brunâtres). On note aussi des fruits en caryopse qui sont des fruits caractéristiques des Poacées (graminées) : blé, maïs. D’autres sont en samares comme l’érable, le frêne, l’orme. Les fruits en schizocarpe regroupent plusieurs akènes : carotte, menthe. 114 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Fruits à baie Pomme (drupe) 115 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente 6. LEXIQUE PHYTOMEDICAL ET BIOCHIMIQUE Nous avons choisi de fournir aux lecteurs le sens des mots souvent rencontrés dans les deux grandes parties précédentes sur les descriptions des plantes, leurs propriétés chimiques, leurs vertus thérapeutiques et la posologie de leur emploi. Cet essai lexical comprend d’abord l’étymologie des mots, ensuite leur usage botanique, biochimique et médical. Parfois, des développements plus étendus fourniront même des remèdes de plantes médicinales, lorsqu’il s’agira des maladies ou de pratiques de guérisons. La présentation du lexique se fera par ordre alphabétique. akène (achène) : En latin achena, du grec ancien ἀ-, a- (sans) et de χαινειν khainein (ouvrir, être béant, bailler). En botanique, il s’agit du fruit indéhiscent, ne contenant qu’une graine dont le péricarpe, plus ou moins sclérifié, n’est pas soudé à la graine. Exemple : le fruit du chêne, le gland, est un akène ; l’artichaut et le pissenlit ont des akènes plumeux. L'akène est aussi le fruit type des fagacées : faîne (hêtre), châtaigne, dont les fleurs ont un ovaire pluriloculaire. Dans ce cas, la graine unique résulte de l'avortement des ovules non fécondés. Certains akènes portent des excroissances résultant de la transformation du style. C'est le cas de l'akène des Astéracées, qui porte une aigrette (pappus) de poils servant à leur dispersion per le vent, ou de l'akène des clématites (renonculacées) qui porte un long style plumeux blanchâtre très visible dans les haies l'hiver. alcaloïde : arabe ‫ القلي‬āl-qily (la soude), du latin médiéval alkali, plante du genre Salsola dont on a extrait pendant longtemps un carbone de sodium plus ou moins pur, 116 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente dénommé "soude", à partir duquel on pouvait fabriquer de la soude caustique. Le terme al qali désignait aussi, à l'instar du mot soude en français à double emploi pour la plante salifère et la matière chimique soude, la cendre calcinée aux propriétés basiques ; alcaloïde, al qali (base ou à caractère alcalin ou basique), suffixe grec – είδῆς –eidễs (parenté, ressemblance, forme), par l'intermédiaire de l'allemand alkaloid. C’est le nom générique pour de très nombreuses substances naturelles contenant un ou plusieurs atomes d’azote dans un état d’oxydation négatif, en principe engagés dans un cycle, et leur conférant des propriétés basiques plus ou moins marquées. Sous forme de bases, ils sont en général insolubles dans l’eau et solubles dans les solvants organiques apolaires ; sous forme de sels les solubilités sont inverses ; ils cristallisent souvent à l’état solide. Les activités biologiques associées peuvent être intenses avec une prédilection pour le système nerveux central (morphine, atropine, alcaloïdes de l’ergot de seigle, etc.). Certains sont anticancéreux (vinblastine, camptothécine, etc.) ou encore antiparasitaires (quinine). C’est une substance organique, basique, azotée, généralement hétérocyclique, d'origine végétale (rarement animale), douée de propriétés physiologiques remarquables (toxiques ou thérapeutiques), telle que la morphine, la nicotine, la cocaïne, la strychnine, la quinine. À l'instar d'un grand nombre de produits naturels, la quasi-totalité des noms communs d'alcaloïdes portent une terminaison en « -ine », comme la nicotine, la caféine, l’atropine, l’ibogaïne, l’émétine, l’ergine, la morphine. Habituellement en chimie biologique, les alcaloïdes sont des dérivés des acides aminés. On les trouve sous forme de mélanges complexes, souvent à base de plusieurs, voire de dizaines de molécules d'alcaloïdes différentes, avec leurs précurseurs, en tant que métabolites secondaires, principalement chez les végétaux, les champignons et quelques groupes animaux. Il existe un type d'alcaloïdes contenant deux atomes d'azote dans le noyau aromatique et qui n'est pas d'origine naturelle, c'est le groupe des pyrazoles. Les alcaloïdes ont la propriété de former des sels et d'avoir un goût amer. Sous forme 117 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente purifiée, les molécules dévoilent très souvent une toxité aiguë, ainsi qu'à plus faibles doses, une activité pharmacologique apaisante, non sans effets d'accoutumance ou une toxicité chronique à long terme. Mais les proportions infimes de caféine d’un café, de cocaïne d'une feuille sèche de coca, de nicotine, de nicotine du tabac du mâché ou chiqué ont été acceptées pour leurs actions psychotropes, psycoacctives, stimulantes, dopantes, toniques, vomitives, calmantes, dormitives et analgésiques. Les molécules d'alcaloïdes à l'état pur, les plus connues, sont souvent hautement toxiques comme la strychnine, l’aconitine, l’atropine, la cocaïne sont en dosages mesurés. Il s'agit, par exemple, de propriétés analgésiques avec la morphine ou la codéine, dans le cadre de protocoles de sédation (anesthésie) souvent accompagnés d'hypnotiques, ou bien d'un usage comme agent antipaludéen (quinine, chloroquine) ou agent anticancéreux (vinblastine, vincristine), et même de la sédation aux opiacés avec l’ibogaïne. aldéhyde : dérive de l'hydrocarbure correspondant auquel on ajoute la terminaison -al. Le méthanal, aussi appelé formaldéhyde ou aldéhyde formique est gazeux, mais tous les autres aldéhydes sont liquides ou solides. Ces composés ont un intérêt dans l'industrie pour la fabrication de parfums, de médicaments, de plastiques, de solvants, de papier ou encore de textiles. En chimie, il s’agit de composé organique dont l'un des atomes de carbone primaire porte un groupement carbonyle. Le furfurol (furfural, fural) matière première des résines furaniques, est tiré du son, de certaines parties de l'épi de maïs. C'est un aldéhyde dont on obtient par hydrogénation l’alcool furfurylique (furol). À l'échelle industrielle, l'oxydation ménagée des alcools primaires permet de produire des aldéhydes, en prenant des précautions pour que la réaction s'arrête avant la formation d'acides carboxyliques.. C'est ainsi que le méthanal est fabriqué à partir de méthanol. Les aldéhydes sont aussi produits massivement à partir d'alcènes par hydroformylation, une méthode souvent appelée 118 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente procédé oxo : le butanal, par exemple, est synthétisé à partir de propène, de monoxyde de carbone et de dihydrogène, en présence d'un catalyseur. De par la forte polarisation de la liaison C=O, les aldéhydes, comme les cétones, sont susceptibles de subir une addition nucléophile sur le carbone porteur de la fonction. Cette propriété est utilisée pour protéger la fonction carbonyle par acétalisation, un procédé réversible consistant à additionner deux alcools sur le carbonyle pour former un composé inerte appelé acétal. alicament: composé de aliment et médicament. C’est un nutriment destiné à soigner (ou à prévenir l’apparition de certaines maladies) incorporé dans l’alimentation courante. C’est aussi un produit alimentaire dans lequel ont été introduits des éléments considérés comme particulièrement bénéfiques pour la santé. En fait l’alicament tiendrait son origine de la médecine traditionnelle chinoise qui confère des vertus curatives à de nombreux aliments. Toutefois, dans la médecine occidentale aucun aliment ne peut se substituer à un médicament, certains aliments peuvent participer à la prévention ou au traitement de certaines maladies. Les alicaments sont des produits d'origine animale ou végétale renfermant des substances dont l’organisme a besoin pour assurer sa nutrition. Ces substances sont les protides, les glucides, les lipides, l'eau, les sels minéraux et les vitamines. On distingue alors deux types d’aliments pour se soigner : les alicaments fonctionnels (naturels), intéressants pour leurs vertus naturelles, les alicaments industriels, qui sont des aliments transformés par des procédés industriels afin d’obtenir une valeur nutritive bénéfique ajoutée. Les alicaments naturels sont les aliments bruts non transformés, tels que les légumes, les fruits et la viande. Exemple : la betterave, excellente pour le foie, agit aussi sur le transit intestinal ; le céleri a des vertus antiseptiques et anti rhumatismales. Il protège des cystites, de la goutte, des infections urinaires, de 119 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente l’hypertension et de l’arthrite. Le persil protège les reins, la vessie et la prostate. L’ail et l’oignon améliorent la circulation sanguine et permet de lutter efficacement contre les maladies cardio-vasculaires. L’artichaut stimule la régénération des cellules hépatiques. Le thé vert est un très bon antioxydant. Le curcuma a des vertus anti-inflammatoires et antioxydantes. Le chou détient des vertus anti-inflammatoires, diurétiques, il permet aussi de faire baisser la glycémie. Quant aux alicaments industriels, ils sont des produits transformés non bruts, auxquels on a ajouté des nutriments. On peut citer : les Céréales pour le petit déjeuner riches en fer et en vitamines du groupe B ; les yaourts au bifidus actif, très indiqués pour la digestion et le transit ; les margarines enrichies en Omégas 3 qui préviennent contre les risques cardio-vasculaires En fait, le potentiel des alicaments est bien souvent dû à la présence de micronutriments en quantité intéressante. Tels que les vitamines C, E, K ou B9, les pré et probiotiques, les fibres alimentaires, ou encore les omégas 3. aménorrhée : du grec ancien Ἀ privatif, de μὴν, (mois), et ῥεῖν, rhein (couler). C’est une maladie dans laquelle les règles coulent moins que de coutume, ou ne coulent pas du tout, quoiqu'il n'y ait pas de grossesse. Cette absence de menstruation peut être primaire ou secondaire. L'aménorrhée primaire correspond à l'absence de règles à 120 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente l'âge de 15 ans chez des patientes qui ont une croissance normale et des caractères sexuels secondaires. L'aménorrhée secondaire consiste en l'absence de règles pendant 3 mois en cas de cycles menstruels réguliers ou pendant au moins 6 mois en cas de règles irrégulières. Les causes anatomiques de l'aménorrhée comprennent : les anomalies congénitales de l’appareil génital féminin (par exemple l’agénésie vaginale, l’imperforation de l'hymen), les anomalies acquises (par exemple le syndrome d'Asherman ou sténose cervicale). Les causes endocrinologiques fréquentes comprennent : le retard pubertaire constitutionnel, la grossesse (cause la plus fréquente chez la femme en âge de fertilité), le syndrome des ovaires polykystiques, l’hyperprolactinémie (par exemple due à un adénome hypophysaire, l'aménorrhée de l'allaitement ou la prise d'antipsychotiques), l'aménorrhée hypothalamique fonctionnelle (p. ex., due à des exercices excessifs, à des troubles du comportement alimentaire ou au stress331, les médicaments hormonaux (par exemple : les contraceptifs oraux, médroxyprogestérone). Les contraceptifs progestatifs provoquent souvent une aménorrhée. Les contraceptifs combinés œstro-progestatifs peuvent provoquer une aménorrhée s'ils sont utilisés en continu (sans pilules placebo ou aucun médicament toutes les quelques semaines) ou pendant une longue période (si l'endomètre devient atrophique). L'aménorrhée due à un dysfonctionnement ovulatoire est habituellement secondaire mais peut être primaire si l'ovulation ne commence jamais, par exemple en raison d'un trouble génétique. Si l'ovulation ne débute jamais, il en résulte généralement une puberté retardée et le développement des caractères sexuels secondaires est anormal. Les anomalies génétiques qui comportent un chromosome Y augmentent le risque de cancer de l'ovaire. Les causes les plus fréquentes de dysfonctionnment ovulatoire sont une rupture de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien. Ainsi, les causes comprennent : le 331C M Gordon et als,“Functional hypothalamic amenorrhea: An Endocrine Society Clinical Practice Guideline”. J Clin Endocrinol Metab 102 /5 (2017) p. 1413–1439, 2017. 121 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente dysfonctionnement hypothalamique (en particulier aménorrhée hypothalamique fonctionnelle) ; le dysfonctionnement pituitaire ; l’'insuffisance ovarienne primitive (insuffisance ovarienne précoce) ; les troubles endocriniens qui provoquent un excès d'androgène (en particulier le syndrome des ovaires polykystiques)332. amylacé : Du grec ἄμυλον ámulon (non moulu), du latin amylum (qui a donné amidon), et du suffixe –ase. Il s’agit l’un élément ou organe riche en amidon. On évoque par exemple l'amidon des végétaux pour les valoriser en tant qu'ingrédients destinés aux marchés de l'alimentation humaine et de la nutrition animale ainsi qu'à de nombreuses industries non alimentaires. Il s’agit de produit comme le maïs (Maïzena), le riz (amidon de riz), le blé (Amidon de blé), le manioc (tapioca), les pommes de terre (fécule). La semoule est principalement extraite du grain de blé dur. Ce grain moulu donne surtout de la semoule et peu de farine. Il existe aussi des semoules de blé tendre, d'orge, d'avoine, de maïs et de riz. Comme végétaux non amylacés, citions par exemple : les artichauts, les asperges, les germes d'haricots, les choux de Bruxelles, les brocolis, le chou-fleur, les céleris, le concombre, l’aubergine, les champignons, les oignons, la salade verte, les épinards, les tomates, les navets, les courgettes. Le Sucre glace Amylacé Daddy est le sucre glace utilisé par les pâtissiers, qui contient de l'amidon afin de tenir durablement sur toutes les pâtisseries. analgésique : Du grec α̉ντί, anti (opposé à, contre) et ἄλγος, álgos (souffrance) Les analgésiques sont des médicaments utilisés pour éliminer la douleur comme l'aspirine, le paracétamol et l'ibuprofène, la morphine. L'ibuprophène est plus 332 V Joan et al, “Amenorrhée” , Le Manuel MSD (MD, University of Virginia Health System; Examen médical janv. 2023), Consulté le 18/06 /2023 (https://www.msdmanuals.com/fr/professional/gyn%C3%A9cologie-etobst%C3%A9trique/troubles-menstruels/am%C3%A9norrh%C3%A9e ) : 1-6. 122 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente efficace contre certains types de douleurs, comme les rages de dents et les entorses. Son synonyme est antalgique. anesthésie : Du grec préfixe ἀν-, an-, in- (sans) ; de αἴσθησις, aísthêsis, (sensation, faculté de percevoir par les sens). L’anesthésie est la suppression des sensations (et en particulier la sensation de douleur). Elle vise à permettre une procédure médicale qui autrement serait trop douloureuse. L'anesthésie peut viser un membre, une région ou l'organisme entier (anesthésie générale). L'anesthésie loco-régionale est aussi pratiquée dans les cas de douleurs chroniques. Le domaine de la médecine qui étudie et pratique l'anesthésie est l'anesthésiologie. anorexie : Ἀνορεξία, de ἀν (sans, arret, absence de ) privatif, et ὀρέγομαι (désirer) ; du grec ancien ἀνορεξία , anorexía (appetit). Il s’agit en nutrition du manque d’appetit ou absence d’appétit, mais on entend en réalité par là, le comportement qui consiste à se restreindre de nourriture. C’est un symptôme résultant de causes somatiques ou psychologiques extrêmement diverses. En psychiatrie, l’anorexie est un des symptômes principaux du syndrome dépressif. En médecine, c’est la sensation de satiété qui se rencontre dans nombre de maladie infectieuse (cancer, tuberculose …) et des affections du tube digestifs ou nd’autres maladies graves. anthraquinone : Contraction d'anthracène— hydrocarbure aromatique polycyclique à trois cycles en ligne, dont le nom dérive lui-même de l'anthracite — et de quinone. En chimie agricole et pharmaceutique, il s’agit de la susbstance chimique dérivée de l'anthracène, utilisé comme laxatif en médecine et autrefois en tant que corvifuge dans le monde agricole. L'anthraquinone appartient à la famille chimique des hydrocarbures aromatiques polycycliques. C'est un dérivé de l’anthracène. Présent à l'état naturel chez un certain nombre d'animaux et de plantes, il est aussi une 123 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente substance active de produit phytosanitaire ou phytomarmaceutique ou pesticide qui présente un effet répulsif à l'égard des oiseaux. Isolé, il a l'apparence d'une poudre cristalline solide, du jaune et du gris-clair au gris-vert. Plus généralement, une anthraquinone est un composé chimique qui possède ce motif dans sa structure. Les autres noms de l'anthraquinone sont 9,10-dihydro-9,10-dioxoanthracène, anthradione, 9,10-anthraquinone et anthracène-9,10-quinone, et ses noms de vulgarisation sont entre autres anthranoïde, hoelite, morkit, et corbit. L'anthraquinone existe à l'état naturel dans certaines plantes comme la bourdaine, le séné (senna), l’aloes, la rhubarbe, un type de nerprun nord-américain parfois appelé le cascara, les champignons, les lichens, et la plupart des insectes, où il sert de squelette de base aux pigments. Les dérivés naturels de l'anthraquinone ont tendance à avoir des effets laxatifs. Structure de la molécule d'anthraquinone. En application médicale, l'anthraquinone et ses dérivés naturels servent à spoigner tous les troubles fonctionnels intestinaux comme la colopathie fonctionnelle, la laxophobie ou la constipation. L'anthraquinone et ses dérivés actifs comme les glucosides d’anthraquinones stimulent le péristaltisme de l’intestin grêle et augmentent les mouvements péristaltiques du côlon. Les glucosides d’anthraquinone se transforment dans le côlon en sennosides. Ces derniers sont hydrophiles et réduisent l’absorption de l’eau en vue d’avoir un bol fécal fluide. Ils 124 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente évitent par conséquent, la formation de selles grumeleuses. L'anthraquinone est utilisée comme laxatif ou purgatif à partir d'un seuil de 30 mg à 36 mg par jour. Audelà de ce seuil de sennosides, les selles tendent à devenir très molles ou liquides. Les sennosides et les glucosides d'anthraquinone contiennent un groupe d'aglycone (glycoside). Ils sont présents dans les gousses et les feuilles de séné, le hhizome de la rhubarbe, la bourdaine, le cascara et notamment l’aloes. Une utilisation prolongée au-delà de huit semaines, ou un abus mène à un mélanisme du côlon, dû à la libération de lipofuscine (présente dans les histiocytes et mastocytes) dans le côlon. Structure de la molécule de l’anthraquinone anthelminthique. Sirop vermifuge. Absinthe Artemisia absinthium. Voici quelques plantes vermifufes : Argousier Hippophae rhamnoide ; Armoise Artemisia vulgaris ; Aurone Artemisia abrotanum ; Belle de nuit Mirabilis jalapa ; Capucine Tropaeolum majus ; Criste marine Crithmum maritimum ; Genévrier cade Juniperus oxycedrus. Il en est de même pour l’ail et les graines de courge. Ces dernières contiennent un acide aminé, appelé cucurbitacine. On peut aussi citer l’infusion de thym séché et la décoction épicée de cannelle, la teinture de brou de noix noire, la poudre de clous de girofle fraîche, des feuilles d’absinthe. antibiotique : Du grec ἀντί, antí (contre, opposé à) et βιος, bios (vie, existence). C’est la substance naturelle ou synthétique qui détruit ou bloque la croissance des bactéries. Dans le premier cas, on parle d'antibiotique bactéricide et dans le second cas d'antibiotique bactériostatique. Lorsque la substance est utilisée de manière 125 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente externe pour tuer la bactérie par contact, on ne parle pas d'antibiotique mais d'antiseptique. Les premiers antibiotiques isolés (pénicillines) ont été des substances naturelles produites par une levure du genre Penicillium. anticancéreux: Du grec Ἀντὶ (contre) et cancer qui est du sanskrit « karkata », signifiant crabe, écrevisse, ou encore le signe zodiacal du cancer dont découlera le grec ancien καρκίνος karkinos puis le latin cancer. Sont dit anticancéreux tous remèdes et toutes dispositions thérapeutiques pour lutter contre le cancer. Les grands types de traitements contre le cancer sont : la chirurgie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, la radiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie. Tous ces traitements visent à éliminer les cellules cancéreuses. Ils agissent soit localement, c’est-à-dire uniquement sur les cellules cancéreuses d’un organe atteint, soit par voie générale, c’est-à-dire sur l’ensemble des cellules cancéreuses présentes dans l’organisme. Les thérapies ciblées sont sélectives et s’attaquent à une cible précise dans la cellule cancéreuse. La chirurgie et la radiothérapie sont des traitements dits locaux, la chimiothérapie et l’hormonothérapie des traitements dits généraux. Ces traitements peuvent être plus ou moins associés333. Pour lutter contre le cancer, il faut consommer les plants suivantes: le Curcuma, le Ginseng, le Ginko, l’Aloe ; les plantes de la famille des Crucifères comme le Brocolis, le radis, le choux de Bruxelles et autres crucifères contenant des isothiocyanates (ITC) qui apportent des défenses contre l’apparition des cancers. Ils agissent en se fixant sur des éléments cancérigènes, en limitant le développement de Helicobacter pilori et en diminuant l’inflammation chronique de l’estomac, souvent générateur de tumeurs. Plusieurs études épidémiologiques ont pu montrer le bénéfice apporté ; le Curcuma qui détruit les cellules cancéreuses et qui en plus de son action antioxydante et anti-inflammatoire, bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins 333 « Cancer : les différents types de traitements », consulté le 18/06/2023 (https://www.roche.fr/fr/patients/infopatients-cancer/traitement-cancer/traitements-cancer.html) 1-3. 126 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente qui se développent pour nourrir les tumeurs et provoquent ainsi leur mort ; le ginseng rouge qui dans le cas du cancer du sein limite la propagation des cellules cancéreuses en prévention ou en complément du traitement anti-cancer ; l’aloe arborescens qui diminue le nombre de cellules cancéreuses au niveau du foie. Elle préviendrait également ce type de cancer grâce à sa capacité d’inhibition du développement des cellules cancéreuses ; le gingko bilola qui diminue les cellules cancéreuses avec ses propriétés anti-angiogénèses et, comme le curcuma, il bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins ce qui empêche le développement des tumeurs ; la spiruline comme micro-algue renferme, la phycocyanine, retarde le développement des cellules cancéreuses ; le thé vert qui contient des polyphénols: des antioxydants puissants et a une action anti-inflammatoire. Il a surtout un effet préventif, notamment contre le cancer du poumon334. antidiarrhéique : Ἀντὶ (contre), et Διάῤῥοια, de διὰ (à travers), et ῥεῖν (couler). En pharmacologie, il s’agit du médicament destiné à lutter contre la diarrhée, qui en soulage des symptômes, mais aussi à réduire le risque de déshydratation. Il peut s'accompagner d'un traitement visant la cause de la diarrhée, comme dans le cas des diarrhées infectieuses. Le malade doit boire beaucoup d’eau, bien saler les aliments, utiliser des solutés de réhydratation oraux (SRO). Les produits végétaux sont : le riz, la pomme de terre bien cuite, les pâtes et plus généralement tout produit riche en amidon ; la camomille romaine, la pulpe du pain de singe, le fruit du baobab africain (Adansonia digitata) en décoction. antihelminthique : Ἀντὶ (contre) et ἕλμινς (ver). Désigné parfois antihelminthique ou vermifuge, il est une classe de médicaments antiparasitaires qui luttent contre les helminthoses, c'est-à-dire détruisant les helminthes (chez l'homme, l'animal ou la 334 « Conseils santé. Les plantes qui luttent contre les cancers », MeSoigner.fr, Consulté le 18/06 (2023) 1-2 (https://www.mesoigner.fr/conseils/590-les-plantes-qui-luttent-contre-les-cancers). 127 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente plante), mais il désigne en réalité plus souvent les antiparasitaires ciblant les nématodes et trématodes (Platyhelminthes) susceptible de parasiter les réseaux sanguin et lymphatique, des tissus conjonctifs ou des organes creux (cavités urogénitales, poumons. Citons en exemple le Syngamus trachea, parasite hématophage des poumons des oiseaux), ainsi que tous les parasites intestinaux de type vers (oxyures, ascaris lumbricoides chez l'être humain), ankylostome, anguille et ténia. antipyrétique : Du grec ancien πυρετικός , puretikós (de fièvre, fébrile) ; dérivé de Ἀντὶ, anti- (contre) et de πυρετός , puretos (fièvre). Les antipyrétiques ou fébrifuges sont des principes actifs utilisés pour lutter contre les états fiévreux et certains syndromes inflammatoires aigus. Leur indication principale est la lutte contre l'hyperthermie (l'élévation de la température corporelle) de l'état fiévreux. antirhumatismal : Du grec άντί anti (opposé à) et ῥευματίζω rheumatizô (avoir un rhume, un rhumatisme). C’est une substance qui permet de lutter contre les affections rhumatismales. antiscorbutique: Du grec Ἀντὶ, anti (contre), et du latin médical scorbutus créé probablement sur la base du moyen néerlandais scôrbut, scheurbuik emprunté de l'ancien suédois skörbjug (ancien normand skyrbjúr composé de skyr (lait caillé, fromage) et de bjúr (œdème) qu’on attribuait à la grande consommation de lait caillé. Il s’agit d’une plante ou d’un remède qui combat ou prévient le scorbut qui est une maladie due à une carence en vitamine C (acide ascorbique) qui se traduit chez l'être humain, dans les formes les plus graves, par un déchaussement des dents et la purulence des gencives, des hémorragies et finalement me plantes antiscorbutiques, 128 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente citons : la fumeterre, le malt d'orge, la pomme de terre, la baie de cassis, la ményanthe, l'oseille, le raifort, le citron, la moutarde noire, l'oxale, la roquette, les cochléarias, le navet, le persil, le sorbier, les cressons, les différentes oranges, l'écorce de peuplier, le chou. antiseptique : Du grec Ἀντὶ, anti- (contre, opposé à) du radical latin septicus qui renvoie au grec σκεπτικός, skeptikós (qui putréfie ; se dit de ce qui produit de la putréfaction ou de l’infection), de σῆψις, sépsis (putréfaction). Il s’agit de produit ou de réactif qui détruit les bactéries, les champignons ou les virus, ou s'oppose à leur multiplication, ce qui permet de traiter ou de prévenir les infections ou la putréfaction. En pharmacologie, il s’agit du produit utilisé sur les surfaces externes du corps, qui détruit les micro-organismes. antitumoral : Du grec Ἀντὶ (contre) et du lat. tumor (enflure, gonflement, bouffissure), du verbe tumere (être gonflé, enflé). Est dit antitumoral, tout ce qui constitue des dispositions et des remèdes contre les tumeurs. Quant ’à la tumeur, elle est la grosseur plus ou moins volumineuse due à une multiplication excessive de cellules normales (tumeur bénigne) ou anormales (tumeur maligne). Les tumeurs bénignes (comme par exemple les grains de beauté, les verrues) se développent de façon localisée sans altérer les tissus voisins. Les tumeurs malignes (cancer) ont tendance à envahir les tissus voisins et à migrer dans d'autres parties du corps, produisant des métastases. Lorsqu'une tumeur est maligne, elle envahit les organes et les détruit. Elle essaie, au travers du sang et des vaisseaux lymphatiques, de se disséminer et de se développer partout dans l'organisme en formant des tumeurs secondaires, les métastases. On parle alors de cancer. Voici quelques exemples de plantes antitumorales : les crucifères, le ginseng rouge, l'aloe arborescens, le ginkgo biloba. La vitamine E qui permet d’affamer les cellules cancéreuses du sein est la 129 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente championne toute catégorie. On la trouve dans l'huile de germe de blé, le thé, le curcuma, la lavande, les citrus, les choux (Brassica), le raisin rouge, l'ail, le soja, les baies (en particulier la fraise), le persil et l'artichaut. Et pour tuer les cellules cancéreuses, il faut consommer de l’ail, des algues, des brocolis, du café, des champignons, du chocolat noir, du curcuma, de la framboise, des graines de lins, la grenade335. apex : est un acronyme336, à l'origine un mot latin qui signifie sommet ou pointe. L'adjectif correspondant, apical, qualifie ce qui se trouve au sommet ou à une extrémité, ou près de ceux-ci. En botanique, l'apex végétal est, chez un végétal, l'extrémité d'une tige, d'une racine, d'une feuille ou d'un thalle. Les cellules s'y divisent, s'allongent et assurent la croissance en longueur des tiges aériennes et souterraines : apex caulinaires et apex racinaires respectivement. On désigne de « zone apicale » l’apex le plus haut. L’apex est une zone active d’expression des gènes. Apex caulinaire devigne. 335 Anne-Sohie O, « 10 aliments anti-cancer à privilégier », Radis 06/09 (2021) 1-2. 336 APEX est un acronyme. Le nom commun apex (pluriel invariable), à l'origine un mot latin (pluriel apices), signifie « sommet » ou « pointe ». L'adjectif correspondant, apical, qualifie ce qui se trouve au sommet ou à une extrémité, ou près de ceux-ci. En anatomie, c’est la pointe ou sommet d'un organe de forme conique. L'apex est le terme botanique pour désigner l'extrémité d'un organe, ici, en l'occurrence, de la feuille. C'est, autrement dit, le sommet de la feuille. Apex aigu : Feuille dont le sommet du limbe forme un angle aigu. Apex obtus : Feuille dont le sommet du limbe forme un angle obtus. 130 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente L’apex caulinaire est situé en bout de la tige d’un végétal (apical) ou alors au niveau des nœuds présents sur sa tige (axial). Il est facilement repérable puisque c’est à cet endroit qu’a lieu la genèse des nouvelles feuilles. Ils sont à l'origine de l'auxine ; hormone d'inhibition des bourgeons situés plus bas. Les apex racinaires sont situés en bout de la racine principale, ou des racines adventives, et sont à l'origine de la cytokinine, hormone stimulatrice. Un apex végétal se décompose en parties (disposées ici de la partie basse de la racine vers sa partie haute) : la coiffe, qui joue un rôle de protection de la zone apicale contre les agressions extérieures pouvant être néfastes pour la croissance de la racine, mais également qui joue un rôle de guidage de la racine, grâce à un « capteur » de la gravité amenant à un géotropisme positif ; elle se situe en bout de la racine ; le centre 131 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente quiescent, qui maintient les cellules du méristème en division337; le méristème, qui est la zone de genèse des nouvelles cellules visant à accroitre la longueur de la racine338. Cette division des cellules du méristème fait appel au processus de la mitose, et plus généralement au cycle cellulaire chez une cellule eucaryote ; la zone d’élongation cellulaire, qui correspond à une zone où les cellules s’allongent grâce à différents processus (pression de turgescence, action de l’auxine sur les parois de la cellule…). 337 Division et élongation cellulaire dans l’apex de la racine : diversité de réponses au déficit hydrique [archive], thèse de doctorat, François Bizet, 2014 338 Florimond A., Pothet A., « Méristème végétatif », sur ens-lyon.fr (consulté le 28/06/ 2023). 132 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente apoptose : du grec ancien ἀπόπτωσις, apóptôsis ; de apo, apo (au loin) et , ptosis, (chute). Il s’agit du phénomène de mort cellulaire naturelle. C’est le processus par lequel des cellules déclenchent leur autodestruction en réponse à un signal. C'est l'une des voies possibles de la mort cellulaire physiologique, génétiquement programmée, nécessaire au développement et à la survie des organismes multicellulaires. Son équilibre avec la prolifération cellulaire permet l'homéostasie tissulaire. Contrairement à la nécrose, elle ne provoque pas d’inflammation : les 133 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente membranes plasmiques ne sont pas détruites, du moins dans un premier temps, et la cellule émet des signaux (en particulier, elle expose sur le feuillet externe de sa membrane plasmique de la phosphatidylsérine, un phospholipide normalement constitutif de son feuillet interne) qui permettront sa phagocytose par des globules blancs, notamment des macrophages. apyrexie : απυρεξια, du gre α- privatif (sans), du grec ancien πυρεσσειν, puressein (avoir la fièvre), du grec ancien πυρ (feu, fièvre). C’est l’absence de fièvre ou l’absence d'élévation de la température normale du corps (autour de 37 °C). Lorsque l’on énumère les symptômes d’un patient, on dit, selon les cas, qu’il est fébrile ou apyrétique. Quand la fièvre d’un patient tombe, il devient apyrétique. Un médicament antipyrétique est un produit qui, comme le paracétamol, combat la fièvre, autrement dit permet d’obtenir l’apyrexie. asthme : du grec άσθμα, ásthma, via le latin asthma (respiration difficile). C’est une maladie du système respiratoire touchant les voies aériennes inférieures et notamment les bronchioles, définie comme étant une gêne respiratoire à l'expiration. Il s’agit d’une affection respiratoire caractérisée essentiellement par une respiration difficile accompagnée d'un bruit sifflant et par des accès de suffocation intense. baie : Une baie est un fruit charnu contenant une ou des graines appelés pépins mais on ne peut pas l'ouvrir : la baie est donc dite indéhiscente. Parmi les baies, il y a le cassis, la groseille, le raisin, la myrtille, l'airelle, framboises. cerises noires, mûres blanches, mûres noires, fraises sauvages, canneberge, groseilles à maquereau, tomate, kiwi. Si la paroi de l’ovaire est fine et peu hydratée autour de la graine, il s'agit d'un fruit sec. Si au contraire la paroi de l’ovaire est succulente (gorgée d'eau, 134 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente de sucres, de pigments et autres substances), le fruit sera dit « charnu » : baie ou drupe. Baie de cassis de groseille de raisin brède: Du latin blitum, du grec ancien βλίτον, blíton, par le portugais bredo (feuille, herbe en français régional (comme à Madagascar). En botanique, il s’agit de feuille comestible après cuisson et qui s'utilise dans l'est africain dans des ragouts. Les brèdes sont aussi des herbes ou des légumes verts cuits al dente et souvent accommodées avec de l'ail, du gingembre et des oignons. Ce sont divers légumesfeuilles principalement cuisinés dans les Mascareignes, Seychelles et Madagascar. calciférol : Du grec χάλιξ, khálix, génitif χάλικος, khálikos, petite pierre, caillou, pierre à chaux, chaux, latin calx, génitif calcis, petite pierre, caillou servant à jouer, chaux, latin ferre porter, supporter, présenter, comporter, rapporter, raconter, colporter, obtenir, emporter, produire, mettre en mouvement, diriger, mener, suffixe – ol fonction alcool. C’est la vitamine D, participant à la fixation du calcium. Son insuffisance dans provoque le rachitisme (maladie de la croissance des os) et son excès des diarrhées et une ossification trop importante. Il existe deux molécules acceptées comme vitamine D nutritionnelle, à savoir la vitamine D2 (ergocalciférol) et la vitamine D3 (cholécalciférol). cancer : Ce mot est du sanskrit karkata, signifiant crabe, écrevisse, ou encore le signe zodiacal du cancer dont découlera le grec ancien καρκίνος, karkinos puis le 135 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente latin cancer. Le cancer est une maladie provoquée par la transformation de cellules qui deviennent anormales et prolifèrent de façon excessive. Ces cellules déréglées finissent par former une masse qu'on appelle tumeur maligne. Les cellules cancéreuses ont tendance à envahir les tissus voisins et à se détacher de la tumeur. Elles migrent alors par les vaisseaux sanguins et les vaisseaux lymphatiques pour aller former une autre tumeur (métastase). carminatif : Du latin carminare (carder la laine), transformé en latin médiéval en carminativus (disperser en grattant), d'où purifier, nettoyer en éliminant. Un aliment carminatif, est l’aliment qui favorise l'expulsion des gaz intestinaux, tout en réduisant leur production. Parmi les plantes carminatives, on peut citer le gingembre, l’ail, la menthe poivrée, le fenouil, l’aneth odorant, l’anis vert, le basilic, la cardamone, le cerfeuil, la coriandre, l’estragon, l’hysope, la marjolaine, le muscadier, l’oignon, la sarriette, la sauge, le thym, l’angélique sauvage, la badiane. La phytothérapie associe les plantes cholérétiques et cholagogues (respectivement : qui favorisent la production de bile par le foie ; qui favorisent l'excrétion de la bile) aux plantes carminatives afin de soulager des troubles digestifs, notamment la constipation. cataplasme : du latin cataplasma, du grec ϰατάπλασμα, de ϰατὰ, (sur, contre, selon) et πλάσμα, (application), de πλάσσειν (appliquer, former). En herboristerie, un cataplasme est une préparation de plante assez pâteuse pour être appliquée sur la peau dans un but thérapeutique. La plante peut être broyée, hachée à chaud ou à froid ou mélangée à de la farine de lin pour obtenir la bonne consistance. Le cataplasme classique à la farine de lin se prépare avec de l'eau dans laquelle on délaye à froid de la farine de lin. On fait cuire doucement en remuant constamment pour obtenir la consistance voulue. On peut également réaliser un cataplasme à l'argile verte à partir 136 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente de poudre à diluer dans l'eau et à appliquer en couche sur la zone à traiter avant d'envelopper d'un linge ou d'une bande humide. Le cataplasme doit servir de support aux substances qui seront déposées à la surface au moment de l'application. cautériser : Du latin cauterizare, dérivé du grec ancien καυτηριάζω, kautêriázô (marquer au fer rouge). Il s’agit d’un terme de chirurgie qui consiste à appliquer un fer rougi au feu, sur les parties du corps. Les instruments qui sont utilisés sont appelés cauteres actuels. L’usage des cauteres actuels est de consumer la carie des os, d’empêcher la vermoulure que cette maladie peut occasionner en faisant des progrès. Leur application en desséchant l’humidité ou la sanie qui exude des os cariés, procure l’exfoliation et fait obtenir une guérison solide de l’ulcère, par une bonne cicatrice. Pour faire l’application des cauteres actuels, on fait rougir leur extrémité antérieure dans un feu ardent. La carie profonde demande une application plus forte des cauteres, qu’une carie superficielle ; parce que pour en tirer le fruit qu’on en attend, il faut brûler jusqu’aux parties saines, afin de dessécher et tarir les vaisseaux d’où viennent les sérosités rongeantes. cirrhose : Du grec ancien κιρρός, kirrhós (roux) en raison de production granuleuse, d'un jaune-roux, que provoque la maladie, et du suffixe -ose. La cirrhose est une maladie grave du foie qui endommage irréversiblement cet organe digestif. La consommation d'alcool en est la cause principale. Elle peut aussi survenir à la suite d'une hépatite virale chronique, d'une stéatose hépatique (foie gras non alcoolique) ou d'une maladie rare. décoction : du latin decoctionem, de coquere (cuire). C’est un procédé consistant à faire bouillir dans un liquide une substance médicamenteuse, généralement végétale, 137 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente afin d'en extraire le principe actif. C’est aussi une composition médicinale qu’on obtient en faisant bouillir, dans l’eau ou dans quelque liquide, des substances végétales ou animales. Exemple : décoction de plantes, de racines; décoction de chiendent, de quinquina; décoction apéritive, blanche, émolliente339 ; décoction de Abrus340 pecatorius, Cajanus Cajan341, Canavalia basiliensis, Crotalaria retusa342, Dalbelgia monetaria343, Dalbergia riedelit, Desmodium axillare344, Dioclea guanensis, Dioclea virgata, Dipteryx odorata345, Dipteryx punctata346. diurétique : Du bas latin diureticus, lui-même issu du grec ancien διουρητικὸς, de διὰ, dia (à travers) et οὐρεῖν, ouréin (pisser). Se dit d’un médicament, d’un remède, d’un aliment, d’une action, d’une boisson, d’une plante, d’une poudre, de la tisane qui favorise ou stimule l'excrétion urinaire. Exemples : les feuilles du groseillier rouge prises en guise de thé ; le jus de raisin qui n'est pas encore fermenté ; le vin nouveau réchauffe; le vin blanc doux. Comme plantes, citons entre autres : le pissenlit (Taraxacum officinale), l'aubépine, la prêle, le genévrier, le persil, l'hibiscus, l'orthosiphon, le bouleau, le bouleau, la spergulaire rouge, l’ortie347. drupe : du latin drūpa (oliva), olive mûre, lui-même tiré du grec δρύππα / drúppa, olive trop mûre). C’est un fruit charnu à noyau, comme la cerise, l’abricot, l’olive. La drupe est issue d'un pistil à carpelle unique, du type « infère » non adhérent. Dans le cas de fleurs à plusieurs carpelles libres, on obtient un multiple, ou polydrupe, 339 Pierre Grenand et al. « Papilionaceae à Rutaceae » Pharmacopées Traditionnelles en Guyanne, (Marseilles 2004) p. 520-609. 340 Nom créole: ti panacoco. 341 Noms créoles : pois d’angole, pois d’Angola, pois en gaules, Créole antillais : pois congo. 342 Noms créoles : graine chacha [grenn-chacha] (guyanais), tchak tchak [grenn-tjaktjak] (sainte-lucien), sonnette (antillais). 343 Noms créoles : soumaké, véronique. 344 Nom créole : radié cousin. 345 Noms francais : faux gaïac (arbre, mais surtout bois), fève tonka (fruit). 346 Nom français : fève tonka. 347 Marie-Céline Ray, « 10 plantes diurétiques », La Nutrition. Bon à manger, bon à savoir 19/11 (2020) 1-2. 138 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente comme la mûre ou la framboise. La drupe est en général indéhiscente (la déhiscence n'étant pas nécessaire dans le cas d'un fruit charnu dont la chair se décompose rapidement en libérant le noyau). La drupe est caractérisée par un péricarpe composé d'une partie charnue (le mésocarpe appelé sarcocarpe, recouvert par l’épicarpe membraneux) succulent ou fibreux (par exemple le mésocarpe de la noix de coco) et d'une partie sclérifiée donc dure (l'endocarpe appelé sclérocarpe formant le noyau). Certains fruits, formés de multiples petites drupes, ou « drupéoles » agglomérées, sont des polydrupes. C'est le cas des framboises et des mûres. Dans le cas des fruits du genre Rubus (framboises, mûres de de ronces), le fruit est issu d'une fleur unique dont le pistil est formé de multiples carpelles libres. Les mûres de mûrier, très ressemblantes aux mûres de ronces sont, par contre, issues d’inflorescence compactes en chatons, chaque drupéole étant issue d'une fleur différente. Drupe de pomme/ de framboise/de datte Polydrupe de mûre/ Polydrupe de fruits dyspepsie: Du latin dyspepsia, emprunté au grec ancien δυσπεψία , dyspepsia (indigestion ), composé du préfixe δυσ-, dys- et πέψη, pepsè (digestion). La dyspepsie correspond à un ensemble de symptômes de douleur ou de malaise épigastrique (région supérieure de l’abdomen) dont l’origine se situerait au niveau de l'estomac ou des structures proches. emménagogue : Du grec ancien ἔμμηνα, emmena (menstrues) ; dérivé de μήν, mèn (mois) et ἀγογός agogos (conducteur). Sont appelées emménagogues, les plantes médicinales qui stimulent le flux sanguin dans la région pelvienne et l'utérus et peuvent traiter la dysménorrhée ou l’aménorrhée. Des plantes telles l’achillée 139 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente millefeuille (Achillea millefolium), l’absinthe (Artemisia absinthium), l’armoise commune (Artemisia vulgaris), le persil (Petroselinum crispum), l’angélique (Angelica archangelica), la muscade (Myristica fragrans) et le gingembre (Zingiber) sont utilisées par des femmes pour stimuler l'apparition des règles. entérite : Du grec ἔντερον, énteron (intestin) et -ῖτις , -îtis (inflammation). C’est l’inflammation de la muqueuse de l'intestin grêle. Elle peut être aiguë, chronique, cholériforme, infectieuse, tuberculeuse. épilepsie : En grec ἐπιληψία, epilepsia de ἐπὶ, epi (sur), et λαμϐάνειν, lambanein (prendre). Il s’agit de l’affection du système nerveux caractérisée par des crises répétées comportant la brusque apparition de convulsions ou entraînant diverses manifestations soudaines et passagères. Elle est généralisée, lorsqu’ une perte de connaissance s’ajoute à des convulsions touchant tous les muscles du corps. Elle est partielle partielle ou focale, lorsqu’il s’agit seulement d’un groupe de muscles, au moins au début de la crise. L’épilepsie temporale est celle qui s’accompagne de divers troubles du langage, de la vision ou de l’audition. Le « haut mal » ou le « grand mal » est une épilepsie généralisée classique. On entend sous le nom de « petit mal » des formes mineures d’épilepsie, caractérisées, par exemple, par une brève perte de conscience. dysménorrhée: Du grec ancien δυσ-, dus- (qui exprime une idée de difficulté, de mauvais état), μήν, mèn (mois) et ῥέω, rheo (couler). On parle parfois de algoménorrhée (du grec ἄλγος, algos douleur) qui désigne les règles douloureuses. Il s'agit de la difficulté de l'écoulement des règles. Ces douleurs précèdent ou 140 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente accompagnent les règles et peuvent être accompagnées de diarrhées, de vomissements, de vertiges et de maux de tête. fébrifuge : Du latin febris (fièvre) avec le suffixe -fuge, du verbe fugare, (fait fuir). Il s’agit de tout médicament employé directement pour faire cesser la fièvre, ou pour en détruire la cause et les effets. Ce n’est pas une maladie en elle-même, mais un symptôme ou une manifestation clinique d’une infection ou d’une maladie sousjacente. Pour reconnaître les symptômes sans thermomètre, en voici des signes : frissons ou sueurs, température élevée, accélération du pouls, perte d’appétit, douleurs musculaires ou courbatures, fatigue, malaise général et maux de tête, confusion, gène à la lumière et à certaines odeurs, manque d’appétit. On parle d'état fiévreux léger appelé fébrule lorsque la température du corps se situe entre 37,8°C et 37,9°C348. Et lorsque la température est extrêmement élevée et dépasse les 41,5°, il s’agit d’une hyperpyrexie. Voici quelques plantes fébrifuges : le saule blanc, la reinedes-prés, la petite centaurée et le sureau noir, chanvre d’eau (Lycopus Europaeus), chausse-frappe (Centaurea calcitrapa), chlorette (Blackstonia perfoliata), gentiane champêtre (Gentianella campestris), germandrée jaune (Teucrim flavium), germandrée lisse (Teucrim lucidum)349. fièvre (pyrexie): Du latin febris (fièvre). La fièvre est provoquée par des substances pyrogènes, libérées par des cellules ou des germes lors des états d'inflammation. La fièvre serait un système de défense destiné à inhiber la croissance bactérienne. Les pyrogènes agissent sur le centre de la thermorégulation et entraînent un déplacement vers le haut du point d'équilibre thermique : le corps est perçu comme trop froid, ce qui active la thermogenèse (frissons musculaires, vasoconstriction). Lorsque la fièvre tombe, la valeur de consigne redevient normale, 348 Sarah Adida, « Fébricule : quel est cet état ? Quand s'inquiéter ? », Passeport Santé 28/12 (2022) 1-2. 349 « Plantes à propriétés : fébrifiuge », Génial Végétal, Consulté le 26/06/2023 (https://www.genialvegetal.net/+Plantes-propriete-febrifuge-+ ) p. 1-3. 141 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente le corps est trop chaud ce qui déclenche la thermolyse (vasodilatation, sudation). La fièvre résulte très souvent d'une infection virale, généralement bénigne (angine, rhinopharyngites, maladies infantiles, bronchite). Parmi les autres causes infectieuses on trouve : les infections bactériennes peuvent concerner tous les organes : système nerveux, bouche et voies respiratoires, tractus digestif, voies urinaires, peau, etc. : une fièvre chez une personne porteuse de prothèse fait craindre une infection sur la prothèse, de même que chez une personne portant une valve cardiaque prothétique on suspecte une infection appelée endocardite infectieuse, les infections parasitaires (paludisme en retour de voyage), les infections fongiques (champignons) chez les personnes immunodéprimées. Parmi les causes non infectieuses, citons : les causes vasculaires comme les maladies veineuses thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire) et les infarctus ; certaines maladies inflammatoires : lupus érythémateux, polyarthrite rhumatoïde, maladies inflammatoires chroniques de l'intestin ; les cancers, l’hyperthyroïdie, certaines réactions allergiques ainsi que les vaccinations friction : Du latin frictio (action de frotter). Il s’agit de frottements rapides, énergiques et répétés sur une partie du corps, à sec ou autrement, avec les mains, avec une brosse, une fanelle, à des fins thérapeutiques (pour faciliter l'absorption d'un médicament par la peau ou augmenter localement la circulation, calmer une douleur, etc). flavonoïde: De flavedo, dérivé du latin flavus, (jaune) et du grec είδῆς,–eidễs suffixe (marquant la parenté, la ressemblance, l’aspect)350, décrit en médecine les ictères et l'aspect jaune en général351 avant de désigner la couche externe des écorces 350 K. Ghedira, « Les flavonoïdes: structure, propriétés biologiques, rôle prophylactique et emplois en thérapeutique », Phytotherapie, vol. 3 4 (2005) p. 162, (DOI 10.1007/s10298-005-0096-8). 351 Œuvres complètes de Philippe Aureolus Theophraste Bombast de Hohenheim, dit Paracelse, vol. 2, Bibliothèque Chacornac,(1914) p. 192. 142 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente d’oranges352 ou de citron353. Les flavonoïdes (ou bioflavonoïdes) sont des métabolites secondires des plantes vasculaires, partageant tous une même structure de base formée par deux cycles aromatiques reliés par trois carbones : C6-C3-C6, chaîne souvent fermée en un hétérocycle oxygéné hexa- ou pentagonal. Ils constituent de véritables sources alimentaires avec les flavones: naringine, naringénine, hespérétine, ériodictyol, gallate d’épigallocatéchine se rencontrent principalement dans le chou, la banane, le kiwi, l'ail, l'olives, l'oignon, les graines germée, le citron ; avec les flavonols: épigallocatéchine, épicatéchine, catéchine, luléotine dans le thé vert, le vin rouge, le raisin, les fèves de cacao, les abricots, les baies, la pomme ; avec les flavones : nobilétine, diosmine, apigénine, wogonine dans le kiwi, le thé vert, l'origan, les épinards, la laitue, le brocoli, la pastèque, les pois, la fleur de camomille, l'orange, le raisin, la citrouille, le pois chiche, le riz brun, le romarin. Pour la nobelitine, voir le shikuwasa; avec les flavonols: Morine, galangine, kaempférol, malvidine dans les petit pois, les pépins de raisin, la pomme, les agrumes, le soja, les oignons, le concombre, les fraises, les tomates ; avec les anthocyanes: Cyanidine, hirsutidine, pélargonidine, génistéine dans les baies rouges, violettes et bleues, le raisin rouge, la grenade, la pomme rouge, l'abricot, les haricots noirs, le chou rouge, la carotte violette, l'aubergine, les pommes de terre colorées, les oignons rouges, les radis rouges ou violets, les céréales colorées ; avec les isoflavones: Glycitéine, équol, daidzeine, dans le soja, les préparations à base de soja, les légumineuses, le persil, le tofu, les fèves, le trèfle rouge. Ils constituent notamment des pigments impliqués dans la coloration des pétales et des péricarpes, donnant une gamme colorée qui va de ivoire à crème (flavones et flavonols), de jaune à orange (chalcones et aurones), de rouge à bleu (anthocyanes). Ce sont également des molécules de photoprotection interne et 352 K. Ghedira, « Les flavonoïdes: structure, propriétés biologiques, rôle prophylactique et emplois en thérapeutique », Phytotherapie, vol. 3 4 (2005) p. 162 (DOI 10.1007/s10298-005-0096-8). 353 Carl von Linné, Hortus Upsaliensis, exhibens plantas exoticas, Laurentii Salvii (1748) p. 236 143 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente externe354 et qui ont d'autres rôles. En effet, dès leur «sortie des eaux », les végétaux ont abandonné la voie métabolique des acides aminés analogues de la mycosporine et développé un métabolisme phénolique, plus particulièrement celui des flavonoïdes, constituant un élément important de la stratégie végétale pour lutter contre les stress biotiques et abiotiques (exposition aux UV ou au froid, blessures, carence nutrionnelle, défense des palntes contre les herbivores et contre les pathogènes...)355. Les flavonoïdes sont naturellement présents dans de nombreuses plantes comme la passiflore, l’aubergine, la reine des prés, le millepertuis, le méliot, le cassis, le ginkgo biloba, le thé, le cacao, la vigne rouge, l’hamamélis, le marron d’inde, la prêle, le millepertuis. En applications thérapeutiques, les flavonoïdes ont la capacité de neutraliser les radicaux libres qui provoquent un stress oxydatif, endommagent nos cellules et accélèrent leur vieillissement. Ajouté à cela ses effets antioxydants qui aident notre corps à combattre les molécules potentiellement dangereuses. Les bienfaits des flavonoïdes encore appelés vitamine P produisent des effets anti-inflammatoires, immunostimulants, anti-oxydantes. Ils renforcent considérablement tous les vaisseaux sanguins et améliorent ainsi la circulation. Le pycnogénol issu de l’écorce de pin des Landes sert à protéger la paroi vasculaire, à la fortifier et à préserver sa résistance. Avec le renforcement de la paroi vasculaire, le liquide séreux du sang ne « fuit » pas à travers la paroi vasculaire et évite le gonflement par accumulation. Lorsqu’il y a manque de flavonoïdes, la paroi vasculaire finit par se dégrader jusqu’à la rupture mais aussi des varices finissent par faire leur apparition. La prise de flavonoïdes comme le pycnogénol, mais aussi la rutine corrigent chez les femmes les problèmes de jambes qui peuvent provenir des hormones des hormones féminines ou de l’usage de la pilule contraceptive, les influences hormonales passant de la mère à la 354 Barker DH, Seaton GGR et Robinson SA., « Internal and external photoprotection in developing leaves of the CAM plant Cotyledon orbiculata », Plant, Cell & Environnement, vol. 20 5 (1997) p. 617–624 (DOI 10.1111/j.13653040.1997.00078.x). 355 DH Barker et als, « Internal and external photoprotection in developing leaves of the CAM plant Cotyledon orbiculata », Plant, Cell & Environnement, vol. 20 5 (1997) p. 617–624 (DOI 10.1111/j.1365-3040.1997.00078.x). 144 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente fille et se manifestant à la faveur d’évènements typiquement féminins tels que la grossesse et la ménopause. Les flavonoïdes Ils ont des qualités qui font qu’en leur présence, la vie se régule. Ils son présents dans les habitudes alimentaires de certaines cultures traditionnelles. La fonction des flavonoïdes dans les plantes est de leur apporter une couleur attractive. Ce sont eux qui sont responsables de la couleur variée des fleurs et des fruits. Dans les feuilles, ces composants sont de plus en plus reconnus comme stimulant la capacité physiologique de survie de la plante en la protégeant contre des pathologies fongiques et des ultra-violets. Ils sont élaborés au moment de la photosynthèse et leur premier rôle est la protection des feuilles des rayonnements nocifs provenant du soleil. Avant la chute des feuilles, ces corps sont acheminés par la sève descendante et stockés dans le tronc et les racines. (exemple le pycnogénol) C’est pour cette raison que de nombreux bois sont jaunes. Cette couleur étant encore plus marquée dans les racines qui sont elles aussi particulièrement riches en flavonoïdes. Au printemps, avant que les bourgeons n’éclatent, la sève nouvellement chargée de flavonoïdes enveloppe les bourgeons et les protège des rayons nocifs d’une part et des bactéries et virus qui pourraient les attaquer d’autre part. Dès leur naissance et pendant leur croissance, les jeunes pousses sont enrobées de sève et c’est à ce moment là que les abeilles vont faire leur récolte. Les jeunes feuilles à leur tour vont produire des flavonoïdes lors de la photosynthèse et le processus continuera. Une propolis de base, celle que l’on trouve dans une ruche normale contient une dizaine de flavonoïdes. Si pour les abeilles cela s’avère suffisant, il n’en est pas de même pour l’homme.Pour assurer la santé d’un individu, il faut pas moins de 25 flavonoïdes différents. Les qualités des flavonoïdes ont les qualités d’antibactériennes, antiseptiques, d’antivirales, principales: d’antioxydantes, d’immunostimulantes, d’anti-allergiques, d’anticancéreuses, antihistaminiques, d’anti thrombotiques, de toniques vasculaires. On peut trouver dans les magasins: la 145 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente quercétine la rutine, le pycnogénol, l’extrait de pépins de raisins, la propolis pulver C Lund Aagaard. fongique : Du latin fungus (champignon) avec le suffixe –ique. Une infection fongique est provoquée par des champignons parasites. La candidose, due au champignon Candida, constitue l'infection vaginale la plus fréquente. Les infections fongiques cutanées peuvent provoquer des rougeurs, des démangeaisons, une desquamation et un gonflement. D’autres symptomes consitent en des toux, la fièvre, l’inconfort thoracique, des douleurs musculaires. Ces infections surviennent généralement après inhalation de spores fongiques, qui peuvent provoquer une pneumonie comme premier signe d'infection. Comme les spores des champignons sont souvent présentes dans l’air ou sur le sol, les infections fongiques débutent souvent au niveau des poumons ou de la peau. Elles sont rarement graves, à évolution lente. Les champignons peuvent se développer sous deux formes : des levures : cellules rondes individuelles, des moisissures : plusieurs cellules formant de longs filaments étroits appelés hyphes. Ils se reproduisent par diffusion de spores microscopiques souvent présentes dans l’air et le sol, et peuvent être inhalées ou se déposer à la surface de tout l’organisme, principalement la peau. Les infections fongiques localisées n’affectent qu’une seule région du corps, généralement la la peau, et les omgles, le vagin ou la bouche. Les infections fongiques systémiques peuvent toucher les organes tels que les poumons, les yeux, le foie et le cerveau, la peau. Les infections fongiques opportunistes profitent de la faiblesse du système immunitaire. Pour cette raison, elles surviennent généralement chez les personnes qui ont un système immunitaire affaibli, comme celles atteintes du SIDA, ou celles qui 146 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente prennent des médicaments inhibant le système immunitaire. Les infections fongiques opportunistes sont présentes partout dans le monde : l’aspergillose, la candidose, la mycormyose356. friction : Du latin frictio (action de frotter). Il s’agit de frottements rapides, énergiques et répétés sur une partie du corps, à sec ou autrement, avec les mains, avec une brosse, une fanelle, à des fins thérapeutiques (pour faciliter l'absorption d'un médicament par la peau ou augmenter localement la circulation, calmer une douleur, etc). glycémie : Du grec ancien γλυκύς, glukús (doux, sucré) et αἷμα , haima (sang). C’est la teneur en sucre du sang, lequel sucre est essentiellement représenté par le glucose. Chez l'adulte normal et à jeun, la glycémie est comprise entre 0,80 et 1 g/l. Le glucose provient des divers oses apportés par les aliments, des réserves dans certains tissus (foie, muscle) en glycogène (par glycogénolyse) et des nutriments organiques, ou leurs dérivés, non glucidiques (par gluconéogenèse). Il est utilisé par l'organisme soit pour couvrir ses besoins énergétiques, soit pour être emmagasiné, sous forme de glycogène, au niveau du muscle ou du foie (glycogéno-formation) et de lipides. glucide : Du grec ancien γλυκύς, glukús (doux) et de , eidos (forme, vision apparence) : En biochimie et nutrition, il s’agit du type de molécule composée de carbone, d’hydrogène et d’oxygène, un des constituants essentiels des êtres vivants qui correspond aux molécules des sucres. 356 Sonjay G. Revankar, « Présentation des infections fongiques », Le manuel MERCK 04 (2021) p. 1-3. 147 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Structure chimique de sucre de glucose (dextose, D- glucose) glucose (beta-D-glucose, sucre de raisin) Les glucides ou scures lents et rapides sont les fournisseurs d’énergie préférés de l’organisme, c’est-à-dire qu’à choisir, ce sont les nutriments dont le corps va puiser l’énergie de manière préférentielle et rapide. On distingue : -les monosaccharides : glucose, fructose (sucre de fruits) et galactose (sucre du lait) -les disaccharides : saccharose (sucre industriel, constitué de glucose et de fructose), lactose (glucide présent dans le lait des mammifères) -les oligosaccharides : raffinose (composé d’une unité de galactose, d’une unité de glucose et une unité fructose) -les polysaccharides, appelés aussi glucides complexes : amylopectine (amidon végétal), glycogène (amidon animal), inuline (produites par de nombreux types de plantes). Les polysaccharides sont en fait des sucres de types fructoses liés entre eux. Les trois premiers groupes de glucides appartiennent à la famille des glucides simples, tandis que le dernier groupe appartient à la famille des glucides complexes. 148 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Leur principale source est le milieu végétal dans les fruits secs, les fruits frais, les céréales, le pain complet, le miel, le sucre complet, les tubercules. Les glucides sont aussi présents dans le lait, les œufs. Le jaune d’œuf contient des lipides, des protéines, des glucides, des minéraux, des vitamines et de l'eau. L'eau constitue 48 % de la masse totale du jaune. Il faut toutefois noter que le sucre au sens strict du terme appartient à la famille des glucides, mais tous les glucides ne sont pas des sucres à proprement dit. Il s’agit d’une appartenance et non d’une équivalence. Et les sucres ne désignent pas forcément tout ce qui est sucré au goût, mais tout simplement les glucides, qui sont une association de molécules de sucres qui n’ont pas forcément le goût sucré tel qu’on le connait. Les glucides simples, aussi appelés « sucres » sur les étiquettes des produits de consommations, sont des molécules de petite taille (faible poids moléculaire) qui ont une saveur sucrée. Il s’agit du glucose, du fructose, du fructose, du lactose, du maltose, du galactose ou du saccharose. Les glucides simples 149 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente provenant des fruits sont en quantité relativement faible sont différents des glucides simples provenant de produits industriels. Les glucides complexes sont des molécules de très grande taille (poids moléculaire élevé), dépourvues de saveur sucrée. Nous pouvons en citer : -les maltodextrines : assemblage de plusieurs glucides issus de l’hydrolyse de l’amidon de blé ou maïs. - les fructo-oligosaccharides : composés de deux sucres simples, le glucose et le fructose. - l’amidon : mélange de deux polysaccharides, l’amylose et l’amylopectine. Les polysaccharides sont des glucides complexes constitués d’un grand nombre de sucres simples, reliés entre eux par des liaisons glycosidiques. -la cellulose : polysaccharide formé de nombreuses molécules de glucose, et qui est une fibre faisant partie de la structure des végétaux. -les pectines : polysaccharide acide présent dans les végétaux et utilisé comme gélifiant. -et les fibres : polysaccharides amidonnés non dégradés par les enzymes digestives. Les fibres font donc aussi partie des glucides complexes, à la différence près qu’elles ne sont pas absorbées par l’organisme. Elles ne fournissent donc pas ou peu de calories. Les glucides complexes sont en grande partie issus des céréales complètes tels les pains complets, avoine, muesli et riz complets. Ils sont présents dans le son, le germe de blé, l’orge, le maïs, le sarrasin, la semoule, l’avoine, les pâtes, le riz complet, les pommes de terre, les ignames, les maniocs, les tarots, les légumes 150 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente racines, le pain au complet, le pain aux céréales, les céréales complètes, les céréales de petit déjeuner riches en fibres, le muesli, le popis, le haricot, les lentilles. glucose : γλεῦκος ( moût, vin nouveau sucré, vin doux). En chimie, il s’agit du sucre simple le plus commun et en particulier dans sa forme D (dextrose). Le mot à servi à un comité de l’Académie des sciences à désigner en 1838, le sucre se trouvant dans le raisin, dans l’amidon, et dans le miel en référence à l’étymologie le grec (gleukos, vin doux). Puis, le chimiste allemand Emil Fischer qui, après avoir développé une technique de synthèse par étapes des sucres, établit entre 1891 et 1894 les structures de tous les sucres connus en appliquant les principes de stéréochimie introduits. Le glucose en fait appartient à la famille des hexoses, sucres contenant six atomes de carbone, répartis entre les aldohexoses (allose, altrose, galactose, glucose, gulose, idose, mannose, talose) et cétohexoses (fructose, psicose, sorbose, tagatose). La formule linéaire de la molécule de glucose de Emil Fischer, présente une chaîne non ramifiée de six atomes de carbone. Le carbone C-1 fait partie d’un groupe aldéhyde C(H)=O et les cinq autres atomes de carbone portent chacun un groupe hydroxyle OH. Les quatre atomes de carbone centraux sont asymétriques, ce qui confère au glucose la capacité de dévier le plan d’une lumière polarisée incidente : le glucose est dit optiquement actif. Puisqu’il contient une fonction aldéhyde, le glucose est un sucre réducteur. Le glucose est une molécule polaire grâce à ses groupements alcools : c’est pourquoi il est soluble dans l’eau et l’éthanol. Il est par ailleurs thermodégradable (caramélisation) et dialysable. Dans les plantes et quelques procaryotes, le glucose est le produit de la photosynthèse employant l’eau, le dioxyde de carbone et l’énergie lumineuse du soleil. Chez les animaux et les champignons, le glucose résulte de la dépolymérisation du glycogène, un polymère du glucose emmagasiné dans l’organisme. Industriellement, le glucose est obtenu par hydrolyse enzymatique de l’amidon. Différentes ressources agricoles sont employées comme 151 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente source d’amidon telles que le blé, le maïs, le riz, le manioc357. Le glucose est un carburant omniprésent dans la biologie. Il est employé en tant que source d’énergie dans la plupart des organismes, des bactéries à l’homme. Toutes les cellules du corps humain sont capables d’utiliser le glucose pour produire de l’énergie. Cette énergie se présente sous la forme de la molécule d’ATP (Adénosine TriPhosphate) et sa production se réalise en deux temps : la glycolyse, puis la respiration au sein des mitochondries. Formule linéaire du glucose de Emil Fischer glysine : Du grec ancien γλυκύς, glukos (sucré, doux) avec le suffixe -ine. La glycine (Gly ou G) est un acide aminé qui entre dans la composition des protéines. Comme tout acide aminé, elle possède deux groupes fonctionnels, un groupe carboxyle (COOH) et un groupe amine (NH2). Sa chaîne latérale est la plus simple de tous les acides aminés puisqu'elle est composée d'un atome d'hydrogène (-H). Elle n'est pas un acide aminé essentiel puisqu'il est synthétisé à partir de la sérine. En plus d'entrer dans la composition des protéines, elle est un neuromédiateur qui agit au niveau des synapses et un précurseur de nombreuses molécules (porphyrines). En botanique, la glycine (Wistaria sinensis), est une plante grimpante capable d’évoluer en allant de 15 à 25 m de hauteur. Elle est encore appelée Glycine du 357 « Glucose », SCF, Consulté le 26/09/2023 (https://new.societechimiquedefrance.fr/produits/glucose/) p. 1-3 152 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Japon, ou Glycine de Chine, fait partie de la famille des légumineuses, comme la luzerne. Grappes de glycine. Elle est une liane envahissante pouvant s'infiltrer sous les toitures ou les clôtures. Taillée, elle forme un petit arbre ébouriffé avec un tronc court et noueux. Son écorce est grise et lisse. Ses feuilles sont composées, mesurent entre 20 et 30 cm et sont de couleur verte claire et jaune en autonomie. En mai-juin, elle fleurit en grappes de 20 à 70 cm de longueur, le plus souvent bleutées ou blanches et très parfumées. Ses fruits se présentent sous forme de gousses vertes pis brunes, de 15 à 25 cm de longueur358. héméralopie : emprunté au latin scientifique hemeralopia, composé du grec ἡμέϱα, hēmera, (jour) et ὤψ, ṓps (vue). C’est la difficulté excessive à voir lorsque la luminosité diminue (par exemple au crépuscule). C’est aussi la cécité nocturne, c'està-dire inaptitude à percevoir les faibles quantités de lumière qui existent la nuit ou pendant le crépuscule, ainsi que de jour dans l'obscurité artificiellement établie. hémorroïde : Du latin haemorrhoida, emprunté au grec ancien αἱμορροΐς, haimorroḯs, composé de αἷμα, haîma (sang ), ῥόος, rhóos (courant) et εἶδος, eîdos ( type, aspect). C’est la pathologie du canal anal en rapport avec les plexus rectaux (ou hémorroïdaires). Ces plexux veineux sont des anastomoses entre les veines rectales situées dans la paroi du canal anal. Ce type de pathologie est en rapport avec 358 Michel Caron, « Glycine : qu’est-ce que c’est ? », Futura 02/05 (2023) p. 1-3. 153 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente des anomalies mécaniques et vasculaires. Elles peuvent s'exprimer par une douleur, un saignement ou une gêne locale. Autrement dit, c’est la dilatation des veines de l'anus et de la partie inférieure du rectum. La constipation en est la principale cause car elle entraîne des efforts de poussée répétés pour l’évacuation des selles. Certains aliments semblent favoriser les crises, comme les viandes, les plats épicés, le café, le thé, les colas et divers alcools. Une alimentation pauvre en fibres et une hydratation insuffisante provoquent le durcissement des selles, et rendent leur évacuation problématique. Les feuilles et l’écorce de l’hamamélis contiennent des tanins et des flavonoïdes qui permettraient d’augmenter la résistance des vaisseaux sanguins. Le rhizome de petit-houx contient de nombreuses substances de la famille des flavonoïdes qui ont des propriétés vasoconstrictrices (provoquant la contraction des parois des vaisseaux) et vasculoprotectrices (protégeant la paroi des vaisseaux sanguins). Les marrons et l’écorce du marronnier d’Inde contiennent de l’æscine et de l’æsculoside. Ces substances exerceraient un effet protecteur et stimulant sur les vaisseaux sanguins. De plus, ils réduiraient l’inflammation. Les feuilles et les baies de cassis contiennent des anthocyanosides, des substances aux effets proches de ceux de la vitamine P. Les sommités fleuries du mélilot contiennent des flavonoïdes qui seraient à l’origine de ses effets toniques et constricteurs sur les vaisseaux sanguins. Ils augmenteraient la résistance des vaisseaux. Les feuilles de la vigne rouge contiennent une grande quantité de substances qui exerceraient un effet protecteur et stimulant sur les veines et les petits vaisseaux sanguins. Ilexiste d’autres plantes pour soulager les hémorroïdes comme le passiflore, le bouillon-blanc, le gingembre, le ginkgo, le lierre grimpant ou solidage. On peut utiliser aussi le gel d’aloès et les graines de psyllium (ou ispaghul). Toutefois, les personnes souffrant d’hypertension artérielle doivent consulter leur médecin avant de prendre des extraits de petit-houx tandis que ceux qui ont des 154 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente problèmes de foie doivent éviter le mélilot. La vigne rouge contient du resvératrol qui possède une activité proche des hormones de la famille des estrogènes. Son usage est déconseillé chez les femmes présentant des antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein ou de l’utérus. Chez les femmes enceintes, le traitement d’une crise d’hémorroïdes doit se limiter à ramollir les selles (par exemple avec des graines de psyllium) et à soulager localement la douleur (par des applications de crèmes ou de pommades sur la région anale). hépatite : Ἡπατῖτις, de ἧπαρ, ἥπατος (foie). Du latin hepatitis. C’est l’inflammation du foie, d'origine infectieuse, toxique ou allergique. L’hépatite virale A est causée par un virus transmis par ingestion. L’hépatite B est causée par un virus transmis par le sang, la salive ou le sperme et l’hépatite C est causée par un virus généralement transmis par transfusion sanguine. herbacée : Du latin herbaceus (de couleur d'herbe), de herba (herbe). Il s’agit des plantes dont la tige et les branches, ne produisant pas de bois, qui périssent après quelques mois de végétation. Il s’agit de toute plante vivace, annuelle ou bisannuelle qui n'a pas de tige ligneuse persistante au-dessus du sol. C’est une plante à tiges souples ou molles, plus ou moins tampante (non grimpante, mais pouvant être dressée), habituellement sans présence de lignine. Les herbacées sont des plantes à fleurs, excluant les algues, les mousses et hépathiques. Elles se rencontrent principalement dans la prairie, les milieux acquatiques et dans les jardins ; Une pousse de tomate est une herbacée tandis que le manguier est un arbre. L’herbacée porte aussi des fleurs et des rameaux, et parfois des feuilles en collerette. homéopathie: Du grec ancien ὅμοιος, hómoios (semblable, similaire) et πάθος, páthos (souffrance, maladie). L’homéopathie ou homœopathie est une pratique 155 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente pseudoscientifique de médecine non conventionnelle selon laquelle, il est possible de soigner un patient en diluant très fortement des substances qui, si elles étaient concentrées, provoqueraient des symptômes similaires à ceux qu'il présente. homéostasie : du grec ancien όμοιος, omoios, (semblable) et στάσις stasis, (pause, arrêt ).C’est la capacité d’un organisme à maintenir son équilibre physiologique interne malgré les contraintes extérieures. L'homéostasie assure notamment le maintien de la température corporelle, du nombre de globules dans le sang et de la glycémie. Dans le corps humain, les différents processus homéostatiques maintiennent les niveaux d'eau, d'oxygène, de pH et de glycémie, ainsi que la température corporelle dans différents environnements. Chez les organismes sains, ils se déroulent de façon constante et automatique. Les hormones jouent un rôle dans l'homéostasie. Elles sont produites et sécrétées par les glandes endocrines, également appelées des glandes sans canal excréteur. Le système nerveux qui régule l'homéostasie est l'hypothalamus qui réagit à l'information reçue en envoyant à son tour des messages via le système nerveux. Ces messages sont envoyés aux organes qui doivent alors réagir pour corriger la situation. L’homéostasie se déploie en trois composantes : le récepteur qui détecte le changement qui se produit dans le corps humain ; le centre de régulation qui traite l'information reçue par le récepteur et envoie une réponse à l'effecteur ; l’effecteur qui amene des modifications dans le corps humain afin de favoriser un retour vers l'équilibre. hormone : du grec ancien ὁρμή, hormè (impulsion) avec le suffixe -one. Substance produite par une glande. Les hormones agissent sur le développement ou le fonctionnement d'un organe. Il existe un grand nombre d'hormones, qui sont indispensables au bon fonctionnement du corps. Les 5 hormones sont : les hormones thyroïdiennes, gardiennes du métabolisme, l'insuline, gérante de la glycémie, la 156 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente sérotonine, le messager du bonheur, le cortisol, hormone du stress et la mélatonine, hormone du sommeil. Les hormones sont fabriquées dans de petits groupes de cellules spécialisées appelés îlots pancréatiques. Cette partie du pancréas qui fabrique des hormones est appelée pancréas endocrine. L’hormone de l'amour, de la confiance et du lien est l'ocytocine agit de plusieurs manières. Sexuellement, d'abord, c'est elle qui permet à l'homme d'éjecter du sperme lorsqu'il jouit, et à la femme d'avoir des spasmes utérins, pour aider les spermatozoïdes à progresser vers l'ovule. La dopamine est l'hormone du plaisir immédiat, en réponse à une stimulation à un instant T. La sérotonine, elle, est une hormone du bonheur, stabilisatrice de l'humeur dans le temps. Quels sont les 4 hormones de l'amour sont : la testostérone, L'œstrogènes, l’ocytocine (communément appelée hormone du bonheur) et la dopamine (une cousine proche de la précédente, hormone de la récompense). Chez l'homme, la testostérone est prédominante dans la survenue de la libido. Cette hormone sexuelle mâle est également présente chez les femmes, mais en bien moindre quantité. Par contre, les hormones sexuelles féminines (progestérone et œstrogènes) influencent clairement le désir durant le cycle. Parmi les plus importantes hormones dans le corps, "les hormones thyroïdiennes, au nombre de deux, la T3 (hormone active) et la T4 (qui se transforme en T3), ont une action sur le métabolisme de l'ensemble des cellules du corps. Lors d'un stress important, ou à l'occasion de plusieurs situations stressantes, le cerveau se remplit de trois hormones : l'adrénaline, de noradrénaline et de cortisol. Ces trois hormones jouent un rôle important sur notre humeur et le bienêtre qui en découle. hydragogue : Du grec ancien ὑδραγωγός, hudragogos (qui conduit ou draine l’eau). Du grec ancien ὕδωρ, hýdôr (eau), ἀγωγή , agôgê (action de mener) ou ἀγωγός , agôgos (qui conduit, qui guide ) dérivé de ἄγω , agô (mener). C’est un nom qui s’applique à tous les agents capables de provoquer une évacuation de liquides tels que 157 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente : sudorifiques, purgatifs, diurétiques. C’est ce qui a la propriété d’évacuer les sérosités. La scammonée (Convolvulus scammonia) de la famaille des Convolvulaceae est un véritable hydragogue qui comme purgatif drastique, augmente considérablement la sécrétion des glandes intestinales. hydrate : Du grec ancien ὕδωρ, hýdôr (eau) avec le suffixe -ate. En chimie, les hydrates sont des composés formés par l'union d'eau et d'une autre substance, union résultant généralement en un corps neutre, comme certains sels cristallisés. Si l'eau est de l’eau lourde, où l’hydrogène est en fait du deutérium, on parle de deutérate plutôt qu'hydrate. Les substances dites hydratées peuvent contenir des molécules d’eau chimiquement liées au reste de la structure cristalline, ou bien ses éléments constitutifs (H, O et/ou OH) liés à la structure mais séparément. Les clathrates sont considérés comme faisant partie des hydrates, par exemple l’hydrate de méthane. Les composés ou les minéraux dans lesquels les molécules d'eau se placent dans les cavités du réseau cristallin sans liaison chimique forte ne sont pas considérés comme des hydrates ; l'eau y étant seulement absorbée, comme le cas des argiles. Les oxydes sont précipités des sels par les bases alcalines à l’état d’hydrate. Contrairement aux hydrates, les anhydrides sont des composés privés d'eau. Les substances cristallines inorganiques sans eau, non hydriques, sont appelées anhydrates ou anhydre. L'hydrate le plus connu est la soude, qui est un carbonate de sodium de décahydraté. Les hydrates sont formés par hydratation, généralement pendant la cristallisation à partir de solutions acqueuses. Les hydrates riches en eau de cristallisation peuvent être déshydratés, par exemple par chauffage, de sorte que soit d'autres hydrates contenant moins d'eau de cristallisation soient formés, soit le composé anhydre, des changements de couleur interviennent souvent en même temps. 158 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente hydropisie : En grec ancien Ὑδρώπισις, hydropisie, de ὕδρωψ, même sens, qui vient de ὕδωρ, eau. En pathologie, il s’agit de l’accumulation de sérosité, d'origine non inflammatoire, dans une cavité naturelle du corps ou dans le tissu cellulaire. Le terme d’hydropisie est un terme médical historique employé pour désigner tout épanchement de sérosité dans une cavité naturelle du corps ou entre les éléments du tissu conjonctif. Il pouvait donc être synonyme d’oeudème, affectant généralement les membres inférieurs et plus particulièrement les jambes, les chevilles et les pieds. Cette affection se produit lorsque les tissus de l’organisme se mettent à gonfler en raison de l’accumulation d’un liquide organique à l’intérieur des cellules. Il s’agit généralement de la partie liquide du sang encore appelée sérum sanguin. En effet, le sang, composé de fluides, de sels et de cellules sanguines provenant de diverses parties du corps, est transporté par les vaisseaux sanguins vers le cœur pour sa purification. De ce fait, lorsqu’il y a épanchement de la sérosité ou rétention des fluides dans les tissus et/ou cavité naturelle du corps, le sang s’épaissit et stagne. Ce qui déclenche le gonflement et l’apparition d’un œdème. La plupart du temps, l'hydropisie en tant que maladie désignait la cause principale d'œdèmes généralisés, à savoir l'insuffisance cardiaque congestive. Cette maladie d’une façon générale, est causée par la consommation abusive d’aliments salés, la position assise ou debout prolongée, la prise de certains produits pharmaceutiques ou encore l’irrégularité des menstruations, une insuffisance cardiaque congestive ou veineuse (communément appelées varices), une insuffisance rénale, une cirrhose du foie, la grossesse, les calcifications, les accidents ou toute obstruction dans une partie du corps. Les pépins de raisin et les feuilles de vigne rouge aident à lutter contre l’insuffisance veineuse. La maladie peut être aussi soulagée par des extraits associés au plantes suivantes : la Sauge, le Bleuet, la Reine des Prés, l’ail l’artichaut, l’aubépine, le bouleau, la bourdaine, le genêt à balai, la la barbe de maïs, les racines de pissenlit, l’oignon, le marronnier d’Inde, le sureau, 159 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente les feuilles de chou cru écrasées au rouleau à pâtisserie et utilisées en cataplasme aident à résorber les œdèmes. Le chou est très diurétique et dépuratif. Il combat la rétention d’urines, les oedèmes, l’hydropisie et aide à éliminer l’excès d’eau par la sueur. Le bouleau très efficace contre l’hydropisie cardiaque, rénale et les œdèmes se prend en extrait par voie orale à raison de 20 gouttes 4 fois par jour. L’épervière a une action diurétique très énergique se prend en extrait de façon quotidienne 4 fois, à raison de 30 gouttes par prise. Il faut 10 gouttes d’extrait de Sureau 5 fois par jour dans un peu d’eau. Quant à l’artichaut connu pour ses aux vertus diurétiques, il peut être pris quotidiennement sous différentes formes : vin ou teinture. Pour préparer le vin, il faudra dans 1 litre de vin blanc faire macérer 40 feuilles sèches pendant 8 jours. Ensuite, la décoction est bue 2 petits verres à moutarde. Pour la teinture, il faut laisser macérer dans 1 litre d’eau de vie blanche 500 g de feuilles coupées et séchées pendant 2 semaines. Ensuite, le liquide obtenu est filtré et conservé dans une bouteille. Lors de la prise, il faut verser 2 cuillerées à café de cette préparation dans un peu d’eau puis, et en boire avant les repas359. hyperglycémie: De l’ancien grec − (dessus, au-dessus, supérieur), γλυκύς, glukús (doux, sucré ) et αἷμα , haima (sang). C’est une augmentation du taux de sucre dans le sang, supérieure à 1,20 g/l (> 10,0 mmol/L dans la plupart des cas). hyperplasie : du grec ancien ὑπέρ, huper (sur) et πλάσις, plasis (formation), Il est parfois synonyme de néoplasie bénigne ou de tumeur bénigne. L'hyperplasie est un terme médical désignant une hypergénèse ; un volume anormalement important d'un tissu organique ou d’un oragane, due à l'augmentation du nombre de ses cellules (prolifération cellulaire)360. Ceci peut entraîner l'hypertrophie d'un organe. Les cas 359 « Quand l’Hydropysie se soigne au naturel», Jardinier malin, Naure et Jardin, et Consulté le 18/06/ 2023 (https://www.jardiner-malin.fr/sante/soigner-hydropisie-plantes.html )1-3. 360 « Hyperplasia: MedlinePlus Medical Encyclopedia », Consulté le 30/06/2023 (https://medlineplus.gov/ency/article/003441.htm) 160 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente cliniques les plus fréquents d'hyperplasie ou susceptibles de conduire à une hyperplasie sont : l’hypertrophie bénigne de la prostate (fréquent après 55 ans)361 ; la maladie de Cushing (excès chronique de sécrétion de cortisol et secondairement d'ACTH (hormones adrénocorticotropes), souvent induit par des adénomes corticosurrénaliens)362; l’hyperplasie congénitale des surrénales (trouble héréditaire de la glande surrénale363; l’hyperplasie de l’endomètre (Hyperprolifération de l’endomètre dans l'utérus, souvent en réponse à une stimulation œstrogénique sans opposition dans le cadre du syndrome des ovaires polykystiques ou de l'administration exogène d'hormones. hyperpyrexie : Πυρεξία, de πυρέσσειν, avoir la fièvre, de πῦρ, fièvre, feu. Nosologie) Fièvre intense, caractérisée par une augmentation de la temérateure corporelle au-delà de 41,5 °C. hypertension : Du grec ὑπέρ, hyper (le plus haut degré, l'excès) et τείνω, teínô (tendre, déployer, se diriger vers, avoir du rapport avec, concerner). Il s’agit de l’élévation de la tension aux parois d'une cavité lorsque la pression du fluide qu'elle contient s'élève au-dessus de ses valeurs physiologiques. Elle est causée par une multitude de facteurs dont les effets s'accumulent avec les années. Les principaux sont liés à l'âge, à l'hérédité (surtout pour les hommes) et aux habitudes de vie. Ainsi, l'obésité, la sédentarité, le tabagisme, l'abus d'alcool et le stress contribuent à l'hypertension artérielle. C’est un important facteur de risque pour plusieurs maladies : les troubles cardiaques et vasculaires (angine, infarctus du myocarde et accident 361 « Prostate Enlargement: Benign Prostatic Hyperplasia », Consulté le 30/06/2023 (https://www.niddk.nih.gov/health-information/urologic-diseases/prostate-problems/prostate-enlargement-benignprostatic-hyperplasia). 362 « Cushing disease: MedlinePlus Medical Encyclopedia », Consulté le 30 /0672023 (https://medlineplus.gov/ency/article/000410.htm) 363 « Congenital adrenal hyperplasia: MedlinePlus Medical Encyclopedia », Consulté le 30/0672023 (https://medlineplus.gov/ency/article/000411.htm). 161 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente vasculaire cérébral ; la fragilisation des artères et l’augmentation du risque du blocage de l’artère par athérosclérose ; l’insuffisance cardiaque. En imposant un surcroît de travail au cœur, l’hypertension artérielle peut provoquer un épuisement du muscle cardiaque ; les problèmes aux reins (insuffisance rénale) et aux yeux (lésions à la rétine pouvant mener à une perte de la vue). La tension artérielle se compose des pressions systolique et diastolique, lesquelles sont mesurées en millimètres de mercure, ou mmHg. La pression systolique correspond à la pression du sang quand le cœur se contracte et envoie le sang dans les artères. Elle assure un apport de sang partout à travers le corps ; La pression diastolique est la pression qui continue de s’exercer sur les artères entre chaque contraction. À ce moment, le cœur se détend et reprend son volume, ce qui permet aux cavités cardiaques de se remplir de sang. Cette pression tend à augmenter avec l'âge, mais passé le cap de la soixantaine, elle diminue graduellement en raison de l'affaiblissement des vaisseaux sanguins du corps. Ainsi, lorsqu’on parle d’une tension de 120/80, 120 correspond à la pression systolique, et 80 à la pression diastolique. L’un des meilleurs remèdes naturels pour baisser la tension est l’ail. Riche en sélénium, un oligoélément aux vertus antioxydantes, outre ses effets sur l'HTA, il réduit les niveaux de mauvais cholestérol et agit contre l'athéroscléros. Nous pouvons citer : la lavande, le fenouil et la camomille qui ont un effet positif avéré sur le canal potassique, ce qui détend les vaisseaux sanguins, réduisant ainsi la tension artérielle ; le thé vert et le thé noir qui ont un effet similaire sur le canal potassique. le brocoli cru ou très peu cuit est riche en calcium, en magnesium, en potassium, en flavonoïdes fait de lui un aliment protecteur contre les maladies coronariennes auxquelles peut conduire l’hypertension364 ; la patate douce faisant partie des féculents àl’indice glycemique le plus bas est riche en potassium, en calcium et en magnesium ; le cacao est riche en flavonoïdes, qui aident l’organisme à mieux 364 Houston MC, Harper KJ, Potassium, magnesium, and calcium: their role in both the cause and treatment of hypertension, J Clin Hypertens (Greenwich), 2/10/7 (2008) p. 3-11. 162 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente composer avec le stress (une cause fréquente d’hypertension) et protègent contre les maladies cardiaques, il est également riche en magnésium et en potassium ; le curcuma, un anti cancer, anti-inflammatoire et réducteur de risques de maladies cardiovasculaires, c’est presque une épice miracle a des propriétés anticoagulantes et anti-inflammatoires ; la banane contient le trio de minéraux qui protège le système cardiovasculaire tels que le magnésium, le potassium et le calcium outre la richesse en fibres, des antioxydants et des vitamines B et C ; l’artichaut contient de bonnes quantités de potassium et ensuite parce qu’il est très bon pour le foie grâce à ses propriétés diurétiques qui permettent d’éliminer l’excès de liquides dans l’organisme, ce qui diminue la tension artérielle. La tomate forte en pouvoir antioxydant, contient de nombreuses vitamines et acides aminés et surtout du potassium contre la montée de la tension365. hypoglycémie : Du grec ὑπο, hypo (en dessous, en petite quantité, diminution, insuffisance), γλυκύς glukús (doux, sucrée) et αἶμα haîma (sang). Il s’agit de l’abaissement de la concentration du glucose sanguin en dessous de 3,6 mmol/L ou inférieur à 0,6g/L, entraînant des troubles généraux variés (faiblesse, sueurs, fringale, syncopes). Elle est généralement provoquée par l’excès de consommation de sucres simples, les aliments sucrés entre les repas, les repas pauvres en fibres et en sucres complexes.Une hypoglycémie réactionnelle se traduit par divers symptômes comme la fatigue et la pâleur, l’étourdissement, la sensation de faim et l’envie de produits sucrés, les tremblements, les maux de tête, la vision perturbée, la transpiration. Pour remédier à l’hypoglicémie, il est possibles d’utiliser des remèdes naturels tels que : le Mûrier noir qui lutte contre le diabète, les insuffisances pancréatiques et les hypoglycémies. La Myrtille favorise l'assimilation du sucre et contribue à réguler le taux d'insuline. Le gymnena (gymnema sylvestris) est efficace pour maintenir un taux 365 « 10 aliments pour faire baisser sa tension ». Paseport Santé, Consulté le 20/06/2023 (https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=10-aliments-pour-faire-baisser-satension ) 1-4. 163 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente de glucose optimal dans le sang grâce à l’acide gymnémique, contribue à réduire l’absorption du sucre et améliore la sécrétion d’insuline. La berbérine, molécule extrait de Berberis vulgaris et le Berberis aristata est un alcaloïde végétal qui réduit la glycémie à jeun et après repas, l’hémoglobine glyquée, le taux d’insuline plasmatique et le cholestérol. Aussi, agit-elle sur l’activité des cellules bêta pancréatiques responsables de la production de l’insuline et les protège. Il s’agit là d’une molécule véritablement efficace pour les personnes souffrant de diabète. Le ginseng est une plante adaptogène extraordinaire qui, en plus en plus de son effet sur le glucose, est une plante adaptogène, qui s’adapte aux différents stress. Quant à l’ail, il est à la fois un antibiotique, un antiseptique et un régulateur de l’hyperglycémie. La cannelle possède des propriétés antidiabétiques, régule la glycémie en facilitant le travail de l’insuline366. hyperthermie : L'hyperthermie désigne une élévation de la température corporelle par perturbation de la thermorégulation. Elle est induite par une augmentation de la thermogenèse ou par une diminution de la thermolyse, suite à un exercice physique intense, un coup de chaleur. infusion : Du latin infusio (infusion), de infundere (verser dedans). C’est l’opération qui consiste à laisser infuser plus ou moins longtemps des substances dans un liquide afin d'en extraire les principes solubles. C’est aussi la boisson résultant de la dissolution des principes actifs d'une plante, obtenue en versant de l'eau bouillante sur cette plante ou sur une partie ou des extraits de cette plante. idiosyncrasie : Du grec ancien ἰδιοσυγκρασία / idiosunkrasia (le même, soi-même, tempérament particulier), de ἴδιος / ídios (propre , particulier), σύν / sún (avec), et 366 « plantes anti-diabète: baisser la glycémie avec les plantes », Mes bienfaits, Consulté le 20/06/ 2023 (https://www.mesbienfaits.com/plantes-diabete-glycemie/ ) p. 1-4. 164 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente κρᾶσις / krâsis (mélange). C’est le comportement particulier, la personnalité psychique 1, propre d'un individu. En médecine, il s’agit de la disposition particulière en vertu de laquelle chaque individu réagit d'une façon qui lui est propre à un agent extérieur, physique ou chimique et aux influences des divers agents qui affectent ses organes. Il s’agit aussi de la disposition particulière de l'organisme à réagir de façon inhabituelle à un médicament ou à une substance. immunité : latin immunitas, du mot latin immunis, (exempt). Il s’agit la propriété que possèdent certains êtres vivants de ne pouvoir contractrer à nouveau ou de contracter sans gravité une maladie qu’ils ont déjà eue ou contre laquelle ils ont été vaccinés. C’est aussi l’état de l’organisme réfractaire à une infection par un microorganisme ou aux effets toxiques d’une substance antigénique qu’elle soit d’origine microbienne ou non. L'immunité peut être spécifique ou non, innée ou acquise, humorale, cellulaire ou mixte. Pour assurer sa protection, le corps humain possède 2 types de mécanismes de défense : l’immunité innée et l’immunité adaptative. L’immunité innée permet la défense de l'organisme contre les agents infectieux de façon immédiate. À l'inverse, l’immunité adaptative confère une protection plus tardive, mais plus durable. insecticide : De insecte par ajout du suffixe - cide, du latin caedere (tuer). Ilns’agit d’une substance qui détruit les insectes. Les insecticides sont des substances acctives ou des préparations phytosanitaires ayant la propriété de tuer les insectes, leurs larves et/ou leurs œufs. Ils font partie de la famille des pesticides, eux-mêmes inclus dans la famille des biocides. Le terme générique insecticide inclut aussi les pesticides destinés à lutter contre des arthropodes qui ne sont pas des insectes (ex : araignées ou acariens tels que les tiques) ainsi parfois que des répulsifs. On distingue 165 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente des produits agissant par contact, des produits systémiques, et des produits à mode intermédiaire, dits translaminaires. larvicide : Du latin larva (apparition, fantôme) et occidere (tuer, éliminer). Il se dit d’un produit ou d’une préparation, qui a la propriété de tuer les larves. leucorrhée: Du grec ancien λευκός, leukos (blanc) et de ῥέω, rhéô (couler). Une leucorrhée, ou perte blanche, est une perte vaginale plus ou moins abondante, blanche ou teintée, odorante ou non, fluide ou épaisse. Elle peut être physiologique ou signaler la présence d'une infection génitale367. Les sécrétions ne provoquent pas d'irritation, sont inodores et dépendent des hormones. Elles apparaissent ainsi à la puberté et disparaissent à la ménopause368. Elles proviennent essentiellement de la glaire cervicale, de la desquamation vaginale, du transsudat vaginal des plexus veineux, et des sécrétions des glandes vulvaires (glande de Skene et de Bartholin). Les femmes adultes non ménopausées en produisent entre 1 mL et 4 mL par jour, avec des variations en fonction de l'âge, du cycle menstruel, de la prise éventuelle d'hormones et des stimulations sexuelles369. Chez la femme ménopausé, la carence hormonale entraîne une atrophie et une modification de la flore donnant l'aspect de vaginite sénile370. Les sécrétions peuvent être blanches, caséeuses, purulentes, vertes ou encore grisâtres, et s'associer à un prurit, des brûlures ou une odeur de moisi. Le plus souvent, l'origine est infectieuse : vulvite, vaginite, cervicite, endométrite ou salpingite. Les agents responsables sont soit des bactéries (Gardnerella vaginalis, gonocoque, chlamydia, mycoplasme), soit des champignons (Candida Albicans), soit des parasites (Trichomonas vaginalis). Dans les infections génitales basses, sont plus 367 Éditions Larousse, « Leucorrhée ou perte blanche ou perte vaginale - LAROUSSE », Consulté le 29/06/ 2023 (https://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/leucorrh%C3%A9e/14198). 368 « Les ennuis et maladies génicologiques : les pertes blanches », Consulté le 29/06/ 2023 (http://www.cngof.fr/maladies/343-les-pertes-blanches). 369 J. -M. Bohbot, « Les sécrétions vaginales », Pelvi-périnéologie, Volume 3, Issue 1, 3 (2008) p. 19-24, mars 2008. 370 « Infections génitales de la femme. Leucorrhées », Consulté le 29/06/2023 (http://www.cngof.net/E-book/GO2016/CH-28.htm). 166 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente souvent retrouvés des levures, le Trichomonas et des germes banals. Le traitement de l'infection dépendra de l'agent en cause. Une hygiène intime excessive avec des savons détergents peut favoriser la survenue de ces infections en détruisant l'écosystème vaginal présent. Dans de rares cas, elle peut être révélatrice d'un cancer du col utérin, et exceptionnellement être causée par la présence d'un corps étranger intravaginal. liposoluble : du grec  (graisse) et du latin solubilis (qui se disout). En chimie, se dit d’un corps qui a la ropriété d’etre soluble dans les lipides, les graisses, par exemple les vitamines A, D, E et K. lysine : Du grec ancien,  lusis (solution, dissolution) et –ine; probablement avec influence de l'allemand lysin. C’est l’acide aminé, constituant des protéines, qui ne peut être synthétisé par l’organisme, notamment indispensable à la croissance. Il doit obligatoirement être apporté par l'alimentation car notre corps ne peut pas la fabriquer. Cet acide est utilisé par l'organisme dans la synthèse des protéines, mais également comme source d'énergie lorsque cela est nécessaire. Il favorise l'absorption intestinale du calcium et peut ainsi aider à prévenir l'ostéoporose. Aussi, la lysine exerce une activité antivirale notamment en cas d'herpès, responsable de l'apparition des boutons de fièvre. Elle peut également aider à réduire la fatigue. Elle est contenue dans la viande (bœuf, poulet, veau, porc, dinde), le poisson, les oeufs et les produits laitiers mais aussi dans les légumineuses, particulièrement le soja. Elle est présente dans le maïs et les produits. Les acides aminés permettent d'assurer le bon fonctionnement de l'organisme afin que celui-ci ait l'énergie nécessaire pour assurer la croissance, le développement et le maintien des muscles et des organes. Ils permettent également le bon fonctionnement du système immunitaire. Sa formule chimique est C6H14N2O2. 167 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente macération : Du latin maceratio (macération, trempage), de macero (macérer, tremper). C’est l’opération qui consiste à laisser séjourner un corps solide dans un liquide ou dans un milieu humide, pour extraire certains principes actifs ou nutritifs de ce corps ou pour obtenir une modification de celui-ci; état d'un corps soumis à cette action. microbiote : Du grec μικρός, mikrós ou σμικρός, smikrós (petit, de peu d’importance, faible, qui dure peu) et βιωτός biôtós, de βιόω, bióô (vivre, à vivre). Il s’agit de l'ensemble des populations de microorganismes qui colonisent un environnement particulier : microbiote intestinal, microbiote fécal, microbiote cutané, microbiote buccal. Un microbiote inclut non seulement les procaryotes (bactéries et archées) mais aussi les champignons, les protozoaires et, par extension, les virus. Le microbiote intestinal est le plus important d'entre eux, avec environ 1013 microorganismes, soit du même ordre de grandeur que le nombre de cellules qui constituent le corps humain, pour un poids de l’ordre de 1,5 kilos. médicament : Du latin medicamentum (même sens), fait de medicare (donner des remèdes), dérivé du grec μηδος ( soin). C’est un principe actif, substance d'origine chimique ou naturelle caractérisée par un mécanisme d'action curatif ou préventif précis dans l'organisme. En France, le code de la Santé publique (article L.5111-1) définit ainsi le médicament : « toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l’homme ou chez l’animal ou pouvant leur être administrée, en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou 168 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente métabolique. »371. Le médicament, tel défini, obéit à des normes de fabrication, de distribution et d’adminstration de façon très encadrée et surveillée. Le médicament contient : un principe actif, substance d’origine chimique ou naturelle caractérisée par un mécanisme d’action curatif ou préventif précis dans l’organisme ; des expients, substances d’origine chimique ou naturelle qui facilitent l’utilisation du médicament mais ne présentent pas d’effet curatif ou préventif. Il existe plusieurs catégories de médicaments, parmi lesquelles figurent notamment : les spécialités pharmaceutiques qui sont les médicaments fabriqués industriellement et exploités par les entreprises pharmaceutiques. Pour pouvoir être délivrées aux patients, elles doivent obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM). Une même spécialité peut avoir un nom de marque différent selon les pays. La dénomination commune internationale (DCI) permet de désigner de manière unique la substance active qu’il contient ; les préparations magistrales, hospitalières ou officinales, qui sont le plus souvent réalisées par une pharmacie pour les besoins spécifiques d’un ou plusieurs patients (officine de ville pour les préparations magistrales et officinales ou pharmacie à usage intérieur d’un établissement de santé pour les préparations magistrales et hospitalières). Ces préparations et spécialités pharmaceutiques sont en différentes formes pharmaceutiques : comprimé, solution buvable, solution injectable et autres. 371 Ministère de la Santé et de la Prévention (MSP), « Qu’est-ce qu’un médicament », MSP 16/ 04 (2022) p. 1. 169 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente microcytaire : Du grec , mikros (petit) et , kutos (cavité, cellule). Se dit de ce qui a rapport à la microcytose qui désigne la présence dans le sang de globules rouges de petite taille. La microcytose observée au frottis sanguin (examen du sang au microscope) est rapportée de légère à ++++ ( 4 plus ). Cette observation est utile dans le diagnostic différentiel des anémies qui sont réparties selon la taille des globules rouges en anémie microcytaire, normocytaire ou macrocytaire. Un VGM (volume globulaire moyen) en dessous de la norme est une autre façon d’indiquer une microcytose. Les causes les plus fréquentes d’anémie microcytaire sont le déficit en fer, un état inflammatoire très prolongé, des saignements chroniques (digestifs, utérins) ou certains défauts génétiques de la production de l’hémoglobine (thalassémies). L'anémie microcytaire est à l'origine de cinq causes principalesr: thalassémie, anémie chronique, carence en fer, intoxication par le plomb et anémie sidéroblastique congénitale. moxibustion : De moxa qui vient du japonais mogusa (herbes brûlantes) et le radical latin bustio qui est dans com-bustio (combustion), herbes brûlantes. C’est le mode de cautérisation ou d'ustion propre aux diverses substances avec lesquelles on peut faire des moxas. neurasthénie : grec νεῦρον, neûron (nerf) et ἀσθένεια, asthéneia (faiblesse, maladie). La neurasthénie, également désignée médicalement comme syndrome de fatigue chronique, est un terme psychopathologique utilisé pour la première fois par George Miller Beard en 1869372 pour désigner une affection dont les symptômes incluent la fatigue, l’anxiété, les maux de tête, la névralgie, une perte de joie de vivre et une diminution de l'activité (déprime). Les symptômes s'apparentent à ceux d'une maladie 372 G. Beard, « Neurasthenia, or nervous exhaustion », The Boston Medical and Surgical Journal, (1869) p. 217–221. 170 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente de type viral avec des adénopathies, une fatigue extrême, de la fièvre et des symptômes des voies respiratoires supérieures. Le syndrome initial se résout mais semble déclencher une fatigue grave et prolongée, qui perturbe les activités quotidiennes et s'aggrave généralement à l'effort, qui n'est pas soulagé par le repos. Les patients ont souvent également des troubles du sommeil et de la cognition, tels que des problèmes de mémoire, une "pensée brumeuse", une hypersomnolence et un sentiment d'avoir eu un sommeil non réparateur. Les caractéristiques générales importantes sont des douleurs diffuses et des problèmes de sommeil. En phytothérapie, les olantes ont des vertus de soulager la fatigue : le ginseng, notamment en tisane, l'éleuthérocoque (ginseng sibérien), les plantes à base de caféine (graines de caféier, guarana, feuilles de théier ou de maté, noix de kolatier) ; la mélisse pour un sommeil réparateur ; le ginseng en période de convalescence ; l’éleuthéroque contre lesurménage ; le gingembre contre la faiblesse sexuelle. nutirment: Du latin nutrimentum (nourriture). C’est un composé organique et minéral assimilable par un organisme vivant, vital pour son développement et son entretien. C’est aussi une substance fournie par l'alimentation et utilisée par l'organisme pour sa construction et son fonctionnement. Les nutriments fournissent à l’organisme l'énergie et le matériel dont il a besoin pour couvrir les dépenses et assurer le renouvellement cellulaire. Les principaux nutriments se trouvent dans la nourriture sous forme de macromolécules qui sont ensuite fragmentées par le système digestif pour être assimilées. L'eau est le premier des nutriments : elle représente 60 % de notre apport global. C’est un mot introduit récemment pour désigner les substances qui pourraient nourrir sans passer par l'estomac et en subir l'action digestive ; tels seraient l'albumine, les bouillons, l'osmazôme. Également qualifiés d'éléments nutritifs, les nutriments sont des molécules issues de l’alimentation et majoritairement fabriquées par le processus de 171 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente la digestion. Lorsque ces nutriments sont assimilés par l'organisme, on parle de nutrition. Les nutriments sont indispensables pour répondre aux différents besoins physiologiques du corps humain que constituent, entre autres, le développement osseux ou la croissance. Les nutriments assurent différentes fonctions comme l'apport énergétique, la régulation métabolique ou encore l'entretien tissulaire. On distingue : -Les macronutriments: les protéines, qui jouent un rôle structurel et participent notamment au renouvellement des tissus ; les glucides, qui constituent le carburant énergétique de l'organisme ; les lipides, qui ont également un rôle structurel et un rôle de stockage de l'énergie. -Les micronutriments : les vitamines, minéraux et oligoéléments, que l'organisme ne sait pas synthétiser et qui sont indispensables au bon fonctionnement de notre corps. -Les mésonutriments : ce sont les molécules "santé" présentes dans les aliments qui ont un rôle protecteur (antoxydants, caroténoïdes, polyphénols, oméga 3...). Les nutriments dits essentiels sont ceux qui se révèlent indispensables au bon fonctionnement de l'organisme, notamment : les acides gras (oméga-3, oméga-6), les acides aminés, les vitamines (vitamine A, vitamines du groupe B, vitamine C, vitamine D, E et K), les minéraux (sodium, potassium, calcium, fer, zinc, phosphore, magnésium, iode, sélénium…). Les apports journaliers recommandés (ANC) des macronutriments varient selon la corpulence, l'âge, le sexe, et l'activité physique de chaque individu. Globalement, il faut compter 45 à 50% de glucides, 15% de protéines et 30 à 35% de lipides pour les apports nutritionnels totaux d'un adulte. En moyenne : les hommes âgés de 20 à 40 ans ont besoin de 2 700 calories ; les hommes âgés de 41 à 60 ans de 2 500 calories ; les femmes âgées de 20 à 40 ans ont besoin de 2 200 calories ; les femmes âgées de 41 à 60 ans ont besoin de 2 000 calories. 172 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Les glucides se trouvent dans les produits céréaliers, les légumineuses, les produits laitiers. Quant aux protéines, ils sont dans les œufs, la viande, le poisson, les produits laitiers, les noix, les graines. Les bons lipides se trouvent dans, l'avocat, l'huile d'olive, l'huile de colza, les poissons gras (maquereau, sardine, saumon, hareng), les amandes les noix. Les vitamines et minéraux sont surtout présents dans les végétaux (fruits et légumes), les viandes, poissons et crustacés373. Les carences nutritionnelles sont accompagnées d’affaiblissement du système immunitaire, de la fatigue, des troubles du sommeil, de crampes musculaires, de la perte de cheveux, de troubles de la concentration, de manque de motivation. oblongue : Du latin oblongus (allongé, oblong). C’est une forme plus longue que large et arrondie aux deux extrémités. En géométrie, il s’agit d'une figure qui est plus longue que large. En botanique, le terme fait allusion aux feuilles oblongues d’une plante dont le limbe est plus long que large et arrondi à ses extrémités. oboval: de ob-, (idée de position en face, et aussi de renversement). Du sanscrit abhi, correspondant au gothique iup et du latin ovalis, de ovum (œuf). En botanique, il s’agit de ce qui est relatif à un végétal, ou une partie d’un végétal qui possède une forme ovale renversée, , c'est-à-dire que la zone suérieure se veut plus grande la zone inférieure. 373 Julie Giorgetta, « Nutriment : définition, exemples, rôle, essentiels », Le journal de Femmes Santé 15/04 (2022) p. 173 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente ocimène : Du nom d'une des plantes qui en contient, le basilic ou Ocimum basilicum. C’est un composé organique monoterpène odorant dont il existe plusieurs isomères. Sa formule brute est C10H16. Il possède quatre isomères proches qui se différencient par la localisation de leurs insaturations. C’est aussi un composé de nombreuses huiles essentielles résultant de végétaux. On trouve cette molécule dans différents végétaux avec des propriétés et des stabilités empêchant notamment son oxydation. Elle est utilisée dans des huiles ou des parfums pour son odeur. On qualifie aussi cette molécule de phéromone. ocytocine : du grec ancien ὠκύς, ocy pour ôkus (rapide), et de tocine pour τόκος, tokos (accouchement). C’est en biochimie une hormone sécrétée par le lobe postérieur de l'hypophyse, qui excite la contraction de l'utérus au moment de l'accouchement et qui agit par ailleurs sur la contraction des alvéoles et des canaux lactifères de la glande mammaire, entraînant la sécrétion du lait. Elle se fixe dans le myomètre sur les récepteurs qui lui sont propres et dont le nombre augmente à l'approche du terme de la grossesse. médicament qui L'ocytocine obtenue par synthèse est un prévient l'hémorragie du post-partum en aidant l'utérus à se contracter. Elle est administrée à la mère par injection intraveineuse ou intramusculaire pendant ou immédiatement après la naissance de l'enfant. L’ocytocine est aussi considérée comme l'hormone de l'amour qui envahit au moment de l'orgasme374. Elle est impliquée dans la reproduction sexuée, particulièrement pendant et après la naissance375. Elle est libérée en grande quantité (6x plus les 3 premiers mois de grossesse et jusqu'à 86x plus à la naissance)376 après la distension du col de l’utérus et de l'utérus pendant le travail, ce qui facilite la 374 Netgen, « L’ocytocine : hormone de l’amour, de la confiance et du lien conjugal et social », Revue Médicale Suisse, Consulté le 30/06/ 2023 (https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2012/revue-medicale-suisse-333/locytocine-hormone-de-l-amour-de-la-confiance-et-du-lien-conjugal-et-social). 375 L.Jennifer et als., « Oxytocin/Vasopressin-Related Peptides Have an Ancient Role in Reproductive Behavior » Science (2012) 338(6106):540-3. PMID 23112335. 376 Marcel Hibert, Ocytocine, mon amour 9 (2021) 251 p. 174 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente naissance, et après stimulation des mamelons ou l’allaitement. Elle a un rôle important dans de différents comportements, comme l'orgasme, la reconnaissance sociale, l’empathie, l’anxiété, les comportements maternels, d'où son surnom d'« hormone du plaisir », « hormone du bonheur »377, ou encore « hormone de l'attachement » mère-enfant. Dans certaines situations, l'ocytocine pourrait aussi induire des comportements « radicaux », voire violents pour la défense du groupe, par exemple face à un tiers refusant de coopérer. Elle deviendrait alors une source d'agressivité défensive (et non offensive)378. L'ocytocine est surtout synthétisée par le cerveau, mais plusieurs autres types de cellules que celles du système nerveux en sécrètent. La synthèse se fait en continu, mais avec des périodes d'activité plus importante. odontalgie : Du grec ὀδος, ‘odos (dent) et de ἀλγος, algos (douleur). C’est le mal des dents. L’odontalgie est souvent la conséquence d’une atteinte à une dent ou aux tissus voisins (gencives, langue, mâchoires, etc.). Il peut également s’agir d’une hypersensibilité de la dent : apparition d’une douleur au contact du chaud ou du froid (passage d’air dans la bouche, eau froide, aliments chauds, mais aussi sucrés ou acides) ; une sensation douloureuse au toucher (sensibilité lors du brossage des dents). Elle peut aussi etre déclenché par le choc entre plusieurs dents. La dent est constituée elle-meme de l’émail, de la dentine et de la pulpe. L’une des principales causes est la carie. Elle est due à un développement microbien au niveau de l’émail et de la dentine. Elle entraîne une inflammation de la pulpe de la dent. La douleur peut aller d’une sensibilité accrue de la dent à une forte douleur spontanée (rage de dents), en passant par une douleur aiguë de grande intensité dans la zone où se trouve la carie. Elle peut s’étendre jusqu’aux oreilles, aux mâchoires ou aux sinus. Le même 377 D'autres hormones comme la testérone, appelée « l'hormone du désir », la prolactine à l'effet libidnal ou la luibérine qui entraîne l'accouplement, interviendraient également dans la genèse de l'état amoureux. Source : Jean-Didier Vincent, Biologie des passions, Odile Jacob, (1999) p. 242. 378 Viviane Thivent, « L'ocytocine ou l'hormone du sacrifice ? », Biologie et santé, 17/06 (2010) p. 1. 175 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente type de douleur peut être entrainé par un traumatisme dentaire comme une fêlure, une abrasion ou une fracture. Elle peut etre encore causée par une infection chronique de l’émail, de la dentine ou de la pulpe de la dent ou un abcès de la gencive ou une atteinte d’un autre tissu de soutien de la dent comme une parodontite. Elle peut être aussi une conséquence d’une atteinte plus lointaine : otite, affection de l’œil, zona, sinusite ; ou de la poussée des dents : les dents de lait à l’enfance, puis les dents définitives, celle des dents de sagesse causant souvent une forte douleur irradiante. Les symptômes sont : gonflement des gencives, douleur au niveau des gencives, saignements, maux de tête, fièvre, mauvaise haleine, mauvais goût dans la bouche379. oléique : Du latin oleum (huile) avec le suffixe -ique. L'acide oléique est un acide gras monoinsaturé de la famille des acides gras oméga-9. Il est principalement présent dans les huiles d'origine végétale telles que l'huile d'olive, l'huile d'avocat, l'huile de carthame, ou l'huile de canola. Il constitue 55 % à 80 % des acides gras de l'huile d'olive. Très présent dans le corps humain, il protège le système cardiovasculaire et réduit le cholestérol. Sa structure est C18H34O2. Oligo-élément : du grec , oligos (petit, peu abondant) se définit comme une entité présente en très petite quantité dans notre organisme. En biologie, il s’agit d’un élément minéral présent en très faible quantité (à l'état de traces) dans les organismes vivants et indispensable à leur fonctionnement : Chrome (Cr), cobalt (Co), cuivre (Cu), étain (Sn), fluor (F), manganèse (Mn), molybdène (Mo), sélénium (Se), silicium (Si), vanadium (V), zinc (Zn). Ils entrent dans la composition d'enzymes ou sont nécessaires à leur activation. Avec l'argent, le cuivre, et le sélénium, l'or fait partie des oligoéléments les plus couramment prescrits par les médecins pour traiter 379 Sophie Zimmermann, « L'odontalgie : qu'est-ce que c'est ? », Passeport Santé 20/12 (2022) 1-5. 176 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente notamment la fatigue, l'hypertension artérielle, le psoriasis, l'arthrite ou encore la maladie de Raynaud. Les 10 oligo-éléments qui boostent la santé380 sont : -L’or pour lutter contre les virus. Il est généralement utilisé par les oligothérapeutes en synergie avec le cuivre et l'argent pour élargir son champ d'action. En effet, ce minéral qui n'est pas naturellement contenu dans l'organisme a pourtant des propriétés anti-infectieuses réputées. Avec l'argent, le cuivre, sélénium, il fait partie des oligoéléments les plus couramment prescrits par les médecins pour traiter notamment la fatigue, l’hypertension artérielle, le psoriasis, l’arthrite ou encore la maladie de Raynaud. -Le calcium renforce les os, participe à la constitution osseuse et dentaire, la prévention des pathologies cardio-vasculaires, du cancer du côlon ou encore de l'ostéoporose. D'autre part, cet oligoélément intervient également dans le processus de la coagulation et favorise la contraction musculaire. Son apport journalier avoisinant les 900 mg chez l'adulte est d'autant plus important chez les personnes âgées et la femme enceinte. Il est présent dans les produits laitiers, les dattes, les haricots secs ou le jaune d'œuf sont également riches en calcium. -Le cobalt soulage les migraines, intervient contre les pathologies vasculaires à l'image de l'hypertension artérielle ou de la maladie de Raynaud. Il a aussi des propriétés antifatigues. Il est présent dans le hareng, le maquereau, le foie, les rognons, les fruits de mer ou encore le lait. -Le cuivre stimule le système immunitaire. C’est un oligo-élément à tout faire. Il lutte contre les infections, les inflammations, les virus et la fatigue grâce à son pouvoir immunogène en déclenchant la production d'anticorps, de globules rouges, d'élastine ou de collagène. Il est indiqué en cas d'infections virales ou d'affections rhumatismales. Il est présent dans les crustacés, le chocolat, le foie, les féculents, le vin rouge. 380 Sophie Laurent, « Les 10 oligo-éléments qui boostent la santé », Femme Actuelle 07/02 (2022) p.1-4. 177 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente -Le fluor favorise de belles dents grâce aux propriétés de ce métalloïde sur les os, pour prévenir et traiter l'ostéoporose. Il est présent dans les poissons, le thé, les algues, les eaux minérales, les pinards, les asperges et bien d'autres aliments. -Le fer protège contre les anémies étant l’un des constituants majeurs de l'hémoglobine. À ce titre, il participe grandement au mécanisme d'oxygénation des cellules. C'est pour cela qu’il est particulièrement utilisé en cas de fatigue ou d'efforts musculaires intenses. Les carences en fer sont relativement courantes notamment pendant la grossesse, car les besoins journaliers ne sont pas suffisamment couverts par l'alimentation moderne. Il est présent dans la viande rouge, des légumes verts, des produits laitiers ou des fruits. Il faut noter que certains autres aliments réduisent l'absorption du minéral comme le café, le son, le thé. - L’argent est un excellent antivirus. Il lutte contre les états de fatigue, prévient les infections d'origine virale, traite certaines affections dermatologiques telles que le zona ou l’acné grâce à son pouvoir bactéricide. C’est un oligoélément majoritairement associé à d'autres substances minérales comme l'or et le cuivre. -Le chrome est efficace contre l’excès de sucre. C’est un élément indispensable du processus de métabolisation des lipides et des glucides. C’est une substance minérale très importante pour prévenir les pathologies cardio-vasculaires, le diabète ou encore l'obésité. On le trouve dans le foie, le jaune d'œuf, la levure de bière, les fruits de mer et le thé noir. -Le sélénium lutte contre le vieillissement. De par son rôle d’antioxydant cellulaire, il joue un rôle préventif dans le cadre de nombreux cancers. Il agit directement sur le système nerveux central, lutte contre la dégénérescence maculaire liée à l'âge et là à la maladie d’Alzheimer. Il est particulièrement présent dans la viande, les œufs, les poissons ainsi que les céréales. - L’iode soulage les maux thyroïdiens. Il particulièrement efficace dans le cadre des pathologies thyroïdiennes, comme complément alimentaire en cas d'insuffisance de 178 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente la thyroïde. Il est présent dans les crustacés, les poissons, les haricots verts, les produits laitiers ainsi que le soja. ophtalmique: grec ὀφθαλµός, ophtalmós (œil), suffixe –ique: Qui a trait à l'œil, par exemple la migraine ophtalmique, souvent précédée de signes précurseurs: fatigue, dépression ou irritabilité, troubles digestifs ; l’artère ophtalmique qui est une branche de la carotide interne qui irrigue l'oeil et l'orbite. orbiculaire : Du Latin orbicularis, de orbiculus (petit cercle), diminutif de orbis (cercle). Se dit de ce qui a la figure d’un orbe, d’une sphère, d’un cercle. Exemple : le muscle orbiculaire est le muscle en forme d'anneau, situé autour d'un orifice naturel de la face, servant à fermer cet orifice par contraction. Le muscle orbiculaire de l'œil (Musculus orbicularis oculi en latin) ou muscle orbiculaire des paupières est un muscle formant une zone elliptique autour des paupières et s'étalant en une couche mince sur les paupières elles-mêmes. Il est divisé traditionnellement en trois parties : palpébrale, orbitaire et lacrymale. Le muscle orbiculaire de la bouche (Musculus orbicularis oris en latin) ou muscle orbiculaire des lèvres est composé de quatre sections de muscles autour de l'ouverture buccale qui constitue surtout la charpente des lèvres. Le baiser est la superposition anatomique de ces sections de muscles orbiculaires de la bouche en état de contraction, aussi ce muscle est appelé vulgairement « muscle du baiser ». oside : Du grec ancient -ωσις , -ōsis, (état, condition anormal ou action), de -όω (óō) racine verbale et -σις, -sis. -ose. Il s’agit d’un glucide hydrolysable, c’est-à-dire capable de donner naissance par hydrolyse à un ou plusieurs oses. Le lactose et le maltose sont des osides. En chimie, il s’agit du nom générique donné aux substances 179 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente organiques non hydrolysables possédant un groupe réducteur, aldéhyde ou cétone, et plus de deux fonctions alcooliques. On les divise en trioses, tétroses, pentoses hexoses et heptoses, suivant qu’ils renferment 3, 4, 5, 6 ou 7 atomes de carbone. On les disatingue aussi en aldoses et cétoses suivant qu’ils ont des fonctions aldéhydes ou cétoniques. En biochimie, c’est le composé chimique de formule brute générale CnH2nOn, formé d’une chaîne d’atomes de carbone portant chacun une fonction alcool (-OH), sauf un qui porte une fonction carbonyle (-CO-). Les deux oses les plus connus sont le glucose et le fructose. ostéoporose: Du grec ὀστέον, ostéon (os) et πόρος, póros (passage, voie de communication, conduit ou passage pour les humeurs, les sécrétions, la respiration). Il s’agit d’une pathologie osseuse qui consiste en la raréfaction de la trame protéique de l'os et la diminution de sa densité minérale avec agrandissement des cavités et espaces médullaires. Il y a fragilisation des os avec risque de fractures. Elle advient habituellement chez la femme après la ménopause ou en général lors de traitement aux corticoïdes prolongé, dans diverses circonstances pathologiques, notamment, endocriniennes. C’est aussi l’altération du squelette caractérisée par la raréfaction progressive du tissu osseux due à la décalcification, et qui a pour effet de fragiliser les os. La fragilité de l'os entraîne des fractures qui sont la manifestation clinique principale de la maladie. Les trois fractures principales concernent le col du fémur, les vertèbres et la partie distale du radius. La perte est évaluée grâce à l’ostéodensitométrie qui analyse la densité minérale osseuse (DMO). La mesure de référence s’appelle le T-score. Lorsque la mesure est supérieure à – 1, la densité osseuse est normale ; comprise entre – 2,5 et – , il s’agit d’un cas de fragilité de l’os ou ostéopénie ; inférieure ou égale à – 2,5 , on parle d’ostéoporose ; quand elle est inférieure ou égale à – 2,5 avec fracture(s), il s’agit d’une ostéoporose sévère381. 381 « Traitement naturel contre l’ostéréoporose : 6 solutions efficaces », Filien la Téléassurance ADMR 29/03 (2023) P. 1-3. 180 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Il existe des remèdes de décoctions, d’infusions, de tisanes et de gellules pour à lutter contre l’ostéroporose. La décoction de la partie aérienne des Prêles est un bon remède. Elle s’obtient en plongeant 40 g de plante dans un litre d'eau, à laisser temper laissez tremper pendant 8 heures environ. L’ensemble est porté à l’ébulition pendant un quart d’heure et exposé au refroissement pendant 20 minutes. Ensuite, il est mélangé à un autre litre d’eau. La solution obtenue est à consommer 3 tasses par jour pendant un mois. La tisane de Sauge sobtient en faisant bouillir une pincée de feuilles de sauge dans une tasse d’eau et la faire bouillir pendant 3 minutes. La solution est à consommer deux fois par jour. Quant à l’Ortie, elle est à la fois reminéralisante et régénérant de la matrice osseuse, consolidant même les fractures. Comme la Prêle, elle contient de la silice, mais agit plus sur le métabolisme de l’os que sur sa structuration. On en obtient la tisane en laissant infuser c: 30 à 60 g de feuilles par litre pendant 10 minutes dans une eau très chaude mais non bouillante. Une étude de 5 ans portant sur 1 500 femmes tend à montrer que la consommation régulière de thé permettrait de conserver une bonne densité minérale osseuse. Il est important de noter que la richesse du Bambou en silice lui attribue la propriété d’entretenir le métabolisme du calcium et sa fixation osseuse en stimulant la synthèse du collagène osseux. De plus, cet oligo-élément a un effet reminéralisant. Il est donc ndiqué pour lutter contre la déminéralisation osseuse (en particulier au niveau de la colonne vertébrale). On peut en manger les pousses et se procurer des gélules tout en consommant parallèlement du calcium. Les gélules sont à prendre à raison de 3 par jour pendant le repas, si possible en l’associant aux gélules de Alfa. Les gélules de bambou avec de l’huile de foie de morue permettent de renforcer les os et consolider les fractures. Toutefois, le bambou est une plante contre-indiquée chez les femmes enceintes et chez les enfants de moins de 7 ans. Ajoutons l’uage du Lithothame qui est une algue de petite taille qui possède la particularité de cristalliser les minéraux et 181 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente surtout le carbonate de calcium. Il fait maintenir l’équilibre acido-basique, car le carbonate de calcium est un anti-acide et est facilement assimilable. Il favorise la reminéralisation osseuse et assure la croissance osseuse et le maintien de sa solidité. Les gélules de lithothame sont à avaler 2 à 3 fois par jour avec de l'eau à raison de deux par prise. ovoïde : Mot hybride formé du latin ovum (œuf), et εἶδος, eidos (forme). Mot dérivé de ove, avec le suffixe -oïde. Se dit d'une feuille ou d'un fruit qui a une forme ovale, comme celle d'un œuf. Une forme ovoïde est une forme ovale en trois dimensions, ou une forme rappelant celle de l'œuf. En botanique, une feuille ou un fruit ovoïde a une forme globuleuse, orbiculaire, ovale ou obovale. S'il y a peu d'écart de diamètre entre la base et l’apex, la forme est oblongoïde. Comparaison entre ovoïde et obovoïde : palmite : De l'espagnol palmito (palmite). C’est la moelle comestible des palmiers ayant l'apparence du lait caillé, fort tendre et d'une saveur douce et agréable. C’est encore appelé le cœur de palmier. palmitine : Dérivé de palmite, avec le suffixe -ine. C’est le triglycéride que l’on trouve dans l’huile de palme. La palmitine, découverte par Berthelot, peut être 182 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente préparée artificiellement avec l’acide palmitique et la glycérine. Pour l'extraire de l’huile de palme, on soumet celle-ci à une forte pression pour éliminer les corps gras liquides, puis on fait bouillir le résidu à plusieurs reprises avec de l'alcool à 95. Les acides gras libres se dissolvent alors dans l’alcool, tandis que la palmitine y est insoluble. palmitique : De de palmitine, suff. -ique, tiré du palmite. On parle d’acide palmitique qui est un acide gras découvert par le chimiste français Edmond Frémy dans l'huile de palme saponifié. C’est un acide gras saturé, d'origine animale ou présent dans certaines huiles végétales telles que l'huile végétale de palme ou de coco, mais aussi dans toutes les huiles et graisses d'origine végétale ou animale (viande, beurre, lait, fromage). Exemple : des bougies faites d'acide palmitique et de paraffine. Sa formule chimique est C16H32O2. On l’appelle « oméga-3 » car leur structure chimique a une particularité commune : elle présente une « insaturatioin » sur le troisième carbone. So l’on veut etre plus précis, les oméga3 présentent plusieurs insaturations(ils ont dits polyinsaturés) dont la première est présente dès le troisième carbone. Les acides gras oméga3 constituent une famille d’acides gras essewntiels. Elle regroupe des acides gras indispensables, nécessaires au développement et au bon fonctionnement du corps humain, mais que notre corps ne sait fabriquer. panicule : Du latin panicula, de panus (fil de tisserand, fil en peloton, épi à panicules). En botanique, il s’agit de l’inflorescence composée, une grappe de grappes. C’est l’inflorescence de certaines graminées qui se présente sous la forme d'une grappe d'épillets dont les axes secondaires plus ou moins ramifiés décroissent de la base au sommet de l'axe central. C’est aussi la disposition en Exemple : fleurs, fruits en panicule ; le millet porte ses grains en panicule. grappes. 183 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Panicule de mais Panicule de troène Panicule de Sorghum bicolor avec des grines qui murissent pantothénique : du grec πάντοθεν, pántothen (partout). Se dit de la vitamine B 5 qui sew trouve en effet dans presque tous les aliments. On la trouve en proportions particulièrement concentrées dans les germes, les céréales complètes et dans les variétés d'ortie piquante. paralysie : Du grec ancien παράλυσις, de παρὰ (indiquant dérangement), et, λύσις, (dissolution). La paralysie ou plégie est une perte de motricité par diminution ou perte de la contractilité d'un ou de plusieurs muscles, due à des lésions de voies nerveuses ou des muscles : si le phénomène est incomplet, on parle de parésie. Les paralysies d'origine nerveuse sont centrales ou périphériques. Quelques maladies métaboliques du système musculaire peuvent être responsables de paralysies sans lésion nerveuse ni musculaire (myasthénie). Le degré de paralysie se cote de 0 à 5. Au degré 0, il n’existe aucune contraction (paralysie totale ou plégie) tandis qu’au degré 1, il y a la contraction visible mais n’entraînant aucun mouvement. Le degré 2 constate la contraction permettant le mouvement en l’absence de pesanteur ; le degré 3 est celui de la contraction permettant le mouvement contre la pesanteur ; le degré 4 est celle de la contraction permettant le mouvement contre résistance ; enfin 184 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente le degré 5 est celui de la force musculaire normale. On distingue les paralysies d'origine centrale, dues à une lésion au niveau du cerveau , du tronc célébral ou de la moelle épinière : l’hémiplégie, proportionnelle si elle touche de façon comparable l'ensemble d'un hémicorps, ou non proportionnelle, la paraplégie ; la quadriplégie (ou tètraplégie) ; et les paralysies d'origine périphérique, dues à l'atteinte d'une ou plusieurs racines, ou bien d'un ou plusieurs nerfs, par exemple : la paralysie radiale ; la paralysie du nerf médian (comme dans le syndrome du cnal carpien). Les paralysies fonctionnelles affectent des mouvements coordonnés pour réaliser un type d'action déterminé : par exemple l’astasie-abasie (trouble de la marche et de la station debout, mais permettant d'autres mouvements en dehors de la marche). paresthésie : Du grec ancien παραίσθησις, paraísthesis : παρά, pará (à côté de, anormal) et αἴσθησις aísthêsis (sensation). C’est un trouble du sens du toucher regroupant plusieurs symptômes, dont la particularité est d'être désagréables mais non douloureux : fourmillements, picotements, engourdissements. En médecine, il s’git du trouble de la sensibilité, désagréable et non douloureux, donnant la sensation de palper du coton, et pouvant s'accompagner d'une anesthésie, de picotements, d'une raideur cutanée et parfois d'une sensation de "chaud-froid". pathologie : en grec ancien Παθολογία, pathologia, de πάθος, pathos (passion, maladie) et de λόγος logos (doctrine, étude, science). C’est la science qui a pour objet l'étude des maladies notamment de leurs causes (étiologie) et de leurs mécanismes (physiopathologie). Elle se distingue de la nosologie qui a pour objet la classification des maladies. La pathologie cardiaque est ainsi l'étude des maladies du cœur. 185 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente pédoncule : Du latin pedunculus, diminutif de pes, pedis (pied). En botanique, il s’agit de la tige ou queue d’une fleur, après fécondation, d’un fruit, disticte de la tige de la plante. C’est l’axe portant une fleur, un fruit. Il a pour synonymes: pédicule, queue, tige. Pedoncule de lis Pedoncule de courge Fleur de pommier 186 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente phénol: Du grec ancien φαίνω, phaino (briller) et -ol. Le phénol, appelé aussi hydroxybenzène, acide phénique, ou encore acide carbolique, est composé d'un noyau phényle et d'une fonction hydroxyle. C'est la plus simple molécule de la famille des phénols. En chimie organique, les phénols sont des composés constitués d'un cycle aromatique hydrocarboné (arène) et d'un ou plusieurs groupes hydroxyle –OH qui y sont attachés. Les polyphénols, composés constitués par exemple de plus d'un cycle phénolique, font partie des phénols. Certains phénols ont des fonctions biologiques importantes (défense biochimique contre les micro-organismes etchampignons chez les végétaux notamment) chez certaines espèces, mais ils peuvent être toxiques pour l'être humain et pour d'autres espèces animales. Quand ils sont anormalement disséminés dans l'environnement, les phénols sont des polluants de l'air, du sol ou de l'eau. phlébite: Du grec ancien φλέψ, phleps (veine) avec le suffixe médical -ite, indiquant l'inflammation. La phlébite, ou thrombose veineuse, ou encore thrombophlébite est la formation d'un caillot de sang (thrombus) dans une veine, bloquant partiellement ou complètement le passage du sang. Dans 90 % des cas, elle touche le mollet et la cuisse. En fait, la thrombose veineuse superficielle est une complication de l'insuffisance veineuse. La phlébite profonde, elle, résulte surtout de l'hypercoagulabilité. Parmi les symptomes, il faut noter : une sensation de lourdeur de la jambe, un œdème d'un seul mollet, un durcissement et d'un gonflement du mollet, parfois jusqu'à la cuisse, et d'une coloration bleuâtre/violette de la zone concernée. Contrairement aux simples varices, la phlébite peut avoir des conséquences graves lorsqu'elle se complique par la migration d'un caillot sanguin dans les vaisseaux pulmonaires. 187 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente porphyrie : Du grec πορφύρα, porphúra (pourpre). C’est une maladie héréditaire due à une anomalie de la synthèse de l'hème382, pigment de l'hémoglobine, qui entraîne une accumulation de porphyrines dans les tissus et une sensibilité exacerbée au soleil, à l'origine de lésions cutanées. Il s’agit aussi d’un groupe de maladies rares caractérisées par l'accumulation de porphyrines dans l'organisme, affectant la peau et le système nerveux. Les porphyrines sont les principaux précurseurs de l'hème, un pigment contenant du fer qui est vital pour tous les organes du corps. La porphyrie aiguë induit des crises intermittentes de symptômes abdominaux, mentaux et neurologiques. Ces crises sont généralement déclenchées par des médicaments sur ordonnance (y compris les contraceptifs oraux), l'alcool, le tabagisme et d'autres facteurs tels que le jeûne, les infections ou le stress. Un gène différent est altéré pour chaque type de porphyrie hépatique aiguë. Cette mutation se transmet par voie héréditaire. Ainsi, bien souvent, une personne atteinte de porphyrie hépatique aiguë comptera parmi les membres de sa famille des porteurs « sains » de ce même gène muté. La Porphyrie cutanée (PC) est la plus fréquente des porphyries, elle affecte environ un sujet sur 25 000 dans la population. Dans la PC, des porphyrines sont produites en excès dans le foie, elles s'accumulent dans tout l'organisme et font que la peau devient fragile et sensible à la lumière. La porphyrie aiguë intermittente est due à une carence en enzyme porphobilinogène désaminase (appelée également hydroxyméthylbilane synthase), qui provoque une accumulation des précurseurs des porphyrines acide delta-aminolévulinique et porphobilinogène initialement limitée au foie. Les porphyries aiguës sont des troubles génétiques rares qui se manifestent par des symptômes neurologiques et systémiques, notamment des douleurs abdominales, une hyponatrémie et des crises. La porpyrie hépathique se manifeste par différents symptômes qui sont les suivants : douleurs abdominales, parfois aigües ou associées à des douleurs lombaires irradiant 382 hème : substance contenant du fer et de la porphyrine située dans le sang, ayant pour rôle le transport des gaz du sang. 188 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente vers les cuisses ; nausées, vomissements ; constipation ; confusions, convulsions, pertes sensorielles et faiblesses musculaires ; troubles psychiatriques (dépression, troubles de l’humeur, anxiété, irritabilité), accélération du pouls et une augmentation de la pression artérielle ; coloration anormale des urines ; apparitions d’altérations cutanées (plaies puis lésions). Les crises sont souvent déclenchées par des facteurs de risque extérieurs : médicaments contre-indiqués dans le cas de cette maladie (dits porphyrinogéniques) ; prise d’alcool ; infections récurrentes ; régime hypocalorique sans suivi médical ; stress, choc affectif. En cas de crise aigüe, le traitement prévoit une injection d'hémine humaine et/ou une perfusion d'hydrates de carbone. Cette molécule d’hémine humaine va réguler la production de l’hème en inhibant la production excessive d’une enzyme et éviter ainsi l’accumulation des précurseurs neurotoxiques. La prise en charge thérapeutique globale inclut d’éviter les facteurs déclenchants, et de protéger la peau de la lumière pour la protéger des affections cutanées383. prophylaxie : Du grec ancien προφυλακτικός, prophulaktikós (qui protège, préserve ; proctecteur), de προφύλαξη, prophylaxê (protection, prévention). C’est la précaution propre à préserver d’une maladie. La prophylaxie encore appelée mesure prophylactique désigne le processus actif ou passif ayant pour but de prévenir l'apparition, la propagation ou l'aggravation d'une maladie384, par opposition à la thérapie curative, qui vise à la guérir. 383 « Porphyrie hépatique aiguë : symptômes et traitement de cette maladie rare », Passeport Santé, Consulté le 29/07/2023 (https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=porphyrie-hepatique-aiguesymptomes-traitement-cette-maladie-rare) p. 1-4. 384 Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL), « Définition de prophylaxie », Coonsulté le 30/06/ 2023 (https://www.cnrtl.fr/definition/academie9/prophylaxie). 189 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente protéine : Du grec ancien πρωτεῖον, prôteíon (tout premier) avec le suffixe -ine. De formes très variées, les protéines jouent un rôle essentiel dans l'entretien et le renouvellement des tissus, et remplissent de nombreuses fonctions au niveau des cellules : construction, fonctionnement, défense. Elles sont des chaînes d’acides aminés qui peuvent entrer dans la composition des muscles, de la peau, des ongles, des poils, du sang, de nombreuses hormones, d’enzymes et d’anticorps et sont nécessaires à la croissance, la réparation et la défense des tissus du corps humain. Elles présentent de nombreuses caractéristiques telles que : des macronutriments indispensables à la vie , des constituées d'acides aminés, essentiels ou non, qui définissent la qualité de la protéine ; dans l'alimentation, on retrouve des protéines animales et des protéines végétales ; elles ont de très nombreux rôles dans l'organisme (enzyme, transport, structure des tissus, etc.). Dans leur role énergétique, elles fournissent de l’énergie, soit 4 calories par gramme. Au même titre que les lipides et les glucides, les protéines sont des macronutriments essentiels à l'organisme. La protéine C réactive (ou CRP) est une protéine synthétisée par le foie lors d'une inflammation. Le dosage de la CRP est très courant lors d'un bilan sanguin, il permet de voir si l'organisme fait face à une agression. On trouve plus de 20 acides aminés naturels dans les protéines alimentaires dont neuf sont des acides aminés importants que le corps ne peut pas fabriquer. Il faut donc les obtenir par le biais de l’alimentation. Les autres acides aminés sont non essentiels parce que le corps peut les produire. Certaines protéines sont des enzymes digestives permettant l'assimilation des molécules alimentaires, d'autres forment des anticorps et permettent à l'organisme de se défendre contre les agressions extérieures. Aussi, entrent-elles dans la composition de l'hémoglobine et de certaines hormones. Les protides constituent une grande famille : les acides aminés, les peptides, et les protéines. On les appelle aussi composés azotés car, ils contiennent tous de l'azote. L’aliment le plus riche en protéine est la spiruline puisqu’elle présente 190 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente l'apport en protéines pour 100 g de 30 aliments: 57,5 g. Par exemple, la morue salée sèche : 47,6 g, la viande de grison : 38,9 g. De par la provenance, il existe deux types de protéines : animales et végétales. En chimie, le terme protide sert à désigner les acides aminés et tous leurs dérivés : oligopeptides, polypeptides, protéines, etc. On parle souvent à tort de "protéines" pour désigner les protides. En réalité les protides sont une grande famille regroupant plusieurs molécules, dont les protéines. L'ADN est localisé dans le noyau de la cellule, tandis que la synthèse des protéines se fait dans le cytoplasme. Il existe un intermédiaire capable de se déplacer du noyau au cytoplasme pour transporter l'information génétique jusqu'à la machinerie de synthèse protéique. Cet intermédiaire est appelé ARN messager. Il est recommandé de manger chaque jour des protéines animales : viandes, poissons et œufs, ayant un apport en protéines élevé. Les protéines sont complètes parce qu’elles apportent tous les acides aminés essentiels comme l’œuf. pyrexie : du grec ancien πυρεσσειν, puressein (avoir la fièvre), de πυρ, pyr (feu, fièvre). C’est un état fiévreux et à l'inverse, apyrexie est synonyme d'absence de fièvre. La fièvre est définie par une élévation de la température corporelle au delà de 38 °C. Entre 37,7 °C et 37,9 °C, il s'agit d’une fébricule. La température peut être prise au niveau rectal, mesure la plus fiable, mais aussi à l'aisselle (ajouter 0,5 °C) et au niveau buccal (ajouter 0,4 °C). Il faut distinguer la fièvre et lihyperthermie qui sont à l'origine d'une augmentation de la température corporelle, mais résultent de mécanismes différents. La fièvre est un phénomène pathologique enclenché dans certains contextes par des substances appelées pyrogènes385. 385 « Pyrexie et apyrexie », Ooreka Santé, Consulté le 18/06/2023 (https://premierssecours.ooreka.fr/astuce/voir/724289/pyrexie-et-apyrexie) 1-2. 191 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente racine : Du bas latin radīcīna, diminutif du latin radix (racine, base, source, fondement) dont est issu l'ancien français rais (racine) qui donne raifort et radis. C’est généralement l’organe souterrain des plantes vasculaires, qui les fixe au sol et qui assure leur ravitaillement en eau et en sels minéraux. Il existe quatre sortes de racines : les racines échasses, qui soutiennent le tronc au-dessus du sol ou de l'eau (palétuvier) ; les racines aériennes (orchidées épiphytes) les racines lianes (banyan) les racines ventouses (vanillier) rhinopharyngite (ou nasopharyngite, communément nommée rhume banal) est une infection fréquente et généralement bénigne des voies aériennes supérieures (cavité nasale et pharynx) par un virus, principalement les picornaviridés (dont les rhinovirus), les adénovirus ou les coronavirus. Les symptômes principaux du rhume banal se manifestent par une rhinite (éternuements, congestion et écoulement nasal de mucus), une toux sèche ou productive peu fréquente et tardive, une pharyngite, une conjonctivite, des myslgies, de la fatigue, des maux de tête, mais généralement pas de fièvre (si elle existe, et ce surtout chez l'enfant où elle est fréquente, elle ne dépasse pas les 38,5 - 39 °C), une perte d’appétit et des douleurs diffuses (dans la moitié des cas). Il s’agit de l’infection respiratoire la plus fréquente chez les jeunes enfants. rhumatologie : Du grec ancien ῥεῦμα, rheûma écoulement), puis du latin rheuma (flux, et de λόγος logos (doctrine, étude, science). C’est une spécialité médicale qui s'intéresse au diagnosctic et au traitement des maladies de l'appareil locomoteur, c'est-à-dire des maladies des os, des articulations, des muscles, des tendons et des ligaments. Les pathologies peuvent être reparties en ces groupes : l’arthrose, l'ostéoporose, la goutte, la lombalgie ou « mal au bas du dos », la polyarthrite rhumatoïde, les spondylarthrites. 192 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente rhumatologue : Du grec ancien ῥεῦμα, rheûma puis du latin rheuma (flux, écoulement). et de λόγος logos (doctrine, étude, science). C’est le médecin spécialisé en rhumatologie, soignent également certaines affections neurologiques périphériques comme la sciatique et surtout l'ensemble des rhumatismes inflammatoires et maladies auto-immunes qui peuvent avoir de nombreuses manifestations extra-articulaires : peau, yeux, reins, poumons. rhume : Du bas latin rheuma (eau qui coule, flux marin, ou catarrhe). Le terme luimême est emprunté au grec ῥεῦμα (fluxion), de ῥεῖν (couler). Outre la rhinopharyngite, le terme peut aussi désigner une rhinite ayant pour cause le rhume des foins (rhinite allergique), l'allergie aux pollens, le rhume de cerveau (coryza) et aussi d’autres types d’infections comme une synovite (rhume de hanche). sclérose : Du grec ancien σκλήρωσις, sclérosis (durcissement). C’est le durcissement pathologique d’un organe ou d’un tissu ou d'une lésion causé par une formation excessive de collagène (développment anormal d’éléments conjonctifs fibreux) ou, dans le cas du système nerveux, d'une démyélinisation. Il s'agit d'une lésion élémentaire en pathologie dermatologique. Il peut s’agir de la rigidification anormale de la peau. Elle peut être localisée ou généralisée à l'ensemble du tégument cutané. La sclérose est souvent secondaire à des processus mécaniques, chimiques, ou physiques. Le caractère primitif de la sclérose de la peau s'observe dans la sclérodermie. La sclérose est aussi une technique de soin utilisée en phlébologie qui permet par l'injection d'un produit sclérosant dans des varicosités ou des veines variqueuses, varices, de les neutraliser. 193 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente scorbut : c’est une maladie due à une carence en vitamine C (acide ascorbique) qui se traduit chez l'être humain, dans les formes les plus graves, par un déchaussement des dents et la purulence des gensives, des hémorragies, puis finalement la mort. scorpioïde : Du grec  scorpion (scorpion) et de −  −eidè (forme, apparence). En botanique, il s’agit d’une plante légumineuse dont la gousse est hérissée, roulée sur elle-même, et a quelque ressemblance avec la queue d'un scorpion. Se dit aussi d’une plante qui sert à composer un remède pour soigner les piqûres de scorpion L’inflorescence scorpioïde de Heliotropium indicum Et un organe scorpioïde a une forme roulée en queue de scorpion ou en crosse. Scorpioïde qualifie une cyme unipare dans laquelle un seul bourgeon reprend la croissance de l'axe et ce toujours du même côté, ce qui entraîne un enroulement de la cyme comme la queue d'un scorpion. L'extrémité d'une branche de fougère est souvent scorpioïde. Une cyme scorpioïde est une cyme dans laquelle l'axe est courbé et les fleurs surgissent sur deux rangs et sur des côtés alternés de l'axe (comme avec le myosotis). Il peut s’agir : d’une inflorescence cymeuse unilatérale, enroulée de manière à ressembler à la queue d'un scorpion; d’une inflorescence cymeuse à deux côtés, enroulée de manière à ressembler à la queue d'un scorpion, avec des fleurs simples alternant à droite et à gauche; d’une inflorescence en zigzag avec des branches qui se développe alternativement sur les côtés opposés du rachis ; de 194 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente circinées à l'extrémité (comme les racèmes unilatéraux); de cymeuse et unilatérale, enroulée pour ressembler à la queue d'un scorpion, comme chez les Boraginaceae. Forme de cyme scorpioide. sépale : Du latin sépalum, du grec ancien σκέπη, skepê (couverture) avec la finale du grec πέταλον, pétalon (feuille). En botanique, il s’agit de chacune des pièces formant le calice (verticille externe) d’une fleur. C’est chacun des éléments foliacés, généralement verts, dont la réunion compose le calice et supporte la corolle de la fleur. Le calice peut être synadelphe ou idiadelphe (monosépale ou polysépale).Chacune de ces divisions, prise à part, porte le nom de sépale. Les sépales peuvent etre dentelés, dressés, libres ou soudés. On emploie plus généralement cette dénomination pour les divisions du calice idiadelphe; celles du calice synadelphe, appelées dents ou lobes par les botanistes, n'en sont pas moins des sépales qui se sont soudés dans une portion de leur étendue. La fleur du jatrophe est par exemple est une actinomorphe, unisexuée avec un calice de 5 sépales et une corolle de 5 pétales libres. 195 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente sialagogue : Du grec ancien σίαλον, sialon (salive) et de ἀγωγός agôgos de ἄγειν, agein, (qui amène, qui conduit). En pharmacologie, il s’agit du médicament qui stimule la sécrétion salivaire. spasme : Du latin spasmus, du grec σπασμὸς, de σπάω (tirer, contracter). Contraction pathologique des muscles et spécialement des muscles lisses. Les spasmes les plus fréquents sont ceux qui siègent dans les organes creux et les sphincters : tube digestif, voies urinaires et appareil respiratoire.) spasmodique : du latin spasmus, du grec σπασμὸς, spasmos de σπάω, spao (tirer, contracter). Qui est de la nature du spasme, qui est provoqué, marqué, affecté par des spasmes, des contractions musculaires. 196 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente squamiforme : Du latin squama (écaille), avec le suffixe -forme. Se dit, en botanique des feuilles semi-amplexicaules, courtes, larges et comparables à des écailles, des nectaires qui ont la forme d’une des squamelles qui ne diffèrent pas des squames ou bractées du péricline. feuille squamiforme (ou écaille) stéroïde : du grec στερεός, stereós (solide, ferme, dur, résistant, cruel, rude, difficile). C’est un nom générique des hormones dérivées des stérols, sécrétées par les glandes endocrines (corticosurrénales, glandes génitales [testicules et ovaires], placenta). C’est aussi un corps dérivé des stérols, non saponifiable, insoluble dans l'eau, soluble dans les solvants organiques, caractérisé par un noyau tétracyclique. En biochimie, il s’agit du lipide dérivant de triterpénoïdes (lipides à 30 atomes de carbones), majoritairement le squalène, et se caractérisant par un noyau à quatre cycles de carbone cyclopentanophénanthrénique hydrophobe dérivé d'un stérane, le cholestérol, partiellement ou totalement hydrogéné. Il existe un grand nombre de stéroïdes anabolisants utilisés illégalement, dont les plus couramment utilisés de nos jours sont la testostérone, Stanozolol, Métandiénone, Nandrolone et Oxandrolol – les substances sont injectées ou prises par voie orale. Les stéroïdes anabolisants sont principalement utilisés pour favoriser la croissance chez les animaux d'élevage. Ils sont parfois prescrits aux êtres humains pour traiter un retard de la puberté, certains types d'impuissance et l'amaigrissement dû au sida et à d'autres maladies 197 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente stérol : aphérèse de cholestérol. En biochimie, il s’agit de l’alcool polycyclique complexe présent dans les organismes animaux, végétaux et les champignons. C’est un lipide possédant un noyau de stérane dont lecarbone 3 est porteur d'un groupe hydroxyle. Les stérols sont considérés comme une sous-classe des stéroïdes. Le cholestérol (chez tous les eucaryotes) et les polystérols (essentiellement chez les plantes) sont des stérols présents dans les membranes cellulaires et jouent un rôle central dans de nombreux processus biochimiques. Chez les animaux le cholestérol est vital pour le fonctionnement cellulaire, et c'est un précurseur de vitamines et d'hormones stéroïdiennes liposolubles. Les stérols sont présents en faible quantité dans certains végétaux (céréales, huiles végétales, légumes, fruits, noix…) et sont donc apportés naturellement par l’alimentation habituelle, mais en très faible quantité (400 mg/jour en moyenne). Structure moléculaire de stérols Avec une structure biochimique très proche du cholestérol, les stérols végétaux jouent, chez les plantes, un rôle analogue à celui du cholestérol chez l’homme dans le maintien de l’intégrité structurale et fonctionnelle des membranes cellulaires. Chez l’homme, l’absorption intestinale des stérols végétaux est faible. Les stérols végétaux se fixent sur les micelles qui transportent le cholestérol dans l'intestin, diminuant ainsi son absorption par effet de compétition. Le cholestérol non absorbé est alors 198 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente éliminé dans les selles, induisant une diminution du LDL386-cholestérol (qualifié de « mauvais » cholestérol) dans le sang. stomachique : En grec ancien στομαχικός, stomakhikós (de l'estomac, bon pour l'estomac), dérivé de στόμαχος, stómakhos (œsophage). Il s’agit de ce qui est salutaire à l’estomac, qui favorise digestion. symptôme: En grec ancien σύμπτωμα, accident ; de σὺν, syn- (avec), et πίπτειν, piptein signifie (tomber).Le rencontre, mot coïncidence ; σύμπτωμα / il est símptoma, dérivé du verbe en grec, συμπίπτω / sumpíptō (survenir en même temps, se rencontrer, coïncider), avec le suffixe -μα / ma. Le symptôme est, à l'origine, « ce qui survient ensemble », ce qui « co-incide », au sens littéral du terme. En médecine, un symptôme ou signe fonctionnel est un signe qui représente une manifestation d'une maladie, tel qu'il est observé chez un patient. Ce sont des signes cliniques d’alerte dont le malade se plaint (comme ladouleur, la toux, le vertige, la tristesse). On peut distinguer : des autres signes cliniques, les signes physiques, découverts en examinant le malade : contracture abdominale, souffle; certains signes généraux : fièvre, hypertension artérielle; des signes paracliniques obtenus à l'aide d'examens complémentaires : les signes radiologiques à la suite de radiographies, les signes biologiques à la suite de prélèvements. 386 Les lipoprotéines de basse densité (Anglais : Low-density lipoprotein) sont un groupe de lipoprotéines de types et de tailles variables (18 à 25 nm de diamètre). Leur fonction est de transporter le cholestérol, libre ou estérifié, dans le sang et à travers le corps pour l'apporter aux cellules. Les LDL sont produites par le foie, à partir des lipoprotéines de basse densité (ou VLDL, en Anglais : very low density lipoprotein). Elles portent des apolipoprotéines B-100, une monocouche de phospholipides, des triglycérides et des vitamines liposolubles antioxydantes (vitamine E et caroténoïdes). 199 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente terpènes : De l'allemand Terpen provenant de das Terpentin (la térébinthine). Ce sont une classe d’hydrocarbures, produits par de nombreuses plantes, en particulier les confifères. Ce sont des composants majeurs de la résine et de l’essence de térébinthine produite à partir de résine. Les terpènes sont des métabolites secondaires qui se rencontrent également chez les métazoaires (phéromones et hormones sesquiterpéniques des hexapodes, diterpènes d'organismes aquatiques (cnidaires, éponges). tonique : En grec ancien τονικός, tonikós (ton, tonus). Il s’agit de ce qui a une tension élastique, en parlant des tissus, des muscles, ce qui offre rénitence et élasticité, qui fortifie, stimule l'organisme : un fortifiant, un stimulant, un tonifiant. En pathologie, on parle de spasmes toniques lorsqu’il s’agit des crispations régulières encore soumises à la volonté, par opposition à spasme clonique. Sont aussi dits toniques, les médicaments qui ont la faculté d'exciter lentement et par des degrés insensibles l'action organique des divers systèmes de l'économie animale, et d'en augmenter la force d'une manière durable. Le quinquina est par exemple un tonique terpénoïde : De l'allemand Terpen provenant de « das Terpentin », la térébenthine) et du grec , eidos (aspect). C’est une molécule organique d'origine naturelle qui appartient à la grande famille des terpènes. Ces composés sont dérivés de l'isoprène, un hydrocarbure insaturé. Ils se caractérisent par leur structure cyclique et leur diversité chimique. Ils sont notamment responsables des arômes et des saveurs de nombreux végétaux tels que les fruits, les fleurs ou les épices. Certains possèdent des propriétés anti-inflammatoires, antimicrobiennes ou antioxydantes. Les terpènes sont des hydrocarbures basiques, tandis que les terpénoïdes contiennent des groupes fonctionnels supplémentaires. Ces lipides peuvent être trouvés dans toutes les classes 200 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente de créatures vivantes, et constituent le plus large groupe de produits naturels. Ils contribuent au parfum de l’eucalyptus, au goût de la cannelle, du clou de girofle et du gingembre et aux couleurs jaunes des fleurs. Parmi les terpénoïdes connus, on peut citer le citral, le menthol, le camphre et les cannabinoïdes trouvés dans la plante de Cannabis. Les terpénoïdes peuvent être considérés comme des terpènes modifiés, avec des groupes méthyle ajoutés ou enlevés, ou des atomes d’oxygène ajoutés (certains auteurs utilisent le terme « terpène » de façon plus large, en y incluant les terpénoïdes). Tout comme les terpènes, les terpénoïdes peuvent être classés selon leur nombre d'unités isopréniques et leur nombre d'atomes de carbone C5n : l’hémiterpénoïdes, 1 unité isoprénique, en C5 ; les monoterpénoïdes, 2 unités isopréniques, en C10 ; les sesquiterpénoïdes, 3 unités isopréniques, en C15 ; les diterpénoïdes, 4 unités isopréniques, en C20 ; les sesterterpénoïdes, 5 unités isopréniques, en C25 ; les triterpénoïdes, 6 unités isopréniques, en C30 ; les tétraterpénoïdes, 8 unités isopréniques, en C40 ; les polyterpénoïdes avec un nombre plus important d'unités isopréniques. thérapeutique : Du grec ancien θεραπευτικός, therapeutikós (attentif, serviable, curatif, entretien, traitement, soin du corps, soins médicaux, traitements, préparation d'un remède). Du verbe , therapeuein (guérir). C’est la médecine médecine qui étudie, enseigne la manière de traiter les maladies et les moyens propres à guérir, à soulager les malades. C’est aussi l’ensemble des moyens propres à lutter contre les maladies, à rétablir, préserver la santé. Son synonyme est la thérapie. thérophyte : Du grec ancien θέρος, théros (été ; bonne saison) et φυτόν, phutón (plante). Ce sont des plantes à cycle annuel qui survivent à la mauvaise saison sous la forme de graines, toutes les parties végétatives étant détruites par la dessiccation 201 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente due au gel ou à la sécheresse. Ce sont des plantes annuelles d’été ou d’hiver et à développement rapide. thrombose : grec θρομϐός, thrombós (grain arrondi, caillot), et le suffixe –ose maladie. C’est la formation anormale d'un caillot sanguin dans la lumière d'un vaisseau artériel (exemple : thrombose coronarienne), veineux (exemple : thrombophlébite des membres inférieurs) ou dans une cavité du cœur avec réaction locale inflammatoire et douloureuse. Une thrombose veineuse peut être superficielle, lorsqu'elle affecte les petites veines situées entre la peau et les muscles, ou profonde lorsqu'elle concerne une veine plus importante. On parle de thrombose célébrale lorsqu’il s’agit d’une obstruction par un caillot sanguin ayant migré dans une artère cérébrale, entraînant une ischémie du tissu aval avec accident vasculaire cérébral. tige : Du latin tibia (flûte, os principal de la jambe). En botanique, c’est la partie d’une plante qui sort de la terre et sur laquelle poussent des branches, des feuilles, des fleurs, des fruits. Organe de la plante, en forme d'axe, qui relie ses organes fondamentaux : feuilles et racines. On distingue trois types de tiges : les tiges aéreinnes, les tiges souterraines et les tiges acquatiques. tisane : Du lat. ptisana, tisana (orge mondé ; décoction d'orge), du grec ancien πτισάνη , ptisánē ( brouet d'avoine), la décoction d'orge étant, dans la médecine ancienne, un des principaux remèdes contre la fièvre et servant de base à des infusions ou décoctions de plantes. C’est la boisson obtenue par macération, infusion ou décoction dans l'eau de plantes ayant souvent des vertus médicinales. Exemple : la tisane d'orge, de queues de cerises, de neem, de quinqueliba ; des tisanes adoucissantes, calmante, dépuratives, diurétiques, rafraîchissantes, sudorifiques; la tisane citronnée. émollientes, purgatives, 202 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente trypanocide : Du grec ancien τρύπανον trúpanon (instrument pour percer, tarière, trépan), latin cæděre (frapper, battre, briser, fendre, abattre, tuer, massacrer). Se dit d'un médicament actif contre les trypanosomses. Dans les trypanosomoses africaines, on utilise par voie parentérale, dans la phase lymphatico-sanguine, la suramine sodique ou la pentamidine; le mélarsoprol comportant de l'arsenic trivalent, surtout dans la phase méningo-encéphalitique ainsi que la difluorométhylornithine (DFMO), inhibiteur de l'ornithine décarboxylase et associable au nifurtimox. Dans la trypanosomose sud-américaine, deux dérivés d'hétérocycles nitrés sont utilisés: le niflurtimox et le benznidazole administrés par voie buccale et actifs, seulement, au cours de la phase aiguë. varice: C’est la dilatation permanente d’une veine, produite par l’accumulation du sang dans sa cavité, le plus souvent sur un membre inférieur. La varice des membres inférieurs est une dilatation des veines sous-cutanées dont le diamètre est supérieur à 3 mm. Les varices sont habituellement sinueuses. Elles sont le siège d'un reflux sanguin. vermifuge : Du latin vermis, (ver) et. et –fuge, fugare (chasser). Il s’agit du médicament qui a la propriété de détruire ou d'expulser les vers intestinaux. Synon. xanthone : Du grec ancien ξανθός, xanthós (jaune), car ces molécules sont de couleur jaune. En chimie, ce mot au singulier désigne une substance de formule brute C13H8O2, c'est le chef de file de nombreuses autres molécules que l'on retrouve dans diverses plantes : les xanthones au pluriel, ou xantanoïdes. Xanthone est aussi un nom désignant la dibenzo-γ-pyrone et, par extension, l'ensemble des composés possédant ce squelette. Les xanthones naturelles sont des pigments polyphénoliques végétaux de couleur jaune, existant à l'état libre ou sous forme d'hétérosides (O- et C-hétérosides). 203 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Elles sont présentes en particulier dans des Gentianaceae (par exemple gentiane) et des Clusiaceae (par exemple mangoustanier, Garcinia mangostana L., dont le fruit, le mangoustan, contient de nombreuses xanthones). Molécule de Xanthone Les xanthonoïdes ou xanthones sont une classe de phénols naturels dont la structure dérive de la xanthone. Ce sont des pigments naturels jaunes, présents dans de nombreuses plantes et en particulier dans les fleurs. On en trouve notamment dans les membres de la famille des Clusiaceae. Certains xanthonoïdes auraient des propriétés anti-infammatoires, antispasmodiques, antidiurétiques et antiseptiques. On peut citer en exemple : la tomentonone, la zeyloxanthonone, et la calozeyxanthonone isolées de l'écorce de Calophyllum tomentosum, une plante à fleur du Sri Lanka ; les apétalinones A, B, C et D présents dans Calophyllum apetalum; les gaudichaudiones A, B, C, D, E, F, G et H, les acides gaudichaudiiques A, B, C, D et E, l’acide morelliqueet la forbesione présents dans Garcinia morella ; la méthhylswertianine et la bellidifoline présentes présentes dans Swertia punicea ; la psorospermine présente dans Psorospermum febrifugum ; la cassiaxanthone présente dans Cassia reticulata. Il est important de souligner l’existence de xanthonescytotoxiques (gamogine, morelline, diméthylacétal, isompréolline B, acide moréollique,acide gambogénique, désoxygambogénine, gambogénine gambogénine, diméthylacétal, acide isogambogénine, gambogéllique, isomérelline, acide morellique, désoxymorelline et nanburine) qui ont été isolés du latex de Garcinia hanburyi. Les xanthones ont des propriétés antioxydantes, d’anti- 204 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente cancer, d’anti-inflammatoires, d’antiallergiques, d’antimicrobiens (bactéries, champignons et virus). xérophile : Du grec ancien ξερος, xeros (sec) et φιλος, philos : ami). Se dit des organismes extrêmophiles vivants dans des milieux très pauvres en eau. Parmi eux, on compte des bactéries, des champignons, des plantes (parfois appelées xérophytes), des insectes, des nématodes et la crevette Artemia salina qui peuvent tolérer une dessiccation extrême. La teminologie est spécialement utilisée pour des végétaux des milieux extrêmement secs, des sols très pauvres, formés en couches superficielles, ou dans des sols secs soit par manque de substrat soit du fait du climat. Comme plantes xérophiles, citons : l’aloe, l’agave, les oponces, le cactus cierge, le coussin de belle-mère, la griffe de sorcière, les lithops, mais aussi les plantes à caudex, le baobab et le yucca. Gamm vert CONCLUSION GÉNÉRALE 205 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Cassia siebériana (Français: Pomme de Sodome; Fon: Hinhami; Bambara: Baki; Yoruba: Efo), contient de l’oxalate de calcium, des tanins, des hétérosides anthracéniques, des flavonoïdes, des tanins catéchiques, des stérols et des anthraquinones. Ces derniers ont des effets purgatifs tandis que les flavones ont des effets diurétiques, antibactériens et anti-inflammatoires. Les hétérosides anthracéniques sont dépuratifs alors que les flavonoïdes et les tanins catéchiques sont diurétiques. L’arbuste en infusion est efficace contre les maladies infantiles, les maux d’estomac, les ulcères, la diarrhée, les maladies vénériennes, l’asthénie sexuelle, l’hypoglycémie, les parasitoses, l’inflammation des seins, les vertiges, la fièvre, l’hépatite virale, la courbature. En poudre, il sert à traiter les douleurs dentaires, les gonorrhées chez les femmes. En application locale, il guérit les dartres, l’eczéma, la pleurésie ou les brûlures. Il est utilisé en bain de vapeur contre les crises de paludisme et de la fièvre. Sa décoction est un puissant remède contre les hémorroïdes, la bilharziose, la lèpre, la diarrhée, la dysménorrhée, l’infertilité, la dysenterie, la trypanosomiase, la toux, les vomissements, l’anémie, l’hydropisie et la dysenterie sanguine, les vers intestinaux, le ténia y compris. Sena occidentalis (Français; Kinkéliba; Fon: Ayahouèman, Gbessinman), contient des anthraquinones, des xanthones, des stérols polyphénols, tels que des tanins, les catéchines, et huit flavonoïdes, reconnus pour leurs propriétés antioxydantes. Elle a des propriétés antibactériennes, cicatrisantes, hydratantes, cholagogues, fébrifuges. Elle sert à traiter les maux de ventre, les diarrhées, le paludisme, la fièvre, les courbatures, le stress oxydatif. C’est un véritable régulateur de la tension artérielle grâce aux tanins et aux catéchines, La plante est bénéfique pour ralentir le développement de maladies cardio-vasculaires et l’obésité. Elle est en application locale contre les affections de la peau, les plaies et la teigne; en décoction contre les maux d’estomac, la jaunisse et la mauvaise qualité du sang. 206 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Cassia occidentalis appelée Faux Kinkéliba ou Casse des Indes, elle contient des flavonoïdes, des alcaloïdes xanthones, la cassiolline. Elle exerce des activités antiinflammatoires, antihelminthiques, antibactériennes, anticancéreuses et antifongiques, anti-asthmatiques, purgatives et diurétiques, fébrifuge, sudorifique, antiascitique, antidiabétique et hypotensive, antibiotique, laxatives, antispasmodiques, cholagogues, ocytociques. La plante stimule la musculature lisse ainsi que les contractions au moment de l’accouchement. En usage interne, elle est efficace contre l’impuissance, les maladies vénériennes, les helminthiases et les hépatites. Mais prise en usage externe, elle est un véritable remède contre les rhumatismes, les brûlures, les paralysies, les maladies oculaires. Cassia alata (Français: Dartrier ; Fon: Amassou) est riche en flavonoïdes, en sucres mono ou di- saccharide, en dérivés phénoliques, en hétérosides, en rhéine, en anthraquinones purgatives, en anthracénosides, en flavones, en flavonols, en flavonoïdes glycosides, en alatinon, en alanonal. Le dartrier conserve des propriétés purgatives, énergiques, antibiotiques, antimycosiques et antiparasitaires, antiallergiques, anti-inflammatoires, antioxydantes, anticancéreuses, antidiabétiques, antifongiques, antibactériennes. En décoction, en infusion, en poudre, en frisson ou en application locale, cet arbuste traite le paludisme, la jaunisse, les démangeaisons et toutes dermatoses, les dartres, les teignes, les mycoses, les gales, l’eczéma, la fièvre typhoïde, d'estomac. les hémorroïdes, la lèpre, les maladies vénériennes, les maux 207 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente BIBLIOGRAPHIE CENTRALE Monographie Ake-Assi Y A, Contribution au recensement des espèces végétales utilisées traditionnellement sur le plan zootechnique et vétérinaire en Afrique de l'Ouest. Thèse de doctorat (Sc. Vétérinaires), Lyon, Université Claude Bernard (1992) 220 p. Albornoz V, Medicina Tradicional Herbaria. Caracas, Venezuela: Editorial Instituto Farmacoterápico Latino S.A. (1993) 174 p. Aubréville A, Flore forestière Soudano-guinéenne (A.O.F - Cameroun - A.E.F) Office Recherche Scientifique d'Outre-Mer, Soc. Edit. Maritim. Col., Paris. (1950) p. 523 p, Boiteau P, Médecine traditionnelle et pharmacopée. Précis de matière médicale malgache. Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1986) 141 p. Bouquet A et al., Plantes médicinales de la Côte d'Ivoire. Travaux et Documents de l' O.R.S.T.O.M. Paris, 32 (1974). Bourobou-Bourobou H-P et als, Pharmacopée et médecine traditionnelle chez les Pygmées du Gabon, Barimba et Baghama (Nyanga), Babongo (Ngounié, Ogooué Lolo et Haut Ogooué) et les Bakoya (Ogooué Ivindo), Publication de l' UNESCO (2008) http://unesdoc.unesco.org/images/0018/001868/186858fo.pdf. Carrière M, Plantes de Guinée à l'usage des éleveurs et des vétérinaires Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement département d'élevage et de médecine vétérinaire. CIRAD-EMVT 10, rue Pierre-Curie 94704 Maisons-Alfort Cedex –France. Carrière M, Plantes de Guinée à l'usage des éleveurs et des véterinaires Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement département d'élevage et de médecine vétérinaire. CIRAD-EMVT 10, rue PierreCurie 94704 Maisons-Alfort Cedex –France. Cheryl Lans, Tonya Khan, Family poultry and Newcastle disease in Africa: the role of ethnoveterinary medicine. University of Victoria, Vancouver (1999). Daruty C, Plantes Médicinales de l'Ile Maurice et des Pays Intertropicaux (p. 215) , General Steam Printing Company, 6, rue du Gouvernement - Maurice (1886). De Graer A M, L'art de guérir chez les Azande. Congo, tome 1, n°2, (1929). Diafouka A J P, Analyse des usages des plantes médicinales dans 4 régions de CongoBrazzaville. Thèse de doctorat, Université libre de Bruxelles, Faculté des Sciences, Laboratoire de Botanique Systématique et de Phytosociologie (1997) p. 431. 208 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Djakpa O E I, Ethnobotanique des plantes à usages buccodentaires dans les communes de Dassa-Zoume et de Save. Pour l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle. Université d’Abomey-Calavi. Année académique : 2014-2015 , République du Bénin. Hirt H, La médecine naturelle en Afrique. Comment se soigner par les plantes tropicales. Editions Centre de vulgarisation agricole, Kinshasa 2, (1993) 144 p. Kerharo J et al., Plantes médicinales et toxiques de la Côte-d'Ivoire - Haute- Volta.Mission d'étude de la pharmacopée indigène en A.O.F. Editions Vigot Frères, Paris, (1950) 300 p. Kerharo J, La pharmacopée sénégalaise traditionnelle. Plantes médicinales et toxiques. Editions Vigot Frères, Paris (1974) 1011 p. Konda ku Mbuta et als, Plantes médicinales de traditions. Province de l'Equateur – R.D. Congo , Kinshasa (2012) 419 p., Institut de Recherche en Sciences de la Santé (I.R.S.S.) in Kinshasa. ISBN 9780955420856 Lavergne R, Étude ethnobotanique des plantes utilisées dans la pharmacopée traditionnelle à la Réunion. Médecine traditionnelle et pharmacopée », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1989) 236 p. Lely H V, The useful trees of Northern Nigeria, Crown Agents for the Colonies, 4 Millbank, London, S.W.1 (1925) 128 p. Lopez M et als, Irritabilidad dérmica primaria de la maceración acuosa de hoja fresca de Senna alata (L.) Roxb. Informe TRAMIL. Laboratorio Central de Farmacología, Facultad de Medicina “Dr. Salvador Allende”, La Habana, Cuba (2005). Malgras D (RP), Arbres et arbustes guérisseurs des savanes maliennes. Editions Karthala, 22 - 24, boulevard Arago, 75013 Paris, (1992) 480 p. Mapi J, Contribution à l'étude éthnobotanique et analyses chimiques de quelques plantes utilisées en médecine traditionnelle dans la région de Nkongsamba (Moungo). Thèse de Doctorat, Université de Yaoundé, (1988). Mbuta Konda ku et als, Plantes médicinales de traditions. Province de l'Equateur – R.D. Congo, Kinshasa (2012) 419 p. Natabou Dégbé F, Contribution à l'étude de la médecine et de la Pharmacopée traditionnelles au Bénin: Tentatives d'intégration dans le système de santé officiel. Thèse pour l'obtention du diplôme de Docteur en Pharmacie de l'Université Cheikh Anta Diop (Diplôme d'état) (1991) 138 p. Nicolas J-P, Plantes médicinales du Nord de Madagascar. Ethnobotanique antakarana et informations scientifiques. Editions Jardins du monde 15, rue saint Michel - 29 190 Brasparts (2012) 296 p. Nomoko M, Cassia sieberiarza DC. (Caesalpiniacées). Le Flamboyant 43 (1997). 209 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Okombe Embeya V., Activité antihelminthique de la poudre d’écorce de racine de Vitex thomasii De Wild (Verbenaceae) sur Haemonchus contortus chez la chèvre. Thèse présentée en vue de l’obtention du grade d’Agrégé en Médecine Vétérinaire. Université de Lubumbashi. Faculté de Médecine Vétérinaire (2011) 242 p. Pobeguin M, Les plantes médicinales de la Guinée. Paris. (1912). Agriculture pratique des pays chauds, : T1 (1911) p. 279 – 295 ; 387 – 394 ; 484 – 496. T2 : (1911) p. 37 - 45, 133 - 144, 233 – 238 Pousset J-L, Plantes médicinales africaines. Utilisation pratique. Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1989) 156 p. Sangare D, Etude de la prise en charge du paludisme par les thérapeutes traditionnels dans les aires de santé de Kendie (Bandiagara) et de Finkolo AC (Sikasso). Thèse présentée et soutenue publiquement le 20 Decembre 2003 devant la faculté de medecine de pharmacie et d’odonto-stomatologie de l'Université de Bamako (République du Mali) 115p. Sawyerr E S, Medicinal plants of West Africa.Vol. 1 Solomon Islands,. (1983) 88 p. Tra Bi Fézan H, Utilisations des plantes, par l’homme, dans les forêts classées du HautSassandra et de Scio, en Côte-d’Ivoire. Thèse de Doctorat, 3ème cycle, Université de Cocody-Abidjan, Faculté des Sciences et Techniques, (1997). Vanhee E, Contribution à l'étude de plantes médicinales inhérentes au système de santé traditionnel Bamileke (Cameroun). Thèse pour le diplôme d'état de docteur en pharmacie. Faculté de Pharmacie. Université de Lille II, (1996) 125 p. Von Maydell et al., Trees and Shrubs of the Sahel: Their Characteristics and Uses. Verlag Josef Margraf, Scientific Books (1990). Wellens R P, Sur des plantes médicinales ou utiles du Mayumbe Congo belge d'après des notes du Rév. Père Wellens 1891 - 1924 / par E. De Wildeman, membre de l'Académie de médecine de Paris. Bruxelles : G. Van Campenhout; 8 (1938) 97 p. Articles Ababacar Maiga et als, “A survey of toxic plants on the market in the district of Bamako, Mali: traditional knowledge compared with a literature search of modern pharmacology and toxicology”, Journal of Ethnopharmacology 96 (2005) p.183193. Abbiw D K, “Misuses and abuses in self-medication with medicinal plants: the case of Erythrophleum in Ghana”, (1996) p.714-718. 210 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Abo K A, “Ethnobotanical studies of medicinal plants used in the management of diabetes mellitus in South Western Nigeria”, Journal of Ethnopharmacology, Volume 115, pp. 67- 71, (2008) Abondo A et als, “Ethnobotany and the medicinal plants of the Korup rainforest project area, Cameroon”, Traditional Medicinal Plants. Dar Es Salaam University Press Ministry of Health - Tanzania, (1991) 391 p. Achararit C et als, “Inhibitory action of some Thai herbs”, Mahidol Univ Fac Pharm Bangkok, Thailand (1983). Adjanohoun E et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques au Gabon », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1984) 294 p. Adjanohoun E et al., “Contribution to ethnobotanical and floristic studies in Uganda”, O.U.A./C.S.T.R., Lagos (1993) Adjanohoun E et al., « Contribution au recensement des plantes médicinales de Côte d'Ivoire », Centre Nat. Florist. Univ. Abidjan (1979) 358 p. Adjanohoun E et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques en République populaire du Bénin », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1989) 895 p. Adjanohoun E et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques en République populaire du Congo », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris., (1988) 605 p. Adjanohoun E et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques au Togo », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1986) 671 p. Adjanohoun E et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques au Niger », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1980) 250 p. Adjanohoun E et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques à Maurice (Iles Maurice et Rodrigues) », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris (1983) 214 p. Adjanohoun E, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques aux Comores», Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris, 216 p., (1982) Adjanohoun E. et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques au Gabon », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris. (1984) 294 p. Adomou A C et als, « Etude Ethnobotanique des plantes médicinales vendues dans le marché d’Abomey-Calavi au Bénin », Int. J. Biol. Chem. Sci. 6/2/04 (2012) p. 745772. Agyare C et als, “An Ethnopharmacological survey and in vitro confirmation of ethnopharmacological use of medicinal plants used for wound healing in 211 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Gosomtwi-Atwima-Kwanwoma area, Ghana”, Journal of Ethnopharmacology 125 (2009) p. 393- 403. Ahua K M et als, “Antileishmanial activities associated with plants used in the Malian traditional medicine”, Journal of Ethnopharmacology, 110 (2007) p. 99- 104. Ainslie J R, “A list of plants used in native medicine in Nigeria”, Imperial Forestry Institute.University of Oxford, Institute Paper, n° 7, (1937) Ajibesin K et als, “Ethnobotanical survey of Akwa Ibom State of Nigeria”, Journal of Ethnopharmacology, Volume 115 (2008) p. 387-408. Akendengue B et al., “Medicinal plants used by the Masango people in Gabon”, Journal of Ethnopharmacology 41 (1994) p. 193- 200. Alves AC et al., “Pharmacological study of the root of Cassia occidentalis”, An Fac Farm Porto 24:(1964) p. 65-119. Ambe G et al., « Les plantes utilisées dans la médecine et la pharmacopée traditionnelles d'une population Malinke en Côte d'Ivoire », Rev. Méd. Pharm. Afr., Vol. 14 (2000) p. 121 – 130, complétée par: « Diversité des plantes médicinales et ethnotaxonomie en pays malinke de Côte d'Ivoire. Des sources du savoir aux médicaments du futur » p. 331 -338. Amujoyegbe O O, « Ethnomedicinal survey of medicinal plants used in the management of sickle cell disorder in Southern Nigeria”, Journal of Ethnopharmacology 185 (2016) p. 347-3 Andriamanga N, « Les plantes médicinales anthelmintiques Malagasy », Département de recherches zootechniques et vétérinaires, Cotonou (1995) 48 p. Angiosperm Phylogeny Group, « An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants: APG II », Botanical Journal of Linnean Society, vol. 141, no 4, 28/03 (2003) p. 399–436. Anton R et al., « Contribution à l'étude chimique du Cassia occidentalis L ». Annales Pharmaceutiques Françaises 26/2 (1968) p. 673-680. Arkinstall W, “Medicinal and useful plants collected in the Manianga district of the Republic of Zaïre”, Revue de recherche scientifique. Spécial Médecine traditionnelle au Zaïre Presses de l'Institut de Recherche Scientifique (1979) p .135-158. Arth B AT et als, “Coffee senna (Senna occidentalis) poisoning in cattle in Brazil” Vet Hum Toxicol 36/6 (1994) p. 541 -545. Asase A, “Ethnopharmacological use of herbal remedies for the treatment of malaria in the Dangme West District of Ghana”, Journal of Ethnopharmacology, 129, (2010) p. 367- 376. 212 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Astor G et als, « Pharmacopée nationale des plantes traditionnelles. Niger“, Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ) GmbH, Eschborn (1992). AuHoffmann O, «Les plantes en pays Lobi (Burkina et Côte d'Ivoire)Lexique des noms Lobi-Latin et Latin-Lobi.Institut d'élevage et de médecine vétérinalre des pays tropicaux », Département du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Etudes et synthèses de L'IEMVT (1987) 155 p. Bablola K et al., “An Examination of the Usage of Herbal Contraceptives and Abortifacients in Lagos State, Nigeria”, Ethnobotanical Leaflets 13: (2009) p. 140146. Barnish G et al, “Some medicinal plant recipes of the Mende, Sierra Leone”, Medical research council laboratory P.O.Box 81, Bo, Sierra Leone (l992) 96 p. DVV sponsored, SLADEA Publication Kew 633.88 (10.2). Belem Bassirou, « Plantes sollicitées par les communautés mais rares dans les zones tampons des forêts classées de Tissé, de Oualou, de Sâ, du Sourou et du Parc national des Deux Balés », Projet Gestion de Zones tampons d’Aires Protégées au Burkina Faso 12 (2015) p.12. Ben Saï S, « Médecine indigène et plantes médicinales au Soudan », Notes Africaines 21 (1944) p. 6 - 8 Benjamin TV et als, “Investigation of Cassia alata, a plant used in Nigeria in the treatment of skin diseases”, Quart J Crude Drug Res 19(2/3) (191) p. 93-96. Bhat R B et als, “Ethnobotanical studies fron central Nigeria”. Economic Botany 44 /3, (1990) p. 382-390. Bhat R B et als, “Some Medicinal Plants of Nigeria”, Journal of Economic and Taxonomic Botany, Vol. 6/1 (1985). Bilo H et al., « Herbalism in Seychelles », Curare, Sonderband 3 (1985) p. 393-402. Bizimana N et als, “Evaluation of medicinal plants from Mali for their in vitro and in vivo trypanocidal activity”. Journal of Ethnopharmacology 103 (2006) p. 350-356. Blench R, “ Dagomba plant names (Preliminary circulation draft)” , Published on WWW. (2006). Bossard E, « La médecine traditionnelle au centre et à l'ouest de l'Angola », Ministério da ciênciae da tecnologia. Instituto de investigaçâo cientifica tropical. Lisboa - p. 531 (1996) (ISBN : 972-672-858-4 Boulesteix M et al., « Plantes médicinales utilisées par les Gbayas dans la région de Bouar (Empire Centrafricain) », Quatrième colloque du Conseil africain de Malgache pour l'enseignement supérieur (C.A.M.E.S.), Libreville, Gabon, , (1979) p. 23-52. Bouquet A et al., « Plantes médicinales de la Côte d'Ivoire », Travaux et Documents de l' O.R.S.T.O.M., Paris 32 (1974) 232 p. 213 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Bouquet A, « Féticheurs et médecines traditionnelles du Congo (Brazzaville) », Mém. O.R.S.T.O.M., 36 (1969) 282 p. Caceres A et als, “Plants used in Guatemala for the treatment of dermatophytic infections. 1. Screening for antimycotic activity of 44 plant extracts”, J Ethnopharmacol 31/3 (1991) p. 263-276. Caceres A et als., “Antigonorrhoeal activity of plants used in Guatemala for the treatment of sexually transmitted diseases”, J Ethnopharmacol 48/2 (1995) p. 85-88. Catarino L, “Medicinal plants of Guinea-Bissau: Therapeutic applications, ethnic diversity and knowledge transfer”, Journal of Ethnopharmacology 183 (2016) p. 71-94. . Chabra S.C et als, « Plants used in traditional medicine in Eastern Tanzania.I. Pteridophytes and Angiosperms (Acanthaceae to Canellaceae)”, Journal of Ethnopharmacology, 21 (1987) p. 253- 277. Chifundera K, “Antivenomous plants used in the Zairean pharmacopoeia”, African Study Monographs 7/03 (1987) p. 21 -35. Cisse A et als, « Ethnobotanique des plantes médicinales chez les bergers peuls de Widou Thiengoly de la commune de Téssékéré (Ferlo-Nord Sénégal) », Journal of Applied Biosciences 98 (2016). Colvin BM, “Cassia occidentalis toxicosis in growing pigs”, J Am Vet Med Assoc 189/4 (1986) p. 423-426. Damodaran S et al., “A study on the therapeutic efficacy of Cassia alata, Linn. Leaf extract against pityriasis versicolor”, J Ethnopharmacol 42/1 (1994) 19-23. Dassou H G et als, « Diversité, usages vétérinaires et vulnérabilité des plantes médicinales au Nord-Bénin », Int. J. Biol. Chem. Sci. 8/1/02 (2014) p. 189-210. De Graer A.M, « L'art de guérir chez les Azande », Congo, tome 1, n°2, 220 - 254, (1929), n°3, , (1929) p. 361-408. Debray M, « Contribution à l'inventaire des plantes médicinales de Madagascar » Travaux et documents de l'O.R.S.T.O.M. 8 (1971) 150 p. Diallo D et als, “Production of traditional medicine: preparations accepted as medicines in Mali”, K Hostettmann et als (Eds.), Chemistry, Biological and Pharmacological Properties of African Medicinal Plants., University of Zimbabwe Publications, Harare (1996 ) p. 235–241. Dibong S D et als, « Ethnobotanique des plantes médicinales anti hémorroïdaires des marchés et villages du Centre et du Littoral Cameroun », Journal of Applied Biosciences 96: (2015) p. 9072-9093. Dibong S D et als, « Ethnobotanique et phytomédecine des plantes médicinales de Douala, Cameroun », Journal of Applied Biosciences 37 (2011) p. 2496-2507. 214 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Doka I G et al., “Ethnobotanical Survey of Medicinal Plants in West Kordofan (Western Sudan)”, Ethnobotanical Leaflets 13 (2009) p. 1409-1416. Eghare R K A et al., « Ethno- Medical Uses of Plants in the Treatment of Various Skin Diseases in Ovia North East, Edo State, Nigeria”, Research Journal of Agriculture and Biological Sciences, 4/1 (2008) p. 58-64. Feng PC et als, “Pharmacological screening of some West Indian medicinal plants”. J Pharm Pharmacol 14 (1962) p. 556-561. Fernandez de la Pradilla C, Des plantes qui nous ont guéris. Jeunesse d'Afrique, Ouagadougou, Burkina Faso,Tome 1, 208 p., (1981), Tome 2, (1985) 101 p. Plantes médicinales contre les hépatites. Pabre, Ouagadougou, Burkina Faso, 62 p., (1988) Ferry M P et als, M. Gessain & R. Gessain, « Ethnobotanique Tenda », Documents du Centre de recherches anthropologiques du Musée de l'Homme.Laboratoire associé au Centre national de la recherche scientifique,., 01/05/ (1974)180 p. Feuya Tchouya G. R, « Ethnopharmacological surveys and pharmacological studies of plants used in traditional medicine in the treatment of HIV/AIDS opportunistic diseases in Gabon”, Journal of Ethnopharmacology 162 (2015) p. 306–316. Fiallo M et al., “Evaluación in vitro de plantas usadas en afecciones de la piel: Extractos vegetales antimicóticos y antimicrobianos. Informe TRAMIL. CIBIMA, Fac de Ciencias, Universidad Autónoma UASD, Santo Domingo, Rep. Dominicana (1992). Frazão-Moreira A, “The symbolic efficacy of medicinal plants:practices, knowledge, and religious beliefs amongst the Nalu healers of Guinea-Bissa”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 12:24 (2016) Garcia GM et als, “Toxicidad sub-crónica en ratones, del extracto acuoso de hojas frescas de Senna occidentalis”, Informe TRAMIL”, Laboratorio de Ensayos Biológicos LEBi, Escuela de Medicina, Universidad de Costa Rica, San Pedro, Costa Rica (1998). Göhre A et als, “Plants from disturbed savannah vegetation and their usage by Bakongo tribes in Uíge, Northern Angola”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 12/42 (2016) DOI 10.1186/s13002-016-0116-9. Grønhaug T E et als, “Ethnopharmacological survey of six medicinal plants from Mali, West-Africa”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 4/ 26 (2008). Guinko S et als, « Apithérapie: quelques usages médicaux du miel dans l'ouest du BurkinaFaso », Bull. Méd. Trad. Pharm., Vol. 3, n° 2, , (1989) p. 111-115 Hodouto K - K, « Etude chimique des plantes à flavonoides du Togo », Bull. Méd. Trad. et Pharm. 4/1 (1990) p. 31-48. 215 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Hounzangbe-Adote M., « L'élevage face à la pharmacopée en médecine vétérinaire au sud du. Bénin », Bulletin de la recherche agronomique 33/09 (2001). Hussain HSN et al, “Plants in Kano ethomedicine; screening for antimicrobial activity and alkaloids”, Int J Pharmacog 29 (1991) p. 51-56. Igoli J.O et als, « Traditional medicine practice amongst the Igede people of Nigeria. Part II”, African Journal of Traditional, Complementary and Alternative Medicines 2 (2005) p. 134-152. Jafri MA et als, “Hepatoprotective activity of leaves of Cassia occidentalis against paracetamol and ethyl alcohol intoxication in rats”, J Ethnopharmacol 66/3 (1999) p. 355-361. Jawahar Lal et al., “Physcion and phytosterol from the roots of Cassia occidentalis”, Phytochemistry 12/5 (1973) p. 1186. Jiofack T et als, “Ethnobotany and phytomedicine of the upper Nyong valley forest in Cameroon”, African Journal of Pharmacy and Pharmacology 3/4, April, (2009) p. 144-150. Kalanda K et als, « Contribution à la connaissance des plantes médicinales du Haut Zaïre: plantes utilisées dans le traitement des maux d'estomac dans la ville de Kisangani », Rev. Méd. Pharm. Afr. 9/1 (1995) p. 59-69. Kawukpa U U, « Plantes utiles chez les Batiabetuwa de l'ile de Mbie, Kisangani, Zaïre ». African study monographs 15/2 (1994) 49-68. Kayode J, “Medicobotanical Studies in Relation to Veterinary Medicine in Ekiti State, Nigeria: Checklist of Botanicals used for the Treatment of Poultry Diseases”, Ethnobotanical Leaflets 13 (2009) 40-46. Keita S M et al., « Etude ethnopharmacologique traditionnelle de quelques plantes médicinales anthelminthiques de la Haute-Guinée (République de Guinée) », Rev. Méd. Pharm. Afr. 13 (1999) p. 49 – 65. Kerharo J et al., « Les plantes médicinales, toxiques et magiques des Niominka et des Socé des Iles du Saloum (Sénégal) », Acta tropica, Suppl. 8 (1964) p. 279-334. Kerharo et J al., « Note sur quelques plantes médicinales des Bassari et des Tandanké du Sénégal oriental », Bulletin de l' I.F.A.N 26/2 (1964). Komlaga G et als, « Medicinal plants and finished marketed herbal products used in the treatment of malaria in the Ashanti region, Ghana”, Journal of Ethnopharmacology 172 (2015) p. 333–346. Kpodar M, “An ethnobotanical study of plants used to treat liver diseases in the Maritime region of Togo”, Journal of Ethnopharmacology 181 (2016) p. 263–273. Krüger N et al, „Beobachtungen zur traditionellen Medizin der Mende in Sierra Leone“, Curare, Sonderband 3 (1985) p. 325 -336. 216 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Kudav NA, “Chemical investigation on Cassia occidentalis. II. Isolation of islandicin, helminthosporine, xanthonin and NMR spectral studies of cassiollin and its derivatives”. Indian J Chem 12: (1974 ) p. 1042-1044. Kwenzi-Mikala J et al, “Pharmacopée et médecine traditionnelles chez les Pygmées du Gabon. Barimba et Baghama (Nyanga), Babongo (Ngounié, Ogooué Lolo et Haut Ogooué ) et les Bakoya (Ogooué Ivindo) , Programme : Société-Nature chez les Pygmées du Gabon. (Publication UNESCO) Lamidi M., « Enquête ethnobotanique auprès des tradipraticiens dans 3 régions du Gabon. Iième partie: les plantes actives dans les affections hépatiques et antiparasitaires », Ethnopharmacologia 39 (2007) p. 44-51. Lautenschläger T, “First large-scale ethnobotanical survey in the province of Uíge, northern Angola”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 14:51 (2018). Lavergne R, Étude ethnobotanique des plantes utilisées dans la pharmacopée traditionnelle à la Réunion. Médecine traditionnelle et pharmacopée », Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris, (1989) 236 p. Lebbie A R et al., “Ethnobotanical value and conservation of sacred groves of the Kpaa Mende in Sierra Leone”, Economic Botany, 49 /3 (1995) p. 297-308. Logarto Parra A et als, “Comparative study of the assay of Artemia salina L. and the estimate of the medium lethal dose (LD50 value) in mice, to determine oral acute toxicity of plant extracts”, Phytomedicine 8/5 (2001) p. 395-400. Mac Foy C A et al., “Medicinal plants in Pujehun district of Sierra Leone”, Journal of Ethnopharmacology, Volume 8, (1983) p. 215-223. Magassouba F.B et als, « Ethnobotanical survey and antibacterial activity of some plants used in Guinean traditional medicine”, Journal of Ethnopharmacology 114 (2007) p. 44-53. Mainen Moshi J et als, « Anke WeisheitEthnomedicine of the Kagera Region, north western Tanzania. Part 2: The medicinal plants of Katoro Ward, Bukoba District” Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 2010, 6:19 doi:10.1186/1746-4269-619 Majumdar et al., “Surface hydrocarbons from the leaves of some Cassia species”, J Indian Chem Soc 64/4 (1987) p. 259-260. Malzy P., « Quelques plantes du Nord Cameroun et leurs utilisations », Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol. 1/5-6 (1954) p. 148-179. Martinez M J et als, “Clases Toxicidad Aguda (CTA) de hoja fresca de Senna alata (L.) Roxb”. Informe TRAMIL. Laboratorio Central de Farmacología, Facultad de Ciencias Médicas (2005). Martins E, “Intoxicação por Cassia occidentalis (Leguminosae) em suínos”, Pesq Vet Bras 6/2 (1986) p. 35-38. 217 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Mokkhasmit M et als, “Pharmacological evaluation of Thai medicinal plants (cont.)”, J Med Assoc Thai 54/7 (1971) p. 490-504. Mpondo E et als, “Valorisation des plantes médicinales à coumarines des marchés de Douala Est (Cameroun) », Journal of Applied Biosciences 85: (2015) p. 78047823. Musa A D et als, “Screening of Eight Plants Used In Folkloric Medicine for the Treatment of Typhoid Fever”, Journal of Chemical and Pharmaceutical Research , 2(4): (2010) p.7-15. Ndouffou Célestin et als, « Évaluation de la toxicité subaiguë des écorces de racine de Cassia sieberiana. DOI: 10.21474/IJAR01/15189 http://dx.doi.org/10.21474/ijar01/15189. Ngene J-P. et als, « Importance dans la pharmacopée traditionnelle des plantes à flavonoïdes vendues dans les marchés de Douala est (Cameroun) », Journal of Applied Biosciences 88 (2015) p. 8194– 8210 Ngoi P, « La grossesse et l'enfantement chez les Nkundo », AEQUATORIA, Revue des Sciences Congolaises » 7 (1944) p. 121. Nguemo Dongock et als, « Étude ethnobotanique et phytochimique des plantes médicinales utilisées dans le traitement d/es maladies cardiovasculaires à Moundou (Tchad) », Int. J. Biol. Chem. Sci. 12/1/02 (2018) p. 203-216. Nkongmeneck B A., « Voies de recours thérapeutiques du diabète et plantes utilisées par les diabètiques au Cameroun: cas de Yaounde et ses environs », Rev. Méd. Pharm. Afr. 14, (2000) p. 89 - 98 Nnanga Nga E et als, “Inventaire et caractérisation des plantes médicinales utilisées en thérapeutique dans le département de la Sanaga Maritime: Ndom, Ngambe et Pouma (Cameroun) », Journal of Applied Biosciences 106 (2016) p. 10333-10352. Nordeng H et als, “Traditional medicine practitioners' knowledge and views on treatment of pregnant women in three regions of Mali”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 9/67 (2013). Nyakabwa M et al., « Plantes médicinales cultivées dans la zone de Kabondo à Kisangani (Zaïre) », African study monographs, 11/ 2 (1990) p. 87-99. Ogie-Odia E.A et al., “Assessment of Some Therapeutic Plants of the Abbi People in Ndokwa West L.G.A of Delta State, Nigeria”, Ethnobotanical Leaflets 13 (2009) p. 989-1002. Ogni, C. A. et als, « Dominant bacterial diseases in the extensive and semi-intensive animal breeding and their treatment method by ethnoveterinary medicine in Benin », Journal of Applied Pharmaceutical Science 6/04 (2016) p. 150-158. O'hara P et al., A toxic cardiomyopathy caused by Cassia occidentalis. II Biochemical studies in poisoned rabbits”, Vet Pathol 11/2 (1974) p. 110-124. 218 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Okafor J, « Identification, utilisation et conservation des plantes médicinales dans le sud-est du Nigeria. Thèmes de la biodiversité africaine, Le Programme d'Appui à la Biodiversité, Numéro 3/07 (1999). Olanipekun M K et als, “Ethnobotanical survey of medicinal plants used in the treatment of women related diseases in Akoko Region of Ondo-State, Nigeria”, Journal of Medicinal Plants Research. Vol. 10(20), 25/05 (2016) p. 270-277. Olowokudejo J D et als, “An Ethnobotanical Survey of Herbal Markets and Medicinal Plants in Lagos State of Nigeria”, Ethnobotanical Leaflets 12 (2008) p. 851-865. Oso B A, « Mushrooms in Yoruba Mythology and Medicinal Practices”, Economic Botany 32 (1971) p. 367-371. Ouôba P et als, « La flore médicinale de la Forêt Classée de Niangoloko (Burkina Faso) », Etudes flor. vég. Burkina Faso 10 (2006) p. 5-16. Palanichamy S et als, Wound healing activity of Cassia alata. Fitoterapia 62/1 (1991) p.153-156. Pazos L, “Estudio de irritabilidad dérmica, en piel lesionada de conejo, de hoja fresca de Senna occidentalis”, Informe TRAMIL. Laboratorio de Ensayos Biológicos LEBi, Universidad de Costa Rica, San Pedro, Costa Rica. 2003. Perez C et al., “Antifungal activity of plant extracts against Candida albicans”, Amer J Chinese Med 25/2 (1997) p. 181-184. Pernet R, « Les plantes médicinales malgaches.Catalogue de nos connaissances chimiques et pharmaceutiques », Mémoires de l'Institut scientifique de Madagascar. Série B 8 (1957) p. 217-303. Pordié L et al., « Soins vétérinaires populaires en pays peul. Le cas de la trypanosomiase animale », Ethnopharmacologia 27/09 (2001) p.12-30. Pousset J.-L., Plantes médicinales africaines. Utilisation pratique. Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris, (1989) 156 p. Rai P P et al., “Anthraquinone glycosides from plant parts of Cassia occidentalis”, Indian J Pharm Sci 45/2 (1983) p. 87-88. Rakotoarivelo N. H, “Medicinal plants used to treat the most frequent diseases encountered in Ambalabe rural community, Eastern Madagascar”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 11:68 (2015) DOI 10.1186/s13002-015-0050-2. Rakotonandrasana S et als, « Plantes médicinales des formations végétales de la baie de Rigny-Antsiranana à Madagascar », Bois et Forèts des tropiques 331/1 (2017). Raponda-Walker A. et al., Les Plantes utiles du Gabon. Encyclopédie biologique, Editions Paul Lechevalier, 12 rue de Tournon, Paris VI (1961) 478 p. Rivière C. et als, « Les plantes médicinales de la région nord de Madagascar : Une approche ethnopharmacologique », Ethnopharmacologia 36/11 (2005) p. 36-50. Bulletin de la société française d'ethnopharmacologie et de la société européenne. 219 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente S M Keita et al., « Etude ethnopharmacologique traditionnelle de quelques plantes médicinales anthelminthiques de la Haute-Guinée (République de Guinée) », Rev. Méd. Pharm. Afr. 13 (1999) p. 49 – 65. Sadique J et als, “Biochemical modes of action of Cassia occidentalis and Cardiospermum halicacabum in inflammation”, J Ethnopharmacol 19/2 (1987) p. 201-212. Saraf S et als, “Antihepatotoxic activity of Cassia occidentalis”, Int J Pharmacog 32/2 (1994) p. 178-183. Sattler C et al., « Les outils novateurs de protection et de valorisation des patrimoines culturels et naturels liés aux plantes médicinales : jardin pédagogique, recueil ethnobotanique et éducation populaire », Ethnopharmacologia 58/10 (2017) p. .4460 . Bulletin de la société française d'ethnopharmacologie et de la société européenne d'ethnopharmacologie. Schmeda-Hirschmann G et al., “A screening method for natural products on triatomine bugs”, Phytother Res 6(2): (1992) 68-73. Segawa P “Medicinal plant diversity and uses in Sango bay area, Southern Uganda”. Journal of Ethnopharmacology, Volume 113, pp., (2007) p. 521-540. Sereme A et als, « Propriétés thérapeutiques des plantes à tanins du Burkina Faso », Pharmacopée et Médecine traditionnelle Africaines; 15 (2008) 41-49. Shinkafi T S et als, “An ethnobotanical survey of antidiabetic plants used by Hausa–Fulani tribes in Sokoto, North west Nigeria”, Journal of Ethnopharmacology 172 (2015) p. 91–99. Somopogui A S, « Médecine vétérinaire traditionnelle en République de Guinée (Note de synthèse des activités) », Le N'Dama, n° 1 & 2, 4 - 7 (1998) Journal du SousRéseau PRELUDE 11-12/12 /04 (1998) Sri Fatmawati et als, « Chemical constituents, usage and pharmacological activity of Cassia alata », National Library of Medecine 07 (2020). Tabuti J R S, “Herbal medicines used in the treatment of malaria in Budiope county, Uganda”. Journal of Ethnopharmacology 116 (2008) p. 33-42. Tamboura H H et als, « Ecological distribution, morphological characteristics and acute toxicity of aqueous extracts of Holarrhena Floribunda (G. Don) Durand & Schinz, Leptadenia hastata (Pers.) Decne and Cassia sieberiana (DC) used by veterinary healers in Burkina Faso”. African Journal of Traditional, Complementary and Alternative Medicines 2/1 (2005) p. 13 – 24. Tiwari RD et al., “Flavonoids from the leaves of Cassia occidentalis”, Phytochemistry 16/7 (1977) p. 1107-1108. Tiwari RD, et al., J, 1977 , “Anthraquinone pigments from Cassia occidentalis”. Planta Med Suppl 32(4):375-377. 220 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Tona L et als., “Antimalarial activity of 20 crude extracts from nine African medicinal plants used in Kinshasa, Congo”, J Ethnopharmacol 68/1/3 (1999) p. 193-203. Tra Bi Fézan H et als, « Études de quelques plantes thérapeutiques utilisées dans le traitement de l’hypertension artérielle et du diabète : deux maladies émergentes en Côte d’Ivoire », Sciences & Nature Vol. 5 N°1 : 39 - 48 (2008) Traoré A et als, « Connaissances ethnobotaniques et pratiques phytothérapeutiques des tradipraticiens de santé de la Comoé pour le traitement du paludisme : processus d’une recherche scientifique de nouveaux antipaludiques au Burkina Faso », Ethnopharmacologia 43/07 (2009) p 35- 46. Tsabang N, « Ethnopharmacological survey of Annonaceae medicinal plants used to treat malaria in four areas of Cameroon”, Journal of Ethnopharmacology 139 (2012) p. 171-180. Udoamaka F et als, “The use of plants in the traditional management of diabetes in Nigeria : Pharmacological and toxicological considerations”, Journal of Ethnopharmacology 155 (2014) p. 857-924. Van der Vee L J et al, « Une société traditionnelle noire africaine et ses plantes utiles : les Eviya du Gabon », Document soumis à publication http://www.ddl.ishlyon.cnrs.fr/fulltext/Van der Veen/Van der Veen. Verbeeck A, « Inlandse Geneesmiddelen », AEQUATORIA, Revue des Sciences Congolaises 1/1 (1948) p. 23-31, parties 1 à 4 ; AEQUATORIA, Revue des Sciences Congolaises 2/11/5/7 (1948) p. 70-75; AEQUATORIA, Revue des Sciences Congolaises 3/11/ 8/13, (1948) p. 98-102; AEQUATORIA, Revue des Sciences Congolaises 4/11/14-19 (1948) p. 148 – 152. Verbeeck A, « Anticonceptionele Middelen AEQUATORIA » , Revue des Sciences Congolaises, n°1, 14ème année, (1951) p 26 – 28. Vergiat A.-M, « Plantes magiques et médicinales des féticheurs de l'Oubangui (Région de Bangui) (3e partie) », Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée 16/9-10 (1969) p. 418-456; Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée 17/1-4 (1970) p. 60-91; Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée 1/5-6 (1970) p. 171-199; Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, . 17/7-9 (1970) p. 295-339. Vizoso A et als, Passiflora incarnata L. y Senna alata (L.) Roxo: Estudio toxicogenético que emplea 2 sistemas de ensayos a corto plazo. Rev Cubana Plant Med 7/1 (2002) p. 27-31. Wader GR et al., “Chemical investigation of Cassia occidentalis Linn. with special reference to isolation of xanthones from Cassia spp”, Indian J of Chemisitry 26/B7 (1987) p. 703. 221 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Wezel A, « Plantes médicinales et leur utilisation traditionnelle chez les paysans au Niger », Etudes flor.vég. Burkina Faso 6/08 (2002) p. 9-18. Zerbo P et als, « Plantes médicinales et pratiques médicales au Burkina Faso : cas des Sanan », Bois et Forêts des Tropiques 307/1 (2011). Zirihi Guédé N et als, « Ethnopharmacological study of plants used to treat malaria, in traditional medicine, by Bete Populations of Issia (Côte d’Ivoire)”, Journal of Pharmaceutical Sciences and Research 2 /4 (2010) p. 216-227. Sitographie Apema R et als, « Les plantes médicinales utilisées dans le traitement de l'hypertension artérielle par les tradipraticiens à Bangui », http://www.gfmer.ch/Activites_internationales_Fr/PDF/HTA-Apema-2011.pdf Fison T, “Some ethnoveterinary information from South Sudan Document”, non daté http://www.vetwork.org.uk/evkfison.pdf. Olanipekun M.K. et als, « Ethnobotanical survey of medicinal plants used in the treatment of women related diseases in Akoko Region of Ondo-State, Nigeria”, Journal of Medicinal Plants Research 10/20 (25 May, 2016) p. 270-277. Article Number: 9BBEEA958735 http://www.academicjournals.org/JMPR. « Senna occidentalis (L.) Link Fabaceae », sur eFlore – Tela Botanica (consulté le 11 novembre 2023). « Senna occidentalis (PROSEA) - PlantUse English », sur Pl@ntUse (consulté le 11 novembre 2023). « Senna occidentalis », TRAMIL, Programme de recherche appliquée à l’usage populaire des plantes médicinales dans la Caraïbe, Consulté le 11/11/2023 (https://www.tramil.net/fr/plant/senna-occidentalis) p. 1-2. Traore M, « Le Recours à la Pharmacopée Traditionnelle Africaine dans le Nouveau Millénaire : Cas des Femmes Herboristes de Bamako », http://www.codesria.org/Archives/ga10/Abstracts%20GA%201-5/AIDS_Traore.htm. Van der Vee L J et al, « Une société traditionnelle noire africaine et ses plantes utiles : les Eviya du Gabon », Document soumis à publication http://www.ddl.ish-lyon.cnrs.fr/fulltext/Van der Veen/Van der Veen_à paraître_a.pdf 222 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Sources orales AGOSSOU Nounagnon Marcel, exorciste laïc à Cotonou AHLEGNAN Émile, médecin traditionnel à Calavi. AHOUANGAN Koffi Lucien, médecin traditionnel à Banamè-Awolokpodji AKABASSI Benjamin, médecin traditionnel à Za-Kpota Centre ALLINHLENON Sylvain, médecin traditionnel, spécialiste des fractures et luxations à Tindji. ATTINHOUHOU Thomas, médecin traditionnel à Za-Kpota Centre AWONON Bienvenu, médecin traditionnel à Za-Kpota Centre AWONON Pierre, médecin traditionnel à Za-Kpota Centre Daa Bokonon Segan, médecin traditionnel, devin, prêtre de Fa (Bokonon) à Affossogba Daa Yanon : guérisseur traditionnel et de devin prêtre de Fa (Bokonon) à Tindji GOGBE Elie, médecin traditionnel, spécialiste des maladies mentales à Davègo. HOUNNON GAHOU Miwakponhami, prêtre du Vodun Thron et traditionnel à Za-Kpota Centre HOUNON Pascal, médecin traditionnel à Za-Kpota centre KPOHAZOUNDE Alain, Pasteur du Christianisme céleste à Agondokpé KOUDJE Didier, médecin traditionnel à Za-Kpota-Centre KOUDJÈ Thon Jérôme, médecin traditionnel à Za-Kpota Centre KOUDJÈ Toussaint, médecin traditionnel à Za-Kpota. KPONHINTO Gérard, médecin traditionnel à Za-Kpota Centre LANGBEGNON Hervé, médecin traditionnel à Bohicon. SONON Pascal, Évangéliste du christianisme céleste à Za-Kékéré médecin 223 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente BIBLIOGRAPHIE ANNEXE 4.1 Monographies Abrams H. Leon, Vegetarianism : Another View, Cambridge University Press (2000) p. 1570. Adjanohoun et als, « Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques au Togo ». Agence de coopération culturelle et technique,(ACCT), Paris, (1986) 671 p. Ahmad S.F. et als., Anti-inflammatory effect of Euphorbia hirta in an adjuvantinduced arthritic murine model, Immunological Investigations, volume 43, issue 3 (2014). Aït-Youcef M., Plantes médicinales de Kabylie, Éd. Ibis Press (Paris 2006) p. 350. Akroum Souâd, Étude des propriétés biochimiques des polyphénols et tannins issus de Rosmarinus officinalis et Vicia faba L. (2006). Akroum Souâd, Inhibition de quelques bactéries pathogènes par les extraits éthanoliques de rosmarinus officinalis 11 (2008). André Jacques, Les noms des plantes dans la Rome antique, Les Belles Lettres (2010). Archambault Isabelle, Étonnantes graines entre nature et culture, Orphie, 2013, 196 p. (ISBN 978-2-87763-639-1), p. 110-111. Aubry Pierre, Intoxications par les plantes toxiques dans les zones tropicales et inter tropicales, (Bordeaux 2012) p. 11. 224 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Aurelus Philippe, Œuvres complètes de Philippe Aureolus Theophraste Bombast de Hohenheim, dit Paracelse, vol. 2, Bibliothèque Chacornac (1914). Beauvais Michel et als (trad), Histoire naturelle [« The Natural History Book »], Flammarion, (2016) p. 650. Beck Lily Y, Dioscorides, Pedanius Dioscorides of Anazarbus (ranslated) Weidmann (2011). Bertrand Bernard, Cueillettes sauvages, Editions Plume de carotte (2013). Bizet François, Division et élongation cellulaire dans l’apex de la racine : diversité de réponses au déficit hydrique, thèse de doctorat, 2014. Block Eric, Garlic and Other Allium: The Lore and the Science, Royal Society of Chemistry, Cambridge (2010). (ISBN 978-0-85404-190-9). Boullard, Plantes & Champignons, Éditions Estem (1997). Bowman BA, (éditeur) et al. Present Knowledge in Nutrition, Ninth Edition, Volume=1, Washington, DC: Internation Life Sciences Institute (2006). Brickell Christopher, Grande Encyclopédie des plantes et fleurs de jardin, Larousse Bordas (1997) p. 483. Bruneton, J., Pharmacognosie - Phytochimie, plantes médicinales, 4e éd., revue et augmentée - Éditions médicales internationales, (Paris 2009), 1288 p. (ISBN 978-2-7430-1188-8). Bruneton Jean, Plantes toxiques, végétaux dangereux pour l'Homme et les animaux, Paris/Cachan, Tec & Doc Lavoisier (2005), 3e éd., 618 p. (ISBN 2-74300806-7), p. 407-408. Burdick David, Kirk-Othmer encyclopedia of chemical technology 4th ed. : Thiamine (B1), vol. 25, John Wiley & Sons. Cailleux André et Jean Komorn, Dictionnaire des racines scientifiques : 3ème édition revue et augmentée de plus de 1200 entrée nouvelles, Paris, SEDES-CDU (1981) (ISBN 2-7181-3708-8), p. 33, 77. 225 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Cazin François-Joseph, Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes (1997) EAN 9782909907383. Chalchat J. C. et al., Food Chem. 110 (2008) p. 501-503. Chauvet Michel, Encyclopédie des plantes alimentaires, Belin, (2010) (ISBN 978-27011-5971-3) p. 691. Chenni M., Étude comparative de la composition chimique et de l’activité biologique de l’huile essentielle des feuilles du basilic "Ocimum basilicum L." extraite par hydro-distillation et par micro-ondes. Université Ahmed Ben Bella, Algérie 2016. Chmelzer G.H et als., Plantes médicinales 2 - Volume 11 de Ressources végétales de l'Afrique tropicale, PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), 2013, 418 p. (ISBN 9789290815228, ISSN 1877-4318) p. 38-43. Chopra RN et als, Indigenous drugs of India. Calcutta, India : (Academic Publishers ; 1994). Combs Gerald F., The vitamins : fundamental aspects in nutrition and health, Amsterdam, San Diego: Elsevier, Inc, 2008, 3e éd., 583 p. (ISBN 978-0-12183493-7, LCCN 2007026776) Couplan François, Dictionnaire étymologique de botanique : comprendre facilement tous les noms scientifiques, Lausanne ; Paris, Delachaux et Nestlé, coll. « La bibliothèque du naturaliste » (2000) 238 p (ISBN 2-603-01182-0, BNF 37118402), p. 47. Couplan François, Les plantes et leurs noms. Histoires insolite, éditions quae, 2012 (ISBN, 275921799X, 9782759217991), p. 85. Cousteix Pierre-Jean et al., Recherches et études camerounaises 6 (1961) . Delille L., Les Plantes médicinales d’Algérie, Éd. Berti, Alger, 2007 , p. 47-48. Ducourthial Guy, Flore magique et astrologique de l’Antiquité, (2003) p. 238 (EAN). 226 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Farooqi Azhar Ali et al., Cultivation of Spice Crops (2005). Fleurentin J, Guérisseurs et plantes du Yémen : au pays de l‟encens, de l‟aloès et du café. Ed. Karthala (2004) p. 29. Fournet Jacques, Flore illustrée des phanérogames de Guadeloupe et de Martinique, Gondwana éditions, Cirad, (2002). Funk Casimir Die Vitamine : Ihre Bedeutung für die Physiologie und Pathologie, Munich, J.F. Bergmann, (1922) 2e éd., VII-448 p. (OCLC 1068465504). Galtier Michel et al., Plantes médicinales des Tropiques, Exbrayat (2013) (ISBN 978-2-915390-98-8), p. 1-44. Genaust Helmut, Etymologisches Wörterbuch der botanischen Pflanzennamen (1996). Grenand Pierre et als, Pharmacopées traditionnelles en Guyane: Créoles. Wayãpi, Palikur, Paris, IRD Editions, 2004 (ISBN 978-2709915458), p. 816. Gropper SS et als, Advanced Nutrition and Human Metabolism : Fourth Edition, Boston, MA, Wadsworth, (2004). Hequet Vanessa, Les espèces exotiques envahissantes de Nouvelle-Calédonie, IRD, Institut de Recherche pour le Développement, septembre 2009) p. 17. Hibert Marcel, Ocytocine, mon amour (2021) EAN : 9782379313677. Higdon Jane, An evidence-based approach to vitamins and minerals: Health Implications and Intake Recommendations, New York, Thieme, (2003), 2e éd., 253 p. Hiltunen R., et als, Basil: the genus Ocimum, Harwood Academic Publishers, (The Netherlands 1999) p. 77-111. Huat Joël et als., Guide de la flore spontanée des agrosystèmes de Mayotte, CIRAD (Recherche agronomique pour le développement) et RITA (Réseau d'innovation et de transfert agricole) Mayotte, 2021. Iserin Paul, Encyclopedie des plantes médicinales, 2e édition, Larousse (Paris 2001) p. 180. Jean Guillaume, Ils ont domestiqué plantes et animaux : Prélude à la civilisation, Versailles, Éditions Quæ, (2010) 456 p. 227 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Kenneth F. Kiple (dir.) et al., The Cambridge World History of Food, vol. 1, Cambridge University Press (2000) p. 752-753. Kone K.P.F.O., Applications des techniques de chromatographie et de spectroscopie dans l’identification des métabolites secondaires de 3 plantes antidiabétiques et anti hypertensives de la pharmacopée ivoirienne. Thèse de Doctorat, Institut National Polytechnique, Côte d’Ivoire (2018). Lavergne R.et al., Étude ethnobotanique des plantes utilisées dans la pharmacopée traditionnelle à la Réunion. Médecine traditionnelle et pharmacopée. Agence de coopération culturelle et technique, (A.C.C.T.), Paris, (1989) 236 p. Levêque D, Wihkl J et al., Pharmacologie des Catharantus alcaloïdes. Bull. Cancer (1996) p. 176-186. Liu, Y. et al., Antimalarial Flavonol Glycosides from Euphorbia hirta. Pharmaceutical Biology volume 45, issue 4 (2007). Loeffler G., , Basiswissen Biochemie, Heidelberg, Springer (2005) p. 606. Lolke J. et als, Dictionnaire geviya-français, Peeters Publishers (2002) p. 215. Lormée Nicolas, et als, Hommes et plantes de Maré : Îles Loyauté, NouvelleCalédonie : nodei ngom ne yeserei ri node Nengone, IRD Editions, 1er janvier 2011, 358 p. (ISBN 978-2-7099-1705-6). Max Huguette, La route des épices, 2008. McElvain Samuel M, Nicotinic Acid, Org. Synth., coll. vol. 1 , (1941) p. 385 Michayewicz Natacha, L’Aloe vera, plante médicinale traditionnellement et largement utilisée depuis des millénaires, aux nombreuses propriétés thérapeutiques. Plante miracle? Université de Lorraine (2018) p. 95-96. Millet Fabienne, Le Grand Guide des huiles essentielles, Marabout (2013). Mitra Sunit, Flora and Ethnobotany of West Dinajpur District, West Bengal. (2013) p. 423-424 Mutu Anna et als, Intra specific variability of Hyssopus officinalis L. (2014) p. 2. 228 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente National Research Council, Nutrient Requirements of Dairy Cattle. 7th rev. ed., Washington, Natl. Acad. Sci., Washington, DC.,(2001), 7e éd., 405 p., poche. Nicolas J.-P., Plantes médicinales du Nord de Madagascar. Ethnobotanique antakarana et informations scientifiques (2012) 296 p. Editions Jardins du monde 15, rue saint Michel - 29 190 Brasparts. Panda H., Aromatic Plants Cultivation, Processing And Uses (2009). Parrinder Geoffrey, La Religion en Afrique occidentale, Paris, Payot 1950, p. 65 ; éd. angl., London, Epworth, (1949). Patrick Mioulane, Herboristerie coquine, carnet de botanique érotique, Larousse (2011). Paulme Denise, Les Gens du Riz, Paris, Pion, (1954) p. 128. Quenum M., Au pays des Fons, Paris, (1938) p. 76 Rienecker Fritz: Lexikon zur Bibel, 11. Aufl. Wuppertal 1988, S. 647 (ISBN 3-41724528-1). SAULNIER, Pierre, 2002, Le vodun Sakpata divinité de la terre, SMA (Société des Missions Africaines). Parlement Européen, Règlement (UE) no 1169 2011 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011, Europe, JO de l'UE (2011) p. 62. Peterson Julia, « The Allium Species (Onions, Garlic, Leeks, Chives, and Shallots) », dans Kenneth F. Kiple (dir.), The Cambridge World History of Food, vol. 1, Cambridge University Press, 2000 (ISBN 0-521-40214-X), p. 255-256. Polese Jean-Marie, La culture des plantes aromatiques (2006). Rameau Jean-Claude et al., Flore forestière française: Région méditerranéenne (2008). Richard Hunt David, “Cyanotis”, Urs Eggli (Hrsg.): Sukkulenten-Lexikon. Einkeimblättrige Pflanzen (Monocotyledonen). Eugen Ulmer, (Stuttgart 2001) (ISBN 3-8001-3662-7, S. 261). Richard Zachary et als, Histoire des Acadiennes et des Acadiens de la Louisiane, Lafayette, Université de Louisiane à Lafayette Press (2012) (ISBN 978-1935754-18-3) p. 80. 229 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Roe D.A, Vitamin B Complex, Cambridge University Press, 2000 (ISBN 0-52140214-X), p. 753 dans The Cambridge World History of Food, vol. 1, K.F Kiple et K.C Ornelas. Ross, Jeremy et als, (trad. de l'anglais), Matière médicale à usage clinique 120 plantes de la pharmacopée occidentale : combinaison des plantes médicinales occidentales et de la médecine chinoise, Paris, Ed. Phu Xuan, dl (2013) 430 p. Sarubin-Fragakis Allison et al., The Health Professional's Guide to Popular Dietary Supplements, American Dietetic Associati, 2007 (ISBN 978-0-88091-363-8). Saunders Paul R. et als Un guide pratique des plantes médicinales pour les personnes vivant avec le VIH. Réseau Candien d’info traitement SIDA(CATIE) (2005) p. 24. Savary, Claude, 1976, La pensée symbolique des Fon du Dahomey, Thèse de l’université de Neuchâtel, Genève, Editions Médecine et Hygiène. Seignobos Christian, « L'arbuste Calotropis procera, un épisode de son histoire dans le bassin du lac Tchad », Revue ethnoécologie 9 (2016) p 3. Suprin Bernard, Mille et une plantes en Nouvelle-Calédonie, Nouméa, Éditions Photosynthèse, 2013, 382 p. (ISBN 9782952731638), p. 194. Shanmugapriya Perumal et al, Antimicrobial Activity and Cytotoxicity Evaluation of Euphorbia hirta (L.) Extracts from Malaysia, APCBEE Procedia, volume 2, (2012). Scheler Auguste, Dictionnaire d'étymologie française d'après les résultats de la science moderne (3e édition revue et augmentée), Bruxelles & Paris (1888) p. 447. Sherwood Lauralee et als, (trad. de l'anglais), Physiologie animale, Louvain-la-Neuve (Belgique)/Paris, De Boeck (2016) (ISBN 978-2-8073-0286-0) p. 694. Shibamoto O, T. et al., FoodChem. 91 (2005), p. 131-137. Signoret Florence et al., Provence, Le Petit Futé, coll. « Guide région », (2008), 636 p. (ISBN 978-2746921177). 230 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Sood SK et al., Ethnobotany. Himalayan Region, ISBN 978-9390455072 (2021) p.230. Strassburger E., Tratado de Botánica, 8va. edición. Omega, Barcelona, 1994, 1088 p. (ISBN 84-7102-990-1). Suleiman Mohammed Salisu et als, Proximate composition, mineral and some vitamin contents of tigernut (Cyperus esculentus) Clinical Investigation (2018), Volume 8, Issue 4. Suprin Bernard, De fleur en fleur, guide des plantes mellifères en NouvelleCalédonie., Nouméa, Éditions Photosynthèse, octobre (2016). Suprin Bernard, Mille et une plantes en Nouvelle-Calédonie, Nouméa, Editions Photosynthèse, (2013), 382 p. (ISBN 978-2-9527316-3-8). Talbot P. A., In the Shadow of the Bush, Londres (1912) . Talboti D. A., Woman Mysteries of a primitive People; Londres (1915). Taylor Leslie, The Healing Power of Rainforest Herbs : A Guide to Understanding and Using Herbal Medicinals, Square One Publishers (2004) 268 p. Usef Dalziel, Some Nigerians Fertility Cults, Oxford (1927). Yedomonhan H., Plantes mellifères et potentialités de production de miel en zones guinéennes et soudano-guinéennes au Benin, Thèse de doctorat, Université d’Abomey-Calavi, Benin (2009) 273. Van Soest Peter J., Nutritional Ecology of the Ruminant, Cornell University Press (2018) p. 71-72. VIDAL, Vitmaine-B2-Riboflavine. VIDAL, 2014. Vincent Jean-Didier, Biologie des passions, Odile Jacob, (1999). Von Linné Carl, Hortus Upsaliensis, exhibens plantas exoticas, Laurentii Salvii (1748). 231 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Wickersheimer Enerst, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Paris, Droz, Champion, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), 1979 (1re éd. 1936) p. 191. Wright J, Flavor Création. Allured publishing (2004) (ISBN 1-932633-01-4). 4.2 Articles Abels J. et als, « The Physiologic Mechanism of Vitamin B12 Absorption », Acta Medica Scandaniva 165/2 (1959). Acmella Murr., “Experimental Animal Models”, National Medecine Library (2010) p.1-3. Adedapo Adeolu Alex, “Anthelmintic efficacy of the aqueous crude extract of Euphorbia hirta Linn in Nigerian dogs”, Veterinarski Arhiv 75/1 (2005) p. 3947. Adida Sarah, « Fébricule : quel est cet état ? Quand s'inquiéter ? », Passeport Santé 28/12 (2022) p.1-2. Adomou Cossi Aristide et als, « Analyse des connaissances traditionnelles et des déterminants relatifs à l’utilisation de Newbouldia laevis (P. Beauv.) Seemann ex Bureau (Bignoniaceae) au Sud-Bénin. », Afrique Science 14/1 (2018) p. 194-205. “Aerva lanata (Linn) Juss.". Global Plants. JSTOR 09/05 (2019). “Aerva lanata”, Medicinal Plants Used For Snake Treatment. ToxicologyCentre.com 13/12 (2013). “Ageratum conyzoides: plante médicinale antirhumatismale, antidiarrhéique, fébrifuge, diurétique, carminative », Thérapeutes Magazione 11/10 (2016). Agyare C. et als, “An Ethnopharmacological survey and in vitro confirmation of ethnopharmacological use of medicinal plants used for wound healing in Gosomtwi-Atwima-Kwanwoma area, Ghana”, Journal of 232 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Ethnopharmacology 125 (2009), p. 393- 403. Akmal M et als, « Improvement in human semen quality after oral supplementation of vitamin C », J. Med. Food, 9/3 (2006) p. 440-442. Al-Amin ZM, et als, “Anti-diabetic and hypolipidaemic properties of ginger (Zingiber officinale) in streptozotocin-induced diabetic rats”, Br J Nutr 96/4 (2006) p. 660-666 Ali MS, al., “Inhibition of a-Glucosidase by Oleanolic Acid and its Synthetique Deratives”, Phytochemistry 60 (2002) p. 295-299. Allen Robert H. et al., « Identification and quantitation of cobalamin and cobalamin analogues in human feces », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 87, no 5, 05 (2008) p. 1324–1335. Amujoyegbe O O et als, « Ethnomedicinal survey of medicinal plants used in the management of sickle cell disorder in Southern Nigeria”, Journal of Ethnopharmacology 185 (2016) p. 347–360. Anita B., “Pervenche de Madagascar”, Cornua 15/02 (2022) p. 1-2. Annamalai A. et al, Green synthesis, characterization and antimicrobial activity of Au NPs using Euphorbia hirta L. leaf extract, Colloids and Surfaces B : Biointerfaces, volume 108 (2013). Anne-Sohie O, « 10 aliments anti-cancer à privilégier », Radis 06/09 (2021) 1-2. Arafat, Shaker M. et als, "Chufa tubers (Cyperus esculentus L.): As a new source of food.", World Applied Sciences Journal 7/ 2 (2009) p. 151-156. Ashoori M. et al., “Riboflavin (vitamin B₂) and oxidative stress: a review”, Br J Nutr 111/11 (2014) p. 1985-1991. Balasubramaniam S. et als, “Disorders of riboflavin metabolism”, J Inherit Metab Dis 42/4 (2019) p. 608-619. Barker DH, Seaton GGR et Robinson SA., « Internal and external photoprotection in developing leaves of the CAM plant Cotyledon orbiculata », Plant, Cell & Environnement, vol. 20 5(1997) 3040.1997.00078.x). p. 617–624 (DOI 10.1111/j.1365- 233 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Baruah R. N. et al., “Characterization of the Essential Oil from Flower Heads Of Spilanthes Acmella” 01/05 (1993) p. 693-695. Baxter Peter, Vitamin Responsive Conditions in Paediatric Neurology, Londres, MacKeith Press (2002) 181 p. Bentley R et als, “Biosynthesis of Vitamin K (menaquinone)”, Bacteria, Bacteriological Reviews 46/3 (1982) p. 241-280. Berkner KL et al., “The physiology of vitamin K nutriture and vitamin K-dependent protein function in atherosclerosis”, Journal of Thrombosis and Haemostasis 2/12 (2004) p. 2118-2132. Bertrand E. M. et als, « Vitamin B12 biosynthesis gene diversity in the Ross Sea: the identification of a new group of putative polar B12 biosynthes », Environmental Microbiology 13/ 5 (2011) p. 1285–1298. Beulens JW et als, « High dietary menaquinone intake is associated with reduced coronary calcification”, Atherosclerosis 203/04/02 (2009) p. 489-493. Bielenberg Jens, « Die Allergie-Hypothese – Fakt oder Fiktion? Allergien – Korrelate einer schadstoffinduzierten Veränderung des Histaminstoffwechsels? », Ärztezeitschrift für Naturheilverfahren 46/11 (2005). « Bientôt l'Awélé (Caesalpinia bonduc) ! », La sorcière et le médecin, 13/08 ( 2016). Bischoff-Ferrari HA et als, “Prevention of nonvertebral fractures with oral vitamin D and dose dependency, a meta-analysis of randomized controlled trials”, Arch Intern Med 169 (2009) p. 551-561. Bizimana, Nsekuye, “Evaluation of Medicinal Plants from Mali for their in Vitro and in Vivo Trypanocidal Activity”, National Library Of Medecine 20/02 (2006) p. 350-356. Blanc P et al., “Galactogenic properties of plants of the African flora: sersalisia djalionensis and E.Hirta, Annales de Biologic Clinique 21 (2017) p. 10-12. Boudreau, M.D. et al., “An evaluation of the biological and toxicological properties of Aloe barbadensis (Miller), Aloe vera”, J. Environ. Sci. Health C 24 (2006) p. 234 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente 103- 154. Brown Mary J. et al, « Vitamin B6 Deficiency (Pyridoxine) », StatPearls, StatPearls Publishing, 2018. Buenz EJ, “Aloin induces apoptosis in Jurkat cells”, Toxicol In Vitro 22/2/03 (2008) p. 422-429. Carr Anitra C. et al., « Vitamin C and Immune Function », Nutrients, vol. 9, no 11, 03/11 (2017) p. 1211. Carr Anitra C., « A new clinical trial to test high-dose vitamin C in patients with COVID-19 », Critical Care, vol. 24, no 1, 07/04 (2020) p. 133. Cassuya C.A.L. et als, “Anti-inflammatory properties of extracts, fractions and lignans isolated from Phyllanthus amarus”, Planta Medecine 71 (2005) 721-726. Chattopadhyay Pronobesh et al, “Euphorbia hirta accelerates fibroblast proliferation and Smad-mediated collagen production in rat excision wound”, Pharmacognosy Magazine, volume 10, issue 39 (2014). Chavan S. R. et S. T. Nikam, “Mosquito larvicidal activity of Ocinum basilicum Linn, Indian Journal of Medical Research 75/02 (1982) p. 220-222. Chen Ying-Jie et als, « Ribosome-Inactivating Protein α-Momorcharin Derived from Edible Plant Momordica charantia Induces Inflammatory Responses by Activating the NF-kappaB and JNK Pathways », Toxins, vol. 11, no 12, 12 (2019) p. 694. Choné Maylis, « Cinq biebfaits du souchet », Passeport Santé, 13/12 (2022) 1-2 Chowdhury D et als, “Antimicrobial activity and cytotoxicity of Aerva lanata”. Fitoterapia 73 (2002) p. 92–94. Christian Roch et als, « Étude Ethnobotanique et phytochimique de Momordica Charantia Linn (Cucurbitaceae) à Cotonou au Bénin », Journal Of Applied Bisciences 106 (1) 11 (2016) 10249- 10257. Combe J. S., « History of a case of anaemia », Transactions of the MedicoChirurgical Society of Edinburgh( 1824), p. 194-204. 235 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Cooke W, “Laxative abuse”, Acta Gastroenterol Belg 44 (1981) p. 448Ŕ58. Chattopadhyay Pronobesh et al, “Euphorbia hirta accelerates fibroblast proliferation and Smad-mediated collagen production in rat excision wound”, Pharmacognosy Magazine, volume 10, issue 39 (2014). Chavan S. R. et S. T. Nikam, « Mosquito larvicidal activity of Ocimum basilicum Linn », Indian Journal of Medical Research 75/02 (1982) p. 220-222. Chen Ying-Jie et als, « Ribosome-Inactivating Protein α-Momorcharin Derived from Edible Plant Momordica charantia Induces Inflammatory Responses by Activating the NF-kappaB and JNK Pathways », Toxins, vol. 11, no 12, 12 (2019) p. 694. Choi HK, et als, Vitamin C intake and the risk of gout. In men, a prospective study, Arch. Intern. Med. (2009) 169:502-507. Combe J. S., « History of a case of anaemia », Transactions of the MedicoChirurgical Society of Edinburgh( 1824), p. 194-204. Choné Maylis, « Cinq biebfaits du souchet », Passeport Santé, 13/12 (2022) 1-2. Chowdhury D et als, “Antimicrobial activity and cytotoxicity of Aerva lanata”. Fitoterapia 73 (2002) p. 92–94. Christian Roch et als, « Étude Ethnobotanique et phytochimique de Momordica Charantia Linn (Cucurbitaceae) à Cotonou au Bénin », Journal Of Applied Bisciences 106 (1) 11 (2016) 10249- 10257. Chun-Qing Song et al., « Abruquinone A, B, D, E, F and G from the Root of Abrus precatorius », Acta Botanica Sinica 40/ 8 (1998) p. 734-739. « Confinement : assurer un apport suffisant en vitamine D grâce à l’alimentation », Vie quotidienne, alimentation et nutrition humaine, Anses 17/04 (2020) p. 12. Cooke W, “Laxative abuse”, Acta Gastroenterol Belg 44 (1981) p. 448Ŕ58. 236 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Cossi Aristide et als, "Analyse des connaissances traditionnelles et des déterminants relatifs à l’utilisation de Newbouldia laevis (P. Beauv.) Seemann ex Bureau (Bignoniaceae) au Sud-Bénin." Afrique Science 14/1 (2018) p. 194-205. Dagfinn Aune et als, « Dietary intake and blood concentrations of antioxidants and the risk of cardiovascular disease, total cancer, and all-cause mortality: a systematic review and dose-response meta-analysis of prospective studies », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 108, no 5, 11 (2018) p. 1069– 1091. David M. Pereira, « Targeted metabolite analysis of Catharanthus roseus and its biological potential », Food and Chemical Toxicology, 2009 (ISSN 02786915, doi:10.1016/j.fct.2009.03.012). Debray M., « Médecine et pharmacopée traditionnelles à Madagascar », Etudes médicales 03 (1975). DiBaise M. et als, “Hair, Nails, and Skin: Differentiating Cutaneous Manifestations of Micronutrient Deficiency” Nutr Clin Pract 34/4 (2019) p. 490-503. Dougnon E et als., « Traditional treatment of human and animal salmonelloses in Southern Benin: Knowledge of farmers and traditherapists”, Veterinary World, 10/6 (2017) 580-592. Drozdov Vladimir N. et als, « Influence of a specific ginger combination on gastropathy conditions in patients with osteoarthritis of the knee or hip », Journal of Alternative and Complementary Medicine (New York, N.Y.), 18/ 6/ (2012) p. 583–588. Drummond Jack Cecil, « Note on the Rôle of the Antiscorbutic Factor in Nutrition », Biochemical Journal, vol. 13, 05 (1919) p. 77-80. Dumas Cécile, « La synthèse de la vitamine B12 enfin complète », Sciences et Avenir.com 26/03 (2007). Durakovic Z. et al., “The effects rosemary Oil on Candida abicans”, Indian Med Assoc 72 (1979) p. 175. 237 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente « Effets de Momordica charantia sur la grossesse : à propos d’un cas », Toxicologie Analytique et Clinique, vol. 30, no 3, 1er septembre 2018, p. 183–184 (ISSN 2352-0078, DOI 10.1016/j.toxac.2018.07.065. El Bishbishy Mahitab H. et als, « Natural Approaches to Whiten the Dental Enamel Surface Versus the Conventional Approaches », Research Journal of Pharmacy and Technology 14/0 7 (2021) p. 3639-3646. Eschenmoser A. et al, « Natural product synthesis and vitamin B12 », Science, vol. 196, no 4297, 07 (1977), p. 1410–1420. Evangelos C et als, “Henoch-Schonlein purpura associated with Aloe vera administration”, Eur J Intern Med 16 (2005) p. 59Ŕ60. Fathiazard Fatemeh et als, “Phytochemical analysis and antioxidant activity of hyssopusofficinalis L.”, Iran. Advanced Pharmaceutical Bulletin 1/6 (2011) p 63-66. Fasuan T. O. et als, “Characterization of protein isolate from Sesamum indicum seed: In vitro protein digestibility, amino acid profile, and some functional properties,” Food Sci Nutr 6/7 (2018) p. 1715–1723. Franceinfo et al., « Le vrai du faux. Non, les huiles essentielles ne vont pas être interdites à la vente libre », francetvinfo.fr 01/06 (2018). Furie B et als, “Vitamin K-dependent biosynthesis of gamma-carboxyglutamic acid.”, Blood 93/6 (1999) p. 1798-808. Galvez J. et al, “Antidiarrhoeic activity of Euphorbia hirta extract and isolation of an active flavonoid constituent”. Planta Medica 59/4 (1993) p. 333-6. Geleijnse J. M. et als, « Dietary Intake of Menaquinone is Associated with a Reduced Risk of Coronary Heart Disease: The Rotterdam Study”, The American Society for Nutritional Sciences J. Nutr. 134/11 (2004) p. 3100-3105. Gbemavo C. J. S. et als, « Analyse des perceptions locales et des facteurs déterminant l’utilisation des organes et des produits du Jatropha curcas linn. (Euphorbiaceae) au Benin », 26 /1 (2014) p. 69 -79. 238 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Gerbino Andrea et als, “Spilanthol from Acmella Oleracea Lowers the Intracellular Levels of Camp Impairing Nkcc2 Phosphorylation and Water Channel Aqp2 Membrane Expression in Mouse Kidney”, Plos One 23/05 (2016) 1-11. Ghedira K., « Les flavonoïdes: structure, propriétés biologiques, rôle prophylactique et emplois en thérapeutique », Phytotherapie, vol. 3 4 (2005) p. 162, (DOI 10.1007/s10298-005-0096-8). Ghorbani Ahmad et al., « Pharmacological properties of Salvia officinalis and its components », Journal of Traditional and Complementary Medicine 7/4/10 (2017) p. 433–440. « Gigembre : bienfaits, utilisation et précautions d’emploi », Mon-herbosterie 16/01 (2023) 1-3. Gohil K. et al., “Vitamin E deficiency and vitamin C supplements: exercise and mitochondrial oxidation”. J Appl Physiol 60/6 (1986) p. 1986-1991. Gordon CM et al, “Functional hypothalamic amenorrhea: An Endocrine Society Clinical Practice Guideline”. J Clin Endocrinol Metab 102 (5):1413–1439, 2017. doi: 10.1210/jc.2017-00131 Goyal Manoj et als, “Aerva lanata: A Review on Phytochemistery and Pharmacological Aspects”, Pharmacogn Rev. 5(10)/07-12 (2011) p. 195– 198. Grand marabout africain, « Les mille vertus de la feuille d’hysope, désennvoutement », Marabout africain (2023) 1-2. Grayer R. J. et als, « Infraspecific taxonomy and essential oil chemotypes in sweet basil, Ocimum basilicum », Phytochemistry 43/5 (1996) p. 1033-1039. Grenand Pierre et al., « Papilionaceae à Rutaceae », Pharmacopées Traditionnelles en Guyanne, (Marseilles 2004). 239 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Guilland Jean-Claude, « Qu'est-ce qu'une vitamine ? », La Revue du Praticien, vol. 63, no 8, octobre 2013, p. 1060-1069. Ghedira K., « Les flavonoïdes: structure, propriétés biologiques, rôle prophylactique et emplois en thérapeutique », Phytotherapie, vol. 3 4 (2005) p. 162, (DOI 10.1007/s10298-005-0096-8). Ghorbani Ahmad et al., « Pharmacological properties of Salvia officinalis and its components », Journal of Traditional and Complementary Medicine 7/4/10 (2017) p. 433–440. « Gigembre : bienfaits, utilisation et précautions d’emploi », Mon-herbosterie 16/01 (2023) 1-3. Gohil K. et al., “Vitamin E deficiency and vitamin C supplements: exercise and mitochondrial oxidation”. J Appl Physiol 60/6 (1986) p. 1986-1991. Gordon CM et al., “Functional hypothalamic amenorrhea: An Endocrine Society Clinical Practice Guideline”. J Clin Endocrinol Metab 102 (5):1413–1439, 2017. doi: 10.1210/jc.2017-00131 Goyal Manoj et als, “Aerva lanata: A Review on Phytochemistery and Pharmacological Aspects”, Pharmacogn Rev 5(10)/07-12 (2011) p. 195–198. Grayer R. J. et als, « Infraspecific taxonomy and essential oil chemotypes in sweet basil, Ocimum basilicum », Phytochemistry 43/5 (1996) p. 1033-1039. Grenand Pierre et al., « Papilionaceae à Rutaceae », Pharmacopées Traditionnelles en Guyanne, (Marseilles 2004). Guilland Jean-Claude, « Qu'est-ce qu'une vitamine ? », La Revue du Praticien, vol. 63, no 8, octobre 2013, p. 1060-1069. Hanif M. A. et als, “Essential oil composition, antimicrobial and antioxidant activities of unexplored Omani basil”, Journal of Medicinal Plants Research 5/5 (2011) p. 751-757. Heckel Édouard, « Contribution à l'étude des plantes médicinales et toxiques employées par les indigènes de la Côte d'Ivoire (Afrique occidentale) », Bulletin de la Société botanique de France 47/3/ 7 (1900) p. 296-303. 240 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Henry Christine « La terre de Sakpata », Journal des africanistes, 80-1/2 (2010) p. 253-265. Cf Le Hérissé, p. 128) Hessou C. et al., « test de germination des graines de caesalpinia bonduc (l.) Roxb au Bénin », International Journal of Biological and Chemical Sciences 3/2 (2009). Hiermann A. et al, “Influence of some traditional medicinal plants of Senegal on prostaglandin biosynthesis”, J Ethnopharmacol 42/2 (1994) p. 111-116. Hanif M. A. et als, « Essential oil composition, antimicrobial and antioxidant activities of unexplored Omani basil », Journal of Medicinal Plants Research 5/5 (2011) p. 751-757. Harakeh S et al., « Comparative study of the anti-HIV activities of ascorbate and thiolcontaining reducing agents in chronically HIV-infected cells », Am. J. Clin. Nutr 54/ 6 (1991) p. 1231S-1235S. Harwood H, et als, « Inhibition of human leukocyte 3-hydroxy-3-methylglutaryl coenzyme A reductase activity by ascorbic acid. An effect mediated by the free radical monodehydroascorbate », J. Biol. Chem. 261/16 (1986) p. 71277135. Hiermann A. et al, “Influence of some traditional medicinal plants of Senegal on prostaglandin biosynthesis”, J Ethnopharmacol 42/2 (1994) p. 111-116. Holló A. et als, « Correction of vitamin D deficiency improves seizure control in epilepsy: A pilot study », Epilepsy Behav. 11/04 (2012). Hore S.K. et al, “Effect of aqueous Euphorbia hirta leaf extract on gastrointestinal motility”, Fitoterapia, volume 77, issue 1 (2006). Houndjrebo Flora Sylvie et als, « Phytothérapie et soins des ulcères chroniques dans les communes de Zè et Ouinhi au sud du Bénin », Médecine et Santé Publique 15/1 (2019) Houston MC, Harper KJ, “Potassium, magnesium, and calcium: their role in both the cause and treatment of hypertension”, J Clin Hypertens (Greenwich) 2/10/7 (2008) p. 3-11. 241 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Hunter D et als, “Adverse reactions to vitamin E and aloe vera preparations after dermabrasion and chemical peel”, Cutis 47 (1991) p. 193-196. Hussain A. I. et als, « Chemical composition, antioxidant and antimicrobial activities of basil (Ocimum basilicum) essential oils depends on seasonal variations », Food Chemistry, 108/3 (2008) p. 986-995. Ismail M., « Central Properties and Chemical Composition of Ocimum basilicum », « Essential Oil », Pharmaceutical Biology, 44/8 (2006) p. 619-626. Johnson Larry E., « Excès de vitamine D », Manuel MSD 11(2022) p. 1-2. Komai M. et al., « Vitamin K metabolism. Menaquinone-4 (MK-4) formation from ingested VK analogues and its potent relation to bone function », Clin Calcium 17/11 (2007) p. 1663-1672. Javanmardi J. et als, « Antioxidant activity and total phenolic content of Iranian Ocimum accessions », Food Chemistry 83/4 (2003) p. 547-550. Jayasinghe C. et als, « Phenolics composition and antioxidant activity of sweet basil (Ocimum basilicum L.», Journal of Agricultural and Food Chemistry 51/15 (2003) p. 4442-4449. Jennifer L. Garrison et als., « Oxytocin/Vasopressin-Related Peptides Have an Ancient Role in Reproductive Behavior » Science (2012) 338(6106):540-3. PMID 23112335. Jiang Q, “Natural forms of vitamin E: metabolism, antioxidant, and antiinflammatory activities and their role in disease prevention and therapy”. Free Radic Biol Med 72 (2014) p. 76-90. Jivoretz Léopold, “Essential Oil Analysis of Spilanthes Acmella Murr”. Fresh Plants from Southern India 01/05 (2011) p. 429-431. Joanofarc J et al., “Evaluation of antidiarrhoeal activity of Aerva species”, Nat Prod 242 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Sci. 9 (2003) p. 177–179. Johnson Patricia B. et al, “Euphorbia hirta leaf extracts increase urine output and electrolytes in rats”, Journal of Ethnopharmacology 65 (1999) p. 63–69. Johnson R J et als, “The evolution of obesity: insights from the mid-Miocene », Trans. Am. Clin. Climatol. Assoc., vol. 121 (2010) p. 295–305. Joseph B. et al., “An overview : Pharmacognostic properties of Phyllanthus amarus Linn” , International Journal of Pharmacology 7/1(2011) p. 40-45. Juss A.L et al., “Schultes leaves in alloxan induced diabetic mice”, J Appl Biomed 6 (2008) p. 81–87. Kargozar Rahele et al., « A review of effective herbal medicines in controlling menopausal symptoms », Electronic Physician 9/11/11 (2017) p. 5826–5833. Kavvadias Dominique et als, « Constituents of Sage (Salvia officinalis) with in vitroAffinity to Human Brain Benzodiazepine Receptor », Planta Medica 69/2/02 (2003). Kayode J, L et als, “Ethnomedicinal Use of Plant Species in Ijesa Land of Osun State, Nigeria”, Ethnobotanical Leaflets 12 (2008) p. 164-170. Kerharo J., « : Les plantes médicinales, toxiques et magiques des Niominka et des Socé des Iles du Saloum (Sénégal) », Acta tropica, Suppl. 8 (1964) p. 279 – 334. Khan Adil Ghani et al., « Woodw ard's synthesis of vitamin B12 », Resonance 8/6 (2003) p. 8–16. Khan Muhammad Farooq et als, « Bitter Gourd (Momordica Charantia) Possess Developmental Toxicity as Revealed by Screening the Seeds and Fruit Extracts in Zebrafish Embryos », BMC Complementary and Alternative Medicine, vol. 19, n°1, 24/07 (2019). 243 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Klimankova E. et als, « Aroma profiles of five basil (Ocimum basilicum L.) cultivars grown under conventional and organic conditions », Food Chem 107 (2008) p. 464-472. Kodama M et als, “Generation of free radical and hydrogen peroxide from 2hydroxyemodin, a direct-acting mutagen, and DNA strand breaks by active oxygen”, Toxicol Lett 37 (1987) p. 149-156. Koebnick Corinna et als, « Long-term consumption of a raw food diet is associated with favorable serum LDL cholesterol and triglycerides but also with elevated plasma homocysteine and low serum HDL cholesterol in humans », The Journal of Nutrition, vol. 135, no 10, 10 (2005) p. 2372–2378. Kouchade A. S et als, « Uterine contractile effects of the aqueous and ethanol leaf extracts of Newbouldia Laevis (Bignoniaceae”, VitroIndian, 28/2 (2016) p. 4418-4438. Kovar K A et al., “Blood levels of 1,8-cineole and locomotor activity of mice after inhalation and oral administration of rosemary oil”, Planta Med 53 (1987) p. 315. Kumar D et als, “Antiasthmatic activity of ethanolic extract of Aerva lanata Linn”, Pharmacologyonline 2 (2009) p. 1075–1081. Kumar Nilesh et al, “In Vitro Antioxidant potential evaluation of Euphorbia hirta L”,. Pharmacologyonline 1 (2007) p. 91-98. Kumar G.S., “Antimicrobial effects of Indian medicinal plants against acneinducing bacteria”, Tropical Journal of Pharmaceutical Research 6/2 (2007) p. 717723. Lachapelle Marc Y. et al., “Inactivation dates of the human and guinea pig vitamin C genes », Genetica, vol. 139, no 2, 02 (2011) p. 199–207. Lanhers M.C. et al « Analgesic, antipyretic and anti-inflammatory properties of Euphorbia hirta ». Planta Medica 57/3, (1991) p. 225-231 Lanhers M.C. et al, Behavioral effects of Euphorbia hirta L. : sedative and anxiolytic properties”, J Ethnopharmacol 29/2 (1990) p. 189-98. 244 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Larry E. Johnson, “ Hypervitaminose E”, Le manuel MSD (2020). « L'art et la pharmacopée des guérisseurs Ewondo (Région de Yaoundé) », Recherches et études camerounaises 6 (1961). Laurent Sophie, « Les 10 oligo-éléments qui boostent la santé », Femme Actuelle 07/02 (2022) p.1-4. Lebri M. et als, « Aanalyse phytochimique et évaluation de la toxicité aiguë par voie orale chez des rats de l’extrait total aqueux des feuilles de <i>Abrus precatorius</i> Linn (Fabaceae) », International Journal of Biological and Chimical Sciences 9/3 (2015). « Le jus de fruit stimulerait la régénération des cellules pancréatiques sécrétant l’insuline, ce qui le rend efficace dans le traitement du diabète non insulinodépendant », Larousse des plantes médicinales, p. 235. « Le nénuphar, remède contre l’insomnie », Plantes & santé 21/07 (2014) 1. L’équipe PasseportSanté, « Vitamine B3 », PasseportSanté 12 (2006) p. 1-7. « Le souchet, tubercule sauvage devenu "super aliment” », News Afrique 21/07 (2022) 1-4. « Les bienfaits de l’hibiscus sur notre santé », Plantes médicinales 05/09 (2018) 13. Levine M et als, « Vitamin C pharmacokinetics in healthy volunteers: evidence for a recommended dietary allowance. », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 93, no 8, 16/04 (1996) p. 3704–3709. Ligeaon Benjamin, « Le bissap », L’Ile aux épices 28/06 (2018) 1-3. Lixia Liu et, « Fatty acids and b-carotene in Australian purslane (Portulaca oleracea) varieties », Journal of Chromatography A,, vol. 893, (2000) p. 207-213. Linus. Pauling, “My Love Affair with Vitamin C” », National Institutes of Health 25/01 (1992). Lokonon Bruno Enagnon et als, “Predicting the potential impacts of climate change 245 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente on the endangered Caesalpinia bonduc (L.) Roxb in Benin (West Africa)”, Héliyon 8/ 03/03 (2022). Lokonon Bruno Enagnon, Cesalpinia bonduc (L) : Fiche technique », Laboratoires de Biomathématiques et d’Estimations Forestières n° 13118 17/06 (2021) p. 115. Lopez Paola Milan, « Kalankoé : propriétés et contre-indications », ProjetEcolo 21/11 (2022) 1-2. Luyckx V.A et als, “Herbal remedy-associated acute renal failure secondary to Cape aloes”, Am J Kidney Dis. 39 (2002) p. E13. Mchangama Maoulida et al., , « Recueil d’une pharmacopée à Mayotte. Le savoir sur les plantes médicinales de Maoulida Mchangama », Études océan Indien, no 48 « Langues, savoirs et pouvoirs dans l'océan Indien occidental » (2012) § 33. Maeda Xie Jun et als, « Development of 1-N-11C-Methyl-l- and -d-Tryptophan for pharmacokinetic imaging of the immune checkpoint inhibitor 1-MethylTryptophan », Scientific Reports, 5/11 (2015). Mahdavi Aida Malek et als, « Effects of okra (Abelmoschus esculentus L) on inflammatory mediators: a systematic review of preclinical studies », Food & Function vol. 13, no 6, 21/03 2022, p. 3159–3169. Mahmoud G. I., « Biological effects, antioxydant and anticancer activities of marigold and basil essential oils», Journal of Medicinal Plants Research 7/10 (2013) p. 561-572. Mann KG, “Biochemistry and physiology of blood coagulation”, Thrombosis and Haemostasis 82/2 (1999) p. 165-74. Manosso Luana M et als, “Vitamin E for the management of major depressive disorder: possible role of the anti-inflammatory and antioxidant systems », Nutritional Neuroscience, 25/6/6 (2022) p. 1310–1324. Manu K.A. et al., « Immunomodulatory activities of Punarnavine, an alkaloid from Boerhaavia diffusa », Immunopharmacology and Immunotoxicology, vol. 31, 246 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente 3 (2009) p. 377–387 (PMID 19555203, DOI 10.1080/08923970802702036). Manu K.A et al., « Punarnavine induces apoptosis in B16F-10 melanoma cells by inhibiting NF-kappaB signaling », Asian Pacific Journal of Cancer Prevention, vol. 10, 6 (2009) p. 1031–1037 Mariem Bennani, « Le gombo, coupe faim et effet Viagra », 15/09 (2013). Matsunaga K et als, “Pharmacology of rosemary (Rosmarinus oificinalis Linn”, Nat Med 5 (1997) p. 63. Martinat Laure, « Le gingembre et ses bienfaits sur notre santé », Doctissimo 22/02 (2023) 1-6. Meliho Pierre Codjo et als, « Médicalisation versus socialisation de l’allaitement sous influence des soins de plantes médicinales des enfants de 0 à 6 mois par les mères allaitantes à Djanglanmey (Sud-Bénin) : regards croisés entre anthropologie et santé publique », Revue de philosophie, de littérature et de sciences humaines Échanges. Meydani S.N., et al., “Vitamin E supplementation enhances cell-mediated immunity in healthy elderly subjects”. Am J Clin Nutr, 52/3 (1990) p. 557-563. Mikola Tuomas et als, « The effect of vitamin D supplementation on depressive symptoms in adults: A systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials », Critical Reviews in Food Science and Nutrition 11/07 (2022) p. 1–18. Milton K., « Micronutrient intakes of wild primates: are humans different? », Comp Biochem Physiol A Mol Integr Physiol., vol. 136, no 1, 09 (2003) p. 47-59. Minot George R et als, « Treatment of pernicious anemia by a special diet », JAMA, 87/7 (1926) p. 470-476. Mohamed S. et al, “Antimycotic screening of 58 Malaysian plants against plant pathogens”, Pesticide science 47/3 (1996) p. 259. Mojisola Ayi, « Heliotropium indicum une herbacée à grand potentiel », La Nouvelle Tribune 21/07 (2020) 1-2. 247 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Mojisola Ayi « Viviman, abrus precatorius : plante sucrée avec un chapelet de vertus », La Tribune 20/05 (2020) p. 1. Muhammad Afzal et als, « Bryophyllum pinnatum: a review », International Journal of Research in Biological Sciences 2/4 (2012) p. 143-149. Nandikar Mayur D., “A Revision of the Genus Cyanotis D. Don (Commelinaceae) in India”, Taiwania, 59/4 (2014) (doi:10.6165/tai.2014.59.4.292 PDF) p. S. 292–314. Navarro J., « Carences vitaminiques en pédiatrie », La Revue du Praticien, vol. 35, no 11, 21/02 (1985) p. 575-583. Ndemba Oliver,, « Plantes : ces vertus cachées de l’hyspoe dévoilées au public », L’Union, le Gabon notre Quotidien 10/06 (2021) 1-2. Nexo E et al., « Holotranscobalamin, a marker of vitamin B-12 status: analytical aspects and clinical utility », Am J Clin Nutr. 94 (2011) p. 359S-365S. Nevin KG et al., “Effect of Aerva lanata against hepatotoxicity of carbon tetrachloride in rats. Environ Toxicol”, Pharmacol. 20 (2005) p. 471–477. Nicollier Françoise et al., « Les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes : noms patois et utilisations domestiques », Bulletin de la Murithienne, 102 (1984) p. 129158 (ISSN 0374-6402, OCLC 716291575). O'Brart D.P., “Riboflavin for corneal cross-linking”. Drugs Today (Barc) 52/6 (2016) p. 331-46. Oliveira Ivo et als, « Phytochemical characterization and radical scavenging activity of Portulaca oleraceae L. leaves and stems », Microchemical Journal 92, (2009) p. 129-134. Omoyeni OA et al., “Chemical composition, calcium, zinc and phytate interrelationships in Aerva lanata (Linn) Juss. ex schult leaves”, Orient J Chem. 25 (2009) 485–488. Onsaard E., “Sesame Proteins’’, International Food Research Journal, 19(4): (2012) p. 1287-1295. Parekh Jigna et al, “Efficacy of Aqueous and Methanol Extracts of Some Medicinal 248 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Plants for Potential Antibacterial Activity Turk” J Biol 29 (2005) p. 203-210. Patel J.R., et als, (2011). “Phyllanthus amarus: Ethnomedicinal uses, phytochemistry and pharmacology”, A review. Journal of Ethnopharmacology 138 (2011) p. 286-313. Pervykh LN et als, “A study of the herb Aerva lanata IV. Flavonoid glycosides”, Chem Nat Compd. 28 (1992) p. 509–510. Pitkin Roy M., « Folate and neural tube defects », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 85, no 1, 101/01 (2007) p. 285S–288S. Portman O. W.,, « Nutritional requirements of non-human primates », dans Feeding and nutrition of non-human primates (éd. R. S. Harris), (1970) p. 87-115, New York, Academic Press. Portères Roland, "Le caractère magique originel des haies vives et de leurs constituants (Europe et Afrique occidentale)", Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, 12/4-5 (1965) p. 133-152. Prakash P., “Therapeutic Uses of Ocimum Sanctum Linn (Tulsi) with a Note”, Indian Journal of Physiology and Pharmacology, 49/2 (2005) p. 125. Price PA, “Role of vitamin-K-dependent proteins in bone metabolism”, Annual Review of Nutrition 8 (1988) p. 565-583. Pujol Mathilde, « Comment faire le plein de la vitamine B8 ? », Santé Magazine 07/07 (2023) p 1-3. Raghavan Kandangath Anilakumar et als, « Nutritional, Medicinal and Industrial Uses of Sesame (Sesamum indicum L.) Seeds - An Overview », Agriculturae Conspectus Scientificus vol. 75 n°4 20/12 (2010) p. 159–168. Raju TS al, “Structural Features of Water soluble Novel Polysaccharide Components form the leaves of Tridax Procumbens Linn”, Carbohydr Res 258 (1994) 243-254. Rama Rao A V et als, "Menadione sodium bisulphite: a promising plant growth regulator”, Plant growth Regulation 3/2 (1985) p. 111-118. Randriamiharisoa M. N., et als, « Medicinal plants sold in the markets of 249 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Antananarivo”, Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 11/60 (2015) 11:60 DOI 10.1186/s13002-015-0046-y Ray Marie-Céline, « 10 plantes diurétiques », La Nutrition. Bon à manger, bon à savoir 19/11 (2020) p. 1-2. Rey C et als, « La variété d l’hysope officinale « Perlay », Agroscope Rac Changrins, Revue suisse Vit. Hortic.Arbiric., Hortic., 36/6 (2004) p. 338-339. Ribouis Oliver, « Secret végétal : hysope, plante de purification et de maternité », Banuto 24/08 (2020) 1-2. Rickes Edward L. et als, « Comparative data on vitamin B12 from liver and from a new source, Streptomyces griseus », Science vol 108 n° 2814, 3/12 (1948). Rocker G, Cook D, Sjokvist P et al., « Clinician predictions of intensive care unit mortality », Crit. Care Med., vol. 32/5 (2004) p. 1149-1154. Rosenberg Irwin H., « A history of the isolation and identification of vitamin B(6) », Annals of Nutrition & Metabolism, vol. 61, 3 (2012) p. 236–238. Rosenfeld Louis, « Vitamine—vitamin. The early years of discovery », Clinical Chemistry, vol. 43, 04/01(1997) p. 680-685. Rulffs W, “effect of scaffold design on bone morphology in vitro”, Munch Med Wochensch 126 (1984) p. 207. Saleh NA, “An acylated isorhamnetin glycoside from Aerva javanica”, Phytochemistry 29 (1990) p. 1344–1345. Samoisy A. K., et al., “ Ethnopharmacological analysis of medicinal plants used against non-communicable diseases in Rodrigues Island, Indian Ocean”, Journal of Ethnopharmacology 173 (2015) p. 20–38. Sangretha K S et als, “Evaluation of Ginger (Zingiber officinale Rosc.) Genotypes on Rhizome Characteristics and Quality Performance Under Coconut Ecosystem », Environment and Ecology 01-03 (2017) p. 490-494. Sanyal AJ et als, « Pioglitazone, vitamin E, or placebo for nonalcoholic steatohepatitis », N. Eng. J. Med. 362 (2010) p.1675-1685. 250 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Saotoing Pierre et als, « Évaluation de l’effet insecticide de l’extrait acétonique des feuilles séchées de calotropis procera ait. (asclepiadaceae) chez les adultes de anopheles gambiae, maroua (cameroun) », International Journal of Biological and Chemical Scviences 0 8 /04 (2014) 1438-1444. Savadi R et al., “Antifertility activity of ethanolic extracts of plumbago indica and Aerva lanata on albino rats”, Int J Green Pharm. 3 (2009) p. 230–233. Schilling R., P. Cattan, « La culture du sésame en Afrique tropicale », Oléagineux, vol. 46, no 3 (1991). Schlienger J.-L. et al., « L’épopée de la découverte des vitamines: The history of the discovery of vitamins », Médecine des maladies métaboliques 5/6/12 (2011) p. 593-597. Schürks M et als, « Effects of vitamin E on stroke subtypes: meta-analysis of randomised controlled trials », BMJ 341 (2010). « Scientific Opinion on the re‐evaluation of tocopherol‐rich extract (E 306), α‐ tocopherol (E 307), γ‐tocopherol (E 308) and δ‐tocopherol (E 309) as food additives », EFSA (European Food Safety Autority) Journal 30/09 (2015) p. 1-2. Seignobos Christian, « L'arbuste Calotropis procera, un épisode de son histoire dans le bassin du lac Tchad », Revue ethnoécologie 9 (2016) p 1-12. Semwal D.P. et als, « Collection status, diversity distribution and medicinal usesof sesame (Sesamum indicum L.) in India », Medicinal Plants - International Journal of Phytomedicines and Related Industries 9/ 2 (2017) p. 129. Sesso HD et al., « Vitamins E and C in the prevention of cardiovascular disease in men: The Physicians' Health Study II Randomized Controlled Trial », JAMA 300 (2008) p. 2123-2133. Sharma Jente et als., « Phytomedecine » 15/10 (2011) p. 1161-1169. 251 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Sharma N.K. et al. “Oxidative injury to protein and their protection by phenolic acid antioxidants from Euphorbia hirta leaves”, Journal of Biotechnology 136 (2008). Shirwaikar A et als., “Effect of Aerva lanata on cisplatin and gentamicin models of acute renal failure”, J Ethnopharmacol 90 (2004) p. 81–86. Shivanand D. Jolad et als, “Commercially processed dry ginger (Zingiber officinale): composition and effects on LPS-stimulated PGE2 production”, Phytochemistry 66/13/07 (2005) p.1614-1635. Shoji A. , “Contact dermatits to Aloe arborescens”, Contact dermatitis 8 (1982) p. 164- 167. Singh Simon et al., « La naissance de la médecine scientifique (1)], SPS no 295 04 (2011). Spanyár P. et al., « Über die Stabilisierung von Vitamin C in Lebensmitteln », Zeitschrift für Lebensmittel-Untersuchung und Forschung, vol. 120, no 1, 1963, p. 1-17. Snoussi M. et als, « Chemical composition and antibiofilm activity of Petroselinum crispum and Ocimum basilicum essential oils against Vibrio spp. strains », Microbial Pathogenesis 90 (2016) p. 13-21. Snow Val « Vitamin E », Healthy Food Near Me, 12/03 (2021) p. 1-3. Sohni YR., Kaimal P. et Bhatt RM., « The antiamoebic effect of a crude drug formulation of herbal extracts against Entamoeba histolytica in vitro and in vivo », Journal of Ethnopharmacology, vol. 45, 1/1 ( 1995), p. 43–52 (DOI 10.1016/0378-8741(94)01194-5). Sonibare M.A, “Use of medicinal plants for the treatment of measles in Nigeria”, Journal of Ethnopharmacology, Volume 122 (2009) p. 268–272. Soundararajan P et als, “Hypolipidemic activity of Aerva lanata on ethylene glycol induced calcium oxalate urolithiasis in rats”, Pharmacologyonline 1 (2007) p. 557–563. Sreeja S. et Sreeja S., « An in vitro study on antiproliferative and antiestrogenic 252 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente effects of Boerhaavia diffusa L. extracts », Journal of Ethnopharmacology, vol. 126, 2 (2009) p. 221–225 (PMID 19723573, DOI 10.1016/j.jep.2009.08.041). Srivastava KC et al., “Ginger (Zingiber officinale) and rheumatic disorders”, Med Hypotheses 29/1/05 (1989) p. 25-28. Srivastava Shalini et als, « BDP-30, a systemic resistance inducer from Boerhaavia diffusa L., suppresses TMV infection, and displays homology with ribosomeinactivating proteins », Journal of Biosciences, vol. 40, 1 (2015) p. 125–135 (DOI 10.1007/s12038-014-9494-0). Stabler SP., « Vitamin B12 deficiency », N Engl J Med 368 (2013) p. 149-160. Suh S Y. et als, « Intravenous Vitamin C administration reduces fatigue in office workers: a double-blind randomized controlled trial », Nutr. J. 11/1 ( 2012) p. 7. Sun Le et als, « The triterpenoids of the bitter gourd (Momordica Charantia) and their pharmacological activities: A review », Journal of Food Composition and Analysis, 01/03 (2021) p. 96. Surgy (de) Albert, "Le « culte des ancêtres » en pays evhé.", Systèmes de pensée en Afrique noire 1 (1975) p. 105-128. Svirbely Joseph Louis et Al., « The chemical nature of vitamin C », Biochemical Journal, vol. 26 (1932) p. 865-870. Szenasi Tamas et al, “Hirta extracts as Immunostimulants”. German Patent Pratheepa, V Sukumaran, N., “Specific and nonspecific immunostimulation study of Euphorbia hirta on Pseudomonas fluorescens -infected Cyprinus carpio”. Pharmaceutical Biology volume 49, issue 5 (2011). 253 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Tanaka S et als, “Vitamin K3 attenuates lipopolysaccharide-induced acute lung injury through inhibition of nuclear factor-kappaB activation”, Clin Exp Immunol 160/02/05 (2010) p. 283-292. Tavera-Mendoza L. et al., « La vitamine du soleil », Pour la Science 03 (2008) p. 7480. « Testées en Chine dans les années 1980 comme contraceptif, les graines de momordique favorisent l’apparition de caractères sexuels masculins et empêchent la production du sperme », Larousse des plantes médicinales, p. 235. Tewari D et als, “Ethnopharmacogical Approaches for Therapy of Jaundice: Part1”, Pharmacol. 15/08 (2017) p. 518. Thivent Viviane, « L’ocytocine ou l’hormone du sacrifice ? », Biologie et santé, 17/06 (2010) p. 1. Tidjani Serpos, (lre éd. 1950), « Rituels », Vodun, Paris, Présence Africaine : 87-94. DOI : 10.3917/presa.008.0297. Tona L. et al, “Biological screening of traditional preparations from some medicinal plants used as antidiarrhoeal in Kinshasa, Congo”, Phytomedicine 6/1 (1999) p. 59-66. Unnithan C. R., « Chemical composition and antibacterial activity of essential oil of Ocimum basilicum of Northern Ethiopia », International Research Journal of Biological Sciences 2/9 (2013) p. 1-4. “Use of local knowledge for contributing to the conservation of Caesalpinia bonduc (l.) Roxb in Southern Benin (West Africa)”, Global Ecology and Conservation 27/06 (2021). 254 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Van-Dunen M.B., « Activité anti-microbienne de Boerhavia diffusa (Nyctaginacée) », greenstone.lecames.org (1985). Vergiat A.-M., « Plantes magiques et médicinales des Féticheurs de l'Oubangui (Région de Bangui) (suite) », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, 17/ 5-6 (1970). Vetrichelvan T et al., “Anti-diabetic activity of alcoholic extract of Aerva lanata (L.) Juss Juss. ex Schultes in rats”, J Ethnopharmacol. 80 (2002) 103–107. Vetrichelvan T et als, “Diuretic and antiinflammatory activities of aerva Ianata in rats”, Indian J Pharm Sci. 62 (2000) p. 300–302. Cf. Soundararajan P et als, “Effect of Aerva lanata on calcium oxalate urolithiasis in rats”, Indian J Exp Biol. 44 (2006) p. 981–986. Victor Herbert, « Vitamin B12: plant sources, requirements and assay », Am Journ Clin Nutr, no 48, 1988, p. 852-858. Vijaya K. S. et al, “Antibacterial effect of theaflavin, polyphenon 60 (Camellia sinensis) and Euphorbia hirta on Shigella spp a cell culture study”. J Ethnopharmacol 49/2 (1995) p. 115-8. Weidel H, « Zur Kenntniss des Nicotins », Justus Liebigs Annalen der Chemie und Pharmacie, vol. 165, no 2, 1873, p. 330–349 (DOI 10.1002/jlac.18731650212. Wendpagnagdé Patricia Rachel Nikiema, Propriétés pharmacochimiques de Calotropis procera Ait. (Asclepiadaceae) récolté au Mali : étude pré-clinique des effets antiinflammatoires et antimicrobiens des extraits des écorces de racines (thèse) » (2005), Faculté de Médecine de Pharmacie et d’OdontoStomatologie, Université de Bamako. Willems M et als, “Anthranoid self-medication causing rapid development of melanosis coli”, Neth J Med. 61/ 01 (2003) p. 22-24. 255 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Wu Li-Chen et als, “Anti-inflammatory Effect of Spilanthol from Spilanthes Acmella on Murine Macrophage by Down-regulating Lps-induced Inflammatory Mediators”, National Medecine Library 049/04 (2008) p. 2341-2349. Xie Lin et als, « Development of 1-N-11C-Methyl-l- and -d-Tryptophan for pharmacokinetic imaging of the immune checkpoint inhibitor 1-MethylTryptophan », Scientific Reports 5/11 (2015). Youssouf M S., “Anti-anaphylactic effect of Euphorbia hirta”. Fitoterapia 78 (2007) p. 535–539. Zamski E et als, « Ultrastructure of Capsaicinoid-Secreting Cells in Pungent and Nonpungent Red Pepper (Capsicum annuum L.) Cultivars », Botanical Gazette 148/1 (1987) p. 1–6. Zapesochnaya G et als, « Canthin-6-one and β-carboline alkaloids from Aerva lanata”, Planta Med. 58 (1992) p. 192–196. Zapesochnaya GG et als, “A study of the herb Aerva lanata. III. Alkaloids”, Chem Nat Compd 27 (1991) p. 336–340. Zapesochnaya GG, et als, “Structure of the alkaloids of Aerva lanata”, Chem Nat Compd 27 (1991) p. 725–728. Zimmermann Sophie, « L'odontalgie : qu'est-ce que c'est ? », Passeport Santé 20/12 (2022) 1-5. Zubira Léa, « Vitamine B5 ou acide pantothénique: tout sur cette vitamine », Passeport Santé Nutrition 06 (2023) p. 1-4. 4.3 Sitographie 256 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente « Abelmoschus esculentus (L.) Moench . The Plant List », Consulté le 30/07/2023 (http://www.theplantlist.org/tpl/record/kew-2609574) p. 1. Adomou A.C et als, « Etude Ethnobotanique des plantes médicinales vendues dans le marché d’Abomey-Calavi au Bénin », Int. J. Biol. Chem. Sci. 6(2) 04 (2012) P. 745-772. http://ajol.info/index.php/ijbcs. « Aerva Lanata (L.) Juss. Ex Schult », Société Française d’Ethnopharmacologie (SFE), Consulté le 22/07/2023 (http://www.ethnopharmacologia.org/recherche-dansprelude/?plant_id=422) p. 1-2. AFSSA, « Apports nutrionnels conseillés en vitamine C pour la population française », Consulté le 10/10/2023 (https://www.google.com/search?client=firefox-bd&q=AFSSA%2C+%C2%AB+Apports+nutrionnels+conseill%C3%A9s+en+v itamine+C+pour+la+population+fran%C3%A7aise+%C2%BB#ip=1 ) p.1 Aina Fern et Richrd Moris, “Cissampelos Owariensis”, Usuful Tropical Plants, Consulté le 04-06-2023 (https://tropical.theferns.info/viewtropical.php?id=Cissampelos+owariensis): 1. Allain Pierre, « Médicaments modifiant la synthèse de facteurs de la coagulation », Consulté Pharmacorama, le 17/09/2023 (https://www.pharmacorama.com/pharmacologie/medicamentscoagulation/medicaments-modifiant-synthese-facteurs-coagulation/ ) p. 1-7. « Allium cepa », Garden opinion, Consulté le 10/08/2023 (https://eol.org/pages/1084354/articles?locale_code=show_all) p. 1-6. « Aloes Vera (Barbadensis Muller », Leader Plant, Consulté le 18/07/2023 (https://www.leaderplant.com/acheter-aloe-vera-1631.html) p. 1-4. 257 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente « Amaranthus Graecizans », Consulté WIKTROP, le 12/07/2023 (https://portal.wiktrop.org/species/show/485) 1-7. «Ambroisie (Chenopodium Ambrosioïdes)”, F.-J Cazin, Traité Pratique Et Raisonné Des Plantes 03/08/2023 Médicinales Indigènes de, 1868, Consulté le (https://www.altheaprovence.com/cazin/ambroisie- chenopodium-ambrosioides/ ) p. 1- 2. « Amorpophallus », Tout sur la botanique, Consulté le 29/07/2023 (https://www.jean-marc-gil-toutsurlabotanique.fr/page/introduction-a-labotanique/les-vegetaux/les-plantes-vivaces-a-tubercules/nomenclature-desplantes-a-tubercules/amorphophallus.html) p. 1-10. Annegret Bollée, Dictionnaire étymologique des créoles français de l'Océan Indien : ptie. Mots d'origine non-française ou inconnue, Buske Verlag, 1er janvier 1993, 596 p.). Antoine Decrouy, « Composition d'une fleur - les différentes parties d'une fleur », Projet Ecolo 12/05 (2023) 1-3, Consulté le 25/06/2023 (https://www.projetecolo.com/composition-d-une-fleur-les-differentesparties-d-une-fleur-192.html). « Arka (Sanskrit, Hindi, Marathi:», Consulté le 20/10/ 2023 (https://www.flickr.com). « Base de données mondiale de l'OEPP », Consulté le 12/07/2023 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Base_de_donn%C3%A9es_mondiale_de_l%2 7OEPP) p. 1-2. Bastianetto Stéphane, « Vitamine B12 », Passeport Santé, Consulté le 05/10/2023 (https://www.passeportsante.net/fr/Sol). Beard G., « Neurasthenia, or nervous exhaustion », The Boston Medical and Surgical Journal, (1869) p. 217–221. 258 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente Berta Laurent, « Aliments les plus riches en iode (I)», Santé et nutrition, Consulté le 09/09/2023 (https://www.laurentberta.com/aliment/top-aliments-plus-richesiode) p.1-3. Berta Laurent, « Aliments les plus riches en potassium (K) », Santé et nutrition, Consulté le 11/09/2023 (https://www.laurentberta.com/aliment/top- aliments-plus-riches-potassium) p. 1-3. Berta Laurent, « Aliments les plus riches en vitamine B1 (Thiamine) », Santé et nutition, Consulté le 21/08/2023 (https://www.laurentberta.com/aliment/top-aliments-plus-riches-vitamineb1) p. 1-3. Berta Laurent, « Aliments les plus riches en vitamine a (rétinol) », Santé et nutrition, Consulté le 09/09/2023 (https://www.laurentberta.com/aliment/top- aliments-plus-riches-vitamine-a-retinol) p. 1-3. Berta Laurent, « Aliments les plus riches en vitamine B2 (riboflavine) », Santé et nutrition, Consulté le 19/09/2023 (https://www.laurentberta.com/aliment/top-aliments-plus-riches-vitamineb2) p. 1-3. Berta Laurent, « aliments les plus riches en vitamine B3 (niacine, ex- vitamine pp) », Santé et nutrition, Consulté le 20/08/2023 (https://www.laurentberta.com/aliment/top-aliments-plus-riches-vitamine-b3 ) p. 1-3. Betra Laurent, « Aliments les plus riches en vitamine B5 », Santé et nutrition, Consulté le 20/08/2023 (https://www.laurentberta.com/aliment/topaliments-plus-riches-vitamine-b5 ) p. 1-3. Berta Laurent, « Aliments plus riches en vitamine B6 (pyridoxine) », Santé et nutrition, Consulté le 05/09/2023 (https://www.laurentberta.com/aliment/top-aliments-plus-riches-vitamineb6) p. 1-3. Berta, Laurent « Aliments les plus riches en vitamine B9 (folates, acide folique) », Santé et nutrition, Consulté le 05/09/2023 259 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente (https://www.laurentberta.com/aliment/top-aliments-plus-riches-vitamine-b9 ) p. 1-3. Berta Laurent, « Aliments les plus riches en vitamine B12 (colabalamines) », Santé et nutrition, consulté le 06/09/2023 (https://www.laurentberta.com/aliment/top-aliments-plus-riches-vitamineb12) p. 1-3. Berta Laurent, « Aliments les plus riches en vitamine C (acide ascorbique) », Santé et nutrition, Consulté le 07/09/2023 (https://www.laurentberta.com/aliment/top-aliments-plus-riches-vitamine-c) p. 1-3. “Besoins en vitamine B1”, Wikipédia, L’Ecyclopédie libre, Consulté le 22/08/2023 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Vitamine_B1#Le_complexe_pyruvate_d%C3 %A9carboxylase ) p. 1-3. Betscoun-Muselli Isabelle, « Les nénuphars jaune et blanc (Nuphar Lutea l. sibth et sm, Nymphaea Alba l.) (nymphéacées) », Dumas Uga Ufrp (1989)– Université de Grenoble Alpes 26/07 (2020) p. 1-2. Bhowmik Debjit et als, « Traditional Indian Herbs: Punarnava and Its Medicinal Importance », Journal of Pharmacognosy and Phytochemistry, vol. 1, 1 (2012) p. 52–57 . Birlouez Éric, Petite et grande histoire des légumes, Quæ, coll. « Carnets de sciences » (2020) 175 p. (ISBN 978-2-7592-3196-6), Légumes d'antan et d'ailleurs, « Le gombo : des fruits verts à tout faire », p. 170-171. « Caesalpinia bonduc », Ressources végétales de l'Afrique tropicale (PRONTA), Consulté le 18/10/2023 (https://uses.plantnetproject.org/f/index.php?title=Caesalpinia_bonduc_(PROTA)&mobileaction=to ggle_view_desktop) p. 1-3. « Cancer : les différents types de traitements », consulté le 18/06/2023 (https://www.roche.fr/fr/patients/info-patients-cancer/traitementcancer/traitements-cancer.html) p. 1-3. 260 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente “Capsicum annuum L: piment annuel”, Consulté le 08/08/2023 (https://www.infoflora.ch/fr/flore/capsicum-annuum.html ) p. 1-2. Cathérine Conan, « Le Conmsulté basilic », Passeport Santé Nutrition 23/02 (2021) 1-4. en ligne le 04-06-2023 (https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.as px?doc=basilic_nu) 1-4. Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL), « Définition de prophylaxie », Consulté le 30/06/ 2023 (https://www.cnrtl.fr/definition/academie9/prophylaxie). « Compléments alimentaires: les plantes, vitamines et minéraux la base des compléments alimentaires : Liste plantes médicinales de A à Z, Phyllanthus », Conua, Consulté le 02/08/2023 (https://www.complementsalimentaires.co/phyllanthus/) p. 1-2. « Conseils santé. Les plantes qui luttent contre les cancers », MeSoigner.fr, Consulté le 18/06/2023 (https://www.mesoigner.fr/conseils/590-les-plantesqui-luttent-contre-les-cancers) 1-2. « Congenital adrenal hyperplasia: MedlinePlus Medical Encyclopedia », Consulté le 30/0672023 (https://medlineplus.gov/ency/article/000411.htm). Conseil Supérieur d'Hygiène de Belgique, « Recommandations nutrionnelles pour la Belgique », PDF, consulté le 10/10/20/2023(https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source= web&cd=&ved=2ahUKEwiGtPvy4eqBAxVsiP0HHTsoBvcQFnoECBEQAQ &url=https%3A%2F%2Fwww.health.belgium.be%) p. 60. « Cushing disease: MedlinePlus Medical Encyclopedia », Consulté le 30 /0672023 (https://medlineplus.gov/ency/article/000410.htm) 261 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente « Cyperus esculentus (souchet comestible), Aquaportail, Consulté le 04/08/2023 (https://www.aquaportail.com/fiche-plante-45-cyperus-esculentus.html) p. 15. « Découverte d’une fonction majeure de la vitamine E », La nutrition, Consulté le 17/09/2023 (https://www.lanutrition.fr/les-news/decouverte-dune-fonctionmajeure-de-la-vitamine-e) p. 1. « 2.506 liste des aliments riches en vitamine B2 (hydrosolubles), riboflavine », Bianca au naturel, consulté le 19/09/2023 (https://biorganic.blog/2018/04/07/2-506-aliment-riches-en-vitamine-b2-ouriboflavine/ ) p. 1- 34. « 2.507. Liste des aliments d’origines végétales et leur contenu en vitamine B3 », Bianca au Naturel, Consulté le 22/09/2023 (https://biorganic.blog/2018/04/08/2-507-liste-des-aliments-riche-envitamine-b3-ou-niacine/) p. 1-47. «2.508 aliments riches en vitamine B5 (hydrosolubles), acide pantothénique », Bianca au Naturel, Consulté le 22/09/2023 (https://biorganic.blog/2018/04/08/2508-aliment-riches-en-vitamine-b5-ou-acide-pantothenique/) p. 1-36. « 2.510 aliment riches en vitamine B8 (hydrosolubles), vitamine h, biotine », Bianca Naturel, Consulté le 25/09/2023(htt ps://biorganic.blog/2018/04/09/2-510aliment-riches-en-vitamine-b8-ou-vitamine-h-ou-biotine/) p. 1-5. 262 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente « 2.511 aliment riches en vitamine B9 (hydrosolubles), acide folique », Bianca au Naturel, Consulté le 29/09/2023 (https://biorganic.blog/2018/04/10/2-511aliment-riches-en-vitamine-b9-ou-acide-folique/) p. 1-73. « 2.512 Aliments riches en vitamine B12 (hydrosolubles), cobalamine », Bianca au Naturel, Consulté le 03/10/2023 (https://biorganic.blog/2018/04/11/2-512aliment-riches-en-vitamine-b12-ou-cobalamine/) p. 1-56. « 2.513 aliment riches en vitamine C (hydrosolubles), acide ascorbique » bianca au naturel, consulté le 06/10/2023 (https://biorganic.blog/2018/04/12/2-513aliment-riches-en-vitamine-c-ou-acide-ascorbique/ ) p. 1-51. « 10 aliments pour faire baisser sa tension ». Paseport Santé, Consulté le 20/06/2023 (https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.asp x?doc=10-aliments-pour-faire-baisser-sa-tension ) 1-4. « Eclipta Prostata », WIKTROP, Consulté le 09/06 2023 (https://portal.wiktrop.org/fr/species/show/120) 1-7. Éditions Larousse, « Leucorrhée ou perte blanche ou perte vaginale - LAROUSSE », Consulté le 29/06/ 2023 (https://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/leucorrh%C3%A9e/14198). « Euphorbia Hirta (Nyantuku, Kavanatovu ou Umutenga): Une plante médicinale de premier ordre. Une petite euphorbe efficace pour traiter les diarrhées, dysenteries, amibes et bien d’autres maux », La vie re-belle, 20/10 (2019), consulté le 04/06/2023 nyantuku?lang=fr )1-30. (https://lavierebelle.org/euphorbia-hirta- 263 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente « Flora of Pakistan: Abelmoschus esculentus », Consulté le 30/07/2023 (http://www.efloras.org/florataxon.aspx?flora_id=5&taxon_id=200013666 ) p. 1. « Flore des serres et des jardins de l'Europe : annales générales d'horticulture », Houtte & Gyselnyck, 1er janvier 1855, Consultée le 29/06/2023 (https://www.proquest.com/docview/2090362650). Florimond A., Pothet A., « Méristème végétsatif », Consulté le 01/07/ 2023 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Apex_v%C3%A9g%C3%A9tal ). GBIF Secretariat. “GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset », Consulté le 12/07/2023 (https://www.gbif.org/dataset/d7dddbf4-2cf0-4f39-9b2a- bb099caae36c) p. 1-3. Germain Marie-Sophie, « Vitamine C pour cochon d’Inde- Alimentation du cochon d’Inde », Consulté le 10/10/2023 (https://www.google.com/search?client=firefox-bd&sca_esv=572078159&sxsrf=AM9HkKl6Tgm1NyBurge6nxn1SVz8sCAWg:1696916789778&q=MarieSophie+Germain,+%C2%AB+Vitamine+C+pour+cochon+d%27Inde) p. 1. Giuseppe Mazza, «Momordica charantia », Consulté le 29/06/2023 (https://www.monaconatureencyclopedia.com/momordica-charantia/). « Gombo », Ooreka, Consulté le 16/07/2023 (https://jardinage.ooreka.fr/plante/voir/593/gombo) p. 1-4. « Graines en bas feuilles pot 1 litre », Pépinière de Lestrade (2020), Consulté le 02/08/2023 (https://pepinieredelestrade.fr/medicinales/317-graine-en-bas- feuilles-pot-1-litre.html) p. 1. “Herbs and Plants. Talinum Paniculatum. A Vital Dedicinal Plant”, South World 01/09 (2021) , Consulté le 02 /06/ 2023 (https://www.southworld.net/herbsplant-talinum-paniculatum-a-vital-medicinal-plant/)1-2. 264 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente « Huile de Hlinwe (Phyllanthus amarus) 100% bio », Vite Servi, Consulté 02/08/2023 le (https://viteservi.com/produit/huile-de-hlinwe-phyllanthus- amarus-100-bio/) p. 1-3. « Hyperplasia: MedlinePlus Medical Encyclopedia”, Consulté le 30/06/2023 (https://medlineplus.gov/ency/article/003441.htm). « Hysope africaine“, Blog : Quetes spirituelles à Grenobles, Consulté le 21/10/2023 (https://www.luminessens.org/post/l-hysope-africaine) p. 1-6. « Infections génitales de la femme. Leuchorrhées », Consulté le 29/06/2023 (http://www.cngof.net/E-book/GO-2016/CH-28.htm). Joan V et al, « Amenorrhée », Le Manuel MSD (MD, University of Virginia Health System; Examen médical janv. 2023), Consulté le 18/06 /2023. (https://www.msdmanuals.com/fr/professional/gyn%C3%A9cologie-et-) : 1-6. « La feuille, description globale », Les Jardins du Gué 27/12 (2010), Consultté le 25/06/2023 (https://www.jardinsdugue.eu/la-feuille-description-globale/). « La Mormodique », Books of Dante (2018), Coinsulté le 03/06/2023 (https://booksofdante.wordpress.com/2018/02/26/la-momordiquemomordica-charantia/) 1-4. « La vitamine A », Nutritiuion, Consulté le 08/09/2023 (https://www.caducee.net/Fiches-techniques/vitaminea.asp ) p. 1-3. « La vitamine B2 », Caducee.net, Consulté le 19/09/2023 (https://www.caducee.net/Fiches-techniques/vitamineb-2.asp) p. 1-2. «La vitamine Den prévention du cancer ? », Passeportsante.net, Consulté le 17/09/2023. (https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=20 06011147) p. 1. 265 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente « Le bissap », Ile aux épices, Consulté le 10/08/2023 (https://ileauxepices.com/blog/2018/06/28/le-bissap-jus-dhibiscus-recette-etbienfaits-pour-la-sante/wpid17065/ ) p. 1-6. « Le chrysanthellum : protecteur de foie », Le Monde, Consulté le 05/08/2023 (https://jardinage.lemonde.fr/dossier-2971-chrysanthellum-protecteurfoie.html) p. 1-2. Lebourgeois Thomas (CIRAD) et al., « IDAO- A Multimedia Approach to Computer Aided Identification », AdventOI - Principales adventices des îles du sudouest de l'Océan indien Consulté le 03/07/2023 (https://idao.cirad.fr/applications). « Les bienfaits de la vitamine B2 (Riboflavine) », Laboratoire Lescuyer, Consulté le 21/08/2023 (https://www.laboratoire-lescuyer.com/nos-actifs/vitamine-b2riboflavine#definition ) p. 1-3. «Les bienfaits du romarin », Soriavie, Consulté le 22/07/2023 (https://soriavie.fr/plantes-medicinales/romarin-bienfait) p. 1-2. « Les ennuis et maladies génicologiques : les pertes blanches », Consulté le 29/06/ 2023 (http://www.cngof.fr/maladies/343-les-pertes-blanches). « Les parties d’une plante », Parlons Sciences 26/01 (2023) 1-3, Consulté le 25/06/ 2023 (https://parlonssciences.ca/ressources-pedagogiques/documents- dinformation/les-parties-dune-plante). « Les vertus du nénuphar en cosmétique et santé », Rustica, Consulté le 29/05/2023 (https://www.rustica.fr/cosmetique-naturelle/bien-etre-naturel-bienfaitsnenuphar ) 1-2. «L’hysope en Afrique », La fleur curieuse 06/01 (2020) 1-2. Consultée le 27/04/ 2023 (https://www.lafleurcurieuse.fr/culture/lhysope-en-afrique/). 266 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente « Liste des aliments d’origines végétales et leur contenu en vitamine B6 », bianca au naturel, consulté le 24/09/2023 (https://biorganic.blog/2018/04/09/2-509aliment-riches-en-vitamine-b6-ou-pyridoxine/) p. 1-28. « Liste : Quels sont les aliments les plus riches en vitamine B3 ou PP (Niacine et Nicotinamine) », Regivia, Consulté le 21/08/2023 (https://www.regivia.com/alimentation-et-nutrition/les-micronutriments/lesvitamines/vitamine-b3-niacine-pp/aliments-les-plus-riches-en-vitamineb3/#google_vignette) p. 1-3. « Lycopode : quelle utilisation et bienfaits en homéopathie ? », Passeport Santé, Herbier Médicinal-plante, Consulté le 08/07/ 2023 (https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/HerbierMedicinal/Plante.aspx? doc=lycopode-utilisation-bienfaits-homeopathie ) p. 1-5. Mchangama M. et al., « Recueil d’une pharmacopée à Mayotte: Le savoir sur les plantes médicinales de Maoulida Mchangama », Langues, savoirs et pouvoirs dans l'océan Indien occidental http://oceanindien.revues.org/1770. « Mon potager et jardin bio : Fiche technique de la culture biologique du souchet comestible », Bioenligne.com, Consulté le 04/08/2023 (https://www.bio- enligne.com/jardin-biologique/794-souchet.html) p. 1-2. Netgen, « L’ocytocine : hormone de l’amour, de la onfiance et du kien conjugal et social », Revue Médicale Suisse, , Consulté le 30/06/ 2023 (https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2012/revue-medicale-suisse333/l-ocytocine-hormone-de-l-amour-de-la-confiance-et-du-lien-conjugal-etsocial). “Microstachys Chamaelea”, Consulté le 08/06/ 2023 (https://tropical.theferns.info/viewtropical.php?id=Microstachys+chamaelea) 1. MNHN et OFB, « Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) », Consulté le 12/07/2023 (https://inpn.mnhn.fr/accueil/index ) p. 1-2. 267 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente « Nutrient Profile : Bitter melon (Momordica charantia) », Consulté le 28/09/2023 (https://www.belinediteur.com/search?search_api_fulltext=%C2%AB+Nutrient+Profile+%3A+ Bitter). “Phyllanthus amarus (prota) », Pl@ntuse, Consulté le 02/08/2023 (https://uses.plantnet-project.org/fr/Phyllanthus_amarus_(PROTA) p. 1-3. Pucciok Pietro « Zingiber officinalis », Monaco Nature Encyclopedia. Discover the biodiversity, Consulté le 04/08/2023 (https://www.monaconatureencyclopedia.com/zingiber-officinale/?lang=fr) p. 1-2. Pinkerton JoAnn V, “Amenorrhée”, Le Manuel MSD (MD, University of Virginia Health System; Examen médical janv. 2023), Consulté le 18/06 /2023 (https://www.msdmanuals.com/fr/professional/gyn%C3%A9cologie-etobst%C3%A9trique/troubles-menstruels/am%C3%A9norrh%C3%A9e ) : 16. « Plantes à propriétés : fébrifiuge », Génial Végétal, Consulté le 26/06/2023 (https://www.genialvegetal.net/+-Plantes-propriete-febrifuge-+) p. 1-3. « plantes anti-diabète: baisser la glycémie avec les plantes », Mes bienfaits, Consulté le 20/06/ 2023 (https://www.mesbienfaits.com/plantes-diabete-glycemie/ )14. “Esculentus Plants of the World on line (POWO): Abelmoschus esculentus (L) Moensch“, Consulté le 30/07/2023 (https://powo.science.kew.org/taxon/urn:lsid:ipni.org:names:558006-1) « Prostate Enlargement : Benign Prostatic Hyperplsia » , Consulté le 30/06/2023 (https://www.niddk.nih.gov/health-information/urologic-diseases/prostateproblems/prostate-enlargement-benign-prostatic-hyperplasia). 268 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente « Pyrexie et apyrexie », Ooreka Santé, Consulté le 18/06/2023 (https://premierssecours.ooreka.fr/astuce/voir/724289/pyrexie-et-apyrexie) 1-2. « Quand l’Hydropysie se soigne au naturel», Jardinier malin, Naure et Jardin, et Consulté le 18/06/ 2023 (https://www.jardiner-malin.fr/sante/soigner- hydropisie-plantes.html )1-3. « Quels sont les symptômes d’une carence en vitamine B5 », Femina, Consulté le 04/09/2023 (https://www.femina.fr/article/quels-sont-les-symptomes-d-unecarence-en-vitamine-b5) p. 1-2. Ranarijona H. L et als, « Les plantes magiques traditionnelles les plus réputées des femmes de la ville de Mahajanga » http://www.commissionoceanindien.org. « Salvia rosmarinus schleiden », Handb. Med.-Pharm. Bot. 1: 265, 1852, consulté le 30/07/2023 (https://www.gbif.org/fr/species/118557516) p.1. « Sauge officinale », Consulté le 30/07/2023 (https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=%C2%AB+Sauge ) p. 1-2. Schmelzer G.H. et Al., Plantes médicinales 11, PROTA / Pl@ntUse, 2008, Consulté le 23/10/2023 (https://uses.plantnet project.org/f/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Plantes_m%C3%A9dicinales_ (PROTA)&pagefrom=Rq). “Scientific Name of Sanke's Tongue: Microstachys Chamaelea/ Sebastiana Chamaelea”, All about Ayurveda and Medicinal Plants, Consulté le 08/06/ 2023 (http://www.medicinalplantsindia.com/sankes-tongue.html) p.1. Siemonsma J.S. et al., “Abelmoschus esculentus (L) Moench”, Prota.org, PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), 2004, Coinsulté le 30/07/2023 (https://scirp.org/reference/referencespapers.aspx?referenceid=3187956) Sindete Mariette et als, “A 90-day oral toxicity study of an ethanolic root extract of Caesalpinia bonduc (l.)Roxb. in wistar rats”, Evidence based Complementary 269 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente ant literature Medecine (Hinawi (2021) p. 1-.12| Article id 6620026 | https://doi.org/10.1155/2021/6620026. Société des Gends de Lettres, “Talinum Paniculatum”, Jardin ! L’Encyclopée, Consulté le 02-06-2023 (http://nature.jardin.free.fr/1107/talinum_paniculatum.html) p.1-2. “Spilanthe”, Consulté le 08/06/2023 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Spilanthes ) p. 1. Suzuki Umetarō et al., , « Sur un ingrédient actif du son »], Tokyo Kagaku Kaishi, 32/01 (1911) p. 4–17 ; 144–146 ; 335–358, (ISSN 0371-8409, eISSN 1881-1116, DOI 10.1246/nikkashi1880.32.4, Consulté le 20/09/2023 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Umetar%C5%8D_Suzuki#cite_note-1 ) . “Tela Botanica”, (https://www.tela-botanica.org/mentions-legales/) Licence, CC BYSA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, Consulté le 10/08/2023. « Top 6 des aliments qui contiennent de vitamine B3 », Femina, Consulté le 20/08/2023 (https://www.femina.fr/article/top-6-des-aliments-quicontiennent-de-la-vitamine-b3) p. 1-2. USDA, Agricultural Reaserch Service, National Plant Germplasm System, Germplasm Resources Information Network (GRIN-Taxinomy). National Germplasm Resources Laboratory, Beltsville, Maryland, Consulté le 29/06/2023 (https://www.google.com/search?q=Agricultural+Research+Service%2C+Nati onal+Plant). « Valeur nutritive du pourpier », Consulté le 07/06/2023 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Portulaca_oleracea#cite_note-14) 1-3. « Vertus médicinales des plantes sauvages : Nénuphar », Chezmamielucete, Consulté le 30/07/ 2023 (http://chezmamielucette.eklablog.com/vertusmedicinales-des-plantes-sauvages-nenuphar-) 1-3. 270 DES PLANTES MIRACULEUSES POUR UNE SANTÉ PRODIGIEUSE. Perspective d’une santé plus résiliente « Vitamine B5: caractéristiques, carence et dangers », Laboratoire Synergia, Consulté le 05/09/2023 (https://synergiashop.com/fr/blog/vitamine-b5caracteristiques-carence-et-dangers-n152 ) p. 1-3. « Vitamine B9 : qu’est-ce que c’est ? », Futura, Consulté le 01/10/2023 (https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-vitamine-b96122/ ) p.1. « Vitamine B12 ou cobalamine », Passeport Santé Nutrition, Consulté le 04/10/2023 (https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.aspx ?doc=vitamine-b12_nu ) p.1-2. “Vitamine B12: spécificités et vertus”, Médecine-Anti-Age.com, Consulté le 03/10/2023 (https://www.medecine-anti-age.com/les-vitamines/vitamineb12) 1-2. « Vitamine D dans la prise en charge de la sclérose en plaques », cochrane.org, £0 ans de données probantes, Consulté le 17/09/2023 (https://www.cochrane.org/fr/CD008422/MS_vitamine-d-dans-la-prise-encharge-de-la-sclerose-en-plaques) p. 1. “Vitamin D supplementation reduces insulin resistance in South Asian women living in New Zealand who are inulin reistant and vitamin D deficient- a randomised, placebo-controlled trial””, British Journal of Nutrition (BJN), Consulté le 17/09/2023 (https://www.cambridge.org/core/journals/britishjournal-of-nutrition/article/vitamin-d-) p. 1-8. « Zoom sur les vertus du Capsicum », Kinémedical : l’expert naturel des professionnels de la santé, Consulté le 09/08/2023 (https://www.kinemedical.fr/fr/dossiers/tous-les-dossiers/zoom-vertuscapsicum) p. 1-2.

RELATED PAPERS

RELATED TOPICS

Log In

DES PLANTES MIRACULEUSES POUR

DES PLANTES MIRACULEUSES POUR

Related Papers

RELATED PAPERS

RELATED TOPICS