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Ki-no-ko fungi
18 août 2020

Tricholoma matsutaké 松茸 マッタケ!

Tricholoma matsutake IOH 86 Photo: Mizuno

Tricholoma matsutake IOH 87b

 

Photo (à gauche): Mizuno Kyôto, un 22 octobre, habitat classique sur litière d'aiguilles, dans une pinède entretenue

(à droite) Photo Izawa.Spécimen adulte, un 3 octobre, armille fibrilleuse, odeur forte.

Tricholoma matsutake IOH 87c

Photo Kihara. Un 6 Octobre dans une plantation de Tsuga

  • Matsutaké3 est le nom en langue japonaise native4 (マツタケ, 松茸 « champignon du pin »?) du fameux tricholome dont le parfum enivre les Japonais au même titre que les truffes nobles les Européens. Le terme Matsutaké est en usage dans tout l'archipel et à tous les titres :

    • scientifique international, c'est le binôme latin : Tricholoma matsutake,
    • scientifique national (和名 ou 日本の学名) : en phonétique " italiques ", katakana : マツタケ (Ma-tsou-ta-ké),
    • commercial et littéraire (au Japon) : en hiragana ou en kanji : まつたけ, 松茸.

    Chose rare, il n'est pas concurrencé par d' autres noms vernaculaires ou régionaux5. Par contre, la forte consomation annuelle au Japon (3 000 tonnes environ dont la moitié est importée, et un prix de vente au détail sur le marché intérieur pouvant atteindre entre 100 000 à 160 000 yens (800 à 1 280 €) le kilogramme, stigmatisent une synonymisation outrancière des espèces ou varietés ressemblantes, mais distinctes du taxon japonais et poussant dans des milieux très différents, pour tenter de s'octroyer une sorte d'A.O.C. ou un label de qualité6.

    Tricholoma matsutake 1988 11 Pinède Saizaki (DRG)Tricholoma matsutake sensu stricto a la chair douce et une odeur suave très agréable (ici récolte dans le département de Hiroshima)

    Il serait inféodé aux racines de Pinus densiflora Sieb. et Zucc. [ Aka-matsu = pin rouge], un arbre des plus communs au Japon. Les forêts dites « à matsutaké » (松茸山) sont bien plus lucratives pour leurs champignons que la valeur marchande du bois d'Aka-matsu.

  • L'abondance de ses poussées traditionnelles, sa grande taille et son parfum suave, aromatique, exerce sur tous les Japonais une fascination qui alimente une frénésie automnale de "parties de chasse au matsu-také" (松茸狩り Matsutaké kari), avec barbecues pour le déguster in situ.

    C'est le plus prisé des champignons dans la civilisation et la gastronomie japonaise où il arrive en tête devant la truffe du Périgord et la truffe du Piémont, caractérisé par son parfum sui generis, à la fois suave et capiteux, immortalisé par l'adage : « Qui dit Fragrance dit Matsutaké, qui dit Saveur dit Shimédji » [textes anciens, proverbes, cueillette figurée par des statuaires de l'époque Yayoi, etc.)[citation nécessaire]. Son nom en chinois : 鲍鱼菇 ; pinyin : bàoyúgū ; litt. « champignon ormier » ou encore chinois : 松菌 ; pinyin : sōngjūn ; litt. « bactérie des pins ».

    Historique de la taxinomie du groupe

    Tricholoma matsutake a été décrit comme espèce nouvelle par les mycologues japonais S. Ito et S. Imai en 1925[4], placé initialement dans le genre Armillaria (en raison de son pied chaussé très haut dans une armille engainante), puis transféré dans le genre Tricholoma par le mycologue allemand Singer en 1943[5].

    • Les Matsutakés sensu lato (section Caligatae) sont tous des champignons terricoles et mycorrhiziques pérennes. Ils développent une association symbiotique avec les racines d'arbres spécifiques (Ogawa, 1976[6]).

    Tricholoma caligatum (Viv.) Ricken 1915

    • En 1983, Moser ne reconnaissait qu'une seule espèce[7] : T. caligatum, méridionnal[8].
    • En 1988, trois espèces étaient reconnues dans le groupe Tricholoma caligatum en Europe[9] :
      1. T. caligatum (Viv.) Ricken, chap.10 cm, odeur sucrée d'Inocybe piriodora, vite écoeurante, couleurs brunâtres sombres. Pinus pinea, Pinus halepensis, Pinus nigra, Pinus brutia, et Pinus pinaster[9],[10],[11].
      2. T. nauseosum (Blytt) Kytiiv., comb. nov. grosse espèce boréale, odeur désagréable, sous Pinus.
      3. T. dulciolens Kytov., spec. nov. nombreuses petites écailles, à teinte carnée, spores < de 6 μm de long, Picea.

    Les deux premières espèces sont également signalées en Afrique du Nord[12].

    • Au sens large de section Caligatae (K. & M. ex Bon, comprenant T. aurantium, T. robustum, T. focale, + var. caussetta, + var. pseudocaligatum = goliath ss. Bon, T. caligatum + var. nauseosumT. matsutake ss. Bon, + var. dulciolens ) : basides non bouclées, couleurs roussâtres à rougeâtres, cuticule à la fois lubrifiée-visqueuse à méchuleuse ou à squames remarquables, le pied est chaussé d'une armille évidente (une "guêtre" en relief, sorte de voile général dont la partie caulinaire reste appliquée sur le stipe jusqu'à la zone annulaire où elle se confond avec le voile partiel, annuliforme [Bon 1991, DMHS 2, p. 87) à texture et couleurs identiques au revêtement du chapeau[13].
    • L'espèce européenne a toujours été dédaignée par les mycophages, comme un champignon amer et non comestible, jusqu'à un revirement récent [14]suite à la perspective de vente aux restaurants japonais de la planète.

    Tricholoma caligatum 1986 10 Toulon trop jaune)Photo à gauche (Leg. Mme Alphonsi oct. 1986) : Tricholoma caligatum var. nauseosum - Tricholome chaussé récoltés sous Pinus à Toulon, Var (France). Odeur forte aromatique, chair amère.

    • En Europe, surtout dans le bassin méditerranéen, on a fini par synonymiser le T. matsutake à Tricholoma caligatum[15],[16] ou mieux encore à sa variété nauseosum[17] (donc, espèce nauséabonde !), ce qui a autorisé certains mycologues peu respectueux des différences culturelles et des hiatus écologiques, à tourner en dérision les goûts " extra-terrestres des Japonais ", sans les avoir jamais goûtés!
    • Même tendance en Amérique du Nord, traditionnellement mycophobe, qui qualifie l'odeur de Tricholoma magnivelare (c'est le nom du tricholome chaussé américain) comme rappelant « les vieilles chaussettes »"[18]!
    • Il pourrait s'agir de taxons écologiques et organoleptiques, plus ou moins savoureux selon l'habitat et l'hôte[19],[14]. Il semble en tous cas très apprécié par les sangliers, les ours, les cerfs, les élans.

    Distribution : espèce endémique ou pandémique ?

    • À l'origine, « matsutaké » désigne uniquement l'espèce japonaise décrite par S. Ito et Imai, Tricholoma matsutake, mais avec les années, la convoitise aidant, le nom fait référence à un groupe d'espèces semblables susceptibles d'être achetées au prix fort par les gourmets japonais! (Hosford et al., 1997[20]).
    • Au sens strict défini par son habitat et son parfum, Tricholoma matsutake était considéré traditionnellement comme abondant et largement distribué au Japon, signalé en Corée, Chine et Taïwan. En fait, le statut endémique a été attribué à très peu d'espèces japonaises compte tenu du retard de l'inventaire dans les pays voisins d'Extrême-Orient et d' Asie du Sud-Est[21],[22], exception faite de l'ancien « extrême orient soviétique » abondamment prospecté par Bondartsev[23]. Hongo la classe dans la zone Extrême-Orientale.
    • Il y aurait une quizaine d'espèces et une variété réparties dans le monde selon Zang, 1990[24]; Liu et al., 1999[25].
      • En Asie, il s'agit principalement de T. matsutake, dont la distribution s'est quelque peu élargie.
      • En Amérique du Nord, c'est le T. magnivelare American matsutake »)[26].
      • En Europe, T. caligatum, (European matsutake) loc. cit.
      • Des espèces apparentées : T. bakamatsutake, T. quercicola, T. fulvocastaneum et T. robustum.
      • Et en Océanie (Wang et al., 1997[27]).
    • Rien qu'en Chine, cinq espèces (et une variété) auraient été identifiées dans au moins huit provinces (Liu et al., 1999[25]), dont T. matsutake est la plus précieuse et fait l'objet d'une exploitation intensive. Il est activement recherché en Corée[28] et en Chine, dans la région autonome du Guangxi et la province du Yunan, dans le Sud de la Chine.[citation nécessaire].

  • Manga et « Culte » du Matsutaké

    En plus des motivations mercantiles, on assiste à un phénomène de « tsunami médiatique » d'une nouvelle quête mystique des « takés » (waraï-také, maï-také, man-nen-také ou Reishi, etc.) déferlant pour sauver ou condamner le monde (sic), chacun croit le voir à sa porte : on signale régulièrement son extension depuis l'Europe du Sud, Afrique du Nord (Maroc) vers des régions de plus en froides telles que la Scandinavie, la Jamésie (Québec, Canada), notamment dans l'État de l'Oregon au nord-ouest des États-Unis...Le champignon dit " de la fin du monde semble être un retour de refoulé du champignon atomique de Hiroshima et Nagasaki en tant qu'armes de destruction massive.
    Ces sosies de treizième zone n'atteignent pas 10% de la valeur du véritable matsu-také de Nagano ou de Saijô. Il en va de même pour des espèces japonaises très proches comme le Tricholoma bakamatsutake[29].

    • En 2000, une étude génétique affirmait que T. nauseosum était identique à T. matsutake (Bergius et Danell, 2000[30]). T. nauseosum étant le nom le plus ancien, il aurait dû avoir priorité sur le nom T. matsutake. Exceptionnellement, « pour des raisons évidentes (!) considérant les qualités gustatives appréciées de ce champignon » (par les seuls Japonais !), le nom T. matsutake a été retenu pour l’espèce asiatique et nord-européenne (pourtant interdit par le code de nomenclature, cf. nomen conservandum)[26].
  • Description morphologique de l'espèce japonaise

    • Chapeau de 8 à 20 cm de diamètre, atteignant parfois 30 cm, initialement sphérique, devenant convexe avant de s'étaler en éventail. La surface est revêtue d'écailles fibrilleuses brun jaunâtre pâle ou brun châtain pouvant noircir (brun noir) avec l'âge et se fendre radialement pour laisser apparaître çà et là la chair blanche sous-jacente. La marge du chapeau est enroulée vers l'intérieur[31].
    • Stipe 10-20 x 1,5-3 cm (les spécimens géants atteignent jusqu'à 30 cm de long), massif, d'épaisseur égale ou légèrement atténué vers le haut, solide, la surface est blanche au-dessus de l'anneau, la partie inférieure engainée dans une armille fibrilleuse brune semblable à celle du chapeau; anneau tendre, persistant;
    • les spores largement circulaires, 6,5 ~ 7,5 x 4,5 à 6,5 µ. Pendant la saison des pluies (juin), il colonise principalement la litière des forêts de pins rouges du Japon en formant souvent des ronds de fées. Comestible réputé. Distribution: Japon (toutes régions).

    Odeur

  • Au Japon, on dit généralement que l'odeur est bonne (bien que certaines personnes n'aiment pas l'odeur caractéristique)[28]. Souvent consommé pour son arôme, cuit à la vapeur ou le riz au matsutaké. Comme d'autres champignons, les matsutakés augmentent la composante umami lorsqu'ils sont chauffés, et ne dégagent pas d'umami lorsqu'ils sont consommés crus.

    Les principaux composants de ce parfum ont été identifés en 1938 par Yunosuke Iwade, docteur en agriculture, et nommés 1-octen-3-ol et trans- 2 -octen-1-ol appelés matsutakeol , et acide cinnamique. La synthèse a été faite avec succès. Des parfums synthétiques bon marché qui reproduisent l'odeur de Matsutake sont également disponibles dans le commerce sous le nom d'« Essence de Matsutaké ». 

  • Sous le binôme Tricholoma caligatum, le tricholome chaussé (ou Armillaire Goliath) est devenu le principal candidat Européen à la conquête de l'AOC et du label "matsutaké d'Europe". C'est une espèce surtout méridionale, qui fréquente les conifères de la Méditerranée, notamment les pins d'Alep, s'irradiant jusqu'à la Laponie, en se faisant de plus en plus rare vers le nord. Odeur forte aromatique rappelant l'essence de Bergamote, les narcisses ou les poires blettes (Inocybe bongardi), à la longue nauséeuse. Saveur désagréable, un peu amère[32].

  • Le célèbre mycologue Pyrénéen René-Charles Azéma fait observer : « Tricholoma caligatum dégage une telle odeur qu'il est repoussant. Quelques auteurs mal informés l'ont synonymisé avec une espèce qui pousse au Japon sous les pins rouges: le matsutaké. Ce dernier est de taille plus grande, avec un chapeau jaunâtre et brunissant. Sa cuticule est crevassée, fissurée ou dilacérée, et il dégage une odeur suave, très agréable »[33].

  • Sous le nom de Tricholoma caligatum var. nauseosum (A. Blytt) Bon (1990), malicieusement ressuscité par le mycologue de Picardie, féru de contrepets (Nauséa - Bon), sur la base d'un seul spécimen ramené par un voyageur, cf. Documents mycologiques, 20 (78), p. 38, s'élimine d'emblée à peine nommé[34].

  • Taxonomie de la ressemblance

    La phylogénie du goupe Tricholoma matsutake a été étudiée de façon intensive (Chapela et Garbelotto 2004[35], Ota et al. 2012[36]). Les populations des forêts de pins d'Europe et d'Asie semblent appartenir à un taxon uniforme, T. matsutake (=T. nauseosum), à l'exception de quelques populations des forêts strictement calcaires proposées au nom de T. ilkkai (ined.). En Amérique du Nord, on reconnait deux taxons nettement distincts : le Matsutaké américain / matsutaké blanc T. magnivelare dans les régions de l'Ouest, et “le T. magnivelare de l'Est” (principalement venant sous Pinus ponderosa) lequel apparaît phylogénétiquement proche ou conspécifique du T. matsutake Eurasien (Chapela and Garbelotto 2004, Voitk 2013[37]). Sous réserve de confirmation par des études complémentaires[38].

    Prix exorbitants et fragilité de la ressource

    Rien de plus fluctuant que le prix du Matsutaké "vrai" du Japon, d'une année à l'autre, en raison des typhons (une vingtaine d'orages tropicaux par an), véritable roulette russe ! Le Japan Times (novembre 2010) donne une fourchette entre 20 000 et 100 000 yens le kilogramme selon les années pour la production locale[29].

    Comme la truffe dans la gastronomie italienne et française, le champignon ectomycorhizien[39],[40],[41] du pin rouge au Japon, « véritable » matsutaké, est une ressource pécuniaire importante, mais aléatoire et fragile, ayant déjà souffert de la désertion des campagnes au début du XXe siècle, avec comme première conséquence, le défaut d'entretien et de fréquentation des pinèdes. Le déclin de la présence humaine a impacté l'entretien des chemins d'accès, l'aération de la litière, contrariée par l'amoncellement des aiguilles de pins, ainsi que la fin du ramassage du petit bois pour le chauffage, semble avoir favorisé les parasites du pin (matsu-kui-mushi et autres maladies) qui ont détruit des milliers d'hectares de forêts de pins dans les années 1960 à 1980[42].

    La maladie du flétrissement du pin (observée à Nagasaki dès 1905), et dont l'agent fut identifié par (Yano 1935[43]). On a longtemps soupçonné les insectes foreurs du bois d'être la cause de la mort massive d'arbres, d'où le nom japonais de la maladie de "matsu-kui-mushi" (punaise dévoreuse du pin) jusqu'à ce qu'un nématode soit impliqué comme agent causal (Tokushige & Kiyohara 1969[44]; Kiyohara & Tokushige 1971[45]). Mamiya et Kiyohara (1972) ont décrit le nématode parasite facultatif des plantes / champignons comme Bursaphelenchus lignicolus[46] et Morimoto et Iwasaki (1972) ont impliqué le longicorne, Monochamus alternatus Hope[47], comme le principal vecteur du nématode au Japon. La maladie s'est déplacée rapidement à travers le Japon, atteignant la partie la plus septentrionale de l'île vers 1980 en détruisant de vastes forêts de pins indigènes (par exemple Pinus thunbergii Parl. [Pin noir du Japon] et P. densiflora Sieb. & Zucc.) (résumé par Futai 2008[48]; Kishi 1995[49]), puis a gagné la Chine vers 1982 (Cheng et al. 1986[50]; Zhao 2008[51]), Taïwan vers 1983 (Zhao 2008[51]) et la Corée du Sud vers 1988 (Yi et al. 1989). En 1999, la maladie du flétrissement du pin a été signalée au Portugal (Mota et al.1999[52]) et finalement en Espagne en 2008 (Abelleira et al.2011[53]) où elle a continué à détruire de très grandes superficies de plantations de pins indigènes (et donc natives, comme Pinus pinaster Aiton [pin maritime]).

    Dans un second temps, la célébrité du champignon à Tokyo et dans les métropoles régionales, puis l'essor de la cuisine nipponne en Europe a fait exploser la demande. En Chine et en Corée, les milieux sont devenus très convoités pour l'exportation. De véritables « razzias » provoquent souvent la disparition pure et simple de la ressource mycologique dans lesdits milieux[54].

Tricholoma matsutake Imazéki & HongoImazeki, Rokuya & Hongō, Tsuguo. (1957). 原色日本菌類図鑑- Genshoku Nihon Kinrui Zukan [Atlas en couleur des champignons du Japon], Vol. 1, 181 pp., Ōsaka; Hoikusha Publishing Co., Ltd. (ISBN 458630023X). [PLATE 9]  49. まつたけ T. matsutake (S. Ito et Imai) Sing.

Tricholoma matsu-take (S. Itô et Imai) Singer, Armillaria m. S. Itô et Imai
Matsu-také, 松茸,マツタケ, Champignon du Pin.                                                                      

  • 傘は径 8-20cm,時に30cm に達することがある,最初球形,成長してまんじゆう形となり,更に扇平となる,表面には淡黄褐色ないしクリ褐色の繊維状鱗片があり, 古くなれば黒褐色となり,放射状に裂けて白色の部分をあらわすことがある,縁部は はじめ内方に巻き,茎の上部と綿毛状の膜をもってつらなっている。

  • Chapeau de 8 à 20 cm de diamètre, atteignant parfois 30 cm, d'abord sphérique, puis convexe avant de s'étaler en éventail. La surface est revêtue d'écailles fibrilleuses brun jaunâtre pâle ou brun châtain pouvant noircir (brun noir) avec l'âge et se fendre radialement pour laisser apparaître ça et là la chair blanche sous-jacente. La marge du chapeau est enroulée vers l'intérieur, avec des restes de voile accrochés à la partie supérieure du stipe et à la membrane pelucheuse;

  • 肉は白色,鰍密, 特有の香気がある;ヒダは白色,密,茎に湾生する;
  • 茎は10 ~ 20 x 1. 5 ~3cm(巨大 なものでは長さ30cmに及ぶ),円柱状,上下同径又は上方にやや細まり,中実,表面 はツバより上は白く,下部は傘と同様の褐色繊維質の鱗被を有する;ツバは綿毛状, 永存性;
  • 胞子は広ダ円形,6. 5 ~7. 5 x 4. 5 ~ 6.5µ。秋季時に梅雨季,主としてアカマ ツ林内地上に群生し,往々菌輪(fairy ring)を作る。食。分布:日本(全土)。(写真 IV, 19参照)
  • Chair blanche, ferme, exhalant une odeur caractéristique. Lames blanches, serrées, échancrées à l'insertion sur le pied.

  • Stipe 10-20 x 1,5-3 cm (les spécimens géants atteignent jusqu'à 30 cm de long), massif, d'épaisseur égale ou légèrement atténué vers le haut, solide, la surface est blanche au-dessus de l'anneau, la partie inférieure engainée dans une armille fibrilleuse brune semblable à celle du chapeau; anneau tendre, persistant.

  • les spores largement circulaires, 6,5 ~ 7,5 x 4,5 à 6,5 µ. Pendant la saison des pluies (juin), ils colonisent principalement la litière des forêts de pins rouges du Japon en formant souvent des ronds de fées. Comestible très réputé, recherché pour son parfum. Distribution: Japon (toutes régions). (Voir photo IV, 19). Corée, Chine, Taïwan.

  • マツタケは通常アカマツ林に多いが,時にはエゾマツ,ジラビソ,ツガ,クロマツなどの林にも生ずる。
  • Le T. matsutake vient le plus fréquemment dans les bois de Pinus densiflora [akamatsu], mais aussi occasionnellement sous Picea jezoensis, [ezomatsu], Abies veitchii [shirabiso],Tsuga sieboldii [tsuga] et Pinus thunbergii [kuromatsu, pin noir du Japon], etc.

    本菌の菌糸は生きたこれらの樹種の細根にまといついて,いわゆる外生菌根として生育している。Les hyphes de ce champignon adhèrent aux radicelles de ces espèces d'arbres vivants et développent des ectomycorhizes.

  • マツタケに近縁の菌としては,同じくマツ林に生える次のマツタケモドキのほか.
  • D'autres espèces très proches du matsutaké, viennent également sous les pins : Tricholoma robustum (Alb. et Schw. : Fr.) Ricken [matsutake-modoki]
  • 広葉樹林に生えるもの として,京都府船井郡及びその近辺に産するニタリケはマツ タケ同様の高い香りがあるが,マツタケモドキやサマツには香りがない。 Les Samatsu qui poussent dans les forêts de feuillus de Funai-gun, dans la préfecture de Kyoto et ses environs ont le même arôme puissant que les champignons matsutake. Par contre, le matsutaké-modoki n'a pas de parfum.

    いずれも食用となるが,中でも サマツはマツタケより1 ケ月程早く発生するの-C, 大阪あたりの市場へ出されるという。 最近マツタケを欧州の T. calligatum (Viv.) Ricken と同一とみなす学者もあるが,これについては なお検討を要する。他の近縁種の学名は今のところ末決定である
    .

    Les deux sont comestibles, mais les pins apparaissent environ un mois plus tôt que Matsutake et seraient mis sur le marché autour d'Osaka. Récemment, certains auteurs considèrent que Matsutake est conspécifique de T. calligatum (Viv.) Ricken qui pousse en Europe, mais cela nécessite un examen plus approfondi. Les noms scientifiques d'autres espèces étroitement apparentées sont actuellement à débrouiller.
  • マツタケに近縁の菌としては,同じくマツ林に生える次のマツタクモドキのほか.Comme espèces proches du matsutaké, également sous les pins : Tricholoma robustum (Alb. et Schw. : Fr.) Ricken [matsutake-modoki] sensu Imazeki.

    Tricholma robustum s imazeki Matsutake modoki

    50

  • Ressemble au T. matsutake et venant dans les mêmes forêts (à Pins rouges dits "akamatsu", dominants), quoi que plus tardif (octobre),  mais de taille nettement plus petite (chapeau 4-10 cm, stipe 1-2 cm) de couleur brun rougeâtre, à petites squames mais souvent redressées. La base du pied est brusquement amincie, terminée en pointe. Chair d'abord blanche puis se tachant de brun comme les lames. Noircit à la cuisson. Odeur et saveur sans comparaison avec le matsutaké, bien que comestible (en patois : " matsutaké de Tantine ", serait ironique?).
  • Spores ellipsoïdes 6-7 x 3,5-4 µm
  • Hémisphère Nord, au Nord de la zone tempérée.

Tricholoma robustum IOH 853 octobre à Nagano, les 2 Photos à gauche par Izawa, à droite 15 novembre, Kyôto, Pinède, plus petit que le vrai, odeur faible; par Mizuno

  • 広葉樹林に生えるものとして,京都府船井那及びその近辺に産するニタリ(方言,dans les bois de feuillus マツタケモドキ Tricholoma robustum (シメジ科)ニタリ

  • 京都府相棄耶及び高知県や官崎県の一部のサマツ(方言),青森県津軽半島のパカマツタケなどがある。以上のうち,ニタリバカマツタケはマツタケ同様の高い香りがあるが,マツタケモドキやサマツには香りがない.いずれも貧用となるが,中でも サマツはマツダケより1ケ月程早く発生するので,大阪あたりの市場へ出されるという.Tricholoma colossus (Fr.) Quél. [MB#154603]

  • 最近マツタケを欧州の T. caligatum (Viv.)Ricken と同一とみなす学者もあるが,これについては なお検討を要する.他の近緑種の学名は今のところ末決定である.

  • En tant qu'espèce qui pousse dans les forêts latifoliées, il existe des nitari (dialecte) dans et autour de Funaina, dans la préfecture de Kyoto, Souya Yayoi et quelques pins dans les préfectures de Kochi et Kanzaki, et des champignons Bakamatsutake dans la péninsule de Tsugaru, préfecture d'Aomori. Il y a. Parmi ce qui précède, Nittari et Bakamatsutake ont le même parfum élevé que Matsutake, mais Matsutake-modoki et Satsuma n'ont pas d'odeur. Tous sont pauvres, mais comme les pins apparaissent environ un mois plus tôt que le Matsutaké, ils seraient mis sur le marché autour d'Osaka... Faute de grives...

  • Depuis les années 1970, certains auteurs considèrent que le T. matsutake est conspécifique au T. caligatum européen (Viv.) Ricken, mais cela nécessite une étude plus approfondie.

  • Tricholoma caligatum 1983 10 RC Azema (mont)Tricholoma caligatum Md 895_0004

Tricholoma nauseosum (Italie)Tricholoma nauseosum (récolte Italienne)

Armillaria goliath (Fr.) Lund. & Nannf.
Tricholoma caligatum var. nauseosum (A. Blytt) Bon, Documents Mycologiques 20 (no. 78): 38 (1990)
Nom actuel:  Tricholoma nauseosum (A. Blytt) Kytöv. 1989, Karstenia 28(2): 69 (1989) [1988]
? T. matsutake (S. Ito & Imai) Sing.;
T. caligatum var. matsutake (Ito. & Imai) Guez, ad. int

Pilat a prétendu, sans avoir jamais mis les pieds au Japon, que le champignon japonais était impossible à distinguer du banal Tricholoma caligatum d'Europe. [Marcel Bon, avec qui nous avons échangé quelques courriers à ce sujet, le synonymise malicieusement à la variété nauseosum de caligatum qu'il a ressuscité à l'occasion. N'était votre dépit, Messieurs, à l'instar du palmarès des truffes en Europe, les caractères organoleptiques et l'aspect gastronomique ethnologique indiquent une spécificité toute japonaise NDT].

Synonymes et ressemblants

Armillaria caligata (Viv.) Gillet, Hyménomycètes (Alençon): 79 (1874)

Sphaerocephalus caligatus (Viv.) Raithelh. [as 'caligatum'], Metrodiana 8(2-3): 52 (1979)

Tricholoma caligatum (Barla) Bon

Tricholoma caligatum (Viv.) Ricken, Ricken 1914, Die Blätterpilze p.331; parfois cité "Tricholoma caligatum (Viv. : Fr.) Ricken"

Tricholoma caligatum (Viv.) Bres., cité in Lindau and Ulbrich 1928, Kryptogamenflora für Anfänger p. 351.

Tricholoma caligatum (Viv.) Maire, Maire 1933, Publ. Junta Cienc. Nat. Barcelona, Treb. Mus. Cienc. Nat. Barcelona XV nr. 2 p.80, original non vu, cité in IFP 1932-35, p. 238, binôme superflu.

NON Armillaria caligata (Viv.) Gillet sensu Hariot & Pat., Hariot and Patouillard 1902, Bull. Mus. Hist. Nat. 8:132; fide Scott Redhead (Pers. Comm.) qui est un nom mal appliqué car Hariot et Patouillard ont basé leur description sur un exemplaire acheté dans un marché.

La synonymie ci-dessous ne nous paraît pas défendable : Nous connaissons les deux espèces de Provence et du Japon. Elles sont trop différentes:

= Armillaria matsutake S.Ito & S.Imai, q.v., fide Ito and Imai 1925, Bot. Mag. Tokyo 39:327, who cited this as "Armillaria caligata Har. & Pat.," as did Kytövuori 1988 (1989), Karstenia 28(2):69. Thus the synonymy of T. matsutake with T. caligatum est basé sur une un nom mal appliqué T. caligatum. fide Bon 1984, Encyclopedia Mycologique 36: 275; fide Riva 1988, Fungi Europaei: Tricholoma p. 400, Tricholoma matsutake q.v. identique à T. caligatum, mais la base de la synonymie proposée par ces auteurs est inconnue


 

Notes et références

Références mycologiques

Sur les autres projets Wikimedia :

    1. MycoBank, consulté le 26 juillet 2020
    2. BioLib, consulté le 26 juillet 2020
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  • MycoBank, consulté le 26 juillet 2020
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  • Brandrud, T.-E. (2020). Tricholoma matsutake [archive]. The IUCN Red List of Threatened Species 2020: e.T76267712A76268018. Downloaded on 10 July 2020.
  • S'agissant d'une entrée naturalisée pour le dictionnaire français, nous proposons la romanisation par la transcription phonétique Hepburn "francisée", préférant l'accent aigu (také, saké, netsuké, mousmée), qui a en outre l'avantage d'éviter la dyslexie avec l'anglicisme take, sake etc. (teiku, seiku...).
  • Také  菌, 茸, 蕈     Selon le Daigenkaï, Také est l'abréviation de takéri, ancien terme pour désigner l'organe mâle, dérivé du verbe takéru qui a survécu localement au sens de « croître, grandir, pousser, copuler, être en rut », et une variante du verbe taku, signifiant « croître, pousser haut, atteindre la croissance optimale », mais aussi « devenir furieux, rugir, exceller ». Dans certains usages, také signifie aussi « haut ». Tous ces sens ont en commun l'idée de « vitalité vigoureuse ».  Le mot japonais natif désignant le bambou est également také, de même origine, pour sa croissance rapide. Le champignon také et le bambou také ont été différenciés en leur attribuant des caractères chinois distincts 竹. Také est un mot plus ancien que kinoko. On trouve le premier dans le Shinsen Jikyô, le plus ancien dictionnaire de Kanjis existant dans son intégralité, publié vers l'an 900 A.D. Dans le traité d'herboristerie Honzô Wamyô, ainsi que dans le lexique classifié Wamyô Ruishûshô , publié quelques années plus tard. Aucun de ces deux ouvrages ne mentionne le mot kinoko. Také pour le bambou est attesté dans le Kojiki, qui fut achevé en 712 A.D., et apparaît également dans le Wamyô Ruishûshô. En japonais standard, on trouve také combiné dans les mots composés formant des noms d'espèces de champignons, comme matsu-také (= « champignon du pin »)  ou hatsu-také (= Russule « champignon précoce »). D'après le dictionnaire complet des dialectes du Japon de Misao Tōjō (1951), le terme est encore utilisé seul pour désigner les champignons en général, dans les départements de Nara, Tottori, Hyôgo, Shimané, Ehimé, et Ôïta. Sources : Noms japonais de champignons par Rokuya Imazeki lire en ligne http://enfantdesarbres.canalblog.com/archives/2015/10/07/32738608.html [archive]

  • à une exception près : on lui dit Naba (= gluant) dans le département de Nara. Ce terme de "naba" est par ailleurs un des sept noms désignant les champignons en général, en usage dans plusieurs régions au sud de Hondo et Kyushu. 今関六也 Rokuya Imaeki 1973 - Japanese mushroom names(Transactions of the Asiatic Society of Japan, 3rd ser., v. 11, p. 25-80)

  • Les Matsutake se sont vendus aux enchères pour 1,05 million de yens (9 822 $) à Tamba-sasayama, département de Hyogo, en octobre 2019 cf. Asahi Shimbun Daly Newspaper - 2020 article du 10 juillet (en) - Matsutake make IUCN red list as threatened for the first time http://www.asahi.com/ajw/articles/13533288 [archive]
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  • En fait, c'est la consommation très onéreuse du matsutaké, porté au sommet de la gastronomie qui est endémique du Japon, et qui a créé une espèce génératrice d'espèces sonnantes et trébuchantes. (en-US) « Bondartsev and Berkeley | Mushroom » [archive] (consulté le 3 août 2020)
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  • Diplômé de la Faculté d'agriculture de l'Université impériale de Tokyo. En 1927, il réussit à cultiver in vitro le Shiitaké (Lentinula edodes), la flammule pied de velours [Enoki-také], le Hirataké (Pleurote en huître) et Pholiota nameko. En 1938, il parvient à synthétiser le composant olfactif "Matsutakéol" du Matsutaké. Il obtient le prix de la bourse d'études de la Japan Forest Society et le prix Shirasawa. En 1975, il réussit à cultiver artificiellement le Himé-matsutaké (Agaricus subrufescens) pour la première fois au monde. En 1980 (Showa 55), il reçoit le Prefectural Achievement Award du département de Mié. "Étude sur les composants aromatiques de Matsutake et Shiitake" Thèse de doctorat de l'Université de Tokyo, 1955-01-19, NAID  500000494225 "Étude sur les composants spéciaux des champignons (premier rapport)" "Nihonrin Gakukai" Vol.16 (1934) No.9 P.757-760, doi : 10.11519 / jjfs1934.16.9_757 "Étude sur les composants spéciaux des champignons (deuxième rapport) Partie 1 Sur la composante olfactive du "matsutaké "(deuxième rapport)" "Nihonrin Gakkai Magazine" Vol.18 (1936) No.7 P .528-536, doi : 10.11519 / jjfs1934.18.7_528
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Tricholoma fulvocastaneum Hongo [Nisé-matsutaké] Nisé = "pseudo, faux"

Tricholoma fulvocastaneum HongoJournal of Japanese Botany vol. 35 pp. 83-90 [1960] Notes on Japanese larger fungi (15) JJB_035_83_90

98) Tricholoma fulvocastaneum. Hongo sp. nov.
Species ex affinitate Tricholomatis matsutake.

Pileo 6-10 cm vel ultra lato, fulvo-castaneo, sericeo-fibrilloso, demum squamoso;
Lame
llis albis, demum sordides-centibus; stipite solido, deorsum attenuato, infra annulum pileo concolore, supra annulum albo;
carne alba, odore subnullo, sporis late ellipsoideis vel subglobosis, 6-7 x4.4-5.2μm. -In silvis frondosis.

Pileus 6-10 cm or more broad, hemiglobose, then convex to broadly convex, finally plane or obtusely umbonate; surface dry,tawny'.',russet",mikado brown", chestnut brown", orbay", often somewhat paler toward the margin, appressed fibrillose, often cracked into large or small appressed, denticulate scales, especially near the center, margin incurved and with cinnamon " tocinnamon-buff " woolly veil when young. Lamellae sinuate or adnexed, white then cremeous, stained with brown when old, moderately crowded (L=110-125), edge somewhat eroded, thin, 5-10 mm wide. Stipe 6-10.5 cm long, 1.8-2.5 cm thick, rather abruptly attenuated at the base (nearly obconic when young), white and subpruinose above the annulus,  covered with concolorous appressed fibrous scales below the annulus, solid. Annulus submembranous, rarely cortinate, superior, subpersistent, whitish inside, subconcolorous outside (or both sides ochry). Flesh white, thick, less firmer than that of T. matsutake, taste mild, odor slight (without peculiar smell like that of T. matsutake). Spores white in mass, hyaline under the microscope, broadly ellipsoid, smooth, non-amyloid, 6-7 X 4.4-5.2μm (or 6-8 x 4.5-5 µm.) ; basidia four-spored; cheilo- and pleurocystidia not differentiated; gill-trama of subparallel non-amyloid hyphae; pileus-trama homogeneous, non-amyloid. Hab. Gregarious, on the ground in frondose woods (especially in woods of Quercus serrata, Castanopsis cuspidata var. sieboldii etc.), Shimokawaguchi, Tosa-Shimizu-city, Kochi-Pref., Sept. 25, 1953 (M. Hamada); Minamiyamashiro-mura, Kyoto-Pref." Sept. 30, 1954 (・type) Distr. Endemic (Kyoto, Kδchi, Miyazaki, Kagoshima-Amami Isls.). The present fungus is very closely related to T. matsutake, but differs distinctly in the fulvous-castaneous color, in the tapered base of the stem, in lacking strong peculiar smell as well as in occurring in frondose woods. In addition, T. fulvo-castaneum fruits earlier than T. matsutake two to four weeks and often appears in markets in Osaka and Nase.

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