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Essai d'une classification des Rhodophylles

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Page 325

Partie scientifique

Essai d'une classification des rhodophylles

par H. Romagnesi.

Nous avons entrepris avec M. Gérard Gilles l'étude approfondie de près de deux cents récoltes de Rhodophylles que celui-ci a faites depuis plusieurs années dans les environs de Libreville (Gabon) et d'Abidjan (Côte-d'Ivoire), et qu'il a observées sur place avec beaucoup de soin et de précision, tant macro que microscopiquement.

Ces récoltes se décomposent en une bonne centaine d'espèces et de variétés, la plupart nouvelles, nombre suffisamment élevé pour que nous ne puissions nous dispenser de les répartir dans le cadre d'une classification d'ensemble. Et cela d'autant plus que, contrairement à ce qu'ont fait récemment L. R. Hesler (Entoloma in Southern North America, Ed. J. Cramer, 1967) et Egon Horak Fungi agaricini Novazelandiae I-V, Ed. J. Cramer, 1973), le mycologue américain D. L. Largent, soit en collaboration avec R. C. Benedict ou H. D. Thiers, soit seul (Mycologia 62 (3), 437, 1970 ; Madrôno, 21 (1), 32, 1971 ; Brittonia 23 (3), 238, 1971 ; Northwest Sciences 48 (1), 52, 1974) a apporté d'inté¬ ressantes contributions au problème en mettant en jeu des caractères biochimiques (notamment la concentration en urée, méthode chroma-tographique) , mais en négligeant malheureusement la morphologie de la base de la spore et la présence ou l'absence de granules lipoïdiques dans les tissus.

Nous donnerons ici un aperçu de la classification que nous nous proposons d'adopter dans le Mémoire que M. Gilles et nous-même, sommes en train de rédiger sur le matériel africain, afin de valider par des diagnoses ou tableaux en latin et indication d'un type, les différents taxa distingués. D'ici la publication de ce travail, il se peut que nous soyons amenés à en proposer d'autres, ou de modifier la conception de certains, mais il ne s'agira vraisemblablement que de points de détail. Nous nous expliquerons longuement dans notre futur Mémoire sur ses innovations taxinomiques et sur les raisons qui nous font rejeter certaines conclusions des auteurs américains précités (notamment l'extension inadmissible qu'ils ont fait subir à la coupure la plus naturelle et la mieux définie du genre, les Leptonia, en y incluant les Entolomes du groupe jubatus, à port et à spores très diffé¬ rents) et conserver Rhodophyllus (ou Entoloma ss. dilat., non restr.) comme genre unique.

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