florule evolutive des basidiomycotina du finistere - Projet Aulnaies

Alain GERAULT 

FLORULE EVOLUTIVE 

DES BASIDIOMYCOTINA 

DU FINISTERE 

HETEROBASIDIOMYCETES 

AMANITALES 

PLUTEALES 

ENTOLOMATALES 

Septembre 2005 

Version 2.1

2 

AVERTISSEMENT 

Il ne s’agit pas à proprement parler d’une flore mais d’une liste commentée et descriptive des 

espèces d’AGARICOMYCETIDEAE trouvées dans le Finistère. Elle est destinée à servir de base à la 

réalisation de l’inventaire des champignons du Finistère dans le cadre de l’inventaire national. Si 

l’étude des champignons “ supérieurs ” du Finistère a commencé dés le 19 ème siècle avec les 

mycologues Morlaisiens et Brestois, leurs travaux sont cependant difficilement exploitables. En effet 

la mycologie était encore balbutiante à l’époque et il est souvent très difficile de se faire une idée des 

espèces dont il est fait mention. A l’heure actuelle, la mycologie évolue beaucoup et il est 

indispensable de fixer, au moins provisoirement, les interprétations retenues pour les espèces 

déterminées. C’est donc dans ce but, que nous avons réalisé ce relevé des espèces signalées dans le 

Finistère, selon la nomenclature moderne et selon notre interprétation, qu’il sera aisé de corriger si elle 

s’avère erronée ou si elle doit être modifiée. Cette florule est enregistrée de manière électronique ce 

qui lui permet d’être réellement évolutive en quelques instants. Ce relevé étant incomplet nous avons 

adopté le terme de “ Florule évolutive ” pour bien montrer que beaucoup reste à faire et qu’elle doit 

être complétée et corrigée en permanence. Cette florule est destinée à tous les mycologues du Finistère 

(et d’ailleurs) qui voudront bien la considérer seulement comme une base de travail commune pour 

tenter de se mettre d’accord sur les interprétations à donner à certaines espèces critiques (hélas 

nombreuses !). Les espèces seront décrites avec d’autant plus de précision qu’elles sont critiques et 

que nous avons retenu une interprétation parmi d’autres. Nous avons fait figurer en petits caractères 

les espèces qui n’ont pas été vues, mais qu’il est nécessaire de décrire pour fixer des points de 

systématique. Celles qui nécessitent un réexamen, car insuffisamment étudiées, sont également 

décrites en petits caractères avec un commentaire approprié, nous espérons ainsi attirer l’attention de 

nos amis mycologues pour faire avancer nos connaissances. 

La nomenclature générale utilisée est celle de l’ouvrage de Régis COURTECUISSE et 

Bernard DUHEM “ Les champignons de France ” modifiée et surtout plus détaillée, car faisant appel 

aux caractères microscopiques. Il a en particulier été fait appel à la classification de JULICHS et 

surtout de PETERSEN. Les ouvrages spécialisés utilisés en complément sont cités en bibliographie ou 

dans les chapitres concernés. 

Tous les mycologues, débutants ou confirmés, sont donc invités à participer à ce travail et à 

me faire part de leurs trouvailles et de leurs remarques. 

Légendes : 

La fréquence est donnée selon la légende ci-dessous, elle est donnée sous toutes réserves en 

raison des variations considérables dues au site, au climat et à la fréquence des sorties mycologiques 

dans un lieu donné ! 

TC. Espèce très commune trouvée à toutes les sorties dans ses stations si les conditions sont 

favorables. 

C. Espèce commune trouvée à presque toutes les sorties. 

AC. Espèce assez commune, vue plusieurs fois dans l’année. 

PC. Espèce peu commune, vue à quelques sorties dans l’année dans les lieux favorables. 

AR. Espèce assez rare, pas toujours vue dans l’année, demande une recherche particulière sur des 

stations connues. 

R. Espèce rare, n’est pas vue tous les ans, même dans des stations connues. 

TR. Espèce très rare, exceptionnellement récoltée le plus souvent une ou deux fois. Nous avons dans 

la mesure du possible pour ces espèces cité la « source », ou le nom de « l’inventeur » de l’espèce 

(sous forme d’initiales, voir plus loin), au moins pour celles qui ont été récemment vues. 

N.B. Les lieux de récoltes sont ceux qui sont connus, leur fréquence ne reflète que la fréquence des 

explorations par des mycologues ayant fait des relevés fiables et non l’absence d’une espèce donnée 

pour d’autres sites. Cette florule est déséquilibrée sur ce point car elle manque de relevés pour la zone 

sud du département, ce qu’il faut interpréter comme une relative absence de relevés de mycologues 

dans cette zone et non comme une absence de champignons !

Méthodes de travail. 

3 

La première étude connue sur les champignons du Finistère a été publiée en 1836 elle est 

l'œuvre de CHEVALIER DE FREMINVILLE. Elle se résume en une simple liste de 39 champignons 

banals donnée dans l'ouvrage de CAMBRY "Voyage dans le Finistère". Entre 1848 et 1867 le 

capitaine PELLETIER a réalisé 902 aquarelles de champignons, mais il ne s'agissait pas, à proprement 

parler, d'un travail mycologique. Ce n'est qu'en 1867 que les frères CROUAN, pharmaciens à Brest, 

publient une véritable flore : 1513 espèces, dont beaucoup de "nouvelles pour la science", y sont 

décrites. Il s'agit de la : Florule du Finistère contenant des descriptions de 360 espèces nouvelles de 

Sporogames, de nombreuses observations. (Paris et Brest 1867). Ce travail est exceptionnel pour les 

Algues, les Ascomycètes et les « micro » Basidiomycètes, mais il reste difficilement exploitable pour 

les « macro » Basidiomycètes, car à cette époque cette partie de la mycologie était encore très 

approximative, nous en ferons toutefois des citations. Les champignons "supérieurs" étaient 

communiqués à ces chercheurs par CREC'HQUERAULT de Morlaix et par le Vicomte DE 

GUERNISAC, également de Morlaix. Ce dernier a publié en 1879 dans le Bulletin de la Société 

Scientifique du Finistère un catalogue des Hyménomycètes et des Discomycètes de l'arrondissement 

de Morlaix (540 espèces). Dans les années 1930 à 1950, Henri DES ABBAYES professeur de 

botanique à la Faculté des Sciences de Rennes a publié quelques listes de champignons bretons mais a 

surtout publié de remarquables études sur les lichens du Finistère. En 1950 la Société Mycologique du 

Finistère organisait à Morlaix le congrès de la Société Mycologique de France. On peut considérer 

cette date comme le point de départ de la mycologie moderne dans le Finistère. J. BELLEC, 

BOUDOT, LEBEURRIER de Morlaix et F. FRANCOIS (FF) de Lannion constituèrent une solide 

équipe de chercheurs et de déterminateurs. Par la suite A. GERAULT (AG) de Perros-Guirec puis de 

Brest, G. GAUGUE (GG) de Brest et M. CITERIN (MC) de Saint-Brieuc furent leurs élèves et 

continuèrent leur travail. 

Pour notre travail nous avons effectué un « traitement » de leurs notes afin de les adapter à la 

nomenclature moderne et aux « noms qui changent ». Nous nous sommes basé pour actualiser leurs 

observations sur le fait que nous avons herborisé avec eux, ce qui nous a permis de connaître leurs 

interprétations et de remonter à leurs « sources » pour les déterminations, à savoir, en nous limitant 

aux principales : 

BOURDOT H., GALZIN A. Hyménomycètes de France 1909-1925. 

DENNIS R.W.G. British Ascomycetes. Lehere. 1968. 

KONRAD P., MAUBLANC A. Icones selectae fungorum. Paris 1924-1937. 

KÜHNER R., ROMAGNESI H. Flore analytique des champignons supérieurs. Paris 1953. 

LANGE J.E. Flora Agaricina Danica Copenhague 1935-1940. 

MICHAEL H., HENNIG B. Handbuch für Pilzfreunde. Heidelberg. 1956-1970. 

MOSER M. Kleine Kryptogamen Flora. Band II b/2. Basidiomyceten II. Rohrlinge und Blätterpilze 

(Agaricales). Stuttgart. 1967 et éditions suivantes jusqu’en 1978. 

PILAT A. Gasteromycetes in flora CSR. Praha 1958. 

ROMAGNESI H. 1963. Petit atlas des champignons. Bordas. Paris. 

ROMAGNESI H. 1967. Les Russules d’Europe et d’Afrique du nord. Bordas. Paris. 

SINGER R. The Agaricales in modern taxonomy. Cramer. 1975. 

Ces ouvrages étant classiques et de référence, nous n’avons pas eu de difficultés particulières 

pour interpréter les espèces ainsi déterminées, sauf si entre temps elles avaient été « pulvérisées ». 

Dans ce cas nous avons fait état de nos difficultés. Nous espérons seulement avoir fait le minimum 

d’erreurs d’interprétation. Pour la période actuelle nous (AG) avons utilisé nos propres notes (Finistère 

Nord et en particulier les côtes mais également les forêts du Huelgoat, Châteauneuf du Faou, Cranou, 

etc.). Nous avons utilisé également les notes et les relevés de nos amis mycologues, Michel CITERIN 

(MC) (principalement Keremma, Huelgoat) ; Guy LEROUX (GL) de Plourin les Morlaix 

(principalement Morlaix) ; André LE ROUX (AL) de Carhaix (principalement Carhaix, Morgat, 

Crozon) ; Jean MORNAND (JM) d’Angers (principalement presqu'île de Crozon) ; Jacques MAZE 

(JZ) de Brasparts (Brasparts et environs), Pascal HERIVEAU (PH) de Ploemeur (Carnoët) ; Jean- 

Pierre SALAÜN (JS) de Ploumoguer et ceux que nous oublions.

4 

Nous avons également utilisé des relevés publiés dans des revues mycologiques de 

mycologues venus herboriser dans le Finistère (M. BON, Régis COURTECUISSE, etc. ). Il est 

également bon de signaler qu’un grand nombre d’espèces « critiques » ont été expédiées à des 

mycologues spécialisés pour contrôle et avis à savoir : M. BON pour les Hygrophores s.l., les Lépiotes 

s.l. et les Inocybes, H. ROMAGNESI pour les Russules, R. HENRY pour les Cortinaires, etc. 

BIBLIOGRAPHIE SUCCINCTE. 

Limitée aux ouvrages généraux et aux monographies, nous ne citons pas les articles consacrés 

à telle ou telle espèce particulière. 

ALESSIO C.L. 1985. Boletus. Fungi Europaei. Candusso. Saronno. Supplément 1991. 

ANTONIN A., NOORDELOOS M. E. 1993. A monograph of Marasmius, Collybia and related genera 

in Europe. Part 1 : Marasmius, Setulipes, and Marasmiellus. Libri Botanici. IHW Verlag. München. 

ANTONIN A., NOORDELOOS M. E. 1997. A monograph of Marasmius, Collybia and related genera 

in Europe. Part 2 : Collybia, Gymnopus, Rhodocollybia, Crinipellis, Chaetocalathus, and addition to 

Marasmiellus. Libri Botanici. IHW Verlag. München. 

BASSO M. T. 1999. Lactarius. Fungi Europaei. Mykoflora. Alassio. 

BON M. 1970. Flore héliophile des macromycètes de la zone maritime Picarde. Bul. Soc. Mycol. Fr. 

86. Paris. 

BON M. 1980. Clé monographique du genre Lactarius. Doc. Mycol. 40. Lille. 

BON M. 1981. Clé monographique des Lépiotes d’Europe. Doc. Mycol. 43. Lille. 

BON M. 1983. Clé monographique des Clitocybeae. Doc. Mycol. 51. Lille. 

BON M. 1985. Clé monographique du genre Agaricus. Doc. Mycol. 60. Lille. 

BON M. 1988. Clé monographique des russules d’Europe. Doc. Mycol. 70-71. Lille. 

BON M. 1988. Champignons d’Europe Occidentale. Arthaud. Paris. 

BON M. Hygrophoraceae. 1990. Flore Mycologique d’Europe, Mémoire Hors Série n°1. Lille. 

BON M. Tricholomataceae. 1991. Flore Mycologique d’Europe, Mémoire Hors Série n°2. Lille. 

BON M. 1992. Clé monographique des espèces galéro-naucorioïdes. Doc. Mycol. 84. Lille. 

BON M. Lepiotaceae. 1993. Flore Mycologique d’Europe, Mémoire Hors Série n°3. Lille. 

BON M. Clitocyboideae. 1997. Flore Mycologique d’Europe, Mémoire Hors Série n°4. Lille. 

BON M. 1997-1998. Clé monographique du genre Inocybe. Doc. Mycol. 105-108-111.Lille. 

BON M. Collybiineae. 1999. Flore Mycologique d’Europe, Mémoire Hors Série n°5. Lille. 

BOURDOT H., GALZIN A. 1927. Hyménomycètes de France. Bry. Sceaux. 

BREITENBACH J., KRÄNZLIN F. 1986. Champignons de Suisse. Tome 2. Champignons sans 

lames. Mykologia. Lucerne. 

BREITENBACH J., KRÄNZLIN F. 1991. Champignons de Suisse. Tome 3. Bolets et champignons à 

lames : Première partie. Mykologia. Lucerne. 

BREITENBACH J., KRÄNZLIN F. 1995. Champignons de Suisse. Tome 4. Champignons à lames : 

Deuxième partie. Mykologia. Lucerne. 

BREITENBACH J., KRÄNZLIN F. 2000. Champignons de Suisse. Tome 5. Champignons à lames : 

Troisième partie. Mykologia. Lucerne. 

BRUCHET G. 1970. Contribution à l'étude du genre Hebeloma. Bul. Soc. Linnéenne de Lyon. 39. Sup. 

n°6. 

BUCZACKI S. 1989. Fungi of Britain and Europe. Collins new generation guide. London. 

CANDUSSO M., LANZONI G. 1990. Lepiota. Fungi Europaei. Candusso. Saronno. 

CANDUSSO M. 1997. Hygrophorus. Fungi Europaei. Libreria Basso. Alassio. 

CAPELLI A. 1984. Agaricus. Fungi Europaei. Candusso. Saronno. 

CETTO B. I funghi dal vero. Saturnia. Trento. Volumes 1 à 7. Dernières rééditions (1976-1992). 

CITERIN M. 1992-1994. Clé monographique du genre Coprinus. Doc. mycol. 86,95. Lille. 

CITERIN M., EYSSARTIER G. 1998. Clé analytique du genre Pluteus. Doc. Mycol. 111. Lille. 

COSTANTIN M.J., DUFOUR M.L. 1947. Nouvelle flore des champignons. Librairie générale de 

l'enseignement. Paris.

5 

COURTECUISSE. R. Transect mycologique dunaire sur la cote d’Opale (France). Doc. Mycol. 57-58 

et 66. Lille. 

COURTECUISSE R., DUHEM B. 1994. Guide des champignons de France et d’Europe. Les guides 

du naturaliste. Delachaux et Nieslé. Lausanne. 

DENNIS R.W.G. 1978. British Ascomycetes. Cramer. Lehere. 

FAVRE J. 1948. Les associations fongiques des hauts-marais jurassiens et de quelques régions 

voisines. Matériaux pour la flore cryptogamique suisse. Volume X, Fascicule 3. Büchler, Berne. 

GUZMAN G. 1983. The genus Psilocybe. Cramer. Vaduz. 

HEIM R. 1931. Le genre Inocybe. Encyclopédie Mycologique. I. Lechevallier. Paris. 

JÜLICHS. 1981. Highter Taxa of Basidiomycétes. Bibliotheca mycologica. N° 85. 

JÜLICH W. 1989. Aphyllophorales, Hétérobasidiomycétes, Gastromycétes. Guida alla determinazione 

dei funghi. Vol. 2. Saturnia. Trento. 

KITS VAN WAVEREN E. 1985. The Dutch, French and British species of Psathyrella. Peersoonia 

Supplement volume 2. Leiden. 

KONRAD P., MAUBLANC A. Icones selectae fungorum. Paris 1924-1937. 

KÜHNER R., ROMAGNESI H. 1953. Flore analytique des champignons supérieurs. Masson, Paris. 

KÜHNER R. 1977-1980. Les Hyménomycétes agaricoïdes. Les grandes lignes de la classification des 

Agaricales, Asterosporales et Boletales. Bulletin de la Société Linnéene de lyon. 

KUYPER T. W. 1986. A revision of the genus Inocybe in Europe. Persoonia, supplement volume 3. 

Leiden. 

LADURNER H., SIMONINI G. 2003. Xerocomus s.l. Fungi Europaei n°8. Candusso. Saronno. 

LANGE J.E. Flora Agaricina Danica. Copenhague 1935. Reprint Candusso, G. Biella. Saronno. 1993 

(Vol. 1) 1994 (Vol. 2). 

LANNOY G., ESTADES A. 1995. Monographie des Leccinum d’Europe. Editions de la Fédération 

Mycologique Dauphiné-Savoie. 

LANNOY G., ESTADES A. 2001. Les Bolets. Documents mycologiques. Mémoire hors série n°6. 

Lille. 

MALENCON G., BERTAULT R. 1970. Flore des champignons supérieurs du Maroc. Faculté des 

Sciences. Rabat. Tome I. 

MALENCON G., BERTAULT R. 1975. Flore des champignons supérieurs du Maroc. Faculté des 

Sciences. Rabat. Tome II. 

MALENCON G., BERTAULT R. 1978-1980. Flore des champignons supérieurs du Maroc. 

Suppléments et compléments. Russules 1978 : Bull. Soc. Myc. Fr., t. 94, fasc. 1. Bolets 1979 : Bull. 

Soc. Myc. Fr., t. 95, fasc. 3. Amanites 1980 : Bull. Soc. Myc. Fr., t. 96, fasc. 3. 

MARCHAND A. Champignons du Nord et du Midi. Perpignan. 9 volumes de 1971 à 1986. 

MAAS GEESTERANUS R. A. 1992. Mycenas of the Northern Hemisphere. 2 volumes. North- 

Holland. Amsterdam. 

MICHAEL H., HENNIG B. Handbuch für Pilzfreunde. Heidelberg. 5 volumes. 1956-1970. 

MORNAND J. 1999. La mycologie en presqu'île de Crozon (finistère). Bull. Soc. Mycol. Nord Fr. 

3.28. 

MOSER M. 1967. Basidiomyceten II. Rohrlinge und Blätterpilze (Agaricales). Kleine Kryptogamen 

Flora. Band II b/2. Gustav Fisher Verlag. Stuttgart. 

MOSER M. 1978. Rohrlinge und Blätterpilze. Kleine Kryptogamen Flora. Band II b/2. Gustav Fisher 

Verlag. Stuttgart. 

MOSER M. 1993. Polyporales, Boletales, Agaricales, Russulales. Guida alla determinazione dei 

funghi. Vol. 1. Saturnia. Trento. 

NEVILLE P. , POUMARAT S. 2004. AMANITEAE. Amanita, Limacella & Torrendia. Fungi 

Europaei n° 9. Candusso. Saronno. 

NOORDELOOS M.E. 1992. Entoloma. Fungi Europaei. Candusso. Saronno. 

NOORDELOOS M.E. 2004. Entoloma. Fungi Europaei. Candusso. Saronno. 

ORTON P. D. 1986. Pluteaceae : Pluteus and Volvaria. British fungus Flora Volume 4. Edimburgh. 

PETERSEN J.H. Modern overview of the Basidiomycota. www. mycokey. com. university of Aarhus. 

Denmark. 

PHILLIPS R. 1981. Les champignons. Solar. 

PILAT A. 1958. Gasteromycetes in flora CSR. Praha.

6 

RIVA A. 1988. Tricholoma. Fungi Europaei. Candusso. Saronno. 

ROBICH G. 2003. Mycena d'Europa A.M.B. Centro Studi Micologici. 

ROMAGNESI H. 1963. Petit atlas des champignons. Bordas. Paris. 

ROMAGNESI H. 1967. Les Russules d’Europe et d’Afrique du nord. Bordas. Paris. 

SCHAEFFER J. 1952. Russula. Monographie. Der Pilze Mitteleuropas. Vol. III. Klinkhardt. Bad 

Heilbrunn. 

SINGER R. 1975. The Agaricales in modern taxonomy. Cramer. Vaduz. 

STANGL J. 1991. Il genere Inocybe. Guida alla determinazione dei funghi. Vol. 3.. Saturnia. Trento. 

TARTARAT A. 1988. Flore analytique des Cortinaires. Editions de la Fédération Mycologique 

Dauphiné-Savoie. 

WATLING R. 1970. Boletaceae : Gomphidiaceae, Paxillaceae. British fungus Flora, Agarics and 

Boleti. Edimburgh. 

WATLING R., GREGORY N. M. 1987. Strophariaceae and Coprinaceae pp.. British fungus Flora, 

Agarics and Boleti. Volume 5. Edimburgh. 

WATLING R., GREGORY N. M. 1989. Crepidotaceae, Pleurotaceae and other pleurotoïd agarics. 

British fungus Flora, Agarics and Boleti. Volume 6. Edimburgh.

7 

PLAN ADOPTE 

Retenu uniquement pour des raisons pratiques et selon l'Ecole anglo-saxonne. Il s'agit d'une 

classification linéaire dont le principal défaut est de ne pas pouvoir rendre compte des filiations entre 

les Ordres, Familles et Genres. Dans certains cas l'ordre alphabétique des genres et des espèces sera 

adopté, il n'est pas plus stupide qu'un ordre supposé logique, qui tiendrait compte des filiations, mais 

qu'il n'est pas possible de rendre dans un ouvrage en deux dimensions. Une classification en trois 

dimensions serait nécessaire mais elle n'est pas encore au point. Cette classification, non définitive car 

en perpétuels bouleversements, pourra paraître révolutionnaire à certains, c'est pourquoi certaines 

libertés seront prises, en particulier pour ne pas trop dépayser les mycologues habitués à la 

classification de Kühner et Romagnesi proposée en 1952, qui date un peu et est limitée aux Boletales 

et aux champignons à lames. 

HETEROBASIDIOMYCETES. 

CERATOBASIDIALES 

TULASNELLALES 

DACRYOMYCETALES 

AURICULARIALES 

TREMELLALES 

HOMOBASIDIOMYCETES. 

CANTHARELLALES 

GOMPHALES 

HERICIALES 

THELEPHORALES 

CORTICIALES 

HYMENOCHAETALES 

LACHNOCLADIALES 

GANODERMATALES 

PORIALES 

POLYPORALES 

SCHIZOPHYLLALES 

BOLETALES 

TRICHOLOMATALES 

ENTOLOMATALES 

PLUTEALES 

AMANITALES 

AGARICALES 

CORTINARIALES 

RUSSULALES 

LYCOPERDALES 

SCLERODERMATALES 

TULOSTOMALES 

NIDULARIALES 

PHALLALES 

HYMENOGASTRALES 

MELANOGASTRALES

8 

ORDRE DES AMANITALES Julich 

Texture fibreuse mais chair profonde un peu granuleuse. Sporée blanche, lames libres, voile 

partiel et général présents. Trame des lames bilatérale. 

Famille : AMANITACEAE 

Genre : AMANITA 

LIMACELLA 

Famille : TERMITOMYCETACEAE 

(Espèces non traitées car absentes de Bretagne). 

Famille : TORRENDIACEAE 

(Espèces non traitées car absentes de Bretagne).

9 

Famille des AMANITACEAE Heim et Pouzard 

Sporée blanche, lames libres, chair à texture fibreuse, voile général et partiel présents. Trame 

des lames bilatérale. 

Genre AMANITA Pers. 

Voile général membraneux ou floconneux laissant une volve en sac ou sous forme de restes 

floconneux. Voile partiel totalement plaqué au stipe et paraissant absent, ou décollé et formant un 

anneau pendant. 

N.B. La classification tient compte des derniers travaux de biologie moléculaire. Elle est encore 

imparfaite et partielle car les travaux ne sont pas terminés. 

Sous-genre AMANITA 

Marge du chapeau plus ou moins cannelée, lamelles tronquées. Anneau présent sur le stipe. 

Spores non amyloïdes. 

Section AMANITA ss. Corner & Bas 

Stipe bulbeux. Voile général friable laissant sur le chapeau et au sommet du stipe des flocons 

pulvérulents. 

Sous-Section AMANITA ss. Drehmel 

Chapeau à marge cannelée. Anneau présent d'aspect juponnant car seulement fixé au stipe par 

sa partie supérieure. Stipe bulbeux. Voile général le plus souvent friable. 

Série Amanita ss. Neuville & Poumarat 

Boucles fréquentes. 

Amanita muscaria var. muscaria (L. : Fr.) Lamarck 

Chapeau 10-20 cm, globuleux puis convexe et enfin étalé, marge cannelée chez l'adulte, 

revêtement séparable, humide et lisse, semé de flocons verruqueux détersiles, blancs sur un fond 

rouge, rouge vermillon pouvant pâlir en jaune orangé. Lames assez serrées, libres, blanches à crème 

blanchâtre. Stipe plus ou moins bulbeux, farci puis creux, anneau membraneux, juponnant avec une 

marge crénelée de flocons caduques blancs, 10-20 x 1-3 cm, blanc. Volve formée d’ « étages de 

flocons blancs » disposés en bourrelets annulaires. Chair blanche, jaune sous la cuticule, ni odeur ni 

saveur particulières, boucles abondantes. Spores largement elliptiques, non amyloïdes, 9-12 x 6,5-9 

µm, Q = 1,2-1,5. Conifères ou bouleaux. C. Partout. (09-11). Cf. La forme flavivolvata à voile général 

jaunâtre mais qui est à peine une forme... 

Amanita muscaria var. muscaria f. flavivolvata (Singer) Neville & Poumarat 

Diffère du type par : un chapeau rouge vif au début puis plus ou moins décoloré à la 

fin, un voile général jaune à jaune pâle laissant des verrues sur le chapeau, la marge de l'anneau et le 

haut du bulbe, jaunes à jaune pâle au début puis crème sale à la fin, des lames jaunâtres puis crème. 

Partout, souvent avec le type ce qui fait que certains auteurs ne la séparent pas et ne la considérent 

même pas comme une forme ! C. Partout. (9-11). Cf. Amanita muscaria var. formosa f. europea au 

chapeau décoloré d'emblée et jamais rouge au début. 

Amanita muscaria var. muscaria f. puella (Batsch) Gilbert 

Chapeau hémisphérique puis plan et non mamelonné, rouge, peu décolorant. Voile 

général blanc, submembraneux laissant le chapeau pratiquement nu, même dans la jeunesse, et une 

volve submembraneuse circoncise au sommet du bulbe. R. Morlaix, Huelgoat. (09-11). Cf. Amanita

10 

muscaria var. aureola au chapeau également nu mais plus ou moins mamelonné et jaunâtre-orangé 

d'emblée. 

Amanita muscaria var. aureola (Kalchbr.) Quélet 

Variété plus grêle, chapeau 5-10 cm, convexe puis plan et largement campanulé, 

marge courtement cannelée, jaunâtre, orangé, rouge brique, le plus souvent nu. Volve circonsise un 

peu membraneuse mieux formée que dans le type. Sphaignes sous les bouleaux ou les conifères en 

montagne, feuillus (hêtres) mêlés en plaine. TR. Huelgoat (AG). (10-11). Cf. Amanita muscaria var. 

muscaria f. puella au chapeau également nu, non mamelonné mais rouge dans la jeunesse. 

Amanita muscaria var. formosa f. europea Neville et Poumarat 

(= Amanita muscaria var. formosa ss. auteurs européens) 

Chapeau 10-15 cm, globuleux, hémisphérique puis convexe, marge courtement 

cannelée, revêtement viscidule, semé de flocons ou de verrues jaunâtres, chamois, puis gris-brunâtre 

sale sur fond safran terne, orangé terne, jaune doré terne, plus jaunâtre vers la marge. Lames assez 

serrées, blanchâtres. Stipe creux, bulbe arrondi à marge circoncise ou avec des anneaux crénelés, 

anneau bordé de flocons jaune-grisâtre, 8-12 x 1,2-1,5 (2,5) cm, blanchâtre. Chair blanchâtre, jaune 

sous la cuticule. Spores largement elliptiques, 9-13 x 6,5-9 µm. Tendances montagnardes. Conifères. 

R. (années sèches seulement ?). Morlaix, Huelgoat, Cranou. (09-10). N.B. Sous le nom d'Amanita 

muscaria var. formosa.Cf. Amanita muscaria var. muscaria f. flavivolvata au chapeau rouge d'emblée. 

Amanita muscaria var. formosa f. formosa (Pers.) Vesely. 

(= Amanita muscaria var. americana Lange ; Amanita muscaria var. formosa auteurs américains) 

Chapeau fauve-orangé, verrues et flocons jaunâtres, anneau jaunâtre. Lames serrées, blanches mais 

jaunissant vers la marge. Stipe grêle et long, jaune à jaunâtre au sommet. Nord-Est de l'Amérique du nord. N.B. 

Individualisée récemment par des techniques de biologie moléculaire cette "espèce" doit être considérée comme absente 

d'Europe nous ne la signalons ici que pour information et pour la distinguer de la forme europea. 

Amanita muscaria var. fuligineoverrucosa Neville, Poumarat & Clément 

Diffère du type par son voile général brun-grisâtre, brun-fuligineux, sa coloration moins vive, le 

roussissement de son bulbe et de la base du stipe. Feuillus (Populus, Salix) sur terrains silico-argileux. Non vue. 

Amanita pseudoregalis Pluvinage (= Amanita emilii Riel ?) 

Chapeau 7-15 cm, subglobuleux, convexe puis plan-convexe, marge cannelée, revêtement couvert de verrues 

coniques blanches puis blanchâtre sale à la fin, sur fond d'abord blanchâtre, crème, beurre, brunissant à partir du centre. 

Lames blanchâtres. Stipe un peu lacéré à floconneux vers le bas, bulbeux subradicant avec au dessus du bulbe des "anneaux" 

de verrues, anneau membraneux juponnant, 6-20 x 1,5-2,5 (3-4), blanchâtre. Chair blanchâtre, hyphes bouclées, amyloïde. 

Spores largement elliptiques, 9,5-12 µm. Tendances calcicoles. Epicéas en montagne, feuillus en plaine (?). Non vue. 

Amanita regalis (Fr.) Michael 

Grande espèce au chapeau brillant brun de foie plus jaunâtre vers la marge, couvert de flocons crémeux. Conifères, 

bois mixtes. Espèce septentrionale absente de Bretagne. 

Série Pantherina Neville & Poumarat 

Boucles absentes ou très rares. 

Amanita pantherina (D.C. : Fr.) Krombholz 

Chapeau 8-12 cm, hémisphérique, convexe puis plan-convexe à plan, mince, marge 

courtement sillonnée, revêtement séparable, semé de flocons de consistance farineuse d'un blanc pur 

(« gouttes de lait ») sur un fond brun, brun ocracé, brun fauve s'éclaircissant un peu à partir de la 

marge. Lames libres, serrées, blanches, arêtes floconneuses. Stipe farci puis creux à bulbe nettement 

marqué d'un bourrelet volvaire à rebord étroit, surmonté de bracelets étagés ressemblant à des anneaux 

surnuméraires, 6-12 x 1-1,5 cm, blanc, anneau apprimé, parfois caduc, blanc. Chair blanche, odeur 

faible peu agréable (de rave ?), réaction chamois à l’acide sulfurique, amyloïde. Spores largement 

elliptiques, non amyloïdes, apicule net, 9-11 x 6-8 µm. Forêts. AC. Partout. (06-11). 

Amanita pantherina f. abietum (Gilbert in Konrad) Neville & Poumarat 

(= Amanita abietum Gilbert in Konrad) 

Grosse forme trapue au début à tendances montagnardes. Colorations plus sombres et marge du chapeau 

non cannelée (ou peu à maturité). Conifères. Non vue ? 

Amanita pantherina f. stramineovelata Neville & Poumarat 

Chapeau 5-10 cm, brun-clair, brun-jaunâtre avec des verrues ou des flocons crème-jaunâtre à jaunâtre. 

Bracelets subvolvaires crème-jaunâtre comme l'anneau. Non vue mais semble exister (probablement une forme qui a été 

négligée dans les déterminations et assimilée à une forme de sécheresse). Existe en 35.

11 

Amanita eliae Quél. (= Amanita godeyi Gillet) 

Chapeau 8-10 cm, convexe puis étalé et mamelonné à la fin, revêtement nu ou avec parfois des 

restes du voile général blanchâtre, sur fond café au lait très clair un peu rosé, beige incarnat très 

tendre, coquille d'œuf. Lames libres, serrées, blanches. Stipe creux, long, un peu subbulbeux, souvent 

profondément enterré, anneau bien formé et persistant mais assez fragile, 12-18 x 1-2 cm, blanc à 

crème rosé pâle. Volve blanchâtre, très friable, profondément enfouie donc difficile à observer. Chair 

blanche, crème rosé sous la cuticule. Spores assez variables, elliptiques, largement elliptiques, 

oblongues, non amyloïdes, 11-14 x 6-8,5 µm. Tendances argilo-silicoles. Dans la mousse des forêts de 

chênes, plus rarement d'autres feuillus. AR. Huelgoat, Fréau, Crozon, Landévennec, Morlaix. 

Typiquement précoce : mai-juin avec une poussée possible, mais moins importante, en septembreoctobre. 

Amanita eliae var. eliae f. cretacea Parrot n.i. (= Amanita eliae f. alba Parrot n.i.) 

Blanchâtre dans toutes ses parties. TR. Carnoët (PH). (10). 

Amanita eliae var. griseovelata Bertault ex Neville et Poumarat 

Voile général plus épais et plus persistant, grisâtre, gris-brunâtre. Non vue. 

Amanita eliae var. griseovelata f. candida Neville & Poumarat 

Champignon blanchâtre dans toutes ses parties mais avec un voile général grisâtre. Zones humides, sous 

Salix. Non vue. 

Amanita gemmata (Paulet) Bertillon (= Amanita junquillea Quélet) 

Chapeau 8-12 cm, convexe puis plan-conve ou plat, marge plus striée que cannelée, 

revêtement séparable, gras, parfois avec des lambeaux du voile général blanchâtres, blanc sale, sur 

fond jaune sale à jaune, parfois un peu plus sombre au centre. Lames serrées, blanches. Stipe à base 

parfois renflée et subbulbeuse, anneau membraneux, blanc, vite déchiré et fugace, 4-10 x 1-1,5 (2) cm, 

blanc jaunâtre. Volve en bourrelets étagés en spirale. Chair blanche, jaunâtre sous la cuticule, un peu 

grisonnante à la base du stipe, réaction orangée surtout vers l'arête des lames par KOH. Spores 

elliptiques, non amyloïdes, 9-11 x 6,5-8 µm. Acidophile, feuillus et conifères mais dans le Finistère 

presque toujours sous les pins. C. Partout, sur le littoral en particulier. Toute l'année. N.B. Espèce très 

variable ce qui a entraîné de nombreuses variétés et formes plus ou moins valables. 

Amanita gemmata f. amici (Gill.) Vesely 

Chapeau 6-8 cm, bords minces avec un large mamelon obtus, revêtement lubrifié, 

beige jaunâtre pâle, ocracé pâle, centre plus brunâtre, avec des lambeaux du voile beige grisâtre, 

ocracé pâle, blanchâtre sale. Stipe trapu terminé par un bulbe napiforme avec un bourrelet épais 

cotonneux. Volve cotonneuse vite dilacérée, beige grisâtre, ocre jaunâtre. Chair à saveur de noisette ? 

Pins. Littoral. R. Argenton, Le Conquet, Crozon. (Hiver). 

Amanita gemmata f. gracilis Gilb. (= Amanita junquillea var. exannulata Lange) 

Forme de petite taille et très grêle du type avec un anneau très fugace. Pinèdes 

sablonneuses du littoral. PC. Argenton, Ploudalmézeau, Le Conquet. (Hiver). 

Section AMANITOPSIS (Roze) Konrad & Maublanc emend. Neville & Poumarat 

= VAGINATAE (Fries) Singer 

Base du stipe non typiquement bulbeuse. Voile général membraneux, non friable, laissant une 

volve membraneuse bien formée en sac et un chapeau nu ou avec de rares plaques. Pas d’anneau. 

N.B. Classification encore provisoire. 

Sous-Section VAGINATINAE Contu emend. Neville & Poumarat 

Anneau absent 

Groupe d'Amanita vaginata. 

Amanita vaginata (Bull. : Fr.) Vittadini (= Amanita vaginata var. vaginata Romagnesi ; 

Amanita vaginata var. grisea DC ?). 

Chapeau 5-10 cm, globuleux puis conique et enfin plan et mamelonné, marge longuement 

striée, revêtement brillant, gris, gris ocracé. Lames peu serrées, blanches, arêtes “ givrées ”. Stipe non 

bulbeux, creux et fragile, 10-15 x 1-1,5 cm, blanchâtre, rarement chiné de gris. Volve profonde bien

12 

formée, blanche, formée essentiellement d'hyphes avec de très rares sphérocystes. Chair fragile, 

blanche. Spores sphériques, 10-12 µm. Cellules marginales en ballon. Tendances calcicoles. Bois 

argileux. PC. Landévennec, Fréau, Brasparts, Morlaix, Huelgoat, Crozon, Cranou, Carnoët. (07-11). 

Cf. Amanita mairei plus robuste et non mamelonnée. 

Amanita vaginata var. plumbea (Sch.) Quél. 

Chapeau gris plombé, gris foncé, stipe et volve grisâtre. Assez voisine du type, peutêtre 

d'affinités plus continentales. R. Huelgoat. (07-10). Cf. Amanita mairei plus robuste et non 

mamelonnée. 

Amanita vaginata f. alba (De Seyne) Vesely. (= Amanita vaginata var. alba Gill.) 

Toute blanche (plutôt blanchâtre !). TR. Huelgoat, Landévennec. (09-10). 

Amanita vaginata var. flavescens Gilb. (= Amanita contui Bas & Courtec. ; 

Amanita crocea var. subnudipes Romagnesi ; Amanitopsis adnata (W. G. Smith) Sacc.) 

Chapeau orangé pâle, stipe non chiné. TR. Huelgoat. (10). N.B. Fait la transition avec 

Amanita crocea dont ce pourrait être également une variété. 

Amanita fulva (Sch.: Fr.) Fr. (= Amanita vaginata var. fulva (Pers.) Pilat) 

Chapeau 5-10 cm, globuleux puis conique, vite plan et mamelonné, marge striée, revêtement 

lisse un peu gras, roux-fauve orangé. Lames blanches à crème, arêtes “ givrées ”. Stipe creux et 

fragile, 8-12 x 1-1,5 cm, non chiné, blanc mais plus ou moins lavé de roux. Volve profonde bien 

formée, blanche lavée de roux à l’intérieur. Chair blanche lavée de roux sous la cuticule, réaction 

brunâtre au phénol. Spores sphériques, non amyloïdes, 10-13 µm. Cellules marginales largement 

clavées. Acidophile. Bois moussus humides (avec bouleaux et pins) jusque dans les sphaignes. C. 

Partout. (06-11). Cf. Amanita crocea au pied chiné d'orangé. 

Amanita crocea (Quélet) Singer (= Amanita crocea var. crocea Romagnesi) 

Chapeau 12-15 cm, conique puis convexe à plan-convexe, un peu mamelonné, marge striée, 

orangé pâle à fauve orangé plus ou moins safrané. Lames peu serrées, blanches à reflets jaune-orangé 

pâle, arêtes “ givrées ”. Stipe nu ou légèrement pruineux, 10-15 x 1,5-2,5 cm, blanc ou jaunâtre très 

pâle, tigré de blanc jaunâtre ou d’orangé très pâle. Volve vaginée, membraneuse, épaisse mais fragile, 

appliquée sur le stipe, blanche mais jaune orangé pâle à l’intérieur. Chair blanche, jaune orangé sous la 

cuticule, réaction rouge vineux au phénol (surtout dans la moelle du pied). Spores subglobuleuses, 9- 

11 µm. Acidophile. Plaines. Surtout feuillus. R. Huelgoat, Cranou, Brasparts, Carhaix, Carnoët. (09- 

10). Cf. Amanita fulva au pied non chiné et à volve avec de l'orangé roussâtre. 

Amanita crocea var. aurantiofulva (Gilb.) Romagnesi 

Espèce plus grande, fauve orangé vif à roux. Stipe recouvert d’une importante pruine ou de flocons 

orangés, volve très élevée (4 à 5 cm) membraneuse, séparée du fond par un bourrelet. Spores subglobuleuses, 12-13 x 9-11 

µm. Bois mixtes en plaine et en montagne. A rechercher : Huelgoat ? 

Amanita badia (Sch.) M. Bon & Contu 

Chapeau 12-15 cm, robuste, convexe à plan-convexe, nu, brun châtain clair à brun bai. 

Tendances montagnardes. Acidophile. Bois humides moussus et sphagneux d’épicéas. TR. Carnoët 

(PH), Huelgoat (FF & AG). (10). Cf. Amanita ceciliae à chapeau avec des restes de voile. 

Amanita mairei Foley (= Amanita argentea Huijs.) 

Chapeau 10-15 cm, globuleux puis convexe et enfin plan-convexe, non mamelonné, marge striée, revêtement 

lisse,parfois avec quelques débris de voile, gris argenté. Lames peu serrées, blanches. Stipe faiblement clavé, 12-20 x 1-2 cm, 

blanchâtre, chiné de blanc. Volve en sac, profondément enterrée, blanchâtre. Chair blanche. Spores largement elliptiques, 10- 

13 x 8-12 µm. Calcicole et thermophile. Forêts claires. Méditerranéo-atlantique. Non vue. Cf. Amanita vaginata à chapeau 

mamelonné et spores sphériques. 

Amanita lividopallescens (Gillet) Gilbert & Kühner 

Chapeau 12-15 cm, convexe puis plat et un peu mamelonné, marge peu striée, revêtement 

lisse, ocre jaune à gris ocracé clair, crème noisette assez rarement avec des restes blanchâtres du voile. 

Lames serrées, blanches à crème, arêtes floconneuses. Stipe un peu clavé, 12-18 x 1-2,5 cm, 

blanchâtre, finement pelucheux à chiné de jaunâtre. Volve blanche à crème ocracé, en sac plus ou 

moins déchiré. Spores subglobuleuses à largement elliptiques, 11-13 x 9-12 µm. Tendances

13 

montagnardes. Forêts. TR. Crozon, Landévennec (JM). (10). N.B. A délimiter de la variété suivante. 

N.B. Ressemble un peu à Amanita crocea en plus clair et en plus ocracé. 

Amanita lividopallescens var. tigrina Romagnesi ex M. Bon (= Amanita malleata Piane ?) 

Arêtes des lames ponctuées de brun bistre. Stipe tigré de brun grisâtre. Spores oblongues, 11-13 x 9-10 

µm. A rechercher, plus que le type, car serait plus commune en plaine. 

Amanita malleata (Piane ex Romagnesi) Contu ss. Contu, Coutecuisse 

(= Amanita griseofuscescens Neville & Poumarat ; Amanita simulans ss. Contu ; 

Amanita lividopallescens var. malleata Piane ex Romagnesi) 

Chapeau 5-10 cm, globuleux, convexe, plan-convexe, cabossé et comme martelé, revêtement 

un peu gras, gris pâle à gris crème avec parfois des restes blanchâtres du voile. Lames assez serrées, 

blanchâtres, rarement à reflets rosés à la fin, arêtes un peu floconneuses ou plus sombres. Stipe 8-14 x 

1-2 cm, blanchâtre à concolore. Volve blanche, peu friable. Spores largement elliptiques à 

globuleuses, 10-13 x 9-12 µm, Q = 1-1,30. Tendances calcicoles et thermophiles. Peupliers, Saules. 

TR. Port La Forêt (2004). (08-10). N.B. Amanita malleata est un nomen ambiguum et il existe 

plusieurs "espèces" sous ce nom. 

Amanita friabilis (P. Karsten) Bas. (= Amanita alnicola Rouz. et Mass. ; Amanita sternbergii (Velen.) Contu) 

Chapeau 3-5 cm, grêle, convexe à plan-convexe, marge très striée, revêtement avec des fragments de voile farinofloconneux 

(entièrement celluleux) gris bistre pâle à gris cendré sur fond gris brun, grisâtre, gris souris. Lames assez serrées, 

blanches. Stipe régulièrement épaissi de haut en bas, entièrement pelucheux, bulbeux, 5-8 x 0,4-0,6 cm, blanchâtre. Volve 

blanchâtre, très friable, fugace et paraissant souvent absente. Spores largement elliptiques, 8-11 x 7-9 µm. Caractéristique des 

endroits très humides car liée aux aulnes (peut-être pas de manière exclusive). Existe en forêt de Beffou (22). A rechercher 

dans ce type de station. N.B. Aspect général grêle pouvant faire penser à une russule sur le terrain. 

Groupe d'Amanita umbrinolutea. 

Regroupe trois espèces très voisines : Amanita battarae, Amanita umbrinolutea et Amanita 

fuscoolivacea. 

Amanita battarae (Boudier) M. Bon (= Amanita umbrinolutea Secrét. pp.) 

Chapeau 8-10 cm, conique à ovoïde et mamelonné, puis plat et même déprimé, marge 

fortement striée, brun grisâtre ocracé, brun grisâtre olivacé, cocardé et gris cendré vers la marge, avec 

un cerne plus sombre (bistre) typique vers l’endroit où s’arrêtent les stries marginales. Lames serrées, 

blanches, arêtes givrées. Stipe long, creux ou farci, 8-12 x 0,6-1,5 cm, blanchâtre avec des chinures de 

la même couleur que le chapeau mais plus pâles. Volve blanc-crème formée d’éléments hyphoïdes 

avec de très rares sphérocystes. Spores subglobuleuses, non amyloïdes, 12-14 µm, cellules marginales 

banales. Tendances montagnardes ou continentales. Conifères. TR. Huelgoat. (08-11). Cf. Amanita 

submembranacea non cernée et à volve avec de nombreux sphérocystes et Amanita umbrinolutea sans 

gris vers la marge. 

Amanita umbrinolutea (Secr. ex Gillet) Bataille ss. Contu 

Chapeau 6-10 cm, conique puis plat et même déprimé, gardant un mamelon au centre, marge 

fortement striée, gris brunâtre assez foncé, plus bistre au centre, plus ou moins cocardé mais sans zone 

grisâtre vers la marge. Lames serrées, blanches, arêtes givrées. Stipe assez grêle, 6-10 x 0,5-0,8 cm, 

blanchâtre, un peu brunissant au toucher. Volve blanchâtre, engainante, mince. Spores subglobuleuses, 

non amyloïdes, 12-14 µm. Présence de rares cellules oléifères dans le chapeau. Feuillus ou conifères 

plus ou moins mêlés en plaine ou à l'étage collinéen. R. Landévennec, Huelgoat. (AG). (09-10). Cf. 

Amanita submembranacea non cernée et à volve avec de nombreux sphérocystes et Amanita battarae 

avec du gris vers la marge. 

Amanita fuscoolivacea (Kühner ex Contu) Romagnesi (= Amanita umbrinolutea pp. ?) 

Chapeau 10-12 assez robuste, conique puis plat mais gardant un mamelon central, marge striée, brun olivâtre, brun 

bronzé, plus ou moins cocardé de zones plus claires mais dans le même ton. Lames serrées, blanches, arêtes givrées. Stipe 

assez long, creux ou farci, 10-12 x 0,8-1,8 cm, blanchâtre avec des chinures ou des zébrures gris brunâtre. Volve blanchâtre 

sale. Spores subglobuleuses, non amyloïdes, 12-14 µm. Présence de nombreuses cellules oléifères dans le chapeau. Conifères 

en montagne. Non vue.

14 

Groupe d' Amanita inaurata. 

Voile général formé de cellules globuleuses, friable et pouvant laisser des restes sur le 

chapeau. 

Amanita ceciliae (Berk. & Br.) Boudier ex. Bas (= Amanita strangulata (Fr.) Roze ss auct. ; 

Amanita inaurata Secrét. ss auct.) 

Chapeau de 10-15 cm, conique puis plan et plus ou moins mamelonné, revêtement gras, 

couvert de restes du voile général sous forme de plaques grises à gris noirâtre sur un fond plus ou 

moins gris olivâtre pâle, brun olivâtre pâle, brun, marge plus claire à nuances fauves. Lames peu 

serrées, blanchâtres à arêtes parfois bordées de flocons brunâtres. Stipe à base renflée et surmonté 

d’étages d’anneaux fragiles provenant du voile, 15-20 x 2-2,5 cm, blanc grisâtre chiné de peluches 

grises, volve fragile, friable, grise, gris noirâtre, profondément enfouie. Chair blanchâtre. Spores 

globuleuses, non amyloïdes, 11-13 µm. Cellules marginales en ballon, cellules de la volve et des 

plaques du chapeau sphériques. Le plus souvent solitaire dans les bois humides argileux. AR. 

Landévennec, Huelgoat, Fréau, Cranou, Crozon,... (09-11). N.B. Il existe une très grande forme au 

chapeau jusqu'à 20 cm de diamètre en forêt du Fréau. 

Amanita submembranacea (M. Bon) Gröger (= Amanita subalpina Moser ?) 

Chapeau 6-10 cm, convexe puis plan, marge striée, revêtement gras couvert de lambeaux 

grisâtre pâle ou brunâtre pâle sur fond brun olivâtre. Lames assez serrées, blanchâtres, arêtes 

floconneuses. Stipe renflé en bas, 10-12 x 1,5-2 cm, blanchâtre et un peu chiné d’olivâtre sauf à la 

base qui est plus ou moins gris bistre. Volve bien formée, grise à brun gris, peu fragile, comportant de 

très nombreux sphérocystes mêlés à des hyphes filamenteuses. Chair blanchâtre. Spores subsphériques 

de taille très variable selon les auteurs (formes ?), 11-14 x 10-12 µm. Tendances montagnardes. 

Conifères en montagne, bois mixtes en plaine. R. Châteauneuf du Faou, Huelgoat, Crozon, Carnoët. 

(09-10). N.B. Miniature de Amanita ceciliae. N.B. Taxon encore à débrouiller car selon Romagnesi la 

volve est blanche et seulement grise en haut (forme des montagnes ou alors Amanita beckeri Huijm. à 

chapeau noisette couvert de flocons blanchâtres, stipe tigré et calcicole). Cf. Amanita umbrinolutea 

cernée et à volve avec très peu de sphérocystes. 

Sous-Section CAESAREAE (Singer) Drehmel et al. 

Volve en sac, marge du chapeau striée. Anneau présent. 

Amanita caesarea (Scop .: Fr.) Pers. 

Chapeau 15-20 cm, charnu, hémisphérique à convexe, marge striée, revêtement lisse, séparable, rouge orangé à 

orangé vif. Lames libres, jaunes, arêtes érodées. Stipe robuste, 18-15 x 2-3 cm, jaune avec un anneau jaune. Volve ample, 

épaisse, blanche. Chair jaune en surface, blanche ailleurs, saveur et odeur agréable. Spores non amyloïdes, subovoïdes, 9-14 

x 6-8 µm. Thermophile. Feuillus. Pas dans le Finistère mais existe en Ille & Vilaine. 

Sous-genre LEPIDELLA (Gilbert) Beauseigneur 

Marge piléique non cannelée (ou très peu). Spores amyloïdes. 

Section ROANOKENSES Singer (= LEPIDELLA (Gilbert) Corner & Bas) 

Voile général friable ne laissant pas de volve engainante à la base du stipe mais seulement des 

verrues ou des plaques sur le chapeau. 

Série Solitariae (Bas) Neville & Poumarat 

Voile général formé en majorité de sphérocystes. 

Amanita boudieri Barla 

Chapeau 5-10 cm, convexe puis étalé, marge appendiculée, revêtement séparable couvert de verrues pyramidales 

blanches sur fond blanc, plus blanc sale au centre. Lames ventrues, sublibres, moyennement serrées, blanches à crème. Stipe

15 

pruineux sous un anneau crémeux fugace, bulbeux plus ou moins radicant, bulbe couvert de verrues à sa marge et sur 

plusieurs rangs, 5-11 x 1-3 (2-4) cm, blanc. Chair blanche, odeur fongique, non bouclée, présence de chaînes de sphérocystes 

dans les restes du voile général. Spores lisses, amyloïdes, oblongues à cylindriques, 10-14 x 5-6,5 µm, Q = 1,8-2,4 µm. 

Tendances thermophiles. Sur terrains acides et sablonneux dans le Midi de la France. Non vue. Cf. Amanita gracilior très 

voisine. 

Amanita boudieri var. beillei (Beauseigneur) Neville & Poumarat 

Diffère du type par les lames de teinte noisette-saumoné et la chair beige-rosé en haut du stipe. Sud-Ouest 

de la France (Landes). Non vue. 

Amanita gracilior Bas 

Chapeau 5-14 cm, convexe puis étalé, revêtement couvert de verrues pyramidales surtout au centre, blanches sur 

fond blanchâtre. Lames assez serrées, blanches, parfois à reflets rosés. Stipe à bulbe radicant et squameux, anneau fragile, 

membraneux, 10-15 x 1-3 (4) cm, blanc. Chair blanche, bouclée. Spores oblongues à cylindriques, amyloïdes, 9-11 x 5-5,5 

µm, Q = 1,7-2. Calcicole. terrains sablonneux. Europe méridionale. Non vue. Cf. Amanita boudieri très voisine et souvent 

synonymisée. 

Amanita strobiliformis (Paulet) Bertillon (= Amanita solitaria pp.) 

Chapeau 12-20 cm, charnu, hémisphérique à convexe, marge un peu appendiculée, revêtement séparable, viscidule 

parsemé de plaques de restes du voile et de flocons verruqueux blanchâtres presque jointifs (plus foncés que le fond), plus ou 

moins labiles, sur fond blanchâtre, plus café au lait au centre. Lames moyennement serrées, blanches, arêtes floconneuses. 

Stipe à base renflée avec un bulbe plus ou moins radicant muni de bourrelets étagés, anneau crémeux, 10-18 x 3-4 (6) cm, 

blanchâtre. Chair blanc-crème, non bouclée. Spores largement elliptiques à elliptiques, amyloïdes, 10-13 x 7-9 µm, Q = 1,4- 

1,7. Tendances calcicoles et thermophiles. Feuillus. Non vue. 

Amanita echinocephala (Vitt.) Quél. (= Amanita solitaria pp.) 

Chapeau 10-20 cm, charnu, convexe à plan convexe, revêtement formé de verrues pyramidales aiguës blanchâtres 

sur fond blanchâtre, grisâtre pâle à reflets glauques. Lames larges, blanchâtres à reflets glauques à verdâtres. Stipe à base 

renflée avec un bulbe plus ou moins radicant, parsemé de verrues aiguës comme le chapeau, anneau membraneux non 

crémeux, 8-15 x 1-2,5 (3-4) cm, blanchâtre. Chair blanche se salissant de vert jaunâtre très pâle au froissement, odeur 

vireuse, réaction vive a gaïac. Spores elliptiques, amyloïdes, 9-11 x 7-8 µm. Tendances calcicoles et thermophiles. Feuillus. 

Non vue. 

N.B. Sous le nom d’ Amanita solitaria Bul. s.l., il a été rapporté des observations anciennes 

relatives à une espèce calcicole et thermophile qui semble très rare dans le Finistère. Nous sommes 

incapable de les rapporter à l'une des deux espèces décrites ci-dessus qui constituent l'ancienne 

Amanita solitaria. 

Série Vittadiniae (Bas) Neville & Poumarat 

Voile général formé en majorité de cellules fusiformes. 

Amanita vittadinii (Moretti) Vittadini 

Chapeau 8-16 cm, 8-16 cm, globuleux, convexe puis étalé et bassement mamelonné, marge appendiculée, 

revêtement couvert de verrues polygonales ou coniques, détersiles et laissant des mèches triangulaires apprimées, blanches 

puis beige pâle sur fond blanc. Lames libres, larges, blanc crème à reflets glauques. Stipe renflé à la base, fortement écailleux 

sous un anneau membraneux également écailleux en roue dentée, 10-18 x 1,5-3 cm, blanc, blanchâtre. Chair épaisse, blanche 

à reflets glauques, hyphes bouclées. Spores amyloïdes, subglobuleuses à largement elliptiques, 9-13 x 7-9 µm. Thermophile. 

Prairies ou bois clairs. Non vue. 

Amanita vittadinii var. codinae (Maire) Vesely 

Squames ou écailles café au lait, brunâtre au début puis brun pourpre à la fin. Espèce méditerranéenne. 

Non vue. 

Amanita singeri Bas 

Chapeau 5-8 cm, hémisphérique à convexe puis étalé, marge appendiculée, revêtement formé 

de plaques irrégulières gris-brunâtre pâle, brunâtre pâle sur fond blanchâtre à crème sale. Lames 

moyennement serrées, larges, crème jaunâtre puis saumon sale (et même orangé pâle en séchant). 

Stipe strié en haut, aminci à la base car non réellement bulbeux, vaguement guirlandé de débris 

fugaces, anneau membraneux fragile, 4-8 x 1-2 cm, blanc sale à brunâtre pâle. Chair blanche, 

roussissant à la base du stipe à la coupe, odeur faible peu agréable. Spores elliptiques, amyloïdes, 8- 

9,5 x 6-6,5 µm. Sous les Cyprès ou simplement sur les pelouses sur sol sableux en bordure de mer. TR 

Le Conquet, Ploudalmézeau. Cf. Les vieux exemplaires d'Amanita gemmata. N.B. Amanita 

subcaligata (A. H. Smith & Rea) A. H. Smith ex Tullos (= Floccularia subcaligata (A. H. Smith & 

Rea) M. Bon) serait une espèce voisine ou identique, elle a été trouvée dans l'Ouest.

Section VOLVATAE (Schröter) Hennings emend. Nev. & Poum. 

(= PHALLOIDEAE (Fries) Konrad & Maublanc) 

Marge du chapeau non appendiculée par des restes du voile partiel. Volve membraneuse. 

16 

Sous-Section PHALLOIDEINAE Singer emend. neville & Poumarat 

Volve membraneuse en sac. Spores amyloïdes, globuleuses à largement elliptiques, Q < 1,5. 

Amanita phalloides (Fr.: Fr.) Link. (= Agaricus bulbosus Schaeffer) 

Chapeau 10-15 cm, conique puis convexe, marge unie, revêtement le plus souvent nu, 

apparaissant comme formé de fines vergetures innées radiales plus ou moins brunâtres sur fond 

verdâtre, vert jaunâtre à brun olive. Lames assez serrées, blanches à reflets verdâtres. Stipe bulbeux, 

anneau membraneux pendant, blanc 8-15 x 1-2 cm, blanchâtre à reflets verdâtres, chiné de grisâtreverdâtre. 

Volve blanche bien formée, lobée, avec une face interne lavée des tons du chapeau. Chair 

d’un blanc glauque, jaune verdâtre sous la cuticule, odeur dite de "rose fanée" puis odeur vireuse et 

désagréable en séchant ou dans la vieillesse, réaction lilas-violet sur les lames par l'acide sulfurique. 

Spores subglobuleuses à largement elliptiques, amyloïdes, 8-10 x 6-7,5 µm. Surtout sous les feuillus 

(chênes), surtout s'il y a du lierre. C. Partout. (07-11). 

Amanita phalloides f. lutea Bourdot ex Sartory & Maire 

(= Amanita phalloides f. citrina ss. auct.) 

Plus jaune que verte! Jaune citrin. TR. Huelgoat. (10). Cf. Amanita citrina d'un jaune 

différent et sans vergetures innées radiales. 

Amanita phalloides f. virescens (Vahl.) Gilbert (F.D.) 

Chapeau d’un beau vert tendre (citron vert), vergetures brunes peu visibles, volve un 

peu brunissante. TR. Trouzilit près de Lannilis (AG, station très fidèle). (10). 

Amanita phalloides var. alba Costantin & Dufour 

Toute blanche sauf parfois le centre nuancé de jaune-verdâtre pâle, un examen attentif 

du chapeau montre les vergetures innées brunâtres en particulier vers la marge. Volve à reflets 

verdâtres à l’intérieur. Potasse négative. Terrains siliceux. TR. Huelgoat. (10). Cf. Amanita virosa et 

Amanita verna sans vergetures innées vers la marge. 

Amanita dunensis (Heim) ex Bon & Andary 

Chapeau 3-8 cm, mince, ovoïde puis convexe et mamelonné, marge le plus souvent un peu cannelée à maturité, 

revêtement plus pâle que celui d'Amanita phalloides, blanchâtre, isabelle pâle, gris verdâtre pâle. Lames blanches. Stipe très 

long, profondément enfoncé dans le sable, creux, anneau haut placé, fragile, 4-15 x 0,8-2 cm, blanchâtre. Chair blanchâtre à 

odeur de rose fanée en séchant. Spores amyloïdes, subglobuleuses à largement elliptiques, 7-10 x 5,5-8,5 µm. Dunes 

atlantiques ou méditerranéennes. Non vue, à rechercher dans ce type d’habitat. N.B. Certains auteurs n'en font qu'une variété 

ou une forme sabulicole d'Amanita phalloïdes. 

Amanita verna (Bull. : Fr.) Lamarck 

Chapeau 6-10 cm, convexe puis plan-convexe, revêtement non vergeté radialement, satiné, blanc, sauf le centre qui 

présente des teintes ocracées ou carnées. Lames moyennement serrées, blanches avec des lamellules carrément tronquées. 

Stipe lisse, fistuleux, base bulbeuse, anneau membraneux fin, 8-11 x 0,8-1,5 cm, blanc. Volve en sac, blanche. Chair blanche, 

odeur peu agréable à la fin, réaction nulle à la potasse. Spores largement elliptiques à ovoïdes, 8,5-11,5 x 6,5-9 µm. 

Thermophile précoce. Non vue, à rechercher. Cf. Amanita phalloides var. alba à marge du chapeau vergetée. 

Amanita verna var. decipiens Trimbach 

Diffère par une réaction jaune doré de la chair à la potasse. Non vue. Cf. Amanita virosa var. levipes à 

spores globuleuses. 

Amanita virosa (Lamarck) Bertillon 

Chapeau 8-10 cm, irrégulier, d'abord conique à campanulé puis étalé et plus ou moins 

mamelonné de manière excentrique, revêtement lisse et gras au début, blanc pur sauf parfois au centre. 

Lames serrées, ascendantes, blanches, arêtes érodées, lamellules non tronquées carrément. Stipe plus 

ou moins excentré, bulbeux, fibrilleux à pelucheux et même laineux, anneau oblique haut situé, 

fragile, 8-14 x 1-1,5 (3) cm, blanc. Volve en sac, blanche. Chair blanche, odeur vireuse avec l’âge, 

réaction jaune-orangé à la potasse. Spores amyloïdes, sphériques à globuleuses, 8-11 µm. Feuillus ou 

conifères sur terrains acides. PC. Huelgoat, Cranou, Fréau, Landévennec, Morlaix, Châteaulin, 

Brasparts, Carnoët. (06-11).

17 

Amanita virosa var. levipes Neville & Poumarat (= Amanita virosa ss. auct. americ.) 

Variété plus massive venant en troupe dans les bois de feuillus de l'Ouest de la France. Stipe seulement 

fibrilleux, chair à odeur de miel. Spores globuleuses, 7,5-9,5 x 7-9 µm. Non vue. Cf. Amanita verna var. decipiens à réaction 

de la chair identique à la potasse (jaune) mais à spores non globuleuses. N.B. Serait d'origine américaine et en progression. 

Sous-Section OVOIDEINAE Singer (= AMIDELLAE (Gilbert) Drehmel) 

Anneau crémeux absent ou rudimentaire à maturité. Voile général stratifié à la base du sipe et 

laissant une volve engainante. Spores longuement elliptiques Q > 1,9. 

Série Ovoidea Nev. & Poum. 

Spores amyloïdes, longuement elliptiques Q > 1,9. Chair blanche, immuable. Marge piléique 

lisse, plus ou moins appendiculée. 

Amanita ovoidea (Bull. : Fr.) Link. 

Chapeau 20-25 cm, massif, hémisphérique à convexe, marge débordante crémeuse, revêtement blanchâtre, crème, 

blanc. Lames larges, blanches, arêtes floconneuses à crèmeuses. Stipe massif mais fragile, élargi à la base, anneau crémeux 

lacéré, fugace, 15-25 x 4-6 (8) cm, blanc. Volve engainante en sac, ocracée à jaunâtre. Chair épaisse, blanche, odeur « de 

marée ». Spores longuement elliptiques, amyloïdes, 9-12 x 6-7,5 µm. Thermophile (région méditerranéenne) et calcicole. 

Non vue et non mentionnée dans le Finistère sauf sous forme d'observations anciennes très peu sûres. 

Amanita gilbertii Beaus. 

Chapeau 5-12 cm, convexe, revêtement séparable, soyeux, blanchâtre, se tachant d’ocracé au centre dans la 

vieillesse. Lames larges, blanches à reflets beige-rosé. Stipe robuste, profondément enfoncée dans le sable, base bulbeuse 

fusoïde avec un bourrelet annulaire au dessus d'un étranglement, anneau membraneux, appliqué, 10-15 x 2-3 (4) cm, blanc. 

Volve membraneuse, blanche. Chair blanche, odeur fongique. Spores longuement elliptiques à cylindiques, amyloïdes, 10-15 

x 4,5-6 µm. Caractéristique des dunes atlantiques avec conifères, précoce. Non mentionnée au nord de la Vendée. A 

rechercher. 

Amanita gilbertii var. subverna Bertault & Parrot ex. Neville & Poumarat 

Stipe non bulbeux et volve plus ample. Variété automnale et méridionale. Terrains sablonneux, dunes en 

bordure de mer. Non vue. N.B. Il existerait une forme de cette variété aux spores oblongues : oblongospora. 

Amanita proxima Dumée 

Chapeau 8-15 cm, convexe puis étalé, marge appendiculée, revêtement soyeux, blanchâtre, crème, ivoire. Lames 

espacées, épaisses, crème. Stipe floconneux sous l'anneau épais, submembraneux, 12-20 x 2-3 (4) cm, blanchâtre. Volve 

membraneuse, importante, épaisse, ocre orangé. Chair blanche. Spores elliptiques à oblongues, 8-12 x 5,5-7,5 µm. 

Thermophile méditerranéen. Non vue. 

Série Amidella (Gilbert) Nev. & Poum. 

Chair plus ou moins rosissante ou rougissante à la coupe. Spores allongées. 

Amanita lepiotoides Barla 

Chapeau 6-10 cm, convexe, plan-convexe et plus ou moins mamelonné, revêtement squamuleux ou floconneux 

brun roussâtre sur fond rose-brunâtre pâle. Lames peu serrées, crème se tachant de roussâtre, arêtes piquetées de brun. Stipe 

long, fibrilleux à floconneux, base bulbeuse, anneau blanchâtre fugace, 8-20 x 1-3 cm, blanc puis brunissant. Volve 

membraneuse ample et haute, blanchâtre puis rosissant et enfin roussissant. Chair blanche rougissant à la coupe. Spores 

elliptiques à oblongues, 9-12 x 6-8 µm. Espèce thermophile et méridionale. Non vue. 

Amanita lepiotoides f. subcylindrospora Neville & Poumarat 

Spores oblongues à cylindriques, 9-14 x 5-7,5 µm. Non vue. 

Amanita curtipes Gilbert (= Amanita baccata ss. Gilbert) 

Chapeau 4-8 cm, convexe puis plan, marge incurvée, cannelée à la fin, revêtement couvert au début de fins flocons 

ou de plaques du voile général, rousses sur fond blanchâtre vite brun-rosé. Lames espacées, sublibres, crème, roussissant au 

frottement. Stipe poudré à fibrilleux, anneau déchiré ne laissant qu'une cicatrice, 3-7 x 0,5-1,5 (2,5) cm, blanc puis ocre-rosé 

clair. Volve engainante, blanche puis rose carné et enfin brun-roussâtre. Chair blanchâtre devenant rosé puis noisette à la 

coupe. Spores amyloïdes, oblongues à cylindriques, 10-14 x 5-7 µm. Tendances silicoles. Régions méditerranéennes. Non 

vue. N.B. Espèce à aspect de russule. 

Amanita ponderosa Malençon & heim 

Chapeau 5-15 cm, hémisphérique puis convexe, marge incurvée, un peu cannelée et appendiculée, revêtement 

satiné, lisse ou avec une plaque centrale du voile, blanc se tachant de rosâtre et enfin ocracé rosâtre pâle. Lames peu serrées, 

blanches, roussissant au frottement. Stipe un peu bulbeux, anneau fibrilleux fugace, floconneux en dessous, profondément 

enfouis, 5-13 x 2-4 (5) cm, blanchâtre devenant rosâtre au froissement puis brunâtre pâle. Volve engainante haute, blanchâtre

18 

puis rosâtre et brun rosâtre. Spores elliptiques à oblongues, 10-13 x 5,5-8 µm, Q = 1,60-1,80. Espagne, Afrique du Nord. Non 

vue. 

Amanita ponderosa f. valens (Gilbert) Neville et Poumarat 

Plus petite que le type. Spores elliptiques, 9,5-13 x 6,5-8,5 µm, Q = 1,45-1,55. Méridionale en France. 

Non vue. 

Sous-Section VALIDAE (Fr.) Drehmel & al. 

Voile général friable, riche en sphérocystes, laissant sur le chapeau des restes sous forme de 

verrues et de plaques, mais ne formant pas normalement de volve engainante à la base du stipe. 

Série Validae (Fr.) Drehmel & al. 

Base du stipe subbulbeuse, voile général laissant des restes verruqueux à farineux sur le 

chapeau et un peu à la partie inférieure du stipe. Rarement avec une odeur raphanoïde. 

Amanita rubescens var. rubescens Pers. : Fr. 

Chapeau 10-15 cm, hémisphérique puis plan-convexe, marge non sillonnée, revêtement semé 

de flocons plus ou moins confluents, blanchâtres à grisâtre pâle plus rarement jaunâtre sale avec des 

reflets carnés, sur fond brun rosâtre, brun rougeâtre, vineux, parfois très pâle. Lames assez serrées, 

blanches tachées de rose vineux. Stipe plus ou moins bulbeux avec une série de bourrelets étagés, 

volve à peine marquée, anneau ample, juponnant, blanc à blanc jaunâtre, blanc rougeâtre, 8-15 x 2-3 

(4) cm, blanc puis brun rougeâtre. Chair blanche, rougissante dans les blessures et souvent véreuse. 

Spores subelliptiques, rarement ovoïdes, amyloïdes, 8-9,5 x 5-6,5 µm. Tendances acidophiles. Feuillus 

mais surtout sous les conifères. TC. Partout. Toute l'année. 

Amanita rubescens var. rubescens f. alba (Coker) Sartory & Maire 

Diffère du type par son chapeau blanc au début puis avec des taches ou des zones 

rosâtres à la fin. TR. Aber Benoit. (AG, 2003). N.B. Ne pas confondre avec des spécimens "couverts" 

au début mais qui se colorent ensuite. 

Amanita rubescens var. annulosulfurea Gillet 

Silhouette plus gracile et anneau jaunâtre bordé de jaune comme le sommet du stipe. 

AR. Huelgoat, Cranou, Landévennec, Châteauneuf du Faou, Carnoët, Brasparts. (07-09). N.B. Plus 

fréquente les années sèches. Cf. Amanita francheti dont la chair ne rougit pas. 

Amanita francheti (Boudier) Fayod (= Amanita aspera (Fr.) Hook ss auct. non Fr. ; 

Amanita rubescens f. aspera (Pers. : Fr.) Heinm.) 

Chapeau 8-10 cm, hémisphérique puis plan-convexe, marge un peu et courtement cannelée, 

revêtement formé de débris du voile général en flocons jaunâtres plus ou moins aspérulés sur fond 

brun jaunâtre, toujours un peu jaunâtre. Lames larges, peu serrées, blanchâtres. Stipe à base bulbeuse 

napiforme surmontée de cernes floconneux, anneau membraneux bordé de flocons, 8-10 x 1,5-2 (3) 

cm, blanchâtre, anneau bordé de jaunâtre comme le bulbe. Chair blanchâtre se colorant faiblement en 

brun madère (non vineux) dans les blessures. Spores largement elliptiques, ovoïdes, amyloïdes, 8-10 x 

5,5-7,5 µm. Thermophile, neutro-calcicole ou silicole, un peu rudérale. TR. Ploudalmézeau, Cranou. 

(07-9). N.B. Les flocons jaunes peuvent perdre leurs colorations et devenir grisâtre sale à la fin ce qui 

rend difficile toute détermination de cette espèce (et de ses formes). 

Amanita francheti f. queletii (Bon & Dennis) Neville et Poumarat 

Chapeau brun-gris jaunâtre mêlé à du jaune au début puis brun-grisâtre à l'état adulte. 

Le reste comme le type en particulier les restes jaunes du voile sur le chapeau, l'anneau et le bulbe. 

Tendances acidophiles. Feuillus, feuillus mêlés. AR. Morlaix, Huelgoat, Cranou, Châteauneuf du 

Faou, Crozon, Landévennec... Seulement les années sèches et chaudes. Cette espèce semble de plus en 

plus fréquente dans le Finistère. Souvent précoce. (07-09). N.B. Forme qui semble plus fréquente que 

le type en Bretagne mais il existe de nombreuses formes de passage... Cf. Amanita excelsa var. spissa 

si les flocons ne sont pas jaunes et Amanita rubescens dont la chair rougit .

19 

Groupe d'Amanita spissa/excelsa. 

Considéré comme une seule espèce très variable avec de nombreuses variétés ou comme 

plusieurs espèces. N.B. Les interprétations changent selon les auteurs 

Amanita excelsa var. excelsa (Fr. : Fr.) Bertillon 

(Amanita spissa var. excelsa (Fr. : Fr.) Dörfelt & Roth. ; Amanita ampla Pers. ; 

Amanita spissa var. valida (Fr.) Gilbert) 

Chapeau 6-15 cm, convexe puis plan et bassement mamelonné, marge un peu cannelée à la 

fin, revêtement lisse, gras, avec quelques flocons ou restes du voile blanchâtres à grisâtres sur fond 

gris clair, gris-brunâtre, plus gris blanchâtre vers la marge mais le gris reste la coloration dominante. 

Lames blanchâtres à crème avec parfois un subtil reflet rosé. Stipe long, renflé à la base avec des 

flocons du voile, radicant, profondément enfoui, anneau membraneux blanc, pendant, strié à la face 

supérieure, 5-15 x 1-2 cm, blanchâtre, parfois un peu grisonnant. Chair blanche, odeur de "gant de 

toilette", de "pomme de reinette" mais non raphanoïde, saveur non raphanoïde. Spores lisses, hyalines, 

amyloïdes, largement elliptiques, elliptiques, ovoïdes, 7,5-10 x 5,5-7 µm. Acidophile. Feuillus ou 

conifères. C. Partout. (07-11). Cf. Amanita excelsa var. spissa à chair à odeur raphanoïde et marge non 

striée. 

Amanita excelsa var. excelsa f. subcandida Neville & Poumarat 

Forme albinique, non vue. Cf. Amanita excelsa var. spissa f.alba à odeur raphanoïde. 

Amanita excelsa var. spissa f. spissa (Fr.) Neville & Poumarat 

(= Amanita spissa (Fr.) Bertillon) 

Chapeau 10-18 cm, massif, fortement convexe puis plan-convexe, marge non ou à 

peine striée, revêtement avec des plaques vélaires blanchâtres, grisâtres, sur fond bistre, brun bistre à 

brun foncé. Lames assez serrées, blanches à grisâtre pâle à reflets roses. Stipe à base épaissie en 

"navet" sans rebord net mais seulement verruqueux, 10-15 x 2-3 cm, blanc sale un peu chiné de bistre. 

Anneau blanc ou grisâtre, strié au dessus. Chair blanchâtre, gris-brunâtre sous la cuticule, brun-rouille 

dans les galeries de larves, odeur raphanoïde, réaction pourpre à l'acide sulfurique. Spores largement 

elliptiques, ovoïdes, amyloïdes, 7-10 x 6-7 µm. Tendances montagnardes. Dans tous les types de bois 

et de forêts. C. Partout. (06-11). Cf. Amanita excelsa var.excelsa à chair à odeur non raphanoïde et 

marge un peu cannelée. 

Amanita excelsa var. spissa f. alba (Quélet) Neville & Poumarat 

Très pâle, blanchâtre. Chair à odeur raphanoïde. TR. Carnoët (PH). (10). Cf. Amanita 

excelsa var. excelsa f. subcandida à chair à odeur non raphanoïde. 

Amanita excelsa var. valida (Fr.) Wasser 

Chapeau 5-13 cm, hémisphérique, convexe puis plan convexe et largement 

mamelonné, marge un peu cannelée à la fin, revêtement avec restes du voile en plaques grisâtre sur 

fond brun bai, brun-rougeâtre, brun bistre devenant beige grisâtre à la fin. Lames assez serrées, 

blanchâtres, se salissant au toucher. Stipe bulbeux un peu radicant, bulbe surmonté de bourrelets 

verruqueux, anneau blanc strié à sa partie supérieure, 6-12 x 1-3 (4) cm, blanchâtre puis gris-brunâtre 

plus ou moins chiné à la fin. Chair brunissante au toucher, brun-roussâtre dans les galeries de larves, 

odeur variable, faible. Spores largement elliptiques, 7-9,5 x 5,5-7 µm. Tendances montagnardes et 

acidophiles. Conifères. TR. Huelgoat, Carhaix. (09-10). Cf. Les variétés excelsa et spissa au chapeau 

moins brun-rougeâtre et dont la chair ne brunit pas au froissement. 

Série Mappae (Gilbert) Drehmel & al. 

Base du stipe bulbeuse marginée, bordée par un court reste de voile général formant une volve 

circoncise. Chapeau portant des plaques du voile général. Odeur raphanoïde fréquente. 

Amanita citrina var. citrina (Sch. ) Pers. (= Amanita mappa (Batsch : Fr.) Bertillon) 

Chapeau 5-10 cm, convexe puis plan-convexe, non mamelonné, marge non cannelée, 

revêtement gras, parsemé des flocons du voile, blanchâtres, blanc citrin, brunâtre très clair, sur fond 

jaune citrin pâle, parfois un peu plus sombre au centre. Lames assez serrées, blanches ou un peu 

jaunâtre pâle. Stipe à bulbe hémisphérique plus ou moins marginé par la volve réduite à une collerette 

membraneuse, anneau pendant blanchâtre, 6-15 x 1-1,5 (3) cm, blanc à jaunâtre pâle se colorant

20 

parfois de brun-roussâtre à la base. Chair blanche, odeur forte de pomme de terre crue. Spores 

largement elliptiques à subsphériques, amyloïdes, 7-9 x 6-8-µm. Bois et forêts. TC. Partout. (05-12). 

Amanita citrina var. mappa Batsch 

Chapeau avec de grands lambeaux blanchâtres (teintées de brunâtre) du voile général. 

PC. Mêlée au type. Eté surtout. N.B. Variété non reconnue actuellement, à notre avis ce n'est même 

pas une simple forme mais nous la sigalons ici car elle figure dans certains relevés anciens. 

Amanita citrina var. citrina f. alba (Pers.) Quélet & Bataille 

Toute blanche avec un chapeau parsemé de restes du voile d’un blanc sale. Chair 

blanche immuable. Spores un peu piriformes. Acidophile. Souvent plus commune que le type, mais 

tous les intermédiaires de coloration existent... C. Partout. (05-12). 

Amanita citrina var. citrina f. lavendula (Coker) Vesely 

Chapeau jaune pâle nuancé de lilacin au centre, voile général lilacin bien visible surtout sur les restes 

parsemant le chapeau. Anneau jaune. Non vue. 

Amanita citrina var. intermedia Neville et Poumarat et Hermitte 

(= Amanita porphyria var. recutica pp.) 

Chapeau parsemé des restes du voile général jaunâtres à sommet brunâtre sur fond d'abord jaune-verdâtre 

puis brun-grisâtre nuancé de lilacin, plus pâle et plus jaunâtre vers la marge, à la fin totalement brun-grisâtre. Anneau jaune 

citrin comme le haut du stipe, reste du stipe blanchâtre. Tendances montagnardes et calcicoles. Non vue. N.B. Intermédiaire 

entre Amanita citrina et Amanita porphyria. 

Amanita porphyria (Alb. & Schw. : Fr.) Mlady (= Amanita recutica (Fr.) Gillet) 

Chapeau 8-10 cm, convexe puis plan-convexe, marge non cannelée, revêtement lisse car en 

général il n'y a pas ou peu de restes du voile général mais parfois des fibrilles rayonnantes innées 

(loupe), gris porphyre, gris brun, gris violacé, gris brun porphyre. Lames serrées, blanches à gris 

violeté pâle. Stipe à bulbe marginé, anneau fugace gris violacé, 6-12 x 1-1,5 (2,5) cm, blanchâtre avec 

des reflets ou des fibrilles de la même couleur que le chapeau, en particulier sous l'anneau, ce qui le 

fait paraître gris-lilacin. Chair blanche à reflets gris-brunâtre, odeur de pomme de terre crue, saveur 

raphanoïde. Spores globuleuses, amyloïdes, 8-10 x 8-9 µm. Acidophile, tous les types de bois et de 

forêts (mais préférence pour les pins). PC. Huelgoat, Cranou, Fréau, Crozon, Landévennec, Morlaix, 

Brasparts, Carnoët. (08-11). 

Amanita porphyria f. recutica (Fr.) Vesely 

Stipe et anneau restant blancs. Non vue. 

Amanita asteroporus Sabo ex Romagnesi (= Agaricus aestivalis Singer ?) 

Chapeau 5-12 cm, conico-campanulé puis convexe à plan-convexe avec un large mamelon, marge lisse, revêtement 

rarement avec des plaques blanchâtres, crème citrin jaunâtre, plus pâle vers la marge, taché et avec des fibrilles radiales 

innées roussâtres. Lames libres, serrées, blanchâtres, un peu roussâtres vers la marge. Stipe avec un bulbe marginé, 

typiquement éclaté ou déchiré en étoile, anneau ascendant haut placé, 8-14 x 1-2 (3) cm, blanchâtre, taché de brun rougeâtre. 

Chair blanchâtre roussissant dans les blessures, odeur et saveur raphanoïdes. Spores lisses, amyloïdes, globuleuses, 7,5-10,5 x 

8-9 µm. Sud-Ouest de la France. Eté, feuillus. Non vue.

21 

Genre LIMACELLA Earle. 

Chapeau plus ou moins visqueux. Lames libres à sublibres. Pas de volve mais un voile général 

gélatineux visqueux. Sporée blanche, spores sphériques à très largement elliptiques, lisses à très 

finement ponctuées, non amyloïdes, non cyanophiles. Trame des lames bilatérale. Chair non amyloïde, 

hyphes bouclées. 

Section LIMACELLA 

Stipe sec ou gras et à peine visqueux par temps humide, sauf parfois au sommet. 

Sous-Section PSEUDOANNULARIA Contu 

Présence d'un anneau membraneux avec des gouttelettes par temps humide. Dernier article des 

hyphes du piléipellis aminci et effilé. 

Limacella guttata (Pers. : Fr.) Konrad & Maublanc (= Limacella lenticularis (Lasch) Maire) 

Chapeau 8-12 cm, charnu, conique puis convexe avec un mamelon, revêtement gras à 

visqueux, brillant par temps sec, beige carné à crème ocracé, plus clair vers la marge. Lames serrées, 

libres, larges, blanches, parfois pleurantes. Stipe un peu fibrilleux et lubrifié, subbulbeux, anneau 

membraneux bien formé, 8-12 x 1,5-2,5 cm, plus clair, crème rosé, parfois ponctué vers le haut de 

petites gouttelettes translucides qui brunissent en séchant. Chair cassante, blanche, odeur légère de 

farine ou de concombre. Spores subsphériques à très largement ovoïdes, non amyloïdes ni 

dextrinoïdes, lisses à subtilement verruqueuses dans le bleu lactique, 4,5-6 x 4-5 µm. Tendances 

calcicoles. Bois mêlés. R. Huelgoat, Landévennec. (09-10). 

Sous-Section LIMACELLA 

Stipe portant un anneau fugace et cotonneux disparaissant ou devenant gélifié. Dernier article 

des hyphes du piléipelis cylindrique et arrondi au sommet. 

Limacella glioderma (Fr.) Maire s.l. 

Chapeau 4-6 cm, relativement charnu, hémisphérique puis campanulé, convexe avec un large 

mamelon, revêtement visqueux par le voile (teinté de jaune), châtain roussâtre à brun fauve plus ou 

moins rougeâtre, pâlissant en incarnat. Lames libres, assez serrées, ventrues sinuées, crème pâle puis 

crème jaunâtre. Stipe visqueux avec des mèches jaunâtres ou concolores au chapeau sous un anneau 

fugace et cortiforme, aminci en bas, 6-10 x 0,8-1,5 cm, blanchâtre à crème avec des fibrilles roselilacin, 

plus rosé ou rougeâtre en bas. Chair blanche se colorant de rosâtre sous les revêtements, odeur 

de concombre ou de farine (ou même de pastèque), saveur farineuse. Spores lisses, subsphériques, non 

amyloïdes, 4-5,5 µm. Tendances nitrophiles. Feuillus, parcs. TR. Morlaix. (10). Cf. Limacella delicata 

qui ne serait qu'une variété ou une forme plus grêle, moins colorée et à odeur non farineuse. 

Limacella delicata (Fr.) Konrad & Maublanc (= Limacella roseofloccosa Hora) 

Chapeau 3-5 cm, mince, vite plat et avec un vague mamelon, revêtement visqueux vite 

sec, brun rosé carné s'éclaircissant à la fin. Lames ventrues, moyennement serrées, sublibres à 

faiblement adnées, blanchâtres. Stipe fibrilleux, un peu aminci en bas, zone annulaire floconneuse 

fugace avec de vagues bracelets en dessous, 3-5 x 0,5-1 cm, ocre jaunâtre pâle parfois fibrilleux de 

rosé. Chair blanchâtre, faible odeur de “ bois vert ” pas vraiment farineuse, saveur un peu farineuse. 

Spores globuleuses, lisses, plus ou moins dextrinoïdes, 4-5,5 µm. Feuillus des parcs. R. Morlaix. (09- 

10). N.B. Certains auteurs synonymisent cette espèce avec Limacella glioderma dont se serait une 

variété ou une forme. 

Limacella vinosorubescens Furrer-Ziogas. 

Chapeau 3-5 cm, convexe et umboné, revêtement séparable visqueux, vite comme chagriné ou desquamé après 

séchage de la couche gélifiée, brun rougeâtre vineux. Lames libres, larges, ventrues, blanc carné puis lavées de rougeâtre 

surtout aux endroits froissés. Stipe fibreux, voile annulaire fibrilleux, 3-5 x 0,4-0,8 cm, rose vineux avec des flocons rouges 

en zig-zag vers le bas. Chair se colorant en rougeâtre dans les blessures ou à la coupe, odeur de farine surtout à la coupe, 

saveur farineuse. Spores non amyloïdes, dextrinoïdes, très finement verruqueuses mais paraissant lisses, globuleuses, 3,5-5 

µm. Surtout feuillus en terrains acides, est de la France. Non vue.

22 

Limacella furnacea (Letel.) Gilbert (= Limacella subfurnacea Contu ; Limacella grisea Singer ; 

Limacella megalopoda (Bres) Maire) 

Chapeau 5-11 cm, assez charnu, convexe puis étalé avec un large mamelon central, revêtement peu visqueux, se 

crevassant en séchant, brun châtain, brun fuligineux, gris brunâtre (pigment vacuolaire). Lames assez serrées, libres, ventrues, 

blanches avec des tons beiges ou rosés. Stipe très long plus ou moins courbé, aminci à la base et prenant un aspect radicant, 

visqueux, anneau épais, 8-15 x 1-2 cm, blanc en dessus de l’anneau, brunâtre à beige et d’aspect en lambeaux en dessous. 

Chair blanche se « salissant » aux endroits froissés, odeur faible de bois vert ou de farine rance, saveur de farine rance. 

Spores non amyloïdes, lisses (parfois très finement verruqueuses dans le bleu lactique), globuleuses, 5-6,5 µm. Articles 

terminaux du pileipellis cylindriques à bout arrondi. Espèce thermophile dans les bois sablonneux. Sur tas de compost ou de 

bois très pourris dans l'Ouest. Bretagne. A rechercher. N.B. Espèce très variable ce qui a généré la description de nombreuses 

espèces conspécifiques ou des variétés et formes. 

Section LUBRICAE H. V. Smith 

Stipe très visqueux ou glutineux. 

Limacella illinita (Fr. : Fr.) Murril 

Chapeau 5-8 cm, conique, campanulé à convexe et mamelonné, revêtement très visqueux et 

même baveux, blanchâtre à crème rosé ou gris rosé au centre, blanchâtre à maturité. Lames libres, peu 

serrées, sinuées, blanches. Stipe sec en haut, très visqueux vers le bas, sans anneau mais avec un 

bourrelet visqueux au 1/3 supérieur, 6-10 x 0,5-1,2 cm, blanchâtre. Chair fragile, blanche, odeur faible 

farineuse un peu fruitée, saveur farineuse. Spores non amyloïdes, parfois dextrinoïdes, lisses mais très 

légèrement aspérulées dans le bleu lactique, subsphériques à très largement elliptiques, 4-5 x 3,5-4 

µm. Thermophile. Sous les conifères (Cyprès). R. Keremma, Tréompan en Ploudalmézeau. (10-11). 

N.B. Tout le champignon, s'il est bien frais, est comme englué dans une mucosité visqueuse. 

Limacella illinita var. ochraceolutea (Orton) Neville & Poumarat 

Chapeau brun roussâtre au centre et ocre jaunâtre à citrin vers la marge. Voile glutineux brun-jaunâtre. 

Stipe brun jaunâtre. Non vue. 

Limacella illinita f. ochracea (Fr. ex Gilbert) Konrad & Maublanc 

Chapeau beige ocracé, argilacé, marge plus pâle. Non vue ou confondue avec le type avec lequel cette 

forme est souvent mêlée. 

Limacella ochraceorosea (Béguet & Bon) Neville & Poumarat 

(= Limacella illinita var. ochraceorosea Béguet & M. Bon) 

Chapeau 4-8 cm, parabolique avec une marge enroulée au début, revêtement très visqueux, 

gris ocracé rosâtre au centre, beige rosé vers la marge. Lames blanches puis crème. Stipe sec en haut, 

visqueux sous la zone annulaire, 6-8 x 0,8-1 cm, blanchâtre. Chair blanche, odeur de pastèque puis 

désagréable de poisson chez les vieux exemplaires. Spores lisses à subtilement verruqueuses dans le 

bleu lactique, subglobuleuses, 5-6,5 x 4,5-5,5 µm. Zones côtières sous Cupressus macrocarpa. TR. 

Tréompan en Ploudalmézeau sous Cupressus fixant une dune (AG, 11/1995), Le Guilvinec (D.M. 

1/1975. (11).

23 

ORDRE DES PLUTEALES 

Famille : PLUTEACEAE 

Genre : PLUTEUS 

VOLVARIELLA 

CHAMAEOTUS (Tropical)

24 

Famille des PLUTEACEAE Kotl. & Pouz. 

Structure fibreuse fragile, sporée rose, spores lisses, trame des lames inversée, lames libres. 

Genre PLUTEUS Fr. 

Espèces souvent lignicoles à voile général fugace et voile partiel nul. Lamelles libres à trame 

bilatérale inversée. Cystides marginales et faciales présentes. Spores sans pore germinatif, non 

amyloïdes. Espèces lignicoles ou terrestres sur débris ligneux. 

N.B. Ce genre, contrairement aux idées reçues, est très complexe et deux écoles mycologiques 

s'affrontent. La première fait passer au premier plan les caractères macroscopiques et considère que 

des espèces aux caractères microscopiques identiques, ou très voisins, sont différentes si les caractères 

macroscopiques sont différents (couleur, aspect du chapeau ou du pied…). La seconde considère que 

les espèces aux caractères microscopiques identiques ou très voisins, sont identiques, même si les 

caractères macroscopiques ne le sont pas, ce qui revient à synonymiser beaucoup d'espèces ; mais 

également que des espèces aux caractères macroscopiques identiques, mais aux caractères 

microscopiques différents (boucles) ne le sont pas, ce qui revient à créer de nouvelles espèces 

inidentifiables sur le terrain ! (c’est le cas de Pluteus cervinus par exemple). 

L'étude de ce Genre est dédiée à M. CITERIN qui l'a particulièrement bien étudié en Bretagne. 

Section PLUTEUS (= TRICHODERMI K. & R.) 

Revêtement du chapeau filamenteux formé d'hyphes allongées donnant un aspect presque 

glabre ou à peine squamuleux au centre. Présence de pleurocystides à parois épaisses et au sommet 

divisé en 2-4 crochets (= cystides à crochets). 

Pluteus tricuspidatus Velen. (= Pluteus atromarginatus (Singer) K. & R. nom illég. ; 

Pluteus nigrofloccosus Schulz.) 

Chapeau 5-12 cm, conique puis convexe et enfin plan-convexe, lisse mais fibrilleux à 

subsquamuleux au centre, brun, brun foncé, assez chauds. Lames larges, rosâtres, arêtes ponctuées de 

brun, de brun noirâtre. Stipe un peu bulbeux, fibrilleux, squamuleux vers la base, 6-15 x 1-2 cm, brun 

grisâtre pâle mais paraissant sombre par des fibrilles longitudinales squamuleuses brun sombre. Chair 

blanchâtre, parfois brunâtre pâle à la base du stipe. Spores elliptiques à largement ovoïdes, 6-7,5 x 4,5- 

5,5 µm. Boucles présentes. Tendances montagnardes. Souches, troncs, débris de conifères. AR. 

Cranou, Huelgoat, Fréau, Morlaix, Châteauneuf du Faou, Châteaulin, Brest. (09-11). Cf. Pluteus 

umbrosus à cystides différentes. 

Pluteus pellitus (Pers. : Fr.) Kummer (non ss Rick. = Pluteus petasatus Fr.) 

Chapeau 5-7 cm, convexe, plan-convexe et plus ou moins mamelonné, revêtement soyeux à finement fibrilleux 

surtout au centre, blanchâtre, grisâtre au centre. Lames serrées, blanches puis rosées. Stipe plus ou moins courbe, fibrillosoyeux, 

5-7 x 0,5-1 cm, blanc. Chair blanche, inodore. Spores largement elliptiques, 6-7,5 x 4-4,5 µm. Piléopellis avec au 

moins 2/3 des cloisons bouclées. Pas de pigment brun dans les hyphes du piléopellis, ni dans les cheilocystides. Bois mort de 

feuillus (hêtres). A rechercher activement car semble exister (existe en Bretagne (35)). Cf. Les variétés blanches du groupe 

de Pluteus cervinus et Pluteus pseudorobertii. N.B. Cette espèce est différemment interprétée par les auteurs : avec des 

hyphes bouclées et une majorité de spores inférieures à 7 µm, comme décrit ici, il s'agirait d'une variété pâle de Pluteus 

tricuspidatus sans hyphes bouclées et avec une majorité de spores de plus de 7 µm il s'agirait d'une variété de Pluteus 

petasatus. 

Pluteus pseudorobertii Moser & Stangl 

Chapeau 3-4 cm, plan-convexe, revêtement lisse sauf le centre pelucheux à finement écailleux, blanchâtre à centre 

gris brunâtre ou brun noirâtre. Lames serrées, blanches puis roses. Stipe fibrillo-soyeux, 4-6 x 0,5-1 cm, blanchâtre à base 

parfois faiblement gris olivâtre. Chair blanche, inodore. Spores cylindro-elliptiques, 5-7 x 4-5 µm. Présence d'un pigment

25 

brun dans les hyphes piléiques et les cheilocystides. Feuillus (hêtres). Non vue. A rechercher. N.B. Très peu différent de 

Pluteus pellitus ou de Pluteus tricuspidatus. 

Pluteus salicinus (Pers. : Fr.) Kummer 

Chapeau 4-8 cm, convexe puis plan-convexe enfin aplani et plus ou moins mamelonné, marge 

un peu striée, lisse à subfibrilleux radialement voir squamuleux au centre, gris, grisâtre, gris brun 

verdâtre, gris vert sale plus sombre vers le centre. Lames larges, blanches puis gris rosâtre pâle, arêtes 

érodées floconneuses. Stipe élancé légèrement fibrilleux longitudinalement de blanc, base un peu 

élargie, 6-10 x 0,5-1 cm, blanc, parfois verdâtre en bas. Chair blanche, parfois bleu verdâtre à la base 

du stipe, odeur faible raphanoïde. Spores largement elliptiques à ovoïdes, 6,5-9 x 5-7 µm. Boucles 

nombreuses. Sur le bois mort de feuillus dans les zones humides (saules en particulier). PC. 

Ploudalmézeau, Châteauneuf du Faou, Morlaix, Huelgoat, Crozon, Carnoët. (08-12). Cf. Pluteus 

petasatus sans boucles et Pluteus cinereofuscus à cuticule différente et sans cystides à crochets. 

Groupe de Pluteus cervinus. 

Pluteus cervinus est une espèce commune qui a été récemment divisée en plusieurs 

espèces essentiellement sur la base de caractères microscopiques, et en particulier la présence ou non 

de boucles. Il s'agit de : Pluteus cervinus ; Pluteus brunneoradiatus ; Pluteus pouzarianus et Pluteus 

primus. Les relevés anciens sont donc inutilisables et nous ne pouvons pas nous prononcer sur la 

présence et la répartition des nouvelles espèces ainsi créées. 

Pluteus cervinus (Sch. : Fr.) Kummer (= Pluteus atricapillus (Batsch) Fayod) 

Chapeau 8-15 cm, convexe ou plan convexe et mamelonné à cuticule lisse, bosselé ou ridé 

concentriquement, un peu moucheté au centre, brun ocracé pâle, brun, brun noirâtre. Lames ventrues, 

serrées, blanches puis rosées. Stipe plus ou moins courbe, un peu renflé à la base, fibrilleux, 10-15 x 1- 

2,5 cm, blanchâtre mais paraissant plus sombre par des fibrilles longitudinales brun noirâtre. Chair 

blanche, odeur faible de rave. Spores largement ovoïdes, 6-8 x 5-6 µm. Cystides jusqu'à 60 µm. Pas de 

boucles (même aux basides !). Sur souches, bois pourri de feuillus ou de conifères (plus rare). TC. 

Partout, récemment contrôlée au microscope pour : Huelgoat, Cranou, Brest, Ploudalmézeau, Carnoët. 

(01-12). 

Pluteus cervinus var. albus Peck 

Chapeau blanchâtre. Peupliers. Semble exister mais détermination précise non effectuée. 

Pluteus brunneoradiatus Bonnard 

Même aspect que Pluteus cervinus mais chapeau paraissant plus brun foncé par des fibrilles radiales brun sombre. 

Chair à odeur de "linge mouillé". Cystides jusqu'à 80-120 µm. Boucles nulles dans le suprapellis mais présentes aux basides 

ou aux hyphes hyméniales (trame des lames seulement). Généralement sur feuillus. A rechercher et à différencier de Pluteus 

cervinus. N.B. Il existe des intermédiaires avec Pluteus cervinus. 

Pluteus brunneoradiatus var. albus Bonnard 

Chapeau blanchâtre. Non vue. 

Pluteus pouzarianus Singer 

Même aspect que Pluteus cervinus en plus petit, chapeau paraissant brun grisâtre, gris fumée, lisse et d'aspect 

métallique (lustré). Stipe à base bulbeuse, fibrilleux de grisâtre. Chair inodore ou à odeur très faible de rave. Boucles 

présentes sur environ 1/3 des cloisons du suprapellis, plus nombreuses dans l'hyménium. Cystides de moins de 70 µm. 

Conifères. A rechercher et à différencier de Pluteus cervinus. 

Pluteus pouzarianus var. albus Bonnard 

Chapeau et stipe blanchâtres. Non vue. 

Pluteus pouzarianus var. niger Bonnard 

Chapeau et stipe brun-noir. Sur bois brûlé de conifères. Non vue. 

Pluteus primus Bonnard 

Même aspect que Pluteus cervinus mais chapeau plus gras, brun ocre plus foncé au centre. Cystides de 150-200 

µm. Boucles présentes sur plus de 70% des cloisons des hyphes du suprapellis. Précoce. Conifères, plus rarement feuillus. A 

rechercher et à différencier de Pluteus cervinu et surtout de Pluteus pouzarianus. 

Pluteus primus var. purus Bonnard 

Chapeau blanchâtre, lisse. Conifères. Non vue.

26 

Groupe de Pluteus petasatus. 

Les espèces suivantes : Pluteus petasatus ; Pluteus patricius ; Pluteus pellitus ss Ricken et 

Pluteus curtisii sont parfois considérées comme une seule et même espèce. Dans ce cas elle doit porter 

le nom de Pluteus petasatus. 

Pluteus petasatus (Fr.) Gillet (= Pluteus pellitus ss Ricken ; Pluteus patricius Schulz. pp. ; 

Pluteus curtisii (Bk. & Br.) Sacc. pp.) 

Chapeau 12-20 cm, campanulé, plan-convexe puis plan et plus ou moins umboné, lisse et gras, 

seulement tardivement subsquamuleux au centre, blanchâtre puis gris beige au centre (aspect de 

Volvariella gloiocephala), enfin un peu brunissant au centre. Lames larges, serrées, blanches puis 

rosâtres. Stipe fibrilleux, rayé longitudinalement surtout vers la base, 8-15 x 1-2 cm, blanc un peu 

brunâtre à la base. Chair blanche, odeur nulle ou faible de rave. Spores cylindro-elliptiques à 

largement ovoïdes, 7-8 x 4-5 µm. Cheilocystides clavées, piriformes, pleurocystides à crochets. Pas de 

boucles. Cespiteux sur débris de bois, sciure, copeaux… pourris de feuillus. R. Morlaix, Lanmeur 

(scierie). (09-11). 

Pluteus curtisii (Bk. & Br.) Sacc. (= Pluteus patricius Schulz. pp.) 

Chapeau 5-15 cm, plan-convexe à plan et largement mamelonné, fibrilleux, centre squamuleux de brunâtre et 

parfois craquelé sur fond blanchâtre à crème. Lames serrées, blanches puis rosâtres. Stipe fibrilleux, 6-10 x 1-2 cm, très 

finement fibrilleux de brunâtre pâle sur fond blanchâtre. Chair blanche à odeur aromatique de fleurs de sureau. Spores 

subglobuleuses, 6-7,5 x 4-6 µm. Pas de boucles. Solitaire sur bois pourri de feuillus (hêtres). Non vue. N.B. Ne se différencie 

(?) de Pluteus petasatus que par le centre de son chapeau squamuleux de brunâtre. 

Section CELLULODERMA Fayod 

Revêtement avec des cellules courtes plus ou moins sphéropédonculées-clavées, mêlées ou 

non à des cellules allongées cylindriques ou fusiformes ce qui donne un aspect glabre et mat à velouté 

ou micacé, plus rarement craquelé-ridulé à ridulé-veiné. 

Sous-Section EUCELLULODERMINI Singer 

Revêtement purement hyménodermique constitué seulement de cellules sphéropédonculéesclavées 

donnant un aspect mat parfois ridé ou rugueux. 

Pluteus aurantiorugosus (Trog) Saccardo (= Pluteus coccineus (Massee) J. E. Lange) 

Chapeau 2-5 cm, convexe, plan-convexe avec un large mamelon puis étalé, marge finement 

striée, lisse et seulement un peu ruguleux au centre, rouge à orangé vif, pâlissant en jaune orangé. 

Lames blanches puis roses. Stipe strié, soyeux, 2,5-5 x 0,3-0,8 cm, blanc en haut, jaune à la base. 

Chair blanche, jaunâtre à la base du stipe. Spores subglobuleuses, 5,5-7 x 4,5-5,5 µm. Cheilocystides 

clavées à piriformes, pleurocystides lagéniformes. Tendances thermophiles. Souches de feuillus 

(surtout les ormes). TR. Espèce trouvée par Bellec dans les environs de Morlaix (Parc) dans les années 

1970, non revue depuis. 

Pluteus romellii (Britz.) Saccardo (= Pluteus lutescens (Fr.) Bres. ; 

Pluteus nanus var. lutescens Fr.) 

Chapeau 3-5 cm, convexe puis plan-convexe, marge un peu striée, un peu rugueux ou 

faiblement réticulé au centre, brun chaud, brun de datte, brun cannelle, plus sombre au centre, marge 

jaunâtre. Lames ventrues, blanches, chamois à jaune citron pâle dans la jeunesse, puis rosâtres, arêtes 

finement givrées. Stipe soyeux longitudinalement, 3-6 x 0,3-0,7 cm, jaune pâle puis jaune soutenu 

tirant vers le citron surtout vers la base. Chair blanche, jaune dans le pied. Spores subglobuleuses, 5-7 

x 4,5-6 µm. Pleurocystides utriformes à ovoïdes. Bois mort, débris ligneux de feuillus. AR. Huelgoat, 

Brasparts, Morlaix. (09-10).

27 

Groupe de Pluteus chrysophaeus 

Les espèces suivantes sont parfois synonymisées à Pluteus chrysophaeus, en effet leurs 

caractères microscopiques sont très voisins et les caractères macroscopiques varient de manière 

continue ; il s'agit de : Pluteus luteovirens ; Pluteus xanthophaeus ; Pluteus galeroides et Pluteus 

phlebophorus. Il faudrait donc abandonner le nom de chrysophaeus trop vague si on considère les 

espèces suivantes comme valables. Nous donnons ici une description de Pluteus chrysophaeus au sens 

large telle que cette espèce était interprétée autrefois, car nous sommes incapable d’attribuer à telle ou 

telle espèce les récoltes faites sous ce nom (probablement xanthophaeus). 

Pluteus chrysophaeus (Sch. : Fr.) Quélet (s.l.) 

Chapeau 3-5 cm, convexe puis plan-convexe, marge un peu striée, cérébriforme et cabossé, 

peu réticulé, brun jaunâtre, cannelle, jaunâtre vers la marge. Lames blanc jaunâtre, puis roses. Stipe 

ferme, fibrilleux à soyeux longitudinalement, 3-6 x 0,3-0,8 cm, blanchâtre à jaunâtre pâle, base jaune 

citron. Chair blanc jaunâtre, jaune dans le stipe. Spores subglobuleuses, 6-7 x 5-6 µm. Pleurocystides 

fusiformes à col allongé en « bouteille ». Sur bois de feuillus pourris. R. Landévennec, Morlaix, 

Carnoët. (09-10). Cf. Pluteus phlebophorus à chair non jaune dans le stipe. 

Pluteus phlebophorus (Ditmar : Fr.) P. Kummer (= Pluteus chrysophaeus (Schaeff.) Quélet pp.) 

Chapeau 3-5 cm, convexe, plan-convexe puis plat, marge un peu hygrophane et striolée, centre 

ridé-veiné parfois réticulé, brun jaunâtre, brun, brun foncé, brun rougeâtre, chauds, plus pâle vers la 

marge. Lames blanchâtres puis rosâtres, arêtes plus claires. Stipe rigide, un peu strié, fibrilleux, 4-8 x 

0,4-0,6 cm, crème ocracé pâle en haut, crème brunâtre en bas. Chair blanche, gris de corne pâle à la 

base du stipe, odeur un peu acidulée peu agréable. Spores subglobuleuses, 6-8 x 5,5-7 µm. 

Pleurocystides lagéniformes à col étroit. Souches de feuillus. TR. Crozon (JM), Carnoët (PH). (10). 

Cf. Pluteus satur à cystides différentes. Cf. Pluteus chrysophaeus à chair du stipe jaune. 

Pluteus luteovirens Rea 

Chapeau 2-4 cm, conique puis convexe et enfin plan, marge un peu striée par temps humide, centre ruguleux plus 

ou moins réticulé, jaune citrin verdâtre, moutarde, ocracé verdâtre. Lames blanches, blanc jaunâtre, gris de corne puis roses. 

Stipe fibrilleux à strié-soyeux, pruineux au sommet, 3-6 x 0,2-0,5 cm, blanc à crème ocracé en bas. Chair blanche, jaune sous 

la cuticule et à la base du stipe. Spores subglobuleuses, 6-7 x 5-6 µm. Cheilocystides clavées à fusiformes, pleurocystides 

longuement lagéniformes. Souches de feuillus (ormes). Non vue. Cf. Pluteus xanthophaeus souvent synonymisé. 

Pluteus xanthophaeus P. D. Orton 

Chapeau 2-5 cm, convexe à plan-convexe, marge striée, centre rugueux à veiné, jaunâtre pâle, brun noisette, marge 

gris jaunâtre, verdâtre (colorations du chapeau assez variables avec parfois du jaune citron, du gris olivacé, etc.), cellules du 

chapeau contenant un pigment gris jaunâtre. Lames blanchâtres, puis jaune verdâtre pâle enfin rosâtres. Stipe ferme, soyeux 

longitudinalement, 2-5 x 0,2-0,4 cm, crème jaunâtre pâle, jaune verdâtre à la base. Chair crème, jaune verdâtre surtout dans le 

pied. Spores ovoïdes à subglobuleuses, 5,5-8 x 5-6 µm. Cheilocystides clavées à fusiformes, pleurocystides longuement 

lagéniformes. Souches de feuillus. Non vue. Cf. Pluteus luteovirens, souvent synonymisée, aux colorations plus vives et au 

stipe blanc ; Pluteus galeroides aux cellules du chapeau contenant un pigment jaune de chrome. N.B. Cette espèce est 

probablement celle à laquelle on pourrait rapporter les récoltes faites dans le Finistère sous le nom de chrysophaeus s.l 

Pluteus galeroides P.D. Orton (= Pluteus leoninus ss Romagnesi) 

Chapeau 2-4 cm, plan-convexe avec plus ou moins un large mamelon, marge très striée, centre 

ruguleux puis veiné, jaune ocracé puis ocre fauve, ocre chamois, cannelle, marginelle parfois jaune. 

Lames jaunâtres puis rose ocracé. Stipe ferme, soyeux longitudinalement, 3-5 x 0,2-0,5 cm, crème au 

sommet, jaune pâle, ocracé pâle en bas. Chair blanche, crème, ocracé jaunâtre pâle, odeur acide. 

Spores largement ovoïdes à subglobuleuses, 6-8 x 5-7 µm. Cheilocystides clavées, pleurocystides 

fusoïdes à lagéniformes. Souches de feuillus (frênes, hêtres). R Morlaix. (Observations anciennes sous 

le nom de Pluteus leoninus au sens de H. Romagnesi. (09-10).

Espèces à chapeau blanchâtre ou pâle : 

28 

Groupe de Pluteus inquilinus 

Petites espèces à chapeau blanchâtre présentant des reflets rosés à la marge. Beaucoup 

d'auteurs synonymisent Pluteus inquilinus et Pluteus semibulbosus ss H. Romagnesi mais H. 

Romagnesi pense que son espèce est différente et non une simple forme greffée sur les plantes des 

marais ou des lieux humides. Nous donnons les deux descriptions mais à notre avis il s'agit bien d'une 

seule et même espèce qui doit porter le nom de Pluteus inquilinus. 

Pluteus inquilinus Romagnesi (= Pluteus alborugosus Kühner ss K. & R. nom. nud. ; 

Pluteus semibulbosus (Lasch) Gillet) 

Chapeau 0,5-1 cm, gracile, hémisphérique à convexe, blanchâtre, crème jaunâtre à ocre 

jaunâtre un peu brunissant au centre, marge à reflets rosés. Lames blanches puis rosées. Stipe court, 

lisse, arqué, base renflée, 1-2 x 0,1-0,3 cm, blanc. Chair mince et fragile, blanche. Spores largement 

ovoïdes à subglobuleuses, 6-7,5 x 5,5-6,5 µm. Cheilocystides clavées, utriformes, pleurocystides 

utriformes à subcylindriques. Débris pourrissants de Carex et de Phragmites. TR. Plourin lès 

Ploudalmézeau (AL) (10). N.B. Description selon la description et l’interprétation de H. Romagnesi. 

Pluteus semibulbosus (Lasch) Gillet (= Pluteus alborugosus Kühner ss K. & R. nom. nud.) 

Chapeau 1,5-3 cm, hémisphérique à campanulé, marge striée dans la jeunesse, finement 

pruineux surtout au centre et dans la jeunesse, centre ridulé radialement, blanc, blanchâtre puis crème, 

rosé vers la marge. Lames blanches puis roses. Stipe à base renflée et strigueuse, pruineux, 2-3 x 0,3- 

0,5 cm, blanc. Chair mince, blanchâtre. Spores subglobuleuses, 6-8 x 5-7 µm. Cheilocystides 

cylindriques à lagéniformes, pleurocystides lagéniformes. Débris ligneux de feuillus, branches mortes 

(peupliers, bouleaux, hêtres). AR. Morlaix, Cranou, Huelgoat, Fréau, Châteauneuf du Faou. Cf. 

Pluteus boudieri également blanchâtre et parfois signalé sous le même nom, mais moins grêle et à 

cuticule différente (Hispidoderma) et Pluteus depauperatus plus ocracé et à cuticule différente. 

Espèces à chapeau brun ou brun grisâtre : 

- Pas de pleurocystides : 

Pluteus diettrichii Bres. (= Pluteus rimulosus K. & R.) 

Chapeau 2-4 cm, convexe puis plan-convexe et largement mamelonné, lisse à pruineux, 

rimeux vers le centre, lacéré et craquelé et laissant apparaître la chair blanchâtre, brun ocracé, café au 

lait, brun foncé au centre. Lames larges, blanches puis roses. Stipe glabre, 3-5 x 0,5-0,8 cm, 

blanchâtre, un peu brunâtre à la base. Chair blanchâtre à beige très pâle. Spores largement elliptiques, 

6,5-9 x 5-6 µm. Cheilocystides clavées à cylindriques, pas de caulocystides ni de pleurocystides. Sur 

le sol riche en débris ligneux de feuillus (frênes) plus rarement de conifères. R. Crozon, Landévennec. 

(10-11). 

Pluteus insidiosus Vellinga & Schreurs 

Chapeau 2-4 cm, campanulé puis plan-convexe, marge un peu striée, lisse, brun sombre au début puis pâlissant à 

partir de la marge en ocre grisâtre, ocre brun, gris terne. Lames larges, blanches puis roses. Stipe creux, fragile, fibrilleux 

longitudinalement, 3-5 x 0,3-0,6 cm, blanc argenté, gris blanchâtre. Spores largement ovoïdes à subsphériques, 6-8 x 4-7 µm. 

Cheilocystides fusiformes papillées ou avec un bec au sommet, pleurocystides nulles ou très rares. Sur le bois pourri enfoui 

ou non. Non vue. Cf. Pluteus cinereofuscus très voisin. 

Pluteus poliocnemis Kühner 

Chapeau 3-8 cm, campanulé puis plan-convexe enfin plan, marge un peu lacérée, ruguleux et plus ou moins ridé, 

brun bistre, gris brunâtre. Lames blanches puis roses. Stipe floconneux à squameux de brunâtre vers le bas, 4-8 x 0,4-1 cm, 

blanchâtre puis gris brunâtre surtout vers la base par les squames. Chair blanchâtre. Spores longuement elliptiques, 8-10 x 

5,5-6 µm. Pas de pleurocystides. Sur débris ligneux. Non vue. 

- Présence de pleurocystides : 

Pluteus luctuosus Boudier (= Pluteus marginatus (Quélet) K. & R. ; Pluteus chrysophaeus var. marginatus Quélet) 

Chapeau 3-5 cm, plan-convexe, marge un peu striée, lisse sauf le centre un peu ridé, brun foncé, brun cigare, 

pâlissant à café au lait. Lames ventrues, peu serrées, blanchâtres puis rosâtres, arêtes soulignées de brun noirâtre. Stipe

29 

fragile, lisse sauf le sommet un peu floconneux, 4-7 x 0,4-0,8 cm, blanchâtre se salissant de gris brunâtre. Chair gris brunâtre 

pâle, odeur acidulée. Spores ovoïdes à subglobuleuses, guttulées, 7-8 x 5-6 µm. Cheilocystides fusiformes à claviformes à 

contenu brun, pleurocystides lagéniformes à col net et à contenu brun. Feuillus humides sur le bois pourri. Non vue. 

Pluteus mammifer Romagnesi 

Chapeau 1,5-3 cm, convexe avec un mamelon pointu, marge un peu striée, brun ocre foncé, pâlissant en ocracé pâle 

à partir de la marge. Lames blanchâtres puis roses. Stipe strié, épaissi à la base, 2-4 x 0,3-0,5 cm, brun sale à reflets paille. 

Chair blanchâtre. Spores subsphériques, 7-8 x 5-6 µm. Cheilocystides et pleurocystides fusiformes. Sur le bois pourri de 

feuillus (charmes, frênes). Non vue. 

Pluteus cyanopus Quélet 

Chapeau 1,5-2,5 cm, convexe puis plan-convexe avec un large mamelon, marge striée, lisse, brun bistre. Lames 

serrées, blanches puis rosâtres. Stipe un peu renflé en bas, soyeux à fibrilleux longitudinalement, 2-5 x 0,2-0,3 cm, blanchâtre 

lavé de bleuâtre ou de verdâtre. Chair blanchâtre. Spores subglobuleuses, 6-7,5 x 5-6 µm. Pleurocystides ventrues à 

fusiformes, cheilocystides piriformes. Bois de feuillus (peupliers). Non vue mais existe en Bretagne. 

Groupe de Pluteus cinereofuscus 

Pluteus cinereofuscus et Pluteus olivaceus espèces très voisines sont parfois synonymisées. 

Pluteus cinereofuscus Lange 

Chapeau 3-5 cm, convexe, plan-convexe et umboné, marge striée quoique non hygrophane, 

lisse ou à peine ridulé au centre qui est plus ou moins poudré dans la jeunesse, gris foncé, gris perle à 

tons brunâtres, bistres ou olivâtres. Lames grisâtres puis gris rosé, arêtes finement givrées dans la 

jeunesse. Stipe soyeux à fibrilleux longitudinalement, 3-7 x 0,3-0,6 cm, blanc argenté grisâtre, plus 

foncé en bas. Chair blanc grisâtre, gris de corne pâle. Spores subglobuleuses, 6-8 x 5-7 µm. 

Pleurocystides allongées lagéniformes, cheilocystides variées. Au sol sur débris ligneux (hêtres en 

particulier), parfois dans l’herbe y compris les dunes. TR. Landévennec (JM), Abbaye Saint Maurice 

(SMF 2002), Keremma (MC). Cf. Pluteus godeyi de la section Mixtini très voisin. 

Pluteus olivaceus P. D. Orton 

Chapeau 2-4 cm, convexe puis plan-convexe avec un large mamelon, marge striée, ruguleux à ridulé au centre, brun 

olive, plus sombre au centre, marge plus claire gris olivâtre, bistre olivâtre pâle. Lames très pâles, gris olivacé pâle puis gris 

rosé. Stipe ferme, soyeux, 4-8 x 0,3-0,6 cm, blanchâtre puis bistre olivacé pâle. Chair gris olivacé très pâle. Spores 

subglobuleuses, 6-9 x 5-7 µm. Pleurocystides fusoïdes à lagéniformes. Sur le bois de feuillus (frênes, bouleaux). Non vue. 

Groupe de Pluteus nanus 

Les espèces suivantes, très voisines, sont souvent synonymisées, il s’agit de : Pluteus nanus ; 

Pluteus griseoluridus ; Pluteus griseopus ; Pluteus satur ss K. & R. et Pluteus pallescens. 

Pluteus nanus (Pers. : Fr.) P. Kumm. (= Pluteus satur ss K. & R. ss str.) 

Chapeau 2-4,5 cm, conique à campanulé puis convexe et plan-convexe, peu hygrophane, marge peu striée, très 

finement poudré au centre dans la jeunesse, brun, brun de datte, coloration uniforme plus ou moins foncée devenant plus 

sombre au froissement. Lames blanchâtres puis saumon, arêtes finement givrées dans la jeunesse. Stipe solide, soyeux à 

fibrilleux, strié en bas, pruineux en haut, 2-5 x 0,2-0,4 µm, blanc puis grisâtre. Chair blanchâtre à gris de corne pâle, inodore. 

Spores subglobuleuses, 6-8 x 5-7 µm. Pleurocystides fusoïdes à lagéniformes à col variable. A terre sur débris de feuillus ou 

sur le bois pourri. Non vue mais existe en Bretagne. 

Pluteus griseopus Orton (= Pluteus nanus f. griseopus (P.D. Orton) Vellinga) 

Chapeau 2-4 cm, campanulé à convexe puis étalé et umboné, marge un peu striée et seulement un peu hygrophane, 

ridé à réticulé au centre, brun sombre, brun, brun grisâtre, changeant de couleur au froissement, marge plus claire. Lames 

larges, grisâtre pâle puis gris rosé, arêtes plus claires. Stipe entièrement pruineux, 3-5 x 0,4-0,8 cm, blanchâtre au début, gris, 

gris sombre à reflets bleutés (surtout vers le sommet). Chair blanchâtre, gris pâle par endroits. Spores subglobuleuses, 6-8 x 

5-6,5 µm. Pleurocystides larges à vésiculeuses à col peu différencié. A terre sur débris ligneux. Non vue mais existe en 

Bretagne. Cf. Pluteus nanus ; Pluteus satur et Pluteus griseoluridus au pied ni gris ni floconneux. 

Pluteus satur K. & R. (= Pluteus pallescens Orton pp.) 

Chapeau 2-3 cm, convexe puis plan-convexe, un peu hygrophane, marge un peu striée, centre 

à peine ruguleux, brun foncé chaud, brun fauve, pâlissant un peu en séchant vers le café au lait ou le 

gris ocracé clair, immuable au froissement. Lames blanchâtres puis saumon, arêtes finement givrées. 

Stipe finement strié de fibrilles argentées apprimées, un peu poudré en haut dans la jeunesse, 3-5 x 

0,3-0,5 µm, blanchâtre, gris jaunâtre vers la base. Chair blanchâtre à chamois brunâtre pâle. Spores

30 

subglobuleuses, 5-7 x 5-6 µm. Pleurocystides ventrues à utriformes à apex obtus, cheilocystides 

claviformes à sphéropédonculées. A terre sur débris ligneux de feuillus (frênes). TR. Crozon (JM), 

Carnoët (PH). Cf. Pluteus phlebophorus à cystides différentes. 

Pluteus satur f. pallescens (P.D. Orton) Citérin & Eyssartier 

Forme plus pâle et plus hygrophane à marge plus striée. Non vue mais existe en Bretagne. 

Pluteus griseoluridus Orton 

Chapeau 1-4 cm, campanulé puis convexe à plan-convexe avec un large mamelon, 

hygrophane, marge striée, brunâtre, noisette, café au lait pâlissant en gris beige. Lames blanchâtres 

puis saumon, arêtes finement givrées dans la jeunesse. Stipe ferme, soyeux plus ou moins strié 

longitudinalement d’argenté, 3-5 x 0,3-0,5 cm, blanchâtre, grisonnant ou brunissant à partir de la base. 

Chair blanchâtre à brun ocre très pâle. Spores subglobuleuses, 6-8 x 5-6 µm. Pleurocystides 

lagéniformes à col étroit, cheilocystides de formes variées. A terre sur débris ligneux de feuillus. TR. 

Carnoët (PH). (10). N.B. Considérée parfois comme une forme grisonnante de Pluteus nanus. Cf. 

Pluteus phlebophorus ; Pluteus satur et Pluteus nanus. 

Sous-Section MIXTINI Singer 

Piléopélis constitué d’un revêtement mixte de cellules allongées avec à leur base des cellules 

sphéropédonculées-clavées, ce qui donne au chapeau un aspect plus ou moins velouté. 

Pluteus thomsonii (Bk. & Br.) Dennis (= Pluteus cinereus Quélet) 

Chapeau 2-4 cm, conique puis convexe et enfin étalé et umboné, hygrophane, marge striée 

ridée, velouté, fortement veiné réticulé de veines saillantes du centre à la marge, gris brun foncé, brun 

sombre, brun de datte, pâlissant en brun grisâtre. Lames larges, blanc grisâtre puis gris rosé. Stipe un 

peu courbé, fibrilleux, pruineux en haut, 2-5 x 0,3-0,5 cm, gris cendré pâle devenant brun gris à partir 

de la base. Chair blanchâtre à brun grisâtre pâle. Spores ovoïdes à subglobuleuses, 6-8 x 5-6 µm. 

Cheilocystides ventrues au sommet conique terminé par un appendice digité à filiforme, 

pleurocystides fusiformes très rares ou nulles. Piléipélis hyméniforme sans cellules rondes mais à 

articles longuement claviformes d’où saillent de nombreux articles ventrus à fusiformes à sommet 

parfois appendiculé. Ces articles ne sont pas vraiment sphéropédonculés et cette espèce assure la 

transition vers les Eucellulodermini dans laquelle elle est parfois placée. Bois mort de feuillus. TR. 

Crozon (JM), Carnoët (PH). (10). Cf. Pluteus podospileus moins veiné et à cuticule différente. 

Pluteus thomsonii f. evenosus (Kühner) Wuilbaut 

Chapeau à peine ridé, terrestre. Non vue. 

Pluteus godeyi Gillet ss P.D. Orton 

Chapeau 1-3 cm, convexe puis plan-convexe un peu hygrophane, centre seulement rugueux, gris perle, gris olivâtre, 

plus sombre au centre. Lames blanchâtres puis rose pâle, arêtes finement givrées dans la jeunesse. Stipe pruineux au sommet, 

soyeux à fibrilleux, pruineux au sommet, 2-4 x 0,2-0,3 cm, blanc argenté, base olivâtre. Chair blanchâtre à gris olivâtre pâle. 

Spores subglobuleuses, 6-8 x 5-6 µm. Cheilocystides clavées à fusiformes, pleurocystides fusiformes à lagéniformes à 

contenu brunâtre. Piléipellis à cellules sphéropédonculées ou piriformes avec des hyphes clavées à cylindriques. Sur la terre 

boueuse dans les bois de bouleaux ou de frênes. Non vue. Cf. Pluteus olivaceus à cuticule différente. 

Groupe de Pluteus podospileus 

On peut considérer Pluteus podospileus et Pluteus minutissimus (= Pluteus seticeps) comme 

deux espèces différentes ou alors comme deux formes différentes de la même espèce en fonction de la 

valeur que l’on attribue à l’importance des ponctuations du stipe. 

Pluteus podospileus Sacc. (= Pluteus podospileus f. podospileus (Maire) Vellinga) 

Chapeau 2-3,5 cm, campanulé puis convexe et plan-convexe, marge un peu striée, velouté, centre un peu ridulé ou 

granuleux plus ou moins craquelé, châtain, brun roux sombre. Lames serrées, larges, blanches puis roses, arêtes givrées. Stipe 

fibrilleux, 2-4 x 0,2-0,4 cm, blanchâtre, ponctué ou moucheté de brun foncé sur toute sa longueur mais surtout vers la base. 

Chair blanchâtre à brunâtre très pâle à la base du pied. Spores globuleuses, 4,5-6 x 4-6 µm. Cheilocystides fusiformes à 

piriformes, pleurocystides obtuses, ovales, courtes. Sur souches pourries de feuillus. Non vue mais existe en Bretagne.

31 

Pluteus seticeps (Atk.) Singer (= Pluteus minutissimus R. Maire ; 

Pluteus podospileus f. minutissimus ) 

Chapeau 1-2 cm, gracile, hémisphérique à convexe puis plan-convexe et même plan plus ou 

moins déprimé à la fin mais pouvant garder un mamelon, marge un peu striée, velouté, rarement 

rugueux à crevassé au centre, brun foncé, brun de datte. Lames peu serrées, larges, blanches puis 

roses, arêtes givrées. Stipe gracile, glabre à soyeux longitudinalement, 1-2,5 x 0,1-0,2 cm, blanchâtre, 

parfois finement moucheté de brunâtre vers la base. Chair blanchâtre un peu hyaline, brunâtre très pâle 

à la base du stipe. Spores globuleuses, 5-7 x 5-6 µm. Cheilocystides et pleurocystides clavées, obtuses, 

ovales, courtes. Au sol dans les zones humides, sur débris ligneux de feuillus. TR (ou méconnue). 

Huelgoat, Plourin les Ploudalmézeau (AG, aulnaie-saulaie à osmondes). (10). N.B. Espèce facilement 

confondue sur le terrain avec un petit Entolome. 

Section HISPIDODERMA Fayod 

Pileipellis constitué uniquement de cellules allongées cylindriques ou fusiformes donnant au 

revêtement un aspect soyeux, feutré, velouté ou méchuleux-écailleux parfois un peu hérissé. Pas de 

cystides à crochets. 

Chapeau avec des colorations jaunes : 

Groupe de Pluteus leoninus s.l. 

N.B. Pluteus leoninus, Pluteus luteomarginatus, Pluteus sororiatus, sont trois espèces parfois 

synonymisées. 

Pluteus leoninus (Sch. : Fr.) Kummer (= Pluteus fayodii ; Pluteus luteomarginatus Rolland pp. ; 

Pluteus sororiatus Singer pp.) 

Chapeau 3-7 cm, conique puis convexe et plus ou moins mamelonné, marge striée, velouté 

sauf le centre faiblement méchuleux, jaune d'or, jaune ocracé, plus sombre au centre (brun jaunâtre). 

Lames blanches puis rose saumon, arêtes concolores (ou rarement un peu jaune). Stipe un peu renflé à 

la base, fibrilleux et plus ou moins rayé longitudinalement, 5-8 x 0,5-1 cm, blanchâtre puis jaunâtre 

pâle, jaune ocracé à la base. Chair blanche à jaunâtre pâle. Spores très largement elliptiques à 

subsphériques, 6-7 x 5-6 µm. Pleurocystides claviformes à utriformes à sommet arrondi et 

optiquement vides (pas de pigment). Bois pourri de feuillus. C. Signalé de partout mais n'a 

probablement pas été toujours bien différencié des espèces de colorations voisines. (05-11). Cf. 

Pluteus luteomarginatus Rolland ss J. Favre à chapeau brun foncé au centre et à stipe brunâtre en bas, 

Pluteus dryophiloides moins jaune, Pluteus chrysophaeus à cuticule celluleuse et pied blanc et Pluteus 

romellii plus brun. N.B. Attention il ne s'agit pas du Pluteus leoninus ss Romagnesi qui est un 

Cellulodermini = Pluteus galeroides ! 

Pluteus luteomarginatus Rolland ss. J. Favre 

Chapeau 4-8 cm, convexe, marge un peu striée, revêtement un peu tomenteux, jaune moutarde, plus sombre vers le 

brun foncé au centre. Lames roses vers le stipe et jaunâtres vers la marge du chapeau, arêtes jaunes. Stipe fibrilleux 5-7 x 0,5- 

1 cm, brun jaunâtre, plus brunâtre foncé vers la base. Chair blanchâtre. Spores largement elliptiques, 7,5-8 x 5-6,5 µm. 

Pleurocystides à apex bourgeonnant. Tendances montagnardes. Souches vermoulues de conifères. Non vue. 

Pluteus sororiatus Singer 

Chapeau 2-6 cm, convexe à plan-convexe, revêtement feutré, brun bistre sur un fond jaune. Lames roses, arêtes des 

lames jaune vif. Stipe fibrilleux, 4-6 x 0,5-1 cm, jaunâtre. Spores largement elliptiques, 6,5-7,5 x 5-6 µm. Pleurocystides avec 

des gouttelettes ou des fausses cloisons. Montagnes. Non vue. A rechercher. N.B. Espèce parfois synonymisées à Pluteus 

leoninus. 

Pas de colorations jaunes dans le chapeau, caractères particuliers : 

Pluteus hispidulus (Fr. : Fr.) Gillet 

Chapeau 1-2 cm, en "cloche" à hémisphérique puis convexe à plan-convexe, marge ciliée, fibrillo-squamuleux à 

soyeux de fibrilles radiales couchées, squamuleux à méchuleux par des fibrilles dressées au centre, gris brunâtre, gris, gris 

perle, brun olivâtre au centre. Lames peu serrées, blanches puis roses, arêtes givrées. Stipe grêle, soyeux, pelucheux en bas, 

2-3 x 0,2-0,3, blanchâtre un peu hyalin. Chair beige pâle, grisâtre sous la cuticule. Spores subglobuleuses, 5,5-7 x 4,5-6 µm.

32 

Cheilocystides à sommet arrondi ou obtus, claviformes, utriformes, pas de pleurocystides ou très rares. Sur le bois pourri de 

feuillus (hêtres, frênes). Non vue. Cf. Pluteus ephebeus beaucoup plus grand. 

Pluteus exiguus (Patouillard) Saccardo 

Chapeau 1-2 cm, campanulé à plan-convexe avec un petit mamelon, marge striée, fibrilleux à 

granuleux et plus ou moins moucheté de flocons fuligineux, un peu hérissé au centre, brun grisâtre, 

plus sombre au centre, pâlissant en beige à partir de la marge. Lames peu serrées, blanches puis roses, 

arêtes concolores. Stipe fibrillo-soyeux à aspect velouté, 2-3 x 0,1-0,3 cm, blanc hyalin, blanc grisâtre 

en bas. Chair blanche. Spores très largement elliptiques, 6-8 x 4,5-6 µm. Cheilocystides clavées à un 

peu capitées, ventrues, à sommet étiré, pleurocystides nulles ou très rares. A terre sur débris de bois 

pourri enterrés dans les bois de feuillus. TR. Landévennec. (10). N.B. Si l’arête des lames est 

soulignée de brunâtre voir Pluteus pusillulus. 

Pluteus pusillulus Romagn. 

Chapeau 1-1,5 cm, campanulé puis plan-convexe, pelucheux surtout au centre, brun, brun foncé au centre. Lames 

blanches puis roses, arêtes colorées de brun sombre. Stipe lisse, blanchâtre. Chair blanche. Spores subsphériques, 5,5-6,5 x 5- 

5,5 µm. Pas de pleurocystides. A terre dans les bois de feuillus. Non vue. N.B. Se distingue de Pluteus exiguus par l’arête des 

lames soulignée de brunâtre. 

Pluteus umbrosus (Pers. : Fr.) Kummer 

Chapeau 4-8 cm, campanulé puis convexe enfin plan-convexe et mamelonné, marge ciliée à 

fibrilleuse, fortement velouté à hérissé de poils effilés brun foncé formant un réseau surtout au centre, 

sur fond ocracé à crème ocracé, marge plus pâle. Lames assez serrées, blanches puis rosâtres, arêtes 

ponctuées de brunâtre. Stipe fibrilleux, floconneux à hérissé ou ponctué de brunâtre surtout vers la 

base, 5-8 x 0,5-1 cm, blanchâtre mais plus brunâtre vers la base par des fibrilles sombres. Chair 

blanchâtre, brun pâle en surface, odeur faible acide et peu agréable de Lepiota cristata, de 

scléroderme. Spores subsphériques, 6-7 x 4,5-6 µm. Pleurocystides à contenu brunâtre. Souches de 

feuillus (hêtres et frênes). R. Argenton, Huelgoat, Morlaix. Cf. Pluteus plautus sur conifères, au stipe 

plus brunâtre et aux lames non bordées de brunâtre et Pluteus tricuspidatus à pleurocystides à 

crochets. 

Pluteus roseipes v. Hönel (= Pluteus carneipes Kühner) 

Chapeau 4-6 cm, campanulé puis plan-convexe et plus ou moins mamelonné, marge fine, finement fibrilleux ou 

velouté, plus rugueux au centre, brun foncé, brun rosé, brun ocracé. Lames larges, blanches puis roses et enfin brun rose pâle. 

Stipe élancé, fibrillo-soyeux, 6-10 x 0,5-1 cm, blanc en haut, lilas rose puis jaunâtre en bas. Chair blanche, rose à la base du 

pied. Spores largement elliptiques, 6-8,5 x 5-7 µm. Cystides à excroissances apicales digitées. Sur bois mort de conifères. 

Non vue. 

Espèces blanchâtres même au début : 

Pluteus boudieri Orton (= Pluteus semibulbosus (Lasch) Gillet ss auct.) 

Chapeau 3-5 cm, presque hémisphérique puis convexe, plan-convexe avec un mamelon, marge 

fine et striée, revêtement sublisse à finement fibrillo-squamuleux au centre, blanchâtre, blanc grisâtre, 

blanc ocracé brunâtre au centre, marge à reflets rosés. Lames assez serrées, blanches puis rose sale, 

arêtes fimbriées. Stipe à base un peu bulbeuse, fibrillo-soyeux au début puis glabre, 4-6 x 0,5-0,8 cm, 

blanc. Chair blanche, odeur acide, un peu de scléroderme. Spores globuleuses, 6-8 x 5-7 µm. 

Pleurocystides grandes et larges, clavées à étranglées (en "bouteille") à contenu brunâtre, 

cheilocystides claviformes. Bois mort de feuillus, débris ligneux, sciure. R. Landévennec, Morlaix, 

Huelgoat. (09-10). Cf. Pluteus depauperatus brun terne mais parfois plus pâle et Pluteus inquilinus 

blanchâtre très souvent confondu mais au chapeau ridulé au centre (Cellulodermini). N.B. Attention 

aux différentes interprétations de Pluteus semibulbosus (= Pluteus alborugosus selon l’interprétation 

de H. Romagnesi) dans cette florule ce nom est utilisé pour une espèce plus grêle voisine de Pluteus 

inquinilus de la Sous-Section Eucellulodermini).

Espèces au chapeau brunâtre : 

33 

Groupe de Pluteus ephebeus 

Les espèces suivantes : Pluteus ephebeus ; Pluteus villosus ; Pluteus pearsonii ; Pluteus 

murinus et Pluteus lepiotoides sont parfois synonymisées par certains auteurs sous le nom de Pluteus 

ephebeus. 

Pluteus ephebeus (Fr. : Fr.) Gillet (= Pluteus villosus Bull. ; Pluteus pearsonii P. Orton) 

Chapeau 5-10 cm, campanulé puis convexe et enfin plan, marge fine, fibrio-striée, revêtement fortement fibrillopelucheux 

avec de fines méchules radiales gris brunâtre sur fond soyeux-feutré gris clair (aspect de Tricholoma terreum). 

Lames larges, assez serrées, blanches puis roses, arêtes d'aspect denticulé blanchâtre. Stipe fragile, fibrillo-strié, base 

pelucheuse, 7-10 x 1-1,5 cm, blanc à base grisâtre par des fibrilles. Chair blanche. Spores très largement elliptiques à 

subsphériques, 5-7 x 4,5-6 µm. Pleurocystides capitées, cheilocystides clavées à ventrues fusiformes. Cuticule du chapeau de 

type filamenteux vers l'extérieur et trichodermique au centre. Bois mort de feuillus ou à terre sur débris ligneux (peupliers). 

Non vue. Cf. Pluteus plautus au pied poudré et aux spores plus grandes. 

Pluteus pearsonii P. D. Orton (= Pluteus plautus ss Pearson) 

Chapeau 4-8 cm, plan-convexe puis plan, entièrement recouvert de poils gris sombre ou de mèches soyeuses surtout 

au centre où elles sont noir olivâtre (aspect de Tricholoma terreum), plus rarement d'aspect craquelé. Lames blanches puis 

roses, arêtes blanchâtres. Stipe fibrilleux à base bulbeuse, 3-7 x 0,5-1 cm, blanchâtre, brunâtre en bas. Chair blanche. Spores 

subglobuleuses, 5-7,5 x 4,5-5,5 µm. Cheilocystides clavées, pleuro-lagéniformes. A terre sur débris ligneux. Non vue. N.B. 

Souvent synonymisée à Pluteus ephebeus par certains auteurs. 

Pluteus murinus Bresadola 

Chapeau 4-7 cm, plan-convexe, fibrilleux radialement et se fendant radialement en laissant 

voir la chair blanche, tomenteux surtout au centre, brun grisâtre, gris fuligineux, brun sombre noirâtre 

au centre. Lames assez serrées, blanches puis rose sale. Stipe faiblement renflé vers la base, un peu 

courbe, 5-7 x 0,5-1,5 cm, blanc au sommet, strié longitudinalement de fibrilles brunes vers la base. 

Chair blanche. Spores subglobuleuses, 6,5-8 x 5-6,5 µm. Pleurocystides non capitées en "tête de 

vipère", cuticule du chapeau de type filamenteux vers l'extérieur et trichodermique au centre. Sur bois 

plus ou moins enterré de feuillus. TR. Brest (jardin en friche, AG). 

Pluteus lepiotoides Pearson 

Chapeau 5-6 cm, convexe puis plan-convexe et enfin plan, velouté au centre mais progressivement couvert de 

squamules apprimées vers la marge (comme une Lépiote), brun de datte sur fond crème à beige. Lames blanches puis roses. 

Stipe à base bulbeuse enfouie dans le sol, 4-6 x 0,4-0,6 cm, blanc grisâtre. Chair blanche. Spores subglobuleuses à ovoïdes, 

6,5-7,5 x 5-5,5 µm. Sur les débris végétaux pourris. Dunes. Non vue. A rechercher. 

Groupe de Pluteus plautus 

Les espèces suivantes sont, ou ont été, synonymisées (peut-être abusivement) sous le nom de 

Pluteus plautus par certains auteurs : Pluteus depauperatus Romagnesi ; Pluteus granulatus Bres. ; 

Pluteus hiatulus Romagnesi ; Pluteus punctipes P.D. Orton ; Pluteus semibulbosus (Lasch) Gill. ss 

auct. pp. Toutes ces espèces ont en commun d’être plus ou moins blanchâtres ou très pâles, au moins à 

un moment de leur développement. 

Pluteus plautus (Weinn.) Gillet 

Chapeau 3-6 cm, campanulé ou conique puis convexe et enfin plan-convexe, marge 

pubescente un peu striée, revêtement pruineux velouté, hérissé mais seulement au centre, de brunâtre 

sur fond brun ocracé, fortement pâlissant. Lames assez serrées, larges, blanches puis beige rosé, arêtes 

blanchâtres ou à peine brunâtres vers la marge. Stipe pruineux à fibrilleux, 4-6 x 0,5-1 cm, blanchâtre 

à base ponctuée de flocons brunâtres. Chair blanchâtre, ocracé pâle en surface. Spores globuleuses, 

6,5-9 x 6-8 µm. Souches de conifères et plus rarement de feuillus. R. Huelgoat, Châteauneuf du Faou, 

Carnoët. (09-11). Cf. Pluteus umbrosus sur feuillus, au stipe moins sombre et aux lames bordées de 

brunâtre sombre. N.B. Les exemplaires blanchâtres sont considérés comme des formes pâles et non 

comme des espèces distinctes décrites ci-dessous si on admet cette espèce au sens large. Cf. Pluteus 

ephebeus au pied lisse et aux spores plus petites et Pluteus punctipes au chapeau totalement hérissé de 

fines méchules.

34 

Pluteus punctipes Orton 

Chapeau 2-5 cm, convexe, plan-convexe, marge faiblement striée par l'humidité, pruineuxvelouté, 

d'aspect ridé à partir du centre, par de fines mèchules brun foncé sur fond fauve, marge plus 

claire (au début la coloration est brun de datte puis pâlit en noisette). Lames serrées, blanc grisâtre puis 

gris rosé, arêtes floconneuses de blanchâtre, très rarement et partiellement de brunâtre. Stipe à base un 

peu bulbeuse, fibrilleux, floconneux écailleux vers la base, 2-7 x 0,3-0,6 cm, blanchâtre au sommet, 

ponctué de brunâtre à la base. Chair blanchâtre. Spores subglobuleuses, 5-7 x 4-6,5 µm. Sur le bois de 

feuillus. TR. Carnoët (PH). (10). Cf. Pluteus plautus au stipe et au chapeau plus lisses. 

Groupe de Pluteus granulatus. 

Comprend des espèces à chapeau granuleux, brun mais pâlissant. Il s'agit de : Pluteus 

granulatus ; Pluteus depauperatus et Pluteus dryophiloides. N.B. Certaines de ces espèces ont été 

synonymisées au groupe de Pluteus plautus. 

Pluteus granulatus Bresadola 

Chapeau 3-7 cm, hémisphérique à convexe puis plat, marge glabre et striée, fortement floconneux à granuleux de 

brun noirâtre au centre donnant un aspect brun sombre chaud, plus clair à la marge. Lames peu serrées, rosâtres, arêtes 

givrées à finement ciliées. Stipe fibrilleux, un peu pruineux au sommet, 4-7 x 0,3-0,7 cm, blanc mais jaunissant ou brunissant 

à partir de la base. Chair blanche à odeur acide, de scléroderme. Spores largement elliptiques à subglobuleuses, 7-9 x 6-7 µm. 

Souches de feuillus ou de conifères. Non vue. 

Pluteus depauperatus Romagnesi 

Chapeau 5-7 cm, mince, convexe puis plan-convexe, marge très striée, ridé au centre, velouté à tomenteux de beige 

ocracé, de brun terne sur fond fibrillo-soyeux blanchâtre à grisâtre, marge à reflets rosâtres, très pâlissant. Lames blanches 

puis saumon. Stipe fugacement pruineux à floconneux vers le sommet, un peu bulbeux à la base, 3-6 x 0,3-0,6 cm, blanc en 

haut, jaunâtre ambré en bas. Chair blanchâtre à crème, odeur acide, de scléroderme. Spores largement elliptiques à 

subglobuleuses, 6-8 x 5-6,5 µm. Sur souches de feuillus. Signalée de Bretagne, à rechercher. Cf. Pluteus boudieri et Pluteus 

semibulbosus plus pâles. 

Pluteus dryophiloides Orton 

Chapeau 2-4 cm, convexe puis plan-convexe, mince, lisse à la marge mais un peu granuleux au centre, terre de 

Sienne, cannelle un peu rougeâtre, crème safrané, marge plus claire jusqu'au blanchâtre, très pâlissant. Lames blanches puis 

roses, arêtes blanchâtres finement floconneuses. Stipe à base un peu bulbeuse, strié, pruineux, 2-4 x 0,2-0,3 cm, blanc, 

brunissant à partir de la base. Chair blanchâtre, inodore. Spores largement elliptiques à subglobuleuses, 6-8 x 5-6 µm. 

Pleurocystides incolores. Sur souches de feuillus. Signalée de Bretagne. A rechercher. 

Pluteus hiatulus Romagnesi 

Chapeau 2-4 cm, conique et d'aspect coprinoïde car très mince et strié, centre pelucheux de brun, brunâtre pâle très 

pâlissant, marge blanchâtre. Lames blanches puis pâles. Stipe satiné à strié, 3-5 x 0,4-0,6 cm, blanchâtre, brunissant à partir 

de la base. Chair blanchâtre. Spores subglobuleuses, 5,5-7,5 x 5-6 µm. Pleurocystides volumineuses contenant des vacuoles 

brunâtres. Souches de feuillus. Non vue mais signalée de Bretagne. A rechercher.

35 

Genre VOLVARIELLA Spegazzini 

( VOLVARIA Fr.) 

Espèces saprophytes avec un voile général persistant sous la forme d'une volve nette et bien 

formée de consistance membraneuse. Lamelles libres à trame inversée. Sporée rose, spores ovales à 

largement elliptiques. Pas de cystides. 

Volvariella volvacea (Bull. : Fr.) Singer 

Chapeau 6-12 cm, campanulé à convexe, sec, revêtement formé de fibrilles radiales d’aspect 

vergeté, bistres à noirâtres sur fond gris cendré, plus sombre au centre et blanchâtre vers la marge. 

Lames serrées, libres, blanches puis saumon, arêtes floconneuses. Stipe un peu renflé à la base, soyeux 

et pruineux, 6-12 x 1-3 cm, blanc. Volve engainante, épaisse, soyeuse, divisée en 2-4 lobes au 

sommet, gris fumée, gris bistre. Chair blanche, odeur fongique faible (ou pélargoniée ?). Spores 

largement elliptiques, un peu anguleuses, 6-8,5 x 3,5-5,5 µm. Cellules marginales claviformes à 

sommet effilé. Espèce exotique tropicale que l'on trouve uniquement dans les serres ou les tas de 

compost sous nos climats. TR. Morlaix (dans un tas de compost d'un horticulteur), par ailleurs signalée 

sans précision de Quimper et de Brest dans du compost dans les jardins. (08-12). N.B. Cette espèce 

était autrefois plus commune dans les tas de tannée près des tanneries, mais il n’y en a plus dans le 

Finistère ! 

Volvariella taylori (Berk. & Br.) Singer (= Volvariella parvula ss. K. & R.) 

Chapeau 3-5 cm, convexe puis plan-convexe avec un large mamelon, marge avec des soies 

débordantes, revêtement viscidule puis fibrillo-soyeux à velouté, brun ocre au centre, plus pâle et 

presque blanchâtre à la marge. Lames blanches puis saumonées, arêtes blanchâtres, érodées. Stipe 

élargi à la base, fibrillo-soyeux à pruineux, 4-8 x 0,5-1 cm, blanc. Volve engainante, subtomenteuse, 

gris brun, gris olivacé à l'extérieur, noisette à l'intérieur. Chair blanche. Spores largement elliptiques à 

ovoïdes, 5,5-7,5 x 4-5 µm. Sur la terre dans les parcs. TR. Morlaix (ou non revue depuis longtemps, 

mais existe en Bretagne). (09-10). 

Volvariella bombycina (Sch. : Fr.) Singer 

Chapeau 10-20 cm, campanulé à convexe, marge soyeuse excédante, soyeux puis fibrillopelucheux, 

blanc puis crème à jaune-paille. Lames larges, blanchâtres puis saumon foncé. Stipe 

parfois un peu courbé, finement strié, pruineux en haut, 12-20 x 1,5-2,5 cm, blanc. Volve très grande 

et ample, longuement engainante, crème à ocracé roussâtre. Chair blanche à odeur herbacée ou 

raphanoïde faible. Spores largement elliptiques à elliptiques, 7,5-10 x 5-6 µm. Cheilocystides clavées 

à fusiformes à sommet étiré, pleurocystides clavées, utriformes, fusiformes… Sur souches ou troncs 

morts de feuillus (souvent de peupliers). TR. Morlaix, Brest, Lanmeur (sur des troncs de peupliers 

dans une scierie). (10-12). 

Volvariella bombycina var. flaviceps (Murr.) R. Schaffer. 

Chapeau jaune. Non vue. 

Volvariella murinella (Quélet) Moser ex Courtecuisse 

Chapeau 2-4 cm, peu charnu, campanulé à convexe, marge rimuleuse à cannelée, revêtement 

fibrillo-soyeux plus subsquamuleux vers la marge, gris, gris brunâtre, plus sombre au centre, pâlissant. 

Lames blanches puis saumon pâle, arêtes givrées. Stipe soyeux, pruineux, 4-6 x 0,5-0,8 cm, blanc, 

blanc-grisâtre en bas. Volve soyeuse peu engainante et restant basse, 3-4 fois lobée, blanche puis 

grisâtre. Chair blanche, grisâtre pâle à la base du stipe, odeur de pélargonium ou herbacée-aromatique. 

Spores elliptiques, 6-8 x 4-5 µm. Cheilocystides clavées à fusiformes, pleurocystides fusiformes à 

lagéniformes. Dans l'herbe des bois clairs sur les débris ligneux. TR. Lanvéoc (JM). (10). Cf. 

Volvariella caesiotincta venant sur le bois et à cystides différentes. 

Volvaria murinella f. brevispora Boekhout 

Spores plus petites 5-5,5 x 3-3,5 µm. Non vue.

36 

Volvariella caesiotincta Orton (= Volvariella murinella ss K. & R.) 

Chapeau 6-10 cm, plan-convexe, revêtement fibrillo-soyeux à fibrillo-squamuleux surtout au centre, brun grisâtre, 

gris olivacé, à tons verdâtres ou bleuâtres surtout vers la marge, pâlissant à partir de la marge le centre restant assez sombre. 

Lames blanches puis saumon pâle, arêtes blanches un peu denticulées. Stipe à base élargie, peu strié, pruineux à floconneux, 

6-10 x 1-2 cm, blanc, crème pâle. Volve engainante, gris olivâtre, gris brunâtre olivâtre à l'extérieur, grisâtre pâle à l'intérieur. 

Chair blanchâtre à grisâtre pâle, odeur peu agréable de fruits gâtés ou un peu pélargoniée. Spores elliptiques, parfois un peu 

anguleuses, 5-7,5 x 3-4,5 µm. Cheilocystides fusiformes à lagéniformes à sommet étiré quelquefois fourchu, pleurocystides 

clavées à fusiformes. Souches pourries de feuillus ou aux alentours (hêtres). Espèce qui semble exister mais dont la 

description récente fait qu'elle n'a pas été signalée. Cf. Volvariella murinella à cystides différentes. 

Volvariella pusilla (Pers. : Fr.) Singer (= Volvariella parvula Weinn. ; 

Volvariella pusilla var. biloba Massee) 

Chapeau 1,5-3 cm, conique puis plan-convexe et plus ou moins mamelonné, marge un peu 

cannelée, revêtement vite sec soyeux à finement fibrillo-soyeux, blanc, blanc crème, blanc grisâtre au 

centre. Lames assez serrées, larges et ventrues, libres, blanches puis saumonées, arêtes érodées. Stipe 

grêle, fragile, soyeux, 3-5 x 0,3-0,6 cm, blanc. Volve peu engainante à 3-4 lobes en étoile, blanche 

puis gris ivoirin à la fin. Spores elliptiques, 6-7,5 x 3,5-5 µm. Cheilocystides et pleurocystides 

lagéniformes à fusiformes. Pelouses sur sol sablonneux, jardins, forêts claires de feuillus. R. Argenton 

en Landunvez pelouse, station très fidèle, (AG), Crozon, Carnoët. (05-10). Cf. Volvariella hypopithys 

à chapeau plus fibrillo-squamuleux et à pied squamuleux. 

Volvariella parvispora Reid 

Chapeau 3-5 cm, conique puis plan-convexe, revêtement sec, lisse et non fibrilleux, blanc pur. Lames blanches puis 

rosées. Stipe très finement floconneux ou fibrilleux, 4-9 x 0,3-0,4 cm, blanc. Volve blanche. Chair blanche. Spores 

elliptiques, petites, 3,75-4,2 x 2,2-3,2 µm. Sous aubépines, Angleterre. Non vue. 

Volvariella hypopithys (Fr.) Moser (= Volvariella pubescentipes Peck ; Volvariella plumulosa Lasch ss auct. ; 

Volvaria pusilla ss. K. & R.) 

Chapeau 3-5 cm, conique à campanulé, convexe puis plan-convexe, marge ciliée, revêtement fibrillo-soyeux puis 

pelucheux à squamuleux surtout vers la marge, blanc, crème, crème jaunâtre au centre. Lames larges, serrées, libres, blanches 

puis saumonées, arêtes givrées. Stipe fortement pubescent et même villeux-poilu, 3-6 x 0,5-1 cm, blanc. Volve blanche puis 

ocracée. Chair blanche à odeur et saveur herbacée. Spores largement elliptiques, 7-9 x 4,5-5,5 µm. Cheilocystides et 

pleurocystides lagéniformes à fusiformes. Sur le sol des bois de feuillus ou de conifères. Non vue mais existe en Bretagne. 

Cf. Volvariella pusilla au chapeau et au pied plus lisses. 

Volvariella strangulata Romagnesi 

Chapeau 7-9 cm, charnu, conique puis convexe et plan-convexe, marge méchuleuse à squamuleuse, revêtement 

visqueux au bord mais vite sec, glabre au disque, soyeux-fibrilleux ailleurs, blanc, plus crème ou jaunâtre pâle au centre. 

Lames blanches puis rosées. Stipe soyeux-fibrilleux, 5-7 x 1-1,2 cm, blanc lavé de paille. Volve haute jusqu’à 3 cm, blanche 

tachée de brun-jaunâtre ou de brun rouillé. Chair blanche à odeur faible et peu agréable de mandarine. Spores subcylindriques 

avec un étranglement médian (au moins d’un côté), 7-9 x 3,5-4 ,5 µm. Au sol dans les bois de feuillus en été. Non vue. 

Volvariella surrecta (Knapp) Singer (= Volvariella loveiana (Berck.) Gill.) 

Chapeau 3-6 cm, conique puis campanulé enfin convexe, revêtement gras par temps humide 

puis brillant et satiné et enfin villeux-soyeux au sec, blanc puis un peu isabelle à la fin. Lames serrées, 

larges, libres, blanches puis roses, arêtes denticulées blanches. Stipe plus ou moins courbé fibrillosoyeux 

à fibrillo-strié, pruineux, 3-6 x 0,5-1,5 cm, blanc puis un peu chamois. Volve lobée, 

membraneuse, peu engainante, pruineuse à l’extérieur, blanche. Chair blanche. Spores longuement 

elliptiques, 6-7,5 x 3,5-4,5 µm. Cheilocystides et pleurocystides fusiformes avec un "bec" au sommet. 

En groupe sur les vieux champignons pourris et surtout Clitocybe nebularis. AR. Huelgoat, Morlaix, 

Cranou, Quimper, Châteauneuf du Faou, Fréau. (10-11). 

Volvariella gloiocephala (D. C. : Fr.) Boekhout & Enderlé (= Volvariella speciosa (Fr. : Fr.) Singer) 

Chapeau 10-15 cm, conique puis convexe enfin plan-convexe et gardant un mamelon, glabre, 

gras à lubrifié par temps humide, brillant au sec, blanchâtre, grisâtre, gris crème, gris verdâtre pâle. 

Lames ventrues, serrées, blanches puis roses. Stipe glabre un peu épaissi à la base, 12-20 x 1,5-2,5 cm, 

blanchâtre. Volve profondément enfouie dans le sol, fragile, blanche à brun grisâtre pâle. Chair 

blanchâtre devenant crème dans la vieillesse. Spores largement elliptiques, 13-18 x 8-10 µm. 

Tendances rudérales et nitrophiles. Champs plus ou moins cultivés, friches, prairies, dunes herbeuses.

37 

TC. Partout. (09-12 et même l'hiver). N.B. Certains auteurs distinguent les variétés suivantes mais il 

existe tous les intermédiaires possibles ce qui fait que ces variétés sont de peu d'intérêt : 

Volvariella gloiocephala var. gloiocephala (D. C. Fr.) Singer 

(= Volvariella gloiocephala (D. C. : Fr.) Singer) 

Chapeau à marge courtement sillonnée à colorations avec des tons olivâtres. 

Volvariella gloiocephala var. speciosa (= Volvariella speciosa (D.C. : Fr.) M. Bon) 

Chapeau à marge lisse à colorations tirant sur le blanchâtre, grisâtre, gris brunâtre 

pâle, gris livide. 

Volvariella media (Schum.: Fr.) Singer ss. Quélet, Lange, non Rob., Fr. 

Chapeau 3-6 cm, ivoire, blanchâtre. Stipe 3-6 cm à volve blanchâtre. Spores 11-16 x 7-8 µm. 

Sur le sol peu riche des forêts et des bois clairs. R. Morlaix. (10-11). N.B. Ce n’est qu’une forme plus 

petite et plus grêle de Volvariella gloiocephala venant sur des substrats pauvres.

38 

ORDRE DES ENTOLOMATALES 

Sporée rose, spores à structure particulière. 

Famille : ENTOLOMATACEAE 

Genre : CLITOPILUS 

ENTOLOMA 

RHODOCYBE 

Famille : MACROCYSTIDIACEAE 

Famille : RHODOTACEAE 

Genre : MACROCYSTIDIA 

Genre : RHODOTUS 

Famille : RICHONIELLACEAE 

Genre : RICHONIELLA

39 

Famille des ENTOLOMATACEAE Kotl. & 

Pouz. 

( RHODOPHYLLACEAE ) 

Chapeau et stipe non séparables. Lames adnées à décurrentes ou sublibres (mais non libres). 

Trame banale. Sporée rose et spores d’aspect particulier. 

Genre CLITOPILUS (Fr.) Kummer 

Espèces à lames décurrentes. Sporée rose, rose sale, brun rose, spores elliptiques côtelées (ce 

dernier caractère étant parfois difficile à mettre en évidence, même dans le bleu de crésyl, mais en 

coupe transversale les spores apparaissent un peu polyédriques), non amyloïdes. Pas de boucles (ou 

très rares ?). 

Clitopilus prunulus (Scop. : Fr.) Kummer 

Chapeau 4-10 cm, plus ou moins charnu, plan-convexe puis plan-concave et même déprimé, 

marge onduleuse enroulée au début et plus ou moins incisée ou échancrée, revêtement mat à 

subvelouté, blanc, blanchâtre. Lames étroites, décurrentes, blanches puis beige très pâle et enfin roses. 

Stipe court, parfois excentré, élargi au sommet, mat à velouté, 2-5 x 0,5-1 cm, blanchâtre. Chair assez 

fragile et molle, blanche, odeur et saveur de farine fraîche. Spores largement fusiformes à largement 

elliptiques avec 6-7 côtes bien visibles, 9-13 x 5-7 µm. Hyphes de la trame non métachromatiques. 

Bois, haies, fougères. TC. Partout. (7-12). N.B. Parfois associé à Boletus edulis. 

Clitopilus scyphoides (Fr. : Fr.) Singer (= Clitopilus scyphoides f. scyphoides ; 

Cltitopilus cretatus (Bk. & Br.) Sacc. ; Omphalia scyphoides Fr.) 

Chapeau 1-3 cm, convexe, puis plan et plus ou moins creusé et alors d’aspect omphaliforme, 

marge enroulée, flexueuse, parfois un peu striée, revêtement mat, pruineux puis soyeux, blanc, blanc 

grisâtre de craie. Lames décurrentes, assez étroites, blanches puis crème et enfin rose pâle. Stipe plus 

ou moins courbe et excentré, un peu élargi au sommet, plus ou moins pruineux, 1-3 x 0,3-0,5 cm, 

blanc. Chair mince, blanche,odeur et saveur faibles de farine. Spores assez largement elliptiques avec 

des côtes très peu visibles (6-9) et pouvant facilement passer inaperçues (seulement des stries dans le 

bleu de crésyl), 6-8 x 3,5-4,5 µm. Hyphes de la trame non bouclées et métachromatiques. Sur le sol : 

terre nue, dans l’herbe ou dans la mousse. R. Morlaix. (10-11). Répartition à prendre au sens large les 

variétés et formes existent probablement dans le Finistère mais n’ont jusqu’à présent pas toujours été 

correctement identifiées en raison des difficultés de détermination. N.B. Espèce très variable à laquelle 

on rattache de nombreuses variétés et formes : 

Clitopilus scyphoides var. intermedius (Romagn.) Noord. (= Clitopilus intermedius Romagnesi) 

Chapeau 1-3 cm, convexe puis plus ou moins plan, mince, marge infléchie, mat à finement velouté, blanc. 

Lames décurrentes, assez larges, blanches puis crème et enfin rose pâle. Stipe central parfois un peu excentré, base plus ou 

moins courbe, lisse à velouté, 1-2 x 0,2-0,4 cm, blanc. Chair mince, blanche, odeur fruitée non farineuse (de Clitocybe 

dealbata) et saveur un peu farineuse. Spores elliptiques à 5-8 côtes, 8-11 x 4,5-5,5 µm. Hyphes de la trame non bouclées et 

métachromatiques. Sur le sol dans les bois de feuillus et de conifères. Non vue. N.B. Espèce intermédiaire entre Clitopilus 

prunulus et Clitopilus scyphoides et probablement confondue avec Clitopilus prunulus qui se distingue par sa taille plus 

grande, son odeur agréable et nette de farine, ses hyphes de la trame non métachromatiques et ses spores plus petites. N.B. 

Serait une variété caractéristique des aulnaies alcalines mésotrophes ou elle vient en troupe sur le sol nu. 

Clitopilus scyphoides f. omphaliformis (Joss.) Noord. 

Chapeau 0,5-1 cm, plan-convexe puis plan-concave donnant une silhouette 

omphaloïde, marge irrégulière infléchie, mat à finement velouté-feutré, blanc. Lames assez espacées, 

décurrentes relativement larges, blanches puis crème rosé pâle. Stipe plus ou moins excentré, 

pubescent, 0,5-2 – 0,05-0,1 cm, blanc. Chair très mince, inodore et insipide. Spores largement 

elliptiques à côtes peu visibles, 6-8 x 4-5 µm. Hyphes de la trame métachromatiques. Sur la terre nue

40 

ou moussue des chemins creux, talus, landes. TR (ou passe inaperçue). Cranou (AG sur schistes 

dégradés). N.B. Sur le terrain cette espèce peut être prise pour une espèce du Genre Delicatula. 

Clitopilus scyphoides f. reductus Noord. 

Forme très voisine de la forme omphaliformis mais stipe absent ou très réduit et alors latéral ce qui donne 

un chapeau spatulé ou en oreille, blanc. Lames minces assez serrées et plus ou moins anastomosées, étroites, blanches à 

crème rosâtre pâle. Chair très mince, odeur et saveur faibles de farine. Spores elliptiques à côtes peu visibles, 6-7 x 3,5-4 µm. 

Hyphes métachromatiques. Sur le bois pourri de feuillus. Non vue mais semble exister. Cf. Clitopilus hobsonii à spores plus 

grandes. 

Clitopilus scyphoides f. mutilus (Fr. : Fr.) Singer (= Clitopilus mutilus Fr. ; 

Omphalia mutila (Fr.) Orton) 

Forme à chapeau plus incisé et plus omphaloïde que celui du type, sinon comme la 

forme omphaliformis en plus grand 1-2,5 cm. Chair blanche, odeur de farine. Spores étroitement 

elliptiques à côtes très peu visibles, 7-9 x 3-5µm. Hyphes métachromatiques non bouclées. Au sol 

dans les landes humides. TR. Morlaix. N.B. Cette forme mutilus est intermédiaire par la taille entre le 

type et la forme omphaliformis et est souvent synonymisée au type. N.B. Ce nom prête à confusion 

avec Omphalina mutila = Pleurotus mutilus qui par ailleurs est peut-être identique, au moins pp., tant 

les côtes des spores sont difficiles à mettre en évidence. Omphalina mutila a des lames toujours 

blanches mais Clitopilus scyphoides f. mutilus aussi, au moins au début et même à maturité où elles 

sont crème rosâtre très pâle ce qui peut passer inaperçu, par contre les hyphes de Omphalina mutila 

sont bouclées. 

Clitopilus hobsonii (Berk. & Br.) Orton (= Clitopilus pleurotelloides (Kühner) Joss.) 

Chapeau 1-2 cm, pleurotoïde, en pétale ou en éventail, marge fine courtement enroulée puis 

incurvée, lisse à fibrillo-soyeux, velouté ou feutré vers sa base, blanc. Lames relativement larges, en 

éventail, blanches puis rose très pâle ou ocre rose très pâle. Stipe nul ou réduit à un tubercule poudré à 

velu. Chair mince, blanche, inodore (faiblement farineuse ?) et sans saveur. Spores elliptiques à 6-10 

côtes assez nettes, 7-9 x 4-5,5 µm. Hyphes de la trame métachromatiques. En plusieurs exemplaires 

sur le bois pourri de feuillus ou de conifères et même les graminées. R. Morlaix, Châteauneuf du Faou, 

Lanvéoc, Carnoët. Cf. Clitopilus scyphoides f. reductus à spores plus petites, Clitopilus daamsii à 

spores plus grandes et Clitopilus pinsitus, espèce plus grande à forte odeur de farine, et certains 

Crépidotes à sporée non rose. 

Clitopilus daamsii Noordel. 

Petite espèce de 0,5-1 cm semblable à Clitopilus hobsonii mais à odeur un peu farineuse et à spores plus grandes : 

8-11,5 x 5-7 µm. Non vue. 

Clitopilus pinsitus (Fr. : Fr.) Josserand 

Chapeau 1-3 cm, pleurotoïde, en spatule, en éventail, mince, marge mince, onduleuse, 

revêtement légèrement fibrilleux, blanc puis blanc sale. Lames en éventail, blanches, crème jaunâtre 

pâle, puis crème rosé pâle. Stipe nul ou réduit à un tubercule hirsute, blanc. Chair blanche, odeur forte 

de farine (aigre ou fraîche mais acide, selon les odorats). Spores elliptiques à amygdaliformes, 6-8 

côtes très peu visibles, 7,5-10 x 4-5 µm. Pas de boucles mais parfois des « pseudo-boucles » qui 

peuvent prêter à confusion (AG). Sur le bois pourri de feuillus (ormes, frênes), en troupes. TR. 

Morlaix. Cf. Clitopilus hobsonii inodore et sans saveur et Ossicaulis lignatilis plus grand, à sporée 

blanche et à spores différentes et également les Crépidotus blancs jeunes, aux lames encore non 

colorées. 

Clitopilus passekerianus (Pilat) Josserand 

Chapeau 2-4 cm, en spatule ou en oreille, lobé, tomenteux puis soyeux, blanc. Lames en éventail, blanches puis 

crème et tardivement rose crème pâle. Stipe absent ou très réduit et alors latéral. Chair blanche à saveur et odeur de farine. 

Spores elliptiques à subfusoïdes à côtes peu visibles, 6-8 x 4-5 µm. Hyphes métachromatiques. En petites troupes dans les 

meules de champignonnières ou les tas de fumier de cheval. Selon la tradition des mycologues finistériens cette espèce aurait 

été vue dans des champignonnières à l’époque où il en existait à Brest et à Morlaix (entre les deux guerres). Nous sommes 

incapables de dire s’il s’agissait de cette espèce ou de Clitopilus fascicularis ou alors d’une autre espèce n’ayant rien à voir 

avec les Clitopiles ! (Clitocybes par exemple). 

Clitopilus fasciculatus Noordel. 

En touffes dans le fumier des champignonnière ou dans les tas de fumier. Spores plus petites que chez Clitopilus 

passekerianus, 4,5-6 x 3-3,5 µm. Non vue.

41 

Genre ENTOLOMA (Fr. : Fr.) Kummer 

( RHODOPHYLLUS Quélet) 

Sporée rose et spores particulières : anguleuses et polygonales. 

N.B. Le Genre ENTOLOMA a par le passé été relativement bien étudié en Bretagne, région très riche 

en espèces de ce Genre, mais le plus souvent sur des caractères macroscopiques classiques. 

Actuellement l’étude de ce Genre serait à approfondir car la systématique moderne fait appel à des 

caractères microscopiques antérieurement moins pris en compte, en particulier : la présence ou 

l’absence de boucles, la nature et la répartition des pigments, la présence ou non de cystides et leurs 

caractéristiques, etc. 

Sous-Genre ENTOLOMA 

Espèces souvent de grande taille à aspect de Tricholome. Revêtement glabre ou légèrement 

fibrilleux. Lames adnées à échancrées. Stipe lisse à fibrilleux ou strié. Hyphes le plus souvent 

bouclées. Spores iso à hétérodiamétriques. Pas de cystides. 

Section ENTOLOMA 

Espèces automnales à chapeau non hygrophane et à marge non striée. Pigment intracellulaire. 

Pas de cystides. 

Entoloma prunuloides (Fr. : Fr.) Quélet (= Entoloma inocybeforme M. Bon ; 

Entoloma inopiliforme M. Bon) 

Chapeau 3-7 cm, conique puis convexe et enfin plan-convexe avec un mamelon arrondi, gras 

et lisse ou plus ou moins radialement fibrilleux avec l’âge, blanchâtre, gris brunâtre très pâle avec des 

tons jaunâtres ou olivâtres. Lames peu serrées, distantes à émarginées, ventrues, blanches puis roses. 

Stipe finement fibrilleux, 4-8 x 1-2 cm, blanchâtre, brun jaunâtre pâle vers la base. Chair blanche, 

odeur et saveur de farine. Spores isodiamétriques subglobuleuses à 5-7 angles, 6,5-8,5 x 6,5-8 µm ; Q 

= 1,0-1,2. Pas de cystides, hyphes bouclées, pigment intracellulaire. Tendances montagnardes. 

Prairies. TR. Huelgoat. (10). 

Entoloma inopiliforme M. Bon 

Chapeau vergeté à rimeux avec un fort mamelon. Serait la forme de la plaine de Entoloma 

prunuloides mais NOORDELOOS considère que Entoloma inopiliforme n’est même pas une forme de 

plaine mais un simple variant. Se serait donc ce variant que l’on trouve dans les prairies en bordures 

des bois dans la région du Huelgoat. 

Entoloma lividum (Bull. → ) Quélet (= Entoloma sinuatum (Bull. ex Pers. : Fr.) Kummer ; 

Entoloma eulividum Noordel.) 

Chapeau 10-18 cm, charnu, conique puis convexe et plus ou moins très largement mamelonné 

(parfois aspect bossu), soyeux, finement fibrilleux au centre (loupe), crème, crème ocracé, crème 

grisâtre, beige jaunâtre dans la vieillesse. Lames horizontales, sinuées, échancrées, jaunâtre pâle 

(paille, jaune de beurre) puis saumonées. Stipe renflé à la base, floconneux à pruineux en haut, 4-15 x 

1-3 cm, blanc crème, blanc grisâtre. Chair blanche, odeur et saveur de farine mais peu agréables et 

nauséeuses à la longue. Spores subglobuleuses à environ 6 angles en coupe optique, 8-11 x 7-9,5 µm ; 

Q = 1,0-1,3. Pas de cystides, hyphes bouclées abondantes, pigment intracellulaire. Calcicole. Feuillus 

(chênes). R. Ne venant que sur les sols calcaires ou argilo-calcaires, cette espèce est connue des bois 

voisins des fours à chaux de la région de Quimper et à titre anecdotique des « lentilles calcaires » de la 

forêt du Fréau ou du Huelgoat où elle a servi d’indicateur pour dresser la carte géologique où sont 

portées ces zones calcaires (mais les plantes calcicoles, plus faciles à trouver durant une grande partie 

de l’année, ont rendu des services plus importants…). N.B. Le qualificatif de lividum est très contesté

42 

par les « puristes » car il concernerait Pluteus cervinus ! Mais l’espèce bien connue pour sa toxicité 

n’est pas contestée, c’est pourquoi le nom est conservé ici. 

Entoloma sinuatum ss Romagnesi (= Entoloma sinuatum forma ss Noordel.) 

Diffère de Entoloma lividum par ses lames blanc grisâtre au début et non pas jaunâtres. Non vue, mais cette espèce 

existerait en Bretagne. N.B. Cette espèce est très contestée et ne serait qu’une simple forme de Entoloma lividum. 

Entoloma bloxamii (Berk. & Br.) Sacc. (= Entoloma madidum (Fr.) Gill.) 

Chapeau 4-8 cm, conique puis convexe et mamelonné, marge infléchie, ridulé radialement, 

bleu, gris bleuté, brunissant vers le mamelon puis pâlissant en brunâtre. Lames serrées, ascendantes, 

adnées, blanches puis saumonées. Stipe trapu, fibrilleux, 4-7 x 1-2 cm, bleu, gris bleuté surtout vers le 

haut, un peu pâlissant et brunissant à partir de la base. Chair blanchâtre, gris bleuté en surface, odeur et 

saveur de farine plus ou moins moisie. Spores isodiamétriques à 5-6 angles, 7,5-9 x 6,5-8 µm ; Q = 

1,0-1,2. Pas de cystides, hyphes bouclées abondantes, pigment bleu intracellulaire. Tendances 

calcicoles pas très strictes. Pelouses moussues. R. Huelgoat, Morlaix. N.B. Espèce à aspect de 

Tricholome. Cf. Entoloma nitidum plus grêle, restant bleu jusqu’à la fin et des forêts. 

Entoloma nitidum Quélet 

Chapeau 3-5 cm, campanulé puis convexe et mamelonné, marge infléchie, soyeux à finement 

fibrilleux radialement, gris bleu foncé assez foncé (« ardoise bleue »), gris d’acier bleuté, colorations 

persistantes même dans la vieillesse. Lames peu serrées, blanches puis saumonées, arêtes irrégulières. 

Stipe élancé, plus ou moins tordu sur lui-même, base tomenteuse blanche, 3-10 x 0,3-0,7 cm, gris bleu 

métallique brillant plus pâle que le chapeau, jaune ocracé pâle à la base. Chair blanche, gris bleu en 

surface, odeur faible de farine mais saveur herbacée et non de farine. Spores isodiamétriques à 5-8 

angles, 7-8,5 x 6-7,5 µm ; Q = 1,0-1,2. Pas de cystides, hyphes bouclées abondantes, pigment bleu 

intracellulaire. Tendances montagnardes ? Bois surtout de conifères ou bois mêlés. AR. Morlaix, 

Huelgoat. Cranou. N.B. Espèce à aspect de Collybie. Cf. Entoloma bloxamii plus charnu et plus trapu, 

à pigment bleu non persistant et des prairies. 

Section NOLANIDEA (Fr.) Quélet 

Chapeau parfois hygrophane. Boucles présentes, pigment intracellulaire, pas de cystides, 

spores isodiamétriques. Espèces de grande taille, printanières, rarement estivales, associées aux 

Rosacées (plus rarement aux ormes). 

Entoloma clypeatum (L.) Kummer 

Chapeau 5-10 cm, conico-campanulé puis convexe, plan-convexe et enfin étalé avec un large 

mamelon (dur !), marge infléchie, flexueuse, hygrophane, lisse à vergeté et même fissuré radialement 

(loupe), brun sombre, brun grisâtre, brun olivâtre. Lames assez serrées, adnées à émarginées, 

blanchâtres, blanc grisâtre enfin saumonées ou rose rouillé. Stipe fibrilleux, 4-10 x 1-2 cm, blanchâtre 

devenant un peu brunâtre à partir de la base. Chair blanche à grisâtre (gaïac = 0), odeur et saveur de 

farine un peu rance. Spores subisodiamétriques à 5-7 angles, 9-11 x 7,5-10 µm ; Q = 1,1-1,3. Boucles 

abondantes, pigment intracellulaire brun, pas de cystides. En troupes dans les haies, taillis, fourrés 

avec des rosacées : aubépines, prunelliers…. R. Crozon, Brasparts, Morlaix (CROUAN). (03-05). Cf. 

Entoloma aprile plus grêle et plus élancé et venant sous les ormes. 

Entoloma aprile (Britz.) Sacc. 

Chapeau 2-6 cm, conique, convexe puis tardivement plan-convexe avec un large mamelon 

bien net, hygrophane à marge striée, gras par temps humide, brillant par temps sec, gris brun 

rougeâtre, brun beige. Lames peu serrées, adnées à émarginées, blanc grisâtre puis rose sale. Stipe 

élancé, fistuleux, fibrilleux, poudré au sommet, 3-9 x 0,5-1 cm, blanc sale, grisâtre pâle, gris brunâtre 

à partir de la base. Chair fragile, blanchâtre à grisâtre pâle (gaïac = +), odeur et saveur faibles de farine 

rance. Spores subisodiamétriques à 5-7 angles, 9-11 x 7-10 µm ; Q = 1,1-1,3. Boucles abondantes 

seulement dans l’hyménium, rares ailleurs, pigment intracellulaire brun, pas de cystides. Bois, forêts, 

haies avec des ormes auxquels cette espèce est liée. TR. Lanvéoc (JM). (03-05). Cf. Entoloma 

clypeatum plus trapu et massif et sous les Rosacées.

43 

Entoloma niphoides Romagnesi ex Noordel. 

Chapeau 3-14 cm, conique, conico-convexe, plan-convexe, marge enroulée au début, lisse, blanc brillant. Lames 

adnées à émarginées, ventrues, blanches puis roses. Stipe ferme cylindrique, strié, pruineux en haut, fibrilleux en bas, 4-10 x 

0,5-1,5 cm, blanc. Chair blanche, odeur et saveur de farine. Spores à 5-7 angles, 8-10 x 7,5-10 ; Q = 1,0-1,3. Boucles 

abondantes, pas de pigment ni de cystides. Non vue mais aurait été signalée de Morlaix. N.B. Serait une forme sans pigment 

d’Entoloma clypeatum. 

Entoloma sepium (Noulet & Dassier) Richon & Roze 

Chapeau 3-12 cm, conico-convexe puis plan-convexe avec un large mamelon, marge enroulée, 

plus ou moins hygrophane, revêtement visqueux puis brillant au sec enfin plus ou moins fissuré dans 

la vieillesse (loupe !), brun crème pâle à tons gris jaunâtre pâle, gris brunâtre plus ou moins blanchâtre. 

Lames peu serrées, émarginées à adnées, blanches puis roses. Stipe plus ou moins cylindrique et farci, 

fibrilleux à strié, 4-12 x 0,5-2 cm, blanc, un peu rosissant vers la base (fibrilles rose rouillé). Chair 

blanche se colorant parfois en orangé jaunâtre puis en brunâtre aux endroits froissés et dans les trous 

de vers, odeur et saveur de farine. Spores isodiamétriques à 5-7 angles, 8-11 x 7-10 µm ; Q = 1-1,3. 

Boucles abondantes, pigment intracellulaire brun pâle, pas de cystides. Bois et taillis sous les Rosacées 

(Pruneliers). TR. Morlaix (Crouan), Brest. (03-05). Cf. Les formes pâles d’Entoloma clypeatum et 

Entoloma niphoides à chair ne se colorant pas au froissement. 

Entoloma saundersii (Fr.) Sacc. 

Chapeau 4-12 cm, conique, convexe, plan-convexe et largement umboné, très irrégulier, non 

hygrophane, marge enroulée au début, non striée et onduleuse, revêtement retenant de la terre, soyeux 

et brillant, aranéeux ou comme voilé au centre avec des zones micacées brillantes, glabre dans la 

vieillesse, blanc sale, gris brunâtre très pâle, gris un peu argenté. Lames peu serrées, émarginées à 

adnées, ventrues, blanc grisâtre puis rose sale, arêtes érodées. Stipe robuste plus ou moins régulier et 

tordu, fibrillo-strié, pruineux en haut, 4-12 x 1-2 cm, blanc, blanc grisâtre, blanc brunâtre. Chair 

blanche, blanc brunâtre pâle à la base du stipe, odeur et saveur de farine rance. Spores subsphériques à 

angles nombreux, 10,5-12,5 x 9,5-12 µm ; Q = 1,0-1,1 µm. Boucles abondantes, pigment 

intracellulaire gris brunâtre pâle, pas de cystides. Souvent en touffe sous les ormes (rarement sous les 

rosacées cultivées). Très précoce. TR. Morlaix. Cf. Toutes les autres espèces d’Entolomes printaniers 

au chapeau moins brillant et moins micacé et aux spores moins subsphériques. 

Section RHODOPOLIA (Fr.) Noordel. 

Espèces à aspect de Tricholomes ou de Collybies. Colorations « terreuses » et ternes. Chapeau 

fortement hygrophane. Stipe fibrillo-strié. Chair le plus souvent à odeur de farine, de concombre, 

parfois nitreuse. Pigment intracellulaire ou incrusté. Spores distinctement angulaires à parois 

relativement épaisses, non cyanophiles. 

Entoloma rhodopolium (Fr. : Fr.) Kummer 

Chapeau 4-12 cm, peu charnu, convexe à aplani avec un mamelon, voir même concave et 

cyathiforme, hygrophane, marge onduleuse striée par transparence, lisse et un peu gras, brunâtre pâle, 

gris brunâtre, brun jaunâtre fortement pâlissant en gris de corne. Lames émarginées à adnées parfois 

par un longue « dent », assez espacées, blanchâtre sordide puis rose sale. Stipe fragile, cylindrique plus 

ou moins flexueux, fistuleux, soyeux à fibrilleux longitudinalement, base tomenteuse blanche, 6-15 x 

0,5-1,5 cm, blanchâtre à gris brunâtre très pâle. Chair mince, blanche, fragile, saveur peu agréable, 

herbacée à subfarineuse, odeur nulle ou rarement subfarineuse. Spores à 5-7 angles irréguliers, 7,5-10 

x 7-8,5 µm ; Q = 1-1,3. Boucles abondantes, pigment intracellulaire très pâle, pas de cystides. En 

troupe dans les bois et forêts humides de feuillus (hêtres surtout). AC. Partout. (07-12). N.B. D’après 

la littérature cette espèce aurait des tendances montagnardes ce qui n’est pas constaté en Bretagne où 

elle n’est pas rare et bien connue. N.B. Attention toutefois aux espèces semblables décrites plus loin et 

en particulier à Entoloma lividoalbum. 

Entoloma rhodopolium f. nidorosum (Fr.) Noordel. (= Entoloma nidorosum (Fr.) Quélet) 

Chapeau 2-7 cm, conico-convexe, plan-convexe enfin plan et rarement mamelonné, 

très hygrophane, marge infléchie striée par transparence, brun jaunâtre pâle, brun de corne pâle, 

grisâtre plus ou moins brunâtre sale, plus sombre au centre, pâlissant en blanchâtre sordide. Lames 

émarginées à adnées, peu serrées, ventrues, blanchâtres puis rose sale à reflets grisâtres. Stipe fragile,

44 

flexueux, fistuleux, soyeux à fibrilleux par des fibrilles argentées, 3-10 x 0,5-1 cm, blanc à reflets 

jaunâtre pâle. Chair mince, fragile, blanche, saveur acide et désagréable de farine rance ( ?), odeur 

nitreuse ou d’eau de Javel. Spores à 5-7 angles, 7-10 x 6-8 µm ; Q = 1-1,4. Pigment intracellulaire très 

pâle, boucles abondantes, pas de cystides. En troupes dans les bois de feuillus très humides. C. Partout. 

(07-11). N.B. Cette forme est parfois traitée au niveau de l’espèce mais il existe toutes les formes de 

passage possible entre le type et la forme (tant au niveau aspect qu’au niveau de l’odeur) ce qui justifie 

son maintien comme forme. Cf. Entoloma sericatum le plus souvent umboné et à odeur nitreuse puis 

de farine. Cf. Entoloma politum plus sombre et les autres espèces à odeur nitreuse. 

Entoloma lividoalbum (K. & R.) Kubicka 

Chapeau 4-10 cm, convexe puis plan-convexe à plan-concave avec un large mamelon obtus, 

hygrophane, marge infléchie plus ou moins flexueuse, peu ou pas striée, gras puis satiné au sec et un 

peu ridé radialement, brun sépia jaunâtre, brun jaunâtre pâlissant en gris jaunâtre, brun de corne pâle. 

Lames peu serrées, ventrues, adnées à émarginées, blanches puis roses, arêtes serrulées ou irrégulières. 

Stipe assez robuste à base élargie, fibrilleux à strié longitudinalement, sommet floconneux, plein ou 

farci, 3-10 x 0,5-2 cm, blanc à blanchâtre. Chair blanche, dense et ferme, odeur et saveur de farine ou 

mieux de concombre. Spores subisodiamétriques à 5-7 angles, 8-10 x 8-9 µm ; Q = 1,0-1,4. Pas de 

cystides, boucles nombreuses, pigment intracellulaire brun. Tendances calcicoles. Feuillus. AR. 

Landévennec, Fréau, Huelgoat. (09-10). Cf. Entoloma rhodopolium plus pâle et sans odeur de farine. 

Entoloma griseoluridum (Kühner & Romagnesi) Kubicka 

Chapeau 3-10 cm, convexe puis plan-convexe avec un large mamelon, marge infléchie, 

hygrophane et pourtant non strié, lisse, chocolat grisâtre, gris brun de corne avec des reflets pourprés 

ou chocolat au centre, pâlissant en séchant. Lames un peu ventrues, distantes, grisâtres puis gris rose, 

arêtes irrégulières. Stipe plus ou moins creux avec une « moelle » au centre (cortiqué), pruineux au 

sommet, fibrilleux à strié par ailleurs, 4-10 x 1-1,5 cm, gris brunâtre assez sombre puis pâlissant en 

grisâtre. Chair ferme, blanchâtre, gris brunâtre en surface, odeur et saveur de farine rance. Spores 

subglobuleuses à 5-7 angles, 8,5-11 x 6,5-8,5 µm ; Q = 1,1-1,4. Pigment brun intracellulaire abondant, 

boucles abondantes, pas de cystides. Tendances calcicoles. Feuillus. TR. Crozon (JM). (10). 

Entoloma speculum (Fr.) Quélet 

Chapeau 2-4 cm, convexe puis plan-convexe et umboné, peu hygrophane, marge infléchie au 

début, peu ou non striée, gras puis satiné, blanchâtre plus ou moins taché de gris jaunâtre puis blanc 

sale sordide. Lames un peu distantes, étroitement ventrues, blanches puis roses, arêtes irrégulières. 

Stipe élancé, un peu flexueux, finement strié par des fibrilles argentées, 3-7 x 0,3-0,6 cm, blanc à 

reflets gris jaunâtre. Chair mince, fragile, blanche, odeur et saveur de farine. Spores à 5-8 angles, 9-13 

x 7,5-10 µm ; Q = 1,1-1,3. Pigment intracellulaire pratiquement absent, boucles abondantes, pas de 

cystides. Forêts de feuillus. R. Landévennec (JM), Huelgoat (AG). (09-10). 

Entoloma subradiatum (Kühner & Romagnesi) Moser 

Chapeau 1-4 cm, convexe puis plan-convexe et rapidement plan-concave avec un mamelon 

large ou en papille, hygrophane, marge très et longuement striée, lisse sauf le centre un peu ruguleux, 

gris brun foncé, brun noirâtre au centre, marge plus claire, pâlissant. Lames distantes à modérément 

adnées, blanchâtres à grisâtres puis rose sale, arêtes un peu crénelées. Stipe soyeux brillant, base 

tomenteuse, 3-6 x 0,2-0,5 cm, blanc à gris brunâtre très pâle à reflets moirés. Chair mince, fragile, 

brunâtre à gris brunâtre pâle, odeur et saveur de farine. Spores faiblement allongées à 5-7 angles et une 

face basale nette, 8,5-11 x 7-8 µm ; Q = 1,1-1,3. Pas de cystides, pigment intracellulaire brun, boucles 

abondantes. Tendances hydrophiles. Feuillus dans les fossés, les bords de ruisseaux ou de mares, en 

troupes. PR. Huelgoat, Morlaix, Ploudalmézeau, Cranou. (09-11). Cf. Entoloma sordidulum très 

voisin, peu ou pas strié, à colorations plus grisâtres et à pigment incrustant. N.B. Espèce à aspect 

collybioïde. 

Entoloma sphagneti Naveau 

Chapeau 2-12 cm, conique et le restant longtemps puis convexe avec un large mamelon, hygrophane, marge 

recourbée à peine striée, gras puis satiné au sec, chocolat foncé, brun noirâtre, pâlissant faiblement en brun rougeâtre, brun à 

reflets rougeâtres. Lames émarginées, triangulaires, serrées, crème puis gris brunâtre enfin brun rougeâtre, arêtes irrégulières.

45 

Stipe élancé et claviforme, fragile, fibrilleux à strié, base tomenteuse, plus ou moins creux, 4-15 x 0,5-1,5 cm, gris brun à 

brun rougeâtre. Chair fragile, blanchâtre, brunâtre sous la cuticule, sans saveur mais à odeur très faible de farine. Spores 

allongées à nombreux angles peu nets formant des bosses nombreuses, 10-12,5 x 6,5-9 µm ; Q = 1,3-1,8. Pas de cystides, 

pigment brun intracellulaire (parfois incrustant), boucles abondantes. Dans les sphaignes mortes des forêts humides de 

feuillus. Non vue. 

Entoloma myrmecophilum (Romagnesi) Moser (= Rhodophyllus platyphylloides ss Horak. Interp. erronée) 

Chapeau 3-10 cm, conique puis convexe et enfin plan-convexe avec un large mamelon, hygrophane, marge 

recourbée, non striée, gras puis satiné à finement fibrilleux (arachnéen), brun noirâtre, brun sombre, pâlissant faiblement en 

gris brunâtre à partir de la marge. Lames peu serrées, ventrues, adnées à un peu émarginées, blanches puis roses et salies de 

gris brunâtre, arêtes irrégulières. Stipe à base tomenteuse blanche, creux et cassant, 4-11 x 0,5-1,2 cm, brun pâle mais 

paraissant blanc argenté par des fibrilles longitudinales. Chair assez fragile, blanche, brun pâle en surface, odeur et saveur de 

farine rance. Spores isodiamétriques à 5-6 angles, 8-11 x 7-8,5 µm ; Q = 1,0-1,3. Pas de cystides, pigment brun fortement 

incrustant et également intracellulaire, boucles abondantes. Forêts de feuillus moussues mais également saules en arrière des 

dunes. Espèce qui existe en Bretagne, à rechercher car semble exister dans le Finistère. Cf. Entoloma lividum et les espèces 

voisines moins sombres. N.B. Aspect d’une grosse collybie sombre. 

Entoloma platyphylloides (Romagnesi) Largent (= Rhodophyllus platyphylloides Romagnesi) 

C’est une espèce d’aspect voisin avec un chapeau très fibrilleux radialement comme Megacollybia platyphylla, 

cette espèce n’est pas décrite par Noordeloos et pourtant elle semble exister en Bretagne. Il serait peut-être nécessaire de la 

réhabiliter. 

Entoloma venosum Gillet 

Chapeau 3-10 cm, convexe puis plan-convexe à plan, marge à peine striée, cuticule lisse, brun noirâtre, brun 

roussâtre, brun sombre, pâlissant. Lames gris brunâtre puis gris rosé. Stipe cassant, un peu fibrilleux, gris pâle. Chair , 

odeur et saveur de farine rance. Spores un peu allongées, 8-10 x 6,5-8 µm. Pigment intracellulaire et incrustant. Tendances 

montagnardes et calcicoles. Conifères. Non vue. N.B. Aspect assez semblable à Entoloma myrmecophilum par son chapeau 

brun sombre mais les lames sont plus ou moins veinées et grisâtres. 

Entoloma sericatum (Britz.) Sacc. 

Chapeau 2-9 cm, conique, convexe puis étalé avec un large umbo, hygrophane, marge 

recourbée, striée par transparence, lisse sauf la marge finement soyeuse, brun jaunâtre, gris brunâtre, 

beige, pâlissant. Lames peu serrées, adnées à émarginées, arquées, blanches puis roses, arêtes érodées. 

Stipe fibrilleux, flexueux, fistuleux, base radicante tomenteuse, 4-12 x 0,5-1,5 cm, brun très pâle 

paraissant argenté blanchâtre par des fibrilles. Chair fragile, blanche, brunâtre en surface, odeur 

nitreuse mêlée à celle de farine. Spores subisodiamétriques à 5-6 angles obtus, 8-11 x 6,5-8 µm ; Q = 

1,1-1,3. Pas de cystides, pigment intracellulaire et finement incrustant brun, boucles abondantes. 

Forêts humides de feuillus (saules, bouleaux) dans les mousses et les sphaignes. TR. Crozon (JM), 

Carnoët (SMF 2002). (10). Cf. Sur le terrain Entoloma rhodopolium f. nidorosum qui peut s’aventurer 

dans les mêmes stations, sans umbo et à odeur purement nitreuse et Entoloma politum au stipe 

paraissant plus sombre et aux spores très légèrement différentes. 

Entoloma pseudoexentricum (Romagn.) Kreisel 

Chapeau 3-10 cm, conique puis plan-convexe et nettement umboné, fortement hygrophane, marge striée, fibrilleux 

radialement, brunâtre pâle, brun jaunâtre pâle, fortement pâlissant jusqu’au blanchâtre. Lames peu serrées, adnées à 

émarginées, blanches puis roses, arêtes irrégulières. Stipe fibrilleux de fibrilles argentées, flexueux, 3-12 x 0,4-1,2 cm, 

blanchâtre. Chair mince, fragile, blanche, odeur et saveur de farine. Spores à 5-7 angles, 9-12,5 x 7-8,5 µm ; Q = 1,1-1,5. pas 

de cystides, pigment pâle intracellulaire, boucles abondantes. Feuillus humides. Non vue. Cf. Entoloma sericatum plus 

sombre et à pigment incrustant. 

Entoloma majaloides P. D. Orton 

Chapeau 3-8 cm, fortement convexe puis convexe, marge non striée, revêtement soyeux, argenté au début puis brun 

jaune, brun chaud, toujours sans tons grisâtres. Lames blanchâtres puis rosées. Stipe long et effilé, fragile blanchâtre. 

Chair blanche, odeur et saveur nulles ou très faibles de farine. Spores 7,5-10 x 7-9 µm. Pigment incrustant et intracellulaire 

brun jaune. Feuillus hygrophiles (aulnes, bouleaux, saules, peupliers). Non vue mais à rechercher car semble exister. N.B. 

Diffère principalement d’Entoloma rhodopolium et d’Entoloma sericatum plus grisâtres par ses colorations brun ocre, brun 

jaunâtre, et son pigment incrustant et intracellulaire brun jaune. 

Entoloma sordidulum (Kühner & Romagnesi) Orton 

Chapeau 2-5 cm, conique puis convexe, plan-convexe avec un large mamelon, hygrophane, 

marge pas ou peu striée (sauf par temps très humide), lisse, brunâtre mais vite gris brunâtre assez pâle, 

gris brun de corne, enfin pâlissant fortement jusqu’au blanchâtre sale. Lames distantes à adnées,

46 

blanchâtres puis gris pâle, gris rosé sordide, arêtes serrulées. Stipe poli non strié mais seulement 

soyeux à satiné, sommet pruineux, 2-7 x 0,3-0,5 cm, un peu hyalin, blanc sordide, gris brun très pâle. 

Chair peu fragile, blanchâtre, beige grisâtre, odeur et saveur de pastèque. Spores subisodiamétriques à 

5-7 angles, 8-11,5 x 7-8,5 µm ; Q = 1,0-1,3. Pas de cystides, pigment incrustant peu visible, boucles 

abondantes. En troupes sur le sol des forêts mixtes, les parcs, les jardins. PR. Huelgoat, Morlaix, 

Ploudalmézeau. (09-10). Cf. Entoloma subradiatum plus strié, moins grisâtre et plus brun foncé et au 

pigment intracellulaire. N.B. Aspect collybioïde. 

Section POLITA Romagn. Ex Noordel. 

Espèces de taille moyenne le plus souvent hygrophiles, petites et à aspect omphaloïde ou 

collybioïde et alors à chapeau déprimé. Chapeau hygrophane. Lames adnées à décurrentes. Stipe lisse 

et poli. Cuticule à pigment intracellulaire. Boucles abondantes. 

Entoloma politum (Pers. : Fr.) Donk. (= Leptonia pernitrosa P. D. Orton ; 

Entoloma pernitrosum (Orton) Trimbach ; Rhodophyllus nitriolens Kühner) 

Chapeau 1-5 cm, convexe puis aplani et creusé avec rarement un mamelon, hygrophane, 

marge enroulée et striée, lisse et brillant, fuligineux, brun ocracé, gris brunâtre de corne, pâlissant à 

partir de la marge. Lames sinuées, adnées à décurrentes par une dent, blanchâtres puis rose sale. Stipe 

grêle, flexueux et un peu comprimé (surface ondulée), fistuleux, lisse et poli, 2-8 x 0,2-0,5 cm, gris 

brunâtre de corne très pâle d’aspect chiné. Chair gris brun de corne très pâle en surface, cartilagineuse, 

odeur très variable : de nulle à nitreuse, saveur désagréable. Spores subisodiamétriques à 

isodiamétriques à 5-6 angles, 8-10 x 7-8 µm ; Q = 1,0-1,3. Pas de cystides, pigment brun 

intracellulaire, boucles abondantes. Bois humides, saulaies humides (inondables). PR. Landunvez, 

Plourin lés Ploudalmézeau, Crozon, Cranou, Huelgoat, Châteauneuf du Faou, Carnoët. (09-11). NB. 

Certains auteurs considèrent que Entoloma politum est l’espèce inodore et Entoloma pernitrosum 

(Orton) Trimbach l’espèce à odeur nitreuse, mais il existe tous les intermédiaires possibles tant l’odeur 

est variable (mais les individus à odeur nitreuse sont les plus fréquents). Cf. Entoloma caccabus 

Entoloma bisporigerum à odeur et saveur de farine rance, Entoloma rhodopolium f. nidorosum plus 

clair, Entoloma turbidum au pied blanchâtre et Entoloma sericatum à spores légèrement différentes et 

à pied paraissant blanchâtre. 

Entoloma caccabus (Kühner) Noordel. (= Entoloma paludicola (Orton) Romagnesi) 

Chapeau 1-3 cm, convexe puis concave et même ombiliqué, hygrophane, marge enroulée au 

début, flexueuse, striée, lisse et brillant au sec, brun rougeâtre assez sombre, brun de datte, pâlissant à 

partir de la marge en brun sale. Lames un peu ventrues, arquées à décurrentes, brunâtre pâle puis brun 

rose. Stipe lisse et poli, plus ou moins flexueux et compressé, 1-5 x 0,2-0,3 cm, gris brun jaunâtre pâle, 

brun grisâtre pâle. Chair brunâtre en surface, odeur et saveur fortes de farine rance. Spores 

hétérodiamétriques et oblongues à 5-7 angles, 8-12 x 6,5-9 µm ; Q = 1,1-1,5. Pas de cystides, pigment 

brun intracellulaire, boucles abondantes. Feuillus humides. TR. Crozon, Landévennec. (JM). (09-10). 

Cf. Entoloma politum à odeur et saveur non de farine rance (nitreuse le plus souvent) et Entoloma 

sericeum et l'espèce très voisine mais bisporique Entoloma bisporigerum. 

Entoloma bisporigerum (P. D. Orton) Noordel. 

Chapeau 1-3 cm, convexe puis plan-convexe et un peu déprimé au centre, hygrophane, marge 

involuée et onduleuse, striée, sépia, gris brun foncé au centre, plus pâle vers la marge devenant brun 

rougeâtre en vieillissant. Lames peu serrées, largement adnées à décurrentes, blanc rosé sale puis brun 

rosé pâle. Stipe un peu flexueux lisse et soyeux, 2-5 x 0,2-0,4 cm, blanchâtre puis brun jaunâtre très 

pâle. Chair blanchâtre, concolore en surface, odeur de farine, saveur de farine rance. Spores issues de 

basides bisporiques, hétérodiamétriques peu allongées, à 6-9 angles, 10-12 x 8-10 µm ; Q = 1,2-1,5. 

Pas de cystides, pigment brun intracellulaire, boucles abondantes. Feuillus sur sol humide (Salix, 

Alnus, Fraxinus, Populus). Plourin les Ploudalmézeau, aulnaie-saulaie à osmondes (04/06/2004 où 

revu depuis, AG, photos et exsiccata).

47 

Section TURFOSA (Romagnesi) Noordel. 

Espèces de taille moyenne à petite à aspect omphaloïde ou collybioïde, hygrophanes. Stipe 

fibrilleux à strié. Spores isodiamétriques, petites et faiblement anguleuses, plus ou moins cyanophiles. 

Tendances hygrophiles et sphagnicoles. 

Entoloma turbidum (Fr. : Fr.) Quélet 

Chapeau 2-7 cm, conique à campanulé puis convexe et plan-convexe avec un large mamelon 

(aspect tricholomoïde), hygrophane, marge plus ou moins infléchie, striée, lisse et soyeux, mat à l’état 

sec, gris brunâtre, gris beige, à reflets chocolat, pâlissant en séchant. Lames moyennement serrées, 

ventrues, plus ou moins libres, blanches puis gris pâle enfin rose brunâtre sale, arêtes érodées. Stipe 

flexueux, renflé à la base, fistuleux, fibrilleux à strié, 3-10 x 0,5-1,2 cm, gris brun pâle argenté soyeux, 

jaunâtre sale en bas. Chair gris brunâtre pâle en surface, plus claire au centre, odeur nulle ou un peu 

farineuse, saveur indistincte ou rance. Spores à angles obtus peu nets et à parois minces, cyanophiles, 

6,5-8,5 x 6-7 µm ; Q = 1,0-1,2. Pas de cystides, pigment brun intracellulaire, boucles nombreuses. 

Tendances acidophiles et montagnardes. Forêts humides de conifères mais aussi marais, landes 

tourbeuses. TR. Environs de Morlaix (1969, FF), Carnoët (SMF 2002). Cf. Entoloma vinaceum plus 

rougeâtre et plus grêle et au stipe entièrement jaunâtre. 

Entoloma vinaceum (Scop.) Arn. & Noordel. (= Rhodophyllus batschianus ss Lange) 

Chapeau 2-4 cm, convexe puis plan-concave (aspect collybioïde), hygrophane, marge striée, lisse, brun grisâtre 

foncé, brun de corne à reflets vineux, pâlissant. Lames plus ou moins distantes, grises puis gris rosé. Stipe renflé à la base, 

lisse et brillant quoique fibrilleux vers la base, 3-6 x 0,2-0,3 cm, grisâtre, jaune vers la base puis entièrement jaune de miel. 

Chair mince concolore surtout en surface, ni odeur ni saveur particulières. Spores à angles obtus peu nets et à parois minces, 

cyanophiles, 6,5-8 x 5,5-7 µm ; Q = 1,1-1,3. Pas de cystides, pigment brun intracellulaire, boucles nombreuses. Tendances 

acidophiles et apparition tardive. Prairies sablonneuses, landes humides à bruyères. Non vue. Cf. Entoloma turbidum plus 

massif, moins rougeâtre et au stipe jaunâtre seulement à la base. N.B. Il existe des variétés à stipe lie de vin, lilas ou gris 

fumée. 

Sous-Genre CLITOPILOIDES Noordel 

Espèces infundibuliformes à aspect de Clitocybe, hygrophanes. Lames plus ou moins 

décurrentes. Stipe fibrilleux à strié. Spores « cuboïdes » à 5 angles. Trame des lames et du chapeau 

formée d’éléments fusoïdes de 50 à 300 µm de long. Pigment intracellulaire. Pas de boucles. 

Entoloma costatum (Fr.) Kummer 

Chapeau 2-6, convexe puis s’étalant et se creusant, ombiliqué, hygrophane, marge enroulée, flexueuse, non striée, 

lisse à radialement fibrilleux en séchant, gris brun foncé, brun noirâtre, brun rougeâtre, pâlissant en gris brunâtre. Lames 

serrées, arquées plus ou moins décurrentes et veinées, brun pâle puis brun rosé. Stipe un peu fistuleux, fibrilleux à strié, 3-9 x 

0,3-0,8 cm, gris brunâtre pâle. Chair concolore en surface, blanchâtre en profondeur, assez fragile, odeur non significative ou 

subfarineuse, saveur un peu rance. Spores subisodiamétriques à 5-6 angles, 7,5-9,5 x 7-8 µm ; Q = 1,0-1,3. Pas de cystides ni 

de boucles, pigment brun intracellulaire. Prairies pauvres, bords de chemins ou de routes. Non vue mais probablement 

confondues avec deux espèces d’aspect semblable venant dans les mêmes stations : Entoloma sericeum à odeur de farine et 

bouclée et Entoloma sericeoides sans boucles mais à pigment incrustant. 

Sous-Genre ALLOCYBE Noordel. 

Aspect tricholomoïde ou collybioïde. Chapeau plus ou moins lisse à fibrilleux non 

hygrophane. Lames adnées échancrées. Spores hétérodiamétriques assez grandes. Trame des lames et 

du chapeau formée d’éléments enflés jusqu’à 350 µm de long. Boucles abondantes dans l’hyménium, 

rares ou absentes ailleurs. 

Entoloma excentricum Bres. 

Chapeau 2-6 cm, convexe puis plan-convexe enfin plan et rarement mamelonné, non 

hygrophane, marge infléchie non striée, lisse et un peu vernissé sous un voile subtil formé d’hyphes 

(bouclées) emmêlées, blanchâtre à brunâtre très pâle, mastic, beige pâle, brun alutacé clair. Lames 

assez serrées, échancrées à adnées, blanchâtres puis rose sale à reflets brunâtre pâle, arêtes ciliées

48 

(loupe). Stipe parfois un peu tordu, fibrilleux à strié longitudinalement, fistuleux, base tomenteuse 

blanche, 3-8 x 0,4-0,8 cm, blanchâtre à reflets jaunâtres ou brunâtres. Chair blanchâtre, odeur nulle ou 

très faible de farine ou de Panaeolus, saveur très faible de farine ou alors herbacée. Spores 

hétérodiamétriques à 5-8 angles, 11-12,5 x 7,0-8,5 µm ; Q = 1,3-1,7. Présence de cheilocystides 

lagéniformes à fusiformes ventrues avec un long col, pigment brun pariétal, boucles abondantes 

seulement dans l’hyménium. Dans les prairies pauvres sur sol secs plus ou moins calcaire. TR. 

Argenton en Landunvez (Prairie sur dunes, AG). (10). N.B. Stipe rarement excentrique malgré le nom. 

Sous-Genre NOLANEA (Fr. :Fr.) Noordel. 

Aspect mycénoïde ou collybioïde avec un chapeau plus ou moins campanulé muni d’un petit 

mamelon quelquefois papillé ; hygrophane à marge plus ou moins striée. Lames ventrues, ascendantes 

à sublibres. Stipe élancé plus ou moins lisse. Spores à angles obtus peu visibles. Pigments variables, 

boucles peu abondantes seulement bien visibles dans l’hyménium. 

Section MAMMOSA (Romagnesi) Noordel. 

Pigment incrustant parfois accompagné d’un pigment intracellulaire. Cheilocystides présentes. 

Spores hétérodiamétriques Q > 1,3. Boucles présentes au moins dans l’hyménium. 

Entoloma hirtipes (Schum. : Fr.) Moser (= Rhodophyllus mammosus ss Kühn. & Romagn. ; 

Nolanea mammosa (L.) Fr.) 

Chapeau 3-10 cm, conique et pointu puis conico-campanulé, conico-convexe assez souvent 

avec un petit mamelon, hygrophane, marge infléchie et faiblement strié, lisse à soyeux ou finement 

fibrilleux, brun sépia, brun rougeâtre, brun olivâtre, brun de datte, à peine pâlissant en miel jaunâtre à 

la marge et en beige brunâtre au centre. Lames émarginées à libres, larges, blanchâtre sale puis beige 

brunâtre et enfin brun rosé, arêtes serrulées. Stipe rigide mais cassant, un peu tordu, s’élargissant vers 

la base, pruineux en haut strié en bas, base tomenteuse blanche, 7-16 x 0,3-1 cm, brun de corne, brun 

jaunâtre, blanc argenté par des fibrilles vers le bas. Chair brun clair en surface, saveur désagréable de 

farine rance, odeur d’huile de foie de poisson. Spores un peu allongées à 5-7 angles, 10-14 x 8-9,5 

µm ; Q = 1,3-1,6. Cheilocystides subcylindriques à sublagéniformes, pigment incrustant et 

intracellulaire (hypoderme), boucles dans l’hyménium, rares ailleurs. Tendances calcicoles ou sols peu 

acides (mais souvent dans les fougères, existerait-il une forme bretonne ?). Forêts de feuillus ou de 

conifères. Printemps et automne parfois hiver. AC. Partout. (03-12). Cf. Au printemps Entoloma 

vernum sans odeur et sans cheilocystides. 

Entoloma kuehnerianum Noordel. (= Rhodophyllus mammosus var. sericoides Kühner) 

Chapeau 2-4 cm, conique puis convexe enfin étalé avec un net umbo, hygrophane, marge 

longuement striée, un peu fibrilleux à riduleux au centre, gris brun foncé, brun, pâlissant en gris brun. 

Lames assez serrées, libres à adnées, ventrues, grises puis gris rosé brunâtre. Stipe fortement strié 

longitudinalement de fibrilles argentées, base tomenteuse blanche, 3-5 x 0,2-0,4 cm, gris brunâtre pâle. 

Chair mince, fibrilleuse, concolore sous la surface, saveur rance désagréable, odeur forte de rance, de 

peinture, d’huile de poisson. Spores à 5-7 angles, 10-14 x 7-9 µm ; Q = 1,2-1,5. Cheilocystides 

subcylindriques à lagéniformes, pigment brun incrustant et intracellulaire, boucles abondantes dans 

l’hyménium, rares ailleurs. Prairies. TR. Morlaix. (10). Cf. Entoloma sericeum très ressemblant mais à 

odeur et spores différentes et Entoloma hebes à spores plus petites et à odeur de farine. 

Entoloma hebes (Romagnesi) Trimbach (= Entoloma leptopus Noordel. ; 

Rhodophyllus mammosus (L.) Quélet pp. ; Nolanea tenuipes P. D. Orton ; 

Rhodophyllus mammosus var. obsoletus Romagn.) 

Chapeau 1-4 cm, conico-convexe, convexe, puis plan-convexe avec une papille, hygrophane, 

marge infléchie au début, striée, lisse et soyeux au sec, brun, brun sépia, brun rougeâtre, pâlissant 

fortement à partir de la marge en gris beige. Lames peu serrées, blanches puis roses à tons brunâtres. 

Stipe élancé, fistuleux, un peu tordu parfois, fibrilleux à strié, base tomenteuse blanchâtre, 3-12 x 0,2-

49 

0,5 cm, brun, brun rougeâtre, brun jaunâtre sous des fibrilles argentées. Chair mince, odeur et saveur 

variables le plus souvent faible de farine rance. Spores hétérodiamétriques à 5-8 angles, 8,5-12 x 5,5- 

7,5 µm ; Q = 1,2-1,6. Cheilocystides subcylindriques à sublagéniformes à apex renflé, pigment brun 

incrustant et intracellulaire, boucles abondantes dans l’hyménium, rares ailleurs. Tendances 

calcicoles ? Feuillus humides. R. Crozon, Morlaix. (10). Cf. Entoloma papillatum sans cheilocystides. 

Section COMEOEXONEMA (Largent & Thiers) Noordel. 

Pigment incrustant parfois associé à un pigment intracellulaire. Boucles présentes. 

Cheilocystides en général absentes. Spores ni cuboïdes ni en étoiles. 

Sous-Section PAPILLATA (Romagnesi) Noordel. 

Spores hétérodiamétriques avec Q > 1,2. Lames à tons bruns ou gris à maturité. 

Entoloma papillatum (Bres.) Dennis (= Rhodophyllus mammosus ss Lge. ; 

Rhodophyllus papillatus (Bres.) J. E. Lange) 

Chapeau 1-4 cm, conique, conico-convexe, rarement convexe, avec une papille proéminente 

très nette, hygrophane, marge longuement striée, lisse et brillant soyeux, brun rougeâtre foncé, gris 

brun sépia, brun foncé, pâlissant en séchant. Lames assez serrées, ascendantes et plus ou moins 

émarginées (rarement libres), triangulaires, gris brunâtre très pâle puis brun rosé. Stipe cartilagineux 

élancé et grêle, lisse d’aspect poli ou un peu soyeux, sommet pruineux à floconneux, base renflée et 

tomenteuse blanche, 3-7 x 0,1-0,3 cm, brun, brun grisâtre, gris brun jaunâtre, blanchâtre vers la base. 

Chair brunâtre surtout en surface, odeur (plus ou moins nette) et saveur de farine plus ou moins rance. 

Spores à 6-8 angles et à face basale plus ou moins nette, 9-12 x 6,5-8,5 µm ; Q = 1,2-1,6. Pas de 

cystides, pigment brun fortement incrustant, boucles présentes. Prairies, gazons, clairières. PC. 

Crozon, Huelgoat, Morlaix, Ploudalmézeau, Argenton. (09-10). Cf. Entoloma clandestinum plus 

sombre et aux lames plus espacées, brun chocolat rougeâtre dès le début. 

Entoloma clandestinum (Fr. :Fr.) Noordel. (= Nolanea clandestina (Fr. : Fr.) Kum.) 

Chapeau 1-3 cm, conique ou hémisphérique puis convexe avec ou sans papille, hygrophane, 

marge infléchie au début et un peu striée, lisse, brun noirâtre surtout au centre, brun rougeâtre foncé, 

pâlissant fortement en gris brunâtre à partir de la marge. Lames espacées plus ou moins libres, 

ventrues, épaisses, brun grisâtre au début puis brun rougeâtre. Stipe lisse seulement pruineux au 

sommet, base tomenteuse blanche, 2-5 x 0,1-0,3 cm, brunâtre, presque blanchâtre vers le bas. Chair 

brunâtre en surface surtout, inodore et sans saveur particulière. Spores à 6-7 angles, 8-10 x 5,5-7,5 

µm ; Q = 1,2-1,5. Pas de cystides, pigment grossièrement incrustant et parfois intracellulaire, boucles 

présentes. Prairies, clairières, bord des chemins. R. Morlaix. (10). Cf. Entoloma papillatum moins 

sombre et aux lames plus serrées et également moins foncées et même blanchâtres au début. 

Entoloma lucidum (P. D. Orton) Moser 

Chapeau 1-5 cm, conique puis plan-convexe avec une papille plus ou moins obtuse, hygrophane, marge longuement 

striée, lisse puis fortement soyeux fibrilleux en séchant, brun, brun sépia, brun rougeâtre, fortement pâlissant en gris brunâtre. 

Lames émarginées à libres, brun très pâle puis brun rosé, arêtes érodées. Stipe fragile à base tomenteuse, pruineux au 

sommet, soyeux de fibrilles argentées en dessous, 3-4 x 0,2-0,4 cm, brunâtre pâle sous les fibrilles. Chair concolore en 

surface plus pâle en profondeur, fragile, odeur et saveur de farine rance. Spores hétérodiamétriques à 5-7 angles, 8-10,5 x 

6,5-9 µm ; Q = 1,1-1,3. Pas de cystides, pigment incrustant, boucles abondantes seulement dans la cuticule. Dans l’herbe des 

forêts de feuillus. Non vue mais semble exister car les risques de confusion sont nombreux avec d’autres espèces à odeur de 

farine. 

Entoloma ortonii Arnolds & Noordel. (= Entoloma farinolens (P. D. Orton) Moser ) 

Chapeau 2-4 cm, convexe, plan-convexe et même plan-concave, hygrophane, marge infléchie 

et striée, brun grisâtre pâlissant à partir de la marge en gris ocracé. Lames plus ou moins émarginées, 

ventrues, gris brunâtre à tons roses. Stipe renflé vers la base, fortement strié longitudinalement de 

fibrilles argentées, base tomenteuse blanche, 4-10 x 0,2-0,5 cm, gris brunâtre pâle sous les fibrilles. 

Chair assez ferme, concolore en surface plus pâle en profondeur, odeur et saveur de farine rance. 

Spores à 5-7 angles, 7,5-8,5 x 5,5-7,5 µm ; Q = 1,1-1,3. Pas de cystides, pigment brun pâle finement 

incrustant, boucles abondantes dans l’hyménium, rare ailleurs. Prairies, lieux herbeux. TR. Argenton

50 

en Landunvez (camping, AG). (11). N.B. Nombreux risques de confusion avec des espèces voisines 

d’aspect et d’odeur semblables. 

Entoloma cuspidiferum Kühner & Romagnesi ex Noordel. (= Rhodophyllus cuspidifer K. & R.) 

Chapeau 2-4 cm, conique et pointu, conico-campanulé avec une papille conique, fortement 

hygrophane, marge un peu enroulée onduleuse, longuement striée, soyeux à fibrilleux en séchant, gris 

brun, sépia, vite pâlissant en brunâtre très pâle. Lames ventrues, libres à étroitement adnées, grises 

puis gris brun rosé pâle. Stipe pruineux au sommet, fibrilleux à strié d’argenté, base tomenteuse de 

blanchâtre, 4-9 x 0,2-0,5 cm, brun jaunâtre très pâle sous les fibrilles. Chair concolore en surface, 

blanchâtre en profondeur, odeur raphanoïde, saveur raphanoïde un peu amère ou rance. Spores à 5-6 

angles (issues de basides bisporiques selon K. & R. et d’autres auteurs), 10-13 x 9,5-11 µm ; Q = 1,0- 

1,4. Cheilocystides rares lécithiformes ou faiblement utriformes, pigment finement incrustant, boucles 

abondantes partout, présence d’hyphes capitées au sommet du stipe. Tourbières à molinies, sphaignes. 

TR. Brasparts ( Tourbière, JM). (09-10). 

Sous-Section FIBULATA (Largent) Noordel. 

Pigment finement incrustant avec parfois aussi un pigment intracellulaire. Spores 

isodiamétriques Q = 1,0-1,2. 

Entoloma juncinum (Kühner & Romagnesi) Noordel. (= Nolanea globispora Vel. ; 

Nolanea juncina (K. & R.) Orton) 

Chapeau 1-3 cm, conique, conico-convexe, puis plan-convexe avec une papille plus ou moins 

nette, hygrophane, marge striée onduleuse, lisse à peine feutré au centre par le sec, brun bistre, brun 

sombre, brun grisâtre, gris sombre, fortement pâlissant en gris brunâtre pâle par stries radiales. Lames 

espacées, relativement épaisses, ventrues et ascendantes, émarginées, gris assez foncé puis brun rose 

foncé, arêtes irrégulières. Stipe légèrement fistuleux, poli à finement fibrilleux sillonné 

longitudinalement, un peu tomenteux de blanc à la base, 4-9 x 0,1-0,4 cm, gris brun foncé, brunâtre de 

corne. Chair brunâtre en surface, plus clair en profondeur, odeur et saveur de farine plus ou moins 

rance. Spores à apicule net, isodiamétriques, à 5-6 angles réguliers peu marqués et une face basale 

assez nette, 8-10,5 x 7-9,5 µm ; Q = 1,0-1,2. Pas de cystides, pigment incrustant parfois accompagné 

d’un pigment intracellulaire, boucles abondantes dans l’hyménium, rares ailleurs. Tendances 

nitrophiles et hygrophiles. Sur sol riche dans les forêts de feuillus, souvent dans les chemins. TR. 

Huelgoat. (10). Cf. Entoloma nitens au chapeau plus pâle et plus brillant et sans odeur de farine. 

Entoloma nitens (Velen.) Noordel. (= Nolanea nitens Velen.) 

Chapeau 1-4 cm, conique à campanulé puis convexe avec rarement un mamelon obtus, 

hygrophane, marge un peu enroulée au début, striée, fortement fibrilleux radialement mais devenant 

lustré soyeux par le sec, gris brunâtre, gris ocracé, pâlissant. Lames distantes presque libres, ventrues, 

gris brunâtre à reflets roses, arêtes irrégulières. Stipe fragile plus ou moins comprimé, base renflée, 

fibrilleux à strié par des fibrilles argentées, base tomenteuse blanche, 3-8 x 0,2-0,5 cm, gris brunâtre 

pâle sous les fibrilles. Chair fragile, gris brunâtre pâle, saveur et odeur plus ou moins raphanoïde et 

faiblement mêlée parfois à celle de farine. Spores isodiamétriques à parois épaisses et à 5-6 angles 

réguliers avec un dièdre basal net, 8-11 x 7,5-10 µm ; Q = 1,0-1,2. Pas de cystides, pigment incrustant, 

boucles abondantes dans l’hyménium, rares ailleurs. Dans l’herbe des forêts de feuillus. R. 

Landévennec, Huelgoat. (09-10). Cf. Entoloma juncinum plus sombre, non soyeux brillant et à odeur 

de farine. 

Sous-Section MINUTA (Romagnesi) Noordel. 

Très petites espèces de coloration brun gris pâle. Spores variables. Pigment pariétal finement 

incrustant. 

Entoloma minutum (Karsten) Noordel. (= Nolanea minuta (Karst.) Karst.) 

Chapeau 0,5-3 cm, conique puis plan-convexe et vite étalé et même avec une dépression 

centrale gardant plus ou moins une petite papille, hygrophane, fortement strié jusqu’au centre, soyeux, 

brun pâle, brun jaunâtre pâle, fortement pâlissant en brunâtre très pâle, beige, crème brunâtre. Lames à

51 

insertion variable mais souvent sublibres, triangulaires à ventrues, blanchâtres puis roses. Stipe élancé, 

lisse à un peu soyeux fibrilleux, base tomenteuse blanche, 2-7 x 0,1-0,2 cm, brun jaunâtre hyalin pâle. 

Chair pâle et translucide, mince et fragile, odeur et saveur faibles et peu significatives. Spores un peu 

hétérodiamétriques d’aspect oblongue à 5-7 angles, 8-11 x 6,5-8,5 µm ; Q = 1,1-1,4. Cystides 

absentes, pigment pâle finement incrustant et un peu intracellulaire, boucles abondantes dans 

l’hyménium, rares ailleurs. Feuillus en zones humides (aulnes, frênes, bouleaux). R (ou passe 

inaperçue). Huelgoat, Morlaix. (10-11). 

Sous-Section COMEOEXONEMA (Largent & Thiers) Noordel. 

Chapeaux aux colorations souvent sombres. Pigment fortement incrustant dans les hyphes du 

pileipellis. Spores iso à hétérodiamétriques. 

Entoloma sericeum var. sericeum (Bull. : Fr.) Quélet (= Nolanea sericea (Quélet) Orton) 

Chapeau 2-7 cm, conico-convexe, plan-convexe puis plan et plus ou moins mamelonné, 

hygrophane, marge striée flexueuse et ondulée, un peu recourbée au début, lisse puis soyeux brillant 

au sec, brun sépia, brun chocolat foncé, gris brun, plus pâle à la marge, fortement pâlissant en crème 

brunâtre ou grisâtre par bandes radiales en séchant. Lames peu serrées à insertion variable, gris brun 

pâle puis brun gris rougeâtre. Stipe creux ou tubuleux, cassant, plus ou moins tordu, fortement 

fibrilleux par des fibrilles blanchâtres, base tomenteuse blanche, 2-8 x 0,2-0,7 cm, brun grisâtre sous 

les fibrilles. Chair assez fragile, brun grisâtre en surface plus pâle en profondeur, odeur et saveur fortes 

de farine. Spores isodiamétriques à 5 angles arrondis, 7-10,5 x 6,5-9,5 µm ; Q = 1,0-1,2. Cystides 

absentes, pigment incrustant, boucles présentes dans l’hyménium, rares ailleurs. Gazons, prairies, bord 

de routes. C. Partout. (06-12). Cf. Entoloma sericeoides sans boucles et à chapeau déprimé. 

Entoloma sericeum f. nolaniformis (Kühner) Noordel. 

Plus grêle, chapeau plus ou moins campanulé à mamelon net, marge très striée, brun 

gris de corne foncé, stipe pâle plus ou moins strié. AR. Argenton, Locquirec, Morlaix, Ploudalmézeau, 

Le Conquet. (09-11). N.B. Forme souvent assimilée au type auquel elle est reliée par des 

intermédiaires. Cf. Au printemps et au début de l’été attention à Entoloma sericeoides au chapeau 

déprimé et sans boucles. 

Entoloma sericeum var. cinereoopacum Noordel. 

Chapeau à colorations très sombres : brun noirâtre, sépia, pâlissant en brun grisâtre, 

marge non striée. Stipe brun noirâtre. Tendances côtières. Dunes herbeuses, prairies en bord de mer. 

AR. Crozon, Ploudalmézeau, Keremma. (09-11). 

Entoloma sericeoides (J. Lange) Noordel. 

Chapeau 2-4 cm, convexe, plan-convexe puis déprimé à ombiliqué, hygrophane, marge peu striée, lisse et gras puis 

satiné au sec, brunâtre pâlissant en gris brunâtre pâle. Lames assez serrées, émarginées à décurrentes par une dent, gris 

brunâtre à reflets roses, arêtes serrulées. Stipe creux et fragile, plus ou moins tordu, fibrilleux à strié longitudinalement, base 

tomenteuse blanche, 2-4 x 0,2-0,6 cm, concolore ou plus pâle. Chair fragile brun grisâtre en surface plus pâle en profondeur, 

saveur de farine rance, odeur de farine seulement au froissement. Spores isodiamétriques à 5-7 angles, 7-9 x 6-8 µm ; Q = 

1,0-1,2. Pas de cystides, pigment incrustant, pas de boucles (sauf aux basides). Tendances montagnardes. Sur sols neutres ou 

calcaires près des Rosacées, dunes, précoce. Espèce non signalée mais nous sommes persuadés que cette espèce existe et 

qu’elle est confondue sur le terrain avec Entoloma sericeum à chapeau non déprimé et pourvu de boucles, cette dernière 

recherche ayant rarement été effectuée. N.B. Cette espèce à tendances montagnardes peut se trouver dans les dunes ce qui n’a 

rien d’étonnant et se retrouve avec d’autres espèces en particulier appartenant au Genre Hygrocybe. 

Entoloma ameides (Berk. & Br.) Sacc. 

Chapeau 2-5 cm, conico-convexe, convexe puis plan-convexe avec un umbo, hygrophane, 

marge un peu enroulée au début, striée par transparence, lisse et soyeux, gris ocracé jaunâtre assez 

clair, pâlissant. Lames plus ou moins distantes, ventrues, gris pâle puis gris brun rosé, arêtes érodées. 

Stipe fibrilleux à strié plus ou moins renflé à la base, floconneux au sommet, base tomenteuse blanche, 

3-8 x 0,3-0,8 cm, beige isabelle paraissant pâle sous les fibrilles soyeuses. Chair ocre très pâle, saveur 

rance, odeur forte d’acétate d’amyle (bonbon anglais). Spores plus ou moins isodiamétriques à 5-6 

angles nets et un dièdre basal, 9,5-10,5 x 7-8 µm ; Q = 1,2-1,4. Pas de cystides, pigment pâle finement 

incrustant, boucles présentes dans l’hyménium, rares ailleurs. Herbe sur terrains secs calcaires sauf 

dans l’ouest où cette espèce s’accommode de terrains acides. AR. Brest, Landévennec, Morlaix,

52 

Huelgoat. (09-10). Cf. Entoloma sacchariolens plus sombre, à chapeau lustré brillant et avec des 

cheilocystides. 

Entoloma sacchariolens (Romagnesi) Noordel 

Chapeau 2-5 cm, hémisphérique ou conique au début puis plan-convexe avec un large umbo, hygrophane, marge 

striée, lustré et brillant, gris brunâtre, gris brunâtre ocracé, pâlissant en gris ocracé pâle. Lames plus ou moins distantes, 

ventrues, brunâtres puis brun rosé, arêtes érodées. Stipe fibrilleux à strié, pruineux au sommet, base tomenteuse blanche, 2-7 

x 0,2-0,5 cm, gris brunâtre. Chair gris brunâtre en surface plus claire en profondeur, odeur d’acétate d’amyle et de sucre 

brûlé, saveur peu agréable. Spores hétérodiamétriques à 5-7 angles, 9,5-10,5 x 7-8 µm ; Q = 1,2-1,4. Cheilocystides 

subcylindriques à sublagéniformes parfois un peu capitées, pigment finement incrustant, boucles présentes. Dans l’herbe sur 

sol riche jusqu’à dans les dunes. A rechercher car existe en Bretagne. N.B. Diffère de Entoloma ameides par son chapeau 

fortement lustré soyeux ses colorations plus sombres dans toutes ses parties et par la présence de cheilocystides. 

Entoloma vernum Lundell (= Nolanea cucullata (J. Favre) Orton ; 

Nolanea pasqua (Pers. : Fr.) Quélet ss Bres.) 

Chapeau 2-6 cm, conique, conico-convexe, s’étalant peu et gardant un mamelon plus ou moins 

papillé, hygrophane, un peu strié à la marge, glabre et brillant, brun sombre, sépia, gris brun foncé, 

pâlissant faiblement par bandes radiales en séchant. Lames peu serrées, ventrues, peu ou pas adnées, 

gris brunâtre puis brun rose. Stipe fragile, plus ou moins comprimé et sillonné longitudinalement, 

fibrilleux, pruineux au sommet et tomenteux à la base, 3-9 x 0,3-1 cm, brun foncé, sépia, brun grisâtre. 

Chair brunâtre en surface, plus pâle en profondeur, odeur et saveur faible de champignon. Spores 

hétérodiamétriques paraissant oblongues à 5-7 angles et un dièdre basal net, 9-11,5 x 7-9 µm ; Q = 

1,1-1,4. Pas de cystides, pigment brun incrustant, boucles présentes seulement dans l’hyménium. 

Tendances acidophiles. Conifères ou bois mêlés sur sol pauvre et sablonneux à callunes. R. Crozon 

(JM), Morlaix (Crouan) et probablement ailleurs. (03-06). Cf. Entoloma sericeum à odeur et saveur de 

farine. 

Section ENDOCHROMONEMA (Largent & Thiers) Noordel. 

Pigment intracellulaire ou pariétal, très rarement incrustant. Spores en général 

hétérodiamétriques à dièdre basal bien net. 

Sous-Section ENDOCHROMONEMA (Largent & Thiers) Noordel 

Pigment pariétal. 

Entoloma cetratum (Fr. : Fr.) Moser (= Nolanea cetrata (Fr. : Fr.) Kum.) 

Chapeau 1-4 cm, conique, campanulé puis convexe avec le centre papillé ou alors déprimé, 

hygrophane, marge infléchie, assez longuement striée, lisse et soyeux au sec, colorations chaudes : 

brun jaunâtre, jaune ocracé, brun rougeâtre, brun de miel, pâlissant en ocracé à partir de la marge le 

centre conservant une petite tache circulaire plus colorée. Lames assez espacées, étroitement adnées, 

ventrues, ocre jaune puis rosâtres. Stipe plus ou moins comprimé, parfois sillonné et tordu, fistuleux et 

cassant, fibrilleux de fibrilles argentées, base tomenteuse blanche, 3-9 x 0,1-0,3 cm, brun jaunâtre pâle 

sous les fibrilles. Chair brun jaunâtre pâle, saveur et odeur sans particularités ou très faibles de farine. 

Spores hétérodiamétriques à 5-8 angles, sans dièdre basal, issues de basides bisporiques, 9,5-13,5 x 7- 

9,5 µm ; Q = 1,2-1,8. Pas de cystides, pigment brun pâle pariétal, pas de boucles même aux basides. 

Tendances acidophiles et hydrophiles. Dans la mousse des forêts surtout de conifères. PC. 

Landévennec, Brasparts, Morlaix, Ploudalmézeau, Huelgoat, Carnoët. Cf. Les nombreuses espèces 

semblables macroscopiquement mais tétrasporiques (pas toutes décrites ici) et Entoloma farinogustus 

plus grêle et à odeur et saveur de farine. 

Entoloma farinogustus Arnolds & Noordelos 

Chapeau 0,5-2 cm, hémisphérique puis plan-convexe, hygrophane, marge striée, brun ocracé pâle un peu rosé, plus 

brun sombre au centre et très pâle vers la marge. Lames distantes, blanchâtres puis roses. Stipe fragile, poli à légèrement 

fibrilleux, 1-3 x 0,1-0,3 cm, jaunâtre, brun jaunâtre. Chair mince brun jaunâtre très pâle en surface, odeur de farine, saveur 

forte de farine rance. Spores hétérodiamétriques à 6-8 angles irréguliers issues de basides bi ou tétrasporiques, 9-12 x 7-8 

µm ; Q = 1,2-1,6. Pas de cystides, pigment pariétal brun pâle (parfois aussi un pigment intracellulaire), pas de boucles. 

Acidophile. Mousses hygrophiles des chênaies sur sols pauvres à callunes. A rechercher activement car existe en Bretagne.

53 

Entoloma pallescens (Karsten) Noordel. (= Nolanea pallescens (Karst.) Karst.) 

Diffère de Entoloma cetratum par sa taille plus grande, ses colorations plus sombres mais fortement pâlissantes, ses 

basides tétrasporiques et ses basides bouclées. Tendances montagnardes. A rechercher car existerait en Bretagne. N.B. 

Certains auteurs considèrent que cette espèce serait la forme tétrasporique de Entoloma cetratum. 

Entoloma cuneatum (Bres.) Moser 

Diffère de Entoloma cetratum par son chapeau bicolore : marge brun foncé et centre avec une papille jaunâtre, ses 

basides tétrasporiques et ses basides bouclées. Sur le sol non franchement acide et riche des forêts. A rechercher. 

Sous-Section INFULARIA Romagesi ex Noordel. 

Lames blanches puis roses sans tons grisâtres ou brunâtres. Spores hétérodiamétriques à 5-6 

angles. 

Entoloma infula (Fr. : Fr.) Noordel. (= Nolanea infula (Fr.) Gill.) 

Chapeau 1-5 cm, conique, campanulé puis étalé avec souvent un mamelon surmonté d’une papille, hygrophane, 

marge striée, soyeux en zones concentriques, brun jaunâtre foncé, pâlissant en gris ocracé. Lames assez serrées plus ou moins 

libres, ventrues, blanches puis roses. Stipe élancé, lisse et poli, fistuleux, base finement tomenteuse blanche, 2-8 x 0,1-0,3 cm, 

brun jaunâtre, gris jaunâtre. Chair cartilagineuse concolore en surface, odeur et saveur non caractéristiques. Spores 

hétérodiamétriques, à 5-7 angles, 7-9,5 x 5,5-7 µm. Pas de cystides, pigment finement incrustant, boucles présentes. 

Tendances calcicoles. Dans l’herbe des prairies. A rechercher car existe en Bretagne. Cf. Entoloma solsticiale à pigment 

différent. 

Entoloma infula var. chlorinosum (Arnolds & Noordel.) Noordel. 

Diffère du type par sa taille un peu plus petite, ses tendances montagnardes et surtout son odeur nitreuse. 

A rechercher car existe en Bretagne. 

Entoloma solsticiale (Fr.) Noordel. (= Leptonia solsticiale (Fr.) Noord.) 

Chapeau 1-3 cm, conique puis conico-convexe et ne s’étalant pas, hygrophane, marge infléchie au début, très striée, 

revêtement radialement fibrilleux d’aspect soyeux, brillant en séchant, bistre ocracé, brun sombre, brun jaunâtre, jaune 

ocracé, pâlissant à partir de la marge en gris brunâtre ou gris jaunâtre. Lames peu serrées, ventrues, libres à émarginées, brun 

ocracé très pâle puis saumon. Stipe mince, lisse à finement fibrilleux, base tomenteuse blanche, 3-7 x 0,1-0,2 cm, brun 

noirâtre, plus clair au sommet ou gris d’acier. Chair tenace, brunâtre en surface, ni odeur ni saveur particulières. Spores 

hétérodiamétriques ou plus ou moins quadrangulaires à 4-6 angles, 7,5-10 x 5-7 µm ; Q = 1,1-1,6. Pas de cystides, pigment 

brun intracellulaire, boucles dans l’hyménium rares ou absentes ailleurs. Prairies humides. A rechercher car existe en 

Bretagne. Cf. Entoloma infula à pigment différent. 

Sous-section TRISTIA Noordel. 

Chapeau très sombre : brun sombre à brun noirâtre. Spores angulaires-noduleuses. 

Entoloma triste (Velen.) Noordel. 

Chapeau 1-2 cm, conique puis convexe avec une papille pointue, hygrophane mais marge non 

striée, fibrilleux radialement, brun noirâtre pâlissant à peine en brun sombre. Lames émarginées à 

libres, ventrues, gris ocracé brunâtre puis brun grisâtre foncé à reflets roses. Stipe élancé, poli, 

tomenteux à la base, 1,5-4 x 0,1-0,3 cm, brun jaunâtre de corne au sommet, brun grisâtre en bas. Chair 

mince, brunâtre pâle, ni odeur ni saveur particulière. Spores hétérodiamétriques à 6-8 angles 

irréguliers, 10-12,5 x 7-9 µm ; Q = 1,2-1,6. Pas de cystides, pigment brun abondant intracellulaire, 

boucles abondantes dans le piléipelis, rares ailleurs. Prairies humides sur sols acides et jusque dans les 

sphaignes. R. La Palue (Crozon) (JM), Châteauneuf du Faou. (10). 

Entoloma undulatosporum Arnolds & Noordel. 

Chapeau 1,5-3 cm, convexe puis étalé, hygrophane, marge un peu infléchie et irrégulière, striée, revêtement 

finement fibrilleux et brillant, brun noirâtre, pâlissant en gris brunâtre. Lames distantes à émarginées, ventrues, gris brunâtre 

pâle puis brun rosé. Stipe fragile, lisse, tomenteux de blanc à la base, 2-3 x 0,1-0,3 cm, brun pâle, brun grisâtre. Chair très 

mince, brun sombre en surface, odeur et saveur de farine. Spores à parois très minces et à nombreuses bosses, 7,5-11 x 6-7 

µm ; Q = 1,3-1,6. Pas de cystides, pigment brun noirâtre intracellulaire, boucles abondantes dans l’hyménium, rares ailleurs. 

Prairies pauvres sur sol sec dont les dunes. A rechercher car existe en Bretagne.

54 

Sous-Section CHEILOCYSTIDIATA Noordel. 

Pigment intracellulaire et cheilocystides présentes. 

Entoloma inutile (Britz.) Noordel. 

Chapeau 1-3 cm, convexe puis plan avec une papille plus ou moins nette, hygrophane, marge un peu striée, 

fibrilleux à villeux au centre et radialement, brun gris sombre, brun noirâtre pâlissant en brunâtre. Lames moyennement 

serrées, ventrues, émarginées à libres, gris brunâtre puis brun rose. Stipe pruineux au sommet, plus ou moins recouvert 

longitudinalement de fibrilles argentées, 1-4 x 0,2-0,4 cm, brun foncé sous les fibrilles. Chair brunâtre en surface, plus pâle 

au centre, odeur et saveur non significatives. Spores d’aspect nodulaire irrégulier, 9-12 x 7-8 µm ; Q = 1,3-1,5. 

Cheilocystides lécithiformes à lagéniformes avec le sommet plus ou moins capité, pigment brun intracellulaire, boucles 

présentes. Tendances acidophiles. Dans l’herbe ou la mousse (Leucobryum) des forêts claires. A rechercher car existe en 

Bretagne. 

Sous-Section ICTERINA Noordel. 

Entoloma pleopodium (Bull. ex D.C. : Fr.) Noordel. (= Entoloma icterinum (Fr. : Fr.) Moser) 

Chapeau 1-3 cm, assez variable de forme, campanulé à convexe puis convexe avec le centre 

papillé ou ombiliqué, hygrophane, marge longuement striée, lisse sauf au centre, jaune olivacé, centre 

plus brunâtre et marge plus pâle à tons jaune citron. Lames adnées à émarginées, plus ou moins 

ventrues, jaune pâle puis rose à reflets brun jaune, arêtes serrulées. Stipe plus ou moins flexueux, base 

bulbeuse tomenteuse blanche, peu fibrilleux, 2-8 x 0,2-0,5 cm, jaune pâle au sommet, brun à reflets 

rougeâtres à la base. Chair jaune olive en surface, plus pâle au centre, saveur peu agréable, odeur plus 

ou moins forte d’acétate d’amyle ou aromatique (« bonbons anglais »). Spores à 5-6 angles nets, 8-11 

x 6,5-8 µm. Pas de cystides, pigment intracellulaire, boucles abondantes dans l’hyménium, plus ou 

moins rares ailleurs. Sur le sol riche des forêts, parcs, jardins. AR. Morlaix, Brest, Huelgoat, Crozon. 

(09-10). N.B. Cette espèce ne pose pas de problèmes d’identification sauf certains variants dépourvus 

d’odeur (dans ce cas les mettre dans un tube large et bouché ou une petite boite fermée pour 

développer l’odeur). 

Section FERNANDAE Noordel. 

Pigment intracellulaire et incrustant, pas de boucles. Piléipellis formant un cutis et une 

transition vers un trichoderme. 

Entoloma fernandae (Romagnesi) Noordel. (= Entoloma psilopus Arnold & Noordel.) 

Chapeau 1-3 cm, conique puis plan-convexe et plus ou moins mamelonné ou alors étalé avec le centre un peu 

déprimé, hygrophane, marge striée, fibrilleux à subtomenteux au moins au centre, gris brunâtre sombre pâlissant. Lames 

assez espacées, émarginées à libres, brunâtre très pâle puis rose sale. Stipe à peu près égal au diamétre du chapeau, plus ou 

moins comprimé, lisse et poli, base faiblement tomenteuse blanchâtre, 2-4 x 0,1-0,3 cm, gris brun assez pâle. Chair gris 

brunâtre en surface plus pâle au centre, odeur et saveur de farine. Spores à 5-7 angles, 7,5-9 x 5,5-7 µm ; Q = 1,1-1,5. Pas de 

cystides, pigment brun incrustant et intracellulaire, pas de boucles même aux basides. Dans la mousse (surtout Leucobryum 

glaucum) des prairies ou des forêts claires sur sols acides. N.B. Cette espèce existe mais n’a probablement pas été 

formellement reconnue en raison de son aspect assez variable et également de l’existence d’un grand nombre d’espèces très 

voisines venant sur sols acides et dont certaines sont susceptibles de se trouver dans le Finistère. Il nous est impossible de les 

décrire toutes ici et nous renvoyons à l’ouvrage de Noodeloos pour leur étude qui reste à faire dans le Finistère. 

Section CANOSERICEI Noordel. 

Espèces d’aspect mycénoïde à chapeau souvent radialement fibrilleux. Cheilocystides 

présentes, pigment intracellulaire et incrustant. 

Entoloma canosericeum (J. Lange) Noordel. 

Chapeau 1-2,5 cm, conique puis convexe avec un mamelon, marge striée, fortement fibrilleux radialement mais 

d’aspect soyeux, brun grisâtre foncé, pâlissant. Lames peu serrées, ventrues, adnées à libres, grisâtres puis rougeâtre pâle. 

Stipe fibrilleux de fibrilles argentées, 2-7 x 0,1-0,3 cm, gris brunâtre sous les fibrilles. Chair gris brunâtre sans odeur ni 

saveur particulières. Spores régulières à 5-7 angles, 9-11 x 6,5-8 µm ; Q = 1,2-1,4. Cheilocystides lagéniformes nombreuses, 

pigment finement incrustant, en général pas de boucles. Sur le sol des forêts. Non vue.

55 

Sous-Genre POUZARELLA (Mazzer) Noordel. 

Espèces à aspect mycénoïde, non hygrophanes et à marge non striée, chapeau conique au 

début puis s’étalant en gardant un mamelon. Revêtement plus ou moins fibrilleux ou vergeté (comme 

certains Inocybes), sombre. Lames gris brun foncé. Stipe fibrilleux à base strigueuse. Pas de boucles, 

pigment incrustant. 

Section DYSTHALES (Mazzer) Noordel. 

Pigment exclusivement incrustant, cheilocystides, si elles sont présentes, cylindriques à 

clavées. 

Entoloma strigosissimum (Rea) Noordel. 

Chapeau 0,5-3 cm, conique à campanulé, convexe, non hygrophane, marge non striée, couvert de poils sétiformes 

brun rougeâtre, plus ou moins agglomérés en écailles grossières, brunâtre, brun grisâtre. Lames assez espacées, épaisses, 

émarginées à libres, gris brunâtre sombre puis brun rougeâtre. Stipe entièrement couvert de poils sétiformes brun rougeâtre, 

base hérissée de poils ocre rouge, 2-7 x 0,2-0,4 cm, gris brun foncé. Chair brunâtre, saveur non particulière, odeur nulle ou un 

peu spermatique. Spores fortement noduleuses, 14-19 x 7-11 µm ; Q = 1,5-2,3. Cheilocystides à parois brunes lagéniformes à 

subglobuleuses, pigment brun incrustant, pas de boucles même aux basides. Tendances calcicoles. Prairies, forêts claires, 

dunes à Salix repens. Non vue mais à rechercher activement dans son habitat particulier des dunes. (Cette espèce a peut-être 

été rapportée sous le nom erroné de Rhodophyllus babingtonii au sens de Kühn. & Romagn.) 

Entoloma dysthale (Peck) Sacc. (= Leptonia dysthale (Peck) Sacc.) 

Chapeau 0,5-2 cm, conique à hémisphérique, convexe, peu hygrophane, marge ondulée un peu 

striée par transparence, couvert de poils argentés plus ou moins hérissés et débordant à la marge, gris 

noirâtre, brun sépia, centre plus sombre et marge pâlissant en gris brunâtre. Lames peu serrées, adnées 

à émarginées, ventrues, gris foncé, gris brun foncé à la fin avec des reflets roses. Stipe fibrilleux à 

squamuleux, fistuleux, 1-5 x 0,1-0,2 cm, couvert de poils bruns et donc d’aspect brunâtre, base 

strigueuse de longs poils brun jaunâtre. Chair mince, brunâtre, odeur et saveur non particulières. 

Spores plus ou moins elliptiques paraissant noduleuses, 14-18 x 8-11 µm ; Q = 1,5-2,1. Cheilocystides 

à extrémités globuleuses, pigment brun incrustant, pas de boucles. Forêts humides surtout de feuillus. 

TR. Crozon (JM). (10). N.B. Espèce facilement prise pour un petit Inocybe sur le terrain ! Cf. 

Entoloma dysthaloïdes à spores moins grandes. 

Entoloma dysthaloides Noordel. 

Chapeau 0,5-1,5 cm, campanulé puis conico-convexe, non hygrophane et pourtant strié, 

couvert de fibrilles argentées plus ou moins dressées au centre, brun foncé fuligineux, brun noirâtre. 

Lames moyennement serrées, ventrues, adnées à émarginées, gris brun foncé à reflets roses avec l’âge. 

Stipe fibrilleux, un peu fistuleux, base strigueuse de poils brun rouillé, 2-6 x 0,1-0,2 cm, finement 

floconneux de poils pâles puis brunâtres sur un fond brun noirâtre. Chair brun noirâtre, odeur et saveur 

non particulières. Spores noduleuses, 10,5-14 x 7-8,5 µm ; Q = 1,4-1,8. Cheilocystides à extrémités 

renflées parfois prolongée par un «doigt », pigment brun incrustant, pas de boucles. Sur le sol des 

forêts denses et sombres de feuillus hygrophiles. TR. Ploudalmézeau (dans la mousse sur sol humide 

dans un bois de prunelliers très dense et très sombre. AG). (10). 

Entoloma hirtum (Velen.) Noordel. 

Diffère de dysthaloides par son stipe presque glabre et sa venue dans les lieux calcaires clairs et ensoleillés. Non 

vue. 

Section VERSATILIA (Romagn.) Noordel. 

Chapeau fibrilleux à « chevelu ». Pigment incrustant dans la trame piléique et intracellulaire 

dans l’épicutis. Cheilocystides lagéniformes. 

Entoloma versatile (Fr. ex Gillet) Moser (= Nolanea versatilis Fr. ex. Gill.) 

Chapeau 1,5-3 cm, conique puis conico-convexe avec un mamelon, peu hygrophane, marge peu striée, glabre et 

brillant mais un peu fibrilleux au centre, brun olivacé, gris olivacé à reflets verdâtres. Lames espacées, ventrues, étroitement 

adnées, grises puis gris brunâtre à reflets roses. Stipe raide couvert de fibrilles argentées, base strigueuse, 3-5 x 0,2-0,3 cm, 

gris à tons olivâtres, brun foncé rougeâtre à la base, plus clair au sommet. Chair brun grisâtre, noirâtre vers la base du stipe, 

saveur et odeur non particulières. Spores hétérodiamétriques à 5-7 angles, 9-12 x 7-8,5 µm ; Q = 1,2-1,5. Cheilocystides

56 

lagéniformes, prolongées par un appendice en longue « tétine », pigment finement incrustant et intracellulaire, pas de 

boucles. Sur l’humus des forêts de feuillus. A rechercher car existe en Bretagne. 

Entoloma araneosum (Quélet) Moser (= Leptonia fulvostrigosa (Berk. & Br.) Orton ; Nolanea araneosa Quélet) 

Chapeau 1-4 cm, conico-campanulé puis conico-convexe à convexe avec un mamelon, non hygrophane, marge peu 

ou non striée, fortement fibrilleux radialement et parfois squamuleux au centre, gris argenté, gris souris, gris brunâtre, 

paraissant un peu plus pâle sous les fibrilles. Lames peu serrées, ventrues, adnées à émarginées, grises puis gris brun à tons 

roses. Stipe fibrilleux de fibrilles argentées vers la base, base strigueuse de poils grisâtres, 3-7 x 0,2-0,5 cm, gris à gris 

brunâtre pâle. Chair grisâtre, odeur et saveur peu agréable (subfarineuse ?). Spores hétérodiamétriques à 6-8 angles, 10-14 x 

7-8,5 µm ; Q = 1,4-1,8. Cheilocystides lagéniformes, prolongées par un appendice en longue « tétine », pigment incrustant et 

intracellulaire, pas de boucles. Calcicole. Sol riche de forêts de feuillus. Non vue. N.B. Aspect de Tricholoma terreum. 

Sous-Genre INOCEPHALUS Noordeloos 

Aspect mycénoïde ou inocyboïde à tricholomatoïde. Chapeau fibrilleux à squamuleux. 

Pigment intracellulaire. Boucles présentes ou non. Piléipelis formant un trichoderme ou un 

hyménoderme. 

Section INOCEPHALUS (Romagnesi) Noordel. 

Aspect inocyboïde par un revêtement fortement fibrilleux à squamuleux. Cheilocystides 

présentes. 

Entoloma lilacinoroseum M. Bon & Guinberteau 

Chapeau 1-3 cm, conique puis plan avec une papille, finement fibrilleux radialement, gris 

violacé, lilas (comme Mycena pura). Lames peu serrées, libres, blanchâtre, gris blanchâtre puis gris 

rosé pâle. Stipe fibrilleux, tomenteux à la base, 2-5 x 0,1-0,4 cm, blanc glauque. Chair fragile, 

concolore en surface sinon blanche, saveur et odeur faibles de farine. Spores irrégulières à 5-7 angles, 

7-10 x 5-7 µm ; Q = 1,2-1,6. Cheilocystides lécithiformes à tibiiformes, pigment intracellulaire, pas de 

boucles. Dans la mousse des forêts de feuillus (saules) sur sol très humide. TR. Ploumoguer bord d'un 

étang (JS), 10/2003. (10-11). 

Section STAUROSPORA (Largent & Thiers) Noordel. 

Spores de type « cuboïde ». 

Entoloma conferendum (Britz.) Noordel. (= Rhodophyllus staurosporus (Bres.) Lange ; 

Nolanea pasqua (Pers.) Quélet ss Britz.) 

Chapeau 2-6 cm, conique à hémisphérique puis convexe à plan-convexe avec un umbo plus 

ou moins net, hygrophane, marge striée, lisse sauf le centre un peu ruguleux, brun bistre, gris brunâtre, 

brun jaune, sépia, brun rougeâtre, plus sombre au centre, pâlissant fortement en séchant. Lames assez 

espacées, émarginées à libres, ventrues, brunâtre très pâle puis roses et enfin brun rose. Stipe fragile, 

parfois un peu tordu, strié longitudinalement de fibrilles argentées bien nettes, sommet pruineux, base 

un peu bulbeuse et tomenteuse, blanche, 2-8 x 0,2-0,6 cm, brun jaunâtre, gris brunâtre sous les 

fibrilles. Chair gris brunâtre ou gris jaunâtre pâles, odeur plus ou moins nette de farine, saveur de 

farine rance. Spores « cuboïdes » (en deux cubes emboités) paraissant cruciformes ou étoilées en 

coupe optique, 8-13 x 7-13 µm ; Q = 1,0-1,6. Pas de cystides, pigment brun intracellulaire, pas de 

boucles. Pelouses, prairies humides, jusque dans les tourbières. C. Partout. (08-11). 

N.B. Espèce commune mais très variable ce qui a généré de très nombreuses formes ou variétés. Une 

seule est reconnue par NOORDELOOS, la var. pusillum, mais pour conserver la tradition des 

mycologues français nous citerons également quelques autres variétés, même si elles ne sont pas 

toutes reconnues internationalement. 

Entoloma conferendum var. pusillum (Velen.) Noordel. (= Rhodophyllus xylophilus Lange) 

Chapeau 1-1,5 cm, plan-convexe vite étalé, très hygrophane et très strié, lisse sauf au 

centre, brun jaunâtre, brun rougeâtre, pâlissant seulement à la marge. Stipe 2-5 x 0,1-0,2 cm. 

Acidocline. Sur le bois très pourri de feuillus (bouleau, peuplier, saule, aulne, …). R. Morlaix, Brest. 

(09-10). Ne diffère du type que par sa petite taille et sa croissance sur bois très pourri.

57 

Entoloma conferendum var. rickenii (Romagn.) Bon & Courtec. 

Chapeau sombre, stipe grêle et non bulbeux, inodore. Marais. TR. Huelgoat. 

Entoloma conferendum var. platyphyllum (J. Favre) P. A. Moreau 

(= Rhodophyllus staurosporus var. platyphyllus Romagn. & Favre) 

Chapeau convexe, lames larges et ventrues débordant la marge du chapeau. Spores un peu plus grandes 

en moyenne. Tourbières à sphaignes ou aulnaies acidoclines. Non vue. 

Entoloma rhombisporum (Kühner & Boursier) Horak 

Diffère de Entoloma conferendum par son chapeau très strié, brun jaunâtre pâlissant, son stipe lisse jaunâtre, ses 

spores cubiques apparaissant quadrangulaires en coupe optique, ses cheilocystides lagéniformes et ses boucles. Tendances 

montagnardes. Mousses humides et sphaignes. Non vue. 

Section PHLEBOPHORA Noordel. 

Chapeau veiné comme un Pluteus. Présence de cheilocystides et de boucles. 

Entoloma kitsii Noordel. 

Chapeau 1-5 cm, finement veiné radialement, bronze brunâtre. Odeur et saveur de farine. Spores elliptiques à 5-8 

angles, 9-11 x 6-7 µm. Cheilocystides cylindriques et flexueuses. Sous les arbres des dunes. Non vue. N.B. Très rare 

représentant européen d’espèces exotiques. 

Section EROPHILA (Romagnesi) Noordel. 

Aspect tricholomoïde avec un chapeau fibrilleux à squamuleux radialement. Spores à angles 

nombreux. Boucles présentes. 

Entoloma plebejum (Kalchbr.) Noordel. (= Entoloma erophilum Fr.) 

Chapeau 1-4 cm, conique puis campanulé enfin convexe ou étalé avec un large mamelon, non hygrophane, marge 

infléchie au début, non striée, fibrilleux à rimeux radialement à reflets micacés, parfois tomenteux au centre, brun sépia, 

grisâtre, gris brunâtre foncé assez homogène avec beaucoup de grisâtre. Lames assez espacées, étroitement adnées à libres, 

triangulaires à ventrues, plus ou moins veinées, grisâtres puis gris rosé. Stipe plus ou moins tordu et comprimé, fibrilleux à 

strié, base tomenteuse blanche, 3-10 x 0,3-0,9 cm, gris, gris brunâtre pâles. Chair fibreuse mais cassante, brun foncé en 

surface, blanchâtre ailleurs, odeur et saveur faibles de farine. Spores hétérodiamétriques, noduleuses, 10-14 x 7-11 µm ; Q = 

1,1-1,7. Cheilocystides rares et alors fusiformes à lagèniformes, pigment brun intracellulaire, boucles présentes. Tendances 

calcicoles. Forêts, jardins, dunes boisées. Printanier. A rechercher car existe en Bretagne. N.B. Evoque un peu Tricholoma 

terreum ! 

Section CALLIDERMA (Romagnesi) Noordel. 

Chapeau pruineux, tomenteux ou velouté. Cuticule formée de cellules clavées à globuleuses. 

N.B. Un seul et rare représentant en Europe de cette section renfermant surtout des espèces tropicales. 

Entoloma henrici Horak & Aeberhardt 

Espèce au chapeau de 3-6 cm, brun pâle entièrement pruineux à velouté et ressemblant à un Dermoloma. Spores 9- 

11 x 7,5-10 µm. Pas de cystides ni de boucles, pigment brun intracellulaire. Prairies. Non vue. 

Sous-Genre TRICHOPILUS (Romagnesi) Noordeloos 

Espèces en général robustes et d’aspect tricholomoïde. Chapeau conique et mamelonné, 

radialement fibrilleux à squamuleux. Cheilocystides et boucles présentes. 

Section LEPTONIDEI (Fr.) Quélet 

Mêmes caractéristiques que le Sous-Genre. 

Entoloma jubatum (Fr. : Fr.) Karsten 

Chapeau 2-6 cm, conique puis rapidement plan-convexe avec un large mamelon, non 

hygrophane, marge non striée, finement velouté dans la jeunesse devenant plus ou moins finement 

fibrilleux au centre ensuite, colorations uniformes : gris brunâtre foncé, brun rougeâtre foncé, noirâtre. 

Lames espacées à peu serrées, profondément émarginées à libres, ventrues, sombres : gris brun 

brunâtre puis chocolat à reflets roses. Stipe progressivement renflé vers la base, fibrilleux 

longitudinalement et plus ou moins poudré, 3-9 x 0,3-0,8 cm, couvert de fibrilles brun grisâtre à brun

58 

rougeâtre devenant blanchâtre vers la base. Chair concolore en surface, plus pâle et grisâtre en 

profondeur, saveur et odeur non caractéristiques. Spores hétérodiamétriques à 6-9 angles bien nets, 7- 

10 x 5,5-7,5 cm ; Q = 1,2-1,7. Cheilocystides lécithiformes, parfois un peu renflées, à sommet capité, 

pigment brun intracellulaire, boucles abondantes. Prairies, landes, même dans les dunes. R. Morlaix 

(Crouan), Huelgoat, Locquirec. (09-10). Cf. Entoloma elodes aux lames blanchâtres au moins dans la 

jeunesse. 

Entoloma fuscotomentosum F. H. Möller 

Diffère de Entoloma jubatum par son aspect plus grêle et plus élancé, son chapeau plus squamuleux et plus pâle, 

l’arête des lames blanchâtre et le pied strié de fibrilles argentées. Sur sols pauvres et acides à callunes et Salix repens des 

régions de l’Atlantique nord. Non vue mais il existe des conditions favorables à la présence de cette espèce en Bretagne nord. 

Entoloma elodes (Fr.) Kummer (= Rhodophyllus helodes (Fr.) Romagnesi) 

Chapeau 3-7 cm, conique puis convexe avec un mamelon, parfois un peu déprimé, un peu 

hygrophane, marge non ou peu striée, tomenteux à fibrilleux mais glabre dans la vieillesse, gris 

brunâtre sombre, brun rougeâtre sombre à reflets pourpres ou violacés, faiblement pâlissant en 

séchant. Lames peu serrées, adnées à émarginées, un peu ventrues, blanchâtres puis roses et enfin brun 

rose, arêtes irrégulières. Stipe parfois un peu tordu, strié de fibrilles argentées vers le bas, base 

tomenteuse blanche, 2-8 x 0,3-0,8 cm, brun pâle, plus clair encore vers le bas. Chair assez fragile, 

brunâtre très pâle, odeur et saveur de farine rance. Spores à 5-8 angles irréguliers, 9-12 x 7-9 µm ; Q = 

1,2-1,6. Cheilocystides clavées à lagéniformes à sommet capité, pigment brun intracellulaire, boucles 

présentes. Acidophile. Lieux très humides, sphaignes. R. Morlaix, Crozon, Huelgoat. (09-10). N.B. 

Cette espèce est signalée, avec juste raison, comme en danger, en raison de la disparition de son 

habitat typique. Cf. Entoloma fuscomarginatum à arêtes des lames colorées en brunâtre et Entoloma 

jubatum à lames blanchâtres au début. 

Entoloma fuscomarginatum (P.D. Orton) Moser 

Chapeau 2-6 cm, conique à campanulé puis plan-convexe avec un petit mamelon, hygrophane 

mais non strié, lisse ou avec de fines fibrilles radiales apprimées, brun foncé, brun noirâtre, pâlissant 

en séchant. Lames peu serrées, adnées à un peu émarginées, parfois veinées, gris pâle puis gris rosé, 

arêtes fimbriées de brunâtre. Stipe parfois tordu, fibrilleux à strié, 3-6 x 0,3-0,7 cm, gris brunâtre pâle, 

base blanchâtre à jaunâtre. Chair blanchâtre à brunâtre très pâle, odeur et saveur de farine. Spores 

hétérodiamétriques à 6-8 angles, 9-12 x 7-9 µm ; Q = 1,2-1,6. Cheilocystides clavées à lagéniformes à 

extrémités capitées, pigment brun intracellulaire, boucles abondantes. Sols humides à callunes jusque 

dans les sphaignes. TR. Brasparts. (10). Cf. Entoloma elodes à arêtes des lames non colorées. 

Entoloma porphyrophaeum (Fr.) Karsten 

Chapeau 4-14 cm, conique puis convexe enfin plan avec un mamelon, non hygrophane, marge 

un peu enroulée au début, plus ou moins régulière, non striée, finement fibrilleux radialement au début 

et devenant plus ou moins tomenteux à subsquamuleux, brun à reflets pourpres, un peu pâlissant 

seulement vers la marge. Lames espacées, libres, ventrues, blanc crème puis roses enfin brun rosé, 

arêtes dentées à érodées. Stipe renflé progressivement vers la base, fistuleux, 4-17 x 0,5-2 cm, couvert 

de fibrilles brun pourpre vers le haut progressivement blanc plus ou moins jaunâtre vers la base. Chair 

épaisse, ferme, concolore en surface sinon blanchâtre, odeur non spécifique, saveur un peu de noix. 

Spores irrégulièrement anguleuses, 8-12 x 6-8 µm ; Q = 1,2-1,7. Cheilocystides clavées à 

lagéniformes, capitées, pigment brun intracellulaire, boucles abondantes. Prairies maigres peu 

entretenues sur sols pauvres et envahis par les genêts. R. Huelgoat, Crozon, Landévennec. (09-10). 

Entoloma scabiosum (Fr.) Quélet 

Chapeau 2-8 cm, conico-convexe puis plan-convexe avec un mamelon, non hygrophane, marge non striée, 

entièrement couvert de fibrilles grossières et de squamules brun noirâtre à brun sombre sur fond brun grisâtre pâle. Lames 

peu serrées, émarginées, ventrues, blanchâtres puis gris rosé enfin brunâtre rosé, arêtes serrulées. Stipe progressivement 

épaissi vers la base, ridé, fortement fibrilleux à strié de fibrilles sombres, base blanche tomenteuse, 3-10 x 0,3-1,2 cm, 

grisâtre sous les fibrilles brun noirâtre. Chair fragile, concolore en surface blanchâtre ailleurs, odeur et saveur non 

particulières. Spores hétérodiamétriques à 5-7 angles, 7-9 x 5,5-7 µm ; Q = 1,1-1,4. Cheilocystides lécithiformes à 

tibiiformes à tête plus ou moins capitée ou monoliforme, pigment brun intracellulaire abondant, boucles absentes. Forêts 

moussues de feuillus. A rechercher car existe en Bretagne.

59 

Sous-Genre ALBOLEPTONIA (Largent & Benedict) Noordel. 

Espèces d’aspect omphaloïde à collybioïde. Revêtement soyeux pâle : blanc, blanc jaunâtre, 

blanc rosé. Cutis faisant la transition vers un trichoderme et formé d’hyphes souvent clavées aux 

extrémités. 

Section CANDIDA (Romagnesi) Noordel. 

Pileipellis sans poils capités. 

Entoloma sericellum (Fr. : Fr.) Kummer (= Rhodophyllus carneoalbus (With.) Quélet ; 

Eccilia carneoalba (Fr. : Fr.) Quélet) 

Chapeau 0,5-3 cm, hémisphérique à campanulé puis convexe et un peu déprimé au centre, non 

hygrophane, marge non striée, finement tomenteux à un peu fibrilleux au centre, soyeux, blanc avec le 

centre jaunâtre ou jaune ocracé. Lames assez espacées, plus ou moins adnées, blanches puis rose pur. 

Stipe cylindrique, plus ou moins glabre, 2-6 x 0,2-0,4 cm, blanc mais pouvant se teinter de jaunâtre. 

Chair mince blanche à blanc jaunâtre, saveur non particulière, odeur d’herbe plus ou moins farineuse. 

Spores à 5-8 angles, 8-11,5 x 6-9 µm ; Q = 1,1-1,5. Cheilocystides de grande taille, subcylindriques à 

fusiformes, pigment intracellulaire pâle et peu visible, boucles abondantes Prairies pauvres mais aussi 

dans l’herbe des forêts. PC. Crozon, Landévennec, Landunvez, Huelgoat, Fréau, Carhaix, Châteaulin, 

Châteauneuf du Faou, Ploudalmézeau, Morlaix, Carnoët, … (09-11). Cf. Entoloma percandidum à 

chapeau très strié et lisse. 

Entoloma percandidum Noordel. (= Rhodophyllus omphaliformis Romagnesi in K. & R.) 

Chapeau 0,5-1 cm, convexe et plus ou moins tronqué mais rarement déprimé, hygrophane, 

marge onduleuse fortement striée (3/4 du rayon), lisse et satiné, blanc brillant avec parfois des reflets 

jaunes. Lames épaisses, espacées, plus ou moins adnées, segmentiformes, blanches puis roses. Stipe 

soyeux, 2,5-4,5 x 0,1-0,2 cm, blanc parfois à reflets jaunes. Chair très mince, fragile, saveur et odeur 

non caractéristiques. Spores à 6-10 angles, 7-10 x 5,5-7 µm ; Q = 1,2-1,6. Pas de cystides, boucles 

présentes dans l’hyménium. Prairies ou bois humides, marécages asséchés peu acides. TR. 

Landévennec, Crozon (JM). (10). N.B. Aspect d’Hemimycena ou de Delicatula. Cf. Entoloma 

sericellum à chapeau non strié et plus fibrilleux. 

Section CEPHALOTRICHA Noordel. 

Piléopelis à éléments capités (piléocystides), pas de boucles. 

Entoloma cephalotrichum (Orton) Noordel. (= Rhodophyllus molliusculus (Quélet) Romagnesi. Interp. erronée) 

Chapeau 0,5-1,5 cm, convexe puis aplani, centre papillé ou déprimé, hygrophane, marge striée, glabre à soyeux, 

blanc pur. Lames adnées à subdécurrentes, segmentiformes, blanches puis roses, arêtes érodées. Stipe lisse à un peu pruineux 

au sommet, 1-3 x 0,1-0,2 cm, blanc à base crème jaunâtre. Chair membraneuse, très fragile, blanche, odeur forte de farine, 

saveur rance. Spores à 5-7 angles et dièdre basal, 8-12,5 x 6-7,5 µm ; Q = 1,3-1,7. Pas de cystides, pas de pigment dans le 

piléus, pas de boucles, hyphes du piléus et du stipe à éléments capités. Tendances hydrophiles. Bois, parcs. Non vue mais 

passe inaperçue par son aspect de Delicatula.

60 

Sous-Genre LEPTONIA (Fr.) Noordel. 

Espèces présentant le plus souvent un aspect collybioïde avec un chapeau non ou peu 

hygrophane, fibrilleux à squamuleux et des colorations souvent vives (bleues, vertes, roses, etc.). 

Pigment intracellulaire, boucles présentes ou absentes. Sous-Genre difficile car les espèces, parfois 

très voisines, sont diversement interprétées. 

Section LEPTONIA (Fr. : Fr.) Noordel. 

Stipe fibrilleux à squamuleux, piléipellis formant un trichoderme à hyphes cylindriques à 

clavées. Boucles présentes dans l’hyménium. Tendances lignicoles pour certaines espèces. 

Entoloma euchroum (Pers. : Fr.) Donk (= Leptonia euchroa (Pers. : Fr.) Kumm.) 

Chapeau 1-4 cm, hémisphérique puis convexe, centre un peu ombiliqué parfois, non 

hygrophane, marge non striée enroulée au début, tomenteux puis finement squamuleux avec des 

squamules dressées au centre, bleu violacé devenant brunâtre avec des reflets violacés au centre. 

Lames adnées, plus ou moins ventrues, bleues, bleu violacé, violacé à reflets roses puis violet brunâtre, 

arêtes fimbriées paraissant plus sombres. Stipe raide, plus ou moins courbe, fibrilleux à squamuleux et 

à reflets soyeux, base tomenteuse blanche, 2-7 x 0,2-0,6 cm, bleu violacé brunissant vers la base. Chair 

bleu violacé en surface, plus pâle au centre et même blanchâtre, odeur aromatique suave et agréable 

(de violette ? de certains inocybes ? de Lepista nuda), saveur peu agréable (de savon ?). Spores 

hétérodiamétriques à 5-7 angles, 9-11,5 x 6-8 µm ; Q = 1,1-1,6. Cheilocystides abondantes, 

cylindriques à clavées, pigment brun violacé intracellulaire rarement incrustant dans le piléipellis, 

boucles abondantes. Sur le bois mort de feuillus, les souches, dans les forêts humides en particulier sur 

les souches pourries d’aulnes. TR. Douarnenez. (10). Cf. Entoloma dichroum à lames blanches au 

début. 

Entoloma dichroum (Pers. : Fr.) Kummer 

Chapeau 1-4 cm, conico-convexe puis s’étalant partiellement et alors tronqué ou avec un mamelon bas, non 

hygrophane, marge infléchie non striée, fibrilleux et devenant squamuleux à squamules plus ou moins hérissées vers le 

centre, bleu violacé pourpre, bleu un peu brunâtre avec l’âge. Lames assez espacées, adnées, ventrues, rarement veinées, 

blanches puis roses enfin rose brunâtre. Stipe fibrilleux à strié, squamuleux, plus ou moins hérissé au sommet, base 

tomenteuse blanche, 2-6 x 0,2-0,6 cm, bleu foncé, gris bleuté à reflets violacés (tons différents du chapeau). Chair concolore 

en surface, gris bleuté pâle en profondeur, odeur faible subfarineuse, saveur peu agréable. Spores à 6-8 angles, 9,5-12 x 7-9,5 

µm ; Q = 1,2-1,7. Cheilocystides cylindriques à lagéniformes, quelquefois septées à coralloïdes, pigment bleu violacé 

intracellulaire, boucles abondantes. Tendances calcicoles. Sur l’humus rarement sur le bois très pourri. Non vue. Cf. 

Entoloma euchroum à lames bleu violacé au début. 

Entoloma tjallingiorum Noordel. (= Rhodophyllus dichrous ss Romagn., Lange, K. & M., auct.) 

Chapeau 2-8 cm, conique à hémisphérique, puis convexe et aplani avec un mamelon (rarement 

creusé au centre), non hygrophane, marge infléchie et onduleuse non striée, fibrilleux à fortement 

squamuleux, gris brunâtre à reflets bleu violacé, marge parfois violacée au début. Lames assez 

espacées, ventrues et parfois épaisses et veinées, blanches puis rose sale, arêtes irrégulières. Stipe 

complètement fibrilleux et squamuleux avec des squames hirsutes brun violacé vers le sommet, base 

tomenteuse blanche, 3-10 x 0,3-1,2 cm, gris bleu, gris violacé, bleu foncé surtout vers le sommet. 

Chair bleuâtre en surface, plus pâle en profondeur, saveur un peu amère, odeur non significative. 

Spores à 6-9 angles irréguliers, parois minces, 9-11 x 6-7 µm ; Q = 1-2-1,4. Cheilocystides 

cylindriques à un peu lagéniformes, pigment brun intracellulaire, parfois incrustant, boucles 

abondantes. Sur le bois très pourri (chêne, bouleau, hêtre). Cette espèce existe dans le Finistère mais 

l’origine des récoltes (sous le nom de dichroum) nous est restée inconnue (Huelgoat ?). (09-10). Cf. 

Entoloma euchroum à lames bleu violacé au début. 

N.B. Entoloma dichroum et Entoloma tjallingiorum sont parfois considérées comme une seule et 

même espèce par certains auteurs (sous le nom de Entoloma dichroum) mais la première diffèrerait par 

ses colorations plus vives du chapeau et ses spores un peu plus grandes, elle serait également 

beaucoup plus rare.

61 

Entoloma lampropus (Fr. : Fr.) Hesler (= Leptonia lampropus (Fr. : Fr.) Quélet) 

Chapeau 1-4 cm, conique puis convexe à centre arrondi, non hygrophane, marge infléchie non striée, fibrilleux à 

squamuleux avec des squames dressées au centre, brun noirâtre foncé à noirâtre surtout au centre, pâlissant. Lames assez 

espacées, blanches puis gris rosé brunâtre. Stipe fibrilleux, strié de fibrilles bleutées sur fond gris acier, base tomenteuse 

blanche, 4-8 x 0,2-0,5 cm, sommet bleu foncé, base bleutée à blanchâtre. Chair concolore en surface, odeur et saveurs non 

spécifiques. Spores hétérodiamétriques à 6-9 angles irréguliers, 8,5-11,5 x 6-8,5 µm. Pas de cheilocystides, pigment brun 

intracellulaire, boucles présentes. Tendances calcicoles. Prairie ou herbe des forêts claires. Non vue. Cf. Entoloma placidum. 

Entoloma placidum (Fr. : Fr.) Noordel. (= Leptonia placida (Fr.) Kum.) 

Chapeau 2-4 cm, conique puis plan-convexe à centre un peu déprimé, non hygrophane, marge infléchie au début 

non striée, finement squamuleux partout mais surtout au centre, gris foncé à gris brunâtre. Lames peu serrées, adnées à 

émarginées, blanches puis roses. Stipe un peu radicant finement pruineux au sommet, finement strié d’argenté en dessous, 3- 

6 x 0,2-0,4 cm, indigo, gris bleuté, base plus claire. Chair à odeur et saveur de farine. Spores hétérodiamétriques à 6-8 angles, 

8-11 x 6-7 µm ; Q = 1,2-1,6. Pas de vraies cheilocystides mais des basidioles vacuolisées, pigment brun intracellulaire, 

boucles présentes. Tendances calcicoles. Terrestre ou lignicole dans les forêts de hêtres. Non vue. 

Section GRISEORUBIDA (Romagnesi) Noordel. 

Chapeau conique à campanulé puis concave et ombiliqué, fibrilleux à squamuleux 

radialement. Pileipelis trichodermique à éléments renflés. Pigment intracellulaire, cheilocystides et 

boucles présentes. 

Sous-Section GRISEORUBIDA Noordel. 

Grandes spores de plus de 10 µm. Cheilocystides de grande taille, fusiformes à lagéniformes. 

Entoloma griseorubidum Kühner ex Noordel. (= Eccilia griseorubella Lasch) 

Chapeau 2-4 cm, convexe puis déprimé à ombiliqué au centre (aspect clitocyboïde), non ou peu hygrophane, marge 

enroulée non striée, finement fibrilleux à squamuleux au centre, soyeux brillant au sec, gris brunâtre. Lamelles assez 

espacées, adnées à subdécurrentes par une dent, ventrues, blanches puis roses. Stipe fibrilleux à strié surtout vers la base 

d’aspect mat ailleurs, base tomenteuse blanche, 2-7 x 0,2-0,5 cm, gris brunâtre à brun jaunâtre. Chair brunâtre en surface, 

blanchâtre ailleurs, odeur et saveur non caractéristiques. Spores hétérodiamétriques à cuboïdes à 5-9 angles et un dièdre 

basal, 10-14 x 8-11,5 µm ; Q = 1,1-1,5. Cheilocystides de grande taille, lagéniformes à sommet plus ou moins allongé, 

pigment brun intracellulaire à aspect de granules réfringents, boucles abondantes seulement dans l’hyménium. Forêts. Non 

vue. 

Entoloma cocles (Fr.) Noordel. 

Chapeau 1-2 cm, conique à sommet tronqué puis s’étalant (peu) avec un centre ombiliqué (aspect en « capuchon »), 

hygrophane, marge striée plus ou moins crénelée, soyeux, brun noirâtre pâlissant vers la marge. Lames espacées, adnées à 

émarginées, ventrues, grisâtre pâle puis rose sale et enfin brunâtre rosé, arêtes fimbriées. Stipe un peu fistuleux, lisse et 

satiné, 2-4 x 0,1-0,2 cm, gris brun pâle, gris de corne d’aspect hyalin. Chair mince, brunâtre en surface, odeur et saveur 

faiblement subfarineuses. Spores plus ou moins cuboïdes ou alors à 5-9 angles, 10-14 x 8-10,5 µm ; Q = 1,1-1,4. 

Cheilocystides lagéniformes à lécithiformes à sommet plus ou moins capité, pigment brun intracellulaire, boucles présentes. 

Tendances calcicoles. Prairies. Non vue mais semble exister. 

Sous-Section PARVISPORAE Noordel. 

Spores de moins de 10 µm de long. 

Espèces septentrionales non vues. 

Section RHAMPHOCYSTOTAE (Largent) Noordel. 

Cheilocystides fusiformes à lagéniformes avec un sommet en forme de rostre. 

Espèces septentrionales non vues.

62 

Section CYANULA (Romagnesi) Noordel. 

Espèces collybioïdes à omphaloïdes à chapeau plus ou moins squamuleux, surtout au centre. 

Colorations en général vives : rose, bleu, rouge, vert, violet,… Pas de boucles, même aux basides. 

Pigment intracellulaire, trame avec parfois des granules ou des globules brillants. 

N.B. Cette section qui renferme de magnifiques espèces est très difficile en raison d’une synonymie 

confuse. Cette difficulté est en partie due aux variations d’aspect et de coloration en fonction de l’âge 

ou de l’état des individus récoltés. 

Stirpe d' Entoloma serrulatum 

Arêtes des lames fimbriées à serrulées de bleu noirâtre par des bouquets de cheilocystides 

remplies d’un pigment intracellulaire. 

Entoloma serrulatum (Fr. : Fr.) Hesler (= Leptonia serrulata (Fr. : Fr.) Kum.) 

Chapeau 1-4 cm, hémisphérique à conico-convexe, puis plan convexe avec le centre déprimé 

ou ombiliqué, non hygrophane, marge infléchie plus ou moins onduleuse non striée, très finement 

squamuleux surtout au centre (aspect feutré), marge fibrilleuse laissant voir la trame blanchâtre de la 

chair, bleu noirâtre, bleu gris, bleu violacé, marge devenant plus pâle et centre brunâtre dans la 

vieillesse. Lames assez espacées, adnées à un peu décurrentes, arquées, parfois veinées, blanc bleuté 

dans la jeunesse puis bleu gris rosé, arêtes serrulées de bleu noirâtre. Stipe pas vraiment lisse mais 

fibrilleux de bleu, base tomenteuse blanche, 2-6 x 0,2-0,4 cm, bleu noirâtre à bleu violacé pâlissant en 

gris bleu. Chair concolore en surface, gris bleuté pâle en profondeur, saveur un peu rance, odeur 

aromatique (de parfum floral) plus ou moins forte. Spores hétérodiamétriques à 5-7 angles, 9-12 x 6,5- 

8 µm ; Q = 1,2-1,6. Cheilocystides cylindriques à clavées à pigment bleu intracellulaire, pigment bleu 

intracellulaire, pas de boucles. Vient un peu partout sans qu’il soit possible de définir des formes 

particulières en fonction de l’habitat. PC. Crozon, Morlaix (déjà signalé par Crouan), Porspoder, 

Huelgoat. (09-11). 

Entoloma serrulatum f. atrides (Lasch. : Fr.) Noordel. 

Espèce d’aspect omphaloïde au chapeau infundibuliforme. TR. Huelgoat. (10). 

Entoloma serrulatum var. nigrovenosum Courtecuisse 

Chapeau 1-2 cm, convexe parfois un peu papillé, marge un peu dentée, revêtement non squamuleux mais 

ridulé, noir à bleu noir, peu décolorant en séchant et devenant bistre noirâtre (noir en herbier). Lames peu serrées, échancrées, 

ventrues, gris foncé au début avec des reflets bleu noir, arêtes ponctuée de noirâtre. Stipe poli, 2-3,5 x 0,15-0,2 cm, gris 

bleuté sombre, base blanche. Chair gris foncé, pâlissant en séchant. Spores hétérodiamétriques à 5-6 angles, 9-10,5 x 6-7 µm. 

Cheilocystides formées d’articles courts à pigment intracellulaire bleu noir, pas de pleurocystides. Pas de boucles. Pelouses 

moussues. Non vue mais variété décrite de Pleumeur-Bodou (22). 

Entoloma querquedula (Romagnesi) Noordel. (= Leptonia querquedula (Romagnesi) Orton) 

Chapeau 1-5 cm, conico-convexe à hémisphérique, plus ou moins tronqué, puis convexe et ombiliqué, non 

hygrophane, marge non striée, infléchie, revêtement tomenteux à fibrilleux, squamuleux au centre, brun noirâtre, brun foncé 

pâlissant en brun clair, centre bleu olivâtre, gris bleu vert obscur. Lames émarginées à adnées, grisâtres à reflets bleutés puis 

gris rosé, arêtes serrulées de bleu devenant brunâtres dans la vieillesse. Stipe glabre, base tomenteuse blanche, 2-7 x 0,2-0,6 

cm, bleu gris puis bleu olivacé enfin glauque. Chair concolore en surface, pâle en profondeur, odeur et saveur non 

caractéristiques. Spores hétérodiamétriques à 5-7 angles, 8,5-10,5 x 6-8 µm ; Q = 1,2-1,7. Cheilocystides cylindriques à 

clavées avec un pigment bleu intracellulaire, pigment bleu intracellulaire, pas de boucles. Tendances calcicoles. Dans la 

mousse des prairies ou des forêts. Non vue (existe en 35). 

Entoloma carneogriseum (Berk. & Br.) Noordel. 

Chapeau 1-2 cm, convexe puis ombiliqué, hygrophane, marge infléchie striée, radialement fibrilleux, centre un peu 

squamuleux, brun jaunâtre, brun rosé, marge bleutée dans la jeunesse. Lames peu serrées, adnées à décurrentes, blanches à 

blanc bleuté puis gris rosé, arêtes serrulées gris bleuté foncé. Stipe glabre, base tomenteuse blanche, 2-5 x 0,1-0,2 cm, gris 

bleuté puis gris jaunâtre. Chair concolore en surface, blanchâtre en profondeur, saveur et odeur non caractéristiques. Spores 

hétérodiamétriques à 5-7 angles, 9-12 x 6-8,5 µm ; Q = 1,3-1,7. Cheilocystides cylindriques à clavées à pigment bleu 

intracellulaire, pigment bleu intracellulaire, pas de boucles. Prairies pauvres. Non vue. 

Entoloma caesiotinctum (Kühner) Noordel. 

Chapeau 1-4 cm, hémisphérique puis convexe à plan-convexe, centre ombiliqué, peu 

hygrophane, marge enroulée au début, striée et finement squamuleuse, revêtement radialement 

fibrilleux et comme moucheté de noirâtre, soyeux par le sec, brun foncé, brun rougeâtre, brunâtre, 

brun jaunâtre avec des colorations bleues vers la marge dans la jeunesse. Lamelles peu serrées, adnées

63 

à émarginées, blanc bleuté puis gris rosé, arêtes serrulées de bleu noirâtre. Stipe lisse ou finement 

fibrilleux vers la base, base tomenteuse blanche, 2-8 x 0,2-0,5 cm, gris brun, jaune brun à tons bleutés 

dans la jeunesse seulement, pâlissant. Chair brunâtre en surface du chapeau, grisâtre ailleurs, odeur et 

saveurs indistinctes. Spores hétérodiamétriques à 5-7 angles, 8,5-11,5 x 6,5-7,5 µm ; Q = 1,2-1,8. 

Cheilocystides cylindriques à clavées à pigment bleu intracellulaire, pigment bleu intracellulaire dans 

le chapeau, pas de boucles. Tendances acidophiles. Prairies humides jusque dans les sphaignes. TR. 

Brasparts. (09-10). 

Stirpe d'Entoloma chalybaeum 

Chapeau et stipe bleus. Lames bleues dans la jeunesse, arêtes concolores ou brunâtres. 

Entoloma chalybaeum var. chalybaeum (Fr. : Fr.) Noordel. (= Leptonia chalybea (Fr. : Fr.) Quélet) 

Chapeau 1-4 cm, conico-campanulé parfois tronqué puis plan-convexe plus ou moins déprimé 

au centre, non ou peu hygrophane, marge infléchie, non ou peu striée, tomenteux puis finement 

squamuleux au centre, brillant au sec, noir bleuté, bleu, indigo, bleu nuit au centre, plus pâle à la 

marge, brun violacé dans la vieillesse. Lames peu serrées, émarginées à libres, ventrues, plus ou moins 

veinées, gris bleu, bleues puis bleues à reflets rosés, arêtes parfois ponctuées de brun. Stipe plus ou 

moins flexueux, comprimé avec un sillon longitudinal, lisse sauf le sommet pruineux, base tomenteuse 

blanche, 2-6 x 0,2-0,4 cm, bleu foncé, bleu indigo, pâlissant en bleu gris glauque. Chair bleue dans le 

cortex, bleu pâle à blanchâtre ailleurs, odeur indistincte, saveur un peu amère. Spores 

hétérodiamétriques à 5-9 angles, 9-12 x 6-8,5 µm ; Q = 1,2-1,7. Cheilocystides cylindriques à clavées, 

pigment bleu intracellulaire, pas de boucles. Dans la mousse des prairies. AR. Crozon, Morlaix 

(Crouan), Argenton, Ploudalmézeau, Le Conquet, Brest. (09-11). 

Entoloma chalybaeum var. lazulinum (Fr.) Noordel. 

(= Rhodophyllus lazulinus (Fr.) Quélet ; Entoloma lazulinum (Fr.) Noordel.) 

Chapeau plus strié (surtout par transparence) et moins squamuleux et stipe poli. AR. 

Crozon, Morlaix, Brest. (9-11). N.B. Cette variété est parfois traitée comme une espèce. 

Entoloma cruentum (Quél.) Noordel. 

Comme Entoloma chalybeum mais la base du pied est rougissante. Arêtes des lames fertiles sans cheilocystides. 

Prairies et landes moussues. Non vue. 

Stirpe d'Entoloma cyanulum 

Chapeau bleu fortement strié par transparence, squamuleux seulement au centre. Stipe bleu. 

Lames blanches au début. 

Entoloma cyanulum (Lasch : Fr.) Noordel. (= Leptonia cyanula (Lasch : Fr.) Sacc.) 

Chapeau 0,5-1 cm, conique puis convexe, papillé ou un peu creusé au centre, hygrophane, marge longuement striée, 

lisse à faiblement fibrilleux sauf le centre finement squamuleux, gris bleu, gris violacé, brun violacé, pâlissant. Lames assez 

espacées, étroitement adnées à libres, ventrues, blanches puis roses à reflets bleutés, arêtes partiellement brunes. Stipe lisse, 

tomenteux de blanc à la base, 2-5 x 0,1-0,2 cm, bleu, gris bleu. Chair bleue en surface, plus pâle en profondeur, odeur et 

saveur non significatives. Spores à 6-9 angles, 11-15 x 7-11 µm ; Q = 1,2-2. Cheilocystides cylindriques à clavées, pigment 

bleu intracellulaire, pas de boucles. Prairies moussues jusque dans les sphaignes. Non vue. 

Entoloma pseudocoelestinum Arnolds (= Rhodophyllus coelestinus ss K. & R. interp. erronée) 

Chapeau 1-4 cm, conico-convexe puis convexe, centre un peu déprimé, marge infléchie, un peu hygrophane, strié 

par transparence, finement squamuleux surtout au centre, brun violacé, violacé noirâtre, devenant gris brunâtre à reflets 

violacés. Lames peu serrées, adnées à émarginées, blanchâtres puis rosâtres. Stipe lisse sauf le sommet pruineux, base 

tomenteuse blanche, 2-4 x 0,1-0,3 cm, bleu d’acier, gris bleu violacé, devenant grisâtre. Chair bleue dans le stipe, brun 

violacé dans le chapeau, odeur et saveur non significatives. Spores hétérodiamétriques à 5-7 angles, 8-11 x 5,5-8,5 µm ; Q = 

1,2-1,6. Pas de cheilocystides (arêtes des lames fertiles), pigment intracellulaire, pas de boucles. Prairies humides ou landes à 

mollinies également en forêt sous les fougères. Non vue mais à rechercher activement. Cf. Entoloma poliopus au chapeau 

brun foncé sans tons bleutés ou violacés et à arêtes des lames stériles et Entoloma lividocyanulum au chapeau brun jaunâtre et 

au stipe plus bleu. 

Entoloma ianthinomeleagris Courtecuisse 

Chapeau 2,5-4 cm, convexe avec le centre parfois un peu déprimé, lobé à flexueux, marge lobée, fissile, revêtement 

finement squamuleux au début puis squamuleux, violet foncé, brun violacé, pâlissant en grisâtre. Lames assez espacées, 

adnées, sinuées, rose ocracé pâle. Stipe glabre et poli, 5-6 x 0,3-0,5 cm, gris bleuté métallique, blanc en bas. Chair blanche,

64 

bleutée dans le stipe. Spores hétérodiamétrique à 5-7 angles, apicule bien développé, 9-11 x 7-8,5 µm. Pas de pleurocystides 

ni de cheilocystides, pas de boucles. Pelouses moussues. Non vue mais espèce décrite de Trégastel dans les Côtes d’Armor. 

Stirpe d'Entoloma corvinum 

Chapeau bleu ou violacé, non ou peu strié. Stipe bleu ou violacé, poli ou un peu fibrilleux 

mais jamais squamuleux. Lames blanches ou jaunâtres. 

Entoloma corvinum (Kühner) Noordel. (= Leptonia corvina (Kühner) Orton ; 

Rhodophyllus lampropus (Fr. : Fr.) Quélet ss J. E. Lange) 

Chapeau 1-4 cm, conico-convexe puis convexe, tronqué ou faiblement déprimé au centre, non 

hygrophane, marge infléchie non striée par transparence, finement velouté puis fibrilleux à 

squamuleux surtout au centre, bleu très foncé, bleu noir, indigo, non pâlissant. Lames assez espacées, 

plus ou moins adnées et émarginées, un peu ventrues, blanches puis roses, arêtes irrégulières. Stipe 

fibrilleux longitudinalement de fibrilles bleu noir, sommet plus ou moins floconneux, base tomenteuse 

blanche, 3-7 x 0,2-0,4 cm, bleu noirâtre sous les fibrilles, pâlissant en gris d’acier avec des reflets 

violacés. Chair concolore en surface, plus pâle en profondeur, odeur et saveur non significatives. 

Spores à 5-7 angles, 8-11 x 6-7,5 µm ; Q = 1,1-1,6. Cheilocystides cylindriques à clavées, pigment 

bleu intracellulaire, pas de boucles. Tendances calcicoles ? Prairies moussues. R. Lanvéoc (JM), 

Morlaix. (10). Cf. Entoloma chalybeum aux lames bleuâtres et Entoloma serrulatum aux lames 

bordées de bleu. 

Entoloma mougeotii (Fr.) Hesler (= Entoloma ardosiacum ss Quélet et K. & R. int. erronée) 

Chapeau 1-5 cm, convexe au centre ombiliqué ou creusé, non hygrophane, marge non striée 

enroulée, irrégulière, tomenteux puis squamuleux et rimeux avec l’âge, noirâtre à reflets violacés, gris 

violacé, centre plus sombre. Lames plus ou moins adnées, arquées, blanches à crème puis roses. Stipe 

fibrilleux de fibrilles sombres, base tomenteuse de blanchâtre, 3-8 x 0,2-0,4 cm, gris violacé, gris 

d’acier plus pâle que le chapeau. Chair concolore en surface, plus pâle en profondeur, odeur 

aromatique (« florale ») faible agréable, saveur faible peu agréable. Spores hétérodiamétriques à 5-9 

angles, 9-11,5 x 6-8 µm ; Q = 1,2-1,7. Cheilocystides cylindrique à clavées, pigment violet 

intracellulaire, pas de boucles. Tendances calcicoles et montagnardes. Prairies parfois dans l’herbe 

sous feuillus humides. TR. Cranou, Huelgoat. (10). 

Entoloma caeruleum (P. D. Orton) Noordel. 

Chapeau 1-5 cm, conique, convexe avec le centre déprimé, non hygrophane, marge infléchie non striée, fibrilleux 

puis squamuleux avec des squamules dressées au centre, bleu noirâtre, bleu foncé, bleu lilas, pâlissant en brunâtre avec des 

reflets lilas. Lames adnées, blanc jaunâtre puis jaunâtre rosé. Stipe lisse sauf vers le bas un peu fibrilleux, base tomenteuse 

blanche, 2-5 x 0,2-0,5 cm, bleu noirâtre à reflets lilas, pâlissant mais en restant bleu. Chair bleu gris en surface, pâle en 

profondeur, odeur et saveur non caractéristiques. Spores irrégulières à 5-7 angles, 9-11,5 x 6-7,5 µm ; Q = 1,3-1,7. 

Cheilocystides cylindriques à clavées, pigment bleu intracellulaire, pas de boucles. Tendances acidophiles. Prairies moussues 

même sur les dunes parmi Salix repens. Non vue, à rechercher. Cf. Entoloma corvinum et Entoloma aethiops à colorations 

différentes. 

Entoloma aethiops (Scop.) Stevenson 

Chapeau 1-4 cm, hémisphérique ou conique à convexe puis plan-convexe avec le centre plus 

ou moins ombiliqué, non hygrophane, marge infléchie non striée, plus ou moins ruguleux à 

squamuleux surtout au centre puis glabrescent, noir à reflets bleus, bleu noirâtre au début puis brun 

noirâtre. Lames assez espacées, émarginées à adnées, ventrues, blanc grisâtre ou crème puis rose 

saumon. Stipe soyeux à lisse, base tomenteuse blanche, 3-5 x 0,2-0,5 cm, bleu noir. Chair fragile, 

concolore dans le cortex, odeur et saveur non caractéristiques. Spores à 5-8 angles, 11,5-14,5 x 8-11 

µm ; Q = 1,2-1,7. Cheilocystides cylindriques à clavées, pigment bleu noirâtre intracellulaire, pas de 

boucles. Sur les sols humides sous aulnes, bouleaux, saules. TR. Morlaix ?. (10). Cf. Entoloma 

melanochroum à spores plus petites. 

Entoloma melanochroum Noordel. (= Entoloma aethiops ss K. & R. Int. erronée) 

Chapeau 0,5-2,5 cm, conique ou hémisphérique puis convexe et plus ou moins ombiliqué au 

centre, ni hygrophane ni strié, fibrilleux à squamuleux surtout dans la vieillesse, bleu noirâtre puis 

brun noirâtre. Lames assez espacées, plus ou moins adnées, gris sordide puis gris rosé. Stipe poli sauf

65 

le sommet floconneux, base tomenteuse blanche, 2,5-5 x 0,1-0,3 cm, gris bleu, gris bleu d’acier puis 

grisâtre. Chair fine, concolore en surface sinon plus claire, odeur et saveur non caractéristiques. Spores 

à 5-8 angles, 9-11 x 6-7 µm ; Q = 1,3-1,7. Cheilocystides versiformes, cylindriques à lagéniformes, 

pigment intracellulaire, pas de boucles. Prairies humides. TR. Morlaix ? (10). Cf. Entoloma aethiops à 

spores plus grandes. 

N.B. Ces deux espèces à colorations très sombres : Entoloma aethiops et Entoloma melanochroum 

sont rares et à tendances montagnardes ou septentrionales. Nous ne savons pas à laquelle des deux 

espèces il faut relier la récolte déterminée par Romagnesi au congrès de la S.M.F. de Morlaix en 1953 

sous le nom de Entoloma aethiops. En l’absence de renseignements sur la taille des spores il s’agit 

probablement selon la nomenclature adoptée ici (celle de Noordeloos), de Entoloma melanochroum. 

Entoloma nigroviolaceum (Orton) Hesler 

Chapeau 4-7 cm, convexe à plan-convexe, parfois un peu ombiliqué, marge lobée un peu 

cannelée, revêtement formé de fibrilles violet foncé à violet noirâtre, dressées au centre et apprimées 

en périphérie, sur fond violacé. Lames peu serrées, larges et sinuées, blanches puis rosâtres. Stipe 

creux, fibreux, 8-12 x 0,6-0,8 cm, violet foncé puis gris violacé, base blanche. Chair blanche. Spores 

hétérodiamétriques à 5-7 angles, 9,5-12 x 7-9 µm. Pas de cheilocystides ni de pleurocystides, pas de 

boucles. Landes. TR. Lanvéoc (JM, dét. R. Courtecuisse). (11). 

Stirpe d'Entoloma incanum 

Stipe, et parfois le chapeau, avec des colorations jaune verdâtre ou jaune olivacé. Chair 

prenant des colorations bleu verdâtre au froissement. 

Entoloma incanum (Fr. : Fr.) Hesler (= Rhodophyllus euchlorus (Lasch) Quélet ; 

Lepiota incana (Fr. : Fr.) Gill. ; Leptonia euchlora (Lasch) Quélet) 

Chapeau 1-4 cm, hémisphérique plus ou moins tronqué, convexe et ombiliqué au centre, un 

peu hygrophane, strié, radialement fibrilleux et squamuleux au centre, vert olive, jaune verdâtre, brun 

verdâtre, pâlissant à partir de la marge. Lames assez espacées, adnées, arquées, blanches à verdâtre 

pâle puis brun rosé pâle. Stipe plus ou moins courbe, lisse, tomenteux de blanc à la base, 2-8 x 0,2-0,4 

cm, vert jaunâtre, brun verdâtre, bleu vert au froissement surtout vers la base. Chair concolore en 

surface, saveur peu agréable, odeur caractéristique de feuilles froissées d’Ailanthus glandulosa parfois 

peu agréable de fromage ou de corne brûlée. Spores à 6-9 angles irréguliers, 10-13 x 7,5-9,5 µm ; Q = 

1,2-1,7. Pas de cheilocystides, pigment intracellulaire, pas de boucles. Tendances calcicoles. Prairies 

pauvres, bords de routes, jardins. R. Morlaix (Déjà signalé par Crouan), Brest. (10). 

Stirpe d'Entoloma roseum 

Chapeau et parfois stipe à colorations roses ou lilas. Stipe poli. 

Entoloma roseum (Longyear) Hesler 

Chapeau 1-3 cm, conico-convexe et plus ou moins tronqué puis plan-convexe, non hygrophane, granuleux à 

subsquamuleux, rose, rouge incarnat au centre. Lames peu serrées, plus ou moins adnées, blanches puis roses. Stipe glabre, 

base tomenteuse blanche, 2-6 x 0,2-0,6 cm, rose. Chair rose en surface, blanche à rose pâle ailleurs, odeur et saveur non 

spécifiques. Spores à 6-9 angles, 8,5-10,5 x 7-8 µm ; Q = 1,2-1,6. Cheilocystides cylindriques à clavées ou lagéniformes, 

pigment intracellulaire, pas de boucles. Tendances calcicoles. Prairies, herbe des buissons, sous Salix repens dans les dunes. 

A rechercher car existe en Bretagne. 

Stirpe d'Entoloma roseotinctum 

Chapeau gris rosé, non strié. Stipe poli, gris. 

Entoloma roseotinctum Noordel. & Liiv. 

Chapeau 1,5-3,5 cm, convexe et ombiliqué, finement fibrilleux, gris rosé. Lames libres, ventrues, blanches puis 

roses. Stipe un peu bulbeux, lisse, base tomenteuse blanche, 2,5-5 x 0,2-0,3 cm, gris. Chair gris pâle, odeur et saveur non 

caractéristiques. Spores hétérodiamétriques à 5-7 angles, 9-11 x 6-8 µm ; Q = 1,2-1,6. Cheilocystides clavées à lagéniformes, 

pigment intracellulaire, pas de cystides. Forêts d’Estonie. Non vue.

66 

Stirpe d'Entoloma asprellum 

Chapeau brun, gris ou jaunâtre sans tons bleus. Lames blanches ou grises dans la jeunesse. 

Stipe bleu gris, bleu, violacé, glabre et poli. 

Entoloma asprellum (Fr.) Fayod (= Leptonia asprella (Fr.) Orton) 

Chapeau 1-3 cm, conico-convexe, convexe puis plan-convexe et déprimé au centre, hygrophane, strié, radialement 

fibrilleux et squamuleux vers la marge, méchuleux au centre, brun rougeâtre pâlissant à partir de la marge. Lames peu 

serrées, émarginées à adnées, un peu ventrues, blanchâtres à grisâtres puis gris rosé. Stipe lisse et poli, base tomenteuse 

blanche, 2-6 x 0,1-0,4 cm, gris d’acier, gris bleu au début puis gris brunâtre dans la vieillesse. Chair brunâtre dans le chapeau, 

gris bleuté dans le stipe, odeur et saveur très faible de farine rance un peu épicée. Spores hétérodiamétriques à 5-8 angles, 9- 

14 x 6-10 µm ; Q = 1,2-1,8. Pas de cystides, arête des lames fertile, pigment intracellulaire, pas de boucles. Tendances 

alpines ou nordiques. Prairies humides. Non vue. Cf. Entoloma chalybeum. 

Entoloma lividocyanulum (Kühner) Noordel. (= Eccilia griseorubella Lasch ss Bres. Interp. erronée ; 

Leptonia lividocyanula (Kühner) Orton) 

Chapeau 1-3,5 cm, hémisphérique à convexe s’étalant peu, faiblement hygrophane, assez fortement strié par 

transparence, marge lisse mais centre ruguleux, brun jaunâtre pâle, brun sombre au centre, pâlissant à partir de la marge. 

Lames peu serrées à insertion variable (adnées à décurrentes), blanches puis roses. Stipe lisse et poli, base faiblement 

tomenteuse de blanc, 3-6 x 0,2-0,4 cm, bleuâtre, pâlissant. Chair fine, concolore en surface, plus pâle en profondeur, odeur et 

saveur non caractéristiques. Spores à 5-7 angles irréguliers, 7,5-10 x 6,5-7,5 µm ; Q = 1,3-1,5. Pas de cystides, arêtes des 

lames fertiles, pigment brun intracellulaire, pas de boucles. Tendances calcicoles. Prairies pauvres. Non vue ? Cf. Entoloma 

huijmanii, Entoloma asprellum et Entoloma griseocyaneum à caractères microscopiques différents. 

Entoloma huijmanii Noordel. (= Rhodophyllus griseorubellus ss Lange. Interp. erronée) 

Chapeau 2-6 cm, conique, convexe puis plan-convexe, centre un peu creusé, non hygrophane, marge infléchie 

longuement striée et fibrilleuse, centre finement squamuleux, gris brun, brun de corne, centre plus foncé. Lames peu serrées, 

adnées à subdécurrentes et plus ou moins émarginées, blanchâtres puis roses. Stipe lisse et poli, base tomenteuse blanche, 3-9 

x 0,1-0,4 cm, gris violacé, bleu violacé. Chair fine concolore en surface, blanchâtre en profondeur, odeur et saveur non 

caractéristiques. Spores hétérodiamétriques à 5-9 angles, 10-14 x 6-9 µm ; Q = 1,2-1,8. Pas de cystides, arête des lames 

fertiles, pigment intracellulaire, pas de boucles. Tendances calcicoles et montagnardes. Prairies riches ou herbe des bois. Non 

vue ? Cf. Entoloma lividocyanulum et Entoloma asprellum à caractères microscopiques différents. 

N.B. Entoloma lividocyanulum et Entoloma huijmanii représentent Entoloma griseorubella au moins 

pp. Cette espèce a été signalée autrefois de Morlaix mais nous sommes incapable de savoir de quelle 

espèce actuelle il s’agit. Probablement d’Entoloma huijmanii puisqu’il a été fait référence à la planche 

de Lange. 

Entoloma sodale Noordel. (= Leptonia lampropoda (Fr. : Fr.) Quélet ss P. D. Orton, Bres…. Interp. erronée) 

Chapeau 1-4 cm, conico-convexe puis plan-convexe, centre déprimé, non hygrophane, marge infléchie longuement 

striée, radialement fibrilleux sauf le centre finement squamuleux en « calotte », brunâtre, brun jaunâtre, marge plus pâle. 

Lames peu serrées, émarginées à adnées, blanches puis roses et enfin brun rosé. Stipe poli, base tomenteuse blanche, 2-6 x 

0,2-0,4 cm, bleu gris d’acier pâlissant. Chair mince, concolore en surface, gris pâle en profondeur, odeur et saveur non 

caractéristiques. Spores hétérodiamétriques à 5-7 angles, 9,5-14 x 7-9 µm ; Q = 1,2-1,7. Cheilocystides subglobuleuses, 

pigment intracellulaire, pas de boucles. Tendances calcicoles et montagnardes. Non vue. A rechercher car existe en Bretagne. 

N.B. Il existe en plaine des espèces très voisines et très ressemblantes, non décrites ici, qu’il faudrait rechercher. 

Entoloma poliopus (Romagnesi) Noordel. 

Chapeau 1,5-4 cm, conico-campanulé à hémisphérique puis convexe, centre un peu déprimé, peu hygrophane, 

marge peu ou non striée, fortement fibrilleux, squamuleux au centre, sépia, gris brun foncé, noirâtre au centre. Lames assez 

espacées, adnées, ventrues, blanchâtres à grisâtres puis rose sordide, arêtes plus ou moins régulières, brunâtres. Stipe élancé, 

poli, base tomenteuse blanche, 2-7 x 0,2-0,4 cm, bleu, gris bleu, gris d’acier. Chair concolore en surface, blanchâtre en 

profondeur, odeur et saveur vaguement farineuse ou nulle. Spores à dièdre basal et 6-8 angles, 10-13,5 x 6-9 µm ; Q = 1,2- 

1,9. Cheilocystides à pigment brun, cylindriques à clavées, pigment intracellulaire, pas de boucles. Sur le sol moussu des 

forêts jusque dans les sphaignes. A rechercher car existe en Bretagne. N.B. Il existe des variétés à arêtes des lames non 

brunes. 

Stirpe d'Entoloma anatinum 

Chapeau brun, gris, brun rougeâtre, brun noirâtre, squamuleux à squarreux, marge non striée. 

Stipe fibrilleux à squamuleux, gris d’acier, bleu, violacé. 

Entoloma anatinum (Lasch : Fr.) Donk (= Leptonia anatina (Lasch) Kumm.) 

Chapeau 2-7 cm, conique à campanulé puis conico-convexe et un peu tronqué, non 

hygrophane, non strié, squamuleux avec des squamules dressées au centre, sépia, brun noirâtre, gris

67 

brun foncé. Lames adnée à subdécurrentes par une dent, blanchâtres puis rose sordide enfin brun rose. 

Stipe finement strié de fibrilles argentées, base tomenteuse blanche, 2-9 x 0,2-0,6 cm, bleu foncé, bleu 

violacé pâlissant en brun grisâtre avec l’âge. Chair brun grisâtre en surface (bleuâtre dans le stipe), 

blanc grisâtre en profondeur, odeur et saveur non caractéristiques. Spores hétérodiamétriques à 6-9 

angles, 9-13,5 x 7-8 µm ; Q = 1,2-1,8. Pas de cystides, pigment intracellulaire, pas de boucles. 

Tendances acidophiles. Dans la mousse des prairies ou des landes sur sols pauvres, également dans les 

gazons des dunes. TR. Argenton en Landunvez (AG, 11-2002). Cf. Entoloma scabrosum des bois et 

Entoloma griseocyaneum. 

Entoloma scabrosum (Fr.) Noordel. 

Chapeau 2-6 cm, conico-convexe puis plan-convexe avec un centre creusé à infundibuliforme, un peu hygrophane, 

non ou seulement strié à la marge, entièrement fibrilleux à squamuleux de gris brun foncé sur fond gris brunâtre pâle. Lames 

peu serrées, adnées à décurrentes par une dent, parfois veinées, gris brunâtre pâle puis brun rosé, arêtes plus ou moins 

érodées. Stipe non poli, finement fibrilleux longitudinalement, base tomenteuse blanche, 4-9 x 0,3-0,6 cm, gris brunâtre à 

reflets bleus ou violacés surtout vers le sommet. Spores hétérodiamétriques à 5-7 angles, 10-12,5 x 6,5-9 µm ; Q = 1,2-1,8. 

Pas de cystides, pigment intracellulaire, pas de boucles. Dans les mousses, sur sols humides, des forêts de feuillus (aulnes). 

Non vue. Cf. Entoloma anatinum des prairies. 

Entoloma griseocyaneum (Fr. : Fr.) Kummer (= Leptonia griseocyanea (Fr.) Orton) 

Chapeau 1,5-5 cm, campanulé à hémisphérique puis convexe à plan-convexe avec un large 

mamelon, non hygrophane, non strié, entièrement rimeux à subtomenteux le centre devenant 

squamuleux au centre, brun jaunâtre pâle, brun sépia pâle, gris jaunâtre. Lames peu serrées, 

émarginées à libres, un peu ventrues, blanches puis roses. Stipe strié de fibrilles argentées, base 

tomenteuse de blanchâtre, 4-12 x 0,2-0,6 cm, bleu ciel pâle, bleu gris, bleu violacé pâle. Chair 

concolore en surface, blanchâtre en profondeur, odeur et saveur non caractéristiques. Spores 

hétérodiamétriques à 5-9 angles irréguliers, 9-13,5 x 6,5-8 µm ; Q = 1,2-1,7. Cheilocystides absentes, 

pigment intracellulaire, pas de boucles. Prairies. TR. Huelgoat. (10). Cf. Entoloma huijmanii à 

chapeau strié et à pied lisse. 

Stirpe d'Entoloma porphyrofibrillum 

Chapeau et stipe fibrilleux à squamuleux avec des tons porphyre. 

Entoloma porphyrofibrillum Noordel. 

Chapeau 4-8 cm, plan-convexe et ombiliqué, fibrilleux à tomenteux, gris porphyre à reflets pourpres. Lames 

jaunâtre pâle. Stipe fibrilleux à floconneux, crème au sommet, porphyre en dessous. Spores 10-13 X 6-8µm. Cheilocystides 

cylindriques un peu clavées. Gazons sur sols secs. Non vue. 

Stirpe d'Entoloma exile 

Chapeau brun ou jaunâtre pâles parfois blanchâtre. Stipe à reflets vert glauque. 

Entoloma exile (Fr. : Fr.) Noordel. (= Rhodophyllus exilis var. pyrospilus K. & R. ; 

Entoloma pyrospilum (Romagnesi) Moser) 

Chapeau 0,5-2,5 cm, conique à campanulé puis convexe avec une petite papille ou alors 

déprimé au centre, hygrophane, marge infléchie et striée, radialement un peu fibrilleux avec une 

calotte finement squamuleuse, brun jaune pâle, gris brunâtre pâle, à reflets olivacés ou glauques, 

centre plus sombre, pâlissant en séchant. Lames assez espacées, largement adnées et subdécurrentes 

par une dent, gris glauque puis rose pâle, arêtes fimbriées parfois brunâtres. Stipe grêle et élancé, lisse 

et poli sauf au sommet, base tomenteuse blanche parfois rougissante au froissement, 2-6 x 0,1-0,3 cm, 

gris glauque, beige, jaune ocracé, avec des reflets vert glauque plus ou moins nets. Chair fragile, ocre 

très pâle, odeur et saveur non caractéristiques. Spores hétérodiamétriques à 5-7 angles, apicule très 

développé, 9-12 x 6-8 µm ; Q = 1,2-1,7. Cheilocystides nombreuses, cylindriques à clavées et même 

subutriformes, marge des lames stérile, pigment brun intracellulaire, pas de pleurocystides. Dans la 

mousse des prairies sur sols pauvres. R. Morlaix, Huelgoat, Argenton en Landunvez. (10-11). Cf. 

Entoloma chloropolium espèce très voisine, sinon identique pour certains.

68 

Entoloma exile var. pyrospilum (P. D. Orton) Noordel 

Espèce moins grande au chapeau moins papillé et parfois déprimé, avec la base du 

stipe rosâtre, rougeâtre, orangé. TR. Morlaix. (10). N.B. Aujourd’hui cette variété est assimilée au type 

mais nous la conservons pour respecter la tradition des mycologues français. 

Entoloma chloropolium (Fr.) Moser 

Différe de Entoloma exile par un chapeau papillé avec une marge olivâtre, l’arête des lames fertile, un stipe plus ou 

moins glauque avec parfois une coloration rosée à la base, une spore un peu différente et des tendances plus calcicoles. 

Parfois assimilée à Entoloma exile. Non vue ou confondue avec Entoloma exile. 

Entoloma griseoviridulum Courtecuisse 

Chapeau 1,5-4 cm, convexe puis ombiliqué, marge flexueuse, fibrilleuse puis un peu striée, fibrillo-squamuleux, 

brun pâle grisâtre au bord, centre presque noirâtre, pâlissant en beige grisâtre sale. Lames espacées, ventrues, échancrées, 

crème grisâtre puis roses, arêtes fimbriées concolores. Stipe glabre à fibrillo-strié, fistuleux, cotonneux à la base, 3-4,5 x 0,4- 

0,5 cm, vert bleuâtre, puis olivâtre à vert jaunâtre, décoloré à la fin. Chair beige sale pâle, odeur et saveur non 

caractéristiques. Spores hétérodiamétriques à 5-7 angles, dièdre basal net et apicule très développé. Pas de pleurocystides, 

cheilocystides cylindro-clavées à cylindro-lagéniformes. Pelouses sablonneuses. Non vue. N.B. Espèce décrite pour la 

première fois de Trégastel dans les Côtes d’Armor. 

Stirpe d'Entoloma formosum 

Chapeau et stipe à colorations jaunâtres, brun jaune, brun rougeâtre. Stipe lisse et poli. 

Entoloma formosum (Fr. : Fr.) Noordel. (= Leptonia formosa (Fr.) Gill. ; 

Entoloma fulvum (Orton) Arnolds) 

Chapeau 1-5 cm, conique à hémisphérique puis convexe à centre plus ou moins déprimé, non 

hygrophane, strié, entièrement fibrilleux à finement squamuleux surtout au centre, jaunâtre, brun 

jaunâtre, ocre jaune cuivré, fauve safrané. Lames assez espacées, adnées à décurrentes par une dent, 

crème puis roses. Stipe glabre à poli, base tomenteuse blanche, 3-10 x 0,1-0,4 cm, jaune, brun jaune, 

pâlissant. Chair concolore en surface, blanchâtre en profondeur, odeur et saveur non caractéristiques. 

Spores à 5-9 angles irréguliers, 9-13,5 x 6-9 µm ; Q = 1,2-1,7. Cheilocystides cylindriques à clavées, 

pigment intracellulaire, pas de boucles. Prairies à molinies, gazons. TR. Morlaix. (10). Cf. Entoloma 

xanthochroum aux lames jaunâtres à arêtes brunâtres et aux spores différentes. 

Entoloma xanthochroum (Orton) Noordel. (= Rhodophyllus formosus ss K. & R.) 

Chapeau 1-5 cm, conique à hémisphérique puis convexe avec le centre un peu déprimé, un peu hygrophane, marge 

striée, radialement fibrilleux avec le centre un peu squamuleux, jaune, jaune rougeâtre, brun jaunâtre. Lames assez espacées, 

adnées à subdécurrentes par une dent, jaune ocracé puis ocre rosé, arêtes fimbriées de brun jaunâtre. Stipe glabre et poli, base 

tomenteuse blanche, 3-7 x 0,2-0,4 cm, jaune à brun jaune plus pâle que le chapeau. Chair mince et cartilagineuse, blanc 

jaunâtre, odeur faible un peu fruité, saveur peu agréable acide. Spores à 5-9 angles irréguliers, 10-15 x 6,5-9,5 µm ; Q = 1,2- 

1,9. Cheilocystides cylindriques à clavées à pigment brun, pigment intracellulaire, pas de boucles. Prairies, clairières 

moussues à bruyères jusque dans les sphaignes des aulnaies acides. Non vue mais existe probablement car il est possible que 

l’espèce rapportée ici sous le nom de Entoloma formosum soit en fait Entoloma xanthochroum puisque déterminée selon la 

flore de Kühner & Romagnesi. 

Stirpe d'Entoloma rufocarneum 

Chapeau rouge, non hygrophane, non strié. Stipe poli. Pas de cystides. 

Entoloma rufocarneum (Berk.) Noordel. 

Chapeau 1-3 cm, campanulé puis plan-convexe, un peu ombiliqué, non hygrophane, non strié, fibrilleux à la marge 

et squamuleux au centre, brun rougeâtre pâlissant en ocre rougeâtre. Lames adnées à émarginées, brun pâle puis brun rosé. 

Stipe glabre, base tomenteuse crème, 4-7 x 0,1-0,3 cm, ocre rougeâtre. Chair concolore en surface, odeur et saveur non 

caractéristiques. Spores à 5-7 angles, 10-12,5 x 7-8 µm ; Q = 1,3-1,7. Pas de cystides, pigment intracellulaire, pas de boucles. 

Prairies moussues. Non vue.

69 

Stirpe d'Entoloma queletii 

Chapeau ocre à rosé. Stipe fortement fibrilleux à strié d’argenté. Lames à arêtes stériles avec 

des cheilocystides cylindriques. 

Entoloma queletii (Boud.) Noordel. 

Chapeau 1-5 cm, convexe puis plan-convexe, un peu ombiliqué au centre, non hygrophane, non strié, tomenteux 

puis finement squamuleux, rose vineux, rose lilacin devenant ocracé sauf les squames qui restent rosâtres. Lames peu serrées, 

adnées à émarginées, blanches puis rose pur. Stipe fibrilleux de fibrilles argentées, base tomenteuse blanche, 2-7 x 0,1-0,4 

cm, blanc, blanc ocracé à jaune ocracé pâle. Chair ose ocracé pâle en surface, blanchâtre en profondeur. Spores 

hétérodiamétriques à 5-7 angles, 10-13 x 6,5-9 µm ; Q = 1,2-1,8. Cheilocystides cylindriques à clavées, pigment pâle 

intracellulaire, pas de boucles. Dans la mousse sur le sol ou les souches dans les forêts de feuillus (aulnes, frênes, bouleaux). 

Non vue. Cf. Entoloma kervenii sans tons rosâtres. 

Entoloma kervernii (Guernisac) Moser (= Leptonia kervenii Guernisac) 

Chapeau 1,5-4 cm, conique à hémisphérique puis convexe, déprimé au centre, tomenteux puis 

finement squamuleux surtout vers le centre qui est même squameux, jaune ocracé, chamois. Lames 

peu serrées, étroitement adnées à émarginées, un peu ventrues, blanchâtres puis jaunâtres enfin jaune 

rosé carné, arêtes fimbriées. Stipe souvent comprimé avec un sillon de chaque coté, fibrilleux de 

fibrilles argentées, base tomenteuse blanche, 2-7 x 0,2-0,5 cm, chamois. Chair fragile, concolore en 

surface, blanche ailleurs, odeur et saveur non caractéristiques. Spores à 5-6 angles, 9-11 x 6-8 µm ; Q 

= 1,2-1,7. Cheilocystides cylindriques et flexueuses, pigment intracellulaire jaunâtre, pas de boucles, 

arêtes des lames stériles. Tourbières avec ou sans sphaignes, zones humides et moussues à molinies, 

souvent avec Myrica gale. R. Morlaix (Station de découverte de cette espèce par Ange de Guernisac et 

décrite par Crouan en 1876), Crozon, probablement ailleurs car cette espèce semble négligée. (10-11). 

Cf. Les formes jaunâtres d’Entoloma sericellum qui possèdent des hyphes bouclées, des lames à arêtes 

fertiles et des spores différentes et Entoloma queletii au stipe blanc, au chapeau à tonalités roses et à 

spores plus grandes. 

N.B. Espèce décrite ici au sens strict et non pas au sens de K.& R., ni de Moser qui ont décrit une 

forme jaunâtre d’Entoloma sericellum. 

Stirpe d'Entoloma sarcitulum 

Chapeau et stipe brun, brun jaunâtre, hygrophane et strié. Stipe poli. 

Entoloma longistriatum (Peck) Noordel. (= Rhodophyllus majusculus K. & R.) 

Chapeau 1,5-5 cm, conique et tronqué plus ou moins campanulé puis plan-convexe et un peu 

ombiliqué, hygrophane et longuement strié, marge fibrilleuse et centre squamuleux, brun jaunâtre 

sordide, brun sombre au centre, pâlissant en séchant. Lames assez espacées, émarginées à adnées, 

parfois un peu veinées, brunâtres puis brun rosé grisâtre, arêtes plus ou moins érodées et teintées de 

brunâtre. Stipe fragile un peu renflé à la base, parfois comprimé avec un gros sillon, lisse et poli, base 

tomenteuse blanche, 2-8 x 0,2-0,5 cm, brun jaune au sommet, brun grisâtre en bas. Chair fine, 

concolore en surface, brun pâle en profondeur, odeur faible non désagréable, saveur astringente un peu 

farineuse. Spores à 6-9 angles irréguliers, 10-14,5 x 6-9 µm ; Q = 1,3-1,9. Cheilocystides cylindriques 

à clavées parfois pigmentées de brun, pigment brun intracellulaire, pas de boucles. Tendances 

calcicoles. Pelouses ou clairières moussues et humides. R. Crozon, Morlaix. (09-11). N.B. Diffère de 

la variété suivante par ses tonalités grisâtres et ses spores un peu plus grandes. 

Entoloma longistriatum var. sarcitulum (Orton) Noordel. 

(= Rhodophyllus sarcitulus K. & R. ; Entoloma sarcitum ss M. Bon) 

Chapeau 0,5-3 cm, conique et tronqué plus ou moins campanulé puis conico-convexe 

ou plan-convexe, plus ou moins ombiliqué, hygrophane et longuement strié, fibrilleux vers la marge et 

finement squamuleux au centre, brun jaunâtre sordide, gris brun sombre au centre, pâlissant à partir de 

la marge. Lames peu serrées, plus ou moins adnées, parfois un peu émarginées, crème puis roses à 

reflets brunâtres, arêtes un peu érodées parfois brunâtres. Stipe glabre (rarement finement fibrilleux), 

fistuleux et fragile, base tomenteuse blanche, 2-6 x 0,1-0,4 cm, jaunâtre, brun jaunâtre. Chair mince, 

concolore en surface, blanc jaunâtre en profondeur, odeur nulle ou faiblement fruitée, saveur faible de 

rance. Spores à 6-8 angles irréguliers, 9,5-12,5 x 6-9 µm ; Q = 1,2-1,7. Cheilocystides cylindriques ou 

clavées, parfois brunâtres, pigment jaunâtre intracellulaire, pas de boucles. Tendances calcicoles pas

70 

très strictes. Dans la mousse des gazons sur sols sablonneux. R. Crozon, Lanvéoc. (09-10). Diffère du 

type par ses lames plus pâles, son stipe plus jaunâtres et ses spores légèrement plus petites. 

Stirpe d'Entoloma leochromus 

Chapeau gris jaunâtre, non hygrophane, non strié. Arêtes des lames fertiles. 

Entoloma leochromus Noordel. & Liiv. 

Espèce rare des forêts humides (aulnes, frênes) qui diffère de Entoloma turci et de Entoloma longistriatum par son 

chapeau ruguleux à squamuleux gris jaunâtre, non strié, ses lames à arêtes fertiles et son stipe poli. Non vue. 

Stirpe d'Entoloma turci 

Chapeau gris brun noirâtre, noirâtre au centre, non hygrophane, non strié sauf parfois à la 

marge, tomenteux à squamuleux. Stipe gris brun, plus ou moins lisse. 

Entoloma turci (Bres.) Moser (= Leptonia turci Bres.) 

Chapeau 1-5 cm, campanulé et plus ou moins tronqué puis plan-convexe au centre plus ou 

moins ombiliqué, ni hygrophane ni strié, marge un peu onduleuse, pruineux à tomenteux dans la 

jeunesse puis squamuleux plus ou moins hérissé surtout au centre, gris brun très foncé. Lames assez 

espacées, plus ou moins adnées, brunâtres puis rose brunâtre se teintant de rougeâtre au froissement, 

arêtes fimbriées plus ou moins teintées de brunâtre foncé. Stipe plus ou moins glabre, base tomenteuse 

blanche rougissant au froissement, 2-7 x 0,2-0,7 cm, concolore au chapeau en plus pâle ou gris brun de 

corne. Chair concolore en surface rougissant lentement et inconstamment au froissement, odeur et 

saveur plus ou moins de farine. Spores à 5-7 angles irréguliers, 9-12,5 x 6-9 µm ; Q = 1,3-1,8. 

Cheilocystides cylindriques à clavées plus ou moins pigmentées de brunâtre, pigment brun 

intracellulaire, pas de boucles. Prairies moussues jusque dans les sphaignes. TR. Morlaix. (10). 

Entoloma pseudoturci Noordel. 

Chapeau 1-4 cm, subglobuleux à convexe puis plan-convexe et un peu ombiliqué, hygrophane, marge non striée, 

festonnée à lobée, revêtement soyeux à fibrilleux, squamuleux au centre, brun foncé chaud, centre bistre noirâtre, séchant en 

brun ocre jaune. Lames espacées, ventrues, émarginées à subdécurrentes, blanches puis crème rosé pâle, arêtes érodées, 

concolores puis bordées de brunâtre. Stipe fragile, fistuleux, parfois comprimé, 2-6 x 0,2-0,5 cm, gris pâlissant en gris beige, 

base blanche. Chair gris de corne très pâle. Spores hétérodiamétriques à 5-6 angles, 8,5-10 x 6-7,5 µm. Pas de pleurocystides, 

cheilocystides cylindriques et obtuses, pas de boucles. Laticifères abondants dans le revêtement. Tendances calcicoles. 

Fourrés dunaires. Non vue mais à rechercher car existe en Bretagne. Diffère de Entoloma turci par son stipe plus pâle, ses 

lames plus pâles à arêtes concolores, sa chair non rougissante au froissement et surtout ses spores plus petites : 7,5-11 x 6-7 

µm (moyenne < 10). 

Stirpe d'Entoloma scabropellis 

Chapeau squamuleux à squarreux de squames brun noirâtre. Stipe fibrilleux à squamuleux. 

Entoloma scabropellis Noordel. 

Espèce connue seulement de Finlande au chapeau 1-4 cm, fortement squamuleux brun foncé. Lames décurrentes. 

Stipe gris brun couvert d’un réseau arachnoïde. Non vue.

71 

Sous-Genre OMPHALIOPSIS Noordeloos 

Aspect omphaloïde, collybioïde ou mycènoïde. Pigment intracellulaire et parfois incrustant 

dans la cuticule profonde. Boucles présentes. Spores avec une base diédrique. 

Section OMPHALIOPSIS Noordel. 

Chapeau brun ou gris brunâtre. Stipe parfois bleuâtre. Boucles présentes. 

Entoloma incarnatofuscescens (Britz.) Noordel. (= Entoloma leptonipes (Romagn.) Moser) 

Chapeau 0,5-3 cm, campanulé, convexe puis aplani et profondément creusé ou ombiliqué, 

hygrophane, marge infléchie striée et finement fibrilleuse, centre finement squamuleux, brun rosé, 

brun rougeâtre, pâlissant en gris brunâtre à partir de la marge. Lames assez espacées, adnées et 

devenant décurrentes avec l’âge, arquées, gris brunâtre très pâle puis brun rosé. Stipe assez allongé et 

un peu bulbeux, plus ou moins glabre, base tomenteuse blanche, 2-7 x 0,1-0,3 cm, gris bleu, gris 

d’acier. Chair brunâtre dans le cortex du chapeau, bleuâtre dans celui du stipe, blanchâtre en 

profondeur, odeur et saveur plus ou moins de farine. Spores d'aspect bosselé à dièdre basal et 5-7 

angles, 8-10,5 x 6-8 µm, Q = 1,1-1,6. Cheilocystides absentes, pigment brun intracellulaire dans le 

piléipelis, incrustant dans la trame piléique, présence de granules brillants un peu partout, arêtes des 

lames fertiles, pas de boucles sauf aux basides. Pelouses surtout des parcs et des jardins. AR. Brest, 

Crozon, Morlaix. (09-10). 

Entoloma parkensis (Fr.) Noordel. 

Diffère de Entoloma incarnatofuscescens par son chapeau brun sombre, son stipe plus court, gris brunâtre sans 

traces de bleuâtre ou de violacé, la présence de boucles dans les tissus et les arêtes des lames stériles. Tendances calcicoles. 

Bois humides sous les frênes. Non vue mais semble exister. 

Sous-Genre PARALEPTONIA Romagnesi ex Noordel. 

Espèces collybioïdes, omphaloïdes, pleurotoïdes. Piléopellis formant un cutis de transition 

vers un trichoderme, formé d’hyphes aux éléments terminaux renflés. Pigment intracellulaire. Boucles 

en général présentes. Spores complexes à dièdre basal. 

Section PARALEPTONIA 

Espèces blanches ou pâles. Chapeau non hygrophane. 

Entoloma neglectum (Lasch) Noordel. (= Rhodophyllus cancrinus (Fr.) Quél. ; Clitopilus neglectus (Lasch : Fr.) Kum. ; 

Eccilia cancrina (Fr.) Ricken) 

Chapeau 0,5-4 cm, plan avec le centre plus ou moins déprimé et même en entonnoir à la fin, non hygrophane, non 

strié, marge onduleuse, tomenteux et plus ou moins zoné, crème, isabelle, carné. Lames peu serrées, adnées à décurrentes, 

arquées, blanches puis roses. Stipe plus ou moins comprimé, couvert d’un tomentum arachnéen, 1-2,5- 0,2-0,3 cm, blanchâtre 

avec des tons gris jaunâtres. Chair mince, hyaline, odeur et saveur fortes de farine. Spores noduleuses, 9-12,5 x 6-9 µm ; Q = 

1,1-1,6. Pas de cystides, pigment pâle intracellulaire, boucles présentes. Tendances calcicoles. Prairies moussues. A 

rechercher car existe en Bretagne. 

Section SARCITA Noordel. 

Espèces brunes. Chapeau un peu hygrophane. 

Entoloma sarcitum (Fr.) Noordel. ss K. & R., Orton, non ss Quélet, Favre, Ricken, M. Bon. ; 

Leptonia sarcita (Fr.) Karst.) 

Chapeau 2-3 cm, convexe à centre ombiliqué, un peu hygrophane, marge enroulée au début 

peu ou non striée, glabre ou soyeux, brun sépia foncé. Lames espacées, adnées à subdécurrentes, 

blanchâtre au début puis brun rosé. Stipe plus ou moins tordu à base renflée, finement fibrilleux, 

sommet pruineux, 2-3 x 0,1-0,2 cm, brunâtre plus pâle que le chapeau. Chair concolore en surface, 

odeur et saveur non caractéristiques. Spores noduleuses à face basale, 9-13,5 x 6-9 µm ; Q = 1,2-2,1. 

Pas de cheilocystides, arêtes des lames fertiles, pigment brun intracellulaire, boucles abondantes.

72 

Mousses des prairies ou des clairières. TR. Morlaix. (10). N.B. Espèce rare prise au sens de 

Romagnesi et non de M. Bon = Entoloma longistriatum var. sarcitulum. 

Sous-Genre CLAUDOPUS (Gillet) Noordel. 

Espèces pleurotoïdes ou omphaloïdes. Chapeau déprimé à infundibiliforme. Stipe parfois 

latéral ou excentrique. Lames plus ou moins décurrentes. Pigment incrustant avec parfois un pigment 

intracellulaire. 

Section CLAUDOPUS Noordel. 

Aspect pleurotoïde, flabelliforme ou spatulé. Stipe latéral ou absent, lames plus ou moins 

décurrentes. Pigment incrustant. 

Entoloma byssisedum (Pers. : Fr.) Donk (= Claudopus byssisedus (Pers. : Fr.) Gill. ; 

Crepidotus byssisedus (Pers. : Fr.) Kum.) 

Chapeau 0,5-3,5 cm, plan-convexe à aplani, réniforme à flabelliforme, marge enroulée, non striée mais onduleuse, 

non hygrophane, fibrilleux à hirsute par zones, gris brunâtre pâle, brun jaunâtre pâle. Lames assez espacées, fines, adnées à 

décurrentes, blanchâtres puis brun rosé. Stipe réduit, plus ou moins latéral, pruineux, base avec un fort mycélium blanc, 0,3- 

1,5 x 0,1-0,3 cm, gris brunâtre pâle. Chair mince, concolore en surface, odeur et saveur de farine. Spores anguleuses 

irrégulières, 9,5-12 x 6,5-8 µm ; Q = 1,3-1,8. Pas de cystides, arêtes des lames fertiles, pigment membranaire finement 

incrustant, boucles présentes. En groupes sur le bois pourri, plus rarement sur le sol riche en matières organiques. Non vue 

mais semble exister (espèce confondue sur le terrain avec un Crepidotus ?). 

Entoloma depluens (Batsch : Fr.) Hesl. (= Claudopus depluens (Batsch : Fr.) Gill.) 

Chapeau 0,5-2 cm, réniforme ou en conque, surface brillante aérifère, gris pâle à blanchâtre. Lames assez espacées, 

étroitement adnées, un peu ventrues, blanches puis brun rosé pâle, arêtes fimbriées. Stipe absent ou très réduit et alors 

fibrilleux, 0,2-0,4 x 0,1 cm, concolore. Spores à 5-7 angles, 8,5-11 x 7-7,5 µm ; Q = 1,1-1,5. Cheilocystides cylindriques à 

flexueuses à extrémités arrondies, pigment finement incrusté, boucles présentes. Sur le bois pourri. Non vue. 

Entoloma parasiticum (Quélet) Kreisel 

Chapeau à 0,3-1 cm, réniforme, tomenteux, blanc. Lames espacées, épaisses et d’aspect pliciforme au début, 

adnées, blanchâtres puis roses. Stipe absent ou réduit et alors latéral, pruineux, 0,3-0,5 x 0,1 cm, blanc. Chair mince, blanche 

sans odeur ni saveur particulière. Spores subisodiamétriques à 5-6 angles, 9,5-12,5 x 8-10,5 µm ; Q = 1,1-1,4. Pas de 

cystides, pas de pigment, boucles présentes. Sur champignons ou bois pourris, parfois sur mousses vivantes. A rechercher car 

existe en Bretagne. 

Section UNDATI (Romagnesi) Noordel. 

Aspect omphaloïde avec un chapeau infundibuliforme. Stipe bien développé et central. 

Pigment incrustant avec parfois un pigment additionnel intracellulaire. 

Entoloma undatum (Fr. ex Gillet) Moser (= Entoloma sericeonitidum (P. D. Orton) Arnolds ; 

Clitopilus undatus Fr. ex. Gill. ; Entoloma undatoides Arnolds) 

Chapeau 1-4 cm, convexe puis concave et ombiliqué, non hygrophane, marge enroulée au 

début infléchie ensuite, onduleuse, non striée, densément radialement fibrilleux soyeux et comme 

arachnéen, parfois d’aspect plus ou moins zoné ou cerné vers la marge, gris brun foncé, cendré 

fuligineux, pâlissant. Lames espacées, décurrentes, arquées, gris brunâtre puis à reflets rosés. Stipe 

plus ou moins comprimé et à base renflée, pruineux de blanchâtre, 1-3 x 0,2-0,5 cm, brunâtre pâle. 

Chair mince, concolore en surface, plus pâle ailleurs, saveur et odeur plus ou moins de farine 

(certaines formes ne sentent rien et dans ce cas Cf. Entoloma lanicum). Spores à 6-8 angles arrondis et 

à dièdre basal net, 7,5-10 x 6-7 µm ; Q = 1,2-1,6. Pas de cheilocystides, pigment membranaire ou 

incrustant brun jaunâtre, boucles présentes. Dans les pelouses sablonneuses pauvres et moussues, les 

bords de routes. AR. Crozon, Brest, Morlaix. Ploudalmézeau. (09-11). Cf. Entoloma lanicum plus pâle 

au chapeau non zoné plus lisse et sans odeur. 

Entoloma undatum var. viarum (Fr.) Romagnesi 

Chapeau 1-3 cm, ombiliqué, marge flexueuse, revêtement soyeux satiné non 

distinctement zoné. Lames gris foncé à gris brunâtre dès le début. Stipe irrégulier tordu et dilaté au

73 

sommet. Terrains sablonneux, bord des routes. R. Morlaix. N.B. Variété non reconnue par les auteurs 

actuels qui l’incluent dans le type, toutefois pour conserver la tradition nous la maintenons ici. 

Entoloma sericeonitidum (P. D. Orton) Arnolds 

Parfois considérée comme une espèce, sans odeur ni saveur nette de farine, est actuellement 

assimilée au type dont elle ne serait qu’un simple variant, nous la citons car elle a été récoltée à 

Morlaix. 

Entoloma lanicum (Romagnesi) Noordel. (= Rhodophyllus undatus var. pusillus J. Lange) 

Chapeau 0,5-2,5 cm, convexe puis plan-convexe et un peu déprimé au centre, très peu hygrophane, marge non 

striée enroulée au début, finement fibrilleux, brun rosé pâle, brun incarnat pâle faiblement pâlissant en gris brunâtre. Lames 

peu serrées, adnées à décurrentes, parfois un peu fourchues, gris brun rosé. Stipe court, pruineux de blanc au sommet, glabre 

ailleurs, base très tomenteuse blanchâtre, 1-2 x 0,1-0,2 cm, brun rosé, gris brunâtre. Chair mince, odeur et saveur faibles de 

farine (sans odeur selon Romagnesi). Spores hétérodiamétriques à 5-9 angles, 7-9 x 5,5-7 µm ; Q = 1,2-1,7. Pas de cystides, 

pigment finement incrustant, boucles présentes. Dans l’herbe. Non vue mais semble exister. Cf. Entoloma undatus qui diffère 

par ses colorations plus sombres, son chapeau plus zoné et moins lisse, et son odeur de farine. 

Entoloma nigrellum (Quélet) Noordel. (= Eccilia nigrella (Quélet) Quélet) 

Chapeau 0,5-2 cm, convexe puis aplani avec le centre ombiliqué, hygrophane, marge infléchie striée, lisse, brun 

noirâtre, brun foncé, brun bistre. Lames espacées, épaisses, plus ou moins fourchues, gris brun foncé à reflets rougeâtres. 

Stipe lisse, base tomenteuse blanche, 1-3 x 0,1-0,2 cm, brun noirâtre à reflets bleu noirâtre. Chair concolore en surface, odeur 

et saveur de farine. Spores hétérodiamétriques à 5-8 angles, 9-12 x 7-9 µm ; Q = 1,2-1,5. Pas de cystides, pigment brun 

incrustant, pas de boucles. Dans les dunes souvent avec Salix repens. Non vue, à rechercher. N.B. Aspect d’Omphalina 

cyathiformis. 

Entoloma rhodocylix (Lasch : Fr.) Moser 

Chapeau 0,5-1 cm, hémisphérique à convexe avec le centre un peu aplani ou ombiliqué, 

hygrophane, strié, marge infléchie et onduleuse, glabre, brun carné, brun jaunâtre, gris brunâtre, plus 

sombre au centre, pâlissant fortement à partir de la marge en brunâtre très pâle. Lames espacées, 

décurrentes, arquées, blanches puis roses. Stipe glabre, 1,5-4 x 0,1-0,2 cm, jaunâtre hyalin à crème, 

bistré en haut. Chair très mince, concolore en surface, odeur et saveur non particulières. Spores 

isodiamétrique à 5-6 angles et un dièdre basal net, 8-10 x 7-9 µm ; Q = 1-1,2. Cheilocystides 

cylindriques à un peu lagéniformes, pigment membranaire, boucles présentes. Tendances hygrophiles. 

Dans la mousse (Leucobrium glaucum) sur le sol, les troncs ou les souches, plus rarement à terre sur 

sol nu. R (mais passe inaperçue). Morlaix, Plourin les Ploudalmézeau. (10). Cf. Entoloma rusticoides 

plus sombre. 

Entoloma rusticoides (Gillet) Noordel. (= Eccilia rusticoides (Gill.) Noordel.) 

Chapeau 0,5-2 cm, convexe mais profondément ombiliqué, hygrophane, marge enroulée au 

début, longuement striée et un peu crénelée, lisse à ruguleux avec le centre légèrement squamuleux, 

brun jaunâtre sombre, bistre, brun foncé, noirâtre au centre et plus pâle à la marge, pâlissant en 

séchant. Lames espacées, décurrentes, brunâtre pâle puis brun rosé. Stipe glabre, base tomenteuse 

blanche, 0,5-3 x 0,1-0,2 cm, brun jaunâtre pâle. Chair concolore en surface, ni odeur ni saveur 

particulières. Spores isodiamétriques à 7-8 angles, 7-10 x 7-10 µm ; Q = 1-1,2. Pas de cystides, 

pigment membranaire un peu incrustant brunâtre, pas de boucles. Sur la terre un peu sablonneuse dans 

les zones ensoleillées : parcs, jardins, chemins. AR. Crozon, Locquirec, Brasparts, La Palue en 

Crozon, Keremma. (09-10). N.B. Aspect d’Omphalina. Cf. Entoloma rhodocylix plus pâle. 

Entoloma phaeocyathus Noordel. (= Rhodophyllus tristis (Bres.) Malenç. & Bert.) 

Chapeau 0,5-2 cm, hémisphérique puis convexe, déprimé au centre, hygrophane, marge infléchie, striée, revêtement 

ruguleux à finement squamuleux surtout au centre, brun rougeâtre foncé, gris brun foncé presque noirâtre au centre, pâlissant 

en brunâtre. Lames espacées, décurrentes, arquées, épaisses, gris brun noirâtre puis brun rougeâtre. Stipe un peu renflé à 

l’extrême base, lisse ou un peu fibrilleux, 0,5-2 x 0,1-0,2 cm, brunâtre, brun jaunâtre. Chair brunâtre en surface, odeur et 

saveur de farine. Spores isodiamétriques à 5-9 angles, 8-10 X 7-9 µm ; Q = 1-1,3. Cheilocystides clavées à vésiculeuses, 

pigment incrustant, pas de boucles. Tendances calcicoles. Sols sablonneux en particulier dunes parmi Ammophila arenaria. 

Non vue, mais à rechercher activement car semble exister.

74 

Entoloma rugosum (Malençon) M. Bon 

Chapeau 0,5-1,5 cm, campanulé à convexe, centre papillé ou au contraire ombiliqué, non 

hygrophane, marge infléchie, très finement fibrilleux (loupe) et d’aspect un peu zoné, blanc puis 

blanchâtre sordide. Lames espacées, arquées à décurrentes, blanches puis roses. Stipe à base renflée, 

très finement tomenteux (loupe),1-1,5 x 0,1 cm, blanc. Chair mince, fragile, blanchâtre, odeur et 

saveur fortes de farine rance. Spores hétérodiamétriques (oblongues) anguleuses à noduleuses, 9,5-12 

x 7,5-9 µm ; Q = 1,2-1,5. Cheilocystides cylindriques à lagéniformes, pigment non visible, boucles 

présentes. Indiqué sous chênes verts mais également sous consoudes mais semble apprécier les 

pelouses des dunes bretonnes (existe en 56) ! TR. Argenton, Tréompan (AG, sur le gazon d’une dune 

fixée où revue plusieurs fois). (11). N.B. Attention sur le terrain à certains Clitopilus blanchâtres qui 

eux aussi ont les lames roses et parfois une odeur de farine. 

Genre RHODOCYBE R. Maire 

Spores d’aspect particulier pourvues de facettes plus ou moins nombreuses et paraissant 

verruqueuses-anguleuses en microscopie optique. Espèces assez charnues à lames adnées à 

décurrentes. Sporée rose, crème rosé, ocre rosé. 

Rhodocybe gemina (Fr.) Kuyper & Noordeloos (= Rhodocybe truncata (Schaeff.) Singer) 

Chapeau 5-12 cm, charnu, plan-convexe à étalé, irrégulier, marge enroulée au début, plus ou 

moins flexueuse et d’aspect glacé à pruineux, mat, brun rosé pâle, ocre rosâtre, ocre, ocre roux, ocre 

rougeâtre plus ou moins marbré. Lames serrées, adnées à un peu décurrentes, ocre rosé. Stipe assez 

court, évasé en haut, pruineux, 4-8 x 0,5-1,5 cm, blanchâtre puis ocre roux pâle. Chair ferme, 

blanchâtre à crème roussâtre pâle, odeur aromatique mêlée à celle de farine fraîche, saveur faible et un 

peu amère de noix rances. Spores largement elliptiques d’aspect anguleux-verruqueux, 5-7 x 3-4,5 µm 

(taille assez variable : variétés ?). Pas de boucles ni de cystides. Bois de conifère et bois mêlés. PC. 

Landévennec, Morlaix, Ploudalmézeau, Locquirec, Argenton, Huelgoat, Châteauneuf du Faou, Brest, 

Huelgoat, Cranou… (09-12). 

Espèce assez variable, tant, du point de vue macroscopique, que du point de vue microscopique (taille 

des spores), dont on a pu séparer (difficilement) quelques variétés : 

Rhodocybe gemina var. mauretanica R. Maire 

Espèce moins charnue et plus gracile, chapeau plus coloré brun rosé, odeur de farine 

rance. Tendances thermophiles. Feuillus. R. Morlaix, Huelgoat. (09-11). 

Rhodocybe gemina var. subvermicularis R. Maire 

Espèce plus gracile avec la base du pied garnie de cordons mycéliens blanchâtres, 

inodore ou à odeur faible. Dans la litière épaisse des bois de cyprès en bord de mer. AC dans ce type 

de station et souvent cespiteux. Ploudalmézeau, Le Conquet, Keremma, Locquirec. (10-12). 

Rhodocybe nitellina (Fr.) Singer (= Rhodocybe cuprea (Favre) Horak ; Collybia nitellina (Fr.) 

Quélet) 

Chapeau 2-4 cm, plan-convexe puis plan-concave et gardant parfois un petit mamelon, marge 

hygrophane, striée, irrégulière, revêtement lisse, brun orangé vif, roux orangé vif, pâlissant en jaune 

ocracé. Lames adnées, crème puis beige rosâtre. Stipe pruineux à fibrilleux, cartilagineux, creux, base 

feutrée blanche, 3-7 x 0,2-0,8 cm, brun orangé vif. Chair blanchâtre, odeur et saveur de farine rance. 

Spores largement elliptiques à amygdaliformes, grossièrement et faiblement verruqueuses, 6-9 x 4-5 

µm. Hyphes bouclées. Tendances montagnardes et calcicoles. Bois de feuillus ou plus rarement de 

conifères. TR. Carnoët (PH), espèce signalée également du centre Finistère mais sans précisions. (10). 

Cf. Les Collybies du groupe dryophila. 

Rhodocybe melleopallens Orton 

Miniature de Rhodocybe nitellina au chapeau de 0,5-2 cm, brun miel sale. Lames adnées, crème jaunâtre. Stipe 1-3 

x 0,1-0,2 cm, brun jaune. Chair blanchâtre à saveur et odeur de farine. Spores 5-6 x 3-3,5 µm. Bois mêlés. Non vue.

75 

Rhodocybe popinalis (Fr. : Fr.) Singer (= Clitopilus popinalis (Fr. : Fr.) Quélet) 

Chapeau 3-6 cm, convexe puis plan-convexe et enfin plan et un peu mamelonné, marge 

onduleuse, irrégulière un peu incurvée, revêtement souvent craquelé et gercé, brun grisâtre foncé, brun 

noirâtre, brun jaunâtre… Lames pentues à subdécurrentes, serrées, grises, gris brunâtre, à reflets 

rosâtres. Stipe fibrilleux, pruineux, court, 2-4 x 0,5-1 cm, grisâtre pâle, brun grisâtre. Chair blanchâtre, 

odeur de farine, saveur amère. Spores presque sphériques d’aspect verruqueux, 4,5-6 x 4,5-5 µm. Pas 

d’hyphes bouclées ni de cystides. Dunes herbeuses. AC dans ce type de stations où cette espèce est 

fréquemment confondue par des mycophages inexpérimentés avec Pleurotus eryngii. Argenton, 

Ploudalmézeau, Keremma, Locquirec. (10-12). Cf. Rhodocybe ammophila plus massif, au chapeau 

plus noirâtre et au pied brun jaunâtre pâle. 

Rhodocybe popinalis var. insitiata M. Bon 

Variété qui diffère du type par sa venue dans les dunes, greffée à la base des touffes 

d’oyats. TR. Keremma (AG). (11). N.B. A notre avis tout au plus une simple forme. 

Rhodocybe mundula (Lasch) Singer 

Chapeau 6-10 cm, convexe, plan-convexe puis plan-concave et déprimé, marge mince, lisse, 

irrégulière, sinuée, revêtement lisse à mat par places (de manière concentrique), blanchâtre, blanc 

grisâtre, café au lait grisâtre, gris brunâtre pâle, noircissant très lentement aux endroits manipulés. 

Lames serrées, décurrentes et un peu fourchues, blanc grisâtre puis gris beige carné, noircissant par 

places. Stipe pruineux à floconneux, base agglomérant du mycélium, 3-5 x 0,5-1 cm, blanchâtre, 

grisâtre pâle. Chair blanchâtre parfois faiblement grisonnante à l’air, saveur à la fois amère et de 

farine, odeur faible de farine. Spores largement elliptiques à subglobuleuses, faiblement anguleusesverruqueuses, 

4,5-6 x 4-5 µm. Pas d’hyphes bouclées. En troupes dans les bois de feuillus. TR. 

Huelgoat. (09-11). 

Rhodocybe fallax (Quélet) Singer (= Leptoglossum fuscifrons (Fr.) K. & R. ; Pleurotellus fuscifrons Fr.) 

Chapeau 2-3 (4) cm, convexe puis plan et plus ou moins déprimé avec un mamelon, marge onduleuse enroulée 

(aspect clitocyboïde), mat à finement tomenteux puis plus ou moins craquelé, blanc, blanc sale. Lames serrées, larges, 

décurrentes, minces et étroites, blanches puis crème teinté de rose saumon très clair. Stipe fibrilleux, pruineux, plus ou moins 

courbé à la base, 2-4 x 0,2-0,5 cm, blanc. Chair mince mais peu fragile et au contraire un peu élastique, blanche, saveur 

farineuse et amère, odeur fruitée-farineuse faible. Spores elliptiques à pruniformes d’aspect très finement anguleux, 

cyanophiles, 6-8 x 3-4,5 µm. Pas de boucles. Dans l’herbe ou sur le sol nu des prairies ou des bois. Non vue mais semble 

exister, des « Clitopilus prunulus amers » ayant été signalés. Cf. Les Clitopiles d’aspect semblable mais de consistance plus 

fragile, non amers et surtout les Clitocybes blancs avec lesquels cette espèce a probablement été confondue. 

Rhodocybe caelata (Fr.) R. Maire (= Rhodocybe arenicola (Karst.) Maire ; Omphalina arenicola Karst.) 

Chapeau 2-3 cm, convexe, plan-convexe, plan et plus ou moins déprimé avec quelquefois un mamelon, marge 

onduleuse, enroulée au début, lisse à ridulé ou même craquelé, fibrilleux radialement de fibrilles gris argenté sombre sur fond 

gris brunâtre ce qui donne un aspect brunâtre par temps humide et grisâtre par temps sec. Lames peu serrées, adnées à un peu 

décurrentes, blanchâtres puis gris brunâtre, beige brunâtre. Stipe fibrilleux à pubescent, base feutrée de blanc, 2-4 x 0,3-0,5 

cm, fibrilleux longitudinalement de gris argenté sur fond brunâtre. Chair gris brunâtre à faible odeur et saveur de farine. 

Spores elliptiques à amygdaliformes, finement ruguleuses, 6-8 x 4-5 µm. Cystides à contenu brunâtre à jaunâtre dans 

l’ammoniaque. Tendances montagnardes. Dans les mousses des landes sur sol sablonneux. Bretagne. A rechercher. 

Rhodocybe obscura (Pilat) Moser 

Chapeau 3-6 cm, convexe à plan-concave, marge pruineuse puis lisse, un peu enroulée, gercé-craquelé, brun 

noirâtre, marbré de noirâtre, marge plus claire. Lames décurrentes, brun grisâtre à reflets rosâtres. Stipe court, base hérissée 

de mycélium blanc, 2-3 x 0,6-1 cm, grisâtre. Chair blanchâtre, odeur de farine, saveur amère. Spores elliptiques, bosseléesonduleuses, 

6-7,5 x 4,5-6 µm. Calcicole. Epicéas de montagne. Non vue, mais signalée de Bretagne. N.B. Ressemble à un 

Tricholome noircissant… 

Rhodocybe hirneola (Fr. : Fr.) Orton (= Clitopilus hirneolus (Fr. : Fr.) Lundell ; Clitocybe hirneola (Fr. : Fr.) Kummer) 

Chapeau 1,5-2 cm, plan-convexe avec une dépression centrale, marge fine crénelée dans la jeunesse, fibrillo-soyeux 

très pruineux, puis craquelé, gris noirâtre, gris ocracé, pâlissant. Lames peu décurrentes, grisâtres puis ocracé rosâtre, arêtes 

finement givrées par des poils marginaux cloisonnés transversalement. Stipe pubescent à fibrilleux, base feutrée, 2-3 x 0,2- 

0,4 cm, poudré de blanc sur fond gris brunâtre sombre. Chair grisâtre, inodore. Sporée brun gris à reflets rosés, spores brun 

gris sous le microscope, très peu facettées et presque lisses, 6,5-9 x 5-6,5 µm. Forêts dans les mousses au sol. Espèce non vue 

mais qui semble exister et a peut-être été recherchée à tort dans les Lyophyllum !

76 

Rhodocybe ammophilum (Malençon) Pacioni & Lalli (= Clitopilus ammophilus Malençon) 

Chapeau 4-12 cm, bombé, convexe puis plan-concave, circulaire à spatulé (individus à pied 

très excentré), marge enroulée plus ou moins lobée, revêtement feutré formé de fibrilles enchevêtrées 

et apprimées brun sombre presque noirâtre, sur fond ocracé jaunâtre pâle, brunâtre à bistre pâle, marge 

plus claire beige sale (la coloration générale varie de l’ocracé au presque noirâtre). Lames assez 

serrées, plus ou moins décurrentes, crème ocracé puis ocres à reflets rosâtres. Stipe trapu et court plus 

ou moins excentré, fibreux, s’amincissant de haut en bas et profondément enfoui dans le sable, 2-5 x 

1-2 cm, blanc jaunâtre puis jaune ocracé. Chair assez épaisse, blanchâtre (non noircissante), saveur 

amère (non farineuse), inodore. Spores elliptiques à subglobuleuses apparaissant faiblement et 

obtusément anguleuses ou ruguleuses, 6-8 x 5-6 µm. Thermophile. Dunes surtout dans les talus et les 

fossés (et alors à pied plus ou moins latéral). R. Keremma (MC,AG), Ploudalmézeau (AG). (10-11). 

N.B. Le Finistère nord semble être la limite nord extrême de cette espèce rare. N.B. Présente une 

ressemblance certaine avec les formes sombres de Pleurotus eryngii et a été probablement confondue 

d’autant qu’elle vient souvent en sa compagnie. Cf. Rhodocybe caelata plus grêle et à odeur de farine 

et Rhodocybe popinalis venant dans les mêmes lieux à odeur de farine et à colorations tirant sur le 

grisâtre.

77 

Famille des MACROCYSTIDIACEAE 

Famille un peu artificielle classée parfois parmi les TRICHOLOMATALES. 

Genre MACROCYSTIDIA 

( NAUCORIA pp.) 

Espèces à chapeau campanulé et à stipe assez rigide. Présence sur les lames, le chapeau et le 

stipe de grandes cystides en forme de lancette (60-75 x 18-25 µm). Odeur forte de concombre ou 

d'huile de poisson. Sporée beige rosé à ocracé carné, spores lisses (en microscopie optique), non 

amyloïdes mais à parois externe cyanophile. 

N.B. Genre très difficile à classer, il faisait partie autrefois des NAUCORIA. 

Macrocystidia cucumis (Pers. : Fr.) Josserand (= Naucoria cucumis (Pers. : Fr.) Gill.) 

Chapeau 3-5 cm, conique puis campanulé, enfin plan-convexe avec un large mamelon, marge 

un peu striée, cuticule veloutée, ocre fauve, brun rougeâtre, plus clair à la marge. Lames ventrues, 

sinuées, adnées, blanchâtres puis beige carné d'aspect velouté par les cystides. Stipe élancé, assez 

raide, pruineux à velouté, 4-8 x 0,3-0,6 cm, brun rouge, brunâtre, vite envahi de brun noirâtre à partir 

du bas. Chair sous cuticulaire brun rougeâtre pâle, blanchâtre à brunâtre pâle par ailleurs, odeur très 

forte d'huile de poisson, de mastic…, saveur de concombre. Spores elliptiques, 8-10 x 3,5-4,5 µm. 

Présence de grandes cystides lancéolées. Tendances rudérales et hygrophiles. Sur les débris herbacés 

des chemins, talus, etc. C. Partout. Toute l'année si les conditions sont favorables. 

N.B. Cette espèce est très variable, surtout en taille, mais ses variétés sont toujours reconnaissables au 

microscope par les cystides typiques et ne pouvant passer inaperçues, et sur le terrain, par l'odeur 

caractéristique. 

Macrocystidia cucumis var. latifolia (Lange) Arnolds 

Chapeau 1-3 cm, convexe avec une petite papille, mince et laissant voir les lames par 

transparence ce qui le fait paraître très strié. Lames très ventrues. Sinon identique au type. Spores 9-12 

x 4-6 µm. PC. Brest, Ploudalmézeau, Argenton, Morlaix… Plutôt en hiver. N.B. Aspect typique de 

certains Entolomes ! 

Macrocystidia cucumis var. leucospora Lange 

Lames toujours blanches par le fait que la sporée est blanche. Sinon aspect de la 

variété latispora. TR. Ploudalmézeau. (12). 

Macrocystidia cucumis var. minor Josserand 

Chapeau inférieur à 1 cm. TR (ou non vue…). Morlaix. Pelouse rudéralisée (11-12).

78 

Tribu des RHODOTEAE Singer 

Un seul genre et une seule espèce. 

Genre RHODOTUS Maire 

Genre particulier et un peu isolé donc difficile à classer (parfois dans les 

TRICHOMATALES). Spores verruqueuses rose-ocracé. Trame à tendance bilatérale. 

Rhodotus palmatus (Bull. : Fr.) Maire 

Chapeau 5-10 cm, convexe puis plan-convexe, cuticule gélatineuse épaisse se plissant pour 

donner un aspect réticulé, abricot, jaune orangé. Lames échancrées à libres, pseudocollariées, abricot 

rosé avec des cystides fusiformes sur les arêtes. Stipe souvent excentrique, pruineux, 1-4 x 0,5 cm, 

abricot, incarnat. Chair blanc rosé, odeur fruitée (abricot). Sporée saumon à ocre saumoné, spores 

sphériques à fortes épines courtes, 5-7 µm. Souvent en touffes sur troncs, grosses branches, parfois 

poteaux de feuillus (ormes, peupliers, saules). AR. Morlaix, Brest, Huelgoat, Cranou, Châteaulin, 

Carnoët, ... (08-11).

A 

Agaricus aestivalis ........................................................ 20 

Agaricus bulbosus ......................................................... 16 

ALBOLEPTONIA ........................................................ 59 

ALLOCYBE ................................................................. 47 

Amanita...........................................................................9 

AMANITA......................................................................9 

Amanita vaginata var. vaginata .................................... 11 

Amanita abietum ........................................................... 10 

Amanita alnicola ........................................................... 13 

Amanita ampla .............................................................. 19 

Amanita argentea .......................................................... 12 

Amanita aspera.............................................................. 18 

Amanita asteroporus...................................................... 20 

Amanita baccata............................................................ 17 

Amanita badia ............................................................... 12 

Amanita battarae ........................................................... 13 

Amanita beckeri ............................................................ 14 

Amanita boudieri........................................................... 14 

Amanita boudieri var. beillei......................................... 15 

Amanita caesarea .......................................................... 14 

Amanita ceciliae............................................................ 14 

Amanita citrina var. citrina............................................ 19 

Amanita citrina var. citrina f. alba................................. 20 

Amanita citrina var. citrina f. lavendula ........................ 20 

Amanita citrina var. intermedia..................................... 20 

Amanita citrina var. mappa ........................................... 20 

Amanita contui.............................................................. 12 

Amanita crocea.............................................................. 12 

Amanita crocea var. aurantiofulva ................................ 12 

Amanita crocea var. crocea ........................................... 12 

Amanita crocea var. subnudipes.................................... 12 

Amanita curtipes ........................................................... 17 

Amanita dunensis.......................................................... 16 

Amanita echinocephala ................................................. 15 

Amanita eliae ................................................................ 11 

Amanita eliae f. alba...................................................... 11 

Amanita eliae var. eliae f. cretacea................................ 11 

Amanita eliae var. griseovelata ..................................... 11 

Amanita eliae var. griseovelata f. candida..................... 11 

Amanita emilii............................................................... 10 

Amanita excelsa var. excelsa......................................... 19 

Amanita excelsa var. excelsa f. subcandida................... 19 

Amanita excelsa var. spissa f. alba................................ 19 

Amanita excelsa var. spissa f. spissa ............................. 19 

Amanita excelsa var. valida........................................... 19 

Amanita francheti.......................................................... 18 

Amanita francheti f. queletii.......................................... 18 

Amanita friabilis............................................................ 13 

Amanita fulva................................................................ 12 

Amanita fuscoolivacea .................................................. 13 

Amanita gemmata ......................................................... 11 

Amanita gemmata f. amici ............................................ 11 

Amanita gemmata f. gracilis ......................................... 11 

Amanita gilbertii ........................................................... 17 

Amanita gilbertii var. subverna ..................................... 17 

Amanita godeyi ............................................................. 11 

Amanita gracilior .......................................................... 15 

Amanita griseofuscescens ............................................. 13 

Amanita inaurata ........................................................... 14 

Amanita junquillea ........................................................ 11 

Amanita junquillea var. exannulata............................... 11 

Amanita lepiotoides....................................................... 17 

Amanita lepiotoides f. subcylindrospora ....................... 17 

79 

Amanita lividopallescens .............................................. 12 

Amanita lividopallescens var. tigrina........................... 13 

Amanita lividopallescens var. malleata......................... 13 

Amanita mairei ............................................................. 12 

Amanita malleata .......................................................... 13 

Amanita mappa............................................................. 19 

Amanita muscaria var. formosa f. formosa .................. 10 

Amanita muscaria var. americana ................................. 10 

Amanita muscaria var. aureola...................................... 10 

Amanita muscaria var. formosa .................................... 10 

Amanita muscaria var. formosa f. europea.................... 10 

Amanita muscaria var. fuligineoverrucosa.................... 10 

Amanita muscaria var. muscaria..................................... 9 

Amanita muscaria var. muscaria f. flavivolvata.............. 9 

Amanita muscaria var. muscaria f. puella ....................... 9 

Amanita ovoidea........................................................... 17 

Amanita pantherina....................................................... 10 

Amanita pantherina f. abietum...................................... 10 

Amanita pantherina f. stramineovelata.......................... 10 

Amanita phalloides ....................................................... 16 

Amanita phalloides f. citrina......................................... 16 

Amanita phalloides f. lutea ........................................... 16 

Amanita phalloides f. virescens .................................... 16 

Amanita phalloides var. alba......................................... 16 

Amanita ponderosa ....................................................... 17 

Amanita ponderosa f. valens......................................... 18 

Amanita porphyria ........................................................ 20 

Amanita porphyria f. recutica ....................................... 20 

Amanita porphyria var. recutica.................................... 20 

Amanita proxima .......................................................... 17 

Amanita pseudoregalis.................................................. 10 

Amanita recutica........................................................... 20 

Amanita regalis............................................................. 10 

Amanita rubescens f. aspera.......................................... 18 

Amanita rubescens var. annulosulfurea ........................ 18 

Amanita rubescens var. rubescens ................................ 18 

Amanita rubescens var. rubescens f. alba...................... 18 

Amanita simulans ......................................................... 13 

Amanita singeri............................................................. 15 

Amanita solitaria........................................................... 15 

Amanita spissa .............................................................. 19 

Amanita spissa var. excelsa .......................................... 19 

Amanita spissa var. valida ............................................ 19 

Amanita sternbergii....................................................... 13 

Amanita strangulata ...................................................... 14 

Amanita strobiliformis.................................................. 15 

Amanita subalpina ........................................................ 14 

Amanita subcaligata...................................................... 15 

Amanita submembranacea ............................................ 14 

Amanita umbrinolutea .................................................. 13 

Amanita vaginata .......................................................... 11 

Amanita vaginata f. alba ............................................... 12 

Amanita vaginata var. alba............................................ 12 

Amanita vaginata var. flavescens.................................. 12 

Amanita vaginata var. fulva.......................................... 12 

Amanita vaginata var. grisea......................................... 11 

Amanita vaginata var. plumbea..................................... 12 

Amanita verna............................................................... 16 

Amanita verna var. decipiens........................................ 16 

Amanita virosa.............................................................. 16 

Amanita virosa var. levipes........................................... 17 

Amanita vittadinii ......................................................... 15 

Amanita vittadinii var. codinae..................................... 15 

AMANITACEAE ....................................................... 8, 9 

AMANITALES .......................................................... 1, 8 

AMANITOPSIS............................................................ 11

Amanitopsis adnata ....................................................... 12 

AMIDELLAE ............................................................... 17 

B 

BASIDIOMYCOTINA ...................................................1 

C 

CAESAREAE ............................................................... 14 

CALLIDERMA............................................................. 57 

CANDIDA .................................................................... 59 

CANOSERICEI ............................................................ 54 

CELLULODERMA ...................................................... 26 

CEPHALOTRICHA...................................................... 59 

CHEILOCYSTIDIATA ................................................ 54 

CLAUDOPUS............................................................... 72 

Claudopus byssisedus.................................................... 72 

Claudopus depluens....................................................... 72 

Clitocybe hirneola ......................................................... 75 

CLITOPILOIDES ......................................................... 47 

CLITOPILUS................................................................ 39 

Clitopilus ammophilus .................................................. 76 

Clitopilus daamsii.......................................................... 40 

Clitopilus fasciculatus ................................................... 40 

Clitopilus hirneolus ....................................................... 75 

Clitopilus hobsonii ........................................................ 40 

Clitopilus intermedius ................................................... 39 

Clitopilus mutilus.......................................................... 40 

Clitopilus neglectus....................................................... 71 

Clitopilus passekerianus................................................ 40 

Clitopilus pinsitus.......................................................... 40 

Clitopilus pleurotelloides .............................................. 40 

Clitopilus popinalis ....................................................... 75 

Clitopilus prunulus ........................................................ 39 

Clitopilus scyphoides .................................................... 39 

Clitopilus scyphoides f. mutilus .................................... 40 

Clitopilus scyphoides f. omphaliformis......................... 39 

Clitopilus scyphoides f. reductus................................... 40 

Clitopilus scyphoides f. scyphoides .............................. 39 

Clitopilus scyphoides var. intermedius.......................... 39 

Clitopilus undatus.......................................................... 72 

Cltitopilus cretatus ........................................................ 39 

Collybia nitellina........................................................... 74 

COMEOEXONEMA .............................................. 49, 51 

Crepidotus byssisedus ................................................... 72 

CYANULA ................................................................... 62 

D 

DYSTHALES ............................................................... 55 

E 

Eccilia cancrina ............................................................. 71 

Eccilia carneoalba ......................................................... 59 

Eccilia griseorubella................................................ 61, 66 

Eccilia nigrella .............................................................. 73 

Eccilia rusticoides ......................................................... 73 

ENDOCHROMONEMA .............................................. 52 

ENTOLOMA ................................................................ 41 

Entoloma aethiops......................................................... 64 

Entoloma ameides ......................................................... 51 

Entoloma anatinum ....................................................... 66 

Entoloma aprile ............................................................. 42 

Entoloma araneosum..................................................... 56 

80 

Entoloma ardosiacum.................................................... 64 

Entoloma asprellum ...................................................... 66 

Entoloma bisporigerum................................................. 46 

Entoloma bloxamii........................................................ 42 

Entoloma byssisedum ................................................... 72 

Entoloma caccabus ....................................................... 46 

Entoloma caeruleum ..................................................... 64 

Entoloma caesiotinctum................................................ 62 

Entoloma canosericeum ................................................ 54 

Entoloma carneogriseum............................................... 62 

Entoloma cephalotrichum ............................................. 59 

Entoloma cetratum........................................................ 52 

Entoloma chalybaeum var. chalybaeum........................ 63 

Entoloma chalybaeum var. lazulinum........................... 63 

Entoloma chloropolium ................................................ 68 

Entoloma clandestinum................................................. 49 

Entoloma clypeatum ..................................................... 42 

Entoloma cocles............................................................ 61 

Entoloma conferendum................................................. 56 

Entoloma conferendum var. platyphyllum.................... 57 

Entoloma conferendum var. pusillum ........................... 56 

Entoloma conferendum var. rickenii............................. 57 

Entoloma corvinum....................................................... 64 

Entoloma costatum ....................................................... 47 

Entoloma cruentum....................................................... 63 

Entoloma cuneatum ...................................................... 53 

Entoloma cuspidiferum................................................. 50 

Entoloma cyanulum ...................................................... 63 

Entoloma depluens........................................................ 72 

Entoloma dichroum....................................................... 60 

Entoloma dysthale......................................................... 55 

Entoloma dysthaloides.................................................. 55 

Entoloma elodes............................................................ 58 

Entoloma erophilum...................................................... 57 

Entoloma euchroum...................................................... 60 

Entoloma eulividum...................................................... 41 

Entoloma excentricum .................................................. 47 

Entoloma exile .............................................................. 67 

Entoloma exile var. pyrospilum .................................... 68 

Entoloma farinogustus .................................................. 52 

Entoloma farinolens...................................................... 49 

Entoloma fernandae ...................................................... 54 

Entoloma formosum...................................................... 68 

Entoloma fulvum .......................................................... 68 

Entoloma fuscomarginatum .......................................... 58 

Entoloma fuscotomentosum.......................................... 58 

Entoloma griseocyaneum.............................................. 67 

Entoloma griseoluridum................................................ 44 

Entoloma griseorubidum............................................... 61 

Entoloma griseoviridulum............................................. 68 

Entoloma hebes............................................................. 48 

Entoloma henrici........................................................... 57 

Entoloma hirtipes.......................................................... 48 

Entoloma hirtum ........................................................... 55 

Entoloma huijmanii....................................................... 66 

Entoloma ianthinomeleagris ......................................... 63 

Entoloma icterinum....................................................... 54 

Entoloma incanum ........................................................ 65 

Entoloma incarnatofuscescens ...................................... 71 

Entoloma infula............................................................. 53 

Entoloma infula var. chlorinosum................................. 53 

Entoloma inocybeforme................................................ 41 

Entoloma inopiliforme .................................................. 41 

Entoloma inutile............................................................ 54 

Entoloma jubatum......................................................... 57 

Entoloma juncinum....................................................... 50 

Entoloma kervernii ....................................................... 69

Entoloma kitsii .............................................................. 57 

Entoloma kuehnerianum................................................ 48 

Entoloma lampropus ..................................................... 61 

Entoloma lanicum ......................................................... 73 

Entoloma lazulinum ...................................................... 63 

Entoloma leochromus.................................................... 70 

Entoloma leptonipes...................................................... 71 

Entoloma leptopus......................................................... 48 

Entoloma lilacinoroseum............................................... 56 

Entoloma lividoalbum................................................... 44 

Entoloma lividocyanulum ............................................. 66 

Entoloma lividum.......................................................... 41 

Entoloma longistriatum................................................. 69 

Entoloma longistriatum var. sarcitulum ........................ 69 

Entoloma lucidum ......................................................... 49 

Entoloma madidum ....................................................... 42 

Entoloma majaloides..................................................... 45 

Entoloma melanochroum .............................................. 64 

Entoloma minutum........................................................ 50 

Entoloma mougeotii ...................................................... 64 

Entoloma myrmecophilum............................................ 45 

Entoloma neglectum...................................................... 71 

Entoloma nidorosum ..................................................... 43 

Entoloma nigrellum....................................................... 73 

Entoloma nigroviolaceum ............................................. 65 

Entoloma niphoides....................................................... 43 

Entoloma nitens............................................................. 50 

Entoloma nitidum.......................................................... 42 

Entoloma ortonii............................................................ 49 

Entoloma pallescens...................................................... 53 

Entoloma paludicola...................................................... 46 

Entoloma papillatum ..................................................... 49 

Entoloma parasiticum.................................................... 72 

Entoloma parkensis ....................................................... 71 

Entoloma percandidum ................................................. 59 

Entoloma pernitrosum................................................... 46 

Entoloma phaeocyathus................................................. 73 

Entoloma placidum ....................................................... 61 

Entoloma platyphylloides.............................................. 45 

Entoloma plebejum ....................................................... 57 

Entoloma pleopodium ................................................... 54 

Entoloma poliopus ........................................................ 66 

Entoloma politum.......................................................... 46 

Entoloma porphyrofibrillum.......................................... 67 

Entoloma porphyrophaeum ........................................... 58 

Entoloma prunuloides ................................................... 41 

Entoloma pseudocoelestinum........................................ 63 

Entoloma pseudoexentricum ......................................... 45 

Entoloma pseudoturci.................................................... 70 

Entoloma psilopus......................................................... 54 

Entoloma pyrospilum .................................................... 67 

Entoloma queletii .......................................................... 69 

Entoloma querquedula................................................... 62 

Entoloma rhodocylix..................................................... 73 

Entoloma rhodopolium.................................................. 43 

Entoloma rhodopolium f. nidorosum............................. 43 

Entoloma rhombisporum............................................... 57 

Entoloma roseotinctum ................................................. 65 

Entoloma roseum .......................................................... 65 

Entoloma rufocarneum.................................................. 68 

Entoloma rugosum ........................................................ 74 

Entoloma rusticoides..................................................... 73 

Entoloma sacchariolens................................................. 52 

Entoloma sarcitum .................................................. 69, 71 

Entoloma saundersii ...................................................... 43 

Entoloma scabiosum ..................................................... 58 

Entoloma scabropellis ................................................... 70 

81 

Entoloma scabrosum..................................................... 67 

Entoloma sepium .......................................................... 43 

Entoloma sericatum ...................................................... 45 

Entoloma sericellum ..................................................... 59 

Entoloma sericeoides .................................................... 51 

Entoloma sericeonitidum ........................................ 72, 73 

Entoloma sericeum var. sericeum ................................ 51 

Entoloma sericeum f. nolaniformis ............................... 51 

Entoloma sericeum var. cinereoopacum ....................... 51 

Entoloma serrulatum..................................................... 62 

Entoloma serrulatum f. atrides ...................................... 62 

Entoloma serrulatum var. nigrovenosum ...................... 62 

Entoloma sinuatum ................................................. 41, 42 

Entoloma sodale............................................................ 66 

Entoloma solsticiale...................................................... 53 

Entoloma sordidulum.................................................... 45 

Entoloma speculum....................................................... 44 

Entoloma sphagneti....................................................... 44 

Entoloma strigosissimum.............................................. 55 

Entoloma subradiatum .................................................. 44 

Entoloma tjallingiorum ................................................. 60 

Entoloma triste.............................................................. 53 

Entoloma turbidum ....................................................... 47 

Entoloma turci .............................................................. 70 

Entoloma undatoides..................................................... 72 

Entoloma undatum........................................................ 72 

Entoloma undatum var. viarum..................................... 72 

Entoloma undulatosporum ............................................ 53 

Entoloma venosum ....................................................... 45 

Entoloma vernum.......................................................... 52 

Entoloma versatile ........................................................ 55 

Entoloma vinaceum ...................................................... 47 

Entoloma xanthochroum............................................... 68 

ENTOLOMATACEAE .......................................... 38, 39 

ENTOLOMATALES................................................ 1, 38 

EROPHILA................................................................... 57 

EUCELLULODERMINI.............................................. 26 

F 

FERNANDAE .............................................................. 54 

FIBULATA................................................................... 50 

Floccularia subcaligata.................................................. 15 

G 

GRISEORUBIDA......................................................... 61 

H 

HISPIDODERMA ........................................................ 31 

I 

ICTERINA.................................................................... 54 

INFULARIA................................................................. 53 

INOCEPHALUS........................................................... 56 

L 

LEPIDELLA................................................................. 14 

Lepiota incana............................................................... 65 

Leptoglossum fuscifrons............................................... 75 

LEPTONIA................................................................... 60 

Leptonia anatina............................................................ 66 

Leptonia asprella........................................................... 66

Leptonia chalybea ......................................................... 63 

Leptonia corvina............................................................ 64 

Leptonia cyanula ........................................................... 63 

Leptonia dysthale .......................................................... 55 

Leptonia euchlora.......................................................... 65 

Leptonia euchroa........................................................... 60 

Leptonia formosa .......................................................... 68 

Leptonia fulvostrigosa................................................... 56 

Leptonia griseocyanea................................................... 67 

Leptonia kervenii .......................................................... 69 

Leptonia lampropoda..................................................... 66 

Leptonia lampropus....................................................... 61 

Leptonia lividocyanula.................................................. 66 

Leptonia pernitrosa........................................................ 46 

Leptonia placida............................................................ 61 

Leptonia querquedula.................................................... 62 

Leptonia sarcita ............................................................. 71 

Leptonia serrulata.......................................................... 62 

Leptonia solsticiale........................................................ 53 

Leptonia turci ................................................................ 70 

LEPTONIDEI ............................................................... 57 

LIMACELLA................................................................ 21 

Limacella delicata ......................................................... 21 

Limacella furnacea ........................................................ 22 

Limacella glioderma...................................................... 21 

Limacella grisea ............................................................ 22 

Limacella guttata........................................................... 21 

Limacella illinita ........................................................... 22 

Limacella illinita f. ochracea ......................................... 22 

Limacella illinita var. ochraceolutea ............................. 22 

Limacella illinita var. ochraceorosea............................. 22 

Limacella lenticularis .................................................... 21 

Limacella megalopoda .................................................. 22 

Limacella ochraceorosea ............................................... 22 

Limacella roseofloccosa................................................ 21 

Limacella subfurnacea................................................... 22 

Limacella vinosorubescens............................................ 21 

LUBRICAE................................................................... 22 

M 

MACROCYSTIDIA...................................................... 77 

Macrocystidia cucumis.................................................. 77 

Macrocystidia cucumis var. latifolia ............................. 77 

Macrocystidia cucumis var. leucospora......................... 77 

Macrocystidia cucumis var. minor ................................ 77 

MACROCYSTIDIACEAE ........................................... 77 

MAMMOSA ................................................................. 48 

MINUTA....................................................................... 50 

MIXTINI....................................................................... 30 

N 

NAUCORIA.................................................................. 77 

Naucoria cucumis.......................................................... 77 

NOLANEA ................................................................... 48 

Nolanea araneosa .......................................................... 56 

Nolanea cetrata.............................................................. 52 

Nolanea clandestina....................................................... 49 

Nolanea cucullata .......................................................... 52 

Nolanea globispora........................................................ 50 

Nolanea infula ............................................................... 53 

Nolanea juncina............................................................. 50 

Nolanea mammosa ........................................................ 48 

Nolanea minuta ............................................................. 50 

Nolanea nitens............................................................... 50 

Nolanea pallescens ........................................................ 53 

82 

Nolanea pasqua....................................................... 52, 56 

Nolanea sericea............................................................. 51 

Nolanea tenuipes........................................................... 48 

Nolanea versatilis.......................................................... 55 

NOLANIDEA............................................................... 42 

O 

Omphalia mutila ........................................................... 40 

Omphalia scyphoides.................................................... 39 

Omphalina arenicola ..................................................... 75 

OMPHALIOPSIS ......................................................... 71 

OVOIDEINAE.............................................................. 17 

P 

Pantherina ..................................................................... 10 

PAPILLATA................................................................. 49 

PARALEPTONIA ........................................................ 71 

PARVISPORAE ........................................................... 61 

PHALLOIDEAE........................................................... 16 

PHALLOIDEINAE ...................................................... 16 

PHLEBOPHORA ......................................................... 57 

Pleurotellus fuscifrons .................................................. 75 

PLUTEACEAE....................................................... 23, 24 

PLUTEALES............................................................ 1, 23 

PLUTEUS..................................................................... 24 

Pluteus alborugosus ...................................................... 28 

Pluteus atricapillus........................................................ 25 

Pluteus atromarginatus.................................................. 24 

Pluteus aurantiorugosus ................................................ 26 

Pluteus boudieri ............................................................ 32 

Pluteus brunneoradiatus................................................ 25 

Pluteus brunneoradiatus var. albus................................ 25 

Pluteus carneipes........................................................... 32 

Pluteus cervinus ............................................................ 25 

Pluteus cervinus var. albus............................................ 25 

Pluteus chrysophaeus.................................................... 27 

Pluteus chrysophaeus var. marginatus .......................... 28 

Pluteus cinereofuscus.................................................... 29 

Pluteus cinereus ............................................................ 30 

Pluteus coccineus.......................................................... 26 

Pluteus curtisii .............................................................. 26 

Pluteus cyanopus........................................................... 29 

Pluteus depauperatus..................................................... 34 

Pluteus diettrichii .......................................................... 28 

Pluteus dryophiloides.................................................... 34 

Pluteus ephebeus........................................................... 33 

Pluteus exiguus ............................................................. 32 

Pluteus fayodii .............................................................. 31 

Pluteus galeroides ......................................................... 27 

Pluteus godeyi............................................................... 30 

Pluteus granulatus......................................................... 34 

Pluteus griseoluridus..................................................... 30 

Pluteus griseopus .......................................................... 29 

Pluteus hiatulus............................................................. 34 

Pluteus hispidulus ......................................................... 31 

Pluteus inquilinus.......................................................... 28 

Pluteus insidiosus.......................................................... 28 

Pluteus leoninus ...................................................... 27, 31 

Pluteus lepiotoides ........................................................ 33 

Pluteus luctuosus........................................................... 28 

Pluteus luteomarginatus................................................ 31 

Pluteus luteovirens........................................................ 27 

Pluteus lutescens........................................................... 26 

Pluteus mammifer......................................................... 29 

Pluteus marginatus........................................................ 28

Pluteus minutissimus..................................................... 31 

Pluteus murinus............................................................. 33 

Pluteus nanus................................................................. 29 

Pluteus nanus f. griseopus ............................................. 29 

Pluteus nanus var. lutescens .......................................... 26 

Pluteus nigrofloccosus................................................... 24 

Pluteus olivaceus........................................................... 29 

Pluteus pallescens.......................................................... 29 

Pluteus patricius ............................................................ 26 

Pluteus pearsonii ........................................................... 33 

Pluteus pellitus ........................................................ 24, 26 

Pluteus petasatus ........................................................... 26 

Pluteus phlebophorus .................................................... 27 

Pluteus plautus .............................................................. 33 

Pluteus podospileus....................................................... 30 

Pluteus podospileus f. minutissimus.............................. 31 

Pluteus podospileus f. podospileus................................ 30 

Pluteus poliocnemis ...................................................... 28 

Pluteus pouzarianus....................................................... 25 

Pluteus pouzarianus var. albus ...................................... 25 

Pluteus pouzarianus var. niger....................................... 25 

Pluteus primus............................................................... 25 

Pluteus primus var. purus .............................................. 25 

Pluteus pseudorobertii................................................... 24 

Pluteus punctipes........................................................... 34 

Pluteus pusillulus .......................................................... 32 

Pluteus rimulosus .......................................................... 28 

Pluteus romellii ............................................................. 26 

Pluteus roseipes............................................................. 32 

Pluteus salicinus............................................................ 25 

Pluteus satur .................................................................. 29 

Pluteus satur f. pallescens.............................................. 30 

Pluteus semibulbosus .............................................. 28, 32 

Pluteus seticeps ............................................................. 31 

Pluteus sororiatus .......................................................... 31 

Pluteus thomsonii.......................................................... 30 

Pluteus thomsonii f. evenosus ....................................... 30 

Pluteus tricuspidatus...................................................... 24 

Pluteus umbrosus .......................................................... 32 

Pluteus villosus.............................................................. 33 

Pluteus xanthophaeus .................................................... 27 

POLITA ........................................................................ 46 

POUZARELLA............................................................. 55 

PSEUDOANNULARIA................................................ 21 

R 

RHAMPHOCYSTOTAE .............................................. 61 

RHODOCYBE.............................................................. 74 

Rhodocybe ammophilum .............................................. 76 

Rhodocybe arenicola..................................................... 75 

Rhodocybe caelata ........................................................ 75 

Rhodocybe cuprea......................................................... 74 

Rhodocybe fallax .......................................................... 75 

Rhodocybe gemina........................................................ 74 

Rhodocybe gemina var. mauretanica............................. 74 

Rhodocybe gemina var. subvermicularis....................... 74 

Rhodocybe hirneola....................................................... 75 

Rhodocybe melleopallens.............................................. 74 

Rhodocybe mundula...................................................... 75 

Rhodocybe nitellina....................................................... 74 

Rhodocybe obscura ....................................................... 75 

Rhodocybe popinalis..................................................... 75 

Rhodocybe popinalis var. insitiata ................................ 75 

Rhodocybe truncata....................................................... 74 

RHODOPHYLLACEAE .............................................. 39 

RHODOPHYLLUS....................................................... 41 

83 

Rhodophyllus babingtonii............................................. 55 

Rhodophyllus batschianus............................................. 47 

Rhodophyllus cancrinus................................................ 71 

Rhodophyllus carneoalbus ............................................ 59 

Rhodophyllus coelestinus ............................................. 63 

Rhodophyllus cuspidifer ............................................... 50 

Rhodophyllus dichrous ................................................. 60 

Rhodophyllus euchlorus................................................ 65 

Rhodophyllus exilis var. pyrospilus.............................. 67 

Rhodophyllus griseorubellus......................................... 66 

Rhodophyllus helodes................................................... 58 

Rhodophyllus lampropus .............................................. 64 

Rhodophyllus lazulinus................................................. 63 

Rhodophyllus majusculus ............................................. 69 

Rhodophyllus mammosus....................................... 48, 49 

Rhodophyllus mammosus var. obsoletus...................... 48 

Rhodophyllus mammosus var. sericoides ..................... 48 

Rhodophyllus molliusculus........................................... 59 

Rhodophyllus nitriolens................................................ 46 

Rhodophyllus omphaliformis........................................ 59 

Rhodophyllus papillatus................................................ 49 

Rhodophyllus platyphylloides....................................... 45 

Rhodophyllus sarcitulus................................................ 69 

Rhodophyllus staurosporus........................................... 56 

Rhodophyllus staurosporus var. platyphyllus ............... 57 

Rhodophyllus tristis ...................................................... 73 

Rhodophyllus undatus var. pusillus .............................. 73 

Rhodophyllus xylophilus .............................................. 56 

RHODOPOLIA ............................................................ 43 

RHODOTEAE.............................................................. 78 

RHODOTUS................................................................. 78 

Rhodotus palmatus........................................................ 78 

ROANOKENSES ......................................................... 14 

S 

SARCITA ..................................................................... 71 

STAUROSPORA.......................................................... 56 

T 

TRICHODERMI........................................................... 24 

TRICHOPILUS ............................................................ 57 

TRISTIA....................................................................... 53 

TURFOSA .................................................................... 47 

U 

UNDATI....................................................................... 72 

V 

VAGINATAE............................................................... 11 

VAGINATINAE........................................................... 11 

VALIDAE..................................................................... 18 

VERSATILIA............................................................... 55 

VOLVARIA ................................................................. 35 

Volvaria murinella f. brevispora ................................... 35 

Volvaria pusilla............................................................. 36 

VOLVARIELLA .......................................................... 35 

Volvariella bombycina.................................................. 35 

Volvariella bombycina var. flaviceps............................ 35 

Volvariella caesiotincta................................................. 36 

Volvariella gloiocephala ......................................... 36, 37 

Volvariella gloiocephala var. gloiocephala................... 37 

Volvariella gloiocephala var. speciosa.......................... 37

Volvariella hypopithys .................................................. 36 

Volvariella loveiana ...................................................... 36 

Volvariella media .......................................................... 37 

Volvariella murinella............................................... 35, 36 

Volvariella parvispora ................................................... 36 

Volvariella parvula.................................................. 35, 36 

Volvariella plumulosa ................................................... 36 

Volvariella pubescentipes.............................................. 36 

84 

Volvariella pusilla......................................................... 36 

Volvariella pusilla var. biloba....................................... 36 

Volvariella speciosa................................................ 36, 37 

Volvariella strangulata.................................................. 36 

Volvariella surrecta....................................................... 36 

Volvariella taylori ......................................................... 35 

Volvariella volvacea ..................................................... 35 

VOLVATAE................................................................. 16

florule evolutive des basidiomycotina du finistere - Projet Aulnaies

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?