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Première partie : Botanique

0. DEFINITION ET OBJET DE LA BOTANIQUE

La botanique appelée aussi biologie végétale ou encore science des plantes


a pour objet l’étude des végétaux :

Elle est l’étude de :

 Leur morphologie :
- Leur morphologie ou constitution externe (morphos=
forme ; logos= science) ;
- Leur anatomie ou constitution interne (anatom=
dissection).
 Leur fonctionnement : leur physiologie (physio= nature).

En plus de l’étude de la constitution externe (morphologie) et de la


constitution interne (anatomie), nous allons voir l’importance agricole de
la connaissance de la morphologie de la plante.

La physiologie ou l’étude de la nature de la plante fait l’objet d’un autre


cours développé en deuxième graduat.
BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
CHAPITRE PREMIER : PRINCIPAUX ORGANES DE LA PLANTE ET
LEURS FONCTIONS

1.0. INTRODUCTION

Une plante possède les organes végétatifs (racine, tige et feuille) qui la
permettent de se nourrir et s’accroître et les organes de reproduction
(fleurs, fruits et graines) qui la permettent de reproduire une nouvelle
plante. L’étude des organes de la plante s’appelle « organographie ».

1.1. LA RACINE
1.1.0. Introduction
La racine est le premier organe qui sort de la graine. Elle s’enfonce
généralement dans le sol pour y fixer la plante et y puiser la nourriture.
Elle est distincte de la tige par les caractères suivant :
- Elle croit généralement vers le bas
- Elle ne verdit pas ;
- Elle ne porte pas les feuilles ;
- Elle est non segmentée.

1.1.1. Parties de la racine

Dans chaque racine, nous pouvons distinguer :

a) A l’extrémité la coiffe : De forme conique, elle apparait posée


comme une petite chape au sur le bout de la racine. Sa couleur
est généralement plus foncée que le reste : elle est en effet recouverte
de la cutine : C’est une substance protectrice. Le rôle normal de
l’extrémité de la racine est de frayer un chemin à travers des sols
parfois assez compacts. Ses parties les plus externes se détachent
continuellement, mais elle accroit sans cesse par l’intérieur. Aussi
quelque soit la longueur de la racine, la longueur de la coiffe reste
toujours la même. La coiffe est bien visible chez la lentille d’eau.
b) Au-dessus de la coiffe vient une zone courte, lisse et de couleur
claire : C’est la zone de croissance ;

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c) Plus haut encore, la zone de polis absorbants ou pilifère : sur
une certaine longueur en effet, la racine est entourée d’un manchon de
petits poils extrêmement fins et fragiles. Quelle que soit la longueur de
la racine, la longueur de la zone de poils absorbant reste la même. En
effet, il se forme constamment de nouveaux poils au-dessus de la
zone de croissance, mais les plus éloignée de cette zone, qui sont en
même temps les plus vieux et les plus longs tombent régulièrement.
d) Vient enfin la zone des ramifications, plus au moins
développée et dépourvue de poils : zone subéreuse. On peut
reconnaître la racine principale et les racines secondaires. Selon le
degré de ramification, on peut distinguer les racines primaires, les
racines secondaires, les racines tertiaires et même quaternaires. Mais
toutes ont la même structure que la racine principale.

1.1.2. Différentes sortes de racines (Types de racines)

On distingue trois sortes de racines ainsi que plusieurs sortes de


modifications ou adaptations racinaires.

1. Racines pivotantes :

On appelle racine pivotante, le système radiculaire que l’on voit lorsque la


racine principale est beaucoup plus importante que les racines
secondaires qui l’accompagnent. Les racines pivotantes s’enfoncent en
général très profondément dans le sol verticalement. Ex : caféier,
Aubergine, Soja, etc. ces racines sont celles des plantes capables d’aller
chercher l’eau du sol à une profondeur assez grande. La plupart des
arbres et notamment les arbres des milieux secs ont des racines
pivotantes.

2. Racines fasciculées

Dans cet ensemble se trouvent : la racine principale, les racines


secondaires qui ont la même taille. Ex : Maïs, Riz, Oignon, Palmier à
huile, Cocotier, etc.
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Les racines fasciculées ne s’enfoncent généralement pas beaucoup dans le
sol. Les plantes qui les possèdent drainent l’eau superficielle sur une
surface assez grande.

3. Racines adventives

Ce sont les racines qui se forment à la base des tiges des graminées, sur
les nœuds généralement, ou sur des tiges souterraines ou encore sur des
fragments des tiges qui ne tardent pas à s’enraciner lorsqu’on les enfouit
au sol. Ex : Bouturage ou marcottage. Les racines formées au niveau des
nœuds inférieurs de certaines plantes telle que Maïs, Blé, Sorgho, Mil,
Canne à sucre sont des racines adventives.

4. Modification des racines

Les trois sortes des racines que nous venons de voir peuvent subir des
modifications importantes. Dans les lignes qui suivent, nous décrivons
certaines de ces modifications.

a) Racines tubérisées ou tuberculeuses :

On appelle racines tubérisées, des racines qui se renflent énormément.


Elles sont devenues des réservoirs où la plante accumule certaines
substances. Ex : Le manioc, carotte, radis. Cette tubérisation peut se
faire au niveau de la racine principale (cas de carotte, radis) ou bien sur
les racines secondaires ou même adventives.

Les plantes à racines tubérisées vivent généralement deux ou plusieurs


années, mais pendant la mauvaise saison leur appareil végétatif aérien
disparait. Les réserves accumulées dans les racines tubérisées serviront
l’année suivante à nourrir la plante, ses feuilles, ses fleurs et ses fruits.

b) Racines crampons

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Certaines plantes ont des racines dont l’extrémité aplatie adhère fortement
à un support (Vieux mur, arbre). Ces racines ne jouent aucun rôle dans la
nutrition de la plante ; elles n’ont pas de poils absorbants.

c) Racines suçois :

Il ya des plantes qui vivent en parasites sur d’autres. Leurs racines


pénètrent dans les tissus de l’hôte pour y puiser la nourriture et l’eau.

Ce sont des racines adventices qui naissent sur la tige de certaines liantes
pour s’approcher au support. Elles une fonction mécanique (fixation de la
plante à l’écorce).

Exemple : Piper guineensis (KETCHU).

e). Racines épiphytiques ou aériennes

Ce sont des racines qui pendent librement en l’air. Il s’agit des racines des
plantes qui croissent en se servant d’elles comme support sans leur être
parasite. Ces racines ont une fonction vitale, celle d’absorption de
l’humidité de l’aire ambiante.

f). Racines lianes

Ce sont de longues racines qui entourent le tronc provoquant ainsi la mort


de la plante entourée.

Ex : Le ficus étrangleur (Palmier à huile par exemple).

g). Racines échasses

Ce sont des fortes racines adventives qui naissent dans la partie intérieure
de la tige et dans la partie aérienne chez certaines plantes.

Ex : Musanga cecropioides.

h). Racines palettes

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Ce sont les racines qui ont la forme de lame, elles sont formées à la base
du tronc

i). Racines contreforts

Ce sont des prolongements aériens des racines à la base du tronc.

j). Racines fusiformes

Ce sont des racines dont la partie la plus large est située au centre et ont
la forme d’un fusil.

Ex : Radish

k). Racines coniques

Ce sont des racines situées au sommet

Ex : La carotte (Daucus carotta)

l). Racines nodulaires

Ce sont des racines adventives brusquement épaissies enforme de nodule


à l’extrémité.

m). Racines assimilatrices

Ce sont des racines aériennes des couleurs vertes dues à la présence de la


chlorophylle. Ces racines réalisent la photosynthèse d’où l’appellation
racine accumulatrice.

1.1.3. Rôle des racines

Les racines jouent trois rôles essentiels :

 Elles fixent la plantes au sol (rôle mécanique) ;

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 Elles absorbent l’eau et les substances dissoutes dans l’eau
(fonction physiologique : Nutrition hydrique et minérale), par leurs
poils absorbants ;
 Certaines plantes forment dans leurs racines des réserves
alimentaires. Ex : racines tubérisées de manioc et les tubercules de
patate douce, etc.

1.2. LA TIGE
1.2.0. Introduction
La tige est la partie aérienne de la plante. Elle est segmentée, porte des
feuilles, généralement verte avec une croissance normale vers le haut.
1.2.1. Parties de la tige

La tige principale porte des feuilles, et parfois des fleurs et des fruits. La
tige comprend le bourgeon, les nœuds et les entre-nœuds.

a) Bourgeon terminal :

A l’extrémité de la tige se trouve un bourgeon terminal. Elle est la pointe


de la tige protégée par des petites feuilles qui se renouvellent les unes les
autres. Au fur et à mesure qu’on les arrache, elles deviennent plus petites.
Les dernières ne sont plus que de simples mamelons qui entourent
l’extrémité de la tige ou le point végétatif. Chez beaucoup des plantes, les
arbres en particulier, les feuilles les plus extérieures du bourgeon sont
transformées en écailles dures productrices. Elles sont souvent velues sur
leurs bord et enduites d’une substance cireuse qui les rend imperméables.

b) Nœuds et entre-nœuds

En allant de l’extrémité de la tige vers sa base, on trouve les feuilles.


L’endroit ou une feuille est attachée sur la tige s’appelle « nœud ». Deux
nœuds successifs sont séparés par un entre-nœud. Nous remarquerons
que vers le sommet les entre-nœuds ne sont pas de même longueur. Ils
augmentent la taille au fur et à mesure l’un s’éloigne de bourgeon
terminal. Cela nous permettrons de tirer la conclusion le mode
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d’allongement de la tige. A une certaine distance de bourgeon terminal, les
entre-nœuds sont tous sensiblement de même longueur.

c) A l’aisselle des feuilles, fixées aux nœuds, se trouvent


d’autres bourgeons.

Ce sont des bourgeons latéraux ou bourgeons axillaires. Chez certains


végétaux, on peut trouver les « bourgeons à bois » qui donnent des tiges
secondaires dont la structure sera la même que celle de la tige principale
et des « bourgeons à fleurs » qui donneront des fleurs et des fruits. Il faut
noter que les bourgeons peuvent être terminaux ou axillaires. Les
bourgeons terminaux sont situés au sommet de la tige et des rameaux et
prolongent la tige et les rameaux, c'est-à-dire assurent leur allongement.
Les bourgeons axillaires sont situés à l’aisselle des feuilles et donnent
naissance aux rameaux.

Certains arbres ne s’accroissent que par leur bourgeon terminal et


quelques rares bourgeons axillaires. Les autres bourgeons ne se
développent pas. Un grand nombre s’avorte et disparait, d’autres
deviennent des « bourgeons dormants ». Ils ne se développent que si le
bourgeon terminal vient à disparaitre. Cette propriété est utilisée lorsqu’on
taille ces arbres.

Les bourgeons floraux sont plus gros et peuvent être terminaux ou


axillaires.

d). Allongement de la tige

Il existe trois modes d’allongement de la tige chez les plantes :

1) Allongement ou croissance monopodique ; dont la croissance


de la tige est assurée par un même bourgeon avec des périodes de
repos.
2) Allongement sympodique, dont la croissance de la tige est
assurée par des bourgeons différents. Le bourgeon une phase de

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croissance meurt ou disparait à la fin de cette phase et un autre situé
immédiatement après celui-ci prend la relève pour disparaitre comme
le premier. Ainsi de suite.
3) Allongement dichotomique, proche de sympodique, mais au
lieu d’un seul bourgeon pour la seconde ou la prochaine phase de
croissance, c’est deux bourgeons permettant aussi la ramification qui
assurent cette phase de croissance.

1.2.2. Différentes sortes des tiges

D’après le milieu dans lequel, elles se trouvent on distingue les tiges


aériennes et les tiges souterraines.

1°. Tiges aériennes

Ce sont les plus fréquentes, depuis celle des herbes les plus modestes
jusqu’à celles des arbres les plus élevés. Elles n’ont pas toutes le même
port. On distingue dans ce groupe les types suivants :

a) Tiges dressées

Ce sont des tiges qui s’élèvent à peu près verticalement. La plupart des
herbes de nos champs, des arbres, arbustes et des arbrisseaux ont des
tiges dressées.

Dans certains cas, on leur donne des noms particuliers.

On appelle « tronc », les tiges dressées des grands arbres. Ils ont la forme
d’un cône allongé et s’épaississent d’année en année. Les troncs de
palmier s’appellent des « stipes ». Ils ont une forme cylindrique et ne
grossissent plus. Les tiges dressées des graminées ont reçu le nom de
« chaumes». Elles sont creuses et divisée en compartiments par des
cloisons transversales.

Le « pseudo-tronc » est la fausse tige de bananier, formé des graines


foliaires fortement imbriquées.

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b) Tiges rampantes, ou stolons ou coulantes

On les appelle aussi des tiges grêles, qui au lieu de s’élever verticalement,
courent à la surface du sol. Au niveau des nœuds peuvent apparaitre des
racines adventives, et les bourgeons axillaires peuvent donner des
nouvelles plantes mères par rupture du stolon.

c) Tiges grimpantes

Ce sont des tiges qui s’élèvent au- dessus de sol en s’aidant d’un support.
Elles sont attachées à ce support de diverses manières :

- Par des crampons ;


- Par des petits aiguillons droits, des crochets ou des épines ;
- Par des vrilles (Ex : courges, calebasse, etc.) ;
- En s’enroulant tout entière autour de leur support.

Ce sont des « plantes volubiles ». Il est à noter que, pour une même
espèce, l’enroulement se fait toujours dans le même sens.

Remarques : Certaines tiges appartenant à des plantes vivant dans des


milieux particuliers sont charnues et gorgées, d’eau. Ce
caractère est amplifié chez les cactées qui vivent dans les
pays désertiques.

Des plantes se trouvant surtout dans les milieux secs voient leurs tiges et
leurs rameaux transformés qui se produit par exemple chez certains
Genêts et Ajones.

2°. Tiges souterraines

Les tiges souterraines ont souvent l’aspect extérieur de racines, mais la


structure interne est bien celle d’une tige. Les différents types sont :

a) Les rhizomes

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Ce sont des tiges souterraines allongées horizontalement, ramifiées et
généralement volumineuses, car elles accumulent des réserves. De ces
tiges partent vers le bas des racines adventives et vers le haut, soit
directement des feuilles, soit des tiges dressées qui portent des feuilles et
des fleurs.

Les parties aériennes disparaissent généralement pendant la mauvaise


saison. Ex : Chiendent (Cynodon dactylon).

b) Les bulbes

Ce sont des tiges souterraines courtes et charnues, qui portent des


écailles très serrées, imbriquées, charnues elles aussi. Ces écailles sont
des organes de réserve. La partie aérienne de la plante disparait à la
mauvaise saison. Des tiges secondaires peuvent aussi former des sortes
de bulbes adjacents que l’on appelle « caieux » (ex : Ail). Exemple des
plantes à bulbes : Oignon, Poireau.

c) Tiges tuberculeuses

Ce sont des tiges souterraines en général, qui se renflent pour accumuler


des matières de réserve. Elles portent cependant des petites feuilles
écailleuses et des bourgeons axillaires que l’on appelle communément des
yeux. Ex : la pomme de terre.

3°. Sorte des tiges d’après la consistance

La tige peut être ligneuse, c’est-à-dire dure et solide ou herbacée c’est-à-


dire molle et juteuse. Il existe un type intermédiaire appelé semi-ligneux.

Cette distinction permet d’avoir deux catégories des plantes dont


notamment :

- Des plantes herbacées : qui n’ont pas des bois ;


- Des plantes ligneuses dont la tige est appelée tronc, les
ramifications principales sont nommées branches et les ramifications

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plus fines appelées rameaux, qui à leur tour peuvent se diviser en
ramilles.

1.2.3. Types morphologiques

D’après la morphologie de la tige, on distingue 6 types des tiges ré


prestant les catégories les catégories des plantes.

a). Arbre : C’est une plante ligneuse de grande taille (plus de 10m de
haut), dont la tige épaisse forme toujours le tronc, qu’on appelle Fût.
Ce tronc supporte plusieurs branches formant avec le rameaux et les
feuilles la cime ou Houppier. Cette dernière présente toutes formes
dont les principales sont les suivantes :

 Tabulaire : Les branches et les rameaux sont situés ou disposés


au sommet sur un plan plus ou moins horizontal ;
 Globuleuse : L’ensemble de branches et rameaux forment une
boule au sommet du tronc ;
 Etagée : Les branches et les rameaux forment plusieurs
ensembles qui sont plus ou moins séparés dans l’espace.

b). Arbustes :

C’est un arbre de petite taille (4- 8m de hauteur) qui se ramifie tout près
de sol. Il n’a pas de tronc, et possède quelques mètres de hauteur.

c). Arbrisseau ou buisson

Il s’agit d’un arbre ou d’un petit arbre (2- 4m de haut) caractérisé par une
tige ramifiée dès la base ou par plusieurs tiges qui naissent d’une souche
commune. Il n’a pas de tronc distinct.

d). Suffrutex ou Sarmenteux

C’est une plante semi ligneuse appelée aussi sous ligneuse ou sous
arbustive qui possède une base ligneuse et perd ses rameaux à la fin de
chaque période de végétation.
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e). Géo frutex

C’est une plante dont la partie ligneuse se trouve dans le sol. Ce sont des
plantes appelées périophytes (qui signifie adapter au passage du feu).

f). Lianes

Ce sont des plantes ligneuses qui sont soit volubiles, soit qu’elles
s’appuient sur d’autres plantes.

D’après la taille, il existe aussi des herbes (herbes moins de 2m de haut) à


côté des arbres, arbustes et arbrisseaux.

1.2.4. Port de la tige

Le port de la tige est déterminé par la disposition des branches et des


rameaux. Le port diffère selon que la plante est ligneuse ou herbacée

a). Pour les plantes ligneuses on distingue les ports suivants :

* Port érigé : Les branches sont dressées obliquement vers le haut.

* Port étalé : Les branches sont disposées sur un plan plus ou moins
horizontal.

* Port pleureur : Les extrémités des branches sont courbées vers le bas
c’est –à-dire les branches retombent vers le bas.

* Port tortueux ou sinueux : Les branches sont dans toutes les directions

* Port sarmenteux : Les branches longues peuvent se ramifier et


s’appuyer sur d’autres afin de s’élever.

* Port lianeux : Les tiges ramifiées s’appuient sur d’autres plantes et


griment jusqu’ à la cime (au sommet).

b). Pour les plantes herbacées et suffruscintes ; on distingue les


ports suivants :
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* Port dressé : La tige est dressée verticalement à partir de la base.

* Port ascendant : La tige est d’abord couchée puis se redresse.

* Port cespiteux ou touffu : Les tiges sont disposées en faisceaux


différent de dressées.

*Port rampant : La tige est appliquée au sol et s’enracine au niveau des


nœuds.

* Port grimpant : C’est une tige non rigide qui s’appuie sur d’autres
plantes. Ainsi certaines tiges sont munies d’organes
spéciaux tels que : vrilles, épines, crochets.

* Port volubile : C’est une tige non rigide qu’on enroule autour d’autres
plantes, mais elle n’atteint pas la cime des arbres.

1.2.5. Tiges et rameaux transformées

On distingue les transformations suivantes :

a). Tiges et rameaux chlorophylliens

Les feuilles sont atrophiées ou réduites, les tiges et les rameaux sont verts
et assurent la photosynthèse source de la sève élaborée

b). Cladodes

Ce sont des rameaux transformées en aiguilles.

1.2.6. Rôles des tiges

Les tiges conduisent vers les feuilles les matières nutritives absorbées par
les racines. C’est par de mince tubes ou vaisseaux (Xylène) que la sève
brute (la sève minérale) monte vers les feuilles.

Elles peuvent aussi devenir des réservoirs d’eau pour les périodes de
sécheresse (Ex : Cas d’Euphorbe) ou des réservoirs des matières
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alimentaires (ex : Amidon des tubercules de la pomme de terre, sucre des
tiges de canne, etc.).

1.3. LA FEUILLE

1.3.1. Introduction

Tout au long de la tige et les rameaux sont reparties les feuilles. Une
feuille est essentiellement constituée par une lame verte aplatie appelés
« limbe ». Elle est rattachée à la tige par un « pétiole » à peu près
cylindrique, mais légèrement creusé d’u sillon à sa partie supérieure. Ce
pétiole se prolonge sur le limbe par une nervure principale qui se ramifie
en de nombreuses nervures secondaire formant un réseau très dense. Les
bords de limbe sont plus au moins sinueux. Les feuilles se sont
développées à partir du bourgeon terminal ou des bourgeons axillaires.
Très jeunes, elles s’imbriquent les une dans les autres pour former ces
bourgeons. Ainsi distingue-t-on dans la feuille une face ventrale qui
regardait vers l’axe du bourgeon, et la face dorsale. Chez de nombreuses
plantes la face ventrale devient la face supérieure et la face dorsale la face
inférieure.

1.3.1. Les différentes sortes des feuilles

Les feuilles de nombreuses plantes différentes les unes des autres par des
caractères concernant le pétiole, le limbe, les nervures et la disposition sur
la tige.

A. Le pétiole

Il existe des feuilles sans pétiole : on le dit « sessile ». Si le limbe embrasse


la tige, on dit qu’il est « amplexicaule ». Parfois, c’est le pétiole qui s’élargit
à la base et embrasse plus au moins la tige ; cet élargissement est « la
gaine ». Quand la gaine est très développée comme chez les graminées, on
dit que la feuille est « engainante ». Ex : Canne à sucre, Riz, Maïs, etc.

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Les gaines des graminées se prolongent au-dessus du point d’insertion du
limbe, formant des « ligules». Chez d’autre plantes, la base du pétiole
présente des languettes plus ou moins développées appelées « stipules ».
Nous pouvons aussi distinguer des feuilles « peltées », où le pétiole vient
s’attacher au centre du limbe. Ex : Cololatia esculenta (Taro).

B. Le limbe

En considérant la forme du limbe, nous pouvons distinguer des feuilles


simples et des feuilles composées.

1) Feuilles simples

Ce sont celles dont le limbe est d’une seule pièce, mais il peut néanmoins
présenter sur son bord des dentelures ou des découpures plus ou moins
profondes. Parmi les feuilles simples, nous trouvons :

a. Les feuilles entières : dont le limbe est uni et lisse sur les
bords ;
b. Les feuilles hastées : qui ont seulement deux lobes vers la base,
ce qui lui fait ressembler à un fer de lance ;
c. Les feuilles dentées, le limbe gaine de petites dents aigues. Ces
dents sont terminées par de véritables épines :
 Les feuilles crénelées, dont les dents ont un bord mousse
arrondi. Ex : Morette amer.
 Les feuilles lobées ; dont les découpures arrondies sont
largement festonnées. Si les lobes sont placés symétriquement
par rapport à l’axe longitudinal de la feuille, celle-ci est
« pennatilobée ». S’ils convergent vers le point d’attache du
pétiole, elle est « palmatilobée ».Les feuilles découpées, dont le
limbe présente des échancrures parfois très profondes. Si les
échancrures n’atteignent pas la nervure centrale, on dit que les
feuilles sont « partîtes », si elles atteignent la nervure centrale,
elles sont « séquées ». si les découpures sont disposées de part et
d’autre de la nervure centrale, les feuilles seront

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« pannatiparties » ou « pennatiséquées ». si les découpures
convergent vers le point d’attachement du pétiole, elles sont
« patmatipartites » ou paltmatiséquées ».

2) Les feuilles composées

Ce sont celles dont le limbe est formé d’un certain nombre de pièces
ressemblant à de petites feuilles et que l’on appelle « folioles ». Le nombre
et la disposition de ces pièces sur la nervure principale varie. On peut
distinguer :

1) Feuilles composées pennées ; dont les feuilles sont placées de


part et d’autres de la nervure centrale. Elles sont « paripennées » si le
nombre de folioles est pair et « imparipennées » si une foliole impaire
est située à l’extrémité de la nervure.
2) Feuilles composées palmées ; dont les folioles se rattachent
toutes en un même point, à l’extrémité du pétiole.
3) Cas particuliers : certaines plantes ont des feuilles qui ne
peuvent être classées dans les groupes précédents. On pense qu’il
s’agit des feuilles modifiées.
 floraux Les aiguilles, les feuilles sont très longues, effilées,
près que réduites à leur nervure centrale ;
 Epines, une partie de feuilles est transformée en épines
parfois très acérées ;
 Ecailles imbriquées, (cas des cyprès, Thuyas) ces plantes
ont des feuilles en aiguilles très courts, encroutement
appliquées contre la tige qu’elles recouvrent. On dit qu’elles sont
imbriquées ;
 Les vrilles : les plantes grimpantes sont reliées à leur
support par des vrilles, longs filaments qui s’enroulent. Ces
vrilles peuvent correspondre à des feuilles ;
 Feuilles charnues, certaines plantes ont des feuilles
gonflées de suc. Nous pouvons classer parmi les feuilles
charnues les écailles des bulbes ;
 Feuilles coriaces ou bractées, ces écailles brunâtres qu’on
observe à la base des bourgeons, celles qui protègent certaines
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inflorescences, certaines fleurs et certains fruits, sont aussi des
feuilles profondément modifiées.
 Les cladodes : chez certaines plantes, on remarque des
éléments qui paraissent être des feuilles portant aussi des fleurs
et des fruits. Ils jouent donc le rôle de pédoncules.

On leur a donné le nom particulier de cladodes.

3) Les nervures

Lorsqu’on fait la description d’une feuille, on doit aussi préciser la


disposition des nervures secondaires, les feuilles sont :

a. A nervation pennées ou penninerve, lorsque les nervures


secondaires sont régulièrement disposées de part et d’autre de la
nervure centrale ;
b. A nervation palmée ou palminerve ; si les nervures secondaire
portent toutes du point d’arrivée du pétiole dans le limbe ;
c. A nervation parallèle ou équidistante ; quand les nervures
secondaires sont disposées parallèlement à la nervure principale. Ex :
Toutes les monocotylédones.
d. A nervation unique ; lorsqu’il n’existe plus que la nervure
centrale. Ex : Pin.

4) Phyllotaxie : Disposition des feuilles sur la tige ou sur les rameaux


secondaires.

L’insertion des feuilles sur la tige ne se fait pas au hasard, mais suit des
règles bien précises. On distingue :

a. Les feuilles alternes sont isolées, il y en a une à chaque nœud


(Ex : Aubergine).
b. Les feuilles opposées, il y a deux feuilles diamétralement
opposées à chaque nœud. Ex : le Caféier.
c. Les feuilles verticillées ; chaque nœud porte un nombre plus
ou moins grand des feuilles disposées en couronne dans un même
plan. Cette disposition se trouve chez certaines plantes aquatiques.
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5°). Catégories simples
On distingue deux catégories des feuilles, les feuilles simples et les feuilles
composées.
a). Feuilles simples
Ce sont des feuilles qui ne possèdent qu’un seul limbe entier ou entre
coupé profondément et comprend les parties les parties suivantes : Pétiole,
gaine, limbe et nervure.
b). Feuilles composées
Ce sont des feuilles qui ont + 5limbes. Elles composent d’un pétiole avec
une gaine à la base éventuelle, ce pétiole est prolongé par les rachis sur
lesquels sont fixés les pétiolules qui portent les feuilles composées sont
subdivisées à 4 types dont :
* Feuilles composées unipennées
Une feuille qui a un rachis foliaire non ramifié qui porte directement les
folioles, on parle de feuilles composées paripennées lorsque le nombre de
foliole est paire et on parlera de feuilles composées imparipennéées
lorsque le nombre de folioles est impaire.
* Feuilles composées bipennées
Une feuille composée bipennée a un rachis foliaire une fois ramifiée. Les
folioles sont portées par les ramifications du second ordre. Elle comporte
deux parties à savoir :
- Le pétiole primaire ;
- Le rachis primaire.

Le rachis primaire supporte des pernnes qui elles mêmes sont formées d’un
pétiole secondaire d’un rachis secondaire portant à son tours de pétiolettes
et de limbes des folioles.

*Feuilles composées tripennées

Dans ce cas le rachis foliaire est deux fois ramifié. Ce type de feuilles est
très peu fréquent on peut le trouver chez Les guinensis.

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*Feuilles composées digitées ou palmées

Les folioles sont disposées en en ventaille comme les doigts d’une main.

Remarque :

- Dans le cas d’une feuille à trois folioles, chaque solide peut être
d’abord sans pétiole, on appelle Trifoliepennée
- Dans le cas d’une feuille unifoliée, il est très délicat parce que la
confusion est possible entre cette dernière et une feuille simple d’où la
distinction suivante : la foliole articulée sur le pétiole et la foliole
pouvant se séparer aisément du pétiole sans déchiré le tissu : c’est
une feuille composée unifoliolée.

6°) Polymorphisme foliaire

Chez certaines plantes, toutes les feuilles ne sont pas identiques. On dit
qu’il ya polymorphisme foliaire. Ce phénomène est dû à l’influence du
milieu et peut être également le résultat de l’action d’un facteur interne.

On distingue différentes formes des feuilles en fonction du pétiole et de la


gaine ainsi qu’en fonction du limbe.

1° Pétiole et gaine

On distingue sept formes de feuilles en fonction du pétiole et de la gaine :

a). Feuille sessile

C’est une feuille sans pétiole c’est – à – dire une feuille qui n’a pas de
pétiole.

b). Feuille embarrassante

C’est une feuille sessile dont la base entoure plus ou moins complètement
la tige ou les rameaux.

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c). Feuille perfoliée

C’est une feuille dont le limbe parait être traversé par les rameaux lorsque
les deux moitiés de la base sont soudées

d). Feuille décurrente

C’est une feuille dont une parie de la base du limbe se prolonge au


rameau en une aile plus au moins longue.

e). Feuille connée

Il s’agit de différentes sessiles situées opposées de port et d’autre du


rameau.

f). Feuille engainante

C’est une feuille dont la gaine constitue le prolongement qui enveloppe la


base du pétiole. Elle entoure plus au moins complètement les rameaux à
son niveau d’insertion.

g). Feuille perlée

C’est une feuille dont le pétiole est inversé sur le limbe même.

6°. Le limbe

Nous allons considérer la forme générale, la forme de la base, le bord , la


nervation et la consistance.

a). Forme générale du limbe

En fonction de la figure géométrique formée par le contour extérieur, on


distingue les limbes suivants :

 Limbe symétrique : Il est divisé en deux parties égales ou


subégales par la nervure médiane ;

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
 Limbe asymétrique : Il est subdivisé à deux parties inégales par
la nervure médiane ;
 Limbe filiforme ou sétacé : C’est limbe qui a la forme d’un fil
ou de soie ;
 Limbe linéaire : C’est un limbe très étroit , allongé dont les
bornes sont parallèles.
 Limbe rubane : C’est un limbe qui a la forme d’un ruban ;
 Limbe lancéolé : C’est un limbe quia la forme d’un fer de lance.
Dans cette forme la partie la plus longue est située vers le bas.
 Limbe oblancéole : C’est un limbe en forme de lance renversée.
 Limbe oblong ;
 Limbe elliptique : C’est un limbe qui a la forme d’une ellipse ;
 Triangulaire : la forme de triangle ;
 Obtriangulaire : la forme d’un triangle renversé ;
 Limbe ovale : la forme d’un œuf ;
 Limbe abovale : la forme d’un œuf reversé ;
 Limbe ovale angulé : C’est un limbe qui a la forme d’aborale
angulé renversé ;
 Limbe orbiculaire ou circulaire : c’est un limbe qui a la forme
d’un cercle.
 Limbe acicéllé : c’est un limbe qui a la forme d’une aiguille plus
au moins allongée ;
 Limbe rhombique ou losangique : limbe qui a la forme de
losange ;
 Lime subulé : en forme de triangle étroit à la base ;
 Limbe cordiforme : en forme de cœur ;
 Limbe obcordiforme : en forme de cœur renversé ;
 Limbe réniforme : en forme de rein ;
 Limbe spatule : en forme despote ;
 Limbe Penduriforme : limbe étranglé dans da partie médiane
(au milieu)

b). Forme de la base.

La base du limbe peut présenter plusieurs formes parmi lesquels nous


citons :

 Arrondie : les deux bords sont plus au moins inondés à la base.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
 Cunée ou alternée ou aigue : les deux bords du limbe forment
un certain aigu.
 Obtuse : les deux bords forment un angle obtus.
 Tronquée : les deux bords sont joint par une ligne
perpendiculaire ;
 Cordée : forme d’un œuf ;
 Sagittée : chaque bord est muni d’un lobe en oreillette orienté
vers l’extérieur et ressemblent à un bottillon de flèche ;
 Hastée : c’est la même forme sagittée, mais les lobes sont plus
grandes
 Peltée : le pétiole est inséré au milieu de la surface du limbe ;
 Décurrent : le limbe se prolonge d’une manière assez net le long
du période ou de la tige ;
 Amplexicaule : lorsque la feuille est sessile, la base su limbe
embrasse parfois la tige.

c). Bord de la feuille

Il représente plusieurs formes, parmi lesquels :

 Entier : bord droit ou courbé sans découpure ;


 Ondulé ou sinueux : ici on trouve des dents peu profondes ;
 Denté : on trouve les dents aigues assez profondes dont la
pointe est dirigée vers extérieur ;
 Denticule : la même forme que denté, mais les dents sont plus
petites
 Doublement denté : les dents elle mêmes sont découpées en
dents plus petites
 Serré : la découpure en dents de scie, dont leur pointe est
dirigée vers le sommet de la feuille ;
 Lobé : les incisions sont parfois profondes et peuvent atteindre
la moitié de la distance qui sépare le bord de la feuille et la nervure
centrale. Selon que le limbe lobe possède une nervation pennée ou
palmée, il sera appelé Pennatilobé ou Palmatilobé.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
Les incisions peuvent être plus profondes délimitant des lobes arrondies
ou anguleux pour des segments allongés. On distingue ainsi les formes
suivantes :

 Limbe pennatifides et palmatifides : dont les incisions


atteignent la moitié du demi- longueur de limbe.
 Pennatipartites et palmatiparties : dont les incisions sont
comprises entre la moitié et la totalité de la demi longueur du limbe.

Ex : Manihot esculenta grantz (Manioc) ;

 Pennatiséque et palmatiséqués, dont les incisions sont totales,


les segments apparaissent plus au moins libres entre eux .

d). Forme du sommet

Le sommet du limbe peut présenter plusieurs formes parmi lesquelles


nous citons :

 Aigu : Sensiblement terminé par une pointe.


 Obtus : rétrécissement plus au moins arrondi au sommet.
 Arrondu : trop obtus
 Mucroné : arrondi et surmonté par une petite pointe fine
 Retus : possède une extrémité arrondie eu peu entaillé vers
l’intérieur
 Emarginé : échancré profondément dans la partie centrale
 Apiculé : identique à microné, mais la pointe est plus large et
subarrondi au sommet
 Tronqué : possèdent un sommeil subhorizontal
 Acuminé : brusquement terminé par une pointe plus au moins
longue
 Caudé ou cuspide : prolongé par un mince appendus en forme
de queue.

1.3.3. Rôles de feuilles

Les feuilles jouent trois rôles essentiels :

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- Par leurs stomates, elles transpirent, rejettent de la vapeur
d’eau. La vapeur d’eau s’accumule au dessus des forêts et se condense
en nuage (Cfr. Climatologie : rôle des forêts dans les précipitations) ;
- Elles respirent jour et nuit ;
- Les feuilles sont plus vertes à leurs faces supérieures.

Leurs tissus contiennent beaucoup de grains verts (porteur de


chlorophylle) qui permettent à la plante, uniquement sous l’influence de la
lumière du solaire, d’absorber le CO2 (dioxyde de carbone) et de rejeter
l’oxygène (photosynthèse).

La plante décompose ce mauvais gaz (CO2) et avec la sève minérale qui est
montée des racines, elle forme des substances farineuses, sucrées,
huileuses, etc. ces substance que les plantes seules savent fabriquer,
grâce à leur chlorophylle, sont alors digérer et servent à développer la tige,
les racines et surtout les graines.

Parfois, la plante met ces substances a réserves comme dans la plupart


des fruits que nous mangeons, dans les tiges de canna à sucre, dans la
racine de manioc, etc.

1.4. LA FLEUR

Les bourgeons en se développant, forment de jeunes rameaux sans fleurs


ou de jeunes rameaux florifères ou des fleurs seulement.

1.4.1. Parties de la fleur

Une fleur se compose ordinairement de différentes pièces souvent très


colorées, supportées par une partie amincie appelée pédoncule et pédicelle
(fleurs ; inflorescences) les pièces colorées, les plus grandes et situées à
l’intérieur, forment l’enveloppe de la fleur, elle s’appelle le « périanthe ».
Les pièces florale qui sont à l’intérieur du périanthe sont les plus
importantes : ce sont les organes reproducteurs.

a) Le périanthe ou enveloppe de la fleur


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Quand la fleur est complète, le périanthe comprend le calice et la corolle.

1° Le calice : Il est situé à l’intérieur et formé de sépales généralement


colorés en vert. Les sépales peuvent être « libres », quand on
peut arracher séparément l’un sans enlever les autres, ou
bien « soudés » quant ils sont plus ou moins soudés entre
eux.

2° La corolle : Elle est située à l’intérieur de calice, et est formée des


pétales souvent brillement colorée. Les pétales peuvent être
libres ou soudées entre eux sur une certaine longueur.

La distinction entre calice et corolle est parfois impossible (difficile) lorsque


les pièces florales se ressemble toutes et ont la même coloration.

La calice et corolle jouent le rôle de protéger les organes reproducteurs et


d’attirer les insectes.

En fonction de cette enveloppe de la fleur on distingue :

 Les plantes apérianthes qui n’ont ni calice ni corolle ;


 Les plantes à périanthes sépaloïdes, dont l’enveloppe est
formée seulement des sépales sans pétales ;
 Les plantes à périanthes pétaloïdes, dont l’enveloppe est
formée de la corolle seule sans calice.
b) Les organes reproducteurs

1°) Contre la corolle, on trouve les organes mâles ou étamines (Androcée).


Ce sont des filaments grêles : les filets terminés par leur partie
supérieure par un renflement allonge appelé anthère. L’anthère en
s’ouvrant par une fente, laisse échapper une poussière très fin appelée
pollen. Les étamines qui n’ont pas d’anthères s’appellent Staminodes
c'est-à-dire étamines stériles.

2°) Au centre de la fleur se trouve l’organe femelle ou pistil qui est carpelle.
Les parties du carpelle sont l’ovaire, le style et le stigmate.

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1.4.2. Différentes formes de fleurs

La forme des fleurs résulte de la disposition et de nombre des diverses pièces


florales (corolle, étamines et pistil). C’est principalement la forme des fleurs
qui nous aide à reconnaître les plantes et les classer.

Il y a d’ailleurs des fleurs incomplètes qui ne possèdent pas d’étamines et où


le pistil, organe femelle est seul présent : ce sont des fleurs femelles. Dans
d’autres fleurs, les étamines seules sont souvent représentées : ce sont des
mâles. Ex : fleurs femelles et mâles du papayer.

Quand les fleurs mâles et femelles se trouvent sur une même plante, on
parle de plantes monoïque, et si elles sont séparément sur des plantes, on
parle de plante dioïque.

La forme de la fleur est influencée par la corolle, les étamines et pistil.


(Androcée et Gynécée).

1.4.2.1. La corolle

D’après la corolle, on distingue quatre forme de fleurs dont notamment :

 Fleur à corolle régulière dont les pétales ont à peu près la même
forme et les mêmes dimensions ;
 Fleur à corolle irrégulière dont les pétales ont des dimensions
différentes ;
 Fleur à corolle dialypétale dont les pétales sont libres ;
 Fleur à corolle gamopétale dont les pétales sont soudés.

1.4.2.2. Les étamines (Androcée)

Quand le nombre d’étamines ne dépasse pas 12, om peut distinguer en


fonction du nombre et de » la disposition les formes suivantes si les étamines
ne sont pas de même longueur :

- Etamines didynames : deux grandes et deux petites ;


- Tétradynames : quatre grandes et deux petites.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
Les filets peuvent être soudés :

- En un seul faisceau : étamine monadelphes ;


- En deux faisceaux : étamines Diadelphe ;
- En plusieurs faisceaux : étamines Polyadelphes.

Quand les anthères sont soudées, on parle des étamines synanthérées. Les
staminodes sont des étamines stériles.

*Les étamines peuvent se situer en cycle.

Selon le nombre de cycle, on distingue :

- Etamines aplostermones ou isostermones, constituées d’un seul


cycle d’étamines ;
- Etamines diplostemones, avec deux cycles d’étamines ;
- Etamines polysetermones, plusieurs cycles d’étamines.

L’étamine comprend l’anthère et le filet. L’anthère renferme les grains de


pollen.

1.4.2.3. Pistil (Gynecée)

Suivant la disposition de l’ovair par rapport au calice, nous distinguons trois


types de gynecées ou pistil :

a). Ovaire supère

Se trouve sur un réceptacle plat ou conique, à la même hauteur


que les autres pièces florales (G) : fleur hypogyne.

b). Ovaire semi-infère

Le réceptacle forme une coupe, l’ovaire est libre dans la coupe et les autres
pièces florales sont situées sur le bord de cette coupe. (G) : fleur périgyne.

c). Ovaire infère

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Comme semi-infère, mais le réceptacle est soudé à l’ovaire. On à l’impression
les enveloppes florales et les étamines se situent sur l’ovaire. (G) : fleur
épigyne.

Le gynécée ou pistil forme la partie centrale de la fleur et produit les ovules


et les graines. C’est l’organe femelle de la fleur. Il est essentiellement
constitué d’une partie basale renflée appelée stigmate.

a). Les carpelles

Les carpelles sont les organes portant les ovules. Un ovaire est
unicarpellaire s’il est formé par un seul carpelle, dans le cas contraire, il
est pluricarpelle. Si les carpelles sont indépendants l’un de l’autre et
menu chacun d’un style et stigmate libre ; l’ovaire est dit apocarpe. Si les
carpelles sont soudés, l’ovaire est dit syncarpe et peut être dans ce cas
uni ou pluriloculaire selon le nombre de loges ou cavités contenant les
ovules.

b) Placentation

Les ovules sont insérés dans les carpelles en des endroits appelé
placentas. Le placenta chez les plantes supérieures est simplement le lieu
d’insertion des ovules et non pas un tissu nourricier spécialisé telle qu’il
se rencontre chez les animaux.

La disposition des ovules dans le carpelle est la placentation. On peut


distinguer pour se faire une placentation marginale, laminale et axile.

La combinaison du nombre de carpelles et de l’insertion des ovules dans


chacun d’eux déterminent les trois types principaux de placentation qui
sont qui sont un des caractères fondamentaux de la classification des
angiospermes.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
1. La placentation pariétale : L’insertion est marginale ou laminale dans
les ovaires unicarpellaires et dans les ovaires syncarpes où les
carpelles sont soudés par des bords ou encore apocarpe

2. La placentation axile : L’insertion est marginale dans les ovaires


syncarpes ou les carpelles sont soudés par leurs bords.

3. La placentation centrale libre : Elle est produite par une insertion


axile des ovules dans un ovaire uniloculaire

C. Les ovules

Les ovules sont formées sur les placentas et comprennent de l’extérieur


vers l’intérieur deux téguments traversés au sommet par petit canal de
débouchant à l’extérieur au micropyle, le nucelle et le sac embryonnaire.

1.4.2.4. Organes occasionnels

Les 4 verticilles étudiés sont des pièces florales obligatoires qu’une fleur
doit comporter pour être complète. Tout fois, d’autres appareils peuvent
être produits secondairement et sont également une bonne valeur
systématique. Les disques et les nectars font parties.

Le receptacle peut se prolonger vers le haut et supporter sur un axe


spécial, l’ovaire ou les étamines. Un axe portant l’ovaire s’appelle
Gynophore, si ce sont les étamines seules ; on parle d’Androphore et si
les deux à la fois ; on parle d’Androgynophore.

1.4.2.5. Diagramme floral

Faire le diagramme floral revient à réaliser le plan d’une fleur. Chaque


verticille de pièces florales est représenté par un cercle ou une ellipse. On
y trace des arcs pétales. Les arcs de cercles sont jointifs si les parties sont
soudées, ils sont séparés si les pièces sont libres. Chez certaines plantes,
les pièces florales sont disposées totalement ou partiellement en spirales :

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
cette spirale doit être conservée dans le diagramme floral. On représente
les étamines par des petites ellipses. Au centre du diagramme figure la
coupe de carpelles. Les différents verticilles peuvent être représentés en
couleur, par exemple le calice en vert, les étamines en jaune, la paroi de
l’ovaire en bleu et les ovules en noir.

1.4.2.6. Nombre de pièce par verticille et disposition des pièces


florales

Les fleurs sont tri, tétras, penta ou polymères selon qu’elles ont 2, 3, 4, 5
ou de nombreuses pièces florales, la fleur est isomère dans le cas
contraire, elle est hétéromère.

Les fleurs sont cycliques ou verticillées si les pièces florales sont disposées
en verticille, et peuvent être iso ou hétérocyclique lorsqu’elles ont le même
nombre de pièces florales ou non.

1.4.3. Disposition des fleurs sur la tige

Les fleurs peuvent être solitaire ou disposer en inflorescence.

1.4.3.1. La fleur solitaire

La fleur naît d’un rameau spécial, le pédicelle, qui se développe à l’aisselle


d’une feuille. Cette feuille plus petite que les feuilles ordinaires prend le
nom de bractée.

Dans le cas où chaque pédicelle se termine par une seule fleur, la fleur est
dite solitaire.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE

1.4.3.2. L’inflorescence

L’inflorescence est composée d’un axe portant plusieurs fleurs disposées


de diverses manières. Ce sont des fleurs réunies en groupes. Les
principales inflorescences connues chez les plantes sont :

a) L’Epi : L’axe floral est allongé et porte des fleurs sans pédicelle
(fleurs sessiles). Ex : Maïs, Millet, Sorgho, etc. ;
b) Le Capitule : Réunion des feuilles sessiles ou à pédicelle très
court insérées sur le renflement de l’extrémité de l’axe. Ce renflement
de l’axe peut être parfois creuse en bouteille ;
c) Le Racème : Axe floral simple portant des axes secondaires
indéterminés plus ou moins égaux insérées plus au moins à la même
distance l’un de l’autre et terminés par une fleur ;
d) Le Corymbe : Sorte de racème dont le pédicelle des fleurs
inférieures sont allongés pour amener leurs fleurs au même niveau
que les supérieures ;
e) L’Ombelle : Ressemble au corymbe, mais avec tous les
pédicelles floraux insérés au même point.

La plupart des fleurs peuvent être comptées. Dans le racème par exemple
si les axes secondaires sont eux-mêmes ramifiés, on a un racème de
racèmes (pédicule).

1.4.4. Rôles des fleurs

Les fleurs assurent la reproduction de la plante. Les étamines sont les


organes mâles et les carpelles ou pistils sont les organes femelles. La
fécondation s’opère de la manière suivante : sous l’influence de l’humidité
de stigmate, le grain de pollen forme un tube pollinique qui s’enfonce de
plus en plus dans le style et pénètre dans un ovule de l’ovaire après cette
fécondation, l’ovaire grossira de plus en plus, se transformera en fruit et
les ovules de l’ovaire deviendront des graines.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
Si le pollen de la même fleur féconde le pistil, on parle d’autofécondation
et si le pollen vient ou par les insectes, on parle de fécondation croisée.
Le dépôt de pollen sur le stigmate s’appelle pollinisation ; elle est soit
anémophile (fait par le vent), soit entomophile (fait par les insectes).

N.B : Le rôle de l’enveloppe de la fleur est de protéger la fleur quand elle


est encore en bouton, mais les belles couleurs de la corolle et son
parfum délicat attire également les insectes.

1.5. LE FRUIT ET LA GRAINE

1.5.0. Introduction

C’est après fécondation de l’ovaire que se forme le fruit : cette fécondation


provoque un accroissement de l’ovaire et transforme les ovules en graines
les autres verticilles floraux de même que le style et le stigmate
disparaissent normalement loin de la formation du fruit, mais ils peuvent
par fois être conservés. Si le réceptacle ou la partie inférieure du calice
participe à la formation du fruit on utilise le terme faux fruit différent du
vrai fruit, formé seulement par l’ovaire. Le fruit est protégé par un
exocarpe ou épicarpe, et peut contenir la ou les graines.

Exocarpe
Matières nutritives

Mésocarpe
La graine
Endocarpe

La graine contient l’embryon, un ou deux cotylédons, et les matières


nutritives de réserve.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
a) L’embryon : Il est destiné par la germination à faire une nouvelle
plante.
b) Cotylédons : Sortes de petites feuilles qui apparaissent à la
germination. En fonction de cet élément, on classe plantes en deux
groupes dont monocotylédones : plantes dont les graines renferment un
cotylédon et les dicotylédones deux cotylédons.
c) Les réserves nutritives : elles sont destinées à nourrir la jeune plante
pendant la germination.

1.5.1. Différentes formes de fruits

Les fruits ont des formes et de structures très diverses, mais nous pouvons
facilement les déverser en deux catégories :

- Les uns vont coriaces, desséchés, généralement de couleur


brune : nous les appelons « des fruits secs »;
- Les autres sont pulpeux, gorgés d’un liquide qui, le plus
souvent, a un au rouge, au jaune, au marron ou au bleu parfois très
foncé. Lorsqu’ils sont plus vieux leur enveloppe se ride : ce sont « des
fruits charnus ».

I.5.1.1. Les fruits secs

Le péricarpe du fruit est formé de trois parties :

- Un épiderme externe ou exocarpe,


Un épiderme interne endocarpe,
- Entre les deux le mésocarpe.

Les fruits secs peuvent être indéhiscents ou déhiscentes.

a. Fruits secs indéhiscents :

Ce sont les fruits dont le péricarpe ne s’ouvre pas et enveloppe toujours la


graine, qui reste enfermée à l’intérieur jusqu’à la germination. Ils
comprennent :

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
1. Les akènes

Les akènes vrais sont les fruits formés par un seul carpelle, donnant un
péricarpe sec indéhiscent, contenant une seule graine. Les akènes peuvent
être groupés, associés par deux ; ce sont des « diakènes ». Si les deux
akènes soudés possèdent des ailes membraneuses, on les appelle « des
disamares ». Les akènes peuvent être groupés en plus grand nombre : les
fruits sont alors des polyakènes. Ex : Tetrakènes avec quatre akènes

2. Les caryopses

Les caryopses sont des akènes un peu particuliers. Si nous examinons une
coupe exécutée à travers un grain de blé ou du riz, on voit que le péricarpe
est entière soudé à la graine. C’est ce qui caractérise un caryopse.

b. Fruits secs déhiscents

Pour libérer leurs graines, les fruits secs déhiscents peuvent s’ouvrir de
diverses manières :

1. Capsule

La capsule est un fruit déhiscent de plusieurs carpelles soudés. Exemples :


cotonnier, manioc,…. A maturité, les graines sortent par de petits pores
situés sous le chapeau : c’est une capsule à déhiscence poricide.

2. Les autres fruits secs s’ouvrent par des fentes

 La capsule globuleuse

Les fentes sont a peine ébauchées, si bien que lorsqu’ ouvert, les fruits a
seulement son sommet dentelé.

 Pyxide

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
La fente est circulaire dans un plan perpendiculaire à l’aide du fruit. Elle
découpe un petit couvercle qui tombe et libère les graines. Exemple :
Chou.

 La gousse

Le fruit est formé par un seul carpelle et s’ouvrant par deux fentes
longitudinales, l’une entre les lignes placentaires, l’autre diamétralement
opposé. Exemple : Arachide, Haricot, Soja, etc.

 Follicules

Fruits s’ouvrant par une seule fente, se réduisant entre les lignes
placentaires dans chaque complément.

1.5.2. Les fruits charnus

Dans les fruits charnus, l’épicarpe reste mince et forme la paroi externe
colorée du fruit mais le mésocarpe et l’endocarpe subissent des
modifications qui nous permettent de faires des distinctions. Ils
comprennent les baies et les drupes.

Les baies et les drupes sont très fréquentes, la baie n’a pas d’endocarpe et le
plus souvent avec de nombreuses graines (ex : Papaye, Goyave, Tomate…).
Les graines ne sont pas protégées, elles sont disséminées dans la pulpe (la
chair).

La drupe n’a qu’une ou rarement deux graines en fermées dans un noyau


qui est un endocarpe lignifie (Exemple : Palmier, Manguier, Avocatier,
Caféier, etc.).

Les baies du genre citrus sont particulières, on les appelle Hespérides ou


vulgairement agrumes. Quand les mésocarpes sont soudés, le fruit prend le
nom de fruit agrégé(Ananas).

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
Les fruits multiples ou infrutescences sont formés par la soudure des
fruits formés par les ovaires de plusieurs fleurs d’une inflorescence
compacte, épi ou capitule (Ananas, Martaceae)

Les faux fruits sont des fruits dont une partie charnue est d’origine non-
ovarienne, c’est-à-dire une partie du calice ou le réceptacle participe da ns
sa formation. Exemple : La pomme cajou.

CHAPITRE DEUXIEME : CLASSIFICATION DES PLANTES

La classification des plantes d’après les recherches se base surtout sur


l’absence ou la présence de graines.

2.1. LES PLANTES SANS GRAINES

Les plantes sans graines comprennent les algues, champignons, lichens,


hépatiques, mousses et les fougères. Toutes ces plantes se produisent par la
formation de petits grains microscopiques semblables à la poussière du
pollen appelés spores. Chaque spore qui germe produit directement une
nouvelle plante.

2.1.1. Les algues

Les algues vivent dans l’eau et dans les lieux humides.

Elles se présentent sous différentes formes :

- Poussière qui reste collé sur les troncs d’arbres, sur la terre humide et
dans les eaux des lacs et des étangs ;
- Filaments verts qui flottent dans les eaux tranquilles ;
- Lanières qui flottent la mer grâce à des poches d’aires (oxygène) en
forme de boules.

Les algues sont poursuivies de chlorophylle et se reproduisent par des


spores ou des œufs. Elles élaborent leur propre nourriture, et sont des êtres
autotrophes.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
2.1.2. Les champignons

Les champignons ne sont jamais vert, étant dépourvues de chlorophylle. Ils


doivent tirer certaines substances organiques de leur milieu ambiant, ils
sont les êtres hétérotrophes. De se fait, ils peuvent mener trois modes de
vie :

a) Saprophytes : quand ils tirent ces substances des végétaux et


d’animaux morts, ou déchets végétaux ou animaux.
b) Parasites : quand ils vivent au dépend des végétaux et animaux
vivant en causant les maladies (maladies fongiques ou cryptogamiques).
c) Symbioses : quand ils vivent en communauté avec d’autres (végétaux)
plantes et forment une sorte d’association offrant des avantages aux deux
partenaires (c’est-à-dire aux deux organismes associés).

N.B : Dans les trois cas, les matières nutritives sont libérées par l’action
des enzymes. On distingue les types suivants :

1°. Les champignons que nous connaissons et que nous mangeons


portent ordinairement sous le chapeau des lamelles sur lesquels
apparaissent les spores. Au lieu des lamelles, les champignons
forment parfois des tubes où se développent les spores. Les spores
tombent sur le sol, germent et donnent naissance à des filaments
blanchâtre sur lesquels apparaissent des nouveaux petits
champignons. Il faut noter que tous les champignons ne sont pas
comestibles, certains sont dangereux et même mortel.

2°. Les champignons sans chapeau compliqués porteur de spores et


réduit de filaments microscopiques. Ils sont subdivisés à quatre
groupes :

 Les champignons qui occasionnent les maladies des plantes ;


 Les moisissures ou champignons apparaissant sur les aliments
abandonnés. On extrait de certains de ceux-ci, des substances
précieuses pour combattre les maladies.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
Ex : La pénicilline ;

 Les champignons donnant le goût particulier aux fromages ;


 Les champignons produisant la fermentation alcoolique appelés
levures.

3°. Les champignons si petits qu’on ne peut plus distinguer à l’œil nu, ni
même pour certain à l’aide de microscope. Ce sont les bactéries qu’on
appelle ordinairement microbes. Ils sont formés d’une seule cellule et
se produisent en se divisant sans cesse en deux. Ils occasionnent
beaucoup de maladies, comme la tuberculose.

Il faut cependant noter que certaines bactéries jouent un rôle utile et


important en décomposant le fumier formé sur le sol par le sol tombées.

2.1.3. Les lichens

Les lichens forment des plaques sur les rochers et les arbres ou pendant
en barbe sur les troncs et les branches d’arbres. Ce sont des plantes
bizarres, constituées d’un mélange d’algues avec les champignons qui se
passent mutuellement les substances absorbées (donc symbiose). Les
lichens parviennent ainsi à vivre là où les plantes mourraient. Ex : sur les
rochers et les hautes montagnes.

Les algues et les champignons sont classés dans les groupes des
Thallophytes qui sont des organismes qui n’ont pas d’organes
comparables aux racines, tiges et feuilles de vivants supérieurs.

2.1.4. Les mousses et hépatiques

Ce sont des végétaux avec tiges et feuilles, mais pas des racines véritable.
Elles n’ont que des filaments rhizoïdes (filament absorbant) : ce sont des
Bryophytes.

Sur les tiges des mousses, apparaissent de minuscules bourgeons terminaux


ou latéraux qui renflement les organes mâles ou femelles. Après fécondation,

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
il se forme des spores qui tombent, germent et donnent des filaments sur
lesquels se forment les tiges et les feuilles.

Les mousses croissent en coussinets ou s’étalent sur la terre, les pièces et


les troncs d’arbres. On les rencontre surtout dans les lieux humides et sur
les troncs et les branches d’arbres dans les forêts. Certaines, les sphaignes ;
forment sur le sol d’épais cousins spongieux dont les parties inférieures se
composent et donnent naissance à une espèce de terre brunâtre : la tourte.

Les hépatiques ressemblent aux mousses, mais leurs tiges et feuilles sont
délicates. Certaines espèces se présentent sous forme de rubans verts et
Thalles. On rencontre ces dernières au voisinage des eaux et dans les lieux
humides.

2.1.5. Les fougères, les prèles et les sélaginelles (Lycopodes)

Ces végétaux ont une tige, des feuilles et des racines. Ils ont appelé les
ptéridophytes. Ce sont les cryptogames vasculaires. A la face inférieure des
feuilles généralement, sont situés les organes producteurs des spores
appelés sporanges.

Chez les prèles ces organes sont réunis au sommet de certains rameaux.
Chez les fougères les organes males et femelles sont sur la même lame
tandis que chez les prèles, les lames ne portent que les organes de même
espèces.

Apres fécondation, on voit apparaitre les jeunes feuilles souvent en roulées


en crosse chez les fougères .les différentes espèces de fougères varient
beaucoup en forme et en dimension.

2.2. LES PLANTES A GRAINES

Elles sont appelées plantes supérieures, et on compte plus de 200.000


espèces, en allant de herbe minuscule aux plus grands arbres, toutes
produisant des graines après floraison.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
Elles sont divisées en deux grands groupes :

- Les Gymnospermes : plantes dont les ovules ne sont enfermées


dans un ovaire ; c’est-à-dire à ovule nu ;
- Les Angiospermes : plantes dont les ovules sont enfermés dans
l’ovaire.

Les phanérogames ou spermatophytes comprenant les gymnospermes et les


angiospermes sont des plantes à graines généralement pourvues des fleurs.
Une graine est un organe pluricellulaire de propagation formée à partir d’une
fleur. Il faut noter que même si les fleurs et les graines sont très visibles à
l’ail nu, la fécondation proprement dite est assez masquée.
Le mécanisme de fécondation s’explique de la manière suivante : dès la
germination de pollen, le noyau de la cellule végétative s’enfonce
progressivement dans une sortie de hernie de la membrane interne du grain
de pollen appelée : Tube pollinique .
La croissance du tube pollinique poursuit jusqu’à ce qu’il passe entre les
cellules du col et atteint l’oosphère. A ce moment le noyau végétatif entre à
dégénérescence dans le quel le noyau reproducteur se divise en deux
anthérozoïdes. Ceux-ci seront déversés dans l’oosphère, se résorbe et les 2
anthérozoïdes sont dans l’oosphère, l’un dépérit cependant que le noyau du
l’autre se conjugue avec le noyau du gamète femelle et fusionne avec lui,
donnant le zygote ou œuf fécondé.
Les caractéristiques du cycle des phanérogames peuvent se résumer à cinq
points suivants :
 Déhiscence des anthères et libération du pollen ;
 Pollinisation c’est-à-dire transport de pollen par le vent ou les
insectes et le dépôt des pollens sur les stigmates ;
 germination du grain de pollen qui libère un tube pollinique
transportant les deux spermatozoïdes vers un ovule ;
 pénétration du tube pollinique par le micropyle ou la chalaze
(Col de l’archégone) ;
 double fécondation ;

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
 l’union d’un spermatozoïde avec l’oosphère pour donner l’œuf
fécondé (diploïde : 2n chromosomes) ;
 l’union de l’autre spermatozoïde avec le noyau secondaire ou les
deux noyaux polaires pour former accessoire cellule triploïdes (3n
chromosomes).

Le cycle des phanérogames se résume dans le schéma ci-dessous.


Schéma 2 : Cycle des phanérogames

Sporophyte (plante feuillée = 2n chrs)


Division réductionnelles

Microspores (n) (n)


Macrospores (n) (cellules
(pollen) mères de sacs

Plantules (2n) Prothalle mâle Sacs embryonnaires


(n) (n) F

Spermatozoïdes l
Prothalle femelle
(n) e
(n)
u
Oosphère (n)
r

Embryon (2n)

(Dans la graine)

Les phanérogames sont subdivisées à deux sous embranchements dont


les gymnospermes et les angiospermes.
Les gymnospermes ont les caractères généraux suivants :
 Les étamines portent les sacs polliniques sur unes seule face ;
 Les carpelles ne sont pas enroulé sur eux-mêmes de manière à
former un loge ;
 Les graines sont nues et elles possèdent des cotylédons dont le
nombre varie selon Les classes que l’on peut distinguer parmi les
gymnospermes ;
 L’apaisement de la tige se produit comme celui des cotylédons.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
Pour subdiviser les gymnospermes, il a été proposé la clé suivante :
a). Feuilles à disposition spiralées, bois secondaire sans tranchées, pas de
périanthe, mais avec les vrais étamines (ou Microsporophyle).

a. 1. Feuilles généralement pennées et tiges simples

En générale : Classe des Cycadopsida

1. Arbre non ramifiées, a port de palmier, feuilles pennées et grandes


anthérozoïdes ciliés : ordre des Cycadales (famille : les Cycadaceae).

2. Végétaux fossiles de l’ère secondaire à tiges simples ou ramifiées


possédant des fleurs pourvues des bractées jouant le rôle de périanthes et
d’écailles intercapilaire. Feuilles pennées ou simples : ordre des
bennetitales.

a.2. Tige ramifiée et feuilles simples : classe des Conoféropsida.

1. Tige ramifiée et feuilles simples mais flambèllées c’est-à-dire bilobées ou


éventail, à nervure dichotomiques, divergentes, spermatozoïdes. Embryon
à deux cotylédons et aspects général des cotylédons : ordre des
Ginkgoales (une famille : les Ginkgoacéés et une seule espèce vivante :
Ginkgo biloba).

2. Végétaux fossiles du primaire à tige élancée et ramifiée vers le haut et


feuilles simples, grande et linéaires. Inflorescence axillaires : ordre des
Cordiatales.

3. Tige ramifiée en pyramide, tissus sécréteurs, feuilles simples et aciculaires


ou scamiformes. S spermatozoïdes non cillés : ordre des Conifères.

b). Les feuille opposées, bois secondaires avec taches. Périanthe présent.
Pas des caneaux sécréteurs. Les spermatozoïdes non cillés : classe des
Gnetopsida (1. Ordre des Gnetales ou Chlamydaspermées).

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE

En général, ces plantes sont actuellement rencontrées dans les régions


extratropicales. En Afrique tropicale, peu d’excès sont localisées dans les
régions montagneuses où le climat est froid. Les graines nues avec des
cotylédons.

En R.D.Congo, on les trouve le long des rivières Kwango, dans le Kassaï et


Lomami et dans le Haut-Uélé. En temps de disette, certaines peuplades font
une sorte de plein avec les graines. Exemple : les conifères (Pin, Sapin,
Epices).

2.2.2. LES ANGIOSPERMES

Les angiospermes présentent les caractères généraux suivants :


- Les étamines ou Microsporophyle prennent en générale la forme
typique d’une étamine possédant un pivot, un filet, rattaché par le
connectif à l’anthère qu’il soutient ;
- Les capillaires ou les macrosporophyles sont repliées à eux-mêmes
pour former l’ovaire surmonté des stigmates. Les étamines et les
capillaires sont groupés en verticilles, on peut remarquer successivement
de l’extérieure vers l’intérieur, des préfeuilles (feuilles modifiées) ; des
bractées et le périanthe ou enveloppe florale ;
- Le grain de pollen atteint sur les stigmates et développent un long tube
pollinique qui descendra dans l’ovaire et ira remonter l’ovule.

Le groupe se divise en deux classes, selon le nombre de cotylédons posséder


par l’embryon :
a). Graines à seul cotylédon, feuilles à nervures parallèles ou convergentes (à
l’exception de palmier et de cytamenales, telles que les bananiers et les
cannes) ; faisceaux libéro-ligneux dispersés, fleurs trimères ou un multiple
de trois : classe des monocotylédones.
Exemple : Les bananiers, l’oignons, les poireaux, la jacinthe, les graminées
(céréales et herbes).

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b). Graines à deux cotylédons, feuilles présentant une nervure principale et
des nervures secondaires, tiges à faisceaux libéro-ligneux disposés à un
seul cylindre formé des couches concentriques, avec une assises de
cambium intercalés entre les bois et les libers dans les structures
secondaires ; fleurs tétramères ou pentamères : classe des dicotylédones.
Exemple : Epinard, laitue, caféier, arachide.
Le cycle des angiospermes se présente dans le schéma ci-dessous :

Fleur

Etamines
Carpelles

Anthères

Ovules
Plantules (2n) Anthères
Anthères Division réductionnelles ou
méiose
Germination
Spermatozoïde Sac embryonnaire
s

Oosphère
Embryon

Fécondation
Œuf fécondé

DansSegmentation
la graine de l’œuf fécondé et maturation de la
graine

Les Angiospermes constituent le groupe le plus important de la flore de la


zone tropicale dans le monde. Ils dominent la végétation du monde entier.
En R.D.Congo, on compte plus de 10.000 espèces d’Angiospermes formant la
végétation des forêts et des savanes. Les Angiospermes sont divisées en deux
grands groupes dont les Monocotylédones et les Dicotylédones.

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1. Les Monocotylédones

Graines à un seul cotylédon, feuilles à nervures parallèles ou convergentes (à


l’exception des palmiers et les Staminales telles que les bananiers et les
cannas). Elles sont généralement des plantes herbacées sauf les palmiers et
les bambous.

L’anatomie de leurs tiges montre des canaux non disposés en cylindres ou


cercles, c’est-à-dire les faisceaux libéro-ligneux dispersés.

Les fleurs trimères (le nombre des pièces dans un verticille est 3 ou un
multiple de 3). Exemple : palmier, oignon, poireau, jacinthe d’eau, les
graminées (céréales : maïs, riz, sorgho, millet,…….et les herbes).

2. Les Dicotylédones

Graines à deux cotylédons, feuilles présentant une nervure principales et


des nervures secondaires, tiges à faisceaux libéro-ligneux disposés en un
seul cylindre formé des couches concentriques avec assise de cambium
intercalé entre le bois et le liber. Fleurs tétramères ou pentamères. Exemple :
Epinard, haricot, Arachide, Carotte, Radis, manioc,…

Les Dicotylédones sont subdivisées en deux grands groupes :

a). Les Dialypétales : appelées aussi Choripétales, elles ont des fleurs à
pétales libres, quelques fois absents.

b). Les gamopétales : appelées aussi Sympétales, elles ont des fleurs à
pétales soudées vertes disposées en touffe ou aplaties de couleur verte.
Exemple : Aspargulus.

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CHAPITRE 3 : INTERET AGRICOLE DE LA CONNAISSANCE DES


MORPHOLOGIES DES ORGANES VEGETATIFS ET DES FLEURS

4.1. LA FEUILLE

La connaissance de la feuille présente quatre intérêts agricoles et horticoles,


il s’agit notamment :

 La multiplication des plantes ;


 L’ornementation ;
 La reconnaissance des espèces et des variétés ;
 Alimentation et thérapeutique.

4.1.1. Multiplication des plantes

Des feuilles de Bégonia Rex, kalache cranta ainsi que des certaines autres
plantes dont on incisé les nervures et qu’on applique sur des sables
humides, émettent des racines et pousses aériennes qui forment des plantes.
Les feuilles de certaines plantes grasses détachées et posées sur le sol
régénèrent, elles aussi des plantes entières.

4.1.2. Ornementation

La morphologie infiniment variée des feuilles leur vaut d’être recherchée


pour l’ornementation. Aux très nombreuses formes et dimensions s’ajoutent
les teintes que le feuillage peut offrir pour égayer les appartements, les
jardins et les parcs.

Le caoutchouc (Ficus) est recherché pour le brillant et la simplicité de ces


feuilles, les asparagus pour leur finesse,…

4.1.3. Reconnaissance des espèces et des variétés

Les détailles morphologiques des feuilles permettent la reconnaissance des


espèces :

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
 De céréales en herbes (riz, maïs, blé,…) ;
 Des graminées fourragères ;
 D’arbres fruitiers (cerisiers, pommiers,…) ;
 De bien d’autres plantes cultivées.
 La distribution peut être poussée jusqu’aux variétés d’une même
espèce dans le cas :
 Des betteraves (sucrières, fourragères) ;
 Des vignes.

4.1.4. Alimentation et thérapeutiques

Epinard, Amarantes, Morelle amer,… d’une part tabac, Thé, Eucalyptus etc.
d’autre part.

4.2. LA TIGE

La morphologie de la tige est importante pour les faits suivants :

 Multiplication des plantes ;


 Arboriculture fruitière ;
 Ornementation ;
 Exploitation des prairies ;
 Alimentation, Thérapeutique, industrie.

4.2.1. Multiplication des plantes

a) Sur les tiges recouvertes de terre, les boutures ou tout simplement le


contact avec la terre, font surgir des bourgeons puis des rameaux qui
s’enracinent eux-mêmes. La multiplication des plantes par ce procédé est
le marcottage artificiel.

b) Les fragments de tige ou boutures, mis en terre engendrent des racines.


Les boutures sont naturelles, comme les tubercules de pomme de terre,
ou artificielles, comme les jeunes rameaux, les branches qui propagent
cette plante adventice.

4.2.2. Arboriculture fruitière

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a) L’arboriculture taille ses jeunes arbres pour leur donner une forme
facilitant les opérations culturales : travaux du sol, traitements
antiparasitaires, récolte. Il supprime l’extrémité des tiges ce qui limite
leur allongement et provoque le développement des ramifications
provenant des bourgeons axillaires.

b) Les tiges herbacées, encore souples, peuvent être courbées sans se casser.
Il est donc facile d’imposer une forme ou une direction artificielle aux
jeunes arbres fruitiers ou d’ornements, forme ou direction qu’ils
conservent après lignification.

Après avoir formé (donner une forme à) ses arbres, l’arboriculteur cherche à
leur faire produire des fruits. Dans ce but, il oblige les bourgeons à
s’épanouir et il limite le nombre des ramifications. A ce sujet, les arbres
doivent porter, chaque année, à la fois :

 Des fleurs devenant des fruits ;


 Des rameaux feuillus qui nourrissent les fruits et donneront, à
leur tour, l’année suivante, d’autres fruits et d’autres rameaux
feuillus.

d) pendant la végétation, « taille en vert » supprime un certain nombre des


rameaux encore herbacée et considères comme inutiles.

e) les arbres âgés peuvent être régénérés : l’émondage (suppression des


grosses branches) et les recepages (suppression du tronc) font
apparaitre des bourgeons adventifs qui, évoluent en rameaux, formeront
de nouvelles branches ou un nouveau tronc.

4.2.3. Ornementation

a) des espèces sont naturellement ornementales du fait :

 De port naturel ;
 De leurs tiges retombantes.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
b) les arbres d’ornement subissent la taille de formation qui leur donne une
silhouette décorative (fuseau, boule, parasol,…). Le principe de cette
taille de formation des arbres fruitiers favorise, aux points souhaités, la
ramification des branches.

4.2.4. Exploitation des prairies

La fauche des prairies provoque, à la base des plantes, la naissance et la


croissance des bourgeonnes qui augmenteront la densité de l’herbe.

4.2.5. Alimentation, Thérapeutique et Industrie

La pomme de terre, le chiendent, la canne à sucre.

4.3. LA RACINE

La croissance de la morphologie de la racine présente un intérêt sur les


points suivants :

 Multiplication des végétaux ;


 Repiquage, transplantation ;
 Arboriculture fruitière ou forestière ;
 Meilleure nutrition des plantes cultivées ;
 Enrichissement du sol en azote ;
 Rotation des cultures.

4.3.1. Multiplication des végétaux

a) Si l’on plante un rameau dans un sol chaud et humide, des racines


adventives naissent sur la partie enterrée et nourrissent ce rameau qui
devient une plante, cette manière de multiplier les végétaux est le
bouturage artificiel.

b) Certaines plantes émettent des tiges souples et arquées qui s’écartent de


la souche, incurvent, viennent toucher le sol, s’enracinent au point de
contact et constituent un individu pouvant se séparer du pied mère. Une
telle multiplication est le marcottage naturel.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
C) certaines autres plantes émettent, sur leur racines traçantes, à partir de
bourgeons adventifs, des rejets ou drageons qui deviendront, en
s’enracinant de nouvelles plantes.

Racines et drageons s’étendent loin du pied – mère, ce qui nuit aux


cultures voisines, mais servent à consolider les pentes et talus.

d) Les fragments d’autres plantes n’émettent naturellement jamais des


racines : cependant, après traitement par des substances d’enracinement
(les auxines) peuvent fournir des boutures racinées.

4.3.2. Repiquage, transplantation

a) L’arrachage d’une jeune plante : arbre, arbuste, salade en vue de son


repiquage brise toujours des racines donc nuit à la reprise. Ce pourquoi
la transplantation en molle ou en godet c’est à dire avec terre qui entoure
les racines doit être préférer à la transplantation à racines nues.

b) L’emploi des substances d’enracinement facilite la transplantation

4.3.3. Arboriculture fruitière ou forestière

a) Les racines des arbres après avoir plongées dans le sol remontent vers la
surface pour puiser leur nourriture dans les couches vivantes et riches du
terrain.

En conséquence :

1. Les labours peuvent blesser ou briser les racines qui reviennent vers la
surface, d’où les résultats satisfaisants obtenus par les techniques
culturales sans travail du sol de verger et de vignes.

2. C’est dans la couche superficielle du sol et sur toute la surface explorée


par les racines qu’il convient d’apporter les engrais.

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b) certaines plantes ont à la fois, un pivot vertical et ders racines traçantes.
Elles se développent dans les sols superficiels aussi bien que dans les sols
profonds.

4.3.4. Meilleure nutrition des plantes cultivées

 Ameublir le sol facilite la pénétration des racines ;


 Butter les pommes de terre, le maïs consistent à recouvrir de la
terre des tiges pour favoriser la formation des racines adventives qui
contribuent à nourrir les plantes.

4.3.5. Enrichissement du sol en azote

Les racines des plantes de la famille des légumineuses (arachide, soja,


haricot …) portent des renflements, les nodosités, remplis de bactéries utiles
se nourrissant de l’azote gazeux du sol.

A cause de cette particularité, les légumineuses sont riches en azote ; leur


fourrage recherché et les racines qu’elles laissent dans le sol, après leur
culture fertilisent le terrain. En conséquence, dans l’établissement des
fumures, il faut tenir compte de cet enrichissement.

4.3.6. Rotation des cultures

Pour bien exploiter, on fait succéder sur la même parcelle des plantes à
racines superficielles comme le blé, à des plantes à racines profondes comme
la betterave. Cette fertilisation accomplit des progrès.

4.4. La fleur

L’analyse florale établit la parenté entre les espèces. Elle sert de base à la
classification actuelle des phanérogames (plantes à graines). Inversement, en
recherchant la constitution d’une fleur, il devient possible de situer la plante
que l’on porte à la main dans la systématique. La systématique des plantes
ayant pour but la description, l’identification et la classification des
plantes.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
Les caractères des fleurs et des autres, organes de la plante, permettent de
trouver d’ abord le nom de la famille, ensuite leurs noms du genre et de
l’espèce.

L’intérêt agricole et horticole des connaissances sur les fleurs se résume


dans les points décrits ci –dessous :

1. Ornementation

L’immense diversité des dimensions, des formes et des couleurs des fleurs
offre à qui veut décorer une table, une pièce, un appartement, un gradin ou
un parc, un choix d’espèces et des variétés de plus en plus vaste à mesure
que leur culture s’étend en tous lieux et en toutes saisons.

2. Production d’essences

Les calices, les pétales des roses et de bien d’autres fleurs , contiennent des
essences recherchés pour leur parfum . La culture des plantes à parfum
couvre de milliers d’hectares dans le midi de la France par exemple.

3. Apiculture

Les abeilles visitent les fleurs pour le nectar et le pollen qu’elles


contiennent. Le nectar devient de miel dont le parfum et le gout rappellent
les fleurs butinées.

4. Thérapeutique

Les fleurs de certaines plantes ou leurs bractées sont utilisées en


thérapeutie.

5. Alimentation

L’ensemble des boutons floraux de chou – fleur est utilisé en alimentation.


Du point de vue apiculture, il convient de préciser le rôle des abeilles. En

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
effet, les abeilles recherchent le nectar pour s’en nourrir et le nectar pour
alimenter leurs larves. Si l’on sait que :

 Une colonie d’abeilles compte des milliers d’ouvriers butineurs ;


 Des dizaines ou des centaines des fleurs sont visitées à chaque
voyage d’abeilles ;
 Une abeille reste généralement fidele à l’espèce qu’elle butine.

Donc les abeilles pollinisent à elles – seules la moitie des espèces des
plantes à fleurs (gymnospermes et angiospermes. Cfr. Chap. 2)

4.5 Les fruits

L’intérêt agricole et horticole des connaissances sur les fruits se résument de


la manière suivante :

1. De nombreux fruits décorent par leur forme ou par leur couleur, les
plantes qui le portent. Exemple : orangé amer ;

2. Deux auxines artificielles, pulvérisées sur les fleurs, provoquent à


l’absence de pollen, l’évolution de l’ovaire à fruit sans graines. Des
agricultures ont utilisé ces auxines artificielles pour l’obtention des
tomates (fruits vrais) ou des pommes (faux fruits) dépourvues des
graines.

3. L’arboriculteur fruitier, cherche à contrôler l’évolution de ses fruits. Il


sait que l’éthylène et la chaleur activent la maturation, que le froid la
retarde et que l’obscurité la régularise.

4. Charnus ou secs, vrai ou faux, de très nombreux fruits participent à la


composition de nos menus : tomates, haricots.

4.6. Les graine

L’intérêt agricole et horticole des connaissances sur les graines porte sur les
points suivants :

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
1. Reproduction des plantes

Quand les graines reproduisent fidèlement les plantes dont elles sont issues,
l’agriculteur les utilise pour établir ou étendre ses cultures : céréales (mais,
riz, sorgho, millet, froment) ; Légumineuses (arachide, soja, haricot, niébé…)
et autres plantes.

Si les graines ne transmettent pas tous les caractères de leurs parents, les
agriculteurs se tournent vers la multiplication végétative : bouturage ,
marcottage , greffage , drageonnage , éclatée…

2. Alimentation

L’essentiel des calories( énergie ) , ainsi qu’ une bonne partie des protides
( protéines ) et des lipides ( huiles ) apportés à notre organisme à celui de la
majorité des animaux domestiques viennent des gaines de graminées
( blé ,millet, mais , riz…) ou des légumineuses ( arachide ,haricot, soja ,
pois…).

Deuxième partie : Systématique des plantes

O. INTRODUCTION

0.1. NECESSITE DE L’ETUDE DE LA SYSTEMATIQUE DES PLANTES


Les êtres vivants en général et les plantes en particulier sont caractérisés
par une grande diversité.
Pour mettre en évidence cette diversité et l’expliquer, l’homme à conçu
des systèmes de classifications.
L’établissement de ce système de classification est le fait de la
systématique. Il y a donc une nécessité naturelle de la systématique de
plantes. L’homme à toujours senti le besoin de connaître et de nommer

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
les plantes qui lui servent à différents titres ou dont il doit méfier parce
qu’elles sont dangereuses.
La 1ère catégorie constitue la systématique populaire car elle s’occupe du
côté utilitaire des plantes.
Sur le plan scientifique, lorsqu’un biologiste, un agronome ou un
pharmacien travaille sur un matériel végétal donné, il doit pouvoir
l’identifier avec précision.
Sur le plan pratique, il y a donc des contraintes économiques et
commerciales qui exigent une connaissance très fine des espèces et des
variétés commercialisées ou exploitées.
0.2. POUR QUOI ETUDIER LA SYSTEMATIQUE DES PLANTES ?
Comme dans d’autres disciplines, la systématique des plantes est d’une
grande utilité pour les agronomes et les biologistes, car pour réaliser les
recherches sur terrain il est indispensable d’identifier les plantes et
connaître leur classification.
L’identification des plantes est la clé de connaissance de celles-ci. On ne
saurait identifier les plantes si on ne les identifie pas. L’étude de la
systématique végétale doit combiner celles des plantes sauvages et celle
des plantes cultivées car l’agronomie et la biologie travaille sur les deux
types des plantes.
Chapitre PREMIER : GENERALITES SUR LA SYSTEMATIQUE DES
PLANTES
1.1. DEFINITION ET BUT
La systématique de plante a pour objet la description des végétaux
existant ou ayant existé à la surface du globe, leur identification par un
nom approprié et en fin leur classification suivant un ordre logique.
Cette définition met l’accent sur les trois mots dont les deux premiers ont
entre eux une étroite corrélation.
Description Identification
Nomenclature

Classification
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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
On ne peut en effet, décrire un objet sans lui assigner nom qui le définira
par la suite, ni inversement donner un nom à un objet sans le définir ou le
décrire. Il s’agit en effet de deux aspects distincts d’un même problème
ayant pour l’objet l’identification des végétaux.
La branche de la botanique systématique qui décrit et identifie les
végétaux s’appelle « Taxonomie » ; Elle compare les végétaux entre eux
suivant différents critères qui en font ressortir les différences et les
analogies. On peut S’imaginer qu’un agronome qui reçoit un paquet
constitué des plantes et à qui on demanderait de les identifier sans qu’il
dispose des ouvrages de la systématique nécessaire ; il va dans ce cas
comparer les différentes plantes entre elles et les tirer en « tas » des
plantes identiques. Il devra alors désigner chaque tas par une appellation
A, B, C p.e ou 1, 2, 3,… ou encore par des noms répandus dans les
langages populaires.
Par la suite s’il rencontre les mêmes végétaux, il pourra les désigner par le
nom qu’il leurs a donné et même en faire une description très complète.
La nature est énormément hétérogène, pour ce retrouvé dans cette
hétérogénéité, pour évaluer cette richesse de formes et de types, il faut
arranger, classifier, diviser, en groupes de plus en plus petits ; c’est le but
de classification. L’étude des différents systèmes de classification des
unités systématiques de rangs supérieurs à la famille constitue la seconde
partie de la systématique des plantes.
La classification des végétaux est leur arrangement suivant un ordre
logique. C’est la méthode de base utilisée par l’homme pour exploiter la
nature, pour diviser les groupes.
Les critères servant de base à cette classification peuvent être divers et on
en fait varier beaucoup au cours de l’histoire de l’humanité.
1.2. TYPES DE CLASSIFICATION
1.2.1. Classification artificielle
1.2.1.1. Antiquité et moyen âge
Dans l’antiquité, la systématique des plantes n’était qu’une branche de la
médecine. Les plantes étaient étudiées et classées en fonction de leurs
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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
propriétés. Les classifications établies divisaient les plantes d’après leurs
utilités (plantes comestibles et non comestibles), d’après leurs usages
(plante toxique et non toxique, plantes à bois précieux et plantes à bois
non précieux, plantes à parfum et plant es sans parfum,…).
Le philosophe Aristote (384-322 AV J.C) avait écrit un traité des plantes
qui était perdu ; son élève Théophraste (372-287 AV J.C) est l’auteur
d’une histoire des plantes à 9 livres dans la quelle il propose divers
principes de classification des végétaux notamment ; la division de ceux-
ci sel ; on leur taille en arbre, arbuste, arbrisseaux et herbes.
Le médecin Grec Dioscoride (1er Siècle AP.C) a laissé un grand traité en
grec « sur la matière médicale » dans le quel il repartie les plantes en :
 Plantes aromatiques ;
 Plantes alimentaires ;
 Plantes médicinales ;
 Plantes vénéneuses.
En considérant tous ces auteurs, nous pouvons dire que c’est surtout
l’aspect extérieur (arbre, arbustes, herbes, etc.), goût, l’odorat, l’usage qui
ont été les critères utilisés pour distinguer les plantes.
Ces classifications artificielles utilitaires, n’ont pas beaucoup de valeurs
car elles sont toujours basées sur un ou quelques caractères très
artificiels. Elles sont loin d’être complètes.
On peut s’imaginer sur d’autres bases, d’autres classifications artificielles.
C’est ce qui est réalisée dans la flore qui utilise la méthode dichotomique
(méthode qui va par deux alternatives) pour permettre l’identification des
espèces.
A chacune des questions posées, on répond par Oui ou Non, et par
élimination successive. On se trouve finalement devant une dernière
alternative qui donne la diagnose recherchée.
E x : Est- ce que cette plante a des nœuds ? Oui ou Non ? La tige est creuse
Oui ou Non ? Il y a toujours deux alternatives.
Au moyen âge, la science Botanique s’est essentiellement limitée à l’étude
des ouvrages anciens. Pour connaître une fleur p.e on n’allait pas cueillir

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
dans le jardin, on en cherche la description dans les ouvrages anciens de
l’antiquité.
1.2.1.2. Période descriptive (16ème et 17ème siècle).
Les savants se sont d’abord proposés de décrire les plus grand nombre
des plantes possibles en les observant directement et les classer selon un
système qui tiendrait compte de ressemblance et des différences qu’elles
présentent.
Il convient de noter la contribution des savants suivants :
 Le zurichois conrad Gessner (1516-1565) : il a signalé
l’importance des fleurs et des fruits sur la classification des plantes.
 Césalpin (1519-1603), il a conçu la 1 ère classification
méthodologique des végétaux en 1583.
 L’anglais John Ray (1628-1704) : il donna la 1ère
classification d’allure moderne basée sur le nombre de cotylédons.
C’est de lui que, date la distinction entre les monocotylédones et
dicotylédones.
 Le français Joseph pitton de tournefort (1656-1708) :
il fut un grand botaniste descripteur. C’est à lui qu’on doit la
conception moderne du genre qu’il définit comme un groupe d’espèces
ayant un grand nombre de caractères communs. Il a décrit 1800
espèces et les a groupé en familles ; celles – ci , en groupes
supérieurs d’après les caractères de la corolle .Ainsi il a su distinguer
les groupes << apétales >> c.à.d. les sans pétales , les dialypétales
c.à.d. à pétales libres et enfin les sympétales ou gamopétales.
1.2.1.3. Linné et le système morphologique.
Le suédois Charles Von Linneaus dit Linné (1707-1779) exerça sur la
botanique une influence prépondérante. C’est à lui qu’on doit la notion
moderne de l’espèce. Il a décrit et nommé plus de 8000 espèces et ses
descriptions sont restées modèles. Ces espèces qu’on appelle espèces
Linnéennes sont fondées uniquement sur les caractères morphologiques,
mais ils tenaient aussi compte des affinités entre les espèces. Linné utilisa
le 1er et généralisa la nomenclature binominale. Tous les végétaux sont
désignés par 2 noms, le 1er étant le nom du genre et le second celui de
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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
l’espèce. Il a décrit plusieurs ouvrages ; le plus célèbre est <<species
plantarum >>.Dans ce livre, il proposa un système de classification qui a
été à la base de tous les autres systèmes.
Le Code International de nomenclature Binominale <<C.I.N.B>> a pris
comme point de départ, toutes les planifications valables et légitimes
donnant les noms aux espèces éditées par Spécies Plantarum.
En dépit de ce grand mérite, la classification fut reprochée d’être
artificiellement car les caractères utilisés à la base de ce système étaient la
présence et le nombre des organes sexuels, plus spécialement des
étamines. Cette façon de procéder entraînerait des anomalies :
 Des plantes manifestement très voisines peuvent se
retrouver très loin l’une de l’autre dans la classification si elles
diffèrent par leurs nombres d’étamines.
 Il en set de même des plantes très différentes qui se
trouveraient dans un même voisinage pour la simple raison qu’elles
ont un même nombre d’étamines.
Les classes étaient nommées en fonction de nombre d’étamines.
C’est pourquoi on avait p.ex. La classe des monandres c.à.d. les plantes
qui ont une seule étamine et Diandres : étamines.
1.2.2. Classification naturelle et phylogénétique (période post-
Linné)
1.2.2.1. Classification naturelle
La classification naturelle est l’œuvre des successeurs de Linné après qu’ils
se sont rendus rapidement compte du caractère artificiel de sa classification.
Le système naturel respecte les affinités et les différences réelles entre les
plantes et plus spécialement leurs organes reproducteurs dont notamment
les fleurs et les fruits.
L’établissement de fondement d’une classification naturelle fut surtout
l’œuvre d’AL DE JUSSIEU (1748- 1836) dont les travaux furent complétés
par AP DE CANDOLE (1778-1841).
Dans la classification naturelle, on s’efforce de rapprocher dans le groupe
commun les végétaux qui présente entre eux un nombre plus ou moins élevé
de ressemblance profonde.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
Les caractères pris en considération sont donc choisis dans l’ensemble de
l’organisation de la plante (ou des plantes) et ces classifications cherchent à
produire l’image de la nature.
A la base de classification naturelle, les espèces sont groupées en genres ou
collection d’espèces apparentées.
Les genres qui possèdent un certain nombre de caractère commun sont
rassemblés dans un groupe supérieur qui est la famille (dans la quelle on
peut distinguer des s / familles et des tribus)
Les familles apparentées sont réunies dans un même ordre (on peut
distinguer les s/ ordres).De même plusieurs ordres constitueront un super
ordre et plusieurs super ordres formeront une classe, plusieurs classes, un
embranchement (on trouve aussi des s/embranchement)
1.2.2.2. Classification phylogénétique (impact évolutionnaire)
Avec la publication du livre (origine des espèces) de DARWIN, la conception
évolutionnaire du monde vivant triompha. Celle –ci rapporte à la
systématique ni nouveau procédé, ni nouvelle technique mais bien un
fondement conceptuel nouveau. Les théories de l’évolution ont
profondément modifiées les conceptions des systématiciens. Ils se sont
efforcés alors de rechercher des bases de classification qui tiennent leur lien
de parenté avec un ancêtre éventuel.
On distingue 3 grands types de systèmes principaux :
1°) Les systèmes allemands (Enger et son Ecole) : D’après ce système, les
fleurs les plus simples (sans pétales ni sépales et unisexuées) sont
considérées comme primitives.
2°) Les systèmes Anglo-saxon : On distingue 2 grandes lignées de
développement dont :
 Les plantes ligneuses
 Les plantes herbacées
 Dans ces deux lignées les fleurs hermaphrodites à
périanthes sont considérées comme primitives et l’évolution s’est
faite à partir de ce groupe.
 Les plantes à pièces spiralées ont évoluées vers les
plantes à fleurs cylindriques qui à leur tour conduisent au groupe à
fleurs nues. L’évolution d’après ce système procède par
simplification successive c.à.d. une réduction du nombre des une

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
réduction du nombre des pièces essentiellement mais avec une
moindre spécialisation.
Les systèmes Anglo-saxon sont juste l’inverse des systèmes Allemands.
3°) Les systèmes Américains : Ils constituent une étude critique des
systèmes et leurs adaptation à la flore de l’Amérique du Nord. Il faut
noter néanmoins que les classifications phylogénétiques révèlent encore
du domaine de la recherche. Ainsi pour l’enseignement de la
systématique, on recourt à d’autres systèmes plus didactiques (systèmes
morphologique et naturel).
Ce bref aperçu historique montre que sa méthodologie ont subit des
profondes transformations ou des modifications depuis ses origines.
Les concepts aussi bien que sa méthodologie ont subit des profondes
transformations ou des modifications depuis ses origines.
1.3. LES UNITES UTILISEES
Toute classification implique l’existence d’une unité de base qu’on pourra
par après grouper en unité supérieure ou subdiviser en unité inférieure.
Tous les systématiciens ne sont pas d’accord jusqu’aujourd’hui sur la
définition exacte de l’espèce.
Exemple : considérons le palmier à huile dont le nom scientifique est Elaeis
Guineensis. On sait que les palmiers à huile ont différents types des fruits
selon l’épaisseur de la coque. On remarque qu’un doute persiste sur
l’identité exacte de tous les individus de l’espèce (dura, tenera, pisifera….).
Ainsi, on était amené à définir les critères de l’espèce permettant de décider
si deux individus appartiennent ou non à la même entité, c’est-à-dire à la
même espèce. Ces espèces sont :
 Les critères de similitude morphologique ;
 Les critères d’interfécondité ;
 Les critères physiologiques.
1.3.1.1. Critères de similitude morphologique
Tous les individus qui se ressemblent entre eux appartiennent à la même
espèce. En général, on utilise le caractère morphologique lié aux organes
sexuels et végétatifs dans la description des espèces. On choisit autant
que possible des caractères facilement et simultanément visibles.
L’anatomie microscopique fournie des caractères qui, très souvent,
complètent ceux de la description des organes :

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
 Le nombre ;
 La forme et ;
 La structure de chromosomes constitue aussi des
caractères importants dans la définition de l’espèce. Il en est même de
grain de pollen.

En réalité les caractères organoleptiques sont les seuls utilisés dans la


pratique courante.
1.3.1.2. Critères d’inter fécondité
La découverte de la génétique a permis d’ajouter à la similitude
morphologique un second caractère celui de l’interfécondité. Les individus
pouvant se féconder entre eux et se reproduire indéfiniment et
exactement appartiennent à la même espèce.
Alors que le 1er critère (similitude) ne concernait que le phénotype, le
second concerne le génotype qui paraît donc plus précis.
1.3.1.3. Critère physiologiques
Ils expriment les différences d’ordre écologique et parfois d’ordre
chimique. Les espèces différent notamment par :
 Le cycle végétatif : Annuel, bisannuel, vivace ;
 Leurs exigences : Acidité ou non, la lumière, l’humidité,
les nutriments.

En résumé on pourrait définir l’ espèce comme étant une réunion d’


individus apparentés ayant même morphologie héréditaire ,même
caractère physiologique, écologique et chimique et un genre de vie
commun.
Très généralement, ils peuvent donner les descendants féconds des
espèces voisines ; ce qui maintient l’autonomie du groupe.
1.3.2. Autres unités
D’autres unités ont été conçues à partir de l’espèce désignant les TAXA en
différents niveaux ou rangs.
Un Taxon est une unité systématique d’un rang quelconque. On distingue
de haut en bas les taxas suivants :
TAXA Terminaison Exemples
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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
utilisée
Embranchement Phyta Spermatophyte
S/ Phyta Manioluphyta
embranchement Ae (angiospema)
S/Classe - Dycoledonae
Super-ordre Idae Sympétales
Ordre Ales Asterridae
Famille Acea Asterridae
S/Famille Oidea Rutaceae
Tribus Eae Coffeodea
Genre - Ixoreae
Espèce - Coffea
S/espèce - Liberica
Variété (var -

13.3. Choix de critères utilisés dans la classification naturelle


Pour la détermination des espèces (ou la classification des espèces), on se
fonde essentiellement sur les caractères morphologiques externes. Il en est
de même pour les genres et les familles.
Les critères végétatifs sont parfois significatifs, il s’agit notamment :
 Le port érigé ou rampant ;
 La disposition des feuilles ou phyllotaxie ;
 La présence ou l’absence des stipules ;
 La forme du limbe ; etc.
Pour déterminer une famille par exemple, ces caractéristiques sont
souvent utiles. Exmple : Les Rubiaceae sont caractérisés par les feuilles
opposées munies des stipules inter-pétiolaires.
Les caractères de l’appareil sexuel sont moins sujets à des variations. Ce
sont des caractères fondamentaux. La définition d’une espèce ou d’un
groupe d’espèce ne peut être basée sur un seul critère, c’est-à-dire
caractère. Il en faut un certain nombre présents côte à côte, donc
coordonnés.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
D’autres part, les caractères invoqués sont des valeurs inégales, les uns
sont propres à l’espèce, et les autres à tous les représentant d’une famille
ou d’un ordre ou d’une classe ; ils sont subordonnés les uns les autres
d’où les deux principes de coordination et de la subordination des
caractères.
1.3.3.1. Principes de coordination
S’il s’agit d’une espèce ou d’un genre, un seul caractère ne suffit pas pour
sa définition ; il faut associer d’autres caractères et c’est l’ensemble des
caractères qui définira les espèces ou les genres. Il en est de même pour le
taxa supérieur notamment famille, ordre, classe.
1.3.3.2 Principes de subordination
Les caractères communs pouvant permettre de définir un groupe se révèle
à l’usage de valeurs très inégales. Les uns sont absolument constants et
présents chez toutes les espèces du groupe et uniquement dans celle-ci,
d’autres souffrent des exceptions, d’autres sont variables et peuvent se
rencontrer chez les espèces étrangères au groupe.
Ex : Les monocotylédones dont les caractères communs sont :
Présence d’un seul cotylédon à l’embryon (le caractère le plus
important)
Présence des faisceaux conducteurs isolés très nombreux et dépourvus
des formations secondaires
Feuilles à nervures parallèles, sans pétiole et engainantes
Fleurs construites du type 3 le 3 derniers sont moins généraux, ils
sont variables et peuvent se rencontrer chez les dicotylédones ( les 3
derniers sont subordonnés au 1ère ) on dit alors que les caractères 1
( un seul cotylédone ) qui est prédominant chez les monocotylédones
doit l’ emporter sur les autres qui sont quelque sorte comme
subordonnés.
L’établissement des classifications naturelles implique donc un choix
concernant l’importance relative des divers caractères il implique donc
un coefficient personnel de part de chaque auteur et c’ est la raison
pour laquelle il n’ existe pas un système de classification qui est
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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
universellement admis cependant le système établi par BEN THAM
et HOOKER (1862-1883) est assez généralement utilisé aujourd‘hui
avec quelques modifications relative aux considérations
phylogénétique
1.4 NOMENCLATURE BOTANIQUE
La nomenclature botanique s’ efforce de donner un nom scientifique
correct aux végétaux qui sont déjà déterminés par la taxonomie
La taxonomie est une branche de systématique qui s’occupe des
règles , des lois et des principes méthodologiques de la systématique
Pour uniformiser à l ‘ échelle mondiale , la façon de nommer les
espèces végétales , les botanistes systématiciens se sont mis d ‘ accord
sur l’ établissement du CINB ce code est rédigé en 4 langues et revues
tous les 4 ans à l’ occasion de chaque congrès international
La nomenclature botanique n’utilise que des noms latins quelque soit
leur étymologie
Deux principes fondamentaux sont à retenir pour la NB il s’agit
notamment :
 Du principe de priorité ;
 Du principe de typification.
1.4.1. Principe de priorité
Le nom proposé la 1ère fois légitimement pour designer un taxon est la
seul valable ce principe est toujours respecté mais admet parfois
quelques exceptions d’ordre pratique.
Il peut arriver qu’une plante soit nommée dans une publication peu
rependue par un nom X qui est peu connue et très vite tombée à
désuétude (abandon pas de valeur ) la même plante peut être designer
par un autre nom A qui serait alors universellement adopté
Si l’on se rend compte de l’erreur ,on peut proposer aux comités
international permanant siégeant de conserver le nom A consacré par
l’usage malgré l’existence d’un antérieur X peu connu si cette
proposition est entérinée ou acceptée le nom A sera publié dans la liste
des plantes légitimées malgré sa date de publication antérieure.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
1.4.2. Principe de typification
Chaque taxon est représenté par un spécimen-type constitué par une
plante ou une parti de la plante conservée dans un herbier.
Toute contestation quand à l’appartenance d’un individu à un taxon
donné devra être tranchée par la comparaison avec un spécimen-type.
Pour le taxa de rang supérieur à l’espèce, on devra désigner une espèce-
type et le spécime-type du taxon sera le spécimen de l’espèce-type.
La désignation scientifique d’une espèce se fait par un binôme latin suivi
du nom de l’auteur qui l’a inventé.
Exemple : Elaeis guineensis Jacq ;
Alamanda cathartica L ;
Vernonia cinerea Kaland
On ajoute le nom de l’auteur pour éviter toute confusion. Si une espèce
est légitimement dans un genre par un auteur et déplacer par la suite
dans un autre, on mentionne le nom du premier auteur entre parenthèse
derrière le nom de l’espèce qui sera suivi du nom de l’auteur qui à fait la
nouvelle combinaison.
Exemple : Colocasia esculenta (L) Schott.
1.5. CLASSIFICATION SIMPLIFIEE DES VEGETAUX
Les végétaux les plus simples sont les Algues eucaryotes qui sont
ensemble classés avec les Champignons dans un groupe appelé
Thallophytes en égard à leur caractères végétatif, c’est-à-dire, ils n’ont
pas d’organe comparable aux racines tiges et feuilles des végétaux
supérieurs. On dit que leur corps est une Thalle. Parmi les autres
végétaux, les plus simples sont les Bryophytes qui comprennent :
 Les mousses ;
 Les hépathites.

Ces végétaux ont une tige et des feuilles mais pas des racines véritables.
Ils ont des filaments rhizoïdes. Puis viennent les Ptéridophytes
représentés entre autre par le Fougère, les Prêles et Lycopodes. Ces
végétaux ont une tige, des racines, des feuilles, un système conducteur

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
mais ne possèdent pas des fleurs. C’est pour cette raison qu’on les appelle
parfois les Cryptogames vasculaires.
Enfin, les plantes supérieures constituent le groupe des Phanérogames
(plantes à fleurs) ou Spermatophytes ou Cormophytes, l’organe
reproducteur femelle est constitué de l’ovule. Si celui-ci est nu, la graine
qui en dérive est aussi nue et on a le groupe des plantes qu’on appelle
Gymnosperme. Si l’ovule est situé à l’intérieur d’un organe particulier
clos (ovaire), la graine se formera à l’intérieur d’un fruit, et on le groupe
des Angiospermes.
Chez les Angiospermes, on distingue deux grandes divisions d’après le
nombre de feuilles de l’embryon ou cotylédons. Il s’agit de notamment des
monocotylédones et des dicotylédones.
Chapitre deuxième : TABBLEAUX ILLUSTRES DES CLES DE
DETERMINATION DES ORDRES ET FAMILLES DES
DIFFERENTS NIVEAUX
2.1. INTRODUCTION
La méthode utilisée ici est celle de la classification. Il s’agit d’un système
de classification basé sur l’analyse des caractères primitifs
(plésiomorphies) et évolués (apomorphies) visant à traduire les relations
phylogénétiques et le cladogramme correspond à plusieurs clades
successivement emboîtées.
La détermination des espèces végétales l’un des problèmes majeurs que la
botanique systématique a de tout le temps essayé de résoudre avec les
moyens dont elle dispose.
Après la récolte, l’étape suivante est en fait celle de l’identification
également appelée détermination. Elle consiste à reconnaître les noms des
taxons.
Au niveau spécifique, p. e déterminé une plante revient à découvrir le
binôme valable dont on peut baptiser un ou des échantillons que l’on
considère comme appartenant à cette espèce.
L’identification se fonde sur la similitude morphologique comme critère de
détermination de taxon.
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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
La détermination est assez difficile pour plusieurs raisons :
1) Elle nécessite la connaissance approfondie de la
littérature botanique et des herbiers,
2) Elle requiert la maîtrise du vocabulaire botanique utilisé
dans la description de plante et l’établissement des clés séquentielles,
3) Elle a comme préalable l’incontournable connaissance de
la logique sur laquelle sont construites les clés d’identification,
4) La connaissance encore imparfaite de la flore africaine
qui est encore dans sa phase expérimentale,
5) L’existence d’un grand nombre d’espèces végétales
6) La richesse floristique particulière de certaines régions.
Déterminer un taxon pour nous, consiste à comparer les caractères de la
plante qu’on a en main avec ceux évoqués dans le texte et suivant la voie
tracée par l’auteur jusqu’à l’obtention du nom du taxon.
La détermination se fera au moyen des clés dichotomique classique. Celle-ci
se présente sous forme d’un couple d’alternatives dont l’une seule est
correcte. Chaque alternative choisie à deux autres et on procède même
jusqu’au taxon recherché.
On distingue six niveaux d’évolution permettant de définir les différents
ordres des plantes. On s’est basé essentiellement sur le gynécée (style) et la
corolle pour définir ces différents niveaux.
Schématiquement les six niveaux d’évolution on été définis de la manière
suivante (plus les monocotylédones) :
1) Fleur trimères, penta cycliques, G3 rarement Gn, feuilles
à nervations parallèles : Les Monocotylédones ;
2) CnGn : niveau 0
3) CnG (n) : niveau 1
4) CnG (n) : niveau 2
5) C(n) G(n) : niveau 3
6) C (n) G (n) : niveau 4
7) Périanthe monochlamidé Po, Pk, Pc avec G ou G

Chapitre troisième : DESCRIPTION DE QUELQUES FAMILLES DES


DICOTYLEDONES ET MONOCOTYLEDODES
3.1. LES DICOTYLEDONES
3.1.1. Ordres des Magnoliales
Est constitué des végétaux ligneux et arborescents.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
3.1.1.1. Famille des Magnoliacées
Elle est la famille type de cet ordre dans lequel ont retrouves les plantes
ligneuses en familles isolée ou simple.
Les fleurs sont trop primitives, elles sont spiralo-cycliques, grande,
solitaire, bipérianthées, nombreuses, étamines spiralées et les carpelles
sont distinctes
Le périanthe est prolongé par une bractée appelée SPATHE
Les magnoliacéae ont un bois secondaire à structure très archaïque. La
plupart de représentants de cette famille sont des plantes ornementales.
Exemple de quelques genres : Magnolia, Illicuim, Drimys, Michelia,…
3.1.1.2. Famille d’Annonaceae
Cette famille est constituée des plantes ligneuses à feuilles simples,
entières dont le port, l’organisation florale sont identiques à détail prêt à
ceux de Magnoliaceae. Les feuilles sont solitaires ou un peut groupées en
petit glomérulle, hermaphrodites et spiralo- cylindriques, trimères et des
formules florales : X O K3 P3+3 A∞ G∞.
Les feuilles sont à mésocarpe charnue où à la maturité, les carpelles se
soudent pour former un fruit agrégé polysperme.
Quelques espèces de cette famille sont :
 Annona muricata (Corrosolmier)
 A. squamosa (Pomme cannelle)
 A . recticulata (Cœur de bœuf)
 Annoniduim mannii (bombi)
 Cleistopholis patens
 Xxylopia aetthiopîca
3.1.2. Ordre des Laurales
3.1.2.1. Famille des Lauraceae
Ce sont des plantes ligneuses à feuilles simples alternes des régions
tropicales et subtropicales. C’est la famille la plus anciennement apparue.
Les feuilles sont en cymes et en glomérules, petites, verdâtre du type 3
(=3 mère). Les verticilles internes de l’androcée peuvent devenir staminés
(stériles).
Ex : La fleur rose.

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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
Les anthères s’ouvrent toujours par clapets (= entonnoir, c’est le caractère
le plus important des Lauraceae).
Le fruit est baie ou drupe. Comparée ou groupe précédent, les Lauraceae
présentent les caractéristiques suivantes :
 La fleur est entièrement cyclique et le nombre de pièces
florales par espèce est parfaitement constant,
 Les fleurs sont groupées en inflorescences,
 La disparition de l’albumen, toutes les substances de
réserve se trouvent dans l’embryon,
 La différentiation du réceptacle a un organe en forme de
coupe au fond du quel le pistil est posé ; dispositif qui tend vers
l’inférovarié comparable à celle des Nymphaeales.
3.1.3. Ordre des Nymphaeales
Ces sont des hydrophytes fixés dans la vase d’eau grâce à des rhizomes.
Ce sont des plantes à feuilles rageantes, larges, arrondies et cordées à la
base. Ces plantes ont des grandes feuilles solitaires et spiralo cyclique à
l’exception du calice.
K4-5∞A∞G∞ ou K4-5 P∞ A∞ G∞
3.1.4. L’ordre des Fabales
C’est un ordre bien représenté dans notre pays. Il est constitué des
familles caractérisées par les feuilles généralement composées, munies de
stipules et des racines pourvues de nodules. Les fleurs sont
actinomorphes ou zygomorphes à G1 donnant une déhiscence ou parfois
la drupe.
Il est à noter que le seul caractère constant de cet ordre demeure l’ovaire
libre constitué d’un seul carpelle donnant plus tard une gousse bivalente.
Les fleurs sont simples. Cet ordre est constitué d’une série des plantes
indépendantes mais proche de rosales. Certains chercheurs pensent que
ce sont des plantes de l’ordre de Rosales qui ont évolué pour donner
l’ordre de Fabales.
L’ordre de Fabales comprend deux familles : Polygonaceae et Fabacaea,
cette dernière comprenant trois sous familles qui se distinguent de
manière suivante :
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1. Fleurs à préfloraison valvaires, étamine soudé feuilles
pennées : sous familles de Mimosoidaea
2. Fleurs à préfloraison imbriquée, ascendante étamine
soudées feuilles pennées : sous familles de Caesalpiniacaea.
E x : Cassia occidentalis
Delonix regia (flamboyant)
Caesalpinija pulcherima
3. Fleurs à préfloraison imbriquées descendantes, androcée
monadelphe ou diadelphe feuilles trifoliolées. Sous famille de
Faboideae
Cet ordre de part l’utilisation des espèces de ces trois sous familles à une
utilité économique et agronomique considérable. Il comprend en effet des
plantes alimentaires, des nombreuses espèces ornementales, les arbres à
bois précieux et d’autres arbres formant la forêt tropicale.
3.1.4.1. Sous famille des Fabaceae /Mimosoideae
Cette famille est la plus primitive de l’ordre des Fabales, du fait qu’elle est
constituée presque exclusivement des arbres, rarement des lianes et très
rarement des herbes annuelles ou vivaces. Les fleurs sont actinomorphes
avec une corolle très réduite et la préfloraison est valvaire.
Les étamines y sont généralement libres. Les fleurs sont du type 5 et
réunies en capitule. On les appelle inflorescence à pompon.
Les feuilles de Mimosoieae sont toujours bipennées. Les plantes de cette
famille sont toutes originaires des régions tropicales. Les fruits sont des
gousses membraneuses et coriaces. Les graines sont ovales parfois rondes
et quelque fois pourvues d’un arille.
La formule florale de représentant de cette famille est : X q S4 - 5 A∞ G11 ∞

Exemple :
 Mimosa pudica
 M. invisa
 M. pigra
 Albizia sinesis
 Chinensis
 Acacia kirkii
 Acacia albida
 Piptadeniastrum africanum
3.1.4.2. Sous famille des Fabaceae/Caesalpinioïdeae

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Elle est constituée des plantes ligneuses ou des herbes. Les fleurs sont
en racème. Formule florale : q S5 P5 A5+ 5 G1
Les plantes postérieures enveloppent directement par le haut les
étamines et le gynécée. L’androcée est libre souvent partiellement
staminal. La corolle est parfois incomplète développée par absence de
pétale antérieur et parfois par des pétales latéraux. On distingue dans
cette famille les espèces tropicales et subtropicales.
Exemple :
 Bauhinia tomatosa
 Bauhinia purpurea
 Belonix regea (flamboyant)
 Cassia siamea
 Cassia alata
 Cassia spectabilis
 Caesalpinia pulcherima (orgueil de chimie)
 Bouhinia tomatosa
 Scorodophloeus zenkeri, Prioria balzamifera, Pioria
oxystigma

3.1.4.3. Sous Famille des Fabaceae/faboideae


Elle est la sous famille type de l’ordre de Fabales. Elle est constituée
surtout des plantes herbacées, rarement des plantes ligneuses. C’est une
famille importante comprenant beaucoup des plantes vivrières
particulièrement dans les régions tempérées et fraiches comparativement
au deux premières.
Les fleurs sont typiquement zygomorphes, mieux connues sous le nom des
fleurs Papilionaceae. Les étamines au nombres de 10 sont souvent
soudées de la manière suivante : A(9) + 1 ; A(5+5)
Les Faboideae sont caractérisée par des feuilles ayant trois folioles d’où
l’appellation des plantes trifoliacées.
Exemple :
 Arachiis hypogea (arachide)
 Vigna unguiculata (vigna)
 Glycina max (soja)
 Peurarice elata
 Phasoelus vulgaris (haricot)

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 Tephrosia vogelii
 Milletia laurentii (wenge), Pericopsis elata (Afrormosia)

3.1.5. L’ordre des Solanales


3.1.5.1. Famille des Convolvulaceae
Ce sont des plantes à fleurs actinomorphes, isomères de formules
florales :
q S5 P(5) G(2) (5)
Ce sont généralement des plantes herbacées ou ligneuse qui s’enroulent
au tour de corps voisins (plantes volubiles) feuilles alternes souvent
cordées à la base et lobée (lobe de feuilles de manioc). Ces plantes
contiennent des canaux laticifères (Ipomoea batatas). Les fleurs sont
solitaires à préfloraison valvaire ou imbriqué. Les fleurs sont en entonnoir
quand elles sont ouvertes (Ipomoea batatas).
3.1.5.2. Famille des Solanaceae
Elle est constituée des herbes ou des plantes ligneuses à tige sympodiales.
Monopodiale : bourgeon unique pour la croissance, un seul, l axe ;
Sympodiale : le bourgeon de la 1ère croissance meure et celles de l’axe
principal se développement.
Dichotomique : deux autres bourgeons prennent toujours la relève quand
le précédent disparaît.
Les feuilles sont alternes ou opposées. Ce sont des plantes souvent
veineuses contenant des alcaloïdes. Les fleurs sont actinomorphes et des
formules florales : X Q S5 P(5) G2
Exemple :
 Lycopersicum esculatum
 Solanum melongena
 Solanum tuberosum

3.1.6. Famille des Acanthaceae (Ordre des Lamiales)


C’est une famille constituée des herbes ou des plantes ligneuses à feuilles
opposées. Les tiges présentent un épaississement supra-nodal.
L’ovaire à une placentation axillaire, les graines présentent des
excroissances allongées.
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Les fruits ont une déhiscence brusque. Ce sont des capsules.
Exemple :
 Assystasia gangetica
 Justicia gendarusa
 Sonchezia nobilis
 Thumbrgia erecta
 Thumbegia grandiflora

3.1.7. L’ordre des Gentianales


3.1.7.1. Famille des Rubiaceae
Elle est constituée des herbes ou des plantes ligneuses à feuilles simples
ou opposées et stipulée au niveau de la gaine, les fleurs actinomorphe, des
formules florales :
q S5 P(5) G(2)-(5)
Les fruits sont des capsules, des drupes ou baie surmontés, du calice
persistant. Les étamines on t des anthères libres, les feuilles sont
opposées à stipules interpétiolaires. Cette famille est constituée des
espèces tropicales.
Exemple :
 Coffea canephora (arabica ; robusta)
 Ixora japonica (Fl. Jaunes)
 Ixora coccinea (fl. Roges)
 Morqinda morindoides
3.1.8. Famille des Cucurbitaceae
Cette famille est constituée des plantes herbacées, lianes à vrilles. Les
fleurs sont unisexuées à tube receptaculaire au dessus de l’ovaire infère
(G). Les fleurs sont du type 5. On distingue les formules florales
suivantes :
S5 P5 A5 et q S5 P5 G(3)
Les étamines peuvent être groupées de la manière suivante : 2+2+1.
La placentation est axillaire, on trouve de nombreux ovules. Le fruit est
une baie. Exemple :
 Cucurbita peper (courge)
 Luffa cylindrica
 Cucumis sativus (cocombre)

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 Cucumis melo (mbika)
 Lagenaria vulgaris (ekutu)
3.1.9. Famille des Astéraceae
L’ordre des Astérales a pour famille type, la famille des Asteraceae, autre
fois appelée famille des Compositea ou des composées. Cette famille est
constituée des plantes herbacées souvent et ligneuses. En région tropicale
on trouve des plantes avec ou sans canaux laticifère.
Les fleurs sont en capitules (ex : tournesol)
La formule florale de représentant de cette famille est la suivante :
X q S5 P(5) A5 G(2)
Le calice est réduit pendant que la corolle tubulaire est bilabiée au 2 /5
ou unilabiée. Le fruit est un Akène.
Exemple :
 Ageratum conyzoides
 Vernonia Sp
 Synedrela nodiflora
3.1.10. Ordre des Brassicales
3.1.10.1. Familles des Capparaceae
Fleurs en grappes, actinomorphes, sépales à situation orthogonale et les
pétales en croix.
Un caractère original de cette famille est l’élongation de l’axe entre
l’androcée et gynécée appelé gynophore. L’ovaire est formé des nombreux
carpelles dont les placentations pariétaux émettent vers le centre des
fausses cloisons incomplètes chez le Cléon. Espèce :
 Cleome ciliata avec gynophoré
 Gynandropsis gynadra (Androgynophore)

3.1.10.2. Famille des Brassicaceae


Elle comprend les espèces cultivées du genre Brassica, Ex : Brassica
oleraceae var capitata (chou pommé).
3.1.11. Ordre des Malpighiales
3.1.11.1. Famille des flacourtiaceae

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Différentes ligneuses à feuilles alternes mais stipulées. Fleurs
actinomorphes souvent solitaires ou inflorescence à nombre floral
variable.
Les étamines nombreuses déhiscentes par une fente longitudinale. Les
fruits sont des baies ou capsules et on note la fréquence de la caduliflorie.
Elle compte plusieurs genres intéressants par des grains es dont les huiles
ont une action efficace contre la lèpre.
Espèces :
 hydnocarpus unthzethicum
 Calocoba subtomentosa (produit les chenilles amer)
Barteria nigritiana

3.1.12. Ordre des Malvales


Plantes herbacées plus souvent ligneuses caractérisées par la présence
des poils étoilés ou des écailles mucilagineuse, fleurs cycliques pentamère
actinomorphes avec A(5) ou A5.
3.1.12.1. Famille des Bixaceae
Elle est constituée des arbustes à feuilles alternés palmatinervés (nervure
s /f de palme)
Espèce : Bixa orellana (les graines fraiches utilisées par la Sorgéri
fabriquant le savon de toilette : Ngugakis).
3.1.12.2. Famille des Malvaceae
Ce sont les herbes ou les plantes ligneuses à feuilles alternes souvent
lobées, stipulées, à nervation palmée. C’est une famille des régions
tropicales et tempérées. Elle est importante sur le plan économique et
alimentaire.
Espèces : Gossipuim hirsutum (Cotonnier)
Hibiscus sabdariga (Ngai ngaai)
Hibiscus cannabinus
Hibiscus manihot (gomgo : dongo dongo)
Sida acuta

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1. Sous Famille des Bombacoideae
Espèces :
 Ceiba pentandra (fromager : faux citronnier)
 Adansonia digitata (baoba)
 Bombascopsi glabra (nguba ya mindele)
 Bombax buonopozense
2. Sous famille des Sterculiaceae
Espèces:
 Theobroma cacao (Cacaoyer)
 Cola acuminata (Noix de cola)
 Cola bruneeli
 Garcinia kola
3.1.12.3. Famille des tiliaceae
Espèce :
 Corchoreces olitorices
 Thrumfelta coredifolice (Konge konge)
 Urena lobata
3 .1 .13 Ordre des Sapinales.
Famille des Rutaceae
Famille comprenant 140 genres et 500 espèces. Dans notre Pays, on
retrouve 10 genres et 35 espèces. Cette famille se caractérise par le pétale
et rachis longuement ailés et foliacés. Le genre cultivé est le citrus.
Espèces :
 Citrus lemon (Citronnier)
 C. maxima (Paplemoussier)
 C. sinensis (Orange doux)
 C. nobilis (Mandarinier)
 C. bigaradia (Orange amer)
 C . paradisii (Pomelo)
 C . bergama (Bergamatier)

1. Famille des Anacardiaceae


Plante ligneuse à réserve de tanin (substance rendant imputrescible la
peau des animaux).feuilles simple, composées, fleurs à panicules ; elles
sont petites à androcées incomplètement développés, étamines partielles
fertiles. C’est une famille tropicale.
Espèces :
 Mongifera indica (manguier) ;
 Anacardium occidentalis (noix cajoux) ;
 Spondias cyterea (pommier cytèrne).

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3.1.14. Super-ordre des Umbulliflorae
Les inflorescences sont en ombelle, fleurs de constitution simple et
irrégulière c’est-à-dire cyclique. Elles sont hermaphrodites, tétra cycliques,
pentamères à ovaire infère. Le groupement des fers en ombelle est un
caractère biologique important qui trouvera sa pleine expression dans les
capicules des astérceae. Ce groupement de fleurs favorise la pollinisation
par les insectes.
1. Famille des Apiaceae
Inflorescence en ombelle, présente de deux styloïdes (petit style) qui vont
renflés ou soudés à la base pour former un disque nectarifère.
Nombreuses espèces tempérées.
Espèces :
 Apium graveolens (Céleri) ;
 Petracelium sativum (persil) ;
 Daucus carota (carotte) ;
 Centella asiatica.

3.1.15. Ordre des Myrtales


Ce sont plus souvent des plantes ligneuses à tailles entièrement non
stipulées. Les fleurs sont tétramères, souvent actinomorphe et très
rarement zygomorphes.
1. Famille des Myrtaceae
Elle comprend 80 genres et 3.000 espèces constituées des plantes
tropicales et tempérées. Ces sont des arbustes aromatiques à feuilles plus
coriaces pourvues des points translucides. Les feuilles sont opposées au
moins au cours du premier stade de la vie de la plante.
Espèces :
 Syzygium cumini (Pommier rouge) ;
 Syzygium congolense ;
 Syzygium globosus ;
 Eucalptus uniflora (Cerisier de cayenne) ;
 Psidium guyava.

2. famille des Combretaceae

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Ce sont des plantes ligneuses souvent à feuilles opposées, ou simple
alterne à l’extrémité des rameaux. Les fleurs sont pourvues, au dessus de
l’ovaire, d’un tube receptaculaire portant à son sommet des pétales qui
peuvent être parfois absent. Fruits ailés ou drupacés (un peu de chaire).
Espèces :
- Terminalia catappa (mandarinier) ;
- Terminalia superba (Limba) ;
- Quisqualis mussaendiflora.

3.1.16. Ordre des Gentianales


Famille des Apocynaceae
Famille constituée d’arbres, arbustes, lianes ou des herbes volubiles avec
latex. Les feuilles sont opposées stipules, le style est épais au sommet des
tubes laticifères, des glucosides et des alcaloïdes.
Espèces :
 Plumeria alba ;
 Plumeria rubra ;
 Landolfia congolana (Mobongo) ;
 Alstonia bone, Funtumia elastica, F. africana.

3.2. LES MONOCOTYLEDONES


Les monocotylédones sont regroupées en 10 ordres dont le point de
différence se situe premièrement dans la forme de Gynécée. On distingue :
le gynécée apocarpe et le gynécée syncarpe.
3.2.1. L’ordre des Liliales
Le Liliales est l’ordre typique de monocotylédones dont la formule florale
est
P3+3 A3+3 G3
La graine a un albumen charnu (tissu nourricier des l’embryon).
La famille des Liliaceae
Cette famille est constituée des herbes persistantes souvent à bulbes,
tubercules ou rhizomes souterrains, parfois à tiges aériennes ligneuses.
Les fleurs sont solitaires ou en racèmes.
Exemple : Alium porrum (Poireau) ;

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Alium cepa (Oignon) ;
Alium sativum (ciboulette).
3.2.2. Ordre des Discoreales
Famille des Discoreaceae
Ce sont des plantes herbacées. Dioïque (fleurs mâles et femelles sont
séparées), volubile ou accrochant, à tubercule ou rhizome souterrain
amylifère (contient de l’amidon). Les feuilles sont spiralées souvent
pétiolées cordiformes et lobées selon les espèces. Les fleurs sont en
racème, axillaire, unisexuée, petite et verdâtre.
Exemple : Discorea elata et Discorea bulbuflora.
3.2.3. L’ordre des Commelinales
Famille des Commelinaceae
Elle est constituée des herbes avec tige en nœud prononcé et à feuilles
spiralées plus charnues. Les fleurs sont en cymes mais zygomorphe. Leur
formule florale est la suivante :
%S3 P3 A3+3 G (3)

Les pétales ont une durée de vie éphémère, souvent des couleurs bleu-
violettes ou blanches. Les étamines à filets muni des longs poils
pluricellulaires, les fruits sont des capsules. Cette famille est constituée
des plantes tropicales et subtropicales des endroits ombragés (plantes
sciaphiles).
Exemple :
 Amaliema umbrusum (ornementales) ;
 Commelina diffusa ;
 Cyanlis hirsuta, Palisota spp.

3.2.4. L’ordre de Zingiberales


Cet ordre est constitué des plantes vivaces à rhizome. Ce sont souvent des
grandes herbes à grande feuilles largement emboitées les unes dans les
autres (exemple : bananier). Les feuilles asymétriques ont une nervation
pennée. Les fleurs sont généralement grandes et colorées, actinomorphes
ou le plus souvent zygomorphes. Le périanthe est souvent pétaloïde.

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L’androcée a deux verticilles réduites et à grande partie staminodial ou
nu. Gynécée toujours infère, placentation axile avec un ou plusieurs
ovules. Cet ordre comprend 4 familles :
 Famille des Musaceae (bananier) ;
 Famille des Zingiberaceae (tangawisi) médecinal ;
 Famille des Canaceae ;
 Famille des Marantacceae.
3.2.4.1. Famille de Musaceae
Elle est constituée de grandes herbes à rhizome souterrain et à fausse tige
aérienne. Les feuilles très grandes à limbe souvent déchiquetée en lanière
(exemple : bananier). Les fleurs en cyme à l’aisselle des bractées colorée,
groupées en inflorescence souvent appelé « régime ». La forme florale est la
suivante : q P3+3 A3+2 G (3)1−2
Le fruit est une baie. C’est une famille uniquement tropicale.
Exemple :
 Musa Paradissiaca (bananier plantain à cuire) ;
 Musa Sempiens (bananier consommé après murissement ou
delable).

3.2.4.2. Famille de Zingiberaceae


Elle est constituée des rhizomes en tubercule produisant des tiges
aériennes ou des vraies tiges florifères (= fleurs).
Les représentants de cette famille sont munis d’une ligule au dessus de la
gaine foliaire. Ils sont des inflorescences en racème, hermaphrodite et
zygomorphe. La formule florale est la suivante : S3 P(3) A1+4 (staminodes) G(3).
Le calice est peu développé et la corolle longuement tubulaire, l’Androcée
est réduit à une étamine médiane du verticille interne, fertile et de 4
staminodes.
Les fruits sont des capsules ou des baies. Exemple : Zingiber afficinale
(=tangawisi) ; Afromomum sanguineum).
3.2.5. L’ordre des Poales
Il est constitué des plantes qui ont la tendance à former des inflorescences
partielles appelée « Epillets ». Ces inflorescences sont constituées des

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bractées imbriquées et renfermant les fleurs. Les Epillets sont souvent
groupés à faux épis. Les fruits secs sont monospermes. Cet ordre est
représenté par des familles qui se distinguent de la manière suivante :
 Tiges à nœuds le ^plus souvent creuses, feuilles souvent
distiques, gaines foliaires ouvertes, plus ligules, inflorescences à
épillet, fruits caryopse : famille des Despoaceae ;
 Tiges plaines sans nœuds, feuilles souvent le 1/3 de la gaine,
gaine foliaire fermée sans ligule, inflorescence du type faux épillets,
tiges triangulaire (trigone), les fruits du type Akene : famille des
Cyperaceae.

3.2.5.1. La famille des Poaceae


C’est la famille type de l’ordre des Poales. Elle est constituée des herbes à
chaume (tiges creuses à nœuds), rarement à tige aérienne ligneuse.
L’épillet se compose d’un axe, comprenant à la base des glumes, un ou
plusieurs glumelles inférieur à l’aisselle desquelles se trouve la fleur.
Cette famille est très rependue en région tropicale et subtropicale. Elle est
subdivisée en 3 sous familles :
 La sous famille de Panicoïdeae ;
 La sous famille de Pooideae ;
 La sous famille de Bambousoiodeae.

a. La sous famille des Panicoïdeae


Les épillets sont articulés sous les glumes et tombent avec elles. L’épillet a
une seule fleur, hermaphrodite ou femelle.
Exemple : le maïs (Zea mays)
Le maïs a des fleurs unisexuées même les inflorescences sont
superposées ; on parle de protandrie.
b. la sous famille des Pooidea
Les épillets se désarticulent au dessus des glumes qui restent sur les
tiges. (Point de différence entre les deux a. et b.).
Exemple : Cynodon dactylon
c. La sous famille des Bambousoidea

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Ce sont des graminées à tiges aériennes ligneuses le plus souvent creuses
ramifiées à tous les nœuds.
Les feuilles sont pétiolées à limbes caduques. Les tiges peuvent attendre
30 m de hauteur. Beaucoup de représentants de cette sous famille sont
monocarpique. Exexmple : le Bambousa vulgaris
3.2.5.2. Famille des Bromeliaceae
Elle est constituée des herbes vivaces, terrestres ou plus ou moins
épiphytiques. Les feuilles sont en Rosette, basilaires sont les gaines
s’emboitent en forme d’entonnoir dans lequel s’accumule de l’eau et des
substances nutritives (arbres de voyageurs).
Ces gaines foliaires sont munies d’écailles abondantes. Les fleurs sont en
épis ou en racème souvent actinomorphe et de F.F. :
q S3 P3 A3+3 G(3) ou G(3)
Le calice est petit et les pétales sont souvent munis à leur base des petites
écailles. Le fruit est capsule ou une baie.
Exemple : Ananas cosmosus
3.2.5.3. Famille des Cyperaceae
Elle est constituée des herbes annuelles ou vivaces à tiges peines sans
nœuds souvent trigone.
Les feuilles ont une gaine foliaire fermée et sans ligule.
Les inflorescences partielles sont des faux épillets constituées d’un certain
nombre des bractées imbrique portant une fleur à leur base.
Les deux bractées inférieures peuvent être stériles mais la fleur est
hermaphrodite et de formule florale.
q P3 + A3 G(3)
Les étamines ont des anthères basifixes. L’ovaire est uniloculaire avec un
seul ovule dressé.
Les fleurs peuvent être réduites ; unisexuées et même nues.
C’est une famille cosmopolite (rependue).
Exemple : Cyoerus esculentus
Kyllinga recta
3.2.6. L’ordre des Arecales
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Les plantes de ce ordre ont une inflorescence en spadice qui est une sorte
d’épi simple ramifiée à axe charnue portant de nombreuses fleurs sessiles
(exemple : palmier, cocotier et d’autres plantes ornementales).
Le spadice est entouré d’une grande bractée qu’on appelle la spathe.
Famille des Arecaceae
Feuilles simples, à limbe large, non plissées dans le bourgeon, les fleurs
unisexuées ou hermaphrodites : fruit baie.
Exemple : Aleaeis guineensis, Raphia guilletti, Cococ nucifera, Borassus
aetiopium, Eremospatha allevilleana, Laccosperma secundiflorum.

BIBLIOGRAPHIE

Lejoly, J., 2007 : Syllabus de Botanique et inventaire de la biodiversité


végétale. Inédit Master REAFO/Université de Kisangani.
Lubini, ; 2008 : syllabus de botanique et inventaire de la biodiversité
végétale. Inédit Master REAAFOR/Université de Kisangani.
Okungo, L: Cours de systématique des plantes. Cours inédit
I.F.A/yangambi.
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