European Scientific Journal April 2020 edition Vol.16, No.12 ISSN: 1857-7881 (Print) e - ISSN 1857-7431
Structure, Composition Et Diversité Floristiques De
La Forêt De La Djoumouna (République du Congo)
Edmond Sylvestre Miabangana, PhD
Herbier National du Congo (IEC), Institut National en Recherches Exactes et
Naturelles (IRSEN), Cité scientifique de Brazzaville, République du Congo
Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche (ANVAR),
Cité scientifique de Brazzaville, République du Congo
Doi:10.19044/esj.2020.v16n12p179
URL:http://dx.doi.org/10.19044/esj.2020.v16n12p179
Résumé
Une analyse floristique et structurale de la forêt de la Djoumouna ;
dans la ceinture suburbaine, au sud-est de Brazzaville ; a été entreprise sur une
superficie forestière de 10 hectares environ. L’objectif était d’approfondir la
connaissance de la diversité floristique, par la caractérisation de la structure
du peuplement forestier. 25 relevés de végétation ont été exécutés, en tenant
compte des mesures dendrométriques de tous les individus ligneux de DBH ≥
10 cm à 1,30 m de hauteur du sol. Après traitement des données structurales,
le peuplement forestier recèle une surface basale de 28 m²/ha sur une densité
moyenne de 653 individus provenant, de123 espèces végétales et dont la
famille des Leguminosae est la plus importante. Il réalise respectivement de
6,94 bits et 1,4 comme indices de diversité de Shannon-Weaver et
d’équitabilité de Piélou. Deux espèces dominent l’ossature structurale,
Pentaclethra eetveldeana De Wild. et T.Durand et Pentaclethra macrophylla
Benth., qui réalisent les valeurs les plus élevées de surface terrière et d’Indice
de Valeur d’Importance. Ces dernières réalisent respectivement 11 et 05
m²/ha, et 54 et 30,5 de valeurs correspondantes. Ce trait justifie la
dénomination structurale de cet îlot forestier. Ce peuplement forestier riche et
diversifié, projette une bonne structuration, témoignant ainsi sa maturité. Ce
trait milite en faveur de l’élaboration d’un plan d’aménagement à titre
conservatoire.
Mots-clés : Richesse Et Diversité Floristiques, Végétation, Aménagement
Forestier, Djoumouna
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Floristic Structure, Composition, and Diversity
of the Djoumouna Forest (Republic of Congo)
Edmond Sylvestre Miabangana, PhD
Herbier National du Congo (IEC), Institut National en Recherches Exactes et
Naturelles (IRSEN), Cité scientifique de Brazzaville, République du Congo
Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche (ANVAR),
Cité scientifique de Brazzaville, République du Congo
Abstract
A floristic and structural analysis of the Djoumouna forest in the
suburban belt, southeast of Brazzaville, was carried out in a forest area of
about 10 hectares. This paper focuses on deepening the knowledge of plant
diversity by characterizing the structure of the forest stand. 25 vegetation
surveys were carried out, taking into account dendrometric measurements of
all DBH woody individuals ≥ 10 cm at 1.30 m height from the ground. After
processing the structural data, the forest stand has a basal area of 28 m²/ha.
This is with an average density of 653 individuals from 123 plant species, of
which the Leguminosae family is the most important. It realizes 6.94 bits and
1.4 respectively as indices of diversity of Shannon-Weaver and evenness of
Piélou. Two species dominate the structural framework, Pentaclethra
eetveldeana (De Wild. and T.Durand) and Pentaclethra macrophylla (Benth).
This achieves the highest basal area and Value Index of Importance values.
The two species realize 11 m²/ha and 05 m²/ha respectively with
corresponding values of 54 and 30.5. This feature justifies the structural
denomination of the forest block. As a result of the rich and diversified forest
population, a good structure is projected, thus testifying to its maturity. The
feature militates in favour of the elaboration of a development plan as a
precautionary measure.
Keywords: Plant Richness And Diversity, Vegetation, Forest Management,
Djoumouna
Introduction
La dégradation des portions d’écosystèmes forestiers, urbains et
périurbains, demeure l’une des préoccupations environnementales auxquelles
sont confrontés les pays d’Afrique centrale (Marien, 2008). En ce qui concerne
l’hinterland brazzavillois, sous l’effet conjugué de la croissance spatiale et
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démographique, les forêts matures ont été écrémées pour l’occupation et
l’utilisation des sols. Ces dernières ont été supplantées par une végétation de
substitution, formée entre autres, des vastes étendues de formations herbacées
à Hyparrhenia diplandra (Hack.) Stapf, des jachères à Panicum maximum
Jacq. et des formations synanthropiques à tendance nitrophile. Quant aux
habitats ligneux de substitution, ce sont les fourrés à Sclerocroton cornutus
(Pax) Kruijt et Roebers et Oncoba welwitschii Oliv. qui sont décelés sur terre
ferme et ceux d’Alchornea cordifolia (Schumach. et Thonn.) Müll.Arg. et
Trachyphrynium braunianum (K.Schum.) Baker, sur substrat édaphique de sol
hydromorphe (Miabangana, 2019).
Comme conséquence de la dégradation biophysique, la ceinture
périurbaine de Brazzaville, projette une matrice paysagère fortement
anthropisée. Elle intègre la mosaïque forêt-savane du Congo-Ogooué, comme
l’une des écorégions d’Afrique centrale forestière (White & Vande weghe,
2008). Cependant, quelques rares îlots forestiers résiduels, se concentrent
autour des grandes rivières, dont nombreuses sont des tributaires du fleuve
Congo. Ces cordons ripicoles, bien occurrents en taxons relevant des
Caesalpinioideae, sont interprétés comme des vestiges de la Dernière
Glaciation Maximale du Pléistocène (Vincens et al., 2000 ; Ngomanda et al.,
2009). Outre les forêts insulaires du fleuve Congo, conservées jusqu’à nos
jours, en raison de leur incessibilité, entretenue par le régime hydrologique ;
celles de la portion continentale, le sont grâce à une protection institutionnelle.
Parmi ces derniers, on décèle la forêt refuge périurbaine de la Djoumouna,
sous cotutelle de l’Association des Scouts et Guides Catholiques du Congo
(ASGC) et du Centre piscicole domanial. Ce site reflète une vitrine de la
phytodiversité de la ceinture périurbaine de Brazzaville. Ce trait justifiait
l’inscription cet habitat forestier parmi les vingt-trois sites critiques du pays
par le Ministère des Eaux et Forêts le 25 juin 1974. Cette dernière, motivée
suite à la sixième résolution prise au III ème Congrès International du Fond
Mondial pour la Nature (WWF), lors de sa réunion à Bonn le 5 octobre 1973.
En dehors de la forte représentativité de sa florule au sein de l’Herbier
National (IEC), quelques travaux y sont répertoriés, en ethnobotanique
(Miabangana & Honjuila Miokono, 2015 ; 2016), en phytogéographie
(Miabangana et al., 2016) et en phytosociologie (Miabangana, Op.cit).
Cependant ces données sus reprises, demeurent insuffisantes du fait
qu’elles ne projettent pas toute la diversité floristique ; paramètre
indispensable dans la détermination des indicateurs de la dynamique des
phytocénoses et base incontournable dans l’aménagement forestier. De même
de nombreux auteurs, tels Pitman et al. (2001) soulignent que la structure
spatiale des espèces est l’un des paramètres clés en écologie pour la
compréhension des processus écologiques et du fonctionnement des
écosystèmes forestiers. Cristea (1997) abonde dans le même sens et souligne
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qu’on ne peut pas faire l’écophylaxie forestière, de l’évaluation de la qualité
de l’environnement, de la conservation des zoocénoses, de la géomorphologie,
de la gestion des réserves naturelles, etc. sans connaître la structure, la
dynamique et le fonctionnement des phytocénoses.
La présente note se propose de caractériser la structure du peuplement
forestier ; par l’approche du relevé polyvalent. Cette approche
complémentaire de caractérisation écologique vient renforcer la connaissance
de cette phytodiversité, en vue d’une gestion durable du site.
Matériel et méthodes
Site d’étude
La forêt de la Djoumouna est comprise entre les longitudes
E15°09’18’’ et E15°08’42’’ et les latitudes S4°21’18’’ et S4°21’54’’ (Figure
1). Elle est située dans le Département administratif du Pool, dans la souspréfecture de Goma tsé-tsé, et dans un vaste domaine de Yaka-Yaka. Ce
domaine est situé à vingt-quatre kilomètres au sud-est de Brazzaville. Il est
arrosé par un cours d’eau permanente, petit affluent du fleuve Congo, la
Djoumouna qui prend sa source à Koubola, à une quinzaine de kilomètres en
amont. Il est limité à l’est, par la rivière Djoumouna et l’un de ses affluents, la
Maloto ; au sud, par la ferme piscicole de Djoumouna, la Ngarage et la
Ngabankala dont les sources sont voisines ; à l’ouest par d’autres affluents de
la Djoumouna et la route Nganga Lingolo-Linzolo.
Figure 1. Localisation de la zone d'étude
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Géomorphologiquement le site de la Djoumouna est une pente qui fait
suite au plateau de Yaka Yaka qui abritait l’ancienne chefferie traditionnelle.
Ce site surplombe la rivière éponyme qui le parcourt sur près d’un kilomètre.
La forêt occupe les deux flancs d’une vallée encaissée taillée par la rivière.
Les rebords de la forêt présentent des pentes raides de près 30° au niveau des
cascades qui présentent par endroits de déclivités de 10 mètres le long de la
rivière où affleure une dalle gréseuse. D’une longueur maximale de 620 mètres
et d’une largeur correspondante de 270 mètres, la forêt couvre une superficie
de 10,2 hectares.
Le climat est bas-congolais de type soudano-guinéen (Aubréville, 1949
; Samba-Kimbata, 1978) qui, selon la classification de Köppen (1936) est de
type AW4, c’est-à-dire caractérisé par une saison pluvieuse longue,
entrecoupée par une saison sèche de trois à quatre mois, de juin à septembre.
Le climat est tropical humide, de type bas-congolais (Samba-Kimbata,
1978 ; Atlas 2001) qui, selon la classification de Köppen (1936) est de type
AW4, c’est-à-dire caractérisé par une saison pluvieuse longue, entrecoupée par
une saison sèche de trois à quatre mois, de juin à septembre.
Le substratum géologique est représenté essentiellement par des
formations sédimentaires du Précambrien supérieur, de nature schistogréseuse où elles forment la série de l’Inkisi, et composé des arkoses et des
grès feldspathiques, alors que les sols appartiennent à la classe des sols
ferralitiques fortement désaturés remaniés jaunes (Denis, 1974).
Au niveau de la chorologie locale, le site est situé dans un écotone
phytogéographique entre les sous-centres Congolais et Bas-Guinéen
(Miabangana et al., Op cit), dans le Secteur de transition Bas-guinéozambézien et du District floristique du Plateau des Cataractes (Kimpouni et
al., 1992).
Méthodes de collecte et de traitement des données
A partir d’un plan d’échantillonnage géoréférencé du site, de 10
hectares de superficie forestière, 25 relevés de végétation ont été exécutés, de
février à août 2016. Ces relevés ont couvert 16 % de la superficie forestière.
Le tiers de la superficie du site, du côté de la rive droite de la rivière éponyme,
est dominé par Bambusa vulgaris Schrad. ex J.C.Wendl., planté pour stabiliser
le talus pour l’aménagement de la station aquacole domaniale, lors de la
construction de la bretelle routière Nganga Lingolo-Linzolo, courant les
années 1960.
Les mesures dendrométriques des espèces végétales, ont concerné les
arbres et arbustes requérant une circonférence à hauteur de poitrine, CHP≥
31,4 cm (équivalent du diamètre à hauteur de poitrine, dhp ≥ 10 cm ou D1,3 ≥
10 cm). Ces dernières, ont tenu compte des ajustements avec les individus
présentant des racines échasses, des contreforts et des cannelures
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(Pierlot,1966). Tous les autres ligneux, situés hors du relevé ont été également
soumis à des mensurations et rattachés au relevé adjacent pour intégrer leur
poids structural.
L’identification des espèces, amorcée in situ, a été complétée et
confirmée à l’Herbier National du Congo (IEC), ceci par la comparaison entre
les herbiers de référence et ceux conservés au sein de l’institution. La
consultation des différentes Flores (Flore d’Afrique centrale, Flore du Gabon,
Flore du Cameroun) et d’autres ouvrages, parfois fort bien illustrés (Tailfer,
1990 ; Hawthorne & Jongkind, 2006 ; Hawthorne & Gyakary, 2006 ; Harris
& Wortley, 2008 ; Meunier et al., 2015 ; Vande weghe et al., 2016) ; a appuyé
permis de conforter les déterminations botaniques.
La consultation de cette documentation scientifique, nous a encore
permis de disposer de l’identification des caractéristiques écologiques des
espèces ainsi que leurs distributions phytogéographiques.
La nomenclature adoptée suit l’APG IV (2016), renforcée par le
référentiel taxonomique de Lebrun et Stork (1991-2015) et accessible sur le
site régulièrement mis à jour.
Analyse des données
Paramètres de caractérisation botanique
Ces derniers concernent la diversité des familles (DiF), la surface
terrière relative (Str), la densité relative (Drel), la dominance relative (Dorel), la
fréquence relative (Frel), l’indice de Valeur d’Importance des familles (FIV) et
l’indice de valeur d’importance relative des espèces (IVIrel).
La diversité des familles
DiF =
La surface terrière relative
Nombre d′ espèces de la famille F × 100
Nombre total d′ espèces
(I)
πDi2
St 𝑟𝑒𝑙 = ∑ni=1
(II)
4
2
Str : surface terrière relative, exprimée en m /ha ; Di : diamètre à 1,3 m du sol
de l’arbre i ; n : nombre total d’individus de l’espèce. La surface terrière totale
(Stt) correspond à la somme des surfaces terrières de tous les individus de la
composition floristique, présents sur la surface inventoriée.
La densité relative (Drel)
D𝑟𝑒𝑙 =
Nombre d′ individusde l′ espèce × 100
Nombre total d′ individus de toutes les espèces recensées
(III)
La dominance relative (Do rel)
Surface terrière de l′ espèce × 100
(IV)
Do𝑟𝑒𝑙 =
Somme des surfaces terrières de toutes les espèces
La fréquence relative (Frel)
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Fréquence d′ une espèce x 100
(
V)
Somme des fréquences de toutes les espèces
La fréquence d’une espèce correspond au nombre d’occurrences contenant
cette espèce dans une unité d’échantillonnage.
L’indice de Valeur d’Importance des Familles (Family Importance Value :
FIV)
FIV = D𝑟𝑒𝑙 + Do𝑟𝑒𝑙 + DiF
(VI)
Utilisé par Nusbaumer et al. (2005), cet indice fournit des informations sur
l’importance floristique de chaque famille ainsi que son éventuel potentiel
structurant au sein du peuplement.
L’indice de valeur d’importance relative (IVIr)
IVIr = D𝑟𝑒𝑙 + Do𝑟𝑒𝑙 + F𝑟𝑒𝑙
(VII)
Ce dernier indice permet de déterminer les espèces les plus
dominantes dans l’aire d’échantillonnage. Il est dérivé de l’Importance Value
Index de Curtis et Mc Intosh (1951) et repris par quelques auteurs en Afrique
Équatoriale Atlantique (Reitsma, 1988 ; Lejoly, 1993 ; Doucet, 2003). Ainsi
les espèces les plus dominants (Leading dominant) sont celles qui réalisent les
plus grandes valeurs d’IVIr.
Enfin, afin d’évaluer le degré de maturité et de stabilité de la florule
forestière, nous avons calculé le quotient spécifique de Szymkiewicz (Evrard,
1968), noté I et formulé par : I = Ge/S ; où S est le nombre d’espèces
identifiées dans chaque forêt et Ge le nombre de genres.
F𝑟𝑒𝑙 =
Les indices de diversité
Quelques indices de diversité ont été calculés : la richesse et la
diversité floristiques, les indices de diversité de Shannon et Weaver (H’), de
Simpson (D) et de l’indice de richesse de Margalef (D Mg) et enfin l’indice
d’équitabilité de Piélou (E).
La richesse et la diversité spécifiques
La richesse spécifique est le nombre total d'espèces (S) rencontrées dans un
peuplement. La diversité spécifique quant à elle renvoie à la répartition de
l'effectif total (N) entre les différentes espèces.
L’indice de Shannon et Weaver (H’)
H′ = −∑Pi lnPi
(VIII)
où Pi est l’abondance relative de l’espèce i (Pi = ni/N), ni = nombre d’individus
par espèce; N = nombre d’individus total par unité d’échantillonnage. H varie
de 0 à 5 bits, voire un peu plus de 5. Une valeur élevée de cet indice traduit
des conditions stationnelles favorables à l’installation de nombreuses espèces
; c’est l’expression d’une grande stabilité du milieu (Dajoz, 1996).
L’indice de Simpson (D)
(XI)
𝐃 = ∑(Pi)2
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L’indice de Simpson représente la probabilité pour que deux individus pris au
hasard dans le peuplement étudié appartiennent à la même espèce. Il mesure
la manière avec laquelle les individus se répartissent entre les espèces d’une
communauté. Sa valeur tend vers 0 pour indiquer le maximum de diversité et
vers 1 pour indiquer le minimum de diversité.
L’indice de Margalef (RMg)
𝐒−1
𝐑 𝐌𝐠 = (𝐍)
(X)
𝐋𝐧
La valeur de l’indice de Margalef renseigne si la richesse spécifique d’une
communauté végétale est élevée ou non. Indice à comparer avec des données
ultérieures provenant d’autres portions d’écosystèmes.
L’équitabilité de Piélou (1966)
𝐇′
𝐇′
(XI)
𝐄 = 𝐋𝐧 𝐒 = 𝐇𝐦𝐚𝐱
En ce qui concerne l’équitabilité de Piélou, sa valeur varie de 0 à 1. La valeur
élevée est un indicateur d’un peuplement équilibré (Dajoz, Op cit). Les
intervalles des valeurs mentionnées par Inoussa et al. (2013) permettent
d’apprécier le degré d’équitabilité d’une phytocénose.
Résultats et discussion
Caractéristiques floristiques
Nos investigations de terrain, provenant de 1039 individus requérant
un dbh ≥ 10 cm, livrent une richesse floristique de 123 espèces et taxons infra
spécifiques ; les noms d’auteurs étant repris en Annexe 1. Ces dernières
s’organisent en 104 genres et 41 familles. La valeur du quotient spécifique de
la florule inventoriée est de 0,84. Les familles les plus diversifiées (totalisant
au moins 8 espèces), se recrutent parmi les Leguminosae (Fabaceae), les
Euphorbiaceae et les Rubiaceae. La Figure 2 présente la diversité de 14
principales familles de la matrice florale. Les genres Dialium, Millettia et
Oncoba sont les plus diversifiés, renfermant tous trois, trois espèces.
Figure 2. Diversité des familles les plus représentées
186
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Le fond floristique des individus requérant un D1,3 ≥10 cm est
relativement riche et diversifié dans le peuplement forestier. Elle représente
27 % de la florule totale, ceci en comparaison avec les données d’inventaire
du site (Miabangana et al., 2016). La tendance floristique, concernant la
diversité des familles, demeure la même. Ce fond reste dominé par les
Caesalpinioideae, sous famille très ancienne. Cette tendance est aussi relevée
par White (1986) pour les forêts denses d’Afrique. Observations relayées dans
les investigations menées dans les sous centres Bas-guinéen (Sonké, 1998 ;
Doucet, 2003 ; Campbell et al., 2006) et congolais (Anani et al., 2013 ; Lisingo
et al., 2015). Ce trait confirme de facto la position de refuge de ce cordon
ripicole (Miabangana, 2019). La valeur quotient spécifique (0,81 ≤ 1)
relativement basse et inférieure à celle de la florule totale (Miabangana et al.,
op cit). Cette dernière étant de 1,5 ; traduit la maturité et la stabilité de la florule
idoine. Cette valeur reflète les mêmes tendances dans les travaux de nombreux
auteurs, tels Lebrun (1960), Evrard (1968) et Sonké (Op. cit). Les familles des
Euphorbiaceae et des Rubiaceae qui se relaient aux Leguminosae sont
également signalées par les auteurs sus repris, ainsi que dans des investigations
menées dans le sous-centre de la Haute Guinée (Guillaumet, 1967 ; N’da et
al., 2008 ; Nusbaumer et al., Op. cit).
Spectres biologiques
Seul le type phanérophytique est retenu dans cet inventaire. La
catégorie mésophanérophytique (MsPh), se recrutant parmi les individus de la
canopée, est prépondérante (Figure 3).
Figure 3. Spectres des catégories phanérophytiques de la forule
Dans ces catégories phanérophytiques, les mégaphanérophytes se
recrutent parmi les arbres émergents tels, Anopyxis klaineana, Ceiba
pentandra., Daniellia klainei, Gilbertiodendron dewevrei, Lannea
welwitschii, Pseudospondias microcarpa, Psydrax arnoldiana et Uapaca
guineensis. En dehors des trois premières espèces, les autres sont également
distribuées dans le type mésophanérophytes structurant la canopée. Quant aux
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microphanérophytes, tels Alchornea floribunda, Carapa procera,
Chaetocarpus africanus, Cola heterophylla, Oddoniodendron romeroi et
Oxyanthus speciosus, ils structurent la synusie arbustive.
Spectres phytogéographiques
En se référant à la classification de White (1986), la matrice florale
reste largement dominée par les espèces guinéo-congolaises, telles que
reprises à la Figure 4.
Figure 4. Spectres des types phytogéographiques de la florule
Ces espèces pluri sous centres (GC), associées aux bas guinéocongolaises et aux congolaises confortent le caractère endémique (EE) de la
souche florale (Figure 5).
Figure 5. Catégories chorologiques de la florule
Les spectres phytogéographiques confirment l’originalité de cette
florule, en dépassant légèrement la prévision de White (1986). En effet, ce
dernier considère que la flore guinéo-congolaise est remarquablement pure,
avec plus de 80 % d’endémiques et seulement environ 10 % d’espèces de
liaison. Les proportions de 1,6 % et de 2,9 % des spectres brut et pondéré que
réalisent les espèces de transition régionale dans notre matrice florale,
confirme la faible altération de ce site.
188
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Caractéristiques structurales
Densité, structure diamétrique et surface terrière
Sur une superficie de 15.900 m² (1,59 ha), émanant des 25 relevés de
végétation, 1039 individus ont été recensés (soit 653 individus/ha). Ces
individus ; se recrutant largement parmi les arbres ; se répartissent en six
classes de diamètre. La courbe à l’allure exponentielle descendante, montre
que le nombre d’individus décroît significativement avec l’augmentation du
diamètre des arbres. La Figure 6 reprend la structure diamétrique du
peuplement.
Figure 6. Structure diamétrique du peuplement forestier
Quant à la surface terrière, tout le peuplement forestier réalise une valeur
basale de 28 m²/ha, dont 18 m²/ha, soit 66% reviennent à la seule famille des
Leguminosae.
L’allure exponentielle descendante de notre distribution diamétrique est
similaire aux observations de nombreux auteurs, tels, Pascal, Op cit ; Dupuy,
1998 ; Anani et al., 2013 ; Omatoko, 2015 ; Kambale et al., 2016 et Tsoumou
et al., 2016. Ces faits confirment que notre peuplement forestier affiche un
potentiel de régénération, en dynamique progressive (sensu Hallé et al., 1978).
Ce qui ouvre une orientation sur la capacité de séquestration de carbone de ce
site périurbain.
Prises isolément, certaines espèces, malgré des occurrences
d’abondance faibles au sein de ce peuplement, affichent des dbh élevés. Le
Tableau 1 reprend les arbres qui présentent des fortes valeurs de dbh.
Tableau 1. Espèces aux individus de D1,3 ≥ 60 cm
Espèces végétales
Valeurs de Dbh (cm)
120 95 80 70 65 60
Crudia laurentii *
X
Irvingia grandifolia *
X
Quassia silvestris
X
Chrysophyllum subnudum
X
Cynometra sessiliflora
X
Gilbertiodendron dewevrei
X
189
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Hymenostegia neoaubrevillei
X
Paramacrolobium coeruleum
X
Pentaclethra eetveldeana
X
Pentaclethra macrophylla
X
Celtis tessmannii
X
Dacryodes pubescens
X
Millettia laurentii
X
Albizia ferruginea
Anopyxis klaineana*
Daniellia klainei *
Pseudospondias microcarpa
Uapaca guineensis
Aphanocalyx microphyllus subsp. Microphyllus
Dracaena arborea*
Manilkara aubrevillei
Musanga cecropioïdes
Petersianthus macrocarpus
Psydrax arnoldiana
* : Un seul individu de l’espèce présent dans le peuplement ; X : Présent.
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
A l’échelle spécifique, ce sont Pentaclethra eetveldeana et
Pentaclethra macrophylla qui présentent les valeurs les plus élevées de
surface terrière, en réalisant respectivement 11 et 05 m²/ha dans ce
peuplement. La Figure 7 illustre les 9 espèces aux valeurs de surfaces terrières
les plus élevées.
Figure 7. Espèces réalisant les valeurs les plus élevées en surface terrière
En ce qui concerne les aspects structuraux, nous comparons nos
résultats sur la densité et la surface terrière moyenne, aux observations de
Reitsma (1998) au Gabon ; de Nhsimba (2008), de Loris-Lukens (2009), de
Menga (2012) et d’Omatoko (2015) respectivement sur l’île Mbiye à
Kisangani, dans les forêts denses à Masako à Kisangani, au Mai Ndombé et
dans la forêt de plaine d’Uma dans le district de la Tshopo (Tableau 2). Toutes
les dernières localités sont situées en République Démocratique du Congo.
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Tableau 2. Comparaison de la densité et de la surface terrière de la Djoumouna avec
Les données des forêts équatoriales
Auteurs
Densité (Tiges/ha)
Surface terrière (m²/ha)
Présente étude
653
28
Reitsma (1998)
435
35,7
Nshimba (2008)
507
21,15
Loris-Lukens (2009)
469
30,73
Menga (2012)
364
/
Omatoko (2015) Sol argileux (Pericopsis)
467
29
Omatoko (2015) Sol sableux (Julbernardia)
344
24
L’analyse de ce tableau montre que notre peuplement présente une densité très
élevée, par rapport aux autres travaux similaires ; ceci malgré le climat tropical
humide auquel est soumis notre site. Cette valeur intègre la prévision de Rollet
(1983) et de Pascal (2003). Ces derniers mentionnent que pour un diamètre
minimal de 10 cm, la densité des tiges à l’hectare varie entre 450 et 750
individus, prouvant que l’îlot forestier ne présente pas de contraintes
particulières.
La valeur de la surface terrière par hectare de notre groupement est
inférieure à la moyenne de de Reitsma, de Loris-Lukens (Op-cit) et légèrement
de d’Omatoko (Op-cit), sur substrat argileux. Le gradient climatique et les
caractéristiques édaphiques locales sont autant de paramètres justificatifs.
Tout de même, notre valeur intègre sans ambiguïté la prévision de Pascal (Opcit). Ce dernier affiche une marge de 25 et 50 m²/ha pour les forêts denses
tropicales humides. Cette valeur approche de même la prédiction de Doucet
(2003) qui la situe dans la fourchette de 30 et 35 m²/ha pour les forêts
tropicales africaines.
Structure verticale
Six classes de hauteurs ont également été décelées dans ce peuplement
forestier. Les individus dont la classe de hauteur varie entre 17 et 22 mètres
sont les plus représentatifs, à hauteur de 37,4%. La Figure 8 mentionne la
structuration verticale du peuplement.
Figure 8. Structure verticale du peuplement
191
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La Figure 9 présente la distribution spatiale de tous les arbres géoréférencés
de D1,3 ≥ 50 cm du peuplement forestier.
Figure 9. Distribution des arbres de Dbh ≥ 50 cm
Valeur d’importance des taxons
En ce qui concerne les familles, ce sont les Leguminosae qui réalisent
la valeur la plus élevée de l’indice d’importance des familles (FIV, Family
Iimportance Value). Ces dernières sont relayées respectivement par les
Euphorbiaceae, les Rubiaceae et les Phyllanthaceae. La Figure 10 présentent
les 11 familles les plus représentatives du peuplement forestier.
192
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Figure 10. FVI des familles prépondérantes du peuplement forestier
Quant au niveau spécifique, ce sont Pentaclethra eetveldeana et
Pentaclethra macrophylla qui confirment les valeurs les plus élevées, en
Indice de Valeur d’Importance (Importance Value Index, IVI). La Figure
11 illustre les 13 taxons les plus représentatifs de ce paramètre.
Figure 11. Espèces aux valeurs d'IVI les plus élevées
En ce qui concerne l’indice d’importance des taxons, la prépondérance
écologique des Leguminosae, des Euphorbiaceae et des Rubiaceae.
Nusbaumer et al. (Op. cit), mentionnent les mêmes observations dans la forêt
classée du Scio, en Côte d’Ivoire. La dominance des Leguminosae dans notre
florule n’est guère surprenante, en comparant nos investigations à celles
rapportées quelques auteurs (Nusbaumer et al., Op-cit. ; Campbell et al., 2006
; Omatoko et al., 2015 ; Kambale et al., 2016). L’importance écologique des
Leguminosae est confortée par la sous famille des Caesalpinioideae en spectre
brut et celle des Mimisoideae, en spectre pondéré, plus précisément avec le
genre Pentaclethra Benth. A l’échelle spécifique, ce sont respectivement
Pentaclethra eetveldeana, Pentaclethra macrophylla et Plagiostyles africana
193
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qui projettent l’armature structurale dans le peuplement ligneux, d’après la
prévision de Reitsma (Op-cit) qui fixe le seuil à la valeur d’IVIr ≥ 10. Le genre
Pentaclethra ne renferme que ces deux idiotaxons, sus repris, dans la flore du
Congo (Sita & Moutsamboté, 1988). Ce sont des espèces longévives de forêts
secondaires, de diaspores de type ballochore et de dissémination autochore,
recélant un grand potentiel séminal advectif. Ce trait justifie sa dénomination
structurale de forêt à Pentaclethra Benth. (Leading dominant).
Les indices de diversité du peuplement ligneux sont repris dans le Tableau 3.
Tableau 3. Indices de diversité du peuplement forestier
Shannon et Weaver (H')
6,94601
Simpson (D)
0,00096
1-D
0,99904
Equitabilité de Piélou (E)
1,4
Margalef (RMg)
17,56
Ces indices projettent une bonne diversité du peuplement forestier et
une équitabilité élevée. Quant à l’indice de Margalef, il permettra par la suite
de comparer la richesse floristique du site avec d’autres portions
d’écosystèmes forestiers dans le Plateau des Cataractes.
Comment comprendre une bonne structuration du peuplement forestier
de la Djoumouna, comparable à celle des forêts équatoriales, dans une
écorégion de mosaïques forêts-savanes ?
Trois arguments d’importance inégale méritent d’être envisagés :
paléoclimatique, écologique et anthropique. Des travaux paléoclimatiques
mentionnent que l’écorégion de la mosaïque forêt-savane du Congo-Ogooué
(White & Vande weghe, Op-cit), était occupée par des forêts denses
jusqu’avant la Grande Glaciation Maximale du Pléistocène (Vincens et al.,
2000 ; Leal, 2004 ; Ngomanda et al., 2009). La matrice paysagère actuelle est
interprétée comme un héritage de la phase post péjoration climatique. Certains
îlots forestiers, en position de refuge, auraient résisté aux températures
extrêmes en raison de la proximité d’un cours d’eau. Le réseau
hydrographique, de par l’humidité édaphique, agissait comme un ‘’système
tampon’’ pour le maintien de ces îlots dont le fond floristique est dominé par
les Caesalpinioideae. Le deuxième argument se focalise sur la ‘’compensation
écologique’’. En effet les conditions édaphiques sus évoquées, et
physiographiques favorables ont permis la recolonisation forestière à
l’Holocène, avec une occurrence d’espèces de forêts ombrophiles
équatoriales, dans les zones où règnent les forêts semi-caducifoliées (Lebrun
& Gilbert, 1954). Enfin, à défaut d’un classement, le cordon ripicole de la
Djoumouna, est depuis plus d’une soixante d’année, sous cotutelle de l’Église
Catholique et des services des Eaux et Forêts. Ces deux institutions veillent à
194
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la conservation de cette portion d’écosystème qui l’épargne d’une grande
empreinte humaine.
Conclusion
Cette étude, qui s’est focalisée sur la connaissance de la végétation
forestière de la Djoumouna. L’approche méthodologique, étant celle du relevé
polyvalent qui s’est relayée à la caractérisation phytosociologique.1039
individus ligneux de D1,3 ≥10 cm, ont été soumis à des mensurations
dendrométriques. 25 relevés de végétation, totalisant 1,59 ha de superficie, ont
été exécutés. Ce peuplement ligneux, bien diversifié et intégré à la souche
florale guinéo-congolaise ; livre une richesse floristique de 123 espèces. Ces
dernières se répartissent en en 104 genres et 41 familles. Le fond floristique
étant essentiellement dominé par les Leguminosae. Deux espèces imposent
leur poids structural au peuplement forestier : Pentaclethra eetveldeana et
Pentaclethra macrophylla.
Trois déterminants ont favorisé la bonne structuration de site forestier :
paléoclimatique, écologique et une faible empreinte humaine. Toute fois la
capacité de séquestration de carbone de ce peuplement ligneux, mérite d’être
abordée, aux fins d’affiner la base scientifique d’un aménagement à titre
conservatoire de ce miroir de la biodiversité périurbaine.
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ANNEXES : LISTE FLORISTIQUE ET DES PARAMETRES STRUCTURAUX
Légende : Strel : Surface terrière relatif ; Dorel : Dominance relative ; Frel : Fréquence relative ; IVIrel : Indice d’Importance relative
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
Espèces de D1,3 ≥ 10 cm du peuplement forestier
Albizia ferruginea (Guill. et Perr.) Benth.
Albizia gummifera (J.F. Gmel.) C.A. Sm.
Alchornea cordifolia (Schumach. et Thonn.) Müll.Arg.
Alchornea floribunda Müll.Arg.
Allanblackia floribunda Oliv.
Amphimas ferrugineus Pierre ex Pellegr.
Anisophyllea meniaudi Aubrév. et Pellegr.
Annonaceae ind (N°: 1113)
Anonidium mannii (Oliv.) Engl. et Diels
Anopyxis klaineana (Pierre) Engl
Anthocleista schweinfurthii Gilg
Anthonotha gilletii (De Wild.) J.Léonard
Anthonotha macrophylla P.Beauv.
Aoranthe cladantha (K.Schum.) Somers
Aphanocalyx microphyllus (Harms) Wieringa subsp. microphyllus
Aptandra zenkeri Engl.
Barteria dewevrei De Wild. et T. Durand
Beilschmiedia minutiflora (Meisn.) Benth. et Hook. f.
Berlinia auriculata Benth.
Berlinia grandiflora (Vahl) Hutch. et Dalziel
Blighia welwitschii (Hiern) Radlk.
Bosqueiopsis gilletii De Wild. et T.Durand
Canarium schweinfurthii Engl.
Carapa procera DC.
Cathormion altissimum (Hook.f.) Hutch. et Dandy
Ceiba pentandra (L.) Gaertn.
Celtis adolfi-friderici Engl.
Celtis tessmannii Rendle
Chaetocarpus africanus Pax
Chlamydocola chlamydantha (K.Schum.) M.Bodard
Chrysophyllum subnudum Baker
Cleistanthus caudatus Pax
Famille/Sous famille
Fabaceae-Mimosoideae
Fabaceae-Mimosoideae
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
Clusiaceae
Fabaceae-Faboideae
Anisphylleaceae
Annonaceae
Annonaceae
Rhizophoraceae
Gentianaceae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Rubiaceae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Aptandraceae
Passifloraceae
Lauraceae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Sapindaceae
Moraceae
Burseraceae
Meliaceae
Fabaceae-Mimosoideae
Malvaceae-Bombacoideae
Cannabaceae
Cannabaceae
Euphorbiaceae
Malvaceae-Sterculioideae
Sapotaceae
Phyllanthaceae
Densité
3
6
1
8
25
1
1
2
3
1
2
2
9
6
4
1
1
1
1
3
4
15
3
8
1
2
1
10
14
1
16
2
Strel
1,887
2,63
0,008
0,528
29,13
0,042
0,011
0,126
1,227
0,332
0,385
0,332
4,988
0,899
2,27
0,126
0,018
0,008
0,049
0,255
1,72
13,07
0,156
0,156
0,031
0,442
0,071
8,501
4,449
0,008
22,15
0,113
Dorel
0,068
0,095
3E-04
0,019
1,048
0,001
4E-04
0,005
0,044
0,012
0,014
0,012
0,179
0,032
0,082
0,005
6E-04
3E-04
0,002
0,009
0,062
0,47
0,006
0,006
0,001
0,016
0,003
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0,32051
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0,64103
1,60256
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0,48077
1,60256
0,48077
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0,32051
2,08333
1,76282
1,12179
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IVI rel
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1,251
2,069
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3,517
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2,218
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64
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67
Cleistopholis patens (Benth.) Engl. et Diels
Cola heterophylla (P.Beauv.) Schott et Endl.
Colletoecema dewevrei (De Wild.) E.M.A.Petit
Croton haumanianus J.Léonard
Crudia laurentii De Wild.
Cynometra oddonii De Wild.
Cynometra sessiliflora Harms
Dacryodes pubescens (Vermoesen) H.J.Lam
Dactyladenia gilletii (De Wild.) Prance et F.White
Dialium corbisieri Staner
Dialium pachyphyllum Harms
Dialium tessmannii Harms
Dichostemma glaucescens Pierre
Dracaena arborea (Willd.) Link
Dracaena mannii Baker
Drypetes sp.
Elaeis guineensis Jacq.
Entandrophragma angolense (Welw.) C.DC.
Erythrophleum suaveolens (Guill. et Perr.) Brenan
Funtumia africana (Benth.) Stapf
Gilbertiodendron dewevrei (De Wild.) J.Léonard
Daniellia klainei (Pierre) De Wild.
Heisteria parvifolia Sm.
Homalium africanum (Hook.f.) Benth.
Hylodendron gabunense Taub.
Hymenocardia ulmoides Oliv.
Hymenostegia neoaubrevillei J. Léonard
Irvingia grandifolia (Engl.) Engl.
Isomacrolobium graciliflorum (Harms) Aubrév. et Pellegr.
Lannea welwitschii (Hiern) Engl.
Lasiodiscus fasciculiflorus Engl.
Macaranga barteri Müll. -Arg.
Macaranga monandra Müll.Arg.
Maesobotrya cordulata J. Léonard
Maesopsis eminii Engl.
201
Annonaceae
Malvaceae-Sterculioideae
Rubiaceae
Euphorbiaceae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Burseraceae
Chrysobalanaceae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Euphorbiaceae
Asparagaceae
Asparagaceae
Putranjivaceae
Arecaceae
Meliaceae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Apocynaceae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Olacaceae
Salicaceae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Phyllanthaceae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Irvingiaceae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Anacardiaceae
Rhamnaceae
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
Phyllanthaceae
Rhamnaceae
1
4
2
2
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4
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6
0,049
0,152
0,085
0,196
1,13
0,196
2,011
1,584
1,207
1,767
0,152
1,767
44,06
0,283
24,19
0,008
105,3
0,08
0,212
4,264
57,15
0,332
21,24
0,011
0,175
67,64
7,548
1,72
0,95
1,327
0,008
0,071
19,09
1,791
1,651
0,002
0,005
0,003
0,007
0,041
0,007
0,072
0,057
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0,064
0,005
0,064
1,586
0,01
0,871
3E-04
3,79
0,003
0,008
0,153
2,056
0,012
0,764
4E-04
0,006
2,434
0,272
0,062
0,034
0,048
3E-04
0,003
0,687
0,064
0,059
0,16026
2,5641
0,80128
0,32051
0,16026
0,32051
0,80128
0,64103
0,48077
0,48077
0,80128
0,32051
2,08333
0,16026
0,96154
0,32051
2,40385
0,16026
1,60256
0,64103
1,92308
0,16026
2,40385
0,16026
0,16026
3,04487
0,80128
0,32051
0,32051
0,48077
0,16026
0,32051
1,28205
0,96154
0,64103
0,258
2,955
0,997
0,52
0,297
0,52
1,355
0,987
0,909
0,929
1,095
0,673
6,941
0,267
3,95
0,417
9,466
0,259
1,995
1,468
6,289
0,268
5,767
0,257
0,359
8,847
1,747
0,575
0,932
0,914
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Manilkara aubrevillei Sillans
Maranthes chrysophylla (Oliv.) Prance
Markhamia tomentosa (Benth.) K.Schum. ex Engl.
Memecylon lateriflorum (G. Don) Bremek.
Microdesmis camerunensis J.Léonard
Microdesmis puberula Hook.f. ex Planch.
Milicia excelsa (Welw.) C.C.Berg
Millettia eetveldeana (Micheli) Hauman
Millettia laurentii De Wild.
Millettia leonensis Hepper
Monodora angolensis Welw.
Morinda lucida Benth.
Musanga cecropioïdes R.Br.
Oddoniodendron romeroi Mendes
Oncoba dentata Oliv.
Oncoba glauca (P.Beauv.) Planch.
Oncoba welwitschii Oliv.
Ongokea gore (Hua) Pierre
Oxyanthus speciosus DC.
Pancovia laurentii (De Wild.) Gilg ex De Wild.
Paramacrolobium coeruleum (Taub.) J.Léonard
Parkia bicolor A. Chev.
Paropsia grewioides Welw. ex Mast.
Pausinystalia johimbe (K.Schum.) Pierre ex Beille
Pentaclethra eetveldeana De Wild. et T.Durand
Pentaclethra macrophylla Benth.
Petersianthus macrocarpus (P.Beauv.) Liben
Phyllocosmus africanus (Hook.f.) Klotzsch
Piptadeniastrum africanum (Hook.f.) Brenan
Plagiostyles africana (Müll.Arg.) Prain
Pseudospondias microcarpa (A.Rich.) Engl.
Psychotria dermatophylla (K. Schum.) E.M.A. Petit
Psydrax arnoldiana (De Wild. et T.Durand) Bridson
Pycnanthus angolensis (Welw.) Warb
Quassia silvestris Cheek et Jongkind
Sapotaceae
Chrysobalanaceae
Bignoniaceae
Melastomataceae
Pandaceae
Pandaceae
Moraceae
Fabaceae-Faboideae
Fabaceae-Faboideae
Fabaceae-Faboideae
Annonaceae
Rubiaceae
Urticaceae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Salicaceae
Salicaceae
Salicaceae
Aptandraceae
Rubiaceae
Sapindaceae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Fabaceae-Mimosoideae
Passifloraceae
Rubiaceae
Fabaceae-Mimosoideae
Fabaceae-Mimosoideae
Lecythidaceae
Ixonanthaceae
Fabaceae-Mimosoideae
Euphorbiaceae
Anacardiaceae
Rubiaceae
Rubiaceae
Myristicaceae
Simaroubaceae
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1
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6
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0,011
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1,093
0,161
15,62
0,554
0,554
0,011
86,26
0,636
0,096
0,018
3,267
0,062
1,629
0,246
19,48
0,708
21,73
0,865
1120
584,5
10,29
5,599
0,785
122,7
23,41
5,683
96,94
10,46
113,5
0,761
0,005
0,003
4E-04
0,01
0,01
0,039
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0,562
0,02
0,02
4E-04
3,104
0,023
0,003
6E-04
0,118
0,002
0,059
0,009
0,701
0,025
0,782
0,031
40,32
21,03
0,37
0,201
0,028
4,416
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3,489
0,377
4,083
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0,16026
0,32051
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1,12179
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1,28205
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1,12179
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0,96154
0,32051
2,08333
0,64103
3,52564
3,20513
0,80128
0,64103
0,32051
3,04487
0,80128
0,96154
1,92308
1,28205
1,76282
202
4,353
0,454
0,419
0,257
1,229
2,03
0,488
0,872
2,775
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6,536
1,369
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2,266
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2,432
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Rothmannia lujae (De Wild.) Keay
Santiria trimera (Oliv.) Aubrév.
Sclerocroton cornutus (Pax) Kruijt et Roebers
Scorodophloeus zenkeri Harms
Shirakiopsis elliptica (Hochst.) Esser
Sorindeia juglandifolia (A.Rich.) Planch. ex Oliv.
Staudtia kamerunensis Warb. var. gabonensis (Warb.) Fouilloy
Strombosia grandifolia Hook.f.
Strombosia pustulata Oliv.
Strombosiopsis tetrandra Engl.
Synsepalum longicuneatum De Wild.
Syzygium brazzavillense Aubrév. et Pellegr.
Tabernaemontana crassa Benth.
Tetrorchidium didymostemon (Baill.) Pax et K.Hoffm.
Trichilia gilgiana Harms
Trichilia monadelpha (Thonn.) J.J.de Wilde
Trichoscypha acuminata Engl.
Uapaca guineensis Müll.Arg.
Vernonia brazzavillensis Aubrév. ex Compère
Vitex bojeri Schau
Vitex doniana Sweet
Rubiaceae
Burseraceae
Euphorbiaceae
Fabaceae-Caesalpinioideae
Euphorbiaceae
Anacardiaceae
Myristicaceae
Strombosiaceae
Strombosiaceae
Strombosiaceae
Sapotaceae
Myrtaceae
Apocynaceae
Euphorbiaceae
Meliaceae
Meliaceae
Anacardiaceae
Phyllanthaceae
Asteraceae
Lamiaceae
Lamiaceae
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0,453
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1,453
2779
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0,072
0,001
0,126
0,007
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3E-04
0,002
0,006
0,01
0,106
0,038
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0,905
0,001
0,08
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0,96154
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0,64103
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0,938
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1,21
0,901
0,257
0,259
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0,683
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1,042
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