Apathie se paie Breteau "le zozo"
Eric Breteau continue de faire parler de lui. Mardi, le président de l'Arche de Zoé devait être interrogé sur RTL pour assurer la promotion de son livre sur les dessous de son expédition au Tchad. Il n'est jamais venu, prétextant une crise de migraine. L'explication n'a pas convaincu Jean-Michel Apathie. Et le journaliste de RTL de se montrer très sévère à son encontre.
Eric Breteau placé face à ses contradictions. "Je dévoilerai (dans son livre, ndlr) les appuis politiques dont nous avons bénéficié en France jusqu'à ce que nous soyons complètement lâchés après notre arrestation -au Tchad - le 25 octobre", assurait-il dans une interview donnée début avril sur le site du Figaro. Depuis, son livre, L'Arche de Zoé, les dessous de l'affaire d'Etat, est sorti et laisse le lecteur sur sa faim. Jean-Michel Apathie, lui, crie famine.
C'est sur RTL qu'Eric Breteau devait commencer sa tournée promotionnelle, mardi matin. Le président de l'Arche de Zoé ne s'est pourtant jamais présenté rue Bayard. Et dire que Jean-Michel Apathie, celui qui devait l'interroger, n'a pas apprécié relève de l'euphémisme. Sur son blog, l'intervieweur vedette de la station juge en effet plus que sévèrement le président de l'Arche de Zoé, qualifié de "zozo", de "mégalomane" ou encore de "mythomane". Car Apathie a lu le livre tant attendu. Et s'il l'a trouvé "intéressant et vivant sur sa partie opérationnelle", le contenu révèle, selon lui, l'absence totale de véritables soutiens politiques, pierre angulaire de la défense de Breteau.
"Cet homme a déclenché une affaire d'Etat"
Rachida Dati, Bernard Kouchner et Rama Yade étaient, selon le président de l'association humanitaire, tous au courant de son projet de récupérer des orphelins soudanais pour les ramener en France. Il devait en apporter la preuve dans son ouvrage. Or, pour Apathie, il ne dispose "d'aucun document écrit, d'aucune preuve, attestant que ces personnes connaissaient son projet. Eric Breteau se contente d'évoquer des rencontres avec des conseillers anonymes, plus ou moins proche des personnes concernées. Concernant Rachida Dati, il aurait simplement remis un dossier complet à un journaliste "qui la connaît", avant de se demander si le document a bien été remis à son destinataire. Et de conclure un peu hâtivement que la ministre de la Justice soutenait son opération?
La conclusion de Jean-Michel Apathie est on ne peut plus claire: "Au bout de ses mensonges, Eric Breteau a décidé de ne pas les assumer. Tout simplement parce qu'il ne peut pas les assumer. Dans son irresponsabilité, cet homme a déclenché une affaire d'Etat qui sans doute a dû nourrir sa mégalomanie. Quant à assumer sa mythomanie, c'est une autre paire de manches. Du coup, il s'en est remis à une opportune migraine", assène-t-il. La réponse d'Eric Breteau est attendue.
Source: leJDD.fr
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