International Journal of Innovation and Applied Studies
ISSN 2028-9324 Vol. 6 No. 4 July 2014, pp. 1086-1095
© 2014 Innovative Space of Scientific Research Journals
http://www.ijias.issr-journals.org/
Étude comparative de deux espèces d'Afrique Centrale du genre Leptactina (Rubiaceae,
Pavetteae)
[ Comparative study of two Central Africa Leptactina species (Rubiaceae, Pavetteae) ]
1-2
1-2
Danho F.R. NEUBA , Djah F. MALAN , and Moussa KONÉ
1-2
1
UFR des Sciences de la Nature / Unité de Recherche Écologie et Biodiversité,
Pôle de Recherche Environnement et Développement Durable / Université Nangui Abrogoua,
Abidjan, Côte d’Ivoire
2
Institut Botanique AKÉ ASSI d’Andokoi (IBAAN),
Abidjan, Côte d’Ivoire
Copyright © 2014 ISSR Journals. This is an open access article distributed under the Creative Commons Attribution License,
which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
ABSTRACT: This paper tests the validity of morphological characters used to distinguish two Leptactina species put in
synonymy by Figueiredo (2007) on the basis of our unpublished works: Leptactina arnoldiana and L. mannii. Analyses of
variances and discriminant analysis were used for that purpose. Significant differences exist between the used variables but
the discriminant analysis brings to light only the number of nervure as discriminant character. We assert with Figueiredo
(2007) that these two species are synonyms and an identification keys is proposed.
KEYWORDS: Rubiaceae, Leptactina, L. arnoldiana, L. mannii, synonymy.
RESUME: Cet article teste la validité de caractères morphologiques utilisés pour distinguer deux espèces du genre Leptactina
mises en synonymie par Figueiredo (2007) sur la base de nos travaux inédits : Leptactina arnoldiana et L. mannii. Des
analyses de variances et une analyse discriminante ont été utilisées à cet effet. Des différences significatives existent entre
les variables utilisées mais l'analyse discriminante ne met en évidence que le nombre de nervures comme caractère
discriminant. Nous concluons comme Figueiredo (2007) à la mise en synonymie de ces deux espèces et une clé
d’identification est proposée.
MOTS-CLEFS: Rubiaceae, Leptactina, L. arnoldiana, L. mannii, synonymie.
1
INTRODUCTION
Le genre africain des Rubiaceae Leptactina Hook.f. est reconnaissable par ses grandes stipules entières, son calice à
grands lobes foliacés, ses grandes fleurs et son ovaire biloculaire multi-ovulé [1] [2] [3] [4]. Il est représenté par 20 espèces
distribuées dans la zone subsaharienne de l’Afrique. Ce genre a fait l’objet de différents traitements taxonomiques [1] [2] [3].
Celui de [1] concerne des espèces d’Afrique centrale. Il permet de mettre en évidence deux espèces très proches
morphologiquement (L. arnoldiana De Wild. et L. mannii Hook.f.) que [5] [6] met en synonymie sur la base de nos travaux
inédits, sans en souligner les raisons qui avaient conduit à notre conclusion taxonomique. Elle crée deux sous-espèces : L.
mannii subsp. mannii Hook.f. et L. mannii subsp. arnoldiana (De Wild.) Neuba ex Figueiredo. En effet, ces deux espèces
d’Afrique centrale se distinguent des autres taxons du genre par leurs stipules réfractées et gibbeuses-cucullées en
combinaison avec des fleurs pentamères, des fruits oblongs et des anthères à apex poilu [1]. Malgré leur proximité, [7]
Corresponding Author: Moussa KONÉ
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considère qu’on peut baser les caractères différentiels sur la longueur des lobes calicinaux, du tube et des lobes corollins.
Quant à [1], il base sa distinction sur le nombre de nervures et la longueur des pédicelles. Cependant, ces distinctions étaient
basées sur un nombre limité d’échantillons [7]: 2 spécimens et de [1]: 30 spécimens) et sur des caractères quantitatifs dont
la valeur discriminante reste aujourd’hui à vérifier.
Cet article a ainsi pour but d’évaluer la valeur discriminante des caractères utilisés habituellement pour la distinction de
ces deux espèces dans le contexte global du genre Leptactina et de vérifier la validité des changements de [6].
2
MATÉRIEL ET MÉTHODES
Le matériel étudié est constitué de 222 spécimens provenant de BM, BR, BRLU, COI, G, K, LISC, MO, P et WAG [8].
Soixante-dix-sept spécimens complets (possédant au moins des lobes du calice complets) sur les 222 spécimens ont été
analysés pour une étude comparative de ces deux espèces basée sur les caractères morphologiques: longueur du pédicelle
(LPED), longueur des feuilles (LGF), largeur des feuilles (LAF), nombre de nervures (NN), longueur des lobes du calice (LGS),
largeur des lobes du calice (LAS), longueur des lobes de la corolle (LCL) et largeur des lobes de la corolle (WCL). Toutes les
observations ont été faites à la loupe binoculaire. A ces caractères morphologiques employés par [7] [1], nous ajoutons les
dimensions des feuilles ; nos observations personnelles nous ayant amené émettre l’hypothèse que celles de L. mannii sont
plus petites.
Nous suivons les méthodes de taxonomie d’herbier [9]. La terminologie utilisée suit en général [10], [11], [12]. Les cartes
de distribution basées sur les 222 spécimens ont été dressées dans Grass Gis [13] Les données de reliefs proviennent de
GTOPO 30. Ce modèle numérique de terrain, possédant une résolution de 1 km, nous semble être une bonne alternative à
l’insuffisance de données écologiques. Le logiciel R [14] a permis de réaliser une analyse discriminante linéaire et des
analyses de variance ne prenant en compte que les 77 spécimens complets de notre jeu de données morphologiques et
toutes les variables sauf WCL, LCL. Pour ces dernières variables, il existe trop peu de spécimens complets. Nous utilisons la
valeur du coefficient de discrimination linéaire pour tester l'importance des variables dans la distinction de ces deux taxons.
L’analyse discriminante est une méthode de modélisation linéaire comme l’analyse de variance, la régression linéaire
multiple. Elle teste les différences dans les différentes variables explicatives entre groupes. S’il existe une différence entre les
groupes, elle recherche la combinaison linéaire des variables explicatives (fonction de discrimination) qui permet une bonne
distinction des groupes [15]. Le coefficient de discrimination linéaire donne l’importance des variables dans la construction
de la fonction de discrimination.
3
RÉSULTATS
Les feuilles des deux espèces possèdent un limbe elliptique, asymétrique, coriace, papyracé, très rarement soyeux chez
Leptactina arnoldiana. Elles sont glabres chez les deux espèces avec des spécimens velus chez L. arnoldiana. Les dimensions
des feuilles sont variables, mais celles les plus longues se rencontrent chez L. arnoldiana avec une moyenne de 30 cm contre
20 cm chez L. mannii (Fig. 1).
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Fig. 1. Boxplot de la longueur des feuilles (mm). Les barres inférieures et supérieures indiquent respectivement les minimums
et maximums. Les cotés inférieurs et supérieurs de la boite indiquent le 1er et 2nd quartile. Les poids indiquent des valeurs
extrêmes
Le test t-student réalisé pour comparer les moyennes des deux espèces montre une différence significative (p<0,05). Les
feuilles de L. mannii (moyenne 9,6 cm) sont également moins larges que celles de L. arnoldiana (moyenne 13,1 cm) (Fig. 2).
Fig. 2. Boxplot de la largeur des feuilles (mm). Les barres inférieures et supérieures indiquent respectivement les minimums et
maximums. Les cotés inférieurs et supérieurs de la boite indiquent le 1er et 2nd quartile. Les poids indiquent des valeurs
extrêmes
Il existe également une différence significative entre les moyennes de ces deux espèces. Il existe également une
différence significative entre les moyennes des ratios longueur sur largeur de ces deux taxons (p=0,02). Chez L. mannii les
feuilles possèdent entre 6 et 13 paires de nervures latérales tandis que chez L. arnoldiana, ce nombre varie de 12 à 24 (Fig.
3). Il y a une différence significative entre les moyennes du nombre de nervures chez ces deux espèces selon le test t-student
(p<0,05).
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Fig. 3. Boxplot du nombre de paires nervures latérales. Les barres inférieures et supérieures indiquent respectivement les
minimums et maximums. Les cotés inférieurs et supérieurs de la boite indiquent le 1er et 2nd quartile. Les poids indiquent des
valeurs extrêmes
L’inflorescence, chez ces deux espèces, est terminale, rarement subterminale, multiflore, compacte à lâche, pouvant
contenir jusqu’à 20 fleurs. Les bractées dans les deux espèces sont du même type, c'est-à-dire, linéaires ou trifides, 2-3 x 11,5 cm. Le pédoncule inflorescentiel est variable. En effet, L’inflorescence de L. arnoldiana est subsessile (3 mm) à
pédonculée (23 mm) avec une moyenne de 9,52 mm (± 6 mm) de long (Fig. 4). Celle de L. mannii est sessile à rarement
pédonculée (pouvant atteindre 17 mm de longueur) avec une moyenne de 4,62 mm (± 3,70). Le test t-student réalisé pour
comparer les moyennes de la longueur du pédoncule inflorescentiel montre une différence significative (p<0,05).
Fig. 4. Boxplot de la longueur du pédoncule inflorescenciel (mm). Les barres inférieures et supérieures indiquent
respectivement les minimums et maximums. Les cotés inférieurs et supérieurs de la boite indiquent le 1er et 2nd quartile. Les
poids indiquent des valeurs extrêmes
Les fleurs, à corolle longuement tubulaire de ces deux taxons, sont actinomorphes, pentamères et densément couvertes
de poils courts. Le calice, brièvement tubulaire (tube mesurant moins de 2 mm chez les deux espèces), accrescent dans le
fruit, possèdent de grands lobes, jusqu’à 5 cm de longueur. Les lobes calicinaux, subfoliacés, sont étroitement elliptiques,
oblancéolés ou oblongs et asymétriques. Les anthères chez les deux espèces peuvent porter des poils sur leur appendice
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stérile. Si les fleurs sont qualitativement similaires, elles peuvent différer quant aux dimensions des parties florales. Ainsi les
lobes du calice de L. arnoldiana variant de 2,5 à 6 cm sont en général plus longs que ceux de L. mannii. Chez cette dernière
espèce, la longueur du calice ne dépasse généralement pas 5 cm sauf chez un spécimen camerounais où il atteint 7,3 cm (Fig.
5). La comparaison des moyennes des deux taxons montre une différence significative (p=0,0001). Il en est de même pour la
largeur des lobes de ces taxons (Fig. 6).
Fig. 5. Boxplot de la longueur des lobes du calice (mm). Les barres inférieures et supérieures indiquent respectivement les
minimums et maximums. Les cotés inférieurs et supérieurs de la boite indiquent le 1er et 2nd quartile. Les poids indiquent des
valeurs extrêmes
Fig. 6. Boxplot de la largeur des lobes du calice (mm). Les barres inférieures et supérieures indiquent respectivement les
minimums et maximums. Les cotés inférieurs et supérieurs de la boite indiquent le 1er et 2nd quartile. Les poids indiquent des
valeurs extremes
La moyenne des largeurs des lobes du calice chez L. arnoldiana est plus grande que chez L. mannii (p=0,00006). Les lobes
de la corolle peuvent atteindre 11 cm de longueur chez Leptactina arnoldiana. Ceux de L. mannii même s'ils atteignent 14 cm
de long ne sont pas significativement différents de L. arnoldiana (Fig. 7).
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Fig. 7. Boxplot de la longueur des lobes de la corolle (mm). Les barres inférieures et supérieures indiquent respectivement les
minimums et maximums. Les cotés inférieurs et supérieurs de la boite indiquent le 1er et 2nd quartile. Les poids indiquent des
valeurs extremes
Les lobes de la corolle de L. arnoldiana avec une moyenne de 6,53 mm sont deux fois plus étroits que ceux de L. mannii
(Fig. 8). Le fruit de L. arnoldiana est cylindrique avec des stries longitudinales, glabre à densément pubescent. La base du fruit
est aigüe mais devient arrondie dans l'extrême sud-ouest de son aire de distribution (Angola). Le fruit de L. mannii est
semblable à celui de L. arnoldiana mais garde sa base toujours arrondie dans toute son aire de distribution. Les résultats de
l’analyse discriminante linéaire sont consignés dans l’annexe 1. Il en ressort que le nombre de nervures avec -0,42 possède le
plus grand coefficient de discrimination linéaire suivie, de très loin, par la longueur des pédoncules inflorescentiels. Sur la
base des mesures effectuées, ces deux espèces peuvent être valablement séparées à partir du nombre de nervures.
Fig. 8. Boxplot de la largeur des lobes de la corolle (mm). Les barres inférieures et supérieures indiquent respectivement les
minimums et maximums. Les cotés inférieurs et supérieurs de la boite indiquent le 1er et 2nd quartile. Les poids indiquent des
valeurs extrêmes
La figure 9 montre la distribution des récoltes de ces deux espèces par rapport à la distance à la mer et à l’altitude. Il
ressort que les spécimens de L. mannii sont confinés dans la zone littorale de l’Afrique Centrale du Cameroun à la région du
Cabinda, en Angola, à des altitudes habituellement inférieure à 300 m. Par contre L. arnoldiana est une espèce à très large
distribution (Fig. 10), jusqu’à plus 800 km du littoral. Cette espèce est présente à des altitudes habituellement supérieures à
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200 m. Dans le littoral cabindais, cette espèce apparaît à des altitudes inférieures à 200 m. La distribution de ces deux
espèces peut être qualifiée de parapatrique.
Fig. 9.
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Carte de distribution de L. arnoldiana et L. mannii en Afrique Centrale
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Fig. 10. Distance au littorale (km) sur l'altitude (m) en de L. arnoldiana et L. mannii
4
DISCUSSION
L’analyse des résultats de cette étude confirme les conclusions de [5] [6]. Elle conclut en effet que ces deux espèces sont
synonymes et qu’il faudrait en considérer deux sous-espèces: Leptactina mannii subsp. arnoldiana (De Wild.) Neuba ex
Figueiredo et L. mannii subsp. mannii Hook.f. Cela est d’autant vrai que si l’on se place dans le contexte du genre, ces deux
espèces sont très proches. En effet, le genre Leptactina est connu pour ses stipules diversifiées et à forte valeur systématique
( [1] [2] [3] [4]). Ces derniers permettent en effet de distinguer des groupes d’espèces suivant que celles-ci soient dressées ou
recourbées. Cinq espèces du genre possèdent des stipules recourbées ( [4]). Leptactina mannii, L. arnoldiana et L. deblockiae
Neuba & Sonké ( [16]) sont les seules espèces à posséder des stipules gibbeuses-cucullées et refractées. Les deux autres (L.
involucrata Hook.f. et L. platyphylla (Hiern) Wernham) possèdent des stipules recourbées et non gibbeuses. Leptactina
arnoldiana et L. mannii, taxons à inflorescence multiflore terminale, diffèrent de L. deblockiae qui possède une inflorescence
uniflore axillaire. Elles font parties avec L. laurentiana Dewèvre et L. rheophytica Sonké & Neuba ( [17]) des rares espèces à
posséder des anthères à appendice stérile pourvu de poils caduques ( [1] [4]).
Ces deux espèces diffèrent toutefois par le nombre de paire de nervures latérales de leurs feuilles. Celles-ci ne dépassent
pas en général 13 chez L. mannii tandis qu'elles sont supérieures à 12 chez L. arnoldiana. Les lobes corollins sont deux fois
plus larges chez L. mannii que chez L. arnoldiana. Les dimensions des feuilles, des lobes du calice et des pédoncules de
l'inflorescence, même si elles peuvent être statistiquement différentes, ne sont utiles à la distinction de ces deux espèces que
dans des cas extrêmes (par exemple : inflorescence sessile et moins de 13 paires de nervures latérales pour L. mannii et le
contraire pour L. arnoldiana). De même les figures 1-4 laissent entrevoir beaucoup d'intermédiaires pour ces caractères.
Dans le contexte du genre Leptactina, les caractéristiques de ces deux espèces n'autorisent pas, surtout que des analyses de
biologie moléculaire ne sont pas encore disponibles pour tout le genre, à considérer deux espèces distinctes pour L.
arnoldiana et L. mannii.
Leur proximité morphologique et leur distribution parapatrique en font des sous-espèces. Nous proposons la clé de
distinction suivante :
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-
Feuille à plus de 13 paires de nervures secondaires, lobes corollins étroits, de 3 à 9 mm de large, inflorescences
habituellement subsessiles à pédocnulées,
…................................................................................................................................L. mannii subsp. arnoldiana.
- Feuille à moins de 13 paires de nervures secondaires, lobes de la corolle habituellement plus larges, de 7 à 18 mm de
large, inflorescences habituellement sessiles à subsessiles.
…................................................................................................................................L. mannii subsp. Mannii
5
CONCLUSION
Cette étude arrive à la conclusion que L. arnoldiana devrait être considérée comme synonyme de L. mannii. Nous
reconnaissons comme [4] [5] qu’il s’agit d’une sous espèce de L. mannii que l’on pourrait distinguer sur la base du nombre de
nervures et largeur des lobes corollins. D’autres caractères, comme la longueur du pédoncule inflorescenciel pourrait dans
de cas extrêmes permettre de les distinguer.
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier les différents Herbiers qui nous ont permis de réaliser ce travail. Nous n'oublions pas le Prof.
Elmar Robbrecht, le Prof. Jean Lejoly et le Dr. Petra De Block dont les conseils avisés ont été d'une très grande aide.
REFERENCES
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[14] R Development Core Team, «R: A Language and Environment for Statistical Computing,» Vienna, Austria, 2009.
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Pavetteae) from Rio Muni (Equatorial Guinea),» Botanical Journal of the Linnean Society, vol. 153, n°12, pp. 109-113,
2006.
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ANNEXE
Statistique des variables morphologiques utilisées dans l'analyse comparative de Leptactina arnoldiana et L. mannii. longueur
du pédicelle (LPED), longueur des feuilles (LGF), largeur des feuilles (LAF), nombre de nervures (NN), longueur des lobes du calice (LGS), largeur des lobes du
calice (LAS), longueur des lobes de la corolle (LCL), largeur des lobes de la corolle (WCL). Coefficient de discrimination linéaire (Cdl.)
Caractères
LGF (cm)
LAF (cm)
NN
LPED (cm)
LGS (cm)
LAS (cm)
LCL (cm)
WCL (mm)
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statistiques
Min.
moyenne
Max.
p-value
Cdl.
Min.
moyenne
Max.
p-value
Cdl.
Min.
moyenne
Max.
p-value
Cdl.
Min.
moyenne
Max.
p-value
Cdl.
Min.
moyenne
Max.
p-value
Cdl.
Min.
moyenne
Max.
p-value
Cdl.
Min.
moyenne
Max.
P-value
Min.
moyenne
Max.
p-value
L. arnoldiana
21
30
47
0
0,0025
L. mannii
9,2
18
33
8,3
13,15
20,5
0,000001
0,005
12
18
24
0
0,42
4,3
9,6
19,2
3
9,6
23
0.00000853
0,03
0
4,6
17
2,6
3,8
5,3
0,001036
0,005
5
7,8
12
0,0006218
0,0025
2,2
3,2
7,3
4
6,5
10,6
0,2054
3
6,53
9
0,00002
5,7
7,1
90
Vol. 6 No. 4, July 2014
6
10
13
4
6,4
12
7
12,47
18
1095