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Page 15

SECTION MYCOLOGIQLE

Sur la toxicité de Leucocoprïn us Badhamii

Par Marcel Locquin.

La plupart des lépiotes sont comestibles ou tout au moins inoffensives ; quelques-unes, comme L. helveola ', sont toxiques et parfois�mortelles, enfin d'autres sont réputées suspectes, soit par défaut d'expérimentation, soit par désaccord entre les auteurs à leur sujet. C'est ainsi que 1 e Leucocoprinus Badhamii entre dans cette dernière catégorie. Donné comme comestible par Pouchet 2, il est suspect pour beaucoup d'autres auteurs. Ayant fait d'abon¬ dantes récoltes de cette espèce dont j'ai par ailleurs 3 précisé les caractères, j'ai voulu me rendre compte, en expérimentant sur moi-même, de sa toxicité et des variations de celle-ci après dessicalion et cuisson.

A deux reprises, l'ingestion de 5 gr. 4 de champignon frais, immédiatement après la cueillette, a eu pour conséquence des troubles intestinaux de début assez tardif, 12 heures après l'ingestion : diarrhée abondante, accompagnée de douleurs abdominales localisées 5 ; leur maximum fut atteint entre 18 et 24 h. après l'ingestion. Puis tous les troubles disparurent progressivement pour cesser complètement 8 jours après. Aucun vomissement ni aucune dou¬ leur gastrique n'accompagnèrent les douleurs abdominales ; ce fait semble en relation avec le début tardif de l'intoxication, alors que le champignon avait dû évacuer l'estomac, et peut-être aussi avec la petite quantité ingérée.

Une deuxième expérience fut faite avec des carpophores séchés à l'éluve à 40°. Aucun trouble n'ayant eu lieu, malgré la quantité ingérée,-on est en droit de conclure que la chaleur, même modérée, détruit les substances toxiques.

Séchés à la température ordinaire et mangés après une semaine, les cham¬ pignons se révélèrent encore inolïensifs.

1. Cf. à son sujet : M. Josserano, Note sur un empoisonnement grave causé par une lépiote du groupe helveola. B . Soc. Myc. de France, XLVII, p. 52 ;

2. B. Soc. linnéenne Je' Lyon , 1924, p. 132. ■ :

3. Id 1942, p. 46.

4. Il est impossible d'en avaler cru une quantité plus grande, à cause de sa saveur nauséeuse.

5. A titre d'indication sut ma sensibilité, rîotôns'que je ne suis pas incommodé par Ag_. xanthodermus.

1. Cf. à son sujet : M. Josserano, Note sur un empoisonnement grave causé par une lépiote du groupe helveola. B . Soc. Myc. de France, XLVII, p. 52 ;

2. B. Soc. linnéenne Je' Lyon , 1924, p. 132. ■ :

3. Id 1942, p. 46.

4. Il est impossible d'en avaler cru une quantité plus grande, à cause de sa saveur nauséeuse.

5. A titre d'indication sut ma sensibilité, rîotôns'que je ne suis pas incommodé par Ag_. xanthodermus.

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