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Smithsonian Institution Libraries Purchased from the CULLMAN ENDOWMENT S;\WÆ / frz> TRAITÉ SUR LES CHAMPIGNONS. »,'Vv^v-i;'&^uv'vuvvv%iA.’v*.l/vv\'*mvv;i«rv«)t.'«rty«ivvv«.‘Vwv«>vvv^'Uvv\.&vv%vvv«/t^vtii(vvkti'Vvvvtnm DE L’IMPRIMERIE D’A. EGRON, rue des Noyers, n° 3y. ^ iv>.^MMwv)^^«nmvium<Miv«i/iivii«/i<«wvi«viii'VMiiwiAiviMMm iMOTiwtnvvri \ i TRAITÉ SUR LES CHAMPIGNONS COMESTIBLES, 'CONTENANT LTODIGATION DES ESPÈCES NUISIBLES; , Précédé D’UNE INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES CHAMPIGNONS. AVEC QUATRE PLANCHES COLORIÉES. Par Correspondant de C. H. la PERSOON, Société royale de Gottiugue; l’Académie des Sfciences de Turin de Berlin et de la Vettéravie ; ; de de la la Membre Société Linnéenne Philadelphie; etc. etc. PARIS, CHEZ B ELIN- LEPRIEUR, LIBRAIRE, quai des Augustins, 1818. N° dé Société des Naturalistes 55. de I 1 m ai w ?HUTK f8l2 SCA1fi £-0 PRÉFACE. On peut les diviser de leur les des histoire naturelle; par de leur classification , , Ceux II e . : Champignons sous le rapport exemple, de leur physio- logie, des lieux qu’ils habitent, rition le autres familles de plantes» en trois classes Ceux qui traitent I re . : cependant aussi considérable que est pas ceux que l’on a publiés sur On Champignons a plusieurs ouvrages sur les nombre n’en du temps de leur appa- etc. qui les considèrent par rapport a nos besoins, c’est-à-dire dans celui de leur propriété et de leur utilité. III e . Ceux qui réunissent tout a la fois ces deux Mais ces ouvrages sont presque tous ou trop étendus, ou bornés aux localités; d’un prix très-élevé , ils sont aussi, pour l’ordinaire, ce qui est un des plus grands obs- tacles a leur publicité. En Allemagne, on possède plusieurs ouvrages qui ont pour but traitent la connoissance des Champignons, et qui de leur usage. En France, le Traité des Champignons de M. le docteur Paulet , publié en 1793, en deux gros vol. in- 4°, quoique connu favorablement, mérite d’être , , PRÉFACE. 6 plus répandu. La première partie de cet ouvrage est purement de tous scientifique les ; dans Champignons , seconde la , Fauteur traite au moins de ceux qui sont d’une certaine dimension, et qui étoient alors connus. Le principal but de ce savant ouvrage est de présenter un grand nombre d’expériences pour constater tentées sur les animaux , bonnes ou mauvaises qualités des les champignons, de rapporter plusieurs exemples d’empoisonnemens oçcasïonés par ces productions, ainsi moyens employés pour y remédier. Les vues de Fauteur sur les groupes, ou sous-genres, sont auque les tant de bonnes observations pour l’histoire naturelle des Champignons. J’ai souvent emprunté de cet ou- vrage ce qui pour est relatif a la manière de les apprêter la table. L’intention de Bulliard , en publiant son Histoire sur de les Champignons de ses belles figures, la France estimée , n’étoit pas précisément à cause de nous faire connoître les espèces utiles et malfaisantes , bien qu’il parle quelquefois avec assez d’étçndue des espèces comestibles ordinaires. Il n’y a pas, a ma connoissance, un ouvrage moderne sur cet objet, en Italie, où pourtant, a ce qu’il paraît on recherche plus lés Champignons, et où on en fait plus grande consommation que dans aucun pays. chelin qui vivoit siècle, désigne, une Mi- au commencement du dix-huitième dans ses nombre considérable Noea généra. Planiarum un d’espèces ou variétés comestibles , par Fépiîhèîe de fungus edulis ou ,,esçulentus^ mais. PRÉFACE. les descriptions et pourtant si de cet auteur sont souvent si courtes, peu précises, que Ton ne peut pas bien reconnoître ses espèces, excepté celles dont il a donné : Fan - d’assez bonnes figures. Dans l’ouvrage de Batarra , qui gorum a pour agri Ariminensis Historia , titre 1755, , postérieur a celui de Micheli, les descriptions sont peu plus étendues, dans le encore temps où il grand et les dessins sont en plus nombre, quoiqu’un peu l’a inférieurs pour l’exécution mais ; publié, la science n’a voit pas marche actuelle qui a tant contribué la un a nos çonnoissances réelles, et a Ehistoire naturelle; on peut donc regarder ces écrits comme de peu d’utilité pour notre temps. Les champignons de grande ressource pour la les Russie, qui sont d’une si peuples de ce vaste empire, nous sont entièrement inconnus , car on peut compter presque pour rien et Pal/as , plus et le peu d’espèces dont parlent Gmelin dont plusieurs ne sont que nos espèces les communes. Le but de notre Traité est de présenter d’une ma- nière concise ce qui est essentiel pour parvenir a la con- noissance de ces singulières productions. Car, si s’il arrive souvent des accidens funestes, occasionés par mé- prise*, la cause la plus ordinaire est le manque de con- noissances pour bien distinguer les espèces. Une preuve * Méprisé qui donne lieu à de fréquens accidens d’empoisonuemens, dont chaque année les journaux font mention. PRÉFACE. 8 de défaut ce donne souvent de le connoissances exactes, même nom, non du même genre, mais qu’on est seulement a l’espèce h des champignons de différens genres. Dans î la première partie de cet ouvrage ion delà structure du temps où ils j’ai fait endroits où ils mencons- differentes parties qui un champignon , des tituent et ou des croissent, se développent. J’ai discuté les opi- nions des auteurs sur leur origine leur fructification, et j’ai traité leur propagation et , de leur distribution gé- nérale en classes, ordres et familles; un aperçu des principaux genres, tive des espèces qui s’offrent j’ai donné aussi et une notice descrip- communément a nos re- gards, ou qui se distinguent par quelque particularité remarquable , soit dans leurs formes leur, et dont tout homme, ayant riosité, et a plus forte raison qui relle, , dans leur cou- soit tant soit peu de aime l’histoire cu- natu- avoir une connoissance au moins doit désirer générale. Dans les la seconde partie de ce Traité , espèces dont on fait usage assaisonnement, ainsi que de conserver, les noure le la comme j’ai décrit toutes aliment ou manière de les préparer et plus en usage. J’ai aussi celles qui sont nuisibles, et qui, comme fait con- par leur ressem- blance , pou n oient occasioner des méprises dangereuses ]’ai cité avec soin les auteurs bonne description, mais surtout que l’on fera sûreté. ; qui en ont donné une les meilleures figures, bien de consulter pour la plus grande PREFACE. Je n’ai pas pignons salubres de France, mais pour compléter la autant que possible cet ouvrage, de celles qui sont et en Italie. j’ai communément en Le nombre tanistes qui l’habitent tous , aussi fait mention usage en Allemagne des espèces de ce dernier pays paroît le plus considérable, et manière précise 9 seulement rénumération des cham- fait il est a désirer que bo- les nous fassent connoître d’une champignons usuels qui y les croissent. y a même, dans quelques départemens de Il France, des espèces en usage qui ne sont nues, ni bien décrites par dont M. On les naturalistes ni bien la con- modernes, et Paulet parle souvent dans son ouvrage. pourrait, peut-être, m’objecter qu’il y a une classe de la société qui se sert quelesautres de ces végétaux, consultant rarement les livres, probablement davantage comme aliment, mais qui, ne tirera aucune de utilité ce Traité. Indépendamment de ce que cette observation est aussi applicable truction, ces h tant d’autres livres destinés a hommes ne direction salutaire, soit de leurs supérieurs, hommes Quoi soit des instruits et bienfaisans? qu’il en soit, j’espère pas seulement de quelque pour l’ins- peuvent-ils pas attendre une les lassement utilité que ce Traité ne sera pour les botanistes , et amateurs d’histoire naturelle qui, par dé'a la campagne, voudront acquérir des no- tions exactes sur les Champignons , mais qu’il sera in- dispensable pour ceux qui font usage des Champignons comme aliment ou comme assaisonnement. PRÊFACË. îo Je ne puis terminer cette Préface sans témoigner reconnoissance a M. le M. le ma professeur Baibis, a Turin, a docteur Thore, a Dax, et a M. Mougeot, médecin» communiqué des notices intéres « Champignons comestibles de leurs pav% a Bruyères, qui m’ont santés sur les avec l’indication des passer sous silence noms M. le vulgaires. Je ne puis non puis Hanin, professeur docteur phy- de matière médicale, très- versé dans siques et naturelles je lui dois des remerciemens pour les encouragemens : qu’il a donnés a les sciences mon entreprise» , i\ki\vv\l\ixi\i\ii> uw* «/w%i rowwm mimi vv^»/vv^i/vwvvviuii»/v»i*ivv»it)vv* «wvt.trt/wwxjivfws EXPLICATION DES FIGURES. PLANCHE Représente V Oronge Fig. — — I. Amanita aurantiaca i. Enveloppée dans 2 Sortant de son enveloppe. . le vol va. Ce champignon dans 3. PLANCHE . l’état adulte» IL L’Amanite vénéneuse, on Agaric bulbeux avec ses variétés. — i. —- 2 - — — Amanite suifurine* Amanite blanchâtre . . 3. Amanite verdâtre 4. Le chapeau d’un de . ces champignons, coupé perpendiculairement. PLANCHE III. Le Bolet ou Polypore Pied-de-Mouton — — 3 Offre des individus croissant en touffe. 2 Ce . même champignon PLANCHE La . i. développé. IV. Helvelle comestible dans les différentes formes sous lesquelles on la trouve. La figure 5 du milieu la représente dans la section perpendiculaire, pour faire voir l’intérieur du champignon. M/s.'fcuWt iwi IUUWI l/Wti vxv* ivv» t?W nvtuv«vt\<v«iM<\mi CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LES CHAMPIGNONS. I ouT le monde connoît les champignons. Ces productions naturelles frappent la singularité de leur forme et de leur couleur. Les lieux par la vue par la diversité habitent, qu’ils tantôt à l’ombre des forêts, tantôt sur les ga- zons et au milieu des pâturages, tantôt sur les troncs des arbres et au bord des chemins , contribuent encore à attirer notre attention. vue de ces singuliers végétaux inspire en général une sorte d’aversion, Mais il paroît que la ou plutôt de méfiance tous les pays, les ; car dans hommes aiment ordinaire- ment à les détruire sur leur passage tinct est - il l’effet : cet ins- d’une sage prévoyance delà nature, pour nous mettre danger presque à l’abri ? u i du des champignons a lieu L’apparition h , quelque différence près, dans ce pays, depuis le mois de juillet, jusqu’au mois de no- vembre , et surtout pendant nales; leur durée est très - limitée jours), mais les autom(de 8-12 les pluies individus se succèdent avec abondance. Plusieurs espèces ont une époque détermi- née pour leur accroissement; et des pays où if y a des lieux: de préférence. elles croissent Les morilles, plusieurs helveiles et quelques pézizes ne viennent qu’au printemps. Les champignons sont en général annuels, excepté ceux qui sont d’une substance dure et cartilagineuse, Le bolet amadouvier peut , d’après l’observation de Bulliard, prolonger sa vie Ce champignon produit de l’hiver une nouvelle couche de jusqu’à quinze ans. vers la fin tubes à sa partie inférieure, de sorte qu’il croît d’une manière tout opposée à celle des autres végétaux, c’est-à-dire du haut en bas : chaque accroissement marque une année nouvelle, et est recormoissable par des saillies côtes, que sieurs petits remarque champignons l’on aussi dans les à l’extérieur. Plu- parasites végètent temps doux de qui croissent sur des ou feuilles l’hiver. Ceux encore vertes , . Pt {O i? ) paroîssent dans le courant de Fété, Les moisissures s’aïiachent en men s t a n c e s fe r Quoique dité les t toute saison champignons aiment l’humi- on n’en trouve jamais sous , aux sob- e s ci b 1 es on en rencontre dans rains, quelquefois à les l’eau, mais caves et les souter- une profondeur considé- rable, où, sans doute faute de lumière, souvent une acquièrent D’autres restent dans jamais au-dehors ; forme bizarre la terre et tels ils (i). ne paroîssent sont les truffes et quel- ques sclérodermes. Les vesse-loup en étoile, et quelques champignons enfermés dans un volva bourse, croissent sur se la surface de la terre, et développent après une pluie abondante chaude : et ces espèces paroissent tout-à-coup, quoiqu’elles aient eu besoin long-temps aupa- Voyez Vegetabiüa (1) lecta : , iconibus lustrata. , in Hercyniæ subterraneis col- descriptionibus et observationibus il- Auctore G. F. Hoffmann. Norimbergœ. Floræ Fribergensis specimen, plantas cryptogamîcas præsertim subterraneas exhibons ) edidit F. A. Hiimboldt. Berolini, 1793. J. A. Scopoli, Dissertationes ad scientiam naturqJem pertinentes. Pragœ , 1773, p. 1. ( 4 ) ravant de croître et d’acquérir leur grandeur Mais nécessaire. majeure partie des cham- la pignons proprement dans dits croissent sur la terre préférablement ceux de pins les bois, de sapins, un et semble leur être calcaire sol plus propice qu’un terrain sablonneux. Les champignons charnus, les terrestres, ont différentes tre : ils et principalement manières de croî- viennent ou solitaires, et ce sontpour l’or- dinaire de grandes espèces, ou par peuplades; plusieurs individus sont rapprochés, mais non réunis gregarius ( ) , ou groupés, plus rap- prochés, ou par touffes et à leur base (cespitosus) les espèces : souvent cohérens qui nais- sent sur les troncs ou au pied des arbres pré, sentent cette réunion. Quelquefois des indi- vidus forment Mais traînées dans les bois. en magi- la disposition la plus singulière est larges cercles ques des , que l’on appelle cercles cercles de sorcières allemand ) , et ( Hexenhreise , en dont on ne connaît pas bien cause. J’ai observé que si l’on détruit la une ou deux années de suite ces cercles dans le même endroit on remarque alors ces mêmes espè? ces reparoître dans la suite solitaires et dis- persées : vraisemblablement que les graines après ce déplacement, n’ont point été dissé- minées circulairernent mais ; première la cause en sera toujours difficile à expliquer* Une grande partie des en peu de temps champignons devient proie des vers, des insectes la Quelques quadrupèdes, et des limaces. les sangliers, les cerfs, les bœufs, sont aussi moutons très friands ces qu’ils savent distinguer. et tels que même les de quelques espè- Les champignons ont en outre leur destina lion particulière parmi les êlres créés. paraîtqu’ils purifientl’atmos- Il phère des forêts en absorbant, éponges, les comme des miasmes délétères; ilshâtent la des- truction des bois morts ou des substances fer- mentescibles* Quelques-uns sont nous d’une grande de quel usage est utilité : aussi pour personne n’ignore l’amadou ; on emploie en mé- decine l’agaric du melèze et le bolet odorant; le boviste et l’amadouvier sont employés pour arrêter les hémorrhagies nit ; le bolet sulfurin four- une assez belle couleur jaune. Ces productions contribuent; aussi à la diversité et à la beauté du spectacle de la nature. En automne où sées de fleurs, la où plupart des plantes sont pas- les autres languissent, les bois sont embellis par la présence des champignons. qui font sur nos sens plus d’impression que les autres végétaux par l’anomaiiede leurs formes,, par le 'contraste de leurs couleurs et de leur substance, (/est surtout dans ces lorêts anti- ques dit Bulliard et isolées, Champ, veraine 63 p. où ), libre et , ler dans un Histoire des ( nature règne en sou- la indépendante , qu’il faut al- beau jour d’automne jouir decespec- tacîe, voir celte variété de formes, de cou- chaque nouveau site leurs, dont offre un tableau différent. Dans tous les temps incertains sur la , les naturalistes ont été place à assigner, dans les clas- ses des êtres organisés, à ces productions. anciensles regarcloient comme Les de simples ex- croissances formées par la réunion des princi- pes salins et sulfureux, ou par la putréfac- Quelques naturalistes de nos Medicus , Maerklin slckerman, tion des arbres. jours MM. , Kaèier et Haherle > ont voulu attribuer l’ori- gine des champignons en général à un mélange de sucs pituiteux des plantes, lequel par l’influence de tres fi rmes , l’air a reçu d’autres affinités et d’au- en un mot, à une combinaison chimique. N. J. de Necker* dans son Traité sur la , ( 7 ) à Manheim, en 1785,, attribue l’origine du champignon au tissu cellulaire et parenchymateux des plantes, cpii se transforme* après diverses modifications, en un Mycétologie publié , corps radiculaire, propre «à production d’une la substa nce qu’il appelle carcithe chose que le qui n’est autre blanc de champignon des jardi- champignons un règne particulier, auquel il donne le nom de règne mésymale ( regnum mesymale ), et qui doit précéder immédiatement le règne propose de niers, Il faire des minéral. D’autres, tels que Butiner le baron de Munchaussen , , et Wilke Weiss y même Linnœus 9 , ont voulu mettre ces végétaux dans le règne ani- mal , en les considérant sans doute parce comme des polypiers, que ces savans ont remarqué des animalcules infusoires dans la poussière séminale humectée, principalement dans celle de quelques vesse-îoup. Mais l’organisation interne très-variée des champignons, leur apparition périodique et souvent limitée à un certain endroit où croissent en même différente , temps des espèces d’une forme enfin une sorte de capsules et de graines reproductives, analogues à quelques , autres plantes, ne permettent guère d’adopter métamorphoses végétales. ces Nous connoissons cependant deux sortes de productions fungoïdes dont iî seroit bien difficile d’expliquer la nature. La première Cia varia nosocomiorum est le Dauphiné de demi sur et .Elle a trois , Viliars dit l’auteur . Flore ( un pouce ou quatre lignes de diamètre, avant des rameaux blancs, velus et tendres. Elle naît dans un jour sur les linges mouillés des malades qui ont des fractures. M. Paullet, dans son crft Champ., en Traité sur les une variété qu’il appelle digltellus une fungosilé imitant dit -il, l’homme au point que a dé*c’est, : les doigts ressemblance en la de est frappante, jusqu’aux ongles quiy sont expri- més que toutefois l’imagination n’y a eu quel- ( si part ). L’autre production qui m’a été envoyée par M. le chevalier Chailiet, semble a coriace ; une théléphore il substance me marque a été sée de manière elle , à Neufchâtel ou à dans sa , res- une membrane lettre que cette trouvée sur une bouteille cas- que le vin n’a pas été répandu couvroit l’ouverture que le ; morceau de , 9 ( ) verre détaché avait laissée. Elle étoit du plus beau blanc était et ondulée. L'autre morceau qui rouge, a été trouvé de même manière la sur une bouteille de vin rouge. Je possède une pareille substance cuve où on avoit fait trouvée dans du vin une mais de , la Xylostroma consistance et de la grandeur du gigcinteum. (1) La plupart des botanistes actuels rangent les champignons au nombre des végétaux, dont presque pas un ouvrage des anciens botachampignons où leur imagination n’ait cru (i) Il n’y a nistes sur les trouver dans quelques formes bizarres ou monstrueuses, occasionées accidentellement, des ressemblances avec quelques animaux, ou avec quelques parties du corps humain. Mais il est arrivé assez souvent que de petits champignons qui habitent des branches mortes ou des feuilles sèches, ont souvent une telle ressemblance à l’extérieur avec certaines productions des insectes, et avec leurs œufs, que quelques^ botanistes de nos jours ont décrit ceux-ci comme champignons. J’en citerai avoit fait des œufs de l’ appartenant à la famille des un exemple sont supportés par de longs styles, pignons sous même, le nom . , feu p. 685. , j’avois M. Tode Linn. , qui un genre de cham- è? Ascophorct perennis sans le connaître nopsis fangor : Hemer obus Perla , et adopté dans que moi- mon Sy- , *0 ( iîs occupent peut-être effet, quoiqu’ils ) dernière série. la peu aux productions végétales, fort n’aient ni Eo ressemblent au premier abord rameaux, et qu’ils ni feuilles, ni fleurs, on leur reconnoît cependant une espèce de grai- comme les nes. Ils croissent intus-susception ; ils sont doués, souvent d’irritabilité, autres plantes par très comme prononcée - elles, enfin ; chimie y démontre un grand nombre de produits médiats propres à cette classe d’êla , tres organisés. Ils ont un suc propre neux comme , celui On rési- du bolet de melè/e auquel cette espèce doit tive. quel- , doux ou âcre, quefois coloré ou laiteux, sa qualité purga- obtient de ces productions de i’alhii- mine, une matière grasse, un principe particulier que l’on appelle fungine (i). Le bolet La fungine (1) élastique ; elle est blanche, mollasse, fade et peu peut servir d’aliment. L’acide nitrique en dégage du gaz azote et la convertit en une matière analogue au suif, et en une autre analogue à la cire, en ma, tière résinoïde, en amer de Yeltlier lique; la fungine se combine de la à la noix de galle. Chevreul , dans siologie végétale et de botanique part. , p. 470. la fungine, Voyez dans les , , et Elémens de -phy- les par aussi l’opinion de M. Mirbel prem. M. Vauquelin sur , Annales de Chimie vaux, Journal de Botanique , v. en acide oxa- substance astringente 4, p. 37 v. 85 - — 108. et Des- 11 ( sulfurin ( Bull* Champ ) 4 2 9)se couvre sou- t. . vent de petits cristaux d’une saveur agréable. (i) D’autre part, les champignons s’éloignent beaucoup des plantes car soumis à l’analyse chimique., ils ne donnent presque pas de gaz oxigène, mais du gaz hydrogène et de l'azotè. ; n’ont ni vaisseaux propres Ils , ni pores cor- ticaux ;mais un tissu cellulaire, dontîes mailles sont larges et allongées. Cependant ces qua- répondent pour lités fruits plupart à celles de la de vraies plantes. Ils core d’autres qualités: en participent en- charnus etdiversement coloriés facilement, et de la lin l’été ils les ils : se gâtent comme eux, paraissent, vers ou en automne. D’après ces considérations der comme eux sont ils champignons, non , on peut regar- comme des plantes entières, mais seulement qui n’en présentent que les parties fructifères ou granifères.ïls sont donc de simples réceptacles de semences; et même (1) tlie de dans quelques-uns , sans doute les plus Account of crystallised oxalis acid product from boletus sulphureus la Société • by Robert Linnéenne, yol. 8, Scott. p. 202. Voy . les Actes >2 ( ) simples, on observe seulement une poussière séminale , dépourvue d une enveloppe propre. Pour l’appui de cette opinion j’ajouterai remarques suivantes. Dans les dégradations , les des plantes, depuis plante la plus parfaite la jusqu’à celle qui occupe la dernière place dans le régne végétal, ou la cryptogamie de Linnée on voit disparaître , non -seule, ment des tiges et des feuilles , mais aussi des fleurs. Dans les fougères et les mousses, on ne trouve plus ni calice, ni corolle, du moins analogues à d’autres plantes; dans les hépatiques, les tiges et les feuilles disparoissent; dans ce sont les racines en grande partie et les feuilles qui manquent. Ces derniers cryptogames ont pourtant en- la famille des lichens , core un support ou croûte ( crusta thalius , pulvérulent ou herbacé, qui a rarement couleur verte des feuilles ; immédiatement leur t la porte ou renferme fructification ( scutella , dont plusieurs sont analogues celle des champignons ; ce qui souvent apotJiecium) à avoit donné espèces et milles de , , aux déplaeemensde quelques même des genres de ces deux falieu voisines sous plusieurs rapports l’une l’autre. Nous / il ) allons en donner quelques exemples.. i3 ( Les scutelles ) d’unegrande partie deslicliens et Jeslérillesdes opigraphes, abstraction faite des tballus terium , ; ressembient à des pézizes les et à des hys- tubercules stipiîés des cenomyces (Lichenesfruticulosi de Linnæus) ont du genre Helotium d’Onygena la forme c’est pour- quoi DiUenius avait placé celui-ci parmi les li- chens. fermé et LesEndocarpon et : et lesVerrucaria à fruit souvent caché dans le thalius ont beau- coup d’analogie avec lesSphæria;et l’on n’est pas encore bien d’accord dans laquelle de ces deux familles il faut placer les Calycium ( Mucores jjerennes, L.) qui ont la forme, mais qui ne sont pas delà nature des trichiacées. Enfin, comme il se trouve des lichens ( les Lepraria) qui ne présentent qu’une croûte sans fructification il parmi tia, les Bysfoïdes Racodium, : etc., a des qui restent seulement dans ce premier développement offre le blanc , champignons y par exemple, les Himan- estvraisemblable qu’il de champignon ; , que nous car les Aga- ricus ctlliaceus etperonatus produisent sur des feuilles sèches, tombées à terre, sur lesquel- les croissent ces espèces, des expansions blan- ches parfaitement semblables à l’Himantia can* dida qui vient aussi parmi des Le Merulius feuilles mortes. desiruens se montre aussi souvent ( en deux *4) étals, d’après la localité son développement, ou On en trou ve même s oppose. y des exemples parmi plantes dites phénogames, nomorium qui favorise je les veux dire du Cy~ d Aphyteia. Ces végétaux ne présentent rien de ce que l’on est accoutumé de voir dans * les plantes ordinaires, cines, car un et calice , sont parasites ils même leurs ra- pas ; ils ont à des étamines et un style se perdent ensuite. C’est avoient regardé la , la vérité mais qui pourquoi les anciens première de ces deux plan- comme un champignon, et la seconde a comme telle par Thunberg, dans tes été décrite Acte s de Stockholm , année 1776 p. 69, 2 et 3 sous le nom de Hydnora 2 fig. 1 les t. , , , , Mais Linnæus avoit ensuite exclu cette singulière plante de sa classe cryptogamique, et l’avait mise, à cause des parties de la africana . fructification drie dans , la monadelphie pentan- en ajoutant toutefois ces remarques , : Partes plantain constituentes sunt quidem : radix alens lia ; herba movens uti caulis ; fructificatio generans. omninô herba nostrœ (a 3 es et (puma Acad. 8, ) sit At nulla et fo- cum plantœ apliyteiam dicere plaçait» Linnæus, Amœn. p. 5i2. Quoique nous ayons considéré les champ i-» - iS ( comme gnons de simples cependant avouer que parvenu ai n si ) fructifications, l’on n’est pas à les faire lever à volonté; mais il en est d e 1 a m a e u r e pa r e d es a u l r es p 1 a n t es c ry p t i j togames. Les jardiniers cultivent à champignon tre faut il encore la vérité le culinaire ou de couche, pour nole blanc de champi- (i) a considéré le pre- usage ordinaire, avec que Tournefort gnon , mier comme contenant des graines ou des pro- paguîes de cette espèce. Les jardiniers qui voient que leur couche s’affoiblit manque , ce qui ne pas d’arriver lorsqu’on cueille les in- dividus trop jeunes laissent d’espace en espace quelques pieds d’agaric auxquels ils donnent le temps de se développer; par ce moyen, les graines se déposent sur la couche et entre, tiennent sa fécondité. Mais cette sorte de culture de celle que (i) l’on pratique est très-différente pour les autres plan- Mémoires de l’Académie royale des Sciences de Paris, pour l’année 170 7 et 1709. L’origine de la culture de cette espèce est due à chand, le père, qui fit première formation de ce champignon dans moisis, comme des Mar- voir, en 1678, à l’Académie, la filets blancs, dont grossissent en champignons., les crotins les extrémités s.e ( les , et on ne sait i6 ) pas encore précisément quelle part j ontles graines (i). D’ailleurs, grand nombre, notamment de il y en a un petites espèces où ces filets blancs ne se trouvent point, du moins sous cette forme car on les parasites , ; voit se propager, dans l'intérieur des bois, sur des feuilles souvent encore vertes, et dans des vases fermés où , les semences de ces cham- pignons ne peuvent pas entrer. Pour expliquer ce phénomène quelques botanistes ont avancé que les graines y sont introduites par la racine, et ensuite chariées et disposées dans ces dilférens endroits par la sève. D’autres pensoient qu’il leur a été plus facile d’y corticaux (1) ricus pénétrer directement par des plantes. les pores Bulliard a soutenu Dans le département des Landes, on sème l’AgaPalomet et le Boletus edulis Pour cela, on se con. tente d’arroser la terre d’un bosquet planté en chênes, avec de l’eau dans laquelle on a fait bouillir une grande quantité de ces deux espèces de champignons. La culture n’exige d’autres soins que d’éloigner de ce lieu les che- vaux , les porcs , et toute espèce de bêtes à cornes qui sont , très-friandes de ces jamais de réussir deux plantes. Ce moyen ne manque mais nous laissons aux physiciens à - nous expliquer pourquoi les germes. Thore . l’ébullition n’a pas fait mourir ( *7 ) qu’elles sont par leur petitesse et leur légèreté, répandues dans l’atmolsphère, et qu’elles se déposent et se développent dans des endroits convenables à leur accroissement. Quant on pourroit leur à ces productions, supposer ou une génération équivoque, ou bien selon leur nasupposer qu’elle soit innée , car chacune ture, dans différentes plantes produit très-souvent un champignon qui est ; différent de celui qui et qui maladie ou une destruction en favorise (1) une autre croît sur , semble attendre pour paroître qu’une le même développement du végétai (i)> Le fait suivant paroît pourtant montrer le conou faire une exception. On sait que le Xyloma traire, pezizoïdes ne croît que sur les feuilles de chêne et de châtaignier, J’ai ou de hêtre, tous arbres de la même famille. trouvé cependant un échantillon fort remarquable de ce petit champignon, dont la moitié du groupe des individus de cette espèce se propageait sur une feuille du châtaignier, et l’autre moitié sur celle du peuplier, qui se trouvait par hasard posée sur l’autre feuille. xyloma ne se développe jamais, à ma connaissance des feuilles d’un arbre d’une autre famille. ce me semble , étoit précipitée Or, ce , sur On peut donc, supposer que la matière formatrice de l’atmosphère sur ces feuilles pourquoi cela n’auroit-il pas eu lieu sur une tremble, isolée? 2 • mais feuille du 3 ( >8 ) Ces champignons seroient donc des vériendophjtes comparables aux vers in- tables , dont testins, plus la comme présence, commune chez les on sait, est animaux languissans ou d’une nature foible, comme les enfans et les femmes. On voit dans la maladie pédiculaire les poux se multiplier d’une manière ef- frajante, et chez des individus qui auparavant n’avoient pas sur eux ces animalcules. Pour que ces graines soient fécondées, on ou du moins d’un pollen analogue à celui des plantes proprement dites. Mlcheli (i) fut le premier qui affirma avoir a cru nécessaire l’existence des étamines trouvé cet organe dans les agarics bolets; il les a décrits et cylindriques placés sur peints les et , quelques comme des corps marges des lamelles ou des tubes. Bulliard (2) a adopté cette opinion en prenant encore pour des étamines les , petits corpuscules remplis d’une humeur limdeux pide, que l’on remarque facilement sur les côtés des feuillets, et (1) J'oyez p. 126, t. 68, même quelquefois sur Nova Généra plantarum. Florent et p. i 5 (2) Histoire des , t. 1728, 73. Champignons, le vol. 1, p. 39-41. , >!) ( ) chapeau des agarics de fumier, ou des coprins. Quant à ces derniers, je ferai observer que leur destination paraît être de contribuer, pendant la sécheresse, à la dissolution est du chapeau, ce qui un des caractères de cette famille. Bulliard lui-même que ces vésicules ne se crèvent que lorsque l’air a desséché jusqu’à un certain point la surface du champignon, tandis que dit l’humidité et la chaleur sont les principaux agens du développement des globules des éta- mines dans si phanérogames. Mais (page 45 ) que ce sont les plantes ce botaniste dit des vésicules fécondantes qui font paraître pendant un certain temps, la surface , des cla- vaires, des théléphores, des helvelles, et beau- coup d’autres, de farine, fleur ,et et , et comme les ment ; remarque sur les prunes (une Iranssudation de la cire ), il est encore dans car cette poudre n’est autre chose sporules mêmes que l’on observe facile- sur les individus très-murs. Hedwig (1) saupoudrée l’on ou poussière glauque que elle était couverte de ce que l’on appelle que sur le raisin l’erreur si ( 1 ), dans le Theoria generationis eriptogamicaruin, Lipaiœ peu de champignons et fructification*! 1798. c. tab. s plantarum 42 coloratis* 2 0 ( qu 5 a il ) soumis à son examen sur l’anneau et la cortine , , des a cru trouver, en forme filets de chapelet, que Bulliard regarde, non sans raison, comme dessporules qui onL été déta- ch ées des lamelles ou des pores. Au reste, le collet et la cortine se trouvent dans champignons , peu de en comparaison de ceux qui en sont dépourvus. On peut donc vraisemblablement soutenir avec Gaertner que les champignons sont des plantes aphrodi tes, ou agames, qui, dans les cas ordinaires, ne se propagent pas seulement par des gemmes, comme mais veut cet illustre auteur; aussi par des sporules : d’autres doivent peut-être aussi leur origine à une generatio œquivoca . Nous voulons maintenant parler des difïe- rentes parties qui constituent un champignon; mais qui sont rarement réunies dans toutes espèces à la i. fois. Ce que nous appelons plantes parfaites, ment dans t. , racine , dans telles On voit bien dans que Agaricus clypea - 5i5. A, radicosus ; Bull., A. macrorhitus , les ne se trouve pas précisé- ces productions, quelques espèces tus. Bull., les Micheli, Gen.PL, t. t. 1 160 . 83., , 21 ( dans ) Phallus impudicus (sur la racine du- le quel se développe un petit champignon qui va remplacer l’ancien), quelques bolets et pézi- une prolongation du pédicule en Forme de racine pivotante. Il se trouve encore zes , plus communément à la base fibrillules assez épaisses du pédicule des dans quelques vesse- ou une sorte de byssus blanchâtre, loup, un tissu de filets déliés et entrelacés, que tous les anciens botanistes, entre autres Batarra, et plusieurs modernes, ont pris qui est pour la racine des champignons, dont ils font au moins les fonctions c’est pour fixer le : champignon au être aussi sol , et qu’elle de l’humidité mais l’origine et la et de puise peut- y nourriture la nature de cette partie basilaire n’est pas encore bien connue. tinneck (i) a ? le la racine, lium ( tissu , l’a distingué nom de mice - et en lui donnant le Schammgewehe en allemand). M. Ha- berlé(2) lui attribue deux qualités (1) M. Trat~ premier, donné une atten- tion particulière à ce de : Fungi austriaci. Viennœ i 8o 5 , : celle d’être in-4 °, 6 livrai- sons, avec des figures coloriées. Observations sur l’origine du Sphæria îagenaria du Merulius destruens. Erfurth , 1810, p. 34-39 (en (2) et allemand. ) ( le 22 ) premier développement de champignon, d’avoir W !a et nature d’une racine (Rhizophyton u rzelph Icinze ) Au . champignon des reste c’est , , blanc de le jardiniers, et le carcythe de I^ecker. D’autres le comparent à un cotylé- don ; enfin quelques-uns le regardent comme une sorte d’inflorescence à laquelle succède champignon comme un fruit. le 2. La Bourse, volve ou volva (i), qui en- veloppe d’abord entièrement le champignon, en forme d’un œuf, dont il a aussi la couleur, est une membrane assez molle, qui se déchire ensuite pour donner passage au chapeau dans la maturité du champignon. quelquefois incomplète à la base perficie du pédicule duquel il et et , , et au chapeau reste sous ou de verrues séparées vent régulières friable , La volva ( , adhérente , sur la su- forme de taches verrucœ ) qui est , assez sou- par leur couleur blanchâtre, contrastent agréablement avec le du chapeau par exemple dans la fausse oronge ( A. muscarius Lin. ). On trouve cette reste , , , (i) Quelques auteurs écrivent valve évident que le mot volva est dérivé a b involvendo , envelopper. ; du mais il paroit latin invalvere ( 23 ) enveloppe seulement dans de grandes espèces: les amanites Comme les , phallus, les clalhrus. est attaché à la volva le base du pé- dicule, et par conséquent en grande caché dans la terre, est nécessaire il partie pour la distinction des espèces, surtout vénéneuses, de s’assurer de présence; car sa il arrive sou- vent, en cueillant ces sortes d’agarics, que le stipes, ou pédicule, se brise en bas, prendrait alors comme étant et on le dépourvu de cette enveloppe. Le Collet anneau annulus, corolla Micheîi ) est une enveloppe partielle qui d’abord est adhérente au sommet du pédicule et au bord du chapeau, s’en détache ensuite sous la forme d’une membrane circulaire, souvent plissée et rabattue. Cet anneau a pour l’ordinaire la couleur du pédicule car il est la non* 3. ( , , , , tinuation de l’écorce ou On le tées , épiderme de celui-ci. trouve, deux espèces de bolets excep- seulement dans les agarics et quelques amanites. 4. collet La Cortïnf. arachnoïde complet, car loppement, ( ) cortina , vélum paroît être elle réunit aussi, le voile ou un anneau in- , avant bord du chapeau avec le le dévepédi- 24 ( cnle par des , fils presque toujours On gnon. ) en forme de soie à la , perd et se maturité du champi- rencontre distinctement dans une la division d’agarics, qui porte, à cause de cette circonstance, le nom de Corlinaria arachnoicleus et proteus (Bull., et 600). Presque tous les autres ( Agaricus 544 698 champignons t. , en sont dépourvus. Il est bon d’observer cependant, contre l’o- pinion d’un botaniste, qu’on peut trouver une amanite qui et ait en même collet; mais jamais un pourvu d’une cortine nément, 5 . Une partie plus cule, pied y tige le champignon ( que commune, est attaché à l’on (sesilis y est le pédi, par lequel son lieu natal; sontrarement dépourvus; manque souvent aux il soit anneau simulta- et d’un stipes , caulis) aussi les terrestres en mais temps une bourse un agaric qui désigne alors sous acaulis). Il est espèces parasites le nom de sessiles pour l’ordinaire d’une forme cylindrique, quelquefois ventru, souvent bulbeux ou renflé à sa base, solide ou ou sillonné; en général central creux, lisse droit, quelquefois excentrique et latéral, et pour lors horizontal ou adscendant. Il et est , 25 ( ) d’une substance charnue ou coriace suivant la nature En cle l’espèce. divisant perpendiculairement ou un bolet, etc. , un agaric, on observera que le pédi™ cule s’étend dans un corps en forme de parasol, qui porte le 6. nom de chapeau. IjeCiiAVEAu, chapiteau, pilèole (pileus , um braculum capitulum , tabula de M. Paulet) est la partie la plus apparente du champignon - , ; mais elle varie singulièrement dans sa forme, ainsi que dans dans la sa consistance. Le chapeau est, majeure partie, hémisphérique, con- vexe, sans, ou avec une éminence ou protu- bérance {mamelon 9 umbo , papilla) ailleurs ; montre aussi assez souvent comme semi-orbiculaire, ou dimidié pileus dimidiatus) ce qui a lieu pour les ( concave ou ombiliqué. Il se , champignons qui croissent sur les troncs des arbres ou des bois pourris. Quelquefois plusieurs de ces piléoies, réunis à la base, se cou- vrent Fun l’autre, et sont imbriqués . num, théléphora, presque rics, il pileus Dans plusieurs champignons moins surtout dans les genres bolet, hyd- irnbricatus parfaits, ( s’étale sur jamais dans les aga- des bois ou branches sèches, comme une membrane plus ou moins en forme de croûte (subiculum) , épaisse, et porte, *6 ( dans ce cas, on le natus les capsules nomme , -) ou graines en dessus alors renversé et diffus 0 . resupi- ( effitsus). Dans Helvelloïdées les a la il , forme d’une mitre, d’une langue et d’une spatule; il aussi est simplement arrondi ou allongé en Forme de cône ( les morilles). Dans les clavaires, il ressemble à une petite massue dépourvues de leurs comme soucoupe, ces genres, où membraneux le nom Quant à sa , pézizes les , une mais on clavula , mais dans ; résupiné, souvent très fragile, de pileus celui de mitra dans est aussi il et des branches et à feuilles; ailleurs, à il le ne porte plus distingue sous cupula consistance, il , capitatum. est charnu ou mollasse, raremeut gélatineux (carnosus ge, latinosus) , ou mince naceus pellucidus ) , sur llai les bords ( , membra- et transparent et souvent aussi sillonné striât us ) , ( ce qui vient ord mai- rement des lamelles. Les espèces qui crois- sent surtout sur les arbres, sont d’une subs- tance coriace et quelquefois très dure cens, suberosus ) surtout dans II y , on coria- en a qui sont visqueux, A un temps pluvieux. face des autres espèces, agarics ( il sur- principalement des voit des cercles leur plus foncée, dont la ( zonœ d’une cou) faut bien distinguer , 27 ( les côies et les saillies ) costœ ) qui sont ( fasciœ , des accroissemens périodiques bords dans elles , ou sur les espèces coriaces annuelles, ou les forment tous les ans de nouvelles couches sur la surface inférieure dans celles qui persistent Le long-temps, par exemple Y ctmadouvier. pédicule et le chapeau car ce sont , mêmes le principe, les ment modifiées d’écailles ( squamœ) ou squames, dans parties, mais diverse- selon leur destination, peu- vent être glabres ou velus, Il est nécessaire , lisses ou couverts plus ou moins distincts. de bien distinguer ces écailles d’avec les taches ou verrues des amanites; car les premières tiennent à l’organisation du chapeau, et c’est l’épiderme qui se sépare et se réunit en forme de tuiles ou en fascicules de traire restes , comme poils. Les verrues , ai/ con- nous l’avons observé, sont ou parcelles de la volve , que n’observe point au milieu du pédicule ; les l’on elles sont d’une couleur différente de celle du chapeau ordinairement blanche. C’est donc à tort que quelques botanistes ont voulu mettre , l’Agaricus procerus genre Amanita et campestris dans le en Supposant que l’on en découvrira un jour le volva. , 28 ( 7. La pour partie la plus essentielle de champignons classe ) membrane est la , cette spo- (hyménium). Vue au microscope, on Fobserve composée de petites vessies ou d’utricules ( thecœ ) cohérentes entre elles, ou rulifère libres. Celte membrane champignons qui ont un chapeau surface inférieure de celui-ci même dans située est , les distinct, à la elle est ou de la couleur, mais plus souvent d’une cou- leur différente et devient foncée dans la maturité, à cause des graines. Elle est lisse dans les clavaires , les helvelles etpézizes; dans les lhéléphores,on y remarque des papilles souvent irrégulières* dans u es, membranne cette ou aiguillons lypores, elle petits tubes est hérissée les hyd- de pointes ( subulæ dentes). Dans les poest criblée de pores; mais ces , se prolongent, dans bolets les charnus, en tuyaux assez longs, qui se séparent facilement du chapeau. On la trouve veineuse, ou en plis saillans et dichotomes dans les chanterelles, et formant une sorte de réseau à mailles oblongues (i) 11 faut en distinguer ( sinulus) (1) dans les alvéoles dans les genres jphallus et morchella, qui sont formés de la substance du chapeau , et dans les morilles de celle du pédicule ; , 29 ) ( Dans les dœdalict . dre Agarics, on forme de feuillets la strice les lamelles des anciens) , la voit , pren- lamellœ ( , rayonnés du centre à la circonférence, qui ordinairement alternent dans la longueur. Ils sont ou libres, ou atta- chés au pédicule, sur lequel 8. sont quelque- décurrents. fois aussi ou utricules, qui composent membranne, renferment dessporulesque Les theca cette ils Ton présume , être semences (gongylus les sporula y sporangium) nombre, petit elles sont , mais qui y sont en et souvent imperceptibles; d’une extrême finesse dans cette fa- et s’attachent aux corps où elles sont tombées ou lancées fortement, comme si elles mille y , étaient agglutinées* car, en coupant une morille perpendiculairement, on peut bien distinguer, par support et de lement collée la , la couleur blanche, la partie du membrane pour sporulifère : celle-ci estseu- ainsi dire, à la substance du pédi- cule, ou elle prend la forme du chapeau. C’est donc à tort qu’un mycologue a avancé qu’il n'y a pas une différence générique essentielle entre les rules et les morilles : les quelquefois un réseau à larges mailles dernières ils , ; mais quant aux ce sont seulement des plis de l’hymenium ne sont nullement oecasionés par chapeau» mé- nervures des premières forment « la substance , et du , 3o ( Dans pézizes, aussi bien que dans les les heivelles et morilles, nombre déterminé de 8 mais dans couvrent le la graines ces , et en forme de élasticité, et cule; ) sont au s’échappent avec fumée ou nubé- plupart des autres elles hyménium comme d^une poussière fine: on les d’une fleur ou remarque plus distinctement sur les lamelles des agarics qui en sont souvent décolorés. Dans quelques agarics fimétaires, elles ont une position dé- terminée de quatre en quatre, l’avoit déjà observé. ainsi que dans le Dans phallus ces et comme Micheli mêmes agarics clatrhus , ces grai- nes sont, dans la maturité, entraînées et dis- humeur noire ou, comme persées par une dans ces deux genres, par une viscosité qui est la dissolution propre , du hymeniun, et non un suc et qui a une odeur fort désagréable. Les semences de champignons sont en plus grande abondance, et pulvérulentes ( poussière séminale) quand elles sont renfermées peridium ). La famille ( de vesse-loup en offre un exemple frappant. Ce péridiu m est assez varié dans sa forme et sa texdans une sorte de sac ture; mais Il est il est ordinairement membranacé. ou simple, ou composé de deux branes libres ( les mem- ifowsta et Geastrum), lisses, ( ou hérissées feutrée. ( « ) proéminences quelquefois épi- La paroi interne neuses. lure clé 3 est velue, el Dans les Trichiacées, c’est comme une cheve- capillitium ) libre , quelquelois réticulée, qui se fait passage avec élasticité, probable- ment pour faciliter la dispersion des graines. Dans les genres Nidularia ou Cyathus , Sphœrobolus et Pilobolus, les graines parois- ( en un corpuscule charnu réunies seni être vesicula ), globuleux et , en forme de petites lentilles. Au reste, les sporules sont en général très- petites^ globuleuses ou oblongues cope , , ou divisées par des Quelques mycologues cloisons transversales. les des capsules desquelles considèrent comme assurent avoir vu ils quelques circonstances, une ma- tière qui, selon eux, sont les prement quelquefois Vues au microssont peliucides homogènes, elles sortir, dans ovales, et anguleuses. semences pro- dites. Quoi qu’il en soit, l’importance du hyménium, des capsules et des sporules, avec ou sans enveloppe immédiate est évidente ce , : qui prouveleurdestination;car quand lesautres parties ont disparu per à cause de la ou ne peuvent se dévelopnature du sol où le chani, (32 ) pignon naît, ou par d’autres circonstances, cette partie séminale reste en voici quelques : exemples. Quelques théléphores , (Odontia) et bolets (.Poria ), et surtout pallidci n’ont guère hydriCs le Stictis de ressemblance avec leurs congénères, mais on y trouve encore la mem- branesporulifère.LesStilbospores nesontautre choseque dessphéries dépourvues d’un perithe cium. Les Uredo et les Puccinia se présentent seulement comme une poussière champignons croissent : ces derniers alors sous l’épiderme des feuilles et sous l’écorce des branches qui, par la prévoyance de la nature, se modifie souvent à l’entour en une sorte de péridium ( pscudoperidium ), qui prend quelquefois la forme du véritable. Telles sont les principales parties qui posent un champignon diqué les différentes , et com- dont nous avons in- formes celles-ci subissent : pourtant des modifications qui fournissent de bons caractères génériques il seroit trop long d’en et spécifiques, faire ici mais mention avec tous les détails (i).Il se trouve cependant, dans (1) Quelques mycologues terme thallus „ dans se servent aussi souvent la description du de quelques cham- , , 55 ( ) quelques genres^ des anomalies dont est né- ii un mot. remarque dans les genres Phallus cessaire de dire On thruse t Batarrea un volva forme bien qu’il ; , Clct - ait la de celui des Amanites, et la fonction ii néanmoins d’une nature différente. D’abord on trouve entre les deux membranes dont il est composé, une matière gélatineuse, et on voit dans celui du Clathrus ( Micheli Gen* est , pignons effuse , pour en désigner tantôt , tantôt la lecture byssoïdè chapeau oblitéré le ou une autre qui sert dé réceptacle aux graines, et le mot hyputhallus la membrane ils et villosité, entendent par basilaire de quelques trichiacées, la villosité attachée au-dessous de quelques capsules, des radicules bissoïdes, et pignon. Le mot thallus a été M. Acharius, dans diquer Ce la thallus remplit à peu près Fougères médiatement fois Methodus Lichenum pour in- croûte et les expansions foliacées des Lichens. feuilles des et des les fruits ou la même fonction que les Hépatiques; car les scutelles il porte im- qui y sont quelque- enfermes, mais ordinairement adhérens à sa super- ficie. de s on. blanc de cham- le premier introduit par le Celte partie des Lichens est la feuille on d’une matière vèrte, et tige; donc une modification car elle contient encore de la donne du gaz oxygène être d’une texture plus herbacée et elle doit donc moins fine*que celle : d’un fruit avéc lequel les champignons ont plus d’analogie qu’avec le thallus. ( PI. t. g3 54 ) de distance en distance, une par- ), celle enveloppe, avant le développe- de ment, entrer, comme des tentacules, dans le corps du champignon qui a la forme d'un griltie lage charnu membrane d’une seule Le au contraire, est le vrai vol va, : lâche. pédicule des Phallus et du Batarrea n'est pas de la nature de celui des Agarics , des Bolets de tant d’autres champignons; car il ne sort point immédiatement de la terre , mais il est, et outre l'enveloppe générale , entouré à sa base 9 ). Il a une texture celluleuse ou spongieuse; ce qui explid’un fourreau (Micheli, t. 83, fig. que son prolongement subit dans la maturité de ces champignons. On trouve quelque chose d’analogue dans le pédicelle du Marchanda epiphyllct. ce que champignons ces Enfin , table pileus ; car il chapeau dans non plus le véripas la continuation du l'on appelle n'est pas n’est pédicule, et dans le Glathrusil n’en a pas la forme; dans le Batarrea il est même couvert d’une poussière abondante, faisant fonction d'un pé- ridium dont Ainsi , ont sous il est peut-être une modification. on remarquera que ces le trois genres point de vue physiologique plus ( , <1 affinité 35 avec ceux de la ) seconde classe, dont nous allons parler bientôt et , on pourroit y trouver des conformations analogues quant à leur nature * mais comme ont un port ils dif- férent qui s’approche de celui desgrands cham- pignons proprement dits, on peut y conserver pour ne pas trop multiplier la termi, que Ton emploie pour ces sortes de champignons. Pour faciliter la connoissanee de ces pro- nologie , celle ductions, on a créé plusieurs méthodes. Si l’on considère les champignons semble du règne végétai, seul ordre de plantes. Mais ils si dans l’en- n’en font qu’un on les considère isolément, on peut les diviser en classes , ordres et autres divisions. Dans mon Synopsis Fungorum ( Gottingæ, 1801), je les ai partagés en deux classes* Dans la première se trouvent ceux qui sont fermés, c’est-à-dire qui portent à l’intérieur leurs grai- nes souvent abondantes , et même les petits conceptacules de celles-ci. Les champignons qui composent cette classe sont en générai d’une dimension peu considérable et souvent * microscopiques; arrondie , la forme en est plus et la consistance coriace braneuse, rarement charnue. ou moins ou mem- , ( 56 ) La seconde classe établie dans cet ouvrage comprend les champignons qui portent leurs graines, peu apparentes, sur un réceptacle ouvert, du moins dans la maturité. lisse partagent naturellement en deux sections dans la première se trouvent ceux qui sont pour la : plupart grands, charnus ou coriaces , ayant ordinairement une forme déterminée qu’on appelle chapeau dont nous avons indiqué , les différentes modifications, et dont l’uneou l’autre surface est revêtue d’une membrane ou ap- pareil capsulifère; l’autre division contient les Byssoïdes qui n’offrent que des simples, rameux filets déliés, ou entre croisés en forme - , d’un feutre. Cependant on remarque plusieurs champignons auxquels les caractères de ces deux classes ne sont pas applicables à la rigueur. Ils ont le port et la consistance de ceux qui sont de la première division de la seconde classe; ils ont aussi quelques caractères de ceux de la première; enfin ils portent généralement leurs semences à découvert, mais en grande quantité. Ils en différent néanmoins parce qu’ils sont dépourvus de la membrane ou hyménium on doit donc faire une classe in: termédiaire ; car ? pour se conformer aux ca- • 37 ) ractères établis et fixes sans lesquels aucune classification n’est stable, il nous paroît né- cessaire d’adgiettre cette troisième division. Cependant, comme pignons anomaux le nombre de ces cham- n’est pas très-grand , si Ton ne veut point se tenir à des caractères négatifs et isolés , on pourroit supprimer cet ordre et répartir les petites divisions qui le composent , dans quels les les autres, ils auprès des genres avec les- ont de l’analogie ; on placera alors Phalloïdées après les Amanites qui ont aussi un volva , et le genre Batarrea fera le passage aux Lycoperdacées; les Carpoboli ou Vésiculi puis, on fères sèront réunis aux Tubéracées ; insérera lesTuberculacées dans le dernier ordre, car elles ont beaucoup d’affinité avec les Némas- pores : elles n’eri diffèrent graines qui , guère que par leurs quoique formant une masse com- pacte, se dissolvent assez facilement étant hu- mectées. J’ai cru cependant plus convenable pour un arrangement systématique de faire six ordres principaux des champignons que j’ai séparés en plusieurs sous-divisions plus naturelles, que l’on pourroit regarder comme autant de fa- milles dont les genres sé multiplieront à fur et mesure que l’on fera de nouvelles découvertes , , (38) mycologiques , du monde. Au surtout dans les autres parties reste, voici les rapières de ces six ordres 1 . ( 1 noms et les ca* ). Les byssoïdes, Byssi, Trichomyci. Cham- pignons filamenteux et soyeux , lisses ou arti- culés, simples ou entrelacés, ordinairement dépourvus de graines; quand elles existent divergent sans enveloppe. Ces productions sont bien distinctes par leur port transition 5 en un capitule arrondi ou elles sont réunies aux conferves par les , et font Ja Byssus aurea et muscicola. LfS CHAMPIGNONS PROPREMENT DITS, Fungi 9 2. Uymenomyc: melleux . sont charnus, coriaces, Ils volumineux et Les plus anciens botanistes connaissaient peu ils les divisoient en bons (i) d’espèces de champignons et en , tré-* simples ou bran- mauvais Micheli ( Fungi et Dillenius ; esculenti et perniciosi'). Vaillant, ont établi une classification systé- matique que Linnée a perfectionnée. Les méthodes plus récentes, mais basées sur celle du Synopsis gorum ont été proposées par Magasin des Naturalistes de 1809 , et le Link , dans le Vannée , pour docteur Nees d’Esenbeck, dans son Sys - me des Champignons (En aliéna.) t MM. Berlin les Fun^ 1816, avec 44 pl. coloriées , ( 59 ) chus, ou étalés en plaques; mais ordinairement munis d’un corps dilaté ou chapeau qui est ouvert et pourvu d’une membrane sporulifère ou hjmeniurn d’une forme très-variée portant des graines peu apparentes. , , 5. Les CHAMPIGNONS A GRAINES NUES , Ph(B - nomyci Ceux-ci, quoique différens entr’eux pour le port, -ont pour caractère d’être dé. pourvus d’hjmenium mais , graines en poussières , ils produisent des liquides ou solides , en une certaine quantité, nues ou sur un réceptacle ouvert. Les champignons a poussière Lycoper dacèes Coniomyci , Gastrornyci Willd. Ils 4* , , , sont arrondis ou oblongs, quelquefois irréguliers, clos de toutes parts (avant la maturité), renfermant une poussière séminale abondante, souvent entrelacée de filamens, en une sorte ) qui est coriace ou membra- neux quelquefois fibrilleux , et dans quelques- de sac ( peridium , uns remplacé par un pseudopéridium. Les CHAMPIGNONS CARTILAGINEUX , Scie romyci. Les champignons de cet ordre sont 5. tl’une substance coriace - dans l’intérieur, charnue, et solide homogène ou marbrée, con- (4o ) tenant des capsules ou des sporules peu apparentes. Dans quelques genres qui ont aussi une écorce souvent noire et assez dure, la partie charnue est composée d’utricules, à peu près comme dans les Pézizes dont ils présentent la forme en s’ouvrant; d’autres ont un sillon ( rima) naturel mais la plupart restent fermés. Dans les Scléroties on n’a pas , ; encore remarqué de graines. Les champignons cornes, Xylomyci9 6. Willd. Le principal caractère de ces champignons consiste en des capsules ou loges (sphérules) très - visibles , qui ont une consistance dure ou roide, creuses étant sèches, autrement remplies d’une gélatine fluide, qui sous le microscope cules pellucides graines la , , , observée présentent un amas d’utri- oblongues , renfermant des souvent en nombre déterminé. Dans plupart des espèces, ces sphérules sont en- tourées d’un corps très -apparent, coriace ou ligneux , et très varié dans sa forme qu’on ap, pelle étroma; ce corps, ainsi que les capsules* sont ordinairement d’une couleur noire. me il J Com- a des sphéries sans le réceptacle, en a qui sont dépourvues de capsules la gélatine est ; il y alors seulement couverte de Fépi- dernie des branches. (4x) Dans chacun de cessixordresil divisions, ou plutôt de y a des sons- petites familles cjui font et qui par des groupes souvent très-nalurels conséquent peuvent être définis avec plus de précision. Nous allons les examiner chacun , en particulier. D’abord dans les Byssoides on trouve les Mucédiriees , Muceçlines , qui produisent plus distinctement des graines ou réunies au met d’une tige, ou dispersées sur des somfilets. D’autres qui sont des Byssus proprement dits, sont souvent dépourvus de sporules ils ( aspori ); sont plus grands, sans forme déterminée, et ont en général leurs filamens entrelacés forme de feutre : en ceux-ci paroisserit être les premières ébauches des champignons du se- cond ordre auxquels ifs font le passage. Les Fungi , ou les champignons proprement dits sont pour nous plus intéressansque les autres soit par leur graudeur, la vivacité de leurs , , couleurs et leurs formes singulièrement diversifiées soit , par lesquelles par leur utilité, et ils affectent nos sens, même par leur qualité délétère dont nous pouvons être les victimes, en les confondant par méprise dans l’emploi culinaire. Nous avons déjà marqué le caractère ( essentiel 42 ) de cet ordre qui consiste dans X hymé- nium ou appareil capsulaire. On dû a faire, d’après la forme, la position et la consistance de cette membrane res , non seulement des genou de mais aussi des petites familles , , grandes sous -divisions. Ainsi leschampignonsqui ont leur la famille des Helvelloidèes , qui comprennent les Helvelles les hyménée ou sans aucune proéminence , constituent lisse Pézizes proprement et les Spathularia et aux Clavaires dits , genres Leotia Morilles , Helotium , les , Geoglossum^ qui font le passage : ils ont leurs utricules libres ou , excepté ces derniers moins , serrés, entourés souvent de paraphyses qui renferment 8 graines quelquefois moins, qui s’échappent dans la plupart de ces genres avec élasticité et une fumée , comme ce qui n’a pas lieu dans les familles suivantes. La seconde comprend les Thêlêphorêes, dont Thymenium est couvert de papilles ou tubercules plus ou moins distincts, quelquefois en- tremêlés de poils roides. Les genres qui la composent sont en petit nombre, et tous d’une consistance coriace, sèche parfois tomenteuse caractères qui les lient avec les Bys* sus les Merlsrna , Thelephora Corticum ) , ( , , : , ( Phyllctcterîa 43 ) Conisophora ^ Auricularia en et font partie. Cependant, comme le Helvcllâ acaulis fait en quelque sorte un passage aux Théléphorées, il ci ne seroit pas inconvenant de combiner cellesavec les HeKelloïdes, bien qu’elles aient une consistance diverse; mais cela a aussi lieu dans Hydnes, les Bolets et les Les Hydnoïdèes qui ont la membrane hérissée de points ou d’aiguillons, appartiennent composée à la troisième famille de genres qui sont lessuivans lia ) , Sistotrema La quatrième dèes a , division , : Hydnum{Oàon* ) et ; Polyporus ramosus, Bull. le ( ou pores , et Hypôclrys ( Fistulina Bull.) , Poria t. Hericium. celle dés Bolètoi- se distingue par des tubes pour genres les ( Xylodon de peu aussi 4*8) ) , le et les Cladoporus ( Bol. Boîetus ou Suillus de Micheli. La cinquième, ou pour caractère des les plis Cantharelloïdêes , a en forme de veines ou de nervures renflées et dichotomes liées ensemble par des veines transversales ou anastomosées comme un réseau les genres dont elle , : composée sont les Meruîius ( Cantharellus ) , Xylomyzon ou Serpula , Gômuphus et Dœdalea, est ( La sixième , la 44 ) plus étendue quant aux es- pèces, renferme les Agarics ou les Agaricoï- dées qui sont partagées en Agaricus, avec ses sous-genres, et en Amctnita : le genre Vœda- Ica est en quelque sorte intermédiaire entre deux ces Pour ne pas trop multiplier divisions. les sous - divisions quoiqu’elles fassent pres- , que toujours un groupe naturel, on pourra réunir la cinquième et la sixième dans une seule famille d’Agaricoïdées ou Lamellilères, et la partager en Cantharelloïdées et Agari- coïdées. Dans toutes ces petites familles nons de décrire, il que nous y a, excepté dans veles Agaricoïdèes , des espèces crustaeées sans cha- peau distinct, attachées par la surface infé- rieure aux corps sur lesquels elles croissent il y en a aussi , chose assez remarquable , : qui sont en forme de massue ou de branches ; mais le nombre en considérable dans les est plus Helvelloïdèes . Les champignons qui entrent dans le troisième ordre sont ceux comme nous l’avons , observé , qui sont d’autres; mais tre eux : ils anomaux par rapport cependant on peut naturellement. à ont aussi peu d’analogie enles grouper assez (45 La première famille Phalloïdèes qui , ) est celle des Volvacès ou comprend des champignons d’une grande dimension, ayant de Tordre précédent , et le port de ceux qui sont enveloppés d’abord dans une bourse ou volva. Leur cha- peau chargé dans est la maturité d’une pous- sière séminale, qui est d’une liquidité visqueuse dans laquelle nagent La seconde les sporules. division de cet ordre, et l’on pourroit désigner sous Je ou Sarcosperrni boli , qué nom de Carpo - consiste dans les genres suivans Nidularia ou Cyathus, Sphœrobolus, : Thelebolus et Pilobolus tère d’avoir un fruit . ont pour carac- Ils grand et charnu en formé vésicules; et qui est une réunion de graines de en un petit corps charnu. Ces vésicules sont dans les trois ticité; elles sont placées ou dans b ne capsule* ou portées par un pédicule lus , derniers genres, jetées avec élas- renflé ( Pilobo- ). Les Nidulaires n’ont pas cette propriété , du moins d’une manière apparente, de disperser leurs lentiliesavec élasticité. CependantTobservation de M. Paulet mérite d’être vérifiée prouvera la réunion de ce genre avec Carpoboles, conforme à en soit } la elle les autres Quoi qu’il page 4o6 de son nature. ce naturaliste dit à la ; , 46 ( Traité sur les ) Champignons cc : Ces corps len- ticulaires qui passent sans doute avec fonde- mentpour les semences de cette plante appelle Coccigrue en lentilles ) , ( qu’il se détachent coupe par un moula plante, semblable à celui d’un ressort qui se débande, et sont constamment projetés en dehors. » Les coupes ou réceptacles dans ce genre sont d’abord fermées par une membrane assez épaisse ( epiphragma ) du fond de vement de la cavité de la peut-être une sorte d’anneau , qui se perd en- tièrement. Elles sont aussi avant la maturité des lentilles, remplies d’une matière gélatineuse que l’on remarque aussi dans le vol va des Phal- lus et Clathrus , et dont on ignore mais que l’on soupçonne être le la destination; sperme fécon- dant. Les corpuscules lentiformes sont atta- chés au fond par un cordon ombilical. L’autre petite sous -division a de avec les espèce, Trêmelloïdèes le , Tremella purpurea confondue; mais les l’affinité avec lesquelles une , Linn. , a été champignons qui en font partie sont d’une substance plus compacte, et ne changent pas de forme étant secs. Le principal caractère par lequel ils diffèrent des Trémelles consiste en ce qu’ils se dissolvent dans l’eau, plus ou moins complètement, en ( V ) une sorte de bouillie qui vue au microscope est composée de petits globules ou de petits corps linéaires que Ton regarde comme au, tant de graines de ces champignons. Ils sont répartis dans les genressuivans '.Myrothecium, Tubercularia Fusidium et Atractium Link. le , , , Dans quatrième ordre des champignons, qui est peut-être le plus naturel, où les graines en forme de poussière dispersible sont en- veloppées, pour la plupart, dans un réceptacle se trouvent trois à quatre familles qui clos, presque toutes étaient anciennement comprises dans genre Vesse-loup. le seul La première dont est composée des Lycoperdacées espèces sont plus grandes que celles les commencement de accroissement charnues, solides et homo- des suivantes. \Elles sont au leur gènes; dans Tétât adulte, elles entrent, quelques fruits, comme dans une sorte de fermenta- tion, et deviennent humides turité elles sont sèches , ; et flasques dans pour la ma- la plu- part, et remplies d’une poussière abondante, entremêlée de filamens peu nombreux, et qui manquent parfois dans quelques-unes. En voici les genres : Polypera , Scleroderma (Hjrpo- geum), Geastrum 9 Bovista Lycoperdon 9 lostoma Oriygêna , , . Tu - 48 ( La seconde ) des Trichiez-* famille est celle eèes qui sont très-voisines des Lycoperdacées; mais état elles s’en distinguent par leur premier de croissance, qui se présente comme une gelée quelquefois fluide et d’une couleur jaune ou rouge, mais ordinairement blanchâtre.Cette masse visqueuse se pour cristallise ensuite, ainsi dire, en plusieurs péridies assis dans la plupart sur une membrane ( subiculum champignons de l’ombre et cette groupés sur division les bois de petites branches sèches, tombées la vue. pourris et fragiles Leurs filamens , sur , et sur des feuilles à terre, sur les mousses, etc. en général petits Les ). croissent à , , sont ils fort agréables à excepté quelques gen- res qui en sont dépourvus, sont plus apparens et souvent hors du péridium corps particulier lure ) , ; offrent ils appelé capillitium , ( quelquefois en forme de réseau un cheve, libre ou attaché à la paroi interne du péridium rarement au pédicelle on remarque en outre , ; dans quelques-uns au fond de leur enveloppe, , un prolongement globuleux ou a désigné sous le nom ovale, que FuLycoga - suivans se réunissent dans celte division ligo la 9 l’on de columHle. Les genres : ou Ethalium Link, Spu m a ria > Tubulina 9 Licea „ Leangium Dicte rrna. , , Physarum , ( 49 ) Craterium , Trichict, Arcyria Cribraria et Stemonitis Les . trois quoiqu’ils soient aussigélatineux avant la turité, > premiers, ne changent presque pas de forme ma, et ne se convertissent pas ensuite en plusieurs individus. composées seulement de genres qui sont les Mucor ( As- Les Mucorinêes deux ou trois cophora ) les , Eurotium ? sont aussi mis dans cet ordre à Cause de leur enveloppe ou péri- dium qui contient des graines nues. Elles ont le port et la mais manière de croître des moisissures! elles n’ont pas la nature ni des Lÿcoper- dacées ni des Trichiacées. Les globules genre Mucor sont d’abord limpides parais , puis opaques i des touffes blanchâtres dii et trans- leurs espèces forment j byssoïdes sur les , substances fermentescibles ou en putréfaction. Les champignons qui font la division des Trichôdermacées ont pour Caractère distinctif une poussière abondante, entourée d’un té- gument velu, quelquefois très-fugace, et qui manque même dans un genre. Us ne sont dans leur premier développement ni charnus ni gé- latineux, comme ceux des deux familles qui précèdent. Us ont plus d’affinité par leur nature avec les Urédinées; mais ils en diffèrent 4 ( par le port et 0° ) dimension plus grande, la et le Leurs genres sont les soiStrongylium vans Trichoderma y Mycobanche , Asterosperma et JVIelaconium. lieu qu’ils habitent. : Une autre petite famille très - naturelle et très-riche en espèces est celle des Urêdinèes , Fépiderme des feuilles encore vertes, rarement sur les branches sèches, et quelques-unes dans les épis des céréales. Plusieurs sont connues même du vul- toutes parasites sous gaire par le On les avoit dommage qu’elles occasionent. toujours regardées comme des ma- de ces plantes sous les noms de Nielle , Carie ou Charbon des blés et Rouille. Leur ladies poussière est en proportion de leur petitesse très-abondante > mais sans filets ; souvent dépourvue d’un péridié elle est aussi , et dans ce cas elle est entourée d’une partie de Fépiderme de la qui en plante-mère fait la fonction} étant , modifiée en un faux-péridié. Leurs graines paroissent être des capsules propres, qui dans le genre Puceiniasont cloisonnées. Les Puccinia, Podisoma , Link, ou Gymnosporangium Deçà od. les Utedo (Usiiiago) elÆcidium ( Rœs, i telia ), sont les genres les plus connus de cette division. Dans le cinquième ordre on observe deux petites divisions bien distinctes première est parmi lesquelles celle des Jubéracées, gent la : genres Tuber > RJiizotomum les phe, Xyîoglossum , se ran- Erysi- et Scier otium (Sarcoplaca ); composée des genres Phacidium et Hyste- l’autre petite division est Xyloma , Poly stigma rium, dont et , substance intérieure estcharnué la formée d’utricules fixes,* sont durs et souvent noirs. pèces de les extérieurement Il Leptostroma de M. Fries a J Xyloma très - simples et quelques ils es- par exemple , même roma de M. Decandolle, dans les Aste~ lesquelles on n’aperçoitpasdistinctement]esutricules,et que l’on peut à peine distinguer des Nous avons donné guent le sixième ordre^ dont une capsule ovale , ( ajant sphærula le plus sdérotium. les caractères qui distin- ) roide le > principal est globuleuse ou souvent un osiiole ou bee en forme de papilles ou d’alènes, remplie d’une pulpe dans l’état frais ou humide laquelle examinée au microscope présente une multitude d’utricules libres. Dans quelques grandes , que les Sphæria hypoxylon digiiata et deusta on voit avant la maturité et extérieurement une poudre blanche qui së perd ensuite et dont on ignore encore l’usage: espèces, telles , ? , quelques botanistes la regardent comme un or- ( gane mâle. J’ai aussi 52 ) rapporté à cette division Je genre Stilbospora, bien que ses espèces soient dépourvues d’un perithecium ou capsule car dans îa réalité cesont desSphæria dégradés qui ; seulement se présentent, comme des theca ou utricules, dont forme nature un peu gélatineuse; d’ailleurs et la elles sont liées me la genre elles ont la couleur noire , la ensemble et non dispersées com- poussière des Coniomyci est associé mal à auxquels ce , propos par quelques mycologues. M. Decaridolle a réuni à cette famille desSphérulacées, les Rhizomorpha placés dans mon et Synopsis fangorum parmi les byssoïdes rapportés parM. Acharius aux Lichens, paree qu’ils ont, dit M. Decandolle, des réceptacles , , { sphérules ouverts au ) presque globuleux sommet par un orifice , persistans peu , distinct, attachés en forme de tubercules Sur une tige simple ou rameuse On cotonneuse à , l’intérieur. pourroit en séparer sous un genre parti- culier FHypoxy Ion loculiferum, Bull. t. 49 ^* Rhizomorpha setiformis De* 1 cand. Flor Franc prem. part. p. 281 ( non Roth ) qui est solide en dedans et porte des figure , ou le . , . , capsules bien évidentes. J’avois séparé les Sphéries qui forment 55 ( ) après les Agarics le genre le plus nombreux qui sont une série en six divisions, natu- relle en général, depuis l’espèce simple en de petits globules jusqu’à celle d’une cla vaire ble d’espèces ; , mais, vu le pour en et où forme elle a celle nombre considérafaciliter les recher- ches, on pourroit, d’après la situation des sphérules, et d’après la ceptacle général châssées , ) forme du stroma ou sur lequel elles sont posées, éta- blir différens genres et sous il le ré- ( dans lequel elles sont en- - genres , comme suit. 3. me LesSphæria, dont le stroma prend d’une clavaire simple ou ramifiée, forme- roi en t le 2 la for- . genre Xylaiua ; Celles en forme de Pézizesavec un pédb~ cuîe ou le Peziza punctata 5. > L. Poronia. Les Sphéries, don t les capsules sont cachées, dans un stroma d’une forme indéterminée seroientcomprisesdans 4. Les espèces , le dont genre les ypoxylon. sphérules rapprochées en forme de croûte elles étoient réunies pas apparent et qui , sont comme si par un stroma qui n’est manque quelquefois ( 54 ) constitueroient un sous -genre intermédiaire entre le précédent et les Sphæria simples ou Monosticha. les 5. Celles dont les sphérules sont placées au- tour d’un axe, et rapprochées par leurs ostioles: ce sont les espèces de la cinquième et sixième section du Syn. Fungorum qui en font sous-divisions comprises sous le deux nom de circi~ i\ARIA. 6 Les sphæria dont . les capsules sont libres, mais rapprochées en un cespitole ou groupe , et posées sur le stroma (caché sous l’épiderme des branches seront réunies dans le sous- ) genre EPISTROMA. 7 . Les espèces simples, éparses, et dépour- vues du stroma, conserveront l’ancien nom générique du sphaeria. Cette dernière section comprend à elle seule le tiers des espèces de l’ancien genre entier, on observe encore, soit à leur ostiole, soit à la manière d’exprimer leur pulpe, ou dans et leur structure intérieure , qui est quelquefois presque charnue ou solide, et enfin dans une sorte de subicuîe ou tache, partie décolorée de la feuille, blanche ou pâle, que forment plu- sieurs espèces épipbjlliennes ou parasites sur ( 55 ) des arbres et de plantes herbacées, les feuilles encore vertes, on remarque, dis-je, des anomalies qui fournissent des caraetères'asses niar* qués pour séparer du reste des sphéries les simples. Il y a d'autres espèces telles tubœformis ria et lagenaria , que leSphœdont la gé- latine, en sortant des capsules, s’endurcit en un ostiole allongé et corné. Cette particula- rité, qui est dans, les contraire à ce que l’on observe si autres espèces examinée et, ; si particulier de ces sortes breuses, on le Enfin les comme des , mérite d’être bien l’on veut faire de sphéries. un genre peu nom- nommera ceratostoma. petits globules qui paroissenfc points noirs, au milieu d’une tache plus ou moins orbicuiaire, sur les feuilles dont nous avons parlé ei-dessus, do! le a réunis comme et que M. Decan- des variétés de son Sphœria lichenoïdes ( Fîor. Franc. vol. 6 page 147. ) sont probablement d’une nature , , , différente de celle des autres sphéruîes; mais vu leur extrême s’en assurer petitesse, avec évidence. il est difficile En attendant de on pourrait donner à ce groupe, ou sous-genre le nom de , Piiyllostxcta. Après cette exposition d’une classification, 56 ( des champignons, ) offrant encore des lacu- nes qui probablement seront remplies, quand on aura fait plus de recherches des pignons exotiques, dont on connaît quelques espèces, qui et décrits par Plumier, des formes , cham- à à en juger par M. Bosc et autres peine ceux , ont en général différentes de celles des nôtres quoique modelés sur même le principaux après avoir indiqué les genres qu’elle renferme, nous y type; ajouterons une des- cription courte et historique des espèces, en commençant par les champignons simples, ou les Byssoïdes comprend division les Nous connaissons par le dommage dont la Mucedinêes assez les les plus première . moisissures, qu’elles causent à nos fruits, aux autres comestitibles mal conservés. Les botanistes en font plusieurs genres. Le genre Mucor propreà nos confitures ment , et comme nous avons vu, n’apparmême à cet ordre, ayant une cap- dit, tient pas sule distincte en forme de globule, qui ren- ferme des graines. Au partie reste , , voici les genres et qui sont les plus qui en font communs : Erineum, Fumago , Torula, Dematium , 57 ( Pe rie o nia Monilia , Ceratium > Isaria Racodium De est le est , , ) Pénicillium Himantia Xylostroma y , ( , Botryüs , Fibrillaria) Athelia. (i) tontes les moisissures, la plus Monilia glauca (Bull., t. 5o4, commune f. 10 ); elle d’une couleur glauque, et quelquefois blan- che, ajant une tige simple, et terminée par une capitule arrondie éparse , : elle croît en touffe ou f Une sur les fruits qui se pourrissent. autre variété ou espèce, qui est blanche et plus persistante les , vient sur des champignons et sur au 1res plantes cryptogames conservées dans 1 le professeur Link, à Berlin, qui a fait un ( ) M. examen particulier des moisissures et des byssoïdes en a distingué un pins grand nombre de genres, établis d’après la forme, la position et quelquefois le nombre de sporules ou de sporidia , ainsi que d’après les filamens simples et rameux ou entrelacés, lisses ou articulés. Ces caractères semblent être plus du ressort de la phy, siologie, que d’un arrangement systématique, dont le principal but est de faciliter et de généraliser la con- Voyez Observationes in ordines Pian ( tarum naturales ; auctore Link, dans le Magasin des noissance. Naturalistes de Berlin , pour Vannée i8og-i8i5. remarque que est aussi applicable à l’on a introduits depuis cologie. ) Cette beaucoup d’autres genres quelque temps dans la my- ( 5S ) des eodroiïs un peu humides. LeMoniliacfcgztata, Pénicillium f. i glaucum Link , qui se distingue, ), comme par ses semences agglutinées sur des lignes divergentes d’un pinceau : elle vient , les (Bull., t. 5o4, dit Bulliard, unes aux autres comme poils les par touffes; d’une base commune partent des filain.e-ns simples, ou rameux dont un petit nombre porte seulement , des graines qui sont blanches ou verdâtres. Les Botrytis different des Monilies , par leurs tiges souvent divisées en forme de petit arbrisseau ; principalement par leurs mais graines qui sont solitaires, sur des pédicelles rapprochés en forme de corjmbes ou d’épis. Le Botrytis cinérea se trouve souvent sur les Cucurbitacées, et autres plantes en putréfaction : la couleur en est grisâtre, et Le sont articulés. ( Bull., t. confitures filamens Botrytis en ombelle , Dec. 8) vient sur les fruits ou les d’abord blanche, elle devient d’un 5o4 ; les , f. gris noir, les pédicules se divisent en plusieurs rayons courts et Ces moisissures sont d’un au sommet, en ombelle. tissu délicat, et en genéralf ugaces; mais les Periconia qui ont le port d’un Monilia, ont leurs pédicelles ordi- nairement noirs, fermes, compacte, qui est et leur capitule assez composé d’un petit amas ( 59 ) de poussière d’une forme globuleuse ou allon- Le Periconia gée. temps, et byssoïdes paroît au prin- est surtout il commun sur les liges sèches de la pivoine# Le genre Toruîa présente des dont la comme une sim- observée au microscope, qui, ple villosité paroît en forme de chapelet filets ^ forme de chaque articule distingue les espèces. On en rencontre sur ou les fruits qui corrompent sur Farbre meme, par exemple le Toruîa fruct igêna y se dessèchent se d’un blanc grisâtre, formant une petite touffe tin peu compacte. Le Toruîa antennctta (Hoff- man, Flor. Germ. ,2, t. i3, ont f. 4) est noir, et forme d’une plus bjssoïde, ses filets antenne d’insecte celle espèce est ; la commune sur les copeaux d’arbres, dans les bois pen- dant l’hiver, Une autre espèce de ce genre, Toruîa piceœYxinck, ou Antennaria pi - est le nophila de M. Nees, Système des t. 5g ? f, 298, qui couyre , comme Champ . , une pous- compacte, les branches du Pinus picea ou de l’Epicea les articules de ses filets sont globuleux et fort rapprochés. Ou Ire sière noire et 2 , ces filamens, M. le docteur Nees dit avoir observé des corpuscules oblongs qui ont la forme des capsules des stilbospores. ( Un 6o communément on autre genre, que comme une garde aussi ) vieux tonneaux de vin rouge, d’abord jaune ou : devient d’un noir olivâtre, ne pro- elle duisant aucune sporule , si ce n’est des corpus- cules entortillés dont on ignore L’espèce vulgaire cellare bien sec : Racodium rée et , il destination. des caves, Racod. peut servir d’amadou. Le presque toujours croûte blanche d’un Lepraria, la avec lequel croît sur les rochers. il de sécheresse, de l’érable , est plus noir, il la fin est le Bisse la rupestre est d’une texture plus ser- mêlé avec A l’été, surtout après une longue du les feuilles et, , dans le tilleul, Midi de l’orme, celles , dq citron- nier, se couvrent d’une matière noire si elles , denses qui couvre est cette villosité à filamens les re- espèce de moisissure avaient été exposées à la , comme fumée. Cette matière, vue au microscope, présente une mince entremêlée de quelques est encore douteux que cette sorte de croûte fibrilles. Il production appartienne au règne organique cependant tention il des est toujours bon naturalistes sur phénomènes. En attendant, peler ce genre Un Famago je ; d’éveiller l’at- ces sortes de propose d’ap- . autre genre, aussi problématique , est ( <#' VErineum que Y on rencontre sur des feuilles encore vertes de plusieurs arbres qui a et , l’aspect d’une villossité byssoïde un peu roide, grumeuse, ressemblante en quelque parfois sorte à ces du genre Cynips dont Bédéguar des rosiers. la insectes mune productions occasionées par , sieurs espèces diviser en d’Erineum qu’on deux ou trois genres. com- y a plu- îl est le s’est La les plus hâté dé plus ordi- naire est celle qui vient sur les feuilles du sy- comore f. i5); PErineum acerinum (Bull., : t. 5o4* d’une couleur d’abord pâle* elle est qui ensuite se change en brun. Parmi les autres espèces, qui est on remarque l’Erineum sur les feuilles du tilleul, où tits tiliœ > d’un pâle blanchâtre, et qui se trouve forme des pecoussinets. L’Erineum du noyer ou Ju~ glcindis il , a des filets , plus lins, comme un duvet, dont l’ensemble affecte une forme plus ou moins quadrangulaire , probablement à cause des nervures de la feuille entre lesquelles il se produit* L’Et ineum vitis est tantôt pâle, tantôt rougeâtre, selon les est aussi plus touffu variétés de la , et vigne il ; forme plus de plaques L’E- sur des feuilles, que rineum alneum se distingue par sa texte rë les autres espèces. c 62 comme grossière et son étendue sur les de ) furfuracée, ainsi que par des feuil- la surface inférieure l'aulne. Dans le genre Demctiium , les graines sont très-apparentes, et disposées sur une petite houppe de filamens souvent droits ou diver** gens les deux espèces les plus communes sont les Dem. herbarum et epiphyllum La : . première est noir-olivâtre, plus compacte, et Tient sur les tiges sèches de différentes plantes ; l’autre, d’une texture plus fine et moins chargée de poussière, croît sur differentes feuilles tombées à terre. Les espèces assez nombreuses de ce genre paraissent surloüt en hiver et pendant un temps humide. Elles sont toutes d’une couleur sombre verdâtres ou olivâtres ( , quelques-unes DQmdLlixnnfangôrüm). Avant de commencer à parler de l’autre division, je veux encore désigner ici un joli petit champignon d’un beau blanc qui , paroît à la fin de ris et ria dans les l’été, sur bois pour- les vieux saules creux : c’est l’Isa- mucida de mon Synops.fitng. Celte espèce ressemble, au commencement, à une gelée fluide, cées; commesont, dans elle se cet état, lesTrichia- change ensuite en une petite «3 ( ) plante rameuse, flaccide, et saupoudrée d’une poussière attachée à des dont filets elle se détache, à l’époque de sa maturité, avec une sorte d’élasticité. Ce petit être a passé succes- sivement par plusieurs genres mis d’abord dans le Michel! l’avoit : Puccinict IWiscellaneci austriacct le Tremellct ; Batsch , vol. , 1, et Bulliard ( et Jacquin t* 26, t. 4i 5 , i dans F. 2), Font rapporté aux clavaires. Les auteurs de l’intéressant Lusace ouvrage sur (f) ont genre, sous le les champignons de la faire un nouveau nom du Ceralium hydnoïde-s , proposé d’en qui a été adopté depuis. Les autres Isaria sont, dès le commencement de leur développement, secs rineux et et plus fermes, fa- presque toujours blancs; général peu communs , et ils sont en quelques-uns ont ia singulière faculté de croître sur les cadavres des insectes ou des chrysalides : ces espèces sont alors d’une dimension plus grande. 011 Parmi les Byssoïdes dépourvus de graine, remarque le genre Ilypha qui ne croît ( 1 Conspectus ) Fungonm Lusatîæ Superioris; àucto- ribus /. B. d'Albertini et L. D. de Siveiniz. Lipsiæ, i8i5 , cuoi tabulis coloratis. ( 64 ) guère ailleurs que dans les'souterrains : les es- pèces en sont toutes blanches, fugaces et h timides au contact, ressemblant à des flocons (Hypha hombycina ) ou , à des faisceanx allon- gés (Bissus elongata, Decand. Fl. Franc, 2, p. 67. ). D’autres ont un port plus régulier, et même comme Byssus plumosn Humboldt, Flor. Friberg. specimen pag. 65 élégant, le , t. 2 , f. On trouve dans 7. Humboldt beaucoup cet , , ouvrage de M. de d’autres Bjssus souter- rains bien décrits et figurés. Les Himaniia ont une forme plus régulière et une texture plus ferme, quoique soyeuse. les Ils sont raméux dès leur base, et ont sommités plumeuses, avec lesquelles talent sur les feuilles sèches , ils s’é- sur des branches, souvent sous l’écorce, dans les caves et sur les murailles. On Nous en voit bien citerons quelques espèces. communément dans les bois, sur des feuilles sèches, ramassées, de chêne ou quelquefois sur les branches d’autres arbres, tombées à terre et ramifiées, , des petites expansions velues d’un assez beau blanc, qui ap- partiennent àTHimantia cctndida sieurs variétés une qui ; il y en a plu- ou sous - espèces, entre autres a la particularité de coller dire ensemble des amas de pour ainsi feuilles, et le sou» ( lève en tas. 65 Sa texture quelquefois ) est plus déliée, et comme oblitérée leur argentée lin peu ; luisante. est il même d’une corn Dans une autre variété (H. albida) qui s’attache plus particuliè- rement au bois sec, le rameau principal libre, cylindrique et plus fort. Il faut dant en distinguer, radians , espèce, l’Himantia d’un pâle brunâtre : d’abord rem- les tiges principales s’élèvent ensuite; pant, mais comme est cepen- les sommités restent fortement adhérent feuilles, en forme rajonnan te. La rentes aux figure queM. Todea donnée de son Chordos- tylum hispidulum convient parfaitement à notre petite plante, excepté qu’elle ne porte point de globules séminales , dont parle cet auteur* Une autre espèce de ce genre cellaris) d’une Himantia ( dimension quelquefois consi- dérable, est d’un noir mat, très-velu, et se des caves. rencontre sur les murailles réunis maintenant à ce genre Dematium strigosum ou Huds qui croît quelquefois éloigne un peu, le Byssus fulya , , Je quoiqu’il s’en , , un peu humides de nos maisons, ou sous l’écorce des troncs d’arbres en putréfaction. Il acquiert rarement une forme dans les endroits régulière; mais dans les lieux convenables à $ on développement, il forme des expansions org 66 ( ) biculaires, aplaties et plumeuses, le Mesentericai (Vaill. , comme dans argentea , Syn.Fung., pag.706, Bot.; Paris, t. 8, 1.), que l’on f. doit aussi rapporter aux Himantia. Le genre Mesenterica Tode qui est d’une substance , trémeileuse, mérite d’être mieux observé. Le Mesenterica rufa forme un réseau régulier sur des bois pourris et humides mais rarement, au ; on commencementde le trouve, l’hiver. Les Himanlies font un passage assez naturel au genre Xylostroma dont les filetssont plus entrecroisés, et composés d’un tissu compacte , et coriace, d’une formeindéterminée. Ces espè- pour leur développement , l’intérieur des arbres en dépérissement, ou l’écorce des troncs. La plus remarquable est le ces prêtèrent , Xylostroma giganteum Tode, quej’avois autrefois réuni au genre Racodium. Cette production, d’un pâle blanchâtre et opaque, forme une sorte de feutrage épais de quelques et s’insinue entre les fentes de lignes, l’intérieur du chêne, dans un espace souvent très-étendu, et fortement collée au bois mort. On observe encore des tissus byssoïdes irré- guliers qui, bien qu’ils soient d’une texture mollasse et peu serrée Superficie unie et , ont cependant leur comme membraneuse, sur* 6? ( tout au milieu; ) on n’y voit papilles distinctes, et ils ni graines, ni sont par conséquent dépourvus d’un hyménium : cham- ce sont des pignons intermédiaires entre les Bissoïdes et les Théléphores. On les trouve , mais moins communs , sur des bois secs, sur des feuilles, et même quelquefois à terre près les vieilles sou- une espèce d’une belle couleur sulfurine ou de citron que j’appelle ches , où j’en ai trouvé , Athelia citrina. L’Athelia pallida est plus serré et étendu , et l’Athelia epiphylla , plus fu- gace , naît sur des Dans phores , feuilles tombées à terre. second ordre, ce sont les Thele qui ont le plus de rapport avec la se- le conde division des Byssoïdes. Quelques espèces du genre Thelephora , par exemple le Thel. ferruginea et chalibæa sont aussi , presque tous en entier d’une texture tomenleuse; mais elles portent déjà des papilles et des graines , comme leurs congénères. La plu- part des autres espèces habitent aussi les ar- bres morts , les troncs, où elles forment de larges plaques qui contrastent avec le reste du bois noirci par le temps. Elles sont diverse- ment colorées ; il y en a de blanches ( Thele- phora sambuci et acerina ) de cendrées ( Th. cinerea) de rousses orangées (Th. aurantia ), , , de couleur de rose (Th. rosect), commun sur ( 68 ) du bouleau blanc, les troncs et de couleur de gang (Th. cruenta espèce subalpine). L’espèce la plus belle est le Thelephora caerulea Dec., ou jimbriata Roth., qui est d’un beau violet ou couleur d’azur. On la rencontre dans les jardins ou ailleurs, sur les troncs et les échalas; , , , elle atteint quelquefois la pouces six elle ; longueur de quatre à dans son premier développement ressemble à un peloton velu; cet état ou Lionaeus Peu l’avons mais , elle est comme apparemment le elles décrite par comme nous observer, ont un chapeau distinct; adhèrent fortement au bois par leur surface stérile. Dans d’autres, les bords mencent, vers la lephora quercina (Bull., , com- maturité du champignon, à se détacher et à se rouler en tres dans Byssus phosphorea. d’espèces de ce genre, fait et c’est t. dedans 4 56., f. : î le ) The- et en offrent des exemples. Cette espèce auest communesurles branches mortes du chêne; elle est de la consistance du cuir, et de la cou- très leur d’un rouge tendre, qui se rembrunit, et finit, surtout à la que Il marge , par devenir pres- noirâtre. y en a, mais en petit nombre, qui se re- plient presque entièrement, et deviennent en partie horizontales etsouvent imbriquées; de ce nombre est le Thelephora vulgaris (Bull., t. 278 69 ( et ) qui croît partout sur des vieux 285), troncs, au bas des pieux ou sur des bois de charpente. Ce Théléphore se fait facilement apercevoir par une couleur jaune vif, et par sa surface extérieure très-velue ; il s’en trouve quelques variétés qui sont d’un pâle cendré, fuligineuses ou brunâtres; mais leTheh pur- purea qui vientsur les troncs du tremble, de l’érable et de l’abricotier, queBull. a décrit comme une variété du vulgaire, sous laire améthyste , 483, t. le i f. , nom est d’Auricu* une espèce distincte; car, outre sa couleur pourprée, elle a une substance trémelleuse. Il faut encore en distinguer le Thel. tabacina ou ferruginea ; Syn. Fung Sonerby, ; . , t. 55, p. 56g (Bull. 485 , f. v. n.), qui ne croît que dans les bois, où il commence à paroître au mois de novem- t. , bre, sur de vieilles souches. Cette espèce est pâle ferrugineuse , ou couleur du tabac d’Espa, gne un peu luisant dans son premier développement, elle est un peu blanche, et ondulée : sur les bords. Le Thelephora tannée que , Bull., t; rubiginosa, ou Auriculaire 578 a , les autres espèces ; un port plus régulier il est aussi d’une con- sistance plus roide et plus fragile, d’une cou- leur brune, ferrugineuse il croît souvent , et presque glabre; imbriqué sur des vieux troncs 7° ( ) On remarque chargés de mousse. à sa surface inférieure, entre les grands tubercules, quel- ques soies éparses que M. Link prend pour des capsules peut-être avortées; et, par cette rai- son, propose de il genre particulier Peu d’espèces ( de faire cette espèce un Stereum ). du genre Thelephora sont terrestres, et celles-ci pourroient en être dé- tachées un jour, non pas comme un genre particulier, à cause de la localité et de la substance plus mollasse , mais par une particularité dont je ne peux encore deviner Dans le but. l’état on remarque sur la partie sporulifère des Thelephora caryophillea ( Bull.,t. 485), Àu- frais , ricularia phyllacteres Thel. caesia , Syn. ; Bull. Fung . , p. , 436, f. 2, et 5og, de distance t. en distance des soies ou des papilles disposées quatre à quatre, queBulliard considère comme des vésicules spermatiques, ce qui n’est pas probable. Ce ne sont pas non plus des glosupportés par un pétiole bules comme , les avait dessinés ce botaniste. Au reste, ces champignons forment le passage au genre Merisma vaire , dont le Mevismafoetidum, (Clavaria an- thocephala, Bull. et la nature qui a le port d’une cla* , t. 452, f. î), a la couleur du Thel. caryophillè Souvent une odeur désagréable. On ; il exhale trouve plus ( 71 ) communément pendant Télé, tatum ( le Merisma Clavaire laciniée; Bull., t. 4i5 , cris f. i). Celui-ci est pâle-jaunâtre et très-difforme dans rameaux en sont frangés et découpés enferme de crête; il s’attache aux diffé- son port; les rens corps qui se trouvent dans son voisinage. Le Thelephora sebacea, Synop. Fung. p. 577 (dont le Th. incrustans ne paroît pas être distinct) est par sa nature aussi il naît de la même dant Tété, dans manière un Merisma : on les bois touffus, le voit, , car pen- répandu sur des feuilles sèches, des branches et des graines comme du suif, ou pour ainsi dire comme des œufs battus. M. Decandolle a introduit dernièrement dans son Supplément de la Flore française un nou- veau genre, sous le Ton peut adopter , nom de Coniophora , que bien que ce champignon ait la manière décroître des autres Thelephora; mais il est mollasse et plus outre, au lieu de papilles, membraneux; en il porte de larges tubercules divergents, en forme de stalactites ; il est aussi chargé d’une poussière distincte. J’observerai cependant que ce dernier caractère ne lui est point exclusif: car le Merulius destruens en est aussi chargé. membraneuse est La Coniophore d’un brun foncé dans son ( milieu , ) blanc ou sulfurin sur très-tomenteux est 72 ; bord lequel occupe un espace elle le , d’un pied d’étendue et se détache facilement. On la trouve dans les serres et sur l’hiver : il poutres commencement à Pombre. Elle végète au de les a une variété à zones con- y en centriques, où se ramasse plus particulière- ment la poussière séminale , et qui croît sur des murailles exposées à l’humidité. J’ai aussi placé dans cet ordre de champi- gnons, comme une loides bien que plusieurs d’entre elles soient , sous-division, les Tremel- dépourvues d’un véritable hyménium; mais elles ont le port des Helvelloïdes, et on remar- que aussi des espèces tremelleuses dansquelques genres des autres divisions ; de plus, on voit la ma, dans la superficie de plusieurs tremelles turité, les il saupoudrées de sporules, pour lesquel- doit probablement exister des réservoirs dans l’intérieur de la substance. A.u reste, ces graines ne sont ni nues, ni en grande quantité, comme dans les champignons du troisième or- Uy a des espèces de Tremelloïdes qui ont la forme desPézizes, d’autres, celle des clavai- dre. res ; plusieurs, qui sont pour l’ordinaire plus grandes, sont arrondies, plissées en différens sens : on peut les regarder comme autant de ( 73 ) nombreux genres, mais qui sont encore peu en espèces. Le genre YAuricularia le plus distinct est (Auriculaire), qui a pour type Yoreille de Judas ou , f. le Peziza Auricula ( Bull. , t. 11), qui est d’une couleur noirâtre, 42 7 > et un peu tremelleux et ne se propage guère ailleurs que sur les troncs de sureau. Ce champignon n’a pourtant pas de papilles distinctes, , mais seulement quelques veines qui sont divergentes, et qui sont plus sensibles à l’extérieur qui est tomenteux et olivâtre tient doncpasau : il n’appar- genre Merulius. J’ai cru devoir en faire un particulier, avec lequel on réunira Thelephora mesenterica ou tremelloides Dec. (Auricularia tremelloides ; Bull. , t. 290). le , Celui-ci croît principalement sur le noyer, dans les endroits gâtés de cet arbre; on le trouve plus rarement sur les souches pourries quelles tache il est d’un d’abord côté et comme , aux- collé, s'en dé- devient horizontal. Sa partie fertile est d’une couleur vineuse tirant sur le violet, lisse rieur est terne , ou lacuneuse velu et grisâtre. • mais l’exté- Dans ce genre, on pourroit aussi comprendre le petit Tre- meila spiculosa (Tremelle glanduleuse. Bull., t. 420 , f. 1 ), qui paroît en hiver sur les 74 ( branches sèches; est noir, aplati, il semé de points aigus ') ridé étant sec; , et par* est il sur son côté inférieur un peu tomenteux, ce qui n’a pas lieu dans les autres Tremelles. Dans le second genre de cefte division, le Tremeîîa proprement dit, on remarque facilement, en hiver, sur des branches et sur des pieux, le Tremella mesenterica (Bull., t. 499? Vaill., t.i orangé plissé en ; 4, il f. est 4.)parsabellecouleur d’un jaune grand d’un pouce M. ou sillonné. D’après faire , Paulet, on peut usage sans inconvénient. teur Nees d’Esenbecka il Le Tremella a donné le t. 490 )> ( le doc- , nom de Gyraria . violacea, que Bulliard a de- puis réuni à l’espèce précédente, variété M. de cette espèce, et un genre parti- fait d’autres espèces semblables culier auquel diversement comme une Champignons Ilist. des mériterait , pour , p. 2 52 , me servir de ses pro- pres expressions, d’être connu de ceux qui s’occupent delà fabrication des couleurs: cette espèce, mise en fusion dans de l’eau simple, donne une couleur d’un beau et qui porte sa cette gomme. Si l’on Tremelle dans de l’eau couleur plus rembrunie bistre rougeâtre, , et , fait elle bouillir donne une dont on pourroit ( 75 ) peut-être tirer un parti avantageux dans Fart de la teinture. Parmi les espèces en forme de Pézize(^gyria Dacryoïnyces Nees), se voient aussi fréquemment les Tremella cibietina et urticœ L’une, jaunâtre ou orangée, croît sur des planches de sapin; elle est aplatie, presque lisse, , . et large d’une ligne. L’autre se trouve au prin- temps sur elle est les tiges sèches de la grande d’un rouge-fauve, et paroît ortie ; comme des points on des taches rapprochés. D’abord en- foncée dans la branche , elle est concave comme une Peziza, ensuite aplatie. L’espèce la plus grande de ce sous -genre est le Tre- mella recisa Ditmar (Peziza gelatinosa, Bull., t. 4 Go? f* 2) qui est d’une couleur tannée, et un pédicule presque se termine en le trouve sur les latéral. On branches sèches des saules. Parmi les Helvelloïdes les Pézizes semblent s’approcher davantage des champignons dont nous venons de parler; et, en particulier, les espèces d’une consistance gélatineuse, dont je mentionner doit avoir commune. Tout le observé au commencement l’hiver, sur les bûches de bois neuf, dans vais monde de nos chantiers , touffes sériales, la ce plus champignon naissant par qui perce l’écorce pour se 76 ( ) faire jour, et qui a la substance de la gélatine ou de la colle forte. Extérieurement il est brun un peu ridé, mais noir sur le disque qui devient à la longue bombé c’est une espèce grande et assez changeante ou variée de for- et : mes, et qui, par cette circonstance, a été mise dans plusieurs genres. Bulliard 46o, 2, sous figurée à la t. ziza nigra c’est aussi la : Syn., p. 63i mains par f. le l’a nom bien de Pe- Peziza inquinans car en la touchant elle noircit les ; ses graines. O11 a champignon dans n’a ni le port, le voulu mettre ce genre Ascobolus , dont il ni la manière de croître. Si du ses urticules s’élèvent quelquefois au-dessus disque, ce que je n’ai pas encore observé, ses capsules ne sont ni remplies d’une substance liquide, ni élancées avec élasticité, ce qui est la propriété des Ascoboles. Le genre Peziza connaître par la est très-étendu et facile à forme de ses cupules. Les es- pèces petites sont d’une consistance plus char- nue, et quelquefois plus coriace. Elles sont plus nombreuses, et viennent ordinairement par peuplades sur des troncs, sur des branches, et des tiges mortes de plantes herbacées , moins communément sur des Parmi ces sortes d’espèces, feuilles sèches. on trouve partout le Peziza fructigena\ Bull., t. 228, sur des ( 77 ) glands secs, et a moitié pourris, qui a un pédicule large et par sa position, courbée* est il glabre, et d’une cou leur pâle. Le Pezi^a^ir^i/z^ (Bull., t. 376 , t. reconnoîtà sa couleur 3) quise d’un beau blanc, et à sa villosité, à laquelle s’at- tachent souvent des gouttelettes d’eau qui paraissent comme autant de petits cristaux quand Le cette espèce croît dans les endroits humides. Peziza bicolor , Bull., t. 4io, f. 3 ou pulchella qui est ausssi velu et blanc en dehors, s’en distingue par son disque, qui est d’un rouge de vermillon, et tirant sur le jaune, danslePeziza calycina , Syn . , 653, qui en est peut-être une variété, croissant sur les petites branches sèches de chêne. Le Pézize en écusson (P. scutellata 7 Lin., Bull., t. 10 ), est aplati, sessile, rou- geâtre, son bord est entouré de gros poils noirS. Cette espèce se trouve principalement sur les vieux saules, dans des endroits un humides ; mais en la fois. Il j petit nombre peu d’individus à Elle paroît en été. a aussi des petites espèces terrestres , et parmi celles-ci on doit en remarquer une qui brave quelquefois la rigueur de l’hiver, car elle les commence mousses, à paraître de bonne heure sur comme des tubercules rougeâtres avec un bord blanchâtre : on Fappelle le Pe- (7») ziza t. leucomola ^Hedwig iSft'/y. Cryptog. vol. 4, f. 4* ) Cependant 2, celles qui croissent par terre sont ordinairement grandes, fragiles et extérieurementun peu farineuses.LePeziza 7720 cropus (Pézize pèdiculèe\ Bull., est très connoissable par sa - 457 f. 2 ) longue tige un t. . , peu grêle elle est grisâtre. L’espèce la plus grande de toutes, est le Pézize en ciboire Peziza Acetabulum Lin. Bull. t. 4^5, f. 4 : , ; Bot. i3,f. , , qui ; est très-rare, Vaill. , quia été découverte par Vaillant, 9 1. 1 . et aux envi- rons de Versailles. Les caractères les plussaillans de ce champignon sont les nervures ou côtes qui se trouvent à sa surface inférieure, qui sont rameuses ; son pédicule a aussi des et lacunes comme quelques Helvelles avec les- quelles cette espèce, ainsi que le Peziza sulcata, Syn. pag. 643, dont le pédicule seul est sillonné, ont beaucoup de rapport. Il est d’autres espèces d’une forme anomale, ayant leurs cupules fendues d’un côté, et en- comme une coquille. Linné les a touréunies sous le nom de Peziza cochleata tortillées tes Dans . Bulliard le Pez. planche , t. i54, f* a, on trouve figuré brunneciy et à la le , trouvent , fig. l’été , même se , toutes deux fréquemment dans Peziza alutacea durant b de la ( les mais bois; aurantiaca ) troisième qui est le Pez. la Bull. ( 79 , t. 4?4 ) plus tar- est novembre; dive, et paroi t au mois de est ? d’une belle couleur d’orange. elle faut encore Il ou P. epidendra; , 3 , dont la coupe est en forme distinguer le P. coccinea Bull. t. , 4^7 , f. de grelot, d’un rouge écarlate, et qui se termine en un pédicule long, un peu blanchâtre et tomenteux. Cette belle espèce est prin- tannière, et ne croît que sur des branches sèches tombées à terre. Les Peziza onotica qui est grand et d’un pâle incarnate, et leporina , qui est jaune brunâtre, sont aussi fendues d’un côté mais ; dans elles prennent La dernière espèce oreille. forme d’une rare les bois d’arbres verts. Deux autres espèces d’une dimension moins grande, qui se rencontrent aussi semble dans le courant de le la n’est point Peziza crenata P. hemispherica mière est l’arrière-saison, sont Bull., t. sur ses bords. est ; elle est 396, 396, t. f. f. 2). 1. ) et le La pre- forme d’une cucrénelée ou dentée blanchâtre et a pule de gland ponce, ( ( Bull. , souvent en- La seconde, la qui est large d’un blanchâtre à l’intérieur, et d’un brun foncé en dehors ou elle de poils réunis par fascicule. , Le genre Ascobolus est aussi hérissée s’éloigne des Pézizes, 8 °) ( dont il a d’ailleurs le port, par manière la singulière de lancer ses utricules tout entières* Ces capsules se font apercevoir sur comme des points noirs ; le elles sont disque, remplies d’une humeur limpide dans laquelle nagent huit graines; étant gonflées par la chaleur, détachent de elles se d’élasticité. la L’espèce cupule avec beaucoup la commune plus est Y HscobcAus furfuraceus ou Peziza stercora via , Bull. t. 376. L’Ascobulus glaber, qui est , plus petit, se trouve aussi souvent en lisse et société avec l’autre. Toutes les mon autres espèces décrites dans n'ont d’autre lieu natal que maux herbivores, où deux, et les Synopsis, la fiente des ani- en au- elles paroissent tomne. Les Helvelles proprement qu’elles aient un port dites , bien particulier, ne diffèrent pourtant pas des grandes espèces de Pézizes , par des caractères systématiques bien tranchans ; cependant leur chapeau est des deux côtés réfléchi, tantôt libre, tantôt adhérent au pédicule , lequel est ou et quelquefois lisse , ou cannelé, simplement lacuneux. L’espèce la plus grande est l’Hel vella Infala , qui est brune, à chapeau et pédicule lisses; elle préfère les pays un peu élevés, et croît au Hartz les et dans Vosges, où on l’appelle 8‘ ( Morille d'automne. Il y ) a aussi dans ce genre une espèce sessile qui ressemble phore; sa surface inférieure beaucoup de à la terre ; est garnie de qui se fixent fibrilles radiculaires sa surface une Thélé- à supérieure est irrégu- un peu bosselée et bistrée. On a fait dernièrement un genre particulier de cet Helvella lière; acaulis , sous le mycologie , nom p. i45 de Rhizina Fries, Obs« ( )* Da ns le genre Spatularia le chapeau est membraneux comme dans les Helvelles; mais il est tout-à-fait vertical, comprimé et continu , avec le pédicule, sur lequel un peu déon n’en con- est il current de l’un et l’autre côté : noît qu’une espèce qui est la Spatulaire jau- nâtre ( Sowerby, t. 35. ). Les Gèoglosses se lient aux Helvelles par genre qui précède; mais ils le sont charnus, et ne dispersent pas leurs graines avec élasticité comme une petite fumée; ils sont aplanis et dilatés vers le sommet, ils ont une sorte de chapeau qui se confond un peu avec le pédicule, et dans lequel on observe les utricules distincts , par lesquels clavaires, avec lesquelles qu’à présent. couverts, les Ils diffèrent aussi des ils ils aiment pâturages et ont été réunis jusles les endroits dé- gazons, ex- 6 ( 3a ) Geoglossum wrzY/eque l’on ne trouve que clans les forêts. Les espèces ordinaires sont le Geogl. glabrum ou Clavaria ophio çepté le , glossoïdes Bull. 572, qui t. , est glabre, et le Geogl. hirsutum qui est poilu elles sont d’une grandeur moyenne et noirâtres. ; Les Leotia , qui ont avec les Helvelles , confondus tantôt été tantôt avec les Clavaires, par un chapeau se distinguent de l’un court, hémisphérique, ou ovale. J’en citerai lisse, deux espèces et l’autre assez communes, même dans nos environs. La première, ou lubrica (Helvell a gelatinusci f. , le Bull., Leotia 47 ^, t. 2), vient au pied des arbres, ou parmi les gramens; elle est d’une substance molle presque gélatineuse, à tête arrondie, et d’une couleur d’olive jaunâtre. L’autre, qui aime les endroits humides et les marais ( à Saint- Léger) , diffère par la forme plus cylindrique, par substance plus membraneuse, et par leur rouge-brunâtre. Bulliard gurée comme le son ouvrage, vol. son, Crypt. Brit N’ayant d’abord , la cou- décrite et Clavaria phalloïdes 1, . l’a ( la fi- voyez p. 2i4>t.463,f. 5 et Dick, fasc. 3 , p. 22, connu cette 9, f. 10). plante que t. d’après les dessins que les auteurs en ont don- nés, et qui ne se ressemblent point , j’en avais ( fait dans mon 85 Synopsis , ) et j’avoue ici trois espèces différentes le que ma faute, sous je réunirai nom du Leotia uliginosa. Un et peu difiFé— Helotium qui contient des espèces fort petites et peu nombreuses, ayant à peu près la forme d’une épingle ou d’un clou. genre voisin de celui-ci, rent, est le , L’Helotium aciculare ( blanc, et aune Bull. 475, t. , f. est 1 ,) capitule hémisphérique; son pédicule est assez long, et divisé dans quel- ques individus. Il vient par petites peuplades, en automne, sur des bois pourris. Le Helotium fimitarinm est encore plus mince et rougeâtre, on en trouve une variété, qui a une capitule plus globuleuse, sur le crottin des lapins, au •mois de novembre. On est encore incertain où genre Stilbum , faut placer le il composé d’espèces presque toutes microscopiques , pour des Mucors, dont et qu’on prendrait lide , qui d’abord limpide, devient à turité terne, l'extérieure et porte ses graines qu’elles soient laisser à la fin mieux cepen- elles diffèrent dant par leur piléole arrondi ou ovale , et sola ma- vraisemblablement à En nues. étudiées , attendant on pourrait des Helvelloïdes ; les car les Stil- C bum 84 ) à peu près des Ilélotium. Le Stilbum parasiticum ( Sturm. Fung Germ. onl îe poi l . I. 46. n’est pas rare sur les Trichici qu’il ) truit et enveloppe comme une dé- moisissure. Les autres espèces croissent au printemps et en au- tomne sur des bois pourris et humides, elles sont d’une substance un peu gélatineuse et or- dinairement d’une couleur pâle quelques- ; unes ont un pédicule noir. (Stilbum rigidum.] Les Clavaires sont partagées en deux sections, en Clavaires simples ou rameuses quides sous -divisions car parmi les ont encore simples se trouvent de petites espèces qui on| , ; un pédicule distinct, et une clavule ovale cylindrique qui seule est fructifère le Clavaria ovata , tout blanc ; tels et sont à tête obovale, , rameaux secs de la ronce et les Clavaria gyrans et erythropus blancs à clavule un peu cylindrique, et qui sont parasites qui croît sur les , , sur dessclerotium, nichés sons l’épiderme des branches ou des feuilles sèches. pèce de cette sous -division Une est le jolie es- micans qui est assez commune au printemps sur les tiges sèches des plantes herbacées surtout du pa, nicaut, Eryngium campestre; son pédicule est court et blanc, et s’évase en une tête Qvoïde 85 ( d’un rouge vif. Helotium? pas plutôt au genre Il j ) Cette espèce n’appartient- elle a aussi des Clavaires simples qui sont ou qui croissent en faisceaux, doi t une sorte de lige ou une solitaires plusieurs ont aussi un peu luisante partie , différente de la nature des cia vu les, par exemple ta , commun des des bois pouce et Clavaria fctlca - il ; blanc est long d’environ un , en forme de faux. Dans et dans f. x ), les . t. 465, f. le Clavaria 1), qui est aussi blanc, le Clavaria fragilis ( Flor Dan. . t. 735, individus sont presque réunis à leur deux base. Ces les le dans des endroits un peu humi- eburnea{Jàv\\ dans , ou espèces croissent on y trouve aussi, mais variétés pâturages ; plus fréquemment dans les bois, le Clavaria» helveola ( Bull. t. 1+65 cette espèce est d’un , fig. i , B, N O , beau jaune, mais ) ; la som-r mité devient brunâtre. L’espèce la plus considérable parmi ples est le Clavaria pistillaris et ( les sim- Bull. t. 169) quia la forme d’une qui atteint la longueur de quatre à *44; Schœff. Fung. massue, , L. t. six pouces. Bile est très- leur fauve et charnue amère an goût; on ne l’emploie pas comme , d’une cou- c’est aliment. pourquoi 86 ( Dans ) des espèces rameuses la division il ya plusieurs gradations de ramifications jusqu’à la Clavaire corolloïde qui est l’espèce visée de toutes. La Clavaire rugosa ( Bull. 488 est t. peu rameuse gile , blanche et et , fi plus di- la ridée ou Ciavaria 2;Vaill. Bot A. 8, souvent simple, longue , fi elle; est 2 ) fra- mais assez mince; elle s’épaissit vers l’extrémité qui est ridée et un peu difforme. Le Ciavaria cornea mis Bull. t. 468, fi , 2 , ou Ciavaria aculeiforsimple, est aussi tantôt tantôt bifurquée. Cette espèce est très-petite, de deux ou est assez d’un jaune orangé, un peu trémelleuse elle trois lignes, et d’une substance commune ; sur des poutres pourries. D’autres espèces sont beaucoup plus divisées, une et l’autre toutes l’ont très comestibles. remarque t. partie ont la tige 49 b» crisiata f- ( charnue Parmi la belle Clavaire 2 ), Bull. mais qui t. ( 558, fi ) O 11 les premières on améthyste (Bull, rare Clav. le ; qui est très-comet observe souvent sur un sphæria parasite qui , celles-ci sont mune, blanche ou blanc-fuligineuse, variable. mince ; est 1 ) caulis l’épuise et le un peu sa tige rend pres- que noire. Les rameaux en sont ou finement di* ( ou très-obtus, en petit nombre. visés 87 et ) dans cette circonstance Ces Clavaires rameuses font une transition naturelle au genre Hericium , qui presque tous seront décrits dans la seconde section de ce Traité. J’observe seulement les Hericia aient le port me ici , des Clavaires qu’une des espèces de ce genre portée à celles-ci , que bien que , mê- et soit rap- leurs ramifications sont de véritables aiguillons, souvent un peu creux, tandis que celles des Clavaires sont toujours une continuation du corps ou du premier rameau. Dans le genre Hydnum il y a aussi beaucoup d’espèces crustacées, ou attachées en forme de plaques par leur surlace inférieure aux bois; elles formentladi vision Odontia. L’Odontia fctrinacea se voit dans le creux des vieux saules ou autres bois secs. Elle est blanche et comme saupoudrée de farine; ses aiguillons sont fort petits et très-serrés. Il se trouve aussi des horizontaux Hydnes dimidiès mais en petit nombre et parmi on distingue une espèce assez eu** rieuse, tant par sa forme que par son habitai , , lesquels toujours sur les cônes du pin sauvage ( Pi- 88 ( pus sylvestris nue sous num le ) tombés , ) con- à terre, elle est nom d’Hydne cure -oreille Âurlsclaplum Bull. 48 1 t. , , ( Hyd- 5). Un f. pé- dicule long et droit se trouve au reste très-ra- rement réuni avec un chapeau demi-orbicudans les champignons. laire I/Hjdne en ( touffe H. cyathiforme dum , Hydnum Bull. Var. 465, 9 heure dans les bois t. ou ), , concrescens i56, et H. hybri- t. qui paroîl de bonne se fait facilement con- un certain nombre d’individus de qui sont adhérens entre eux par ils enveloppent même dans leur chapeau naître par cette espèce , ; cette touffe des mousses , des feuilles et bran- ches sèches qui se trouvent dans son voisinage. Cette espèce est dans son premier développe- ment presque blanchâtre devient dans striée et tomenteuse; et suite glabre, la d’une couleur brunâtre; elle se au milieu, mais peu profondément lons sont blanc - brunâtres , elle mais ridée ou , cave ses aiguil- sa consistance est coriace, son pédicule est court et un peu Lu- béreux, Il est ne , le curieux de remarquer que cet HydBoletus perrennis çaryophillea et terrestris dum et lineare , , le Thelephora Merisma fæti tous champignons de diffé, les ( même ) ont à peu près la même couleur, consistance, et la même manière de rens genres la 8g , se réunir entre eux ou d’envelopper d’autres corps. Les Sistot ternes forment un genre et intermédiaire entre lesHydnes artificiel et les Bolets ou Polypores ce sont des Bolets dans leur jeu* : nesse et , des Hydnes dans leur plein dévelop- Iis se montrent sous lemêmeportque deux genres et on peut y établir les mê- pement. ces , mes sous-divisions. Mais les espèces crustacées de ce genre sont en général d’une texture moins fine que les Odonties, et sont presque tou- Parmi celles-ci on remarque leSisquercinum ( Hydne membraneux , Bull. t. 48i, f. 1 .) Il croît sur les rameaux secs du chêne, et est d’une couleur pâle-brunâtre; tes glabres. totrema ses aiguillons sont difformes, rudes et divisés. Le Sistotrema violaceum ( Hydnum parasiticum L. ) est auparavant résupiné, et s’étale , dans cet état comme une bande de d’un pied suivant il se réfléchit , la localité,* et fait voir la longueur bien développé, un chapeau tomen- teux et blanchâtre; mais à sa surface inférieure celte espèce est toujours d’un beau rouge-violet. On sapin , ne la trouve guère que sur le bois de et elle est assez rare. Mais au contraire ( rien de plus commun s° ) dans nos en virons que Sisîotrema cinereum (Boletus unicolor t. 801, f. 3 ), le Bulh , que Ton trouve sur toutes sorte» de troncs d'arbres croître sur celui , mais il paroît qu'il préfère du maronnier d'Inde ( Æscu - Dans le commencement il est presque blanc, un peu charnu et a des pores grisâlus ). , mais dans l'âge adulte tres bien conditionnés; ceux-ci se divisent, surtout dans le milieu du chapeau, en dents distinctesjle chapeau à l'extérieur est alors grisâtre, d’une couleur et mate tomenteuse. Parmi Bolets crustacés les pèce assez vulgaire 7iis Jacquin , Poria , ) l'es- Boletus medulla pci - ou Bolet mie de pain , nommé par quelque ressemblance que l'on a ainsi trouvée avec leur , est le ( , soit la par mie de pain Jes cellules du pain. , soit par la cou- pores qui ressemblent aux Au beau blanc, épaisse reste, cette espèceest d'un glabre partout, et même sur ses bords, lesquels, dans la plupart des autres espèces, On sonttomenteux etmêmefibrilleux. trouve cette espèce plus particulièrement sur des bois travaillés, ainsi que la suivante le Boletus contiguus forme linéaire, , qui est épais et d’une c’est à-dire -largeur presque égale; il longue , est d’^in mais d’une brun mat. 91 ( et on dins. le ) rencontre sur de vieilles portes des Le nom de contiguus fut lui jar- donné par opposition au Bol. salîcinus qui est aussi de la même sur couleur, mais un peu luisant, ondulé surface la champignon ris, et , souvent interrompu se trouve aussi ; ce aux environs de Pa- mais assez rarement; tapisse les cavi- il vieux saules. tés des Dans division des Bolets à chapeau dis- la tinct, maissemi-orbiculaire, par exemple très-utiles, , il jades le Boletus suaveolens Lin., qui vient sur les à la fin de l’automne espèces Bolet odorant et quelquefois les , sau- au prin- temps il est blanc un peu tomenteux et répand une odeur agréable d’iris de Florence: il est employé dans quelques pajs comme mé* , , dicament contre la phthysie Linnæus dans sa ïlora laponica rapporte qu'il sert aussi à . la galanterie des jeunes lapons, (i) Mais l’espèce qui est d’une utilité plus générale que toutes lesautres espèces de champignons est F Amadouvier le Boletus ignia, , rius{ Bull. guissans, t. il considérable 4qi est : ). Il vient sur les hêtres lan- quelquefois d’une dimension alors il a des côtes ou cercles (i) Sans doute à titre d’aphrodisiaque. 9* ( ) d'une couleur noirâtre saillans, et pores sont bruns et fort petits ( i Voici ) siste la ; niais ses (i). manière de préparer Y Amadou. Elle con- à ramollir par la cuisson la substance cotonneuse du Bolet, et donner plus de l’imprégner d’une matière capable de d’activité au feu, quand on l’allume- Après avoir exposé l’Amado uvier dans un lieu frais ou dausune cave , pour le faire ramollir par tranches minces ; on un peu, on le coupe ensuite par laquelle rejette la partie le champignon adhéroit à l’arbre on retranche aussi les tuyaux on bat ces lames sur une pierre unie ou sur un billot de bois , avec un marteau de bois on les dispose ensuite par lits dans une grande marmite de fer ou un j : ; chaudron pour que on y verse de ; le tout l’eau en suffisante quantité surnage, et on ajoute du salpêtre selon fait bouillir le tout une demi- heure ou une heure. Après ce temps, on retire ces tran- la quantité d’amadou ehes, et on les fait : on sécher lentement à l’ombre ou dans un lieu médiocrement chaud les battre ; ensuite on recommence à quelquefois, au lieu de faire bouillir les lames ; de l’Amadouvier, on se contente de cendres de lessive , et les mettre dans les de leur donner deux ou trois chaudes de cette lessive bouillante. Il y a des personnes qui frottent encore l’amadou avec de la poudre à canon Le procédé des bûcherons dans les Vosges est encore moins recommandable j ils se contentent d’enterrer les tranches du Bolet, et de mais cela la rend noire les arroser pendant et la salit. un certain temps avec de Burine. { 93 ) une variété qui est grisâtre et un peu glauque au-dessous, et qui paroît être la même espèce que la précédente li s’en trouve «ans côtes, mais non encore tout-à-faitdéveloppée : c’est le Sabot subéreux deM. Paulet [Traité des Chain* pig. p. g5 à g4)> et vraisemblablement aussi le Boletus fomenta rius de Lin., ainsi que celui de mon Syn. Fung . p. 536. Linn. avoit désignée sous le Mais l’espèce que nom deB. igniarius n’est pas bien connue; car dans sa Flora sue - cica, p. lei , 454 , lui il donne des aiguillons ( acu~ peut-être est-ce une erreur du copiste ou du compositeur, ) et aussi un stipes; cependant la synonymie qu’il ajoute appartient au Boletus igniarius des auteurs, dont le Boletus fomen- Sowerby {Engl. Fung Le Boletus ignia454, bg* A, B, D, F, est la tarins et igniarius de 4. 1 Ô 2 et 1 rius de Bull. variété, . 35) sont des variétés. ou si t. l’on veut, l’espèce qui croît prin- cipalement sur les quelques arbres vieux saules, fruitiers ; il est et aussi sur d’une consis- tance plus dure, et la moitié plus petit que le Pour faire vient aussi X Agaric astringent des chirurgiens, du même champignon, on même manière, mais sans y ajouter de le sel qui prépare delà rii de cendre* ( 94 ) Bolet du hêtre ou igniarius . Je remarquerai en passant que Buiiiard a confondu sur la même planche me nom deux autres espèces bien distinctes; par exemple celle qu’il a figurée à la fig. , de son ouvrage Boletus Wfos est le ; la superficie mes aplati et E fig- . G. représente croît au pied des brunâtre, ayant sur des protubérances souvent diffor- mais point de cercles , mê- voyez Decand. Suppléai « la Flore Franç. p. 4; lu un autre champignon qui chênes, large, et sons le , que j’appellerai Bol élus torulosus Le Bolet us igniarius de . mon Synops. Fung.p. 554, ou Bol. ungulatus Yar. , Schæff. Fung. est l'bj t. une espèce parti- culière, qui croît seulement sur les pins; elle est la moitié plus petite, très-dure, presque lisse et rougeâtre ses pores sont pâles, et blan; châtres, ou jaunâtres. dou très-inférieur, et Ce Bolet donne un amail n’est presque pas em- ployé. Je ferai encore mention tres espèces On de Bolets, les ici de quelques au- plus remarquables. voit souvent croître pendant l’été, dans nos vergers ou ailleurs, au haut des arbres à un Bolet d’une étendue assez considérable, d’un jaune brun, d’une substance un fruit , 95 ( ) peu coriace, molle et aqueuse, dont la surface supérieure du chapeau est hérissée de poils rudes , qui lui ont fait donner le nom de Boou Boletus hispidus Bull. let hérissé En , vieillissant ce finit par paroître champignon comme s’il 4g5. t. se noircit, étoit brûlé. et Le Bo- de Bulliard( t. 36o et 445, f. 2 ) développe pendant les hivers doux sur les vieux troncs de saules son chapeau est dimi- let calcèolaire se ; dié et creusé d’un rouge-brunâtre ; ses pores , sont petits, jaunâtres et décurrens sur le pédicule qui est latéral et presque noir. D’autres espèces de cette division méritent aussi d’être citées à cause ble. Le de leur couleur agréa- Boletus versicolor garré, Bull. t. 55; f. , L , , Lin. ou Bolet biet t. 86, est varié à sa surface supérieure leurs ou bandes brunes jaunes, , f. A et B, par des coublanches et bleuâtres, et quelquefois entièrement jaunâtres (Bol. fig. O ). ochraceus Il est très , Syn . -mince p. 53g; Bull. t. et assez petit; vent plusieurs de ses piléoles imbriqués ment for-, sur les troncs d’arbres unerosetle.Une va- riété ou sous espèce plus se rencontre pieux 86, sou- ; dans elle est les grande et plus épaisse jardins sur les anciens moins bigarrée et plus épaisse. Elle croît aussi souvent solitaire ou par étage. 9<> ( (an 'Bull., 55 ^, t. ) 1? fig. Le Boletus cmna° ) barinus (Bolet scarlatin Bull. t. Soi, i) f. comme d’une Belle couleur de cinnabre, est nom. Il ne se trouve que sur le mérisier prunus avium L. Sur le même ar- l’indique son , bre , mais aussi sur en été le tronc des chênes, vient Boletus citrinus ou Bolet suïfurin le 429 ) qui est mollasse couleur de cilron avec une teinte de rouge. Le Boletus be~ ( Bull. t. , , iulinus (Bull. t. 5 12 ) est tout- à* fait blanc , d’une forme régulière, mais semi-orbiculaire attaché aux arbres par un pédicule court et et une saveur acide ne se renconque sur le tronc du bouleau blanc. Parmi les Bolets stipités, on voit avec plai- épais. Il a , et tre dans sir les bois le coriaceus Bull. , 254 ), ment ü t. vient au de sur Boletus perennis 44p> f* , L. ( B. 2; ellS.jimbviatus, t. bord des chemins, rare- vieilles souches , et plusieurs individus réunis parle chapeau croissent quel- Ce champignon quefois en cercles magiques. est d’une substance mince et sèche, et d’une couleur gris-brunâtre. L’espèce la pins remarquable de ce genre est le Boletus laccatus ou Bolet vernissé verni ca su s , Bergeret, Phyt être aussi indigène au Japon . , ( Bol. 99 ). Il paroît du moins le Bo~ t. (97) Thunberg letus dirnidiatus t. 5g. ) lui (Flor. Jap. p. 548, ressemble beaucoup. Dans son pre- mier développement qui commence en été, le prendroit pour une Clavaire ayant la forme d’une massue puis il prend celle d’une on , ; cuiller ou truelle vient horizon lai, ; il en automne est le chapeau de- marqué de zones ou cer- un pédicule central. Sa couleur est d’a- cles, sur bord jaunâtre ensuite rougeâtre ou marron et blanche en -dessous. Sa surface est luisante, , , et comme enduite d’un vernis; ce qui est une singularité qui lui est propre. Il croît presque par terre sur de que ce Bolet vieilles souches. Bulliard dit qu’il appelle B. oblique ( p. 555, 4^9 ) est vivace mais je le regarde cornmeannuel; car, l’ayant trouvé au printemps, il étoit déjà passé et devenu presque noir t. y ; , , mou et n’ayant plus de vernis. Le genre Dœdalea est dans le même rap- les Bolets, les Mérules ou les Agarics que les Sistotrèmes sont avec les Bolets et les Hydnes. Il porte des tubes à sa base ou à sa port avec périphérie , et dans le milieu , des lames al- longées ou réunies en une sorte de réseau, principalement dans leur jeunesse. Les espèces en sont toutes coriaces, dimidiées, et crois- sent sur les troncs et les bois secs. 7 9« ) Je ne citerai ici que les tien* espèces vu!* gai res ia première est îe Dædaiea quercina ( : ou Agaricus quercinus formis ( Bull. t. 552 d’une substance très Lin.; A. labyrinthe , et 44 2 f. 1 ), ^tii es ^ -dure vivace, et épais ' 9 , de quelques pouces; quelquefois cependant ii estflexibie; la couleur en est gris-pâle ou blan châtre , et la superficie presque glabre. Ses comme les routes d’un labyrinthe ou mieux, comme les sillons des noyaux de pêches* En Autriche, où cette espèce est peut-être plus commune feuillets ou lames sont disposés j , on en fabrique de l’amadou. Le Dædaiea coriacea (Agaricus, Bull. Fung. t. 3g4, et t. 557 f. , F„ beaucoup moins épais, plus flexible, et a aussi un chapeau convexe, très- velu et gris-blanchâtre. Dans l’âge avancé, comme ceux des ses feuillets sont plus libres vrais Agarics; mais dans sa jeunesse, ces mêmes feuillets sont épais et anastomosés. Bulîiard a mal à propos réuni à ia planche 557 de son ouvrage, sous un seul nom d’Agaric coriace plusieurs espèces différentes. Les figures A et F appartiennent au véritable AgaBoit. t. i5o ) est , , ricus ou Dædaiea coriacea l'endent très-bien le sicolor , qui, ; les figures L Bolet bigarré ou Bol. comme on sait, et B ver- a des pores et l ( 99 ) non des lames la fig. P représente peut-être le Dædalea gibbosa. L’opinion de M. Bul; liard sur celte réunion d’espèces si différentes fondée sur ce que l’arbre o