Auch. Faire son shopping dans un centre ville tendance

  • Avec Tendances, rue de la Somme, Fabrice Bonnet constate que le chaland veut aujourd'hui consommer durable et n'hésite pas à payer plus cher pour avoir la qualité… et le service.
    Avec Tendances, rue de la Somme, Fabrice Bonnet constate que le chaland veut aujourd'hui consommer durable et n'hésite pas à payer plus cher pour avoir la qualité… et le service. Photo DDM Nedir Debbiche.
Publié le
Bernadette Faget.

Créations et radiations commerciales du centre ville se sont équilibrées en 2011. Les nouvelles enseignes emboîtent le pas des nouveaux modes de consommation.

« La ville bouge et se transforme. Les uns tirent le rideau, puis d'autres arrivent. Cette année encore, l'équilibre demeure entre créations et radiations », indique Francis Conte, l'animateur du commerce en centre ville auprès de la municipalité. Avec lui, le chaland peut lui aussi noter les mutations en douceur d'un commerce qui se renouvelle en s'adaptant aux nouveaux comportements des consommateurs. « Les franchises, parfumeries et vêtements notamment ont été les premières à miser sur l'amplitude horaire et à ouvrir entre midi et deux ; les indépendants y viennent. Il faudrait que 100 % s'y mettent. Aujourd'hui, les gens consomment à la pause de la mi-journée. Je pense aussi qu'il serait souhaitable qu'en période estivale, les commerces soient ouverts le lundi, jour où l'office de tourisme est très fréquenté pour les infos de début de séjour ».

La jauge municipale indique aussi « un plafonnement au niveau des banques ; et une baisse de l'activité agences immobilières : au nombre de 17 en 2008, elles ne sont plus que treize. Le pôle restauration est en train de refleurir ».

On y constate la consolidation des nouveaux venus, comme à l'Hôtel de France, au Bartock, au Café de France. Dans la foulée de l'ouverture de L'Italien (ex-La Banque) qui cartonne, on annonce, une « saladerie et soupes » juste en face, à la place de l'ancien Crédit Immobilier qui vient d'aménager dans l'exCorto Maltèse. On attend, place de la cathédrale, la reconversion de l'ancienne bonneterie Fourcade dont Jean-Jo Lacôme mitonne le projet. L'Encierro, rue Dessoles, devrait revoir le jour. En attente aussi, l'ancien Glacier, avenue Alsace, sur lequel planche le tandem Forzy-Dupouey.

On note au passage, le fort positionnement des restaurants-cantines des zones industrielles de l'hippodrome et d'Engachies. Tellement bon que la Table Ovale ouvre aussi depuis peu du jeudi au samedi soir et le dimanche à midi. Une table reprise par Sandrine et Romuald, après le départ de Christine et Francis Soumeillan à La Brûlerie du café, rue de la Somme. Ceux-ci ont en préparation un salon de thé avec vue sur le torréfacteur.


Qualité proximité service : credo des nouvelles enseignes

Parmi les récentes créations, on peut citer : Tendances, rue de la Somme, boutique de déco d'intérieur, listes de mariage, cadeaux, mobilier design. Va s'y ouvrir en février un atelier créatif (peinture, peinture sur meubles…). Bruno Cavalin et Fabrice Bonnet l'ont ouvert à la mi-octobre après avoir laissé à M. Guillou le Bistrot des Gourmandises (avenue de la Marne) qu'ils avaient créé. Arabasque, lingerie fine qu'ose Véronique Curaudeau à l'angle de la rue Marceau et de la place Villaret-de-Joyeuse. Avec La Môme fleurie, Christine Loviconi parfume la rue de Lorraine entre les tabacs-presse. L'Epicerie exotique renforce le petit pôle alimentaire de la rue Victor-Hugo. Anticipant le réveil de l'avenue de l'Yser, Serge Laporte a transformé la Somapra en Avenue de la literie et Maison de Pauline : le moyen et haut de gamme de la literie made in France avec ses dernières innovations et les plus grandes marques du linge de maison (de Jean-Vier à Sonia Rikiel ou Blanc des Vosges…). 7, rue Blazy, avec Aquazzi, Marie-Cécile Bouyssou a doté Auch de son premier center spa (sauna, hammam, esthétique, relaxation, modelage). On en oublie que là, l'ébéniste « Pepito » Bérenguer faisait des merveilles. Fin juin 2011, avec Le Comptoir de Tistou, la famille Ramajo, éleveurs-gaveurs-conserveurs à Dému, donne au chef-lieu sa première boutique « oies et canards gras » en direct du producteur. La boutique fait casse-croûte : version salades, en terrasse l'été, et plats chauds à l'étage, en hiver : lentilles aux manchons, cassoulet ou garbure ». Rappelons qu'elle donne une seconde vie, juste quelques mois après qu'il ait tiré le rideau, au commerce de prêt-à-porter des frères Jourdan : Le Palais du vêtement. Sur la vague du « consommer local » Le Panier du Locavore a été l'un des pionniers, place Marceau ; dans l'ancien local d'un toiletteur ce magasin « intermittent », ouvert les mardis et vendredis après-midi seulement, propose des fruits et légumes de producteurs du Gers et du Lot-et-Garonne, frais et obligatoirement de saison. Actuellement, seules clémentines et citrons de Corse viennent d'ailleurs. Elle milite pour les vignerons gersois indépendants : la cave à vin Opéra Vinalis a choisi de s'installer zone du Sousson. Avec L'île aux poissons, Bernard, le poissonnier de la rue la Somme, prouve qu'en alliant la grande qualité d'un produit à un service d'excellence, on peut faire un tabac.

Parmi les changements : rue d'Etigny, on a vu se fermer le traiteur Guitard ; dans le même temps, Vincent Cazassus rouvrait la Cave de l'Hôtel de France aux produits de terroir. Avenue des Pyrénées, l'épicerie Ferry s'en est allée, faisant place à une agence Crédit Agricole. A la halle aux herbes, Virginie Walter, bijoux et piercing, a redonné vie à Terre de Femmes. La parfumerie Fueyo s'est joliment hissée rue de la République. Changement de taille, rue Dessoles, la famille Cistac, qui fut l'une des pionnières de la rue piétonne, a passé New Styl à Boris Balestrière qui s'est empressé d'y ajouter L'Annexe.

Bon conseil pour visiter ces nouveaux venus : emprunter chez Hervé Pagotto, Cyclo Watt 32, rue Dessoles, un vélo électrique (2,50 €/1heure), ce que font massivement les touristes.


Dans l'escarcelle du FISAC

Déposé en 2010, le dossier collectif de modernisation (rénovations, accessibilité, animations…) urbaine est actuellement en validation au secrétariat d'Etat au Commerce. On connaîtra bientôt le montant du fonds d'intervention pour les services artisans et commerçants (FISAC).

En amont de cette opération, la ville a poursuivi son aide à la rénovation des devantures : 8 des 9 dossiers traités en 2011 ont été réalisés (Le Café de France, coiffure Lartigue…). Gall, Labric sont sur la liste qui arrive.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (2)
Il y a 12 années Le 14/01/2012 à 14:02

shoping a auch
je reve mr le responsable du commerce a auch fait un amalgame qui frole la malhoneteté intelectuelle le commerce a auch est moribon et il ne voit rien
mais sans doute que la mairie fidele a son habitude se cache les yeux et circuler il n'y a rien a voir ce n'est pas de la poitique de dire queles coquins et les mamins sont de conivence

Aude32 Il y a 12 années Le 14/01/2012 à 12:20

AUCH ne sais ce moderniser
Une ville qui ne sais pas ce moderniser,au lieu de faire des expos toujours pareil sans de nouveauté.Je suis artisan ,mais depuis 2004 on ne ma pas redemander de faire le marché de noël car cette année là j'avais pas trop vendu,leurs marché n'est pas un vrai marché de noël.C'est toujours les mêmes exposants que l'on vois.Depuis j'ai évolué j'ai créer mon site web mais dans mon domaine trop de sous traitance.Une ville qui s'endort !!!!!!