Available online at http://www.ifgdg.org
Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, June 2019
ISSN 1997-342X (Online), ISSN 1991-8631 (Print)
Original Paper
http://ajol.info/index.php/ijbcs
http://indexmedicus.afro.who.int
La flore adventice des cultures cotonnières dans le Sénégal Oriental et en
Haute Casamance
Ndongo DIOUF1,2*, Mame Samba MBAYE1, Moustapha GUEYE3, Birane DIENG1,
César BASSENE4 et Kandioura NOBA1
1
Laboratoire de Botanique Biodiversité, Département de Biologie Végétale, Faculté des sciences et technique,
Université cheikh Anta Diop, B.P. 5005 Dakar- Fann, Sénégal.
2
Centre de recherches zootechniques de Kolda, Institut Sénégalais de Recherche Agricoles, B.P 53 Kolda,
Sénégal.
3
Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey, Institut Sénégalais de Recherche Agricoles, B.P 53
Kolda, Sénégal.
4
UFR des Sciences Agronomiques, de l’Aquaculture et des Technologies Alimentaires, Université Gaston
Berger de Saint Louis, B.P.234 Sénégal.
*
Auteur correspondant ; E-mail : ndongodiouf87@gmail.com; Tel : +221 77 456 65 80
RESUME
Au Sénégal, les adventices sont l’une des principales contraintes à la production cotonnière. La
présente étude a pour objectif de caractériser la flore adventice des cultures cotonnières au Sénégal. Des relevés
phytosociologiques ont été réalisés durant les campagnes agricoles 2016, 2017 et 2018 dans les stations de
recherche de l’ISRA (Institut Sénégalais de Recherche Agricole), dans les AMEX (Antenne Multilocale
d’Expérimentation) de la SODEFITEX (Société de Développement de Fibres Textiles du Sénégal) et en milieu
paysan. Grâce aux inventaires phytosociologiques par la technique du « tour de champs » qui consiste à
parcourir toute la parcelle dans toutes ces directions pour répertorier toutes les espèces même les plus rares. Les
résultats de cette étude montrent que cette flore est riche de 204 espèces réparties en 118 genres et 35 familles.
Ces dernières sont dominées par les Fabaceae (22,1%), Poaceae (20,1%), les Malvaceae (9,3%) et les
Cyperaceae (7,8%). Les Dicotylédones sont dominantes avec 68,6% des espèces. Cette flore est nettement
dominée par les thérophytes avec 81,4%. Sur le plan de la répartition géographique, les espèces à affinité
pantropicales et d’origine Africaines sont dominantes et elles regroupent près de 74,1% des espèces
répertoriées. Le bassin cotonnier sénégalais est aussi caractérisé par une homogénéité floristique. Ce travail a
permis de caractériser la flore adventice des cultures cotonnières dans le Sénégal oriental et en haute
Casamance.
© 2019 International Formulae Group. All rights reserved
Mots clés : Flore, adventice, Coton, Bassin cotonnier du Sénégal, ISRA
Weed flora of cotton crops in Eastern Senegal and Upper Casamance
ABSTRACT
In Senegal, among the factors limiting cotton production, weeds competition had been identified as a
major obstacle in increasing the fibber yield. This study was carried out in Eastern Senegal and Upper
© 2019 International Formulae Group. All rights reserved.
DOI: https://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v13i3.41
8200-IJBCS
N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
Casamance to characterize the weed flora of cotton. It aimed to establish the taxonomical, life forms and
chorological spectra of weed species. Therefore, floristic surveys were carried out during 2016, 2017 and 2018
crop years in cotton fields and in stations. The "field tower" technique, which consists of taking stock of all
species in a defined area, has been adopted. The results revealed that flora consisted of 204 species distributed
in 118 genera and 35 families. The families with the highest species richness were Fabaceae (22.1%), Poaceae
(20.1%), Malvaceae (9.3%) and Cyperaceae (7.8%) which account for sixty percent of recorded species.
Dicotyledon was the most important form with 68.6 percent of recorded species. Spectrum analysis indicated
that the flora is largely dominated by therophytes, which includes 81.4% of the recorded species. The study of
the biogeographical distribution showed that african and pantropical species predominate with 74.1 percent of
the flora. The Senegalese cotton basin is also characterized by a homogeneity in the floristic composition
despite some variations
© 2019 International Formulae Group. All rights reserved
Keywords: Weeds, flora, Cotton Basin of Senegal, Senegal.
INTRODUCTION
Au Sénégal, notamment dans la partie
sud-Est du pays, la culture du coton est une
source importante de revenus pour un grand
nombre de producteurs agricoles. Dans cette
zone, le coton constitue la deuxième culture
de rente après l’arachide et contribue pour 2%
du PIB et engage 40 000 à 80 000 producteurs
(Diaw, 2010).
La culture du coton est soumise à de
nombreuses contraintes biotiques et abiotiques
contribuant à la baisse des rendements. En
effet, les pertes de rendement notées dans les
cultures cotonnières au Sénégal sont dues
entre autres au manque d’intrants agricoles ; le
manque d’encadrement technique des petits
producteurs ; aux maladies ; aux ravageurs
tels que Helicoverpa armigera ; ainsi qu’aux
adventices.
Les adventices constituent une des
contraintes majeures dans la culture
cotonnière. Elles causent une perte de
rendement pouvant dépasser 25% en zone
tropicale (Boudjedjou, 2010). Ce sont des
plantes qui peuvent être envahissantes de par
leur capacité à produire une grande quantité
de graines. Ces plantes entrent en compétition
pour l’eau, les nutriments avec la plante
cultivée et constituent des réservoirs pour un
certain nombre de virus communs. Dans le
bassin cotonnier du Sénégal, l’augmentation
des surfaces des cultures cotonnières a pris
une importance telle que la gestion des
adventices est devenue particulièrement
préoccupante. Face à tous ces problèmes que
posent les adventices, il est important qu’une
stratégie de lutte efficace de l’enherbement
soit mise en œuvre. Or, dans la mise en œuvre
de cette stratégie de lutte, la connaissance de
la flore est essentielle. Toutefois, dans le
bassin cotonnier du Sénégal, peu de données
sur les adventices sont disponibles. Le présent
travail a pour objectif d’identifier la flore
adventice des cultures cotonnières dans le
Sénégal oriental et en haute Casamance.
MATERIEL ET METHODES
Ce travail se propose d’analyser la
composition de la flore adventice, d’établir le
spectre
biologique,
la
distribution
géographique et de faire une étude
comparative des trois localités (Zone sèche,
Zone intermédiaire et Zone humide) en
fonction de la flore adventices.
Zone d’étude
La région concernée par le présent
travail est le bassin cotonnier sénégalais qui
regroupe 4 régions administratives à savoir
Tambacounda, Kolda, Kédougou et Kaolack
(Figure 1).
1721
N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
Techniques de l’Université Cheikh Anta Diop
de Dakar.
A la suite de l’inventaire floristique,
différentes notions ont été déterminées. Il
s’agit de :
Spectre biologique : Pour les types
biologiques, le modèle de classification
adopté est celui Raunkiaer (1934). Les
pourcentages des espèces appartenant au
même type biologique permettent de
déterminer les spectres biologiques.
Répartition géographique : Pour la
répartition
phytogéographique,
les
informations sont obtenues grâce à la flore de
Hutchinson, les travaux de Thiombiano et al.
(2012).
Coefficient de similitude : Le degré de
ressemblance entre les floreS des trois
localités (zone sèche, intermédiaire et humide)
a été déterminé par la méthode des
coefficients de similitude (Cs). La formule
utilisée, telle que présentée ci-après, est celle
de Sørensen (1948).
Le bassin cotonnier, couvre près de
46% du territoire national et occupe 27% de la
population sénégalaise (Ndour et al., 2017).
Conformément
au
gradient
de
pluviométrie décrit par Ndong (1995), le
bassin cotonnier Sénégalais est caractérisé par
3 zones climatiques différentes :
o
Zone sèche au Nord –Ouest du bassin
avec une pluviométrie moyenne
annuelle de 600 à 800 mm
o
Zone intermédiaire au Nord –Est du
bassin avec une pluviométrie moyenne
annuelle de 800 à 900 mm
o
Zone humide qui couvre les parties Est
et Ouest du Parc National de Niokolo
koba ; partie la plus pluvieuse du pays
avec une pluviométrie moyenne
annuelle de 900 à 1200 mm.
Méthode
L’inventaire des adventices a été
effectué au cours du cycle cultural du
cotonnier en 2016, 2017 et 2018. La technique
des relevés floristiques est celle du tour de
champs, qui permet de recenser les différentes
espèces de la parcelle de façon exhaustive.
Elle consiste à parcourir la parcelle dans
différentes directions jusqu'à ce que la
découverte d'une espèce nouvelle nécessite un
parcourt important (Maillet, 1981 ; Le
Bourgeois, 1993). Cette méthode à l'avantage
de prendre en compte l'hétérogénéité de la
parcelle. De plus selon Maillet (1981) cette
technique permet de tenir compte d'espèces
rares, mais de grande importance d'un point de
vue agronomique notamment les espèces à
extension rapide où les espèces indicatrices de
certaines caractéristiques du milieu.
L’identification des espèces recensées
a été faite à partir des flores de Berhaut
(1967), de Lebrun et Stork (1991-1997) de
l’herbier du Département de Biologie
Végétale de la Faculté des Sciences et
CS =
A représente le nombre d’espèces
appartenant à une liste (A), dressée à l’issue
de l’inventaire effectué dans une localité
donnée ;
B représente le nombre d’espèces
appartenant à une liste que l’on veut comparer
à la première liste ; (C) est le nombre
d’espèces communes à (A) et (B). Cs varie
donc entre 0 et 100%. Lorsque Cs est
supérieur ou égal à 50%, cela signifie que les
deux listes comparées sont très proches l’une
de l’autre au point d’être assimilées à des
milieux identiques ; en d’autres termes, les
deux milieux concernés peuvent être
considérés comme floristiquement homogènes
(Gounot, 1969 ; Guinochet, 1973).
Ce coefficient permet de vérifier
l’homogénéité des sites de relevés pris deux à
deux au regard de leur composition
floristique.
1722
N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
Source : SODEFITEX, 2008.
Figure 1 : carte du bassin cotonnier du Sénégal.
RESULTATS
Analyse de la flore
Structure globale de la flore
La liste globale des espèces
rencontrées est consignée dans le Tableau 1.
Chaque espèce est représentée avec son type
biologique (TB) et sa répartition géographique
(RG).
Lors de cette étude, 204 espèces
d’adventices ont été recensées dans les
parcelles cotonnières.
Ces espèces sont
réparties dans 118 genres et 35 familles. Dans
cette flore, les dicotylédones dominent avec
respectivement 84,8% des familles, 70,4% des
genres et 69,5% des espèces (Tableaux 1 et 2).
Le Tableau 3 donne par ordre
d’importance le nombre d’espèces par famille
et leur contribution à l’effectif total. Quatre
familles dominent nettement la flore adventice
dans ce bassin cotonnier : Il s’agit des
Fabaceae avec (22,1%), Poaceae avec
(20,1%), Malvaceae avec (9,3%) et
Cyperaceae avec (7,8%). Ces familles
totalisent à elles seules 117 espèces soit 59,4
% de l’effectif global (Tableau 3). Il ressort
également de ces résultats que certaines
familles présentent des proportions non
négligeables. Parmi celles-ci, on peut citer les
Convolvulaceae, les Asteraceae et les
Rubiaceae avec chacune 4,9%. Les familles
restantes contribuent pour 25,9% des espèces
rencontrées et ne sont représentées que par 1 à
6 espèces par famille.
Spectre biologique
Les répartitions des types biologiques
des adventices de la zone cotonnière du
Sénégal sont consignées dans la figure 2. La
classification par ordre d’importance des types
biologiques montre que les thérophytes
dominent largement cette flore avec 166
espèces soit 81,4% de la flore adventice. Les
autres types biologiques sont faiblement
représentés et ne dépassent pas les 6% des
adventices listées.
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N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
Afro-Américaines et Asiatiques, Afromalgaches asiatiques et australiennes et Afroaméricaines et australiennes.
Spectre chorologique
La répartition phytogéographique des
espèces d’adventices recensées dans les zones
cotonnières du Sénégal montre une très
grande diversité (Figure 3).
Les espèces d’affinité pantropicales
(41,7%) et africaines (32,4%) constituent la
majorité avec 74,1% de l’ensemble des
espèces répertoriées.
Le reste, (25,9%), des affinités
phytogéographiques est représenté par des
espèces
d’origine
Afro-asiatiques
et
australiennes, Cosmopolites, Afro-asiatiques,
Afro-malgaches et asiatiques, américaines,
Influence du site sur la diversité floristique
Le nombre d’espèce par Sites : Zone
humide, Zone intermédiaire et Zone Sèche est,
respectivement indiqué, 186 espèces, 103
espèces et 83 espèces. Les indices de
similitude sont tous supérieur à 60% (Tableau
4). Sur la base de ces résultats, ces trois sites
sont similaires du point de vue de la diversité
spécifique des adventices.
Tableau 1 : Liste des espèces recensées avec des indications sur leur type biologique (T.B) et leur
répartition géographique (R.G).
Famille
ACANTHACEAE
AIZOACEAE
AMARANTHACEAE
ARACEAE
ASPARAGACEAE
ASTERACEAE
Espèce
TB
RG
Blepharis maderaspatensis (L.)
B.Heyne ex Roth
Monechma ciliatum (Jacq.)
Milne-Redh.
Sesuvium portulacastrum (L.) L.
T
Af
T
Af
T
Pt
Trianthema portulacastrum L.
T
Pt
Amaranthus cruentus (L.) Thell.
T
Af
Amaranthus spinosus L.
T
Cosm
Celosia laxa Schumach. &
Thonn.
Celosia trigyna L.
T
Tt
T
As
Stylochiton hypogaeus Lepr.
G
Af
Stylochiton warnakaei Sw.
T
Masu
Asparagus flagellaris (Kunth)
Baker
Acanthospermum hispidium DC.
P
Af
P
Af
Achyrantes aspera L.
T
Cosm
Ageratum conyzoides L.
T
Pt
Blumea aurita (DC.) C.D Adams
T
Pt
Blainvillea gayana Cass.
T
Af
Conysa sumatruens (Retz.) E.
Walker
Launaea intybacea (Jacq.)
Beauverd
Mollugo nudicaulis Lam.
T
Mas
T
Pt
T
AmAs
Synedrella nodiflora Gaertn.
T
Pt
1724
N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
CAPPARACEAE
CARYOPHYLLACEAE
COLCHICACEAE
COMBRETACEAE
COMMELINACEAE
CONVOLVULACEAE
CUCURBITACEAE
CYPERACEAE
Vernonia galamensis (Cass.)
Less.
Cleome viscosa L.
T
Af
T
Pt
Polycarpaea corymbosa (L.)
Lam.
Gloriosa simplex L.
P
Af
T
Pt
Combretum geitinophyllum Diels
T
Cosm
Combretum glutinosum Perr. ex
DC.
Guiera senegalensis J.F.Gmel.
P
Af
T
Af
Terminalia macroptera Guill. &
Perr.
Commelina benghalensis L.
P
Af
T
Tp
Commelina forskalaei Vahl.
T
As
Commelina gambiae (C.B.
Clarke)
Ipomoea acanthocarpa (Choisy)
Asch
Ipomoea coptica (L.) Roth.
T
Mas
T
Af
C
Af
Ipomoea eriocarpa R.Br.
T
Asu
Ipomoea heterotricha Didr.
T
Am
Ipomoea pes-tigridis L.
T
Pt
Ipomoea vagans Bak.
T
Af
Jacquemontia tamnifolia (L.)
Griseb.
Merremia pentaphylla (L.)Halier.
T
Af
T
Pt
Merremia pinnata (Hochst.)
Hallier.
Merremia tridentata (L.) Hallier
f.
Colosyntus vulgaris (L.) O.Kze.
T
Pt
T
Af
T
Af
Cucumis melo L.
T
As
Cucurbita maxima Duch
T
Af
Lagenaria siceraria (Molina)
Standl.
Luffa acutangula (L.) M.Roem.
G
Af
T
Af
Luffa cylindrica (L.) M.Roem.
T
Pt
Bulbostylis barbata (Rottb.)
C.B.Clarke
Bulbostylis hispidula (Vahl)
R.W.Haines
Cyperus amabilis Vahl
T
Af
T
Pt
G
Cosm
Cyperus cuspidatus Kunth
T
Pt
Cyperus difformis L.
T
Pt
1725
N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
EUPHORBIACEAE
CAESALPINOIDAEA
FABACEAE
FABOIDAEA
Cyperus esculentus L. [cult.]
T
Pt
Cyperus iria L.
T
Pt
Cyperus rotundus L.
G
Pt
Cyperus sphacelatus Rottb.
T
Pt
Fimbristylis exilis (Kunth)
Roem.&Schult.
Kyllinga erecta Schumach.
T
Af
T
Af
Kyllinga squamulata Thon.et
Vahl.
Kyllinga pumilla Mich.
T
Am
H
Af
Mariscus cylindristachyus Steud.
T
Pt
Mariscus hamilosus (M. Bieb)
T
Pt
Mariscus squarrosus (L.)
C.B.Clarke
Pycreus lanceolatus (Poir.)
C.B.Clarke
Acalypha ciliata Forsk.
T
Ct
G
Masu
T
Pt
Chrozophora senegalensis
(Lam.) A.Juss. ex Spreng.
Euphorbia convolvuloides
Hochst. ex Benth.
Euphorbia hirta L.
C
Af
T
Asu
T
AS
Cassia absus L.
T
Af
Cassia mimosoides L.
T
Pt
Cassia nigricans Vahl
T
Pt
Cassia obtusifolia L.
T
Pt
Cassia occidentalis L.
T
Pt
Cassia rotundifolia Pers.
T
Pt
Piliostigma reticulatum (DC.)
Hochst.
Piliostigma thonningii
(Schumach.) Milne-Redh.
Sesbania pachycarpa DC.
T
Pt
P
Af
T
Asu
Aeschynomene tambacoundensis
Berhaut
Alysicarpus ovalifolius
(Schumach.) Léonard
Arachis hypogaea L.
T
Af
T
Pt
T
Am
Atylosia scarabaeoides (L.)
Benth.
Calopogonium mucunoides Desv.
T
Af
T
Pt
Crotalaria deightonii Hepper
T
Pt
Crotalaria goreensis Guill. &
Perr.
T
Af
1726
N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
MIMOSOIDAEA
ICACINACEAE
LAMIACEAE
Crotalaria juncea L.
T
Af
Crotalaria retusa L.
T
Pt
Desmodium gangeticum (L.) DC.
H
Pt
Desmodium ospriostreblum
Chiov.
Indigofera dendroides Jacq.
T
Pt
T
AmAs
Indigofera hirsuta L.
H
AmAs
Indigofera macrocalyx Guill. &
Perr.
Indigofera nummulariifolia (L.)
Livera ex Alston
Indigofera pilosa Poir.
G
Af
T
Af
T
Af
Indigofera pulchra Willd.
T
Amu
Indigofera secundiflora Poir.
C
Af
Indigofera senegalensis Lam.
T
Mas
Indigofera stenophylla Guill. &
Perr.
Indigofera tinctoria L.
T
Af
T
Af
Mucuna maderaspatana (L.)
Roem.
Rhynchosia minima (L.) DC.
T
Mas
T
Pt
Stylosanthes fruticosa (Retz.)
Alston
Tephrosia bracteolata Guill. et
Perr.
Tephrosia elegans Schumach
G
Af
T
Af
T
Cosm
Tephrosia linearis (Willd) Pers
T
Af
Tephrosia pedicellata Back.
T
Af
Tephrosia platycarpa Guill. &
Perr.
Tephrosia purpurea (L.) Pers.
T
Af
T
Pt
Vigna racemosa (G.Don) Hutch.
& Dalziel
Vigna radiata (L.) R.Wilczek.
T
Af
T
Pt
Vigna unguculata (L.) Walp.
T
Pt
Zornia glochidiata Rchb. ex DC.
T
Pt
Acacia seyal Delile
T
Mas
Dichrostachys cinerea (L.) Wight
& Arn.
Icacina senegalensis A. Juss
T
Pt
T
Af
Hyptis spicigera Lam.
T
Pt
Hyptis suaveolens Poit.
T
AmAs
Leucas martinicensis (Jacq.)
R.Br.
T
Cosm
1727
N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
LILIACEAE
Scilla sudanica A.Chev.
He
Pt
LOGANIACEAE
Strychnos spinosa Lam.
G
Af
Abelmoschus esculentus (L.)
Moench
Hibiscus asper Hook.f.
C
Cosm
G
Af
Hibiscus cannabinus L.
P
Af
Hibiscus diversifolius Jacq.
T
Pt
Hibiscus sabdariffa L.
T
Pt
Sida alba L.
T
Et
Sida linifolia Juss. ex Cav.
C
Af
Sida ovata Forsk.
T
Pt
Sida rhombifolia L.
T
Pt
Sida stipulata Cav.
T
Pt
Sida urens L.
T
Pt
Wissadula amplissima (L.) R. E.
Fr.
Corchorus aestuans L.
T
Af
T
Pt
Corchorus olitorius L.
T
Pt
Corchorus tridens L.
T
Pt
Triumfetta pentandra A. Rich.
T
Pt
Urena lobata L.
T
Pt
Walteria indica L.
C
Pt
Boerhavia diffusa L.
T
Pt
Boerhavia erecta L.
T
Pt
Ludwigia abyssinica A.Rich.
H
Af
Ocimum canum Sims
T
Pt
Sesamum indicum L.
T
Asu
Phyllanthus amarus Schum. &
Thorm.
Acroceras zizanioides (Kunth)
Dandy
Andropogon gayanus Kunth
T
Af
H
AmAs
H
Af
Andropogon pseudapricus Stapf
T
AmAs
Brachiaria deflexa (Schumach.)
Hubb.
Brachiaria lata (Schumach.)
Hubb.
Brachiaria ramosa (L.) Stapf
T
Mas
T
Mas
T
P
Brachiaria stigmatisata (Mez)
Stapf.
Brachiaria villosa (Lam.) A.
Camus
T
Asu
T
Af
MALVOIDEAE
MALVACEAE
TILIOIDEAE
NYCTAGINACEAE
ONAGRACEAE
PEDALIACEAE
PHYLLANTHACEAE
POACEAE
1728
N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
Brachiaria xantholeuca (Hack)
Stapf
Cenchrus biflorus Roxb.
T
Pt
T
As
Chloris pilosa Schum.
T
Af
Ctenium elegans Kunth
T
Af
Cynodon dactylon (L.) Pers.
T
Cosm
Dactyloctenium aegyptium
Beauv.
Digitaria horizontalis Willd.
G
Pt
T
Af
Echinochloa colona (L.) Link
T
Pt
Eleusine indica (L.) Gaertn.
T
Pt
Eragrostis aspera (Jacqu.) Ness
T
Mas
Eragrostis ciliaris (L.) R. Br.
T
Pt
Eragrostis pilosa (L.) P. Beauv.
T
Cosm
Eragrostis tremula Hochst. ex
Steud.
Eragrostis tenella Roem. et Sch.
T
Pt
T
Pt
Eragrostis turgida De Wild.
T
Pt
Euclasta condylotricha (Hochst.
ex Steud.) Stapf
Hackelochloa granularis (L.)
Kuntze
Loudetiopsis pobeguinii (Jacq.Fél.) Clayton
Oplismenus burmannii (Retz.)
P.Beauv.
Oryza sativa L.
T
Af
T
Mas
T
Pt
T
Mas
T
Pt
Oryza barthii A.Chev.
T
Af
Paspalum geminatum Stapf
T
Am
Paspalum scrobiculatum L.
T
Am
Pennisetum glaucum (L.) R.Br.
H
Pt
Pennisetum pedicellatum Trin.
T
AmAs
Pennisetum polystachion (L.)
Schult.
Pennisetum violaceum
(Lam.)Rich
Rottboellia cochinchinensis
(Lour.) Clayton
Schizachyrium sanguineum
(Retz.) Alston
Schoenefeldia gracilis Kunth
T
Pt
T
Pt
T
Pt
T
Mas
H
Pt
Setaria barbata (Lam.) Kunth
T
Asu
Setaria pumila (Poir.) Roem. &
Schult.
T
Pt
1729
N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
Sorghum bicolor (L.) Moench
T
Pt
Sporobolus helvolus (Trin.)
T.Durand & Schinz
Portulaca oleracea L.
P
Mas
T
Pt
Diodia sarmentosa Swartz.
T
Cp
Diodia scandes Auct.
T
Pt
Kohautia confusa (Hutch. &
Dalziel) Bremek.
Mitracarpus villosus (Sw.) DC.
T
Asu
T
Af
Oldenlandia corymbosa L.
T
Pt
Oldenlandia herbacea (L.) Roxb.
T
Pt
Spermacoce chaetocephala DC.
T
Af
Spermacoce radiata (DC.) Hiern
T
Af
Spermacoce ruelliae DC.
T
Af
Spermacoce stachydea DC.
H
As
Physalis angulata L.
T
Pt
Physalis micrantha Link.
T
Cosm
TACCACEAE
Tacca involucrata Sch. Et Th
G
Pt
URTICACEAE
Laportea aestuans (L.) Chew
T
Pt
VERBENACEAE
Clerodendrum capitatum (Willd.)
P
Af
Ampelocissus pentaphylla (Guill.
& Perr.)
Cayratia gracilis (Guill. et Perr.)
Suess
Tribulus terrestris L.
P
Af
T
Af
T
Cosm
PORTULACACEAE
RUBIACEAE
SOLANACEAE
VITACEAE
ZYGOPHYLLACEAE
Thérophytes (T) ;Hémicryptophytes (H) ; Géophytes (G); Chaméphytes (C),Phanérophytes (P) Africaines (Af) ;
pantropicales (Pt) ; australiennes (Asu) ; asiatiques (As) ; cosmopolites (Cosm) ; afro- malgaches et asiatiques (Mas) ;
américaines et asiatiques (AmAs) ; américaines (Am) ; afro- malgaches asiatiques et australiennes (Masu).
Tableau 2 : Structure de la flore adventice des cultures de coton au Sénégal.
Classe
Famille
Genre
Espèce
N
%
N
%
N
%
Dicotylédones
30
85,7
82
69,5
140
68,6
Monocotylédones
5
14,3
36
30,5
64
31,4
Total
35
100,0
118
100,0
204
100,0
1730
N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
Tableau 3 : Richesse spécifique des familles et leur proportion.
Famille
Nombre d'espèces
Proportion (%)
Fabaceae
Poaceae
Malvaceae
Cyperaceae
45
41
22,1
20,1
19
16
9,3
7,8
Convolvulaceae
Asteraceae
Rubiaceae
Cucurbitaceae
Amaranthaceae
10
10
10
6
4
4,9
4,9
4,9
2,9
2,0
Combreataceae
4
2,0
Euphorbiaceae
4
3
3
2,0
1,5
1,5
2
2
1,0
1,0
2
2
1,0
1,0
Vitaceae
2
2
1,0
1,0
Aizoaceae
2
1,0
Asparagaceae
1
0,5
Capparaceae
1
0,5
Caryophyllaceae
1
0,5
Colchicaceae
1
0,5
Icacinaceae
1
0,5
Liliaceae
1
0,5
Loganiaceae
1
1
0,5
0,5
1
1
0,5
0,5
Taccaceae
1
1
0,5
0,5
Urticaceae
1
0,5
Verbenaceae
1
0,5
Zygophyllaceae
1
0,5
204
100,0
Commelinaceae
Lamiaceae
Acantaceae
Araceae
Nyctaginaceae
Pedaliaceae
Solanaceae
Onagraceae
Phyllanthaceae
Portulacaceae
Scrophyllariaceae
Total
1731
N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
Proportion (%)
81,4
5,4
T
G
5,4
4,9
2,9
Np
H
Types biologiques
Ch
T= Thérophytes ; G= Géophytes ; Np= Nanophanérophytes ; Hémicryptophytes ; Ch= Chaméphytes
Figure 2: Types biologiques des espèces répertoriées.
41,7
Proportion (%)
32,4
7,4
4,9
3,4
2,9
3,4
2,5
Origines phytogéographiques
Figure 3: Répartition phytogéographique des espèces recensées.
Tableau 4: Indice de similitude entre les différents sites.
Site
Zone humide
Zone humide
Zone intermédiaire
Zone sèche
100
Zone intermédiaire
75,25
100
Zone sèche
65,25
63,3
1732
100
1,5
N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
DISCUSSION
Au plan de la structure floristique
Les résultats obtenus à partir de cette
étude d’inventaire montrent que la flore
adventice dans le bassin cotonnier du Sénégal
est très diversifiée comparée à celle du bassin
arachidier du Sénégal. Dans cette zone du
bassin arachidier du Sénégal, 125 espèces ont
été répertoriées dans les cultures de mil et de
l’arachide, 53 espèces dans les cultures de mil
en association avec le Niébé et 128 espèces
dans les cultures de maïs respectivement par
Noba (2002), Mbaye (2013) et Bassène
(2014). Cette diversité spécifique serait
associée
aux
conditions
climatiques
favorables au développement de ces
adventices. Cette plus forte diversité
floristique dans le bassin cotonnier est liée
entre autres au fait qu’il soit très pluvieux
avec en moyenne près de 1000 mm par an.
Noba (2002) et Mbaye (2013) ont montré que
la pluviométrie est un facteur important pour
la levée des adventices. En effet, avec une
bonne pluviométrie, les semences des
adventices germent puisque l’imbibition des
téguments qui est nécessaire à la germination
est assurée. Les familles des Fabaceae,
Poaceae, Malvaceae et Cyperaceae présentent
une importance relative en nombre d’espèces
dans cette flore et à cet effet, elles sont
responsables de l’enherbement des parcelles
cotonnières au Sénégal. Ces quatre familles
figurent parmi les dix (10) familles
d’adventices considérées comme familles
d’adventices mondiales. Il s’agit des
Euphorbiaceae,
Malvaceae,
Asteraceae,
Poaceae,
Cyperaceae,
Convolvulaceae,
Fabaceae, Polygonaceae, Amaranthaceae et
Solanaceae (Kouakou et al., 2016). Les
familles des Fabaceae et Poaceae sont les plus
représentées avec respectivement 22,3% et
19,8% des espèces de la flore inventoriée.
Cette importance des Fabaceae s’expliquerait
par l’utilisation de la classification APGIII qui
y réunit trois (3) sous familles que sont : les
Faboideae, les Mimoisoideae et les
Caesalpinoidaea (Bassène, 2014). En ce qui
concerne les Poaceae, leur importance
s’expliquerait d’une part, par la présence de
plusieurs parcelles de coton en zone de
savane, les milieux de culture du coton sont
des zones ouvertes si bien que la dispersion
des espèces surtout herbacées y est très
développée.
Ces
familles
suscitées
représentent les plus diversifiées en Afrique et
dans le monde. En Algérie, les travaux de
Kazi Tani et al. (2010) ont montré la
prédominance des Poaceae et Fabaceae. Les
résultats découlant de cette étude sont en
conformité avec d’autres travaux antérieurs.
En côte d’Ivoire, ceux de (Deat, 1976) ont
montré que l’essentiel de la flore adventice
dans les cultures cotonnières était constitué de
Poaceae ; même constat au Congo par
(Miderho et al., 2017) dans les cultures de
café. La supériorité numérique de ces familles
au niveau de la flore adventice est également
constatée par Guillerm et Maillet (1989) au
sein de la flore des régions ouestméditerranéennes
de
l’Europe.
La
prédominance de ces familles est donc liée à
leur adaptation aux différents milieux.
La flore adventice est fortement
dominée par les Dicotylédones. Ces résultats
corroborent ceux de Ka et al. (2017) trouvés
dans les parcelles de sorgho en Haute
Casamance. Ceci a été déjà observé au
Sénégal, en Afrique et même dans le monde
par plusieurs auteurs (Noba, 2002 ; Maye,
2013 ; Bassène, 2014) qui ont montré la
prédominance de cette classe dans le sud du
bassin arachidier ; même situation au NordCameroun (Le bourgeois, 1993) et en zone
périurbaine du district d’Abidjan (Côte
d’Ivoire) (Kouamé et al., 2017). Cette
dominance des Dicotylédones est aussi
constatée en France dans les cultures
annuelles de la côte d’Or (Dessaint et al.,
2001).
Sur le spectre biologique
La flore adventice dans le bassin
cotonnier du Sénégal est caractérisée par 5
types biologiques. Il s’agit des thérophytes,
des géophytes, des hémicryptophytes, des
chaméphytes des nanophanérophytes. Dans
tous les travaux effectués dans les parcelles de
cultures au Sénégal, la prédominance des
1733
N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
thérophytes est remarquée (Noba, 2002;
Mbaye, 2013 ; Bassène, 2014). Ce type
biologique est le premier à se mettre en place
dans les parcelles de cultures ; Les travaux de
préparation des parcelles tels que le labour et
le sarclage favorisent le développement de ces
espèces alors que les autres (Géophytes,
Nanophanérophytes etc.) sont éliminées. Dans
le bassin cotonnier du Sénégal, les thérophytes
prédominent avec une proportion de plus de
82% des espèces recensées. De nombreux
travaux en zone cotonnières ont révélé les
mêmes observations avec une proportion de
93% au Cameroun (Le bourgeois, 1993), plus
de 77% au Benin (Ahanchede, 1995) et plus
de 70% dans le secteur soudanais en Côte
d’Ivoire (Kadio et al., 2004 ; Boraud et al.,
2015 ; Ahonon et al., 2018). En outre, cette
dynamique des thérophytes dans les parcelles
cultivées est d’autant plus importante que les
parcelles sont exposées au soleil puisque la
majorité de ces espèces sont héliophiles. Les
géophytes peuvent être considérées comme le
type le plus dangereux car elles échappent au
sarclage du fait de la présence de leurs bulbes
en profondeur. Les Chaméphytes, les
Nanophanérophytes, sont les moins bien
représentées. Ces espèces restent rares dans
les cultures et relèvent surtout du milieu
naturel. Leur présence, dans ou à proximité
des cultures relève le plus souvent d’une
volonté de l’agriculteur (Touré et al., 2016).
des flores adventices similaires. Ceci pourrait
être expliqué entre autres par le fait qu’elles se
trouvent dans des conditions édaphiques
similaires alors que la composition floristique
dépend
également
des
conditions
pédoclimatiques (Fried et al., 2008). Dans ces
zones, le système de culture qui est un des
facteurs les plus susceptibles de discriminer la
flore adventice est le même dans tout le bassin
cotonnier du Sénégal.
Conclusion
L’inventaire floristique effectué dans
les parcelles cotonnières dans le bassin
cotonnier du Sénégal a permis de recenser 204
espèces, dont 186 en zone humide, 103 en
zone intermédiaire et 83 en zone sèche. Ces
sites offrent une grande diversité floristique,
avec 118 genres et 35 familles. Les
Dicotylédones y sont les plus représentées
avec 68,6% contre 31,4% pour les
Monocotylédones. Les quatre familles
(Fabaceae, Poaceae, Malvaceae, Cyperaceae)
les mieux représentées comprennent à elles
seules 121 espèces soit 59,3% de l’effectif
global. Les types biologiques dominants de
cette flore adventice sont les thérophytes, avec
81,4%. Sur le plan chorologique, cette flore
est dominée par les espèces pantropicales
(41,7%) et africaines (32,4%). Une analyse de
la flore des trois sites que constitue le bassin
cotonnier du Sénégal laisse apparaître une
homogénéité floristique avec des coefficients
de similitude de 75,25 ; 65,25 et 63,3%.
Sur le spectre chorologique
L’importance
des
espèces
pantropicales et Africaines de la flore
adventice du bassin cotonnier du Sénégal
(75,1%) confirme bien les positions
continentale et océanique des sites étudiés
(Noba, 2002). Par ailleurs il faut noter une
forte présence des espèces d’origine étrangère
ce qui témoigne de la pénétration de beaucoup
d’éléments (semences, fertilisants etc.) dans
nos milieux de cultures (Bassène, 2014).
CONFLIT D’INTERETS
Les auteurs déclarent qu'ils n’ont aucun
conflit d'intérêts.
CONTRIBUTIONS DES AUTEURS
ND a contribué à la rédaction du
protocole,
a collecté les données, a
contribué à l'analyse et au traitement des
données et a rédigé le manuscrit. CB et BD
ont contribué à la rédaction du manuscrit.
MG a contribué à la collecte des données et
à la rédaction du manuscrit. KN et MSM ont
Sur l’effet du site sur la flore
Les
trois
localités
(humide,
intermédiaire et sèche) sont caractérisées par
1734
N. DIOUF et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(3): 1720-1736, 2019
de Côte-d’Or (France) - Biotechnol.
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A. 2016. Importance relative des
mauvaises herbes de la culture du maïs
dans le département de M’Bahiakro.
supervisé les travaux et ont contribué à la
rédaction du manuscrit.
REMERCIEMENTS
Les auteurs remercient les autorités de
l’Université de Dakar et du Département de
Biologie Végétale, sans qui ce travail n’aurait
pu être mené à son terme, ainsi que l’ISRA
pour la mise en œuvre des moyens matériels
et financiers qui ont permis l’aboutissement
de ce travail.
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