Couverture fascicule

Le genre Dactylina Nyl.et ses affinités

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 98

Le genre dactylina nyl. et ses affinités, par M. Choisy.

Le genre Dactylina a été créé par Nylander (Synopsis Lich., I, 1860, p. 286) pour une seule espèce : Dactylina arctica (Hooker) Nyl., qui avait été successivement nommée Dufourea arctica Hook., Evernia puis Cetraria Tuckerman, et Cladonia Th. Fries (sec. Zahlbr., Catalogus Lich. Universalis, vol. VI, 1930, p. 371) ; dans cet ouvrage, les genres Dufourea Acharius et Dactylina Nyl. sont placés parmi les Usneaceae à la suite des genres Evernia et Letharia, et avant le genre Alectoria. «Das System der Flechten » de Rasanen (in Acta Botanica Fennica, 33, 1943) ne change pas cette disposition.

Lynge. «On Dufourea and Dactylina » (in Skrifter om Svalbard og. Ishavet, n. 59.32 S. u. 2 Tafeln, Oslo, 1933) réunit ces deux genres erx un seul, Dactylina Nyl. emend. Lynge, solution adoptée notamment par E. Frey (Flechtenflora und Fl.-Vegetation des Nationalparks im Unterengadin, I. teil, ; in «Résultats des Recherches Scientifiques entre¬ prises au Parc National Suisse», III, n. f., 1952, p. 443).

D'autre part, Dactylina arctica (Hook.) Nyl. peut avoir quelques affinités ( ?) avec ie genre Usnea, notamment avec Neuropogon Nees et Flotow dont un des caractères distinctifs est la présence de taches noires sur le thalle, et sans doute avec quelques espèces d 'Usnea présentant des taches semblables, notamment dans le groupe des Setulosae, sous-section Densirostrae . où Motyka cite précisément le genre Dactylina (Mono-graphia generis Usnea, Pars systematica, 1936-1938, p. 305). Il semble cependant que ce caractère des taches noires sur le thalle soit seulement particulier aux climats très froids, mais comme il n'affecte pas tous les genres vivant sous de tels climats, il peut tout de même caractériser une sorte d'affinité. C'est dans cet esprit que j'avais conçu que Dacty¬ lina pouvait se définir phylétiquement comme un genre usnéiforme ayant perdu totalement son axe chondroïde ; le caractère plus parti¬ culier de ce genre, qui est un thalle très creux, comme gonflé, à parois très minc2s, qui se compare alors à l'Archaeusnea hypothétique de Motyka, «qu'on pourrait imaginer comme une branche seule, à peu près cylindrique, couverte d'une écorce mince et molle, nue et polie » (Motyka, pars gen., p. 408).

J'ai moi-même suggéré un phylétisme possible entre Dactylina sensu stricto (non Dufourea auct.) et les Parmelia subgen. Hypogymnia sect. Tubulosae Bitter et subgen. Menegazzia (Mass.) Vainio (cf. Choisy, Catalogue Lich. Rég. Lyonn., fam. Dactylinaceae, p. 107, et in Bull. Soc. Linn. Lyon, juin 1951, p. 137 ; et Classif. Lich. Fruticuleux, in Bull. Soc. Linn. Lyon, févr. 1955, p. 37 : fam. Menegazziaceae) . Il est évident que la structure thalline est particulièrement semblable dans les genres Dactylina Nyl., Menegazzia Mass., et le groupe du Parmelia phy sodés,

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw